Ce sujet a été résolu
c'est très vrai sur l'antiquité, le nombre de golem qui parle du moyen-age comme le bas fond de l'histoire humaine sans jamais parler des millénaires d'esclavage et de barbarie qui ont précédé.
il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Pour ce qui était de la théologie, il y a avait 2 livres particulièrement importants. D'une part la Bible, logiquement, et d'autre part le " Livre des Sentences " écrit et publié par Pierre Lombard. Ce deuxième livre était considéré comme étant important car vu comme un traité complet de dogmatique chrétienne. Les commentaires de certains théologiens modernes ainsi que les Pères sont venus s'y ajouter. Des textes plus philosophiques étaient aussi utilisés, des textes qui étaient normalement faits pour la faculté des arts. Saint Thomas ainsi que d'autres théologiens parisiens de la deuxième partie du XIIIème siècle avaient utilisé des commentateurs arabes mais aussi des oeuvres d'Aristote. Ce sont les programmes des facultés des arts qui sont moins connus. Mais avant cela, il y avait les facultés de médecine, pour lesquelles les textes fondamentaux étaient moins nombreux mais existaient quand même. Notamment des auteurs comme Constantin l'Africain, Galien ou encore Hippocrate. D'autres traités arabes complétaient le tout, ainsi que le Canon d'Avicenne. Cependant, il faut attendre le XIVème siècle pour qu'à Montpellier et des universités italiennes, les premières dissections aient lieu. Pour revenir aux facultés d'art, qui sont les moins connus.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
A Paris, la grammaire continuait à décliner tandis qu'à Bologne, on étudiant les traités réthoriques de Cicéron. Sachant que les ouvrages anciens de Priscien et Donat étaient souvent remplacés par des grammaires récentes. En l'occurrence celles d'Eberhard de Béthune et d'Alexandre de Villedieu. Dans les facultés d'Oxford, de Bologne et de Padoue, on voyait la présence du quadrivium. Des traducteurs anglais travaillant en Espagne aux XIIèem et au XIIIème siècles avaient apporté nombre de traités scientifiques arabes et grecs. Robert Grosseteste, professeur et chancelier d'Oxford puis évêque de Lincoln, ainsi que le franciscain Roger Bacon avaient illustré cette école scientifique, par leurs travaux notamment sur la lumière, d'où toute préoccupation métaphysique n'était pas absente. On étudiait par contre toujours beaucoup la dialectique à Paris avec les oeuvres de Gilbert de La Porrée ou encore " l'Organon " d'Aristote. En bref, la faculté d'art s'est transformée et est passée du stade de simpel faculté préparant aux études supérieures de théologie et de droit à un état de faculté autonome. Avec un accent mis sur les études de problèmes philosophiques et les études de livres. Même si cela se fait dans une perspective différence des facultés de théologie.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "
Il y avait deux types d'exercice typiques dans les facultés. C'est à dire qu'il y avait d'abord la leçon, c'est à dire lectio. Ensuite il y avait la dispute, soit la disputatio. Dans le premier cas il s'agissait de faire savoir les références que l'étudiant devait connaître.et pour que l'étudiant maîtrise la discipline étudiée. Pour ce qui est de la seconde. il s'agissait d'abord pour le professeur d'approfondir des questions de manière plus libres dans le cadre d'un commentaire de texte. Et bien sûr pour l'étudiant c'était le moment de montrer ses capacités en dialectique et sa capacité de raisonnement. Pour ce qui était des leçons, il y avait une distinction entre les leçons ordinaires et extraordinaires. Les leçons ordinaires étaient faites par les maîtres sur les livres parmi les plus importants du programme en début de matinée. Ensuite, en fin de matinée, il y avait les leçons dites extraordinaires effectuées par les bacheliers. Ou alors durant l'après midi. Il s'agissait pour le professeur de lire le texte à expliquer. Durant sa lecture, il s'interrompait parfois pour faire un commentaire explicatif. Pendant ce temps, les étudiants prenaient des notes ou suivaient sur leur propre exemplaire. Les disputes constituaient des exercices originaux et s'apparentant plus à la méthode scolastique. Les meilleurs professeurs se sont souvent consacrés aux disputes aux lieu des cours qu'ils laissent aux bacheliers. Ce n'est pas pour rien que Saint Thomas avait organisé 518 séjours, ce qui veut dire 2 par semaine environ.
Il y avait deux types d'exercice typiques dans les facultés. C'est à dire qu'il y avait d'abord la leçon, c'est à dire lectio. Ensuite il y avait la dispute, soit la disputatio. Dans le premier cas il s'agissait de faire savoir les références que l'étudiant devait connaître.et pour que l'étudiant maîtrise la discipline étudiée. Pour ce qui est de la seconde. il s'agissait d'abord pour le professeur d'approfondir des questions de manière plus libres dans le cadre d'un commentaire de texte. Et bien sûr pour l'étudiant c'était le moment de montrer ses capacités en dialectique et sa capacité de raisonnement. Pour ce qui était des leçons, il y avait une distinction entre les leçons ordinaires et extraordinaires. Les leçons ordinaires étaient faites par les maîtres sur les livres parmi les plus importants du programme en début de matinée. Ensuite, en fin de matinée, il y avait les leçons dites extraordinaires effectuées par les bacheliers. Ou alors durant l'après midi. Il s'agissait pour le professeur de lire le texte à expliquer. Durant sa lecture, il s'interrompait parfois pour faire un commentaire explicatif. Pendant ce temps, les étudiants prenaient des notes ou suivaient sur leur propre exemplaire. Les disputes constituaient des exercices originaux et s'apparentant plus à la méthode scolastique. Les meilleurs professeurs se sont souvent consacrés aux disputes aux lieu des cours qu'ils laissent aux bacheliers. Ce n'est pas pour rien que Saint Thomas avait organisé 518 séjours, ce qui veut dire 2 par semaine environ.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "
Il s'agissait le plus souvent de disputes ordinaires. Le maître choisissait le thème, c'est à dire le quaestio en latin. Il changeait un de ses bacheliers de présenter la question et de répondre aux objections des auditeurs, même s'il faut l'aider ou le reprendre s'il le faut. C'est le lendemain de la dispute que le maître déterminait la synthèse de la discussion et exposait sa propre thèse. En plus de cela, une dispute de quolibet devait être organisé entre une et deux fois par an. Tous les membres de la faculté y assistaient. Cela ressemblait presque à une conférence de presse moderne. Durant le XIIIème siècle, des quolibets avaient porté sur des questions ecclésiologiques ou encore des politiques d'actualité avant que l'exercice ne deviennent davantage de la virtuosité formelle. Tout comme dans une dispute ordinaire, un des bacheliers et le maîtres répondaient aux questions des auditeurs et tentaient de défendre leurs thèses contre toute objection du public. Ensuite, encore le lendemain, le maître donnait de cette discussion libre une determinatio cohérence. Les exercices étaient justement ceux qui étaient effectué au sein de la faculté de théologie de Paris. Même les facultés d'arts en usaient. Ou plutôt des variantes à base de répétitions orales et écrites, histoire de vérifier que l'étudiant a bien assimilé ses connaissances. En bref, en pédagogie scolastique, la dispute était quelque chose d'important. Il faut aussi savoir que tous les arguments avancés lors des disputes devaient s'appuyer sur les références textuelles dont les leçons avaient donné la maîtrise suffisante. Et l'affrontement dialectique des arguments permettait d'aborder les aspects du thème théologique et philosophique. Au delà de l'aspect oral de la formation universitaire, le livre s'était beaucoup développé entre temps et notamment tout au long du XIIIème siècle.
Il s'agissait le plus souvent de disputes ordinaires. Le maître choisissait le thème, c'est à dire le quaestio en latin. Il changeait un de ses bacheliers de présenter la question et de répondre aux objections des auditeurs, même s'il faut l'aider ou le reprendre s'il le faut. C'est le lendemain de la dispute que le maître déterminait la synthèse de la discussion et exposait sa propre thèse. En plus de cela, une dispute de quolibet devait être organisé entre une et deux fois par an. Tous les membres de la faculté y assistaient. Cela ressemblait presque à une conférence de presse moderne. Durant le XIIIème siècle, des quolibets avaient porté sur des questions ecclésiologiques ou encore des politiques d'actualité avant que l'exercice ne deviennent davantage de la virtuosité formelle. Tout comme dans une dispute ordinaire, un des bacheliers et le maîtres répondaient aux questions des auditeurs et tentaient de défendre leurs thèses contre toute objection du public. Ensuite, encore le lendemain, le maître donnait de cette discussion libre une determinatio cohérence. Les exercices étaient justement ceux qui étaient effectué au sein de la faculté de théologie de Paris. Même les facultés d'arts en usaient. Ou plutôt des variantes à base de répétitions orales et écrites, histoire de vérifier que l'étudiant a bien assimilé ses connaissances. En bref, en pédagogie scolastique, la dispute était quelque chose d'important. Il faut aussi savoir que tous les arguments avancés lors des disputes devaient s'appuyer sur les références textuelles dont les leçons avaient donné la maîtrise suffisante. Et l'affrontement dialectique des arguments permettait d'aborder les aspects du thème théologique et philosophique. Au delà de l'aspect oral de la formation universitaire, le livre s'était beaucoup développé entre temps et notamment tout au long du XIIIème siècle.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" , ne pas être instruit, "
Grades. En plus des enseignements éffectués, il y avait des grades que les étudiants pouvaient obtenir. D'abord les grades étaient de nature corporative. C'est à dire que concrètement à l'intérieur des universités, ils permettaient aux étudiants d'enseigner à leur tour. En pratique cependant, il y avait peu de gradués qui devenaient professeurs. Et même quand ils le devenaient, dans la plupart des cas, cela ne durait que quelques années. Ces grades servaient avant tout à avoir plus de facilités dans leurs futures carrières dans des domaines autres que l'enseignement en particulier. Car parmi les étudiants en droit suisses de l'université de Bologne, étudiés S. Stelling Michaud, seulement 3 sont devenus professeurs. Les autres sont revenus chez eux pour faire carrière au sein des administrations princières et épiscopales. De plus, il faut savoir que durant le XIIIème siècle, le système des grades en université et les examens qui vont avec se sont formés. D'abord, il y a le grade le plus ancie qui était de base le seul. Ce grade c'était la licence, ou licencia docendi. Pour faire simple, une fois qu'il a été attesté que le candidat concerné remplissait les conditions de scolarité requises, il y avait un jury re maîtres l'écoutait faire une leçon et répondre à ses questions. S'ils le jugeaient aptes, les maîtres présentaient le candidat au chancelier, lequel conférait la licence de manière automatique. Ensuite, on a assisté à l'émergence des grades ne relevant que de l'université.
Grades. En plus des enseignements éffectués, il y avait des grades que les étudiants pouvaient obtenir. D'abord les grades étaient de nature corporative. C'est à dire que concrètement à l'intérieur des universités, ils permettaient aux étudiants d'enseigner à leur tour. En pratique cependant, il y avait peu de gradués qui devenaient professeurs. Et même quand ils le devenaient, dans la plupart des cas, cela ne durait que quelques années. Ces grades servaient avant tout à avoir plus de facilités dans leurs futures carrières dans des domaines autres que l'enseignement en particulier. Car parmi les étudiants en droit suisses de l'université de Bologne, étudiés S. Stelling Michaud, seulement 3 sont devenus professeurs. Les autres sont revenus chez eux pour faire carrière au sein des administrations princières et épiscopales. De plus, il faut savoir que durant le XIIIème siècle, le système des grades en université et les examens qui vont avec se sont formés. D'abord, il y a le grade le plus ancie qui était de base le seul. Ce grade c'était la licence, ou licencia docendi. Pour faire simple, une fois qu'il a été attesté que le candidat concerné remplissait les conditions de scolarité requises, il y avait un jury re maîtres l'écoutait faire une leçon et répondre à ses questions. S'ils le jugeaient aptes, les maîtres présentaient le candidat au chancelier, lequel conférait la licence de manière automatique. Ensuite, on a assisté à l'émergence des grades ne relevant que de l'université.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "
C'est à ce moment là que c'est mis en place une hiérarchie interne avec les étudiants, les bacheliers et les docteurs. Une hiérarchie somme toute assez similaire à celle des corps de métier avec les apprentis, les valets et les maîtres. Le baccalauréat s'est lentement fixé. Il se déroulait généralement en deux temps lors de l'Avent et lors du Carême. Une fois que l'étudiant a prouvé en répondant aux question d'un docteur, qu'il possédait les principaux tesxtes de son programme, le candidat devait montrer face à un jury constitué de 4 maîtres, qu'il était capable d'argumenter mais aussi de faire un cours. Après la licence, il y avait le doctorat ou la mapitrise. Le tout ressemblait à une cérémonie solennelle de réception. Une fois que les deux disputes ont été passé avec succès avec des bacheliers puis avec ses futurs pairs, le nouveau docteur, avec la présence de toute la faculté, recevait du chancelier les insignes de son grade que ce soit une barrette, un livre ou un anneau d'or. Puis à tous ses assistants, il offrir un banquet somptueux, lequel était accompagné de divertissements et de cadeau, ce qui lui revenait cher et l'obligeait dans la plupart des cas à s'endetter. Et justement, pour cela, beaucoup d'étudiants renonçaient au doctorat et se contentaient de la licence qui était moins coûteuse. Ainsi, les droits d'examen à Bologne pour la licence étaient de 60 livres bolonaises.
C'est à ce moment là que c'est mis en place une hiérarchie interne avec les étudiants, les bacheliers et les docteurs. Une hiérarchie somme toute assez similaire à celle des corps de métier avec les apprentis, les valets et les maîtres. Le baccalauréat s'est lentement fixé. Il se déroulait généralement en deux temps lors de l'Avent et lors du Carême. Une fois que l'étudiant a prouvé en répondant aux question d'un docteur, qu'il possédait les principaux tesxtes de son programme, le candidat devait montrer face à un jury constitué de 4 maîtres, qu'il était capable d'argumenter mais aussi de faire un cours. Après la licence, il y avait le doctorat ou la mapitrise. Le tout ressemblait à une cérémonie solennelle de réception. Une fois que les deux disputes ont été passé avec succès avec des bacheliers puis avec ses futurs pairs, le nouveau docteur, avec la présence de toute la faculté, recevait du chancelier les insignes de son grade que ce soit une barrette, un livre ou un anneau d'or. Puis à tous ses assistants, il offrir un banquet somptueux, lequel était accompagné de divertissements et de cadeau, ce qui lui revenait cher et l'obligeait dans la plupart des cas à s'endetter. Et justement, pour cela, beaucoup d'étudiants renonçaient au doctorat et se contentaient de la licence qui était moins coûteuse. Ainsi, les droits d'examen à Bologne pour la licence étaient de 60 livres bolonaises.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "
Quant au doctorat, cela faisait 500 livres plus les frais annexes. Pour devenir maître des arts en bref, il fallait avoir 21 ans. Normalement on ne passe à la faculté supérieure qu'après être passé par la faculté des arts. Pour être licencié, il fallait que ce soit en médecine, en arts ou en droit entre 6 et 8 années d'études. Pour ce qui est de la théologie, il en fallait 15. De tel sorte qu'il fallait avoir 35 ans pour devenir docteur en théologie. De plus, après avoir été 7 ans étudiants, le bachelier de théologie devait lire 2 années durant des livres de la Bible en tant que bachelier biblique. Ensuite durant deux années, il devait lire les " Sentences " de Pierre Lombard en tant que bachelier sententiaire cette fois. Enfin, en tant que bachelier formé, participer aux disputes. Le tout avant de pouvoir se présenter à la licence. Cela peut surprendre sachant que l'espérance de vie était à l'époque bien plus courte qu'ajourd'hui. La lenteur est due d'une part à l'accent mis sur le sérieux de l'enseignement, et d'autre part sur la grande place gardée par l'oral dans l'enseignement.
Quant au doctorat, cela faisait 500 livres plus les frais annexes. Pour devenir maître des arts en bref, il fallait avoir 21 ans. Normalement on ne passe à la faculté supérieure qu'après être passé par la faculté des arts. Pour être licencié, il fallait que ce soit en médecine, en arts ou en droit entre 6 et 8 années d'études. Pour ce qui est de la théologie, il en fallait 15. De tel sorte qu'il fallait avoir 35 ans pour devenir docteur en théologie. De plus, après avoir été 7 ans étudiants, le bachelier de théologie devait lire 2 années durant des livres de la Bible en tant que bachelier biblique. Ensuite durant deux années, il devait lire les " Sentences " de Pierre Lombard en tant que bachelier sententiaire cette fois. Enfin, en tant que bachelier formé, participer aux disputes. Le tout avant de pouvoir se présenter à la licence. Cela peut surprendre sachant que l'espérance de vie était à l'époque bien plus courte qu'ajourd'hui. La lenteur est due d'une part à l'accent mis sur le sérieux de l'enseignement, et d'autre part sur la grande place gardée par l'oral dans l'enseignement.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Versali
2 ans
C'est vrai qu'une époque où on croyait que les asticots apparaissait naturellement dans la viande avariées sans que ce soit le fruit d'un acteur étranger c'est une époque très éclairée les golems
Bon.... En bref rien que l'affirmation des gens totalement non instruits ou qui ne savaient pas lire est largement à nuancer. Passons à la suivante.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
le moyen-âge était un âge d'or, l'apogée de l'occident chrétien.
Tout ceux qui ont étudiés un minimum la question le savent.
Ce genre de topic représente le dénigrement mensonger de la période entrepris par les bourgeois judéo-protestants au XIXè siècle.
les choses suivantes n'ont pas existé au moyen âge et sont de pures inventions de l'idéologie dominante:
- droit de cuissage
- chasse aux sorcières
- mauvais hygiène de vie
- mauvaises routes
- famines
- épidémies meurtrières
- obscurantisme scientifique
- médecine barbare
- mauvaises conditions de vie pour les serfs/paysans
je défie quiconque de me contredire
Tout ceux qui ont étudiés un minimum la question le savent.
Ce genre de topic représente le dénigrement mensonger de la période entrepris par les bourgeois judéo-protestants au XIXè siècle.
les choses suivantes n'ont pas existé au moyen âge et sont de pures inventions de l'idéologie dominante:
- droit de cuissage
- chasse aux sorcières
- mauvais hygiène de vie
- mauvaises routes
- famines
- épidémies meurtrières
- obscurantisme scientifique
- médecine barbare
- mauvaises conditions de vie pour les serfs/paysans
je défie quiconque de me contredire
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être libre, "
L'esclavage est probablement le fait de civilisation qui marque le plus profondément les sociétés antique. Or, il est curieux, lorsqu'on parcourt les manuels d'histoire, de voir qu'on en parle avec discrétion. Que ce soit la disparition de l'esclavage au début du Haut Moyen Age, ou de sa réapparition soudaine au début du XVIème siècle. On le voit en analysant les différents manuels scolaires des classes secondaires. Aucun d'entre eux ne parle de la disparition progressive de l'esclavage à partir du IVème siècle. Par contre, ils parlent bel et bien du servage médiéval et ils ne retiennent pas leurs coups. Ils portent des coups plus durs au servage médiéval qu'au retour de l'esclavage au XVIème siècle. Pour un esprit simple, on peut s'étonner. Car on ne peut pas nier que la société antique ait considéré l'esclavage non seulement comme étant naturel mais aussi comme étant un processus nécessaire. Si au cours des derniers moments de cette société, un Sénèque notifiait qu'une esclave était avant tout un homme, c'est à dire doté d'une âme et d'une conscience, il reste que l'esclavage n'en a pas moins subsisté jusqu'au Haut Moyen Age. Les historiens de la Rome antique n'y ont pas vu plus de mal que les Romains eux mêmes. Et cela aussi longtemps que l'admiration presque démesurée pour l'Antiquité classique est restée, soit depuis le XVIème siècle jusqu'à aujourd'hui. Peu ont dénonce l'arnaque. Bossuet lui même s'est donné la tâche de démontrer que l'esclavage était de droit naturel. En revanche, du servage médiéval, nombre s'en est indigné. Car on le voyait comme un des nombreux signes d'une époque considérée comme étant sombre et obscures. Où l'ignorance et la tyrannie étaient rois. Même aujourd'hui dans nombre d'universités, le mot servus est traduit par esclave dans les textes du XIIème siècle. Or, quand on analyse l'histoire du droit et les coutumes de l'époque, c'est plus compliqué.
L'esclavage est probablement le fait de civilisation qui marque le plus profondément les sociétés antique. Or, il est curieux, lorsqu'on parcourt les manuels d'histoire, de voir qu'on en parle avec discrétion. Que ce soit la disparition de l'esclavage au début du Haut Moyen Age, ou de sa réapparition soudaine au début du XVIème siècle. On le voit en analysant les différents manuels scolaires des classes secondaires. Aucun d'entre eux ne parle de la disparition progressive de l'esclavage à partir du IVème siècle. Par contre, ils parlent bel et bien du servage médiéval et ils ne retiennent pas leurs coups. Ils portent des coups plus durs au servage médiéval qu'au retour de l'esclavage au XVIème siècle. Pour un esprit simple, on peut s'étonner. Car on ne peut pas nier que la société antique ait considéré l'esclavage non seulement comme étant naturel mais aussi comme étant un processus nécessaire. Si au cours des derniers moments de cette société, un Sénèque notifiait qu'une esclave était avant tout un homme, c'est à dire doté d'une âme et d'une conscience, il reste que l'esclavage n'en a pas moins subsisté jusqu'au Haut Moyen Age. Les historiens de la Rome antique n'y ont pas vu plus de mal que les Romains eux mêmes. Et cela aussi longtemps que l'admiration presque démesurée pour l'Antiquité classique est restée, soit depuis le XVIème siècle jusqu'à aujourd'hui. Peu ont dénonce l'arnaque. Bossuet lui même s'est donné la tâche de démontrer que l'esclavage était de droit naturel. En revanche, du servage médiéval, nombre s'en est indigné. Car on le voyait comme un des nombreux signes d'une époque considérée comme étant sombre et obscures. Où l'ignorance et la tyrannie étaient rois. Même aujourd'hui dans nombre d'universités, le mot servus est traduit par esclave dans les textes du XIIème siècle. Or, quand on analyse l'histoire du droit et les coutumes de l'époque, c'est plus compliqué.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être libre, "
Le fait est qu'en réalité, il n'y a pas commune mesure entre le servus antique, l'esclave et le servus médiéval, qui est le serf. L'un était considéré comme étant un objet, une chose, tandis que l'autre était considéré comme étant un homme. Car l'esclavage était profondément ancré dans les moeurs de la société romaine. Le remplacement de l'esclavage par le servage est le fait social soulignant le mieux la disparition de l'influence du droit romain ainsi que de la mentalité romaine dans les sociétés européennes occidentales des Vème et VIème siècles. Lorsqu'un prêtre marseillais, Salvien, disait à la chute de l'Empire : " Le seul voeu que forment les Romains, c'est de n'avoir jamais à retomber sous le joug de Rome ", il parlait d'un sentiment de libération proche de celui éprouvé les peuples décolonisés au XXème siècle. Cette prise de conscience d'un peuple libéré de l'impérialisme romain, de ses institutions entre autres, c'est celle qu'ont vécu nombre de peuples d'Afrique et d'Asie.
Je parle de ça vu que tu parles ensuite dans ton post suivant de Renaissance avec tous les mythes qui vont avec.
Sachant que la Renaissance est vue comme un renouveau de l'Antiquité et une réutilisation des procédés antiques soit disant oubliées durant le Moyen Age.
Le fait est qu'en réalité, il n'y a pas commune mesure entre le servus antique, l'esclave et le servus médiéval, qui est le serf. L'un était considéré comme étant un objet, une chose, tandis que l'autre était considéré comme étant un homme. Car l'esclavage était profondément ancré dans les moeurs de la société romaine. Le remplacement de l'esclavage par le servage est le fait social soulignant le mieux la disparition de l'influence du droit romain ainsi que de la mentalité romaine dans les sociétés européennes occidentales des Vème et VIème siècles. Lorsqu'un prêtre marseillais, Salvien, disait à la chute de l'Empire : " Le seul voeu que forment les Romains, c'est de n'avoir jamais à retomber sous le joug de Rome ", il parlait d'un sentiment de libération proche de celui éprouvé les peuples décolonisés au XXème siècle. Cette prise de conscience d'un peuple libéré de l'impérialisme romain, de ses institutions entre autres, c'est celle qu'ont vécu nombre de peuples d'Afrique et d'Asie.
Je parle de ça vu que tu parles ensuite dans ton post suivant de Renaissance avec tous les mythes qui vont avec.
Sachant que la Renaissance est vue comme un renouveau de l'Antiquité et une réutilisation des procédés antiques soit disant oubliées durant le Moyen Age.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être libre, "
On a fait beaucoup de littérature sur cet homme de la terre, cet être effacé dont les textes ne parlent pas. Sauf que ce n'est vrai qu'en partie car les dépouillements des archives permettrait dans bien des cas de reconstituer l'histoire même des serfs. C'est ce qu'a fait un historien comme Jacques Boussard L'étude du cartulaire de l'abbaye de Ronceray lui a permis de reconstituer l'histoire d'un serf, Constant le Roux . Dont les activités, si humbles soient elles, ressortent de l'étude d'actes fort insignifiant s d'apparence, ces aveux, dénombrements, contrats, chartes de donations, d'échanges, etc, dont on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses potentielles. Ce Constant Le Roux, serf su seigneur de Chantoceaux en Anjou, vit dans les dernières années du XIème siècle. C'est un travailleurs obstiné. Les religieuses du monastère de Ronceray lui confiaient la garde d'un cellier près de l'église Saint Evroult et des vignes au lieu dit la Doutre. Puis c'est la comtesse d'Anjou qui lui fait don d'un autre cellier, près des remparts d'Angers.
On a fait beaucoup de littérature sur cet homme de la terre, cet être effacé dont les textes ne parlent pas. Sauf que ce n'est vrai qu'en partie car les dépouillements des archives permettrait dans bien des cas de reconstituer l'histoire même des serfs. C'est ce qu'a fait un historien comme Jacques Boussard L'étude du cartulaire de l'abbaye de Ronceray lui a permis de reconstituer l'histoire d'un serf, Constant le Roux . Dont les activités, si humbles soient elles, ressortent de l'étude d'actes fort insignifiant s d'apparence, ces aveux, dénombrements, contrats, chartes de donations, d'échanges, etc, dont on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses potentielles. Ce Constant Le Roux, serf su seigneur de Chantoceaux en Anjou, vit dans les dernières années du XIème siècle. C'est un travailleurs obstiné. Les religieuses du monastère de Ronceray lui confiaient la garde d'un cellier près de l'église Saint Evroult et des vignes au lieu dit la Doutre. Puis c'est la comtesse d'Anjou qui lui fait don d'un autre cellier, près des remparts d'Angers.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être libre "
Ceci étant dit, être serf était loin d'être enviable. Et affranchir un serf était une oeuvre pie. Les plus anciens cartulaires contiennent de multiples actes d'affranchissement, portant quelquefois sur cent deux cents, cinq cents serfs; Parfois encore sur une seule famille voire un seul homme. Il était du servage comme de toute restriction à la liberté de l'homme : considérées comme supportables uniquement tant qu'elles sont une contrepartie imposée par des nécessités vitales, elles deviennent intolérables dès le moment où l'homme peut assurer sa subsistance par lui même. Le paysan a pu considérer comme appréciable le fait de vivre sur un domaine dont on ne pouvait l'expulser; mais lorsqu'il a pu trouver sa vie ailleurs que sur le domaine, s'il se sentait plus doué pour parcourir les routes, et commercer, il a préféré la liberté. C'est ce qui s'est passé notamment lors de l'expansion urbaine, dès la fin du Xème siècle et au XIème siècle; ceux qui se trouvaient réunis sur le terroir d'une ville neuve appartenant à un seigneur demandaient d'abord de pouvoir aller et venir librement, faculté refusée aux serfs et indispensable aux commerçants. Il se trouve que la propriété, droit d'user et d'abuser, n'existe pas dans les coutumes médiévales qui ne connaissent que l'usage; encore l'usage est il la plupart du temps grevé de multiples servitudes; droit pour le paysan du lieu de faire paître ses bêtes dans la forêt du domaine, droit d'y prendre du bois pour la charpente ou pour son foyer. La coutume toute puissante règle ainsi un jeu d'interdépendances qui fait de la société médiévale un tissu extrêmement serré. Complexe pour les historiens, il ne l'est pas moins pour les contemporains; il fallait avoir recours aux anciens du pays pour trancher les contestations et connaître de quelle manière la coutume de telle localité réglait tel ou tel problème.
Ceci étant dit, être serf était loin d'être enviable. Et affranchir un serf était une oeuvre pie. Les plus anciens cartulaires contiennent de multiples actes d'affranchissement, portant quelquefois sur cent deux cents, cinq cents serfs; Parfois encore sur une seule famille voire un seul homme. Il était du servage comme de toute restriction à la liberté de l'homme : considérées comme supportables uniquement tant qu'elles sont une contrepartie imposée par des nécessités vitales, elles deviennent intolérables dès le moment où l'homme peut assurer sa subsistance par lui même. Le paysan a pu considérer comme appréciable le fait de vivre sur un domaine dont on ne pouvait l'expulser; mais lorsqu'il a pu trouver sa vie ailleurs que sur le domaine, s'il se sentait plus doué pour parcourir les routes, et commercer, il a préféré la liberté. C'est ce qui s'est passé notamment lors de l'expansion urbaine, dès la fin du Xème siècle et au XIème siècle; ceux qui se trouvaient réunis sur le terroir d'une ville neuve appartenant à un seigneur demandaient d'abord de pouvoir aller et venir librement, faculté refusée aux serfs et indispensable aux commerçants. Il se trouve que la propriété, droit d'user et d'abuser, n'existe pas dans les coutumes médiévales qui ne connaissent que l'usage; encore l'usage est il la plupart du temps grevé de multiples servitudes; droit pour le paysan du lieu de faire paître ses bêtes dans la forêt du domaine, droit d'y prendre du bois pour la charpente ou pour son foyer. La coutume toute puissante règle ainsi un jeu d'interdépendances qui fait de la société médiévale un tissu extrêmement serré. Complexe pour les historiens, il ne l'est pas moins pour les contemporains; il fallait avoir recours aux anciens du pays pour trancher les contestations et connaître de quelle manière la coutume de telle localité réglait tel ou tel problème.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
Il y a là encore une opposition radicale entre société antique et société médiévale, mais il y a aussi pour nous, qui sommes modelés par le droit romain, une extrême difficulté à comprendre comment s'établissaient les rapports d'homme à homme et de l'homme à la terre aux temps médiévaux. Les restes de droits d'usage qui, dans certaines campagnes, ont persisté très avant au XIXème voire même au début du XXème siècle, n'ont plus laissé aujourd'hui se souvenir que dans le langage. L'exemple de Counozouls dans l'Aude que nous avons cité dans notre " Histoire de la bourgeoisie " illustre parfaitement la différence de nature entre usage féodal et propriété " à la romaine ". Dans ce village, en dépit du Code civil en général, et plus particulièrement du Code forestier qui, depuis 1927, règle les conditions d'exploitation des forêts, les habitants avaient pu conserver, encore au début du XXème siècle, les droits d'usage qu'ils possédaient de temps immémorial sur les bois environnant la commune. Aussi, quand le nouveau propriétaire de ces bois, un industriel nommé Jodot qui les avaient acheté aux La Roche foucauld, entendit faire respecter ce qu'il pouvait légitimement traiter selon la loi comme sa propriété particulière, se heurta-t-il à l'opposition farouche des villageois. Aujourd'hui encore on peut dire des habitants de Counozouls qu'ils vivent en plein Moyen Age, cette fois sans abuser du terme. Mais il leur a fallu pour cela faire preuve d'un esprit d'entente et d'une cohésion peu commune, allant jusqu'à se déclarer " république libre ", jusqu'à envoyer l'un des leurs faire son droit à Toulouse, pour pouvoir mieux se défendre et garder sur ces bois les droits d'usage qui assurent la prospérité.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
Alors là mon gars, ça mérite bien les pavés.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
C'est difficile de définir la Renaissance pour commencer. Car certains voient cette époque comme un réveil après 10 siècles de sommeil. Comme si tout un coup, les hommes s'étaient mis à savoir plus de choses, à mieux maîtriser l'art hérité de l'Antiquité, voire à mieux écrire même. A cela s'ajoute les beaux monuments ayant fleuri lors de cette période. On pense aussi à la protection des artistes, des scientifiques et des écrivains par des gens riches et puissants. Cette conception admet qu'à l'intérieur même do Moyen Age, toute période de développement des activités culturelles serait elle aussi une sorte de Renaissance. C'est comme ça que les différentes Renaissances ont été présentées. De celle dite carolingienne avec beaucoup de livres qui parlent de cette période, notamment le règne de Charlemagne qui avait accueilli nombre de maîtres des lettres latines et de philosophie. D'autres auteurs auraient porté sur les fonts baptismaux une Renaissance artistique qui aurait débuté en France au XIIème voire XIIIème siècle. Après, ce n'est pas comme si au Moyen Age, des seigneurs, princes et évêques ne faisaient pas travailler des artistes, et avaient bien des livres écrits par des individus brillants. Ce que beaucoup considèrent comme étant une Renaissance se situe donc bien plus dans la qualité plus que dans la quantité des productions écrites et artistiques. Comme si celles de la Renaissance étaient intrinsèquement supérieur de part la perfection des techniques et une meilleur habileté dans l'exécution. On doit se demander quand est ce que la rupture a été prononcée, annoncée et voulue. Et surtout où en premier lieu. Les deux ont comme réponse des siècles différents. Ainsi dans les années 1300 s'est affirmé l'idée de la rupture tandis que l'usage de l'expression Renaissance était utilisé véritablement à partir du XIXème siècle et des années 1820. La conviction d'un renouveau et ce jugement de valeur porté sur les oeuvres ne furent pas le fruit de consensus.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
En fait, seuls quelques écrivains avaient développé cette idée de rupture. Ces intellectuels ne représentaient pas l'ensemble de la société. Dans le pire des cas ils ne représentaient qu'eux même tandis que dans le meilleur des cas, ils représentaient un cercle étroit. Cela a commencé en Italie et précisément dans un petit groupe d'amis liés par des intérêts communs et par un service de cour, celui de Naples pour le coup. Ce fut une opération de faire savoir menée avec une certaine obstination qui accréditait comme évidence l'idée de cette supériorité sur les temps précédents et d'une façon à peine moins discrète, sur les pays voisins voire sur d'autres foyers de culture et de production artistique en Italie même, non encore frappés du sceau de l'excellence. Dans quelques cercles privilégies, très peu nombreux à l'origine de la démarche, les lettres et les arts furent proclamés d'une qualité supérieur par des auteurs s'affirmant capable d'en jguer ainsi. On doit à Pétrarque la première intervention décisive en ce sens. Sa prise de position ne souffre d'aucune ambiguité. Elle consistait à critiquer, dénigrer et condamner les oeuvres des derniers siècles pour porter aux nues celles de l'Antiquité romaine. Cependant, son intention, on l'oublie trop volontiers ou on le néglige, était délibérément politique, et sa démarche s'inscrivait dans un combat. Cet homme n'était pas un esprit pur ou un auteur seulement préoccupé par les belles lettres. C'est un des écrivains les plus virulents de son temps qui s'est engagé dans une querelle contre la papauté d'Avignon, C'est ce combat qui dictait ses opinions sur le plan culturel comme politique. Pétrarque devait tout à ces papes d'Avignon et leurs cardinaux qui l'avaient accueilli, aidé, comblé d'honneurs et de charges lucratives. Ce n'était pas l'argent qui lui manquait.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans