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Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
Son éducation s'était fait à Avignon même puisqu'il avait pris des leçons de grec auprès de barlaam puis de Nicolas Sigeros, qui étaient envoyés de Byzance près de la cour pontificale. Mais pour lui, l'attrait de Rome étaient les plus forts. Ca plus la nostalgie. Il évoquait souvent les splendeurs de la ville aux temps antiques et appelait de ses propres voeux à des jours meilleurs chargés à nouveau de gloire. Il porte alors de sévères jugements sur l'ère chrétienne et oppose ce qu'il appelait les historia antiquae, siècles de lumière de la Rome antique, aux historiae novae, époque commençant le moment où le nom du Christ commençait à être célèbre dans Rome et à être adoré par les empereurs. Selon lui, ce sont des âges obscurs qui connaissent un déclin irrémédiable. Il s'est alors joint à une pléiade de pamphlétaires, visionnaires et mystiques ou politiques qui nourrissaient des ambitions ou des rancoeurs, dénonçant les scandales de la papauté d'Avignon, ses turpitudes et ses vices. Ils parlaient surtout avec mépris de cette captivité de Babylone, des malheurs de Rome délaissée. Au delà d'Avignon, aggravant souvent le débat, ils en rendaient l'Eglise entière responsable et l'accablaient de graves reproches et maux dont la destruction, avec l'avènement du christianisme, des gloires de la ville éternelle, Rome qui était jadis la ville qui dominant le monde. Pétrarque a milité pour un retour des papes dans Rome. Lorsqu'il déplore les temps de l'oublie et parle de temps nouveaux, de ténèbres dissipés pour reprendre un terme qu'il employait, il pense à ce retour, condition, selon lui du moins, d'un nouvelle gloire. Son rêve est de voir cette ville appauvrie, désemparée et livrée aux combats sanglants entre les princes, retrouver paix et prestige.
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il y a 2 ans
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Lors de son premier voyage à Rome, en 1336, puis l'année suivante encore, Pétrarque n'avaient pas pu visiter la cité en paix car celle ci était livrée aux guerres entre factions. Il s'était donc réfugié à Sutri dans le château d'un de ses parents. Il était revenu à Rome escorté d'une centaine de cavaliers du clan Colonna. Il accuse les nobles Orsini et Colonna d'avoir ruiné la ville, détruits les ponts et les églises, transformé les monuments romains à forteresses, et également d'avoir vendu des matériaux antiques. De ces désordres, les papes eux aussi sont responsables du seul fait de leur absence, et Rome ne peut revivre ses grands jours qu'en recouvrant ses traductions et moeurs des temps anciens. En 1341, à l'âge de 37 ans, il reçoit en grande pompe la citoyenneté romaine, lors d'une cérémonie grandiose qu'il avait d'abord voulue Capitole qui était haut lieu de la commune même si effacée alors. Ce fut avec la concession du capello, couronne de lauriers et béretdiadème, un couronnement qui vit le prince des poètes prononcer, le jour de Pâques, jour de la Résurrection, un très long discours exhortant les habitants de la ville à se souvenir des temps où leurs ancêtres dominaient le monde. En 1353, Pétrarque part d'Avignon définitivement pour s'installer à Rome en tant que citoyen d'honneur si on peut dire ainsi. L'année suivante, Cola Di Rienzo est capturé par ses ennemis, tué sur place et ses cendres jetés dans le Tivre et avec lui l'espoir d'une dictature républicaine s'effondre. Le poète qui l'avait fidèlement défendu, se tourne alors vers l'empereur Charles IV de Luxembourg en le désignant comme un roi du monde, l'empereur du monde et le vrai César. C'est le vieux rêve gibelin de la monarchie universelle héritière de la Rome antique qu'il reprend à son compte. C'était déjà le rêve de Dante et de ses continuateurs. Ainsi, à part tout sentiment esthétique, on voit bien que tout ce retour à l'antique avaient des raisons politiques.
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il y a 2 ans
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Cette mention par Pétrarque d'une supériorité des temps antiques par rapport aux temps médiévaux se traduit par un renversement des valeurs, comme une critique des temps de l4eglise. Mais elle s'accompagne dans le même moment et par le fait du même auteur, d'une autre nouveauté, à savoir l'affirmation d'un renouveau remarquable, celui d'une supériorité de certains artistes du temps, en l'occurrence, Giotto et Simone Martini. Pétrarque n'a pas hésité à changer les louanges de ces deux là et à inviter des amis ou lecteurs à visiter la chapelle royale de Naples où Giotto a laissé selon Pétrarque, " de grands témoignages de son génie. Ce choix n'est pas anodin. Il s'explique par des relations communes, par l'appartenance à une même clientèle, celle de la cour angevine de Naples. Le poète, familier du roi Robert, dit très haut les vertus de deux artistes comblés de faveurs et de titres, assurés de bons salaires par ce même souverain. Simone Martini, installé à Naples dès 1315, a peint une " Vie de saint Louis de Touluse ", fils aîné du roi Charles II, tableau montrant Robert agenouillé et recevant la couronne royale des mains de son fils aîné. Deux ans plus tard, l'année même de la canonisation de Louis, Simone fut fait chevalier de la Cour, honneur insigne qui n'avait encore jamais été accordé à un artiste familier de l'hôtel royal. Giotto a travaillé pendant 4 années pour les commandes du roi, de 1329 à 1333, et y connut un grand succès, distingué et réconpensé lui aussi : prothopictor et protomagister operis et puis même familiaris et fidelis, sans compter les bons gages, une maisons et table aux palais. Giotto et Simone Martini, les deux seuls peintres dont Pétrarque disaient du bien étaient à ce moment là des artistes de cours devant fidélité au souverain, lui prêtaient serment, en recevaient protection et sécurité et, de plus, gagnaient à ce service une grande renommée.
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il y a 2 ans
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Cette façon de juger l'évolution ds arts a été imposé d'abord par Boccace en 1373 qui se réclamait à la fois de Dante et de Pétrarque. Dante dont il se disait le commentateur patenté. On sait que Boccace n'est dans cette démarche à magnifier Giotti, pas plus innocent et indépendant que Pétrarque. Il est même plus engagé que Pétrarque dans la mouvance napolitaine, toujours prêt à crier très haut sa magnificence et les réussites extraordinaires de ces Angevins. Il a vécu de longues années à Naples, de 1327 à 1341, commis de la puissante compagnie marchande des Bardi. Or, l'on a quelques raisons de croire que Giotto avait été recommandé au roi Robert précisément par ces Bardi. A Naples, Boccace fréquentait la Cour et explorait tous les quartiers de la ville. Il s'y fait des relations et c'est là qu'il écrivit plusieurs nouvelles de son Decameron, trouvant divers modèles dans la société des courtisans et des marchands. Ensuite, toute sa vie il n'a cessé d'intriquer, de supplier pour y retourner et y obtenir un grand office de cour. Il y réside en 1355 puis encore en 1362 et 1363. Courtisan lui même, Boccace ne pouvait que servir la gloire de son maître. En effet, ces éloges ne sont pas seulement le fait de complicité, d'échanges de compliments. Ils doivent s'interpréter comme une démarque qui, au dessus des artistes aux même, servent surtout les maîtres qui les emploient.
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il y a 2 ans
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Suite à Pétrarque et Boccace qui avaient ouvert la voie de l'idée de la rupture, le pli s'est pris de considérer les humanistes comme des juges capables de trancher sur les créations artistiques et la qualité de ceux ci sans remise en question. Toujours dans l'entourage des princes, à Mantoue, à Milan et plus encore à Florence auprès de Côme l'Ancie, non simple citoyen mais déjà tyran, maître régnant sur une clientèle de fidèles. La conformité des vues s'impose d'étrange façon. Car l'excellence, le caractère illustre de Giotto, tout d'abord, inspirent tout ce que l'on écrit sur l'art et les artistes. Ainsi, pour Venvenuto Rambaldi, né entre 1336 et 1340, environ au temps de la mort du peintre, qui, comme Boccace, se dit exégète de Dante ( Commentum super Dantis écrit en 1380 ). Pour le chroniqueur Filippo Villani, auteur d'un Liber de origine Florentie vers 1400, ouvrage à la gloire de la cité, livre de propagande politique où l'évocation du peintre si célèbre n'esst évidemment pas innocent. Ainsi, surtout pour trois artistes, auteurs aux mêmes de traités à la fois didactiques et historiques, en fait ouvrages qui, tout en analysant les problèmes que posaient la représentation de la nature, magnifiaient eux aussi quelques destins hors pairs, livres de Cennizo Cennini ( Il Libro Del Arte vers 1370 ), de Lorenzo Ghiberti ( I Commentari, entre 1378 et 1455 ). Toute une série d'ouvrages de plus en plus savants devraient trouver leur meilleur expression un siècle plus tard ou presque, avec les travaux d'Albrecht Durer ( 1471 - 1528 ) qui, riche d'apprentissages variés, en Allemagne puis en Flandre et en Italie ( à Venise surtout en 1495, puis en 1505-1507 ), écrivit successivement une " Introduction sur la manière de mesurer ( 1525 ), un " Traité sur les fortifications " ( 1527 à, et les " Quatre Livres sur les proportions du corps humain " publiés après sa mort en 1538.
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il y a 2 ans
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Traités techniques mais où l'auteur disait clairement que pour lui, ces arts et pratiques qui avaient parfaitement été maîtrisés autrefois par les Grecs et les Romains, avaient été ramenés à la lumière après avoir été perdus pendant 1 000 ans. Parallèlement à ces travaux de prosessionnels, s'affirmait et gagnait une grande renommée un genre littéraire pseudohistorique directement inspiré de l'Antiquité et très exactement des " Vies illustres " de Plutarque, genre illustré par le " De Viris illustribus " de Bartolomeo Fazio ( 1456 ), et enfin, là encore à une centaine d'années d'intervalle, par " les Vies " de Vasari, en 1550. Cette littérature savante oeuvre d'auteeurs de grande culture largement distribuée dans le temps et divers milieux, ne pouvait que s'imposer et proposer des modèles. Le résultat ne fut pas seulement de forger ou servir des réputations, de chanter les mérites de quelques uns. Mais aussi d'affirmer des idées nettement définies sur l'évolution de la production artistique. Nous lui devons les principaux caractères que, communément, nous reconnaissons à la Renaissance. Pour ces auteurs, l'existence d'une rupture ne fait aucune doute. Tous étaient d'accord sur ce point. Boccace parlait du génie de Giotto qui ramena soit disant à la lumière cet art qui, des siècles durant, avaiet été enfoui sous les erreurs de quelques uns. Il fut le premier qui par son art et son génie, commença à ramener à la représentation exacte l'art vieilli de la peinture qui, par suite de l'ignorance des peintres, s'étaiet perverti et égaré et, pour l'ingorance des peintres, s'était perverti et égaré et, pour ainsi dire, puérilement éloigné de la réalité. Il " était d'une telle excellence qu'il n'était rien de ce que produisait la nature, mère et opératrice de toute chose dans le cours de la perpétuelle révolution des cieux,q u'il ne puisse dépeindre au moyen su stylet, de la plume ou du pinceau, avec une telle vérité. "
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il y a 2 ans
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Le retour à l'antique démoigne de la même volonté polémique et s'inscrit également dans un contexte politique délibéré, se recommandant d'un courant nationaliste non dissimulé. Il s'agissait d'exalter le génie romain du passé et donc l'héritage que pensaient en avoir gardé les villes d'Italie, Rome en tout premier lieu. Un héritage malheureusement altéré pendant des siècles par nombre d'apports étrangers, peu dignes d'estime. Après Pétrarque et ses invectives contre les papes d'Avignon, les chroniqueurs et les biographes des artistes ont affirmé clairement leurs intentions et ne se privaient pas de décrier ce qui s'était fait depuis la chute de l'Empire romain : expression d'un combat culturel qui s'en prenait à tous les ennemis qu'ils soient réels ou supposés, de la Rome antique. Ceci parfois au prix de distorsions et sollicitations des témoignages ou de graves erreurs d'interprétation. Les attaques menées alors de façon souvent virulente ont donc conforté la " condamnation des temps obscurs ". Ce qu'on appelle communément le Moyen Age. Elles furent conduits contre deux groupes de personne. D'abord contre les Barbares, les gens venus du Nord, que ce soient les Goths ou les Lombards, qui avaient détruits Rome et ses institutions. De là vient le fait que les humanistes ont épargné Charlemagne et se sont même comportés de manière bienveillante à son égard. Car il avait été le vainqueur des Lombards et était vu comme un nouvel empereur autant romain que germanique. Un écrivain comme Gianozzo Manetti, auteur d'un traité : De dignitate et excellentia hominis, attribuait allègrement un notable renouveau de formes architecturales que, pour la circonstance, il antidatait de quelques siècles. Pour tous, ce temps de Charlemagne mis à part la disparition de l'Empire romain annonçait une longue ère de décadence provoquée inévitablement en Italie même, par l'invasion de coutumes et traditions barbares.
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il y a 2 ans
Non même pas je regardais une vidéo sur yt
Ca se voit.
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il y a 2 ans
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De peuples qui, soit disant ne connaîtraient rien à l'art et l'architecture. On les décrivait juste comme des maçons, autrement dit des muratori, des peintres ou des orfèvres, et construisaient des édifices à leur façon. C'est sous leur influence que l'on se mit en Italie à bâtir des églises et des palais en force de tabernacles et d'encensoirs selon cette mode venue d'au delà des Alpes amenées par les Français et les Allemands. Chacun s'appliquait à dénigrer. Dans une lettre adressée au pape Médicis Léon X et attribuée à et des artistes aussi célèbres en leur temps et sans doute aussi avertis que Raphael et Baldasare Castiglione, nous trouvons une stupéfiante explication de l'arc brisé, invention nordique. les Barbares auraient d'abord employé pour la construction de leurs bâtiments, des arbres vivants dont les branches étaient recourbées et jointes au sommet ". D'où cet arc très particulier que ces artistes italiens et leurs amis humanistes trouvaient, sur le plan esthétique et peut être aussi sur le plan technique, très inférieur à l'arc en plein cintre : certains prétendaient que ces profils brisés étaient moins solides, moins résistances aux poussées que ceux faits à l'antique, c'est à dire à la romaine. Un érudit lombard n'hésitait pas à qualifier tout style gothique inspiré du nord d'incredibile galliche folle.
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il y a 2 ans
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L'histoire d'une renommée n'est jamais aisée à suivre. Celle attachée à cette production artistique qualifiée de Renaissance très étalée dans le temps, diversement appréciée, souvent et parfois chaotique dans ses manifestations, ne peut encore, malgré un nombre considérable d'articles critiques ou d'exégèses, s'appuyer sur des jalons solidement plantés. Dans ce champ d'investigations, l'examen des mots mérite certainement une attention particulière car ces mots, ou tombés d'abord par hasard d'une plume ou choisis délibérément, portent forcément un message et finissent par susciter une conviction. Au temps des humanistes italiens, il semble que l'on se soit peu soucié de définir d'une manière rigoureuse, largement suivie par tous, cette époque de grand renouveau, objet de tant de louanges. Sur ce plan, l'usage est longtemps resté incertain, et à l'époque de Vasari, régnait toujours une confusion extrême que lui même ne réussit pas à éclaircir. Le mot moderne pour certains désignait la période que nous appelons médiévale et donc celle de l'obscurantisme par opposition à l'antique, et, pour d'autres tout au contraire, le moderne s'appliquait aux temps de la lumière, à partir de Giotto. Antico pouvait se référer au passé romain mais, tout aussi bien à un passé plus récént. Vasari voulait distinguer la maniera antica, celle de l'Antiquité, de la maniera greca, qui n'était pas celle des Grecs anciens mais celle des Byzantins; et cette maniera greca correspondait pour la peinture à la maniera tedesca pour l'architecture. De telle sorte que demeuraient incertitudes ou ambiguités et que certains mots, celui de moerde n particulier, finissaient par être tout simplement incompréhensibles. Plus de deux cents ans après Pétrarque et Boccace, Vasari qui bénéficiait pourtant d'un bon recul, devait se livrer à diverses accrobaties et user de circonlocutions qui ne rendaient pas forcément les choses plus claires :
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il y a 2 ans
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Qielle maniera moderne ou mieux encore ! quelle terza maniera che noi vogliamo chiamare la moderne. Aucun de ces mots clés ne s'est imposé. le seul souci était alors d'éviter les confusions en accumulant les précisions d'écriture qui, naturellement, alourdissaient le discours : buano maniera moderna voisinait avec buana maniera moderna greca antica ou même avec moderno glorioso. Si Vasari écrivit à un seul moment semble t-il, rinascita del l'arte, c'est bien au courant de la plume, pour exprimer une admiration, un jugement de valeur, sans autre intention particulière. Le mot de Renaissance n'apparait pas dans les textes italiens jusqu'au XVI_me siècle compris. Une telle expression ne se trouve, et dans un contexte particulier, que chez Durer, dans une esquisse de ses" Quatre livres ".... écrite en 1352. Le mot est Wiederwachsung et on voit mal ce qu'il recouvre. En d'autres termes si c'est un retour aux sources ou un nouvel essor. Par la suite en France comme en Angleterre, on se retrouve devant une floraison de mots différents, incertains ou ambigus, qui insistent surtout sur la notion de réveil et qualité voire admiration que l'on doit y porter.. Sans pour le coup vouloir qualifier une école ou même une époque entière. Durant les années 1670, il se trouve qu'un auteur français, qui était biographe des " artistes anciens et modernes ", suivait toujours Vasari et cherchait ses mots, il écrivait qu'en Italie, au temps des humanistes, l'art s'était renouvelé, s'était " remis au jours ", et en fin de compte, qu'à partir de Cimadue et de Giotto, " la peinture commença à renaître " selon ses propres termes. Tout ne veut pas dire grand chose sur le fond.
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il y a 2 ans
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De fait, l'idée d'une Renaissance telle que nous la concevons de nos jours pour désigner non seulement la nouveauté particulière d'une oeuvre définie mais aussi l'ensemble de la production littéraire, philosophique et artistique d'une époque voire cette époque en elle même qui aurait une personnalité propre voire supérieure, est une idée qui est apparue sur le tard. Notamment au XIXème siècle durant les années 1830 1840. Au moment où cette Renaissance s'impose comme réalité historique, plus de 5 siècles s'étaient écoulés depuis le temps où les auteurs de cours en Italie s'employaient à accréditer l'idée de vivre dans des années d'exception, en rupture totale avec l'obscurantisme des siècles passés. Durant cette longue intervalle, les théories et les convictions des humanistes italiens n'ont pas toujours connu des fortunes heureuses. Bien au contraire. Entre Pétrarque ou Boccace, prônant l'excellence de Giotto, et la Renaissance des livres d'histoire de l'art du XIXème siècle, s'intercalent de longs oublis, des remises en question, pour le moins des hésitations. Bien sûr, deux siècles après Pétrarque encore, Vasari reprendre à son compte les affirmations et les jugements de valeurs effectués par ses prédécesseurs dans son ouvrage intitulé " Vies illustres ". Ce sentiment était à ce moment là largement partagé dans divers pays d'Europe occidentale, chez les plus proches du moins, ceux que les courants commerciaux ou les avatars de la guerre mettaient en relation aisée avec Rome ou Florence. Chez ceux qui ne manifestaient pas encore un nationalisme, trop marqué et acceptaient cette manière de dépendance. Les artistes italiens étaient appréciés, sollicités et volontiers accueillis à la cour de France et dans les villes de Castille; certains s'y installèrent et y connurent une bonne fortune, entretenant par leur seule présence, oeuvres et écrits, cette renommée que personne autour d'eux n'osait mettre en doute.
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il y a 2 ans
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Les historiens ou philosophes, les architectes et ceux que nous pourrions déjà qualifier de critiques d'art de l'époque classique, tant en Angleterre qu'en France, ne laissent pas de dire leurs goûts et de marquer leurs préférences, leur refus en tout cas. Tous, sauf de très rares exceptions, portent de durs jugements sur cet art médiéval qu'ils qualifient généralement de gothique. Leurs observations, sans appel, rejoignaient exactement celles des humanistes italiens d'autrefois. Ils ne se lassaient pas de rappeler que cet art médiocre, éminemment "barbare", était né sur les cendres de Rome, de son empire, de sa civilisation; c'était bien un art de conquérants, imposé par des peuplades quasi primitives qui foulaient aux pieds des cultures qui leur étaient infiniment supérieures : " C'est après l'irruption et l'invasion de ces peuples féroces venus du Nord, des Maures et des Arabes, venus du sud et de l'Est, ravageant le monde civilisé que, partout où ils s'établirent, ils commencèrent à corrompre cet art noble et utile des Romains; lorsque au lieu et place de ces beaux ordres.... ils élevèrent des minces et mesquins piliers, ou plutôt fagots et piques et autres états incongrus destinés à supporter des poids démesurés. " Les mêmes auteurs nous disaient aussi que les maîtres maçons de ces temps de barbarie, " bien que n'étant pas dépourvus d'une grand habileté technique.... n'égarent l'oeil plutôt qu'ils ne le comblent et ne le charment d'un plaisir raisonnable..... dispersent et éparpillent l'angle de vision et le brouillent tant que l'on ne peut délibérer avec tant soit peu de fermeté, par où commencer et par où finir, s'éloignant de cet air noble et de cette grandeur... que les Anciens avaient si convenablement et excellemment établis ".
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il y a 2 ans
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Pour sa part, Montesquieu écrivait que, dans cette architecture gothique, " la confusion des ornements fatigue par sa petitesse.... de manière qu'elle déplaît par les endroits même qu'on a choisis pour la rendre agréable et " qu'un bâtiment d'ordre gothique, est une espèce d'énigme pour l'oeil qui le voit ", que l'âme en est embarrassée comme quand on lui présente un poème obscur ". Et Goethe de confesser, avant d'avoir pu contempler la cathédrale de Strasbourg : " Par oui dire, j'étais un ennemi déclaré des arbitraires des ornements gothiques. Sur la rubrique " gothique ", j'accumulais toutes les erreurs que l'on fait communément sur le sens de ce terme, des qualificatifs similaires comme indéterminée, désordonné, contre nature, sans unité, surchargé, me venaient à l'esprit ". Au temps des lumières, du préromantisme même, un solide consensus s'était imposé; tous ceux qui disaient la mode, tous condamnaient le Moyen Age.
Cependant, il ne semble pas que, dans ce même temps, les experts et les clients mécènes, les écrivains avertis des goûts de cette époque aient unanimement chanté les mérites des peintres ou sculpteurs italiens, de Giotto à Léonard, de Donatello à Michel Ange. Nombre de français allaient et séjournaient à Rome pour apprendre peut être d'autres techniques ou, plutôt, chercher d'autres thèmes d'inspiration et surtout d'autres décors; mais s'ils manifestaient, pour certains du moins, un intérêt prononcé pour l'antique, pour des paysages et des cadres architecturaux qui évoquaient quelques réminiscences littéraires, nous les voyons peu se recommander des modèles de la Renaissance. Si les auteurs exaltent alors les beautés et les génies des civilisations anciennes, de la Grèce en particulier, ils ne font pas volontiers référence aux arts d'Italie des Trecento ou Quattrocento. Lorsque la Bruyère se félicite de ce que l'on ait " entièrement abandonné l'ordre gothique que la barbarie avait introduit pour les palais et pour les temps " et que l'on ait rappelé le dorique, l'ionique et le corinthien ", lorsqu'il fait remarquer que " tant de siècles se sont écoulés avant que les hommes, dans les sciences et dans les arts, aient pu revenir au goût des Anciens, et reprendre enfin le simple et le naturel ", c'est bien à la France et au siècle de Louis XIV qu'il songe, non à une Renaissance italienne dont il semble par ailleurs tout ignorer ou qui ne lui paraît pas digne d'être mentionné.
Cependant, il ne semble pas que, dans ce même temps, les experts et les clients mécènes, les écrivains avertis des goûts de cette époque aient unanimement chanté les mérites des peintres ou sculpteurs italiens, de Giotto à Léonard, de Donatello à Michel Ange. Nombre de français allaient et séjournaient à Rome pour apprendre peut être d'autres techniques ou, plutôt, chercher d'autres thèmes d'inspiration et surtout d'autres décors; mais s'ils manifestaient, pour certains du moins, un intérêt prononcé pour l'antique, pour des paysages et des cadres architecturaux qui évoquaient quelques réminiscences littéraires, nous les voyons peu se recommander des modèles de la Renaissance. Si les auteurs exaltent alors les beautés et les génies des civilisations anciennes, de la Grèce en particulier, ils ne font pas volontiers référence aux arts d'Italie des Trecento ou Quattrocento. Lorsque la Bruyère se félicite de ce que l'on ait " entièrement abandonné l'ordre gothique que la barbarie avait introduit pour les palais et pour les temps " et que l'on ait rappelé le dorique, l'ionique et le corinthien ", lorsqu'il fait remarquer que " tant de siècles se sont écoulés avant que les hommes, dans les sciences et dans les arts, aient pu revenir au goût des Anciens, et reprendre enfin le simple et le naturel ", c'est bien à la France et au siècle de Louis XIV qu'il songe, non à une Renaissance italienne dont il semble par ailleurs tout ignorer ou qui ne lui paraît pas digne d'être mentionné.
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il y a 2 ans
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Les " Vies ", écrites par Bartolomeo Fazio ou par Giorgio Vasari, si célèbres au temps des grands enthousiasmes, ont elles été souvent republiées? L'oeuvre monumentale de Vasari ont elles été souvent republiées? L'oeuvre monumentale de Vasari ne pouvait s'adresser qu'à un public de curieux parfaitement avertis et sa remise en chantier exigeait la certitude ou pour le moins l'espoir, de rencontrer un certain succès. Or, ces " Vies ", dont l'édition originale dans sa version remaniée et complétée, datait de 1568, n'ont pas été rééditées avant 1759, deux siècles plus tard : un long silence que l'on pourrait interpréter comme une marque d'indifférence... La première édition française, d'ailleurs inachevée ( en trois volumes à, date seulement de 1803; l'allemande de 1832 et l'anglaise de 1850 1853. Il est vraisemblable que la prééminence de ces Italiens de notre Renaissance n'ait été à nouveau clamée que très tard, dans les premières décennies du XIXème siècle. En quelque sorte, on les a redécouverts après un long oubli. Les signes apparents d'une prise de conscience se limitent d'abord à des mots, à des formules.
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il y a 2 ans
Versali
2 ans
C'est vrai qu'une époque où on croyait que les asticots apparaissait naturellement dans la viande avariées sans que ce soit le fruit d'un acteur étranger c'est une époque très éclairée les golems
Zero chances, perso, j'appel ça l'apogée civilisationel
Mon propos est imaginaire et fictif, il n'implique donc aucun fait ou élément réel et toute ressemblance serait fortuite
il y a 2 ans
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L'initiative d'un auteur inspiré? La sécrétion d'un cercle d'érudits? Ou alors une lente maturation? Un simple fait de hasard?
Selon Huizinga, la première mention du mot Re naissance se trouvait dans un roman de Balzac, intitulé " Le Bal de Sceaux " écrit en 1830 : l'héroîne, Emilie de Fontaine, " spirituelle et nourrie de toutes les littératures... raisonnerait facilement sur la peinture italienne et flamande, sur le Moyen Age ou la Renaissance ". L'intention parait claire : il s'agissait bien de qualifier une période historique, un ensemble d'oeuvres. Que Balzac se soit ainsi exprimé sans précaution, dans une nouvelle destinée à un large public, implique que l'idée ou même l'usage s'étaient déjà affirmées au delà de certains sénacles de critiques. Etait ce une invention proprement française et en l'occurrence, parisienne? Le romancier Anthony Trollope qui est né en 1815 et mort en 1882, dans l'une de ses premières oeuvres, parle du " style de la Renaissance comme les français choisissent de l'appeler " ( Summer in Britanny, 1840 à. Le mot, en tout cas, s'impose alors dans tous les pays, comme dans tous les registres d'écriture. Le petit berger, beau comme un saint Jean Baptiste des peintres de la Renaissance ", de George Sand vient comme un cliché que chacun reconnait et accepte. Puis ce sont Ruskin ( Stones of Venice, 1851 ), Michelet ( la Renaissance, 1855, puis enfin les ouvrages décisifs de Jacob Burckhardt ( 1819 1897 ) qui, en 1867, en venait à adopter le mot français sans en chercher même de traduction : Die Kultur der Renaissance in Italien et Gescichte der Renaissance in Italien. Tels sont, pour s'en tenir aux plus marquants, les jalons d'une démarche qui finit par créer un concept. Le détail des différents courants d'influence, des genèses et des renforts, le rôle des personnalités ou des écoles philosophiques ne se discernent pas aisément. Deux points cependant méritent de s'y attarder davantage.
D'une part, le fait que le nouvel engouement pour cet art italien, loin d'avoir été unanimement partagé, entrait en concurrence avec d'autres modes, d'autres sympathies, en particulier avec un renouveau d'intérêt pour le gothique médiéval, intérêt que soutenait une certaine nostalgie romantique ou un nationalisme très affirmé; d'autre part, une interrogation : les plaidoyers pour cette Renaissance italienne étaient ils véritablement nourris d'une forte et exclusive admiration pour les oeuvres ou, plutôt, d'une disposition d'esprit qui portait à s'identifier avec les hommes de ce temps, en tout cas avec l'image que l'on s'en faisait
Selon Huizinga, la première mention du mot Re naissance se trouvait dans un roman de Balzac, intitulé " Le Bal de Sceaux " écrit en 1830 : l'héroîne, Emilie de Fontaine, " spirituelle et nourrie de toutes les littératures... raisonnerait facilement sur la peinture italienne et flamande, sur le Moyen Age ou la Renaissance ". L'intention parait claire : il s'agissait bien de qualifier une période historique, un ensemble d'oeuvres. Que Balzac se soit ainsi exprimé sans précaution, dans une nouvelle destinée à un large public, implique que l'idée ou même l'usage s'étaient déjà affirmées au delà de certains sénacles de critiques. Etait ce une invention proprement française et en l'occurrence, parisienne? Le romancier Anthony Trollope qui est né en 1815 et mort en 1882, dans l'une de ses premières oeuvres, parle du " style de la Renaissance comme les français choisissent de l'appeler " ( Summer in Britanny, 1840 à. Le mot, en tout cas, s'impose alors dans tous les pays, comme dans tous les registres d'écriture. Le petit berger, beau comme un saint Jean Baptiste des peintres de la Renaissance ", de George Sand vient comme un cliché que chacun reconnait et accepte. Puis ce sont Ruskin ( Stones of Venice, 1851 ), Michelet ( la Renaissance, 1855, puis enfin les ouvrages décisifs de Jacob Burckhardt ( 1819 1897 ) qui, en 1867, en venait à adopter le mot français sans en chercher même de traduction : Die Kultur der Renaissance in Italien et Gescichte der Renaissance in Italien. Tels sont, pour s'en tenir aux plus marquants, les jalons d'une démarche qui finit par créer un concept. Le détail des différents courants d'influence, des genèses et des renforts, le rôle des personnalités ou des écoles philosophiques ne se discernent pas aisément. Deux points cependant méritent de s'y attarder davantage.
D'une part, le fait que le nouvel engouement pour cet art italien, loin d'avoir été unanimement partagé, entrait en concurrence avec d'autres modes, d'autres sympathies, en particulier avec un renouveau d'intérêt pour le gothique médiéval, intérêt que soutenait une certaine nostalgie romantique ou un nationalisme très affirmé; d'autre part, une interrogation : les plaidoyers pour cette Renaissance italienne étaient ils véritablement nourris d'une forte et exclusive admiration pour les oeuvres ou, plutôt, d'une disposition d'esprit qui portait à s'identifier avec les hommes de ce temps, en tout cas avec l'image que l'on s'en faisait
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il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
Dès les années 1700, dans les pays du Nord et plus particulièrement en Angleterre et en Allemand, mais aussi dans une moindre mesure en France à la cour comme à la ville, les gens de lettres, aristocrates ou bourgeois, marquaient un vif intérêt pour les formes du gothique, du moyenâgeux. Cette redécouverte qui s'appelait le gothic revival, semble être antérieure à celle de la Renaissance et fut certainement pendant plusieurs générations, appréciée d'un large public. L'art gothique, sous ses aspects architecturaux et ornementaux surtout, si durement vilipendé encore peu de temps auparavant, recueillait alors toutes sortes de faveurs. En 1729 1730, le mouvement s'était déjà manifesté en Angleterre par quelques signes s'appliquant d'abord au mobilier, aux décors des fenêtres et des portes, aux dépendances ( écuries, grandes, celliers à des maisons de maîtres, jusqu'à une " salle de billard gothique " et à une " arène gothique destinée aux comabts de coqs ". Quelques années plus tard, les lods anglais faisaient restaurer leurs châteaux dans le même style. En 1742, Batty Langley qui est né en 1696 et est mort en 1750, publiait un premier ouvrage ( Ancien Architecture Restaured à où il entreprenait de concilier, par une curieuse démarche, mais avec quelques arguments intéressants à l'appui, l'art médiéval avec les ordres antiques; En 1747, sortait des presses son " Gothic Architectural Improved by Rules and Properties " qui donnait les noms de 114 " bienfaiteurs de la restauration de l'architecture saxonne "; ici, l'éventail social des ducs et comtes aux simples artisans, témoignait d'une mode solidement implantée.
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il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
Langley osait écrire que " les meilleurs édifices gothiques surpassent de très loin en magnificence et en beauté tout ce qui a été fait par les Grecs et les Romains ". D'autres auteurs, amateurs éclairés, souvent propriétaires de domaines, de parcs et de jardins, ont suivi avec entousiasme, tels Sanderson Miller qui est né en 1716 et mort en 1780 et William Shenstone qui est né en 1714 et est mort en 1763, tout disant très haut, à l'encontre d'un conformisme classique qui fut si longtemps admis, les charmes et les mérites de ce gothique médiéval. Ce fort courant, entretenu certainement par un nationalisme à peine tempéré, et donc par un retour à tout ce qui pouvait évoquer un fond " saxon à, se confortait aussi d'un goût prononcé pour la nature plus ou moins policée, pour les grands frondaisons, les jardins et les rocailles, pour les ruines ete les grottes. Nombre d'historiens, soucieux d'illustrer les origines, pour eux toujours " barbares ", de cet art gothique, affirmaient volontiers que les architectes du Moyen Age s'étaient constamment inspirés, pour les structures comme pour les ornements de leurs édifices, des vastes forêts des pays de leurs ancêtres. En 1724, déjà, William Stukeley, qui est né en 1687 et est mort en 1785, animateur de la Societe of Antiquarians, passionné par la druidisme, qui fit façonné des vitraux gothiques pour un temple consacré à la déesse Flore dans son jardin, citait, comme un parfait exemple de beaux ornements architecturaux, le cloître de la cathédrale de Gloucester, " car l'idée en a été empruntée à une allée d'arbres, dont les crimes entrelacées sont imitées par des voûtes, d'une manière curieuse. "
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il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
William Warbuton qui est né en 1698 et qui est mort en 1779, évêque de cette même cathédrale, analysait davantage et ne manquait pas d'invoquer les héritages décisifs d'un passé barbare :
" Ces peuples nordiques ont été accoutumés à adorer la divinité au coeur des forêts... quand leur nouvelle religion exigea des temples, ils décidèrent ingénieusement de les faire ressembler à des forêts, autant que leur permettait la distance de l'architecture....; nul n'a jamais contemplé d'une manière attentive une allée de grands arbres, entremêlant leurs branches au dessus de lui, sans que cela le fit songer à la longue perspective qu'offrent les cathédrales gothiques ".
Pour analyser les particularités de cet art gothique, y trouver un sens et cerner les influences fondamentales, les Anglais du XVIIIème siècle reprenaient donc, à peu de variantes près, les théories émises trois ou quatre cents ans plus tôt par les humanistes italiens responsables de l'idée de Renaissance. mais ce qui n'était, pour ces derniers, qu'objets de dérision et de mépris, acquiert au contraire maintenat des nobles vertus et cette façon d'apprécier un art d'essence barbare reste en faveur juque dans les premières décennies du XIXème siècle, au moment où certains parlent déjà des supériorités de l'art italien du Trecento ou du Quattrocento. En France, à cette même époque de la redécouverte des inestimables talents des peintres de la Renaissance dans les années 1810 1820 donc, les regards ne sont pas tous admiratifs, tournés vers l'Italie. Loin de là. Les romanciers et les poètes, les dramaturges de notre ère " romantique ", manifestent souvent un goût prononcé pour les temps gothiques, pour les architectures et les décors compliqués, pour ces expressions d'archaisme qui, comme en Angleterre, semblent alors le reflet d'une culture propre, non importée d'outre monts, quasi " nationale ". Quant aux influences et aux leçons venues de l'étranger, nous sommes alors au moment où les amateurs s'intéressent passionnémenet à l'Espagne et se prennent d'une " hispanomanie ", mode récente qui s'impose comme une grand nouveauté.
" Ces peuples nordiques ont été accoutumés à adorer la divinité au coeur des forêts... quand leur nouvelle religion exigea des temples, ils décidèrent ingénieusement de les faire ressembler à des forêts, autant que leur permettait la distance de l'architecture....; nul n'a jamais contemplé d'une manière attentive une allée de grands arbres, entremêlant leurs branches au dessus de lui, sans que cela le fit songer à la longue perspective qu'offrent les cathédrales gothiques ".
Pour analyser les particularités de cet art gothique, y trouver un sens et cerner les influences fondamentales, les Anglais du XVIIIème siècle reprenaient donc, à peu de variantes près, les théories émises trois ou quatre cents ans plus tôt par les humanistes italiens responsables de l'idée de Renaissance. mais ce qui n'était, pour ces derniers, qu'objets de dérision et de mépris, acquiert au contraire maintenat des nobles vertus et cette façon d'apprécier un art d'essence barbare reste en faveur juque dans les premières décennies du XIXème siècle, au moment où certains parlent déjà des supériorités de l'art italien du Trecento ou du Quattrocento. En France, à cette même époque de la redécouverte des inestimables talents des peintres de la Renaissance dans les années 1810 1820 donc, les regards ne sont pas tous admiratifs, tournés vers l'Italie. Loin de là. Les romanciers et les poètes, les dramaturges de notre ère " romantique ", manifestent souvent un goût prononcé pour les temps gothiques, pour les architectures et les décors compliqués, pour ces expressions d'archaisme qui, comme en Angleterre, semblent alors le reflet d'une culture propre, non importée d'outre monts, quasi " nationale ". Quant aux influences et aux leçons venues de l'étranger, nous sommes alors au moment où les amateurs s'intéressent passionnémenet à l'Espagne et se prennent d'une " hispanomanie ", mode récente qui s'impose comme une grand nouveauté.
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il y a 2 ans