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Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
" Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience "
Comme si aucune école ni aucune université n'avait été mise en place à l'époque médiévale. Ou alors seulement pour quelques privilégiés, pour la caste dominante seulement. Lesquels se destineraient aux carrières ecclésiastiques. Or, il se trouve que les documents, que ce soient les archives judiciaires, les registres fiscaux ou encore les archives comptables des municipalités témoignaient pour les différents pays non seulemet de l'existence de maîtres d'école de profession, lesquels était patentés et rémunérés régulièrement. A Paris, en 1380, un certain Guillaume de Salvadille, professeur de théologie au collège des Dix Huit, chef des petites écoles de la ville, réunissait les directeurs de ces écoles où l'on apprenait aux enfants la lecture, le calcul, l'écriture, mais aussi le catéchisme. 22 maîtresses et 41 maîtres étaient présents. Tous étaient non clercs. Dont 2 bacheliers en droit et 7 maîtres des arts. Pour ce qui est de l'Université, le concert des critiques, condescendant, veut à toute forte nous faire croire l'idée d'une scolastique rétrograde, du moins figée. Comme si ses enseignements se limitaient à parler des mêmes textes et refusaient les idées nouvelles et cherchaient avant tout à discréditer les esprits de liberté et de recherche. On parlait des doctes maîtres et des prélats des universités comme de persécuteurs et de gens qui condamnaient les hommes de science et les hommes de liberté, soit disant. On en parle comme si ces gens avaient interprété le monde sans recourir aux Pères de l'Eglise et sans recourir aux Ecritures saintes.
Comme si aucune école ni aucune université n'avait été mise en place à l'époque médiévale. Ou alors seulement pour quelques privilégiés, pour la caste dominante seulement. Lesquels se destineraient aux carrières ecclésiastiques. Or, il se trouve que les documents, que ce soient les archives judiciaires, les registres fiscaux ou encore les archives comptables des municipalités témoignaient pour les différents pays non seulemet de l'existence de maîtres d'école de profession, lesquels était patentés et rémunérés régulièrement. A Paris, en 1380, un certain Guillaume de Salvadille, professeur de théologie au collège des Dix Huit, chef des petites écoles de la ville, réunissait les directeurs de ces écoles où l'on apprenait aux enfants la lecture, le calcul, l'écriture, mais aussi le catéchisme. 22 maîtresses et 41 maîtres étaient présents. Tous étaient non clercs. Dont 2 bacheliers en droit et 7 maîtres des arts. Pour ce qui est de l'Université, le concert des critiques, condescendant, veut à toute forte nous faire croire l'idée d'une scolastique rétrograde, du moins figée. Comme si ses enseignements se limitaient à parler des mêmes textes et refusaient les idées nouvelles et cherchaient avant tout à discréditer les esprits de liberté et de recherche. On parlait des doctes maîtres et des prélats des universités comme de persécuteurs et de gens qui condamnaient les hommes de science et les hommes de liberté, soit disant. On en parle comme si ces gens avaient interprété le monde sans recourir aux Pères de l'Eglise et sans recourir aux Ecritures saintes.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit "
A noter la présence au sein de l'Empire, la présence de fondations communales et princières furent encore nombreuses; retenons particulièrement celle de l'Université de Louvain en 1425, à la double demande du duc de Brabant et des bourgeois de Louvain, et également la fondation de l'université de Greifwald en 1456 qui avait reçut une dotation très riche que ce soit de la part des bourgeois de la ville ou alors de la part du duc de Poméranie et de l'évêque de Kammin. Les autres universités qui avaient été créés au XVème siècle ont été par ordre chronologique, l'université de Wurzbourg en 1402, l'université de Leipzig, fondée en 1409, l'université de Rostock en 1419, l'université de Trèves entre 1454 et 1473, l'université de Fribourg en Brisgau en 1455, l'université de Bâle en 1459, l'université d'Ingolsdadt entre 1459 et 1472, l'université de Mayence en 1476 et enfin celle de Tubingen entre 1476 et 1477. En Ecosse, ce furent les universités de Glasgow et d'Aberdeen, respectivement fondées en 1450 et en 1494. Pour ce qui est du royaume d'Aragon, il y eu l'université de Barcelone en 1450, l'université de Saragosse en 1474 et enfin l'université de Valence, fondée en 1500. Enfin, en Castille, ce fut l'université d'Alcalà, qui fut fondée en 1499. Le compte de Savoie a manifesté son entrée dans le concert italien via la création de l'université de Turin notamment, qui fut fondée en l'an 1405. Enfin, même la Scandinavie s'y est mis au cours des 25 dernières années du XVème siècle avec notamment la fondation de l'université d'Upsala en 1477 dans l'actuelle Suède, et celle de Copenhague l'année suivante en 1478 donc.
A noter la présence au sein de l'Empire, la présence de fondations communales et princières furent encore nombreuses; retenons particulièrement celle de l'Université de Louvain en 1425, à la double demande du duc de Brabant et des bourgeois de Louvain, et également la fondation de l'université de Greifwald en 1456 qui avait reçut une dotation très riche que ce soit de la part des bourgeois de la ville ou alors de la part du duc de Poméranie et de l'évêque de Kammin. Les autres universités qui avaient été créés au XVème siècle ont été par ordre chronologique, l'université de Wurzbourg en 1402, l'université de Leipzig, fondée en 1409, l'université de Rostock en 1419, l'université de Trèves entre 1454 et 1473, l'université de Fribourg en Brisgau en 1455, l'université de Bâle en 1459, l'université d'Ingolsdadt entre 1459 et 1472, l'université de Mayence en 1476 et enfin celle de Tubingen entre 1476 et 1477. En Ecosse, ce furent les universités de Glasgow et d'Aberdeen, respectivement fondées en 1450 et en 1494. Pour ce qui est du royaume d'Aragon, il y eu l'université de Barcelone en 1450, l'université de Saragosse en 1474 et enfin l'université de Valence, fondée en 1500. Enfin, en Castille, ce fut l'université d'Alcalà, qui fut fondée en 1499. Le compte de Savoie a manifesté son entrée dans le concert italien via la création de l'université de Turin notamment, qui fut fondée en l'an 1405. Enfin, même la Scandinavie s'y est mis au cours des 25 dernières années du XVème siècle avec notamment la fondation de l'université d'Upsala en 1477 dans l'actuelle Suède, et celle de Copenhague l'année suivante en 1478 donc.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
En fait, c'étaient les rois d'Angleterre qui ont été inactifs durant cette période. Sans doute à cause de la guerre de Cent ans puis la guerre des Deux Roses. Mais en partie seulement. Et dans l'ensemble, la fondation de ces universités n'a pas changé grand chose à la prépondérance intellectuelle des grands centres du XIIIème siècle. Sans oublier des projets de fondation d'université n'ayant pas été au bout. On peut prendre l'exemple de Lyon qui a connue des démarches durant les XIVème et XVème siècle et qui n'a pas obtenue malgré cela, l'édification d'un stadium general dans la ville. La raison en est d'une part, la défiance royale, d'autre part la croyance selon Réné Fédou en la médiocrité culturelle du milieu lyonnais. La multiplication des fondations universitaires à la fin du Moyen Age a entraîné une augmentation du nombre d'étudiants et une diffusion plus large de la culture universitaire. Ainsi, en 1403, l'université de Paris a envoyé un torulus de plus de 2 000 suppliques à Benoit XIII ne comprenant pas les étudiants en arts. Et les universités de taille moyenne que ce soit celles de Prague, d'Oxford notamment mais aussi celle de Toulouse, devaient avoir entre 1000 et 1500 membres. Les studia secondaires entre 150 et 500 si on prend en compte les études effectuées sur les petites universités allemandes. Le nombre d'étudiants s'est globalement agrandi et avec ce nombre le recrutement social.
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il y a 2 ans
Allez chez le boucher pour une rage de dents, le dream
https://m.youtube.com/wat[...]amp;t=11s&pp=2AELkAIB
il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
En Allemagne, seuls les nobles et les riches pouvaient durant le XIIIème siècle payer les frais d'un voyage ou d'un séjour à Bologne ou à Paris. Cependant, cela changea en partie à partir du XVème siècle puisque des étudiants aux origines plus modeste ont pu fréquenter des universités locales alllemandes. A ce moment là d'ailleurs, la matricule de l'université de Cologne contenait 20% de " pauperes ". Aussi le recrutement géographique des universités avaient pris d'autres caractéristiques étant donné qu'il était devenu régional si ce n'est local. Ce n'était pas le cas au XIIIème siècle puisqu'on venait en Bologne ou à Paris depuis quasiment toute l'Europe. Le changement a deux raisons. D'abord le fait qu'on ait assisté à une multiplication des universités. Mais aussi parce qu'il est probable que les anciens centres avaient perdu une partie de leur prestige et pouvoir d'attraction. Sans oublier les désordres religieux et politiques de certaines de ces universités qui faisaient plus ou moins office de repoussoir pour nombre d'étudiants. Enfin, on peut aussi évoquer le déclin de la scolastique et la prépondérance du droit ayant un peu abaissé le niveau de la valeur intellectuelle des universités qu'elles soient petites ou grandes. Notamment on sait que les célèbres juristes italiens du XIVème siècle se sont rencontré à Pérouse ou à Pavie certes mais aussi dans nombre de cas, à Bologne.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Tout cela a fait qu'on avait prit l'habitude d'aller à l'université la plus proche où on trouvait un enseignement similaire que dans une autre université au loin à Bologne ou à Paris, et le tout en payant moins. Rotuli et matricules avaient permis de déterminer précisément l'aire de recrutement géographique des universités à la fin du Moyen Age. On voit que ces aires ont pris la forme d'un cercle assez vaste dont la ville universitaire était le centre. Cette régionalisation a d'abord concerné en premier lieu les petites universités mais les grandes universités seraient également concernées par la suite. Au début du XVème siècle, l'université de Paris était devenue une université de la moitié nord de la France avec des Champenois, des Normands et bien sûr des gens de l'Ile de France. Ceux là étaient prépondérants. Il y avait tout de même quelques Ecossais et Flamands. Mais à part cela, il n'y avait plus autant d'étrangers et on a assisté à une réduction du nombre d'étudiants venant du sud de la Loire assez forte également. Pearl Kibre a d'ailleurs étudié ce phénomène et cette passation du national au régional voire local. Cette mutation du recrutement géographique a changé les mentalités de nombre d'étudiants. Et c'est de ce sentiment de déracinement que venaient le désir d'autonomie des universités lors du XIIIème siècle. Car les maîtres comme les étudiants étaient coupés de leurs pays ou région. Ce n'était plus le cas à la fin du Moyen Age puisqu'on allait juste dans la ville voisine se trouvant dans la même région. Les anciennes universités avaient en partie échappé à cette évolution. Cependant, l'autre conséquence de la fermeture du recrutement universitaire était la naissance de sentiments nationaux.
Donc le coup du au Moyen Age c'étaient des cons qui ne savaient pas lire....
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Si autant d'états avaient favorisé la création d'universités, c'est que cela correspondait à besoins avec la croissance bureaucratique. Les universités à la fin du Moyen Age étaient en mesure de tenir ce rôle. Au delà de la croissance du nombre d'étudiants et de la prépondérance prise par le droit, les Etats avaient besoin d'abord de juristes. Au milieu du XIVème siècle environ, Bartole et Baldo degli Ubaldi ont fixé des principes d'interprétation du droit civil qui ne devaient pas être modifiés avant la fin du XVème siècle et la pénétration de l'humanisme dans les études juridiques grâce à Alciat et Cujas. Enfin, la laicisation croissante du milieu universitaire démontre qu'une forte proportion d'étudiants se faisaient tonsurer pour pouvoir obtenir des privilèges ecclésiastiques. Une fois leurs études terminées, nombre d'entre eux risquaient leurs bénéfices et se mariaient. Ces gradués laiques étaient fait pour le service de l'Etat, sans oublier que jusqu'avant dans le XIVème siècle, les gouvernements, du moins dans la moitié de l'Europe, ont continué à confier certains offices à ces clercs. Ces quelques évidences rappelées, il faut préciser le rôle joué par les études universitaires dans le développement de la fonction publique à la fin du Moyen Age. On peut se demander à quels postes on peut trouver les gradués issus des universités et s'ils étaient rares ou nombreux. Ou encore leur origine sociale. Les serviteurs de l'Etat n'étaient pas tous des gradués. En réalité au sein du clergé, ils étaient même globalement minoritaires.
D'un côté, ils étaient concurrencés par les nobles dont beaucoup n'avaient pas effectué d'études universitaires car leur seule naissance leur suffisait pour avoir des postes au service du roi. Aussi, bien des officiers n'avaient qu'une formation pratique à l'époque. On leur demandait juste le niveau d'instruction élémentaire qu'on pouvait avoir dans les petites écoles des villes ou alors auprès du curé du village. Ensuite, il y avait nombre d'écoles élémentaires de droit et de notariat mais qui sont mal connues. Dans la plupart des villes, il y avait un ou deux professores legum, un ou deux avocats formant quelques élèves. C'était une formation purement pratique étant donné que ces studia privés ne pouvaient pas décerner de titre. Mais ces formations suffisaient à beaucoup d'officiers. Les fondations princières se sont souvent appuyées au départ sur une de ces écoles de droit. En Angleterre, on appelait ces écoles comme des " Inns of court ". Vers 1450, il est probable que les gradués aient été peu nombreux et aient donc pu occuper des fonctions plutôt élevées.
D'un côté, ils étaient concurrencés par les nobles dont beaucoup n'avaient pas effectué d'études universitaires car leur seule naissance leur suffisait pour avoir des postes au service du roi. Aussi, bien des officiers n'avaient qu'une formation pratique à l'époque. On leur demandait juste le niveau d'instruction élémentaire qu'on pouvait avoir dans les petites écoles des villes ou alors auprès du curé du village. Ensuite, il y avait nombre d'écoles élémentaires de droit et de notariat mais qui sont mal connues. Dans la plupart des villes, il y avait un ou deux professores legum, un ou deux avocats formant quelques élèves. C'était une formation purement pratique étant donné que ces studia privés ne pouvaient pas décerner de titre. Mais ces formations suffisaient à beaucoup d'officiers. Les fondations princières se sont souvent appuyées au départ sur une de ces écoles de droit. En Angleterre, on appelait ces écoles comme des " Inns of court ". Vers 1450, il est probable que les gradués aient été peu nombreux et aient donc pu occuper des fonctions plutôt élevées.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
C'est ce que dit Raymond Cazelles en analysant l'époque de Philippe VI de Valois au début du XIVème siècle. Il expliquait que si le conseil du roi à proprement dit se recrutait avant tout dans la grande noblesse, il y avait des docteurs en droit et des licenciés qui occupaient bien des sections de la Chambre des Comptes et du Parlement. Il y avait aussi des professeurs célèbres comme Jean Cherchemont ou encore Pierre Belleperche qui avaient été chanceliers. De plus, on voyait beaucoup de gradués parmi les notaires, les secrétaires ainsi que les maîtres des requêtes du roi, parfois d'anciens régents d'Orléans ou de Paris. Jean Cherchemont s'intitulait d'ailleurs " seigneur ès lois é. D'autres fondaient pour de pauvres étudiants en droit des collègues portant leur nom, comme à Paris avec les collèges de Presles et de Hubant fondés pour le premier par un clerc de Philippe le Bel, et le second par un président de la Chambre des Enquêtes de Philippe VI. Ainsi jusqu'à la fin du Moyen Age, la puissance publique avait donné des postes importantes à des juristes gradués
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
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La création des Parlements de province au XVème siècle a même aggrandi la possibilité. Il y avait déjà les Etats provinciaux dont le fonctionnement régulier avait assuré quelques charges de syndics, procureurs, etc, aux gradués locaux. Même s'il faut préciser que ce n'était pas très important. Surtout comparé aux Parlements de Toulouse en 1443, celui de Grenoble en 1453, celui de Bordeaux en 1463, celui de Dijon en 1477, celui d'Aix en Provence en 1501, qui, sans avoir la même importance que le Parlement de Paris, avaient offerts des postes prestigieux à des docteurs en droit et des licenciés. Au sein du midi de la France, où les universités avaient connu de graves difficultés durant la première moitié du XVème siècle, après le départ de la curie d'Avignon, ce fut l'arrivée des Parlements qui leur avait redonné de la vigeur en créant de nouveaux emplois pour les gradués. Et concernant des services centraux de la monarchie, ils étaient avant otut peuplés de gens venus des pays situés au nord de la Loire, formés au sein des universités d'Orléans ou de Paris. Concernant la Grande Chambre du Parlement, Raymond Cazelles est arrivé à la conclusion que la proportion des conseillés recrutés dans un cercle de 150 kilomètres autour de Paris était de 57%.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Au sein de l'administration royale, par contre, on voyait moins d'universitaires. En fait, les nobles, sénéchaux et baillis étaient pour beaucoup licenciés ou alors docteurs. Ils avaient en général parmi leurs collaborateurs des gens qui étaient gradués, deux ou trois le plus souvent, surtout au niveau des fonctions judiciaires comme les lieutenants du bailliage dits jugesmages dans le Midi, avocats du roi, secrétaires, etc... Mais c'était tout. Le reste qui était composé de sergents, notaires, procureurs, huissiers, etc.... ne venaient pas des universités. Cependant, on voyait parfois quelques gradués dans les villes de bailliage. Mais ils préféraient souvent s'installer à leur compte comme avocats en accédant généralement à une charge publique élevée au lieu de rester dans une office subalterne. Autre exemple dans le midi où André Gouron a établi que ceux qui étaient gradué étaient minoritaires au sien du personnel des sénéchaussées. Car les gradués avaient tendance à préférer l'université ou recevoir des revenus des arbitrages et consultations juridiques que leur demandaient les grands seigneurs ou les communes. Cependant, ce n'est pas seulement auprès du roi que les gradués pouvaient avoir des postes. Les villes engageaient parfois un procureur. Les grands seigneurs qui étaient la la tête des seigneuries foncières et territoriales employaient des gradués dans leurs administrations qui prenaient exemple sur la monarchie. Le comte de Provence et d'Anjou prenaient des juristes des universités d'Avignon et Aix notamment tandis que le duc de Bretagne avait l'université de Nantes pour lui, de la même manère que le duc de Bourgogne avait l'université de Dôle. De plus, après 1450, on a constaté une augmentation de la proportion des gradués dans la fonction publique.
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
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" ne pas être instruit, "
Petit rappel concernant les naissance des universités au Moyen Age.
Durant le XIIIème siècle nombre d'universités médiévales sont nées. Des écoles naiques, il n'y en avait à ce moment là qu'en Italie. Notamment à Rome, Bologne, Pavie, Ravenne pour ne citer que ces exemples. Dans ces établissements étaient enseignés les arts libéraux, des éléments d'art notarial et de droit pratique. A Salerne on trouvait une école de médecine ayant émergé au Xème siècle. Ailleurs, c'était l'Eglise qui avait la main sur les écoles en ce qui concerne les matières enseignées et aussi pour ce qui était de l'organisation. A la tête d'une école on trouvait le magister scholarum, qui était nommé dans les cathédrales, scolasticus, qui voulait dire, écôlatre, capistol. Il pouvait se faire aider par des adjoints. Lui même restait soumis à son abbé ou évêque. Ces écoles étaient d'abord destinées aux oblats des monastères ainsi qu'aux jeunes clercs qui étaient attachées aux chapitres dont ils formeraient plus tard le clergé.
Dans les monastères, on faisait la différence entre l'école dite interne qui était réservées aux oblats et les écoles externes pour les étrangers, laquelle était située hors de la clôture et dont le maître n'était souvent pas un moine. Le niveau de ces écoles était globalement médiocre et beaucoup ne dispensaient qu'un enseignement élémentaire avec l'écriture et la lecture notamment. Il s'agissait de préparer les clercs aux tâches liturgiques.
Petit rappel concernant les naissance des universités au Moyen Age.
Durant le XIIIème siècle nombre d'universités médiévales sont nées. Des écoles naiques, il n'y en avait à ce moment là qu'en Italie. Notamment à Rome, Bologne, Pavie, Ravenne pour ne citer que ces exemples. Dans ces établissements étaient enseignés les arts libéraux, des éléments d'art notarial et de droit pratique. A Salerne on trouvait une école de médecine ayant émergé au Xème siècle. Ailleurs, c'était l'Eglise qui avait la main sur les écoles en ce qui concerne les matières enseignées et aussi pour ce qui était de l'organisation. A la tête d'une école on trouvait le magister scholarum, qui était nommé dans les cathédrales, scolasticus, qui voulait dire, écôlatre, capistol. Il pouvait se faire aider par des adjoints. Lui même restait soumis à son abbé ou évêque. Ces écoles étaient d'abord destinées aux oblats des monastères ainsi qu'aux jeunes clercs qui étaient attachées aux chapitres dont ils formeraient plus tard le clergé.
Dans les monastères, on faisait la différence entre l'école dite interne qui était réservées aux oblats et les écoles externes pour les étrangers, laquelle était située hors de la clôture et dont le maître n'était souvent pas un moine. Le niveau de ces écoles était globalement médiocre et beaucoup ne dispensaient qu'un enseignement élémentaire avec l'écriture et la lecture notamment. Il s'agissait de préparer les clercs aux tâches liturgiques.
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
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" ne pas être instruit, "
Seulement quelques centres pouvaient être considérées comme des vraies établissements supérieures. Leur réputation ne tenait souvent qu'à un fil, à la présence d'un maître réputé notamment. Et il n'y avait pas beaucoup de ces établissements supérieurs. Malgré la réforme grégorienne, peu d'évêques étaient enclins à vouloir entretenir longtemps une école auprès de leur cathédrale. De même qu'il n'y avait pas beaucoup d'écoles monastiques. Les auteurs du grand mouvement de restauration monastique qui s'était développé en Occident à la fin du XIème siècle ont été hostiles à l'enseignement scolrei prétique à ce moment là qui était fondé sur la lecture des auteurs anciens et sur els arts libéraux. Ils n'étaient pas contrairement à une idée reçue, hostiles à la culture. Quand on fait un travail de fond on voit bien que les centres scolaires étaient dans des villes assez importantes et notamment il s'agissait d'écoles cathédrales. Et les seules abbayes à conserver une école active étaient également situées dans les villes. En général des abbayes de chanoines réguliers. Notamment Sainte Genevière et Saint Victor à Paris, ou encore San Felice à Bologne, du couvent de Camaldules. Ensuite, il se trouve que ces centres n'étaient pas répartis de manière égale. Ainsi, on n'en trouvait quasiment pas en Allemagne, ce qui s'expliquait par une certaine médiocrité de l'épiscopat germanique. Cependant, ils se concentraient en Italien du nord omù on trouvait des écoles ecclésiastiques et laiques. Sans oublier la région située entre le Rhin et la Loire avec les écoles cathédrales d'Orléans, Chartres, Tours, Laon, Reims pour ne citer que ceux là. Et bien évidemment Paris. Le développement économique précoce de cette région ainsi que l'ordre et la stabilité assurée par les rois Capétiens ont contribué à attirer davantages d'étudiants.
Seulement quelques centres pouvaient être considérées comme des vraies établissements supérieures. Leur réputation ne tenait souvent qu'à un fil, à la présence d'un maître réputé notamment. Et il n'y avait pas beaucoup de ces établissements supérieurs. Malgré la réforme grégorienne, peu d'évêques étaient enclins à vouloir entretenir longtemps une école auprès de leur cathédrale. De même qu'il n'y avait pas beaucoup d'écoles monastiques. Les auteurs du grand mouvement de restauration monastique qui s'était développé en Occident à la fin du XIème siècle ont été hostiles à l'enseignement scolrei prétique à ce moment là qui était fondé sur la lecture des auteurs anciens et sur els arts libéraux. Ils n'étaient pas contrairement à une idée reçue, hostiles à la culture. Quand on fait un travail de fond on voit bien que les centres scolaires étaient dans des villes assez importantes et notamment il s'agissait d'écoles cathédrales. Et les seules abbayes à conserver une école active étaient également situées dans les villes. En général des abbayes de chanoines réguliers. Notamment Sainte Genevière et Saint Victor à Paris, ou encore San Felice à Bologne, du couvent de Camaldules. Ensuite, il se trouve que ces centres n'étaient pas répartis de manière égale. Ainsi, on n'en trouvait quasiment pas en Allemagne, ce qui s'expliquait par une certaine médiocrité de l'épiscopat germanique. Cependant, ils se concentraient en Italien du nord omù on trouvait des écoles ecclésiastiques et laiques. Sans oublier la région située entre le Rhin et la Loire avec les écoles cathédrales d'Orléans, Chartres, Tours, Laon, Reims pour ne citer que ceux là. Et bien évidemment Paris. Le développement économique précoce de cette région ainsi que l'ordre et la stabilité assurée par les rois Capétiens ont contribué à attirer davantages d'étudiants.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
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" ne pas être instruit, "
Les méthodes et programmes étaient similaires à ceux d'Alcuin en son temps. Les 7 arts libéraux étaient la base de l'enseignement et on finissait par la théologie. Pour chaque matière, il y avait des ouvrages incontournables avec des auctores universellement reconnnus. Sans oublier les manuels de réthorique comme celui de Cicéron, ou encore ceux de grammaires écrits par Priscien ou Donat. Des poètes antiques comme Ovide et Virgile étaient étudiés. Bien sûr, Aristote était incontournable. On connait les traités traduits par Boèce au VIème siècle ce qui formera plus tard la logica vetus. La lecture de la Bible était accompagnée de la lacture des commentaires que les Pères avaient donnés notamment Grégoire le Grand. Le maître lisait le texte à étudier, interrompant parfois la lecture pour un commentaire précisant le sens littéral du passage, c'est à dire le sensus. Le tout couronné par l'explication du sens profond et caché, c'est à dire la sententia. Hugues de Saint Victor, dans son Didascalion, avait été durant la première moitié du XIIème siècle, le principal maître de l'école canoniale de Saint Victor de Paris, a donné un tableau très précis de ce que devait être cette méthode de le lectio appliquée à la théologie comme aux arts libéraux. Il montre que le recours aux arts du trivium et du quadrivium peut aider à dégager les sens de l'Ecriture sainte. A travers son exposé, on voit que cette pédagogie du début du XIIème siècle avait atteint un grand niveau d'acuité et de rigueur même si elle restait soumise à la lettre des textes expliqués.
Selon les maîtres et les écoles, l'accent était mis sur telle ou telle matière. Dans tous les cas, la grammaire restait la base. Parmi les différences on voit que les écoles d'Orléans mettaient l'accent sur les explications effectuées concernant des auteurs anciens et notamment des poètes. A Chartres, Thierry et Bernard qui étaient écôlatres de la cathédrale dans la première moitié du XIIème siècle, ont fait une place large non seulement aux sciences naturelles mais aussi aux mathématiques. Il s'agissait selon eux de trvouer les lois rationnelles de la nature selon lesquelles Dieu avait organisé sa création. Mais après eux, ce courant ne s'était pas beaucoup développé. Ensuite on a bien vu que les écoles de Reims, Anselme et Laon avaient beaucoup mis l'accent sur la théologie. Enfin, pour ce qui est de la capitale, Paris, en plus de la théologie, la dialectique était également considérée comme étant une activité importante. La dialectique ou plutôt son étude avait été peu pratiquée sous les carolingiens avant de revenir en force sous le règne des rois Capétiens à partir du XIème siècle.
Les méthodes et programmes étaient similaires à ceux d'Alcuin en son temps. Les 7 arts libéraux étaient la base de l'enseignement et on finissait par la théologie. Pour chaque matière, il y avait des ouvrages incontournables avec des auctores universellement reconnnus. Sans oublier les manuels de réthorique comme celui de Cicéron, ou encore ceux de grammaires écrits par Priscien ou Donat. Des poètes antiques comme Ovide et Virgile étaient étudiés. Bien sûr, Aristote était incontournable. On connait les traités traduits par Boèce au VIème siècle ce qui formera plus tard la logica vetus. La lecture de la Bible était accompagnée de la lacture des commentaires que les Pères avaient donnés notamment Grégoire le Grand. Le maître lisait le texte à étudier, interrompant parfois la lecture pour un commentaire précisant le sens littéral du passage, c'est à dire le sensus. Le tout couronné par l'explication du sens profond et caché, c'est à dire la sententia. Hugues de Saint Victor, dans son Didascalion, avait été durant la première moitié du XIIème siècle, le principal maître de l'école canoniale de Saint Victor de Paris, a donné un tableau très précis de ce que devait être cette méthode de le lectio appliquée à la théologie comme aux arts libéraux. Il montre que le recours aux arts du trivium et du quadrivium peut aider à dégager les sens de l'Ecriture sainte. A travers son exposé, on voit que cette pédagogie du début du XIIème siècle avait atteint un grand niveau d'acuité et de rigueur même si elle restait soumise à la lettre des textes expliqués.
Selon les maîtres et les écoles, l'accent était mis sur telle ou telle matière. Dans tous les cas, la grammaire restait la base. Parmi les différences on voit que les écoles d'Orléans mettaient l'accent sur les explications effectuées concernant des auteurs anciens et notamment des poètes. A Chartres, Thierry et Bernard qui étaient écôlatres de la cathédrale dans la première moitié du XIIème siècle, ont fait une place large non seulement aux sciences naturelles mais aussi aux mathématiques. Il s'agissait selon eux de trvouer les lois rationnelles de la nature selon lesquelles Dieu avait organisé sa création. Mais après eux, ce courant ne s'était pas beaucoup développé. Ensuite on a bien vu que les écoles de Reims, Anselme et Laon avaient beaucoup mis l'accent sur la théologie. Enfin, pour ce qui est de la capitale, Paris, en plus de la théologie, la dialectique était également considérée comme étant une activité importante. La dialectique ou plutôt son étude avait été peu pratiquée sous les carolingiens avant de revenir en force sous le règne des rois Capétiens à partir du XIème siècle.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Au XIème siècle, il y avait déjà des écoles actives à Paris dans l'île de la Cité notamment, dans les maisons des chanoines qui étaient construites autour de la cathédrale. Et les maîtres étaient en général chanoines. Au début du XIIème siècle. C'est à partir du XIIème siècle qu'on assiste à un essor. La venue et le succès d'Abélard fut une des causes et aussi un signe. C'est avec lui que le transfert d'une partie des écoles sur la rive gauche de la Seine s'est effectué. Car il lui fallait pour échapper à la censure lancée par l'achidiacre de Notre Dame, aller enseigner sur la montagne Sainte Genevière, territoire d'exemption relevant de la seule autorité de l'abbé de Sainte Genevière. D'autres écoles monastiques de la rive gauche ont connu un grand succès au début du XIIème siècle et notamment les chanoines de Saint Victor. Les déboires d'Abélard et son départ n'ont rien changé à l'essor des écoles parisiennes. Les témoignages qui ont été laissé par Jean de Salisbury ont permis de voir ce qu'était leur activité au milieu du XIIème siècle. On voyait des étudiants venir de presque partout. Avec des Anglais mais aussi des Scandinaves, des Italiens et des Allemands. Le cloître de Notre Dame était le lieu de l'enseignement de la théologie. Nombre de manuels utilisés durant le Moyen Age ont été rédigé par ces maîtres qui avaient enseigné à Paris durant le XIIème siècle. Notamment Pierre Lombard et son Libri Sententiarum. Ou encore Pierre le Mangeur et son Historia scolastica.
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il y a 2 ans
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De plus, des écoles de droit et de médecine s'étaient formé à Paris sous la direction de maîtres formés pour beaucoup en Italie. Aussi des écoles de droits. Et ce malgré une certaine défiance de l'Eglise les trouvant profanes. Ces disciplines ont connu un grand succès étant donné qu'elles préparaient à des carrières lucratives non seulement dans l'administration royale mais également dans le clergé. Pour comprendre les universités, il faut souvent se fier aux textes officiels qui étaient des privilèges royaux, ou alors aux bulles oontificales qui devaient confirmer les droits et franchises de tel université. Ces textes sont cependant imprécis chronologiquement en plus de ne pas permettre de suivre de l'intérieur l'action des gens des écoles. On peut tout de même voir deux choses qui se dégagent. D'abord, un caractère ecclésiastique de l'université. le XIIème siècle avait connu d'abord la laicisation des écoles avec des maîtres libres agréés par le chancelier ainsi que leurs élèves qui ne dépendaient pas directement de l'Eglise. Le plupart n'avaient que les ordres mineurs voire une simple tonsure. Et ils se sentaient plus proches des autres travailleurs urbains que des milieux ecclésiastiques traditionnels. Mais cette laicisation a entraîné des conflits et s'est heurtée à des résistances. Notamment de la part de l'Eglise qui ne voulait pas abandonner son monopole scolaire. Le IIIème concile de Latran a réaffirmé cela. Ensuite, le milieu des écoles ne s'intégrait pas parfaitement au reste de la société urbaine. Son recrutement restait particulier par rapport aux autres métiers. Cela avait pour effet des tensions entre bourgeois et écoliers.
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il y a 2 ans
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A la longue, les maîtres et les écoliers ont compris qu'il fallait mieux rester dans le giron de l'Eglise pour ne pas avoir affaire à la police et à la justice du roi. La monarchie des capétiens a favorisé cette tendance lui permettant de laisser la responsabilité de la discipline interne des écoles parisiennes à l'Eglise, histoire de calmer les foyers d'agitation qui s'y trouvaient. Malgré un relatif manque d'autonomie, ils avaient gagné la sécurité personnelle qui était garantie par la justice ecclésiastique en plus de la sécurité matérielle étant donné qu'ils gardaient le droit de prétendre à des bénéfices ecclésiastiques. Cette appartenance au clergé semblait d'autant mois gênante qu'elle ne faisait pas obstacle à cette tendance à s'organiser face aux autorités locales, en une corporation autonome. On peut se demander la manière dont les maîtres parisiens s'étaient débrouillés pour avoir leur autonomie. Le développement de la corporation universitaire a été spontané probablement. Globalement parfois les papes allaient dans le sens des universités mais les obligeaient parfois à s'incliner avec des coups d'arrêt. Par exemple, en 1225, le cardinal de Saint Ange, qui était légal pontifical, avait fait brisé le grand sceau que l'université s'était donné et qu'elle ne récupérera qu'en 1246. Et lorsque le recours à l'arbitrage du Saint Siège ne suffisait pas face aux résistances locales, les maîtres utilisaient la grèce des cours voire la dispersion, des moyens approuvés par la papauté même.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Il faut parler de certains aspects de la vie des universités au XIIIème siècle. On a vu que le phénomène universitaire a présenté une unité remarquable à travers l'Europe due à l'action de la papauté notamment, cela ne signifie pas pour autant que chaque studium n'avait pas de personnalité propre. Et surtout, il faut voir ces différences en termes d'adaptation de ces institutions aux contextes politiques et sociales plus qu'à des filiations, influences, etc.... Ensuite, les universités étaient encore en développement à ce moment là. On parlait des universités comme des universitas ou des stadium. Ou plutôt universitas magistrorum et scolarium ou universitas studii. Studium signifiait établissement d'enseignement supérieur tandis qu'universitas voulait dire organisation corporative faisant fonctionner le stadium en garantissant son autonomie. L'universitas était donc dans la vie du studium la réalité fondamentale première. Elle regroupait donc ceux dont l'activité était liée à celle du studium. Mais elle les contrôlait tous. A Paris, les maîtres et les étudiants composaient l'université. Mais l'initiative appartenaient avant tout aux maîtres tandis que les étudiants étaient des suppôts des universités. A Bologne en revanche, les étudiants formaient l'université tandis que les docteurs en étaient exclus. Ce qui veut dire qu'en plus du fait que les étudiants assuraient eux même le fonctionnement de l'université, ils recrutaient les professeurs et exerçaient un contrôlant constant sur la valeur et la régularité de leur enseignement et même sur leur vie privée.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Cependant, les deux types d'universités n'étaient pas si opposés que cela. Car à Bologne, la sujétion apparente n'a pas nui à la liberté individuelle ou encore à la richesse et à la puissance des docteurs en droit. Ugolino Gosia disait en parlant des étudiants : " Je leur commande et je leur obéis ". Cette situation où les honneurs n'empâchaient pas une surveillance étroite, était en accord avec les pratiques habituelles des Communes italiennes du XIIIème siècle. C'était celle des magistrats municipaux, particulièrement des podestats. Des docteurs en droit étaient alternativement podestats et professeurs. Surtout pour ce qui était des maîtres à Paris, les maîters des arts étaient prépondérants, qui avaient l'âge des étudiants de Bologne. Le recteur de la faculté des arts était le chef de l'université et les docteurs en théologie, médecine et droit avaient un rôle secondaire. Ensuite, il y avait des types mixtes au sein de certaines universités comme l'université de Toulouse où le recteur était pris parmi les docteurs. Mais où les étudiants comme les maîtres siégeaient dans les assemblées et les conseils de l'université ensemble. Ensuite, nombre de gens de métier travaillant pour l'université étaient contrôlés par elle et les universités assuraient leur protection en échange ainsi que la plupart des privilèges universitaires comme les libraires, les copistes, barbiers, apothicaires, bedeaux, etc.... Il y a eu au cours du XIIIème siècle une subdivision entre les facultés et les nations.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
C'est à dire que Il y avait quatre facultés quj étaient ordonnées entre plusieurs branches du savoir selon leur hiérarchie en dignité. Il y avait d'un côté les trois facultés supérieures de théologie, de droit canonique et civil, ainsi que la faculté de droit. Ensuite, il y avait la faculté préparatoire des arts au sein de laquelle les arts libéraux étaient enseignés. En fait, nombre d'universités du XIIIème siècle n'avaient qu'entre 2 et 3 facultés. Et les papes ne voulaient pas qu'il y ait trop de facultés de théologie notamment jusqu'à la fin du XIVème siècle car les papes voulaient que Paris conserve un certain prestige et monopole. C'est pour cette raison que Toulouse n'a pas eu de faculté de théologie avant l'an 1362 tandis que Bologne a eu une 2 ans plus tard en 1364. Pour ce qui est de Montpellier, il faut attendre 1421. Pour ce qui est de Paris, les facultés se sont individualisés au cours des années 1200 1220. A la tête de ces facultés, l'assemblée des maîtres en exercice, els actu regentes, rpésidrée par un doyen élu, réglait différents aspects de la vie de la faculté notamment pour ce qui est de l'enseignement lui même, donc l'organisation des disputes ou disputales, des examens et des leçons. L'autre subdivision importante des universités étaient les nations, pas au sens où on l'entend maintenant. C'est des institutions qui se rattachaient plus directement que les facultés à l'aspect proprement corporatif des universités en ce qu'elles étaient en principe des organisations de défense mutuelle et d'entraide pour les étudiants comme pour les maîtres.
Cependant il n'y avait pas de subdivisions en nations dans toutes les universités. Ainsi à Paris il y avait 4 nations. D'abord la nation française qui accueillait en plus des étudiants de la France au sens médiéval du terme, ceux qui venaient de Midi, d'Espagne ou d'Italie. A Bologne, il y avait 14 nations dans l'université ultramontaine. Sachant que la nation germanique était la plus importante. Du côté de l'université citramontaine, il y en avait seulement 3 par comparaison. Les nations jouaient une place importante dans l'encadrement corporatif des étudiants et des maîtres. A Paris, la faculté des arts n'avait pas de réalité en dehors des 4 nations la composant tandis qu'à Bologne, l'inscription obligatoire dans une nation tenait lieu d'immatriculation à l'université pour les nouveaux venus. Les officiers des nations qu'ils soient procureurs à Paris ou conseillers à Bologne, étaient les principaux adjoints des recteurs. Pour analyser les status universitaires et voir la manière dont étaient organisés les gouvernements des universités, il y a deux sources différentes. D'abord les modèles offerts par les autres organisations corporatives de l'époque, les communes urbaines, les guildes professionnelles, etc.. Ensuite, les principes du droit antique. Pour ce qui était du pouvoir, celui ci était partagé entre les assemblées générales de l'université et les officiers élus. Les principales charges électives sont dans des endroits comme Paris, Oxford ou Bologne apparus au cours du XIIIème siècle.
Cependant il n'y avait pas de subdivisions en nations dans toutes les universités. Ainsi à Paris il y avait 4 nations. D'abord la nation française qui accueillait en plus des étudiants de la France au sens médiéval du terme, ceux qui venaient de Midi, d'Espagne ou d'Italie. A Bologne, il y avait 14 nations dans l'université ultramontaine. Sachant que la nation germanique était la plus importante. Du côté de l'université citramontaine, il y en avait seulement 3 par comparaison. Les nations jouaient une place importante dans l'encadrement corporatif des étudiants et des maîtres. A Paris, la faculté des arts n'avait pas de réalité en dehors des 4 nations la composant tandis qu'à Bologne, l'inscription obligatoire dans une nation tenait lieu d'immatriculation à l'université pour les nouveaux venus. Les officiers des nations qu'ils soient procureurs à Paris ou conseillers à Bologne, étaient les principaux adjoints des recteurs. Pour analyser les status universitaires et voir la manière dont étaient organisés les gouvernements des universités, il y a deux sources différentes. D'abord les modèles offerts par les autres organisations corporatives de l'époque, les communes urbaines, les guildes professionnelles, etc.. Ensuite, les principes du droit antique. Pour ce qui était du pouvoir, celui ci était partagé entre les assemblées générales de l'université et les officiers élus. Les principales charges électives sont dans des endroits comme Paris, Oxford ou Bologne apparus au cours du XIIIème siècle.
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il y a 2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
Bien évidemment on ne peut pas parler des universités au Moyen Age sans parler de l'enseignement étant donné que c'était leurs fonctions principales après tout. Il faut commencer par ce que l'enseignement contenait Et les programmes consistaient principalement en des textes et en leurs lectures. Et la lecture des textes dits de base constituaient la base de l'enseignement et de la connaissance. En plus des ouvrages fondamentaux il y avait le lecture des commentaires les plus autorisés qu'ils soient anciens ou modernes qui en facilitaient la compréhension. Durant la XIIIème siècle, les gloses et sommes de professeurs sont venus compléter la liste de livres étudiés. Selon les universités, les programmes sont plus ou moins bien connus. Dans le domaine du droit, les textes de " Corpus juris canonici " ainsi que ceux du " Corpus juris civilis " étaient parmi les plus étudiés de leurs temps. Notamment dans les cours dits " ordinaires " des docteurs. Décret et Décrétales pour ce qui est du droit canonique. Concernant le droit civil c'était les 9 premiers livres du Code ainsi que le " Digeste vieux ". A Bologne, les textes étaient ceux de " l'Infortiatum ", du " Digeste neuf ", des " Institutes ", les derniers livres du " Code ", le " Liber feudorum" ou encore les " Authentica Clémentines ". Ca c'était pour le droit civil car en droit canonique on étudiait les textes des " Clémentines " et des " Authentica ". François Accurse avait au milieu du XIIIème siècle fait la synthèse des 96 000 gloses antérieures en les regroupant dans sa " Glose ordinaire ". Ainsi, des gloses furent également composées par les docteurs comme les docteurs d'Orléans et notamment Jacques de Révigny à la fin du XIIIème siècle.
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il y a 2 ans