Ce sujet a été résolu
Jamais dit ça, je dis juste qu'en 2K23 si tu veux lire tu descends en bas de ta rue, t'auras Kant, spinoza, platon
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
" à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes"
Pareille. Idée reçue comme quoi l'homme travaillant la terre avait une activité se réduisant à des cycles lunaires et de la moisson du blé.
On a fait beaucoup de littérature sur cet homme de la terre, cet être effacé dont les textes ne parlent pas. Sauf que ce n'est vrai qu'en partie car les dépouillements des archives permettrait dans bien des cas de reconstituer l'histoire même des serfs. C'est ce qu'a fait un historien comme Jacques Boussard L'étude du cartulaire de l'abbaye de Ronceray lui a permis de reconstituer l'histoire d'un serf, Constant le Roux . Dont les activités, si humbles soient elles, ressortent de l'étude d'actes insignifiant d'apparence. On voit des aveux, dénombrements, contrats, chartes de donations, d'échanges, etc, dont on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses potentielles. Ce Constant Le Roux, serf su seigneur de Chantoceaux en Anjou, vit dans les dernières années du XIème siècle. C'est un travailleurs obstiné. Les religieuses du monastère de Ronceray lui confiaient la garde d'un cellier près de l'église Saint Evroult et des vignes au lieu dit la Doutre. Puis c'est la comtesse d'Anjou qui lui fait don d'un autre cellier, près des remparts d'Angers.
Pareille. Idée reçue comme quoi l'homme travaillant la terre avait une activité se réduisant à des cycles lunaires et de la moisson du blé.
On a fait beaucoup de littérature sur cet homme de la terre, cet être effacé dont les textes ne parlent pas. Sauf que ce n'est vrai qu'en partie car les dépouillements des archives permettrait dans bien des cas de reconstituer l'histoire même des serfs. C'est ce qu'a fait un historien comme Jacques Boussard L'étude du cartulaire de l'abbaye de Ronceray lui a permis de reconstituer l'histoire d'un serf, Constant le Roux . Dont les activités, si humbles soient elles, ressortent de l'étude d'actes insignifiant d'apparence. On voit des aveux, dénombrements, contrats, chartes de donations, d'échanges, etc, dont on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses potentielles. Ce Constant Le Roux, serf su seigneur de Chantoceaux en Anjou, vit dans les dernières années du XIème siècle. C'est un travailleurs obstiné. Les religieuses du monastère de Ronceray lui confiaient la garde d'un cellier près de l'église Saint Evroult et des vignes au lieu dit la Doutre. Puis c'est la comtesse d'Anjou qui lui fait don d'un autre cellier, près des remparts d'Angers.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Jamais dit ça, je dis juste qu'en 2K23 si tu veux lire tu descends en bas de ta rue, t'auras Kant, spinoza, platon
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
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Ceci étant dit, être serf était loin d'être enviable. Et affranchir un serf était une oeuvre pie. Les plus anciens cartulaires contiennent de multiples actes d'affranchissement, portant quelquefois sur cent deux cents, cinq cents serfs; Parfois encore sur une seule famille voire un seul homme. Il était du servage comme de toute restriction à la liberté de l'homme : considérées comme supportables uniquement tant qu'elles sont une contrepartie imposée par des nécessités vitales, elles deviennent intolérables dès le moment où l'homme peut assurer sa subsistance par lui même. Le paysan a pu considérer comme appréciable le fait de vivre sur un domaine dont on ne pouvait l'expulser; mais lorsqu'il a pu trouver sa vie ailleurs que sur le domaine, s'il se sentait plus doué pour parcourir les routes, et commercer, il a préféré la liberté. C'est ce qui s'est passé notamment lors de l'expansion urbaine, dès la fin du Xème siècle et au XIème siècle; ceux qui se trouvaient réunis sur le terroir d'une ville neuve appartenant à un seigneur demandaient d'abord de pouvoir aller et venir librement, faculté refusée aux serfs et indispensable aux commerçants. Il se trouve que la propriété, droit d'user et d'abuser, n'existe pas dans les coutumes médiévales qui ne connaissent que l'usage; encore l'usage est il la plupart du temps grevé de multiples servitudes; droit pour le paysan du lieu de faire paître ses bêtes dans la forêt du domaine, droit d'y prendre du bois pour la charpente ou pour son foyer. La coutume toute puissante règle ainsi un jeu d'interdépendances qui fait de la société médiévale un tissu extrêmement serré. Complexe pour les historiens, il ne l'est pas moins pour les contemporains; il fallait avoir recours aux anciens du pays pour trancher les contestations et connaître de quelle manière la coutume de telle localité réglait tel ou tel problème.
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il y a 2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
D'ailleurs tu devrais savoir que la Renaissance se caractérise par une certaine admiration pour la société antique de la part du certain.
Et justement on a que le droit romain a commencé à être plus étudié à ce moment là.
Et justement on a que le droit romain a commencé à être plus étudié à ce moment là.
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il y a 2 ans
Bah oui la période était sombre la nuit, comme toutes les périodes de l'histoire

Cela est arrivé
il y a 2 ans
C'est votre problème si avec tous les outils que vous avez vous ne vous cultivez pas, perso je suis 100* plus instruits que je ne l'aurai été au moyen-âge
Rien n'est 100% sûr en l'occurrence.
Pendant longtemps, l'historien médiéviste s'est senti à l'aise pour parler des campagnes. L'idée reçue majeure sur laquelle nombre d'entre eux s'appuyaient sur l'idée d'une masse paysanne misérable et soumise aux aléas du sort et surtout exploitée par quelques seigneurs qui lui soutiraient, de plein droit ou par d'arbitraires exactions, le gros de ses récoltes déjà maigres. Et bien évidemment, l'idée était que ces gens là ne savaient rien de rien.
Comme tu le sous entends en disant que tu aurais forcément été plus instruit au Moyen Age, ce qui est tout sauf sûr.
L'ensemble se caractériserait par avant tout les durs labeurs, et presque dignes d'un esclave, la pauvreté, le désespoir, la misère et bien sûr un manque absolu de connaissances.pour les paysans Et de l'autre l'opulence des seigneurs pour lesquels tout aurait été permis ou presque. Cette idée reçue n'avait pas été nuancée jusqu'à un certain temps. Or, il se trouve que les choses ont commencé à changer depuis les années 1960 environ. Les spécialistes du monde rural du Moyen Age, ont remis en cause cette fausse image qui s'était généralisée auprès du grand public. Leurs thèses avaient pour des régions réparties du nord au sud, pour des pays allant de la Loire à ceux des montagnes, renouvelé et approfondi la question. Simplement parce que ce sont là, non pas des dissertations au service de concepts qu'ils soient flous ou non mais d'enquêtes sérieuses et approfondies. Le cadre de ces enquêtes était des secteurs géographiques étroits et ne cherchant pas à administrer des leçons. Leurs auteurs se sont appliqués à des lectures difficiles de documents variés qu'ils ont confronté. Ils ont cerné la réalité des différents rapports sociaux ainsi que les conditions générales. Ces historiens ont participé à plusieurs colloques et avaient acquis une certaine renommée à l'international.
Pendant longtemps, l'historien médiéviste s'est senti à l'aise pour parler des campagnes. L'idée reçue majeure sur laquelle nombre d'entre eux s'appuyaient sur l'idée d'une masse paysanne misérable et soumise aux aléas du sort et surtout exploitée par quelques seigneurs qui lui soutiraient, de plein droit ou par d'arbitraires exactions, le gros de ses récoltes déjà maigres. Et bien évidemment, l'idée était que ces gens là ne savaient rien de rien.
Comme tu le sous entends en disant que tu aurais forcément été plus instruit au Moyen Age, ce qui est tout sauf sûr.
L'ensemble se caractériserait par avant tout les durs labeurs, et presque dignes d'un esclave, la pauvreté, le désespoir, la misère et bien sûr un manque absolu de connaissances.pour les paysans Et de l'autre l'opulence des seigneurs pour lesquels tout aurait été permis ou presque. Cette idée reçue n'avait pas été nuancée jusqu'à un certain temps. Or, il se trouve que les choses ont commencé à changer depuis les années 1960 environ. Les spécialistes du monde rural du Moyen Age, ont remis en cause cette fausse image qui s'était généralisée auprès du grand public. Leurs thèses avaient pour des régions réparties du nord au sud, pour des pays allant de la Loire à ceux des montagnes, renouvelé et approfondi la question. Simplement parce que ce sont là, non pas des dissertations au service de concepts qu'ils soient flous ou non mais d'enquêtes sérieuses et approfondies. Le cadre de ces enquêtes était des secteurs géographiques étroits et ne cherchant pas à administrer des leçons. Leurs auteurs se sont appliqués à des lectures difficiles de documents variés qu'ils ont confronté. Ils ont cerné la réalité des différents rapports sociaux ainsi que les conditions générales. Ces historiens ont participé à plusieurs colloques et avaient acquis une certaine renommée à l'international.
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il y a 2 ans
Euh ? Complètement con, je dis juste que la période moderne que tu décris comme inutile pour soi m'a permis de faire des choses que je n'aurai pas faite au moyen-âge
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Il faut savoir qu'en histoire, il se passe plusieurs générations entre le moment où la découverte est effectuée, le moment où une rectification est apportée et le moment où l'ensemble du public l'entend et le comprend
. Et encore certaines, restent toujours sous le tapis. Et notamment l'idée de la misère généralisé et de l'ambiance d'ignorance absolue et obscurantiste du Moyen Age. Il ne s'agit pas d'opposer un tableau rose au tableau volontairement obscurci. Car de la pauvreté, il y en avait eu. Pareil pour ce qui est de l'ignorance. De la même manière, des abus et des distorsions sociales, il y en a eu. Elles étaient parfois importantes.
Mais encore faut il essayer d'en préciser non seulement les hiérarchies mais aussi les limites géographiques et temporelles. Plus les possibilités d'ascension social ou de déchoir.Ce que tu ne fais pas dans ton commentaire. Car il faut bien comprendre que l'image d'une société divisée en seulement deux blocs monolithiques, c'est à dire divisée entre exploitants et exploités, est largement à nuancée. Pareil pour ce qui est de l'image d'une société restée quasiment figée dans le temps 10 siècles durant faite de gens SOMBRES et pas ECLAIRES. Vu que ce sont précisément les termes que tu emploies dans ton commentaire.
. Et encore certaines, restent toujours sous le tapis. Et notamment l'idée de la misère généralisé et de l'ambiance d'ignorance absolue et obscurantiste du Moyen Age. Il ne s'agit pas d'opposer un tableau rose au tableau volontairement obscurci. Car de la pauvreté, il y en avait eu. Pareil pour ce qui est de l'ignorance. De la même manière, des abus et des distorsions sociales, il y en a eu. Elles étaient parfois importantes.
Mais encore faut il essayer d'en préciser non seulement les hiérarchies mais aussi les limites géographiques et temporelles. Plus les possibilités d'ascension social ou de déchoir.Ce que tu ne fais pas dans ton commentaire. Car il faut bien comprendre que l'image d'une société divisée en seulement deux blocs monolithiques, c'est à dire divisée entre exploitants et exploités, est largement à nuancée. Pareil pour ce qui est de l'image d'une société restée quasiment figée dans le temps 10 siècles durant faite de gens SOMBRES et pas ECLAIRES. Vu que ce sont précisément les termes que tu emploies dans ton commentaire.
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il y a 2 ans
Euh ? Complètement con, je dis juste que la période moderne que tu décris comme inutile pour soi m'a permis de faire des choses que je n'aurai pas faite au moyen-âge
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Il faut savoir qu'en histoire, il se passe plusieurs générations entre le moment où la découverte est effectuée, le moment où une rectification est apportée et le moment où l'ensemble du public l'entend et le comprend
. Et encore certaines, restent toujours sous le tapis. Et notamment l'idée de la misère généralisé et de l'ambiance d'ignorance absolue et obscurantiste du Moyen Age. Il ne s'agit pas d'opposer un tableau rose au tableau volontairement obscurci par des commentaires peu nuancés comme le tien. Car de la pauvreté, il y en avait eu. Pareil pour ce qui est de l'ignorance. De la même manière, des abus et des distorsions sociales, il y en a eu. Elles étaient parfois importantes.
Mais encore faut il essayer d'en préciser non seulement les hiérarchies mais aussi les limites géographiques et temporelles. Plus les possibilités d'ascension social ou de déchoir.Ce que tu ne fais pas dans ton commentaire. Car il faut bien comprendre que l'image d'une société divisée en seulement deux blocs monolithiques, c'est à dire divisée entre exploitants et exploités, est largement à nuancée. Pareil pour ce qui est de l'image d'une société restée quasiment figée dans le temps 10 siècles durant faite de gens SOMBRES et pas ECLAIRES. Vu que ce sont précisément les termes que tu emploies dans ton commentaire.
. Et encore certaines, restent toujours sous le tapis. Et notamment l'idée de la misère généralisé et de l'ambiance d'ignorance absolue et obscurantiste du Moyen Age. Il ne s'agit pas d'opposer un tableau rose au tableau volontairement obscurci par des commentaires peu nuancés comme le tien. Car de la pauvreté, il y en avait eu. Pareil pour ce qui est de l'ignorance. De la même manière, des abus et des distorsions sociales, il y en a eu. Elles étaient parfois importantes.
Mais encore faut il essayer d'en préciser non seulement les hiérarchies mais aussi les limites géographiques et temporelles. Plus les possibilités d'ascension social ou de déchoir.Ce que tu ne fais pas dans ton commentaire. Car il faut bien comprendre que l'image d'une société divisée en seulement deux blocs monolithiques, c'est à dire divisée entre exploitants et exploités, est largement à nuancée. Pareil pour ce qui est de l'image d'une société restée quasiment figée dans le temps 10 siècles durant faite de gens SOMBRES et pas ECLAIRES. Vu que ce sont précisément les termes que tu emploies dans ton commentaire.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Euh ? Complètement con, je dis juste que la période moderne que tu décris comme inutile pour soi m'a permis de faire des choses que je n'aurai pas faite au moyen-âge
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
Ce qu'on a tendance d'oublier à dire, c'est qu'il s'agissait d'hommes qui n'avaient pas les moyens techniques ou les connaissances techniques que nous disposons aujourd'hui. Malgré cela, ils étaient capables non seulement de résister aux climats extrêmes mais également de construire d'impressionnants paysages agraires selon les circonstances. Combien de forêts et de déserts domptés par les communautés villageoises? Y compris celles que les Romains à leur époque n'avait pas tenté de faire? Ceux que l'on présente comme étant de vulgaires paysans sales, hideux, malheureux, misérables et sous cultivés avaient pourtant aux temps du Moyen Age réussit à défriché par brûlis, asséché des marais immenses, essartages et ensemencements d'énormes étendues boisées.
Donc tu parles de vouloir créer la meilleure version de toi même en excluant d'emblée le Moyen Age.
Mais rien ne dit qu'à cette époque là, tu n'aurais pas été une des meilleures versions de toi même. Même en tant qu'homme travaillant la terre.
Sinon tout le reste, ce sont juste des jugements de valeurs.
Ce n'est pas comme si les hommes de cette époque étaient des crétins finis n'ayant aucune connaissance ou compétence. Au contraire.
Donc tu parles de vouloir créer la meilleure version de toi même en excluant d'emblée le Moyen Age.
Mais rien ne dit qu'à cette époque là, tu n'aurais pas été une des meilleures versions de toi même. Même en tant qu'homme travaillant la terre.
Sinon tout le reste, ce sont juste des jugements de valeurs.
Ce n'est pas comme si les hommes de cette époque étaient des crétins finis n'ayant aucune connaissance ou compétence. Au contraire.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" connaître une famine toute les 20 ans, "
Là aussi, il y a exagération. Non pas qu'il n'y ait pas eu de famines à cette époque.
Mais il faut noter à ce sujet là que certains auteurs et historiens avaient parlé de ces famines comme vecteurs de malnutrition endémique, ce qui aurait provoqué un affaiblissement physiologique des populations et favorisé la propagation des épidémies, en particulier l'épidémie de la peste de 1349. Mais quand on analyse la société de l'époque médiévale, on se rend compte quand même que globalement, cette société était capable de nourrir les êtres humains qui peuplaient la terre de cette société, capable de faire face à une croissance démographique qui n'a été ralentie voire arrêtée que par des épidémies.
Un équilibre certes inégal, était assuré et aucun historien sérieux à l'heure actuelle ne parle d'une économie rurale constamment miséreuse et au bord du gouffre. Sans oublier la fausse image d'une société soumise à des insuffisances géantes. De cette capacité à produire témoigne de grandes entreprises de conquête du sol, en différents moments, sur des terres proches ou lointain, sous divers circonstances, et toujours sans aucune aide d'assistance extérieure.
Je rappelle que ce sont les paysans de Bavière, Rhénanie et Flandre qui sont allés défricher les forêts et les landes du " Far East européen " aux alentours de l'an 1000, jusque dans les vallées des Carpathes, jusque dans les pays slaves. Un siècle plus tard à peu près, les hommes de nombre de sociétés occidentales, de Poitou à la Normandie et la Provence, ont bâti de beaux terroirs agraires en Terre Sainte, planté des ceps de vigne installé sur des parcours de nomades une société de sédentaires encadré par des seigneurs ecclésiastiques ou laics, à peu près similaires à celles de leurs villages d'origine. Enfin, il y a eu la colonisation des îles atlantiques, des Canaries aux Antilles puis du Brésil et de la Nouvelle Espagne. Et ces conquêtes, durant 500 ans et plus, ont été faites sous le contrôle de la seigneurie qui était la structure sociale de l'époque. Et les pionniers l'acceptaient bien.
Là aussi, il y a exagération. Non pas qu'il n'y ait pas eu de famines à cette époque.
Mais il faut noter à ce sujet là que certains auteurs et historiens avaient parlé de ces famines comme vecteurs de malnutrition endémique, ce qui aurait provoqué un affaiblissement physiologique des populations et favorisé la propagation des épidémies, en particulier l'épidémie de la peste de 1349. Mais quand on analyse la société de l'époque médiévale, on se rend compte quand même que globalement, cette société était capable de nourrir les êtres humains qui peuplaient la terre de cette société, capable de faire face à une croissance démographique qui n'a été ralentie voire arrêtée que par des épidémies.
Un équilibre certes inégal, était assuré et aucun historien sérieux à l'heure actuelle ne parle d'une économie rurale constamment miséreuse et au bord du gouffre. Sans oublier la fausse image d'une société soumise à des insuffisances géantes. De cette capacité à produire témoigne de grandes entreprises de conquête du sol, en différents moments, sur des terres proches ou lointain, sous divers circonstances, et toujours sans aucune aide d'assistance extérieure.
Je rappelle que ce sont les paysans de Bavière, Rhénanie et Flandre qui sont allés défricher les forêts et les landes du " Far East européen " aux alentours de l'an 1000, jusque dans les vallées des Carpathes, jusque dans les pays slaves. Un siècle plus tard à peu près, les hommes de nombre de sociétés occidentales, de Poitou à la Normandie et la Provence, ont bâti de beaux terroirs agraires en Terre Sainte, planté des ceps de vigne installé sur des parcours de nomades une société de sédentaires encadré par des seigneurs ecclésiastiques ou laics, à peu près similaires à celles de leurs villages d'origine. Enfin, il y a eu la colonisation des îles atlantiques, des Canaries aux Antilles puis du Brésil et de la Nouvelle Espagne. Et ces conquêtes, durant 500 ans et plus, ont été faites sous le contrôle de la seigneurie qui était la structure sociale de l'époque. Et les pionniers l'acceptaient bien.
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il y a 2 ans
Versali
2 ans
C'est vrai qu'une époque où on croyait que les asticots apparaissait naturellement dans la viande avariées sans que ce soit le fruit d'un acteur étranger c'est une époque très éclairée les golems
Les souris aussi.
Les gens pensaient que si tu laissais de vieux chiffons au sol ça formait des souris et des rats.
Les gens pensaient que si tu laissais de vieux chiffons au sol ça formait des souris et des rats.
il y a 2 ans
Ceci.
Le moyen âge c'était très " moyen "
Comme son nom l'indick
Comme son nom l'indick
il y a 2 ans
Jamais dit ça, je dis juste qu'en 2K23 si tu veux lire tu descends en bas de ta rue, t'auras Kant, spinoza, platon
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
" sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes "
Là encore c'est plus compliqué.
Quand on alayse les registres fiscaux, on voit qu'ils montrent une forte fluidité des propriétés et par conséquence directe à l'intérieur du monde paysan. A supposer qu'à cette époque, les tenanciers aient tous reçu une terre de superficie ou de valeur déterminée, le mense paysan, il paraît évident que ces distributions égalitaires ont connu de graves altérations. Au fil des générations, les héritages, mariages, défrichements individuels sont entrés en jeu. Défrichements individuels qui par accords avec le maître ou par usurpations et accaparements clandestins, ont gagné de nouveaux champs sur la forêt, les marais ou les friches. Et il faut dire que certains tenanciers s'en sortaient mieux que d'autre.
L'idée que la quotidien des gens travaillant la terre se résumait toujours à la même chose n'est pas vraie.
D'ailleurs, à ce sujet là, pour approfondir, le tout, il faut savoir que certains tenanciers proposaient sur le marché plus de récoltes ou alors des récoltes de meilleure qualité. Ils en avaient assez pour prêter de l'argent ou des semences aux voisins qui étaient dans une situation plus compliquée. Et parfois ils achetaient voire confisquaient leurs terres. Aux XIVème et XVème siècles, il y a eu des mouvements considérables des propriétés foncières, alleux et tenures entre gens de campagnes. Que ce soit des locations, sous locations, emprunts, gagés sur les biens fonciers ou achats voire emprunts gagés sur les biens fonciers. En Angleterre, ces concentrations de propriétés apparaissent très tôt ainsi dans le comté de Leicester où l'on assiste à une ascension et enrichissement de familles entières à partir de 1250.
Source : " Désordres et instabilité dans l'Angleterre du XIème siècle " de C. Despretz. Thèse dactylographiée, université de Lille III. 1989. Page 66.
Là encore c'est plus compliqué.
Quand on alayse les registres fiscaux, on voit qu'ils montrent une forte fluidité des propriétés et par conséquence directe à l'intérieur du monde paysan. A supposer qu'à cette époque, les tenanciers aient tous reçu une terre de superficie ou de valeur déterminée, le mense paysan, il paraît évident que ces distributions égalitaires ont connu de graves altérations. Au fil des générations, les héritages, mariages, défrichements individuels sont entrés en jeu. Défrichements individuels qui par accords avec le maître ou par usurpations et accaparements clandestins, ont gagné de nouveaux champs sur la forêt, les marais ou les friches. Et il faut dire que certains tenanciers s'en sortaient mieux que d'autre.
L'idée que la quotidien des gens travaillant la terre se résumait toujours à la même chose n'est pas vraie.
D'ailleurs, à ce sujet là, pour approfondir, le tout, il faut savoir que certains tenanciers proposaient sur le marché plus de récoltes ou alors des récoltes de meilleure qualité. Ils en avaient assez pour prêter de l'argent ou des semences aux voisins qui étaient dans une situation plus compliquée. Et parfois ils achetaient voire confisquaient leurs terres. Aux XIVème et XVème siècles, il y a eu des mouvements considérables des propriétés foncières, alleux et tenures entre gens de campagnes. Que ce soit des locations, sous locations, emprunts, gagés sur les biens fonciers ou achats voire emprunts gagés sur les biens fonciers. En Angleterre, ces concentrations de propriétés apparaissent très tôt ainsi dans le comté de Leicester où l'on assiste à une ascension et enrichissement de familles entières à partir de 1250.
Source : " Désordres et instabilité dans l'Angleterre du XIème siècle " de C. Despretz. Thèse dactylographiée, université de Lille III. 1989. Page 66.
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il y a 2 ans
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Les comptes des manoirs font état de changements constants dans la répartition des tenures et d'un marché des terres actif. En 1447, dans l'un des domaines de l'archevêque de Canterbury, celui de Gillingham, plus de la moitié des tenanciers à savoir 50 sur 98, cultivaient des terres qui étaient récemment cédées par d'autres. Source : " Open fields and Inheritance on a Kent manor " de A.R.H Baker in English Historical Review, 1964. Et : " Holdings and Inheritance in Médiéval East Anglia " 1967, écrit par B. Dodwall. Et aussi : " Tenure and Mobility : Studies in the Social History of the Médiéval English Village " Londres, 1964. Ecrit par J.A Raftis. L'échelle des fortunes et conditions voire modes de vie est à l'image d'une société en évolution perpétuelle, contrairement à la croyance d'une société figée dans le temps 10 siècles durant. Il a existé des riches paysans ayant beaucoup de terres, de clos de vigne ou de troupeaux capables d'entretenir plus qu'un seul train de labour. Cependant, le manque de documentaires, de séries documentaires fait que ce sujet n'est pas encore entièrement exploré. Il faut regarder du côté des comptabilités des manoirs anglais qui donnent beaucoup de renseignements précis. Ces registres anglais décrivent de fortes hiérarchies paysannes. Certains tenanciers ne cultivaient qu'une seule pièce de terre alors que d'autres en avaient 15 ou même 20. Les uns ensemençaient moins d'un hectare soit deux acres et d'autres dans le même manoir ou village, plus de 40 voire 50 avec des voisins ayant des niveaux intermédiaires. Les hommes riches se donnaient des noms particuliers pour afficher leur indépendance et leurs ressources que ce soit husbandmen, good men, yeomen, franklins, thrifty men.
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il y a 2 ans
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Ces paysans nantis de vastes champs labourables et de troupeaux faisaient travailler des salariés. Pour certains, c'est leurs parents qui avaient été meuniers et pour d'autres, ils étaient devenus riches en investissant leurs efforts dans l'assèchement des marais, les " Fens " de l'East Anglia. L'un d'eux est d'ailleurs connu par rapport à ce qu'a dit son fils Hugh Latimer qui est théologien et prédicateur renommé ayant exploité une grande ferme en employant 12 hommes pour les labours. Il élevait 30 vaches laitières et 100 moutons sur ses pâtures encloses. Il donnait l'hospitalité aux pauvres de passage et faisait l'aumône autour de lui. Source : " Who were farming the English Demesne at the end of the Middle Ages? " Ecrit par F.R.G Du Boulay. In " English historical Review ", 1965. Ou encore : " Social Structures in Five East Midland Villages " Ecrit par J.A. Raftis. Ou encore : " L'aristocratie paysanne du Kochesberg à la fin du Moyen Age et au début des Temps modernes ". Ecrit par F. Rappp in Bulletin philologique et historique du comité des travaux historiques et scientifiques, 1967. Ou encore : ' Fortunes historiques et scientifiques, 1967, 1967 " Ecrit par A. Rochette in Etudes foréziennes. Mélanges, 1970 Ou encore : " La tenure en Limousin et Marche à la fin du XVème siècle. Etude des structures agraires et foncières " In Annales du Midi, 1976. En France, le riche laboureur de laFontaine n'est pas un simple personnage de fable. C'était une réalité pour certains. Il y avait chez les habitants une révérence pour celui qui possédait à la fois chevaux de labour et charrue. Car ses terres étaient mieux mises en culture et produisaient des récoltes de meilleurs qualités. Cette hiérarchie rurale s'est renforcée entre une véritable aristocratie de gros cultivateurs et tout en bas de l'échelle, un prolétariat d'hommes ne vivant que chichement à louer souvent leurs bras sur les terres d'autrui.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Jamais dit ça, je dis juste qu'en 2K23 si tu veux lire tu descends en bas de ta rue, t'auras Kant, spinoza, platon
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
à l'époque c'était la bibliothèque la plus proche sinon tu restais dans ton thème principal = la moisson du blé et les cycles des lunes
Lesquels en hiver allaient s'embaucher sur les chantiers de construction en ville ou surtout tissaient chez eux des draps grossiers. Travaux d'appoint qui suffisaient à définir cette précarité de l'existance. Laboureurs d'un côté, manouvriers ou brassiers de l'autre. En Italie, le mot braccianti, signe d'une pauvre condition, aléatoire, a traversé les siècles et nous resté jusqu'à aujourd'hui chargé de sens. Les textes allemands quant à eux parlaient de gart ner, ouvriers et jardiniers agricoles et, en Angleterre, c'étaient des cottagers, réduits à un cottage, demeure légère, bâtie en hâte, démolie aussi vite quand l'incendie a menacé le village.
L'échelle des fortunes imposait une dure couleur aux rapports sociaux, non pas entre seigneurs et paysans mais entre les paysans eux mêmes. Car le laboureur avec sa famille et ses proches, pouvait assurer toutes les façons agraires. Pour les travaux demandant une main d'oeuvre conséquente, pour la fenaison ou encore pour les charrois vers les grandges, vers le marché ou le moulin, pour la moisson, il faisait appel à des salariés, aux brassiers se trouvant sur le terroir ou du moins dans les environs. C'étaient des emplois saisonniers qui mettaient les hommes embauchés dans une dépendance économique totale et aussi sous un commandement. De telle sorte que dans le village hors ou à l'intérieur de la seigneurie, l'exploitation des travailleurs de la terre ne se limitait pas à celle imposée par le seigneur ou maître. Il faut tenir compte de celle exercée par les riches paysans sur leurs salariés . Ces riches paysans qui étaient laboureurs étaient parfois exigeants puisque les salaires n'étaient pas réglementées par des contrats. Pas besoin de posséder une vraie seigneurie pour exercer une pression ou un pouvoir sur une société villageoise. Certains parmi les riches paysans ont même amassé plus de biens ou de terres que n'en avaient les seigneurs ou les petits nobles, notamment ceux pour lesquel la guerre et des circonstances malheureuses avaient entraîné une diminution de leur pouvoir ou et leur autorité.
L'échelle des fortunes imposait une dure couleur aux rapports sociaux, non pas entre seigneurs et paysans mais entre les paysans eux mêmes. Car le laboureur avec sa famille et ses proches, pouvait assurer toutes les façons agraires. Pour les travaux demandant une main d'oeuvre conséquente, pour la fenaison ou encore pour les charrois vers les grandges, vers le marché ou le moulin, pour la moisson, il faisait appel à des salariés, aux brassiers se trouvant sur le terroir ou du moins dans les environs. C'étaient des emplois saisonniers qui mettaient les hommes embauchés dans une dépendance économique totale et aussi sous un commandement. De telle sorte que dans le village hors ou à l'intérieur de la seigneurie, l'exploitation des travailleurs de la terre ne se limitait pas à celle imposée par le seigneur ou maître. Il faut tenir compte de celle exercée par les riches paysans sur leurs salariés . Ces riches paysans qui étaient laboureurs étaient parfois exigeants puisque les salaires n'étaient pas réglementées par des contrats. Pas besoin de posséder une vraie seigneurie pour exercer une pression ou un pouvoir sur une société villageoise. Certains parmi les riches paysans ont même amassé plus de biens ou de terres que n'en avaient les seigneurs ou les petits nobles, notamment ceux pour lesquel la guerre et des circonstances malheureuses avaient entraîné une diminution de leur pouvoir ou et leur autorité.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
" médecine très peu developpé "
Tu as en partie raison.
Mais tu oublies une chose.
Les facultés de médecine existaient déjà à l'époque.
Je précise tout de même que contrairement à aujourd’hui cette spécialisation n’est pas forcément très bien vue, et ce pour deux raisons. La première étant que les étudiants sont en contact avec des éléments jugés quasi impurs comme la chair et le sang. Ensuite, cette formation peut déboucher sur une activité finalement assez lucrative, ce qui n’est pas forcément très bien admis.
Tu as en partie raison.
Mais tu oublies une chose.
Les facultés de médecine existaient déjà à l'époque.
Je précise tout de même que contrairement à aujourd’hui cette spécialisation n’est pas forcément très bien vue, et ce pour deux raisons. La première étant que les étudiants sont en contact avec des éléments jugés quasi impurs comme la chair et le sang. Ensuite, cette formation peut déboucher sur une activité finalement assez lucrative, ce qui n’est pas forcément très bien admis.
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
Bien évidemment on ne peut pas parler des universités au Moyen Age sans parler de l'enseignement étant donné que c'était leurs fonctions principales après tout. Il faut commencer par ce que l'enseignement contenait Et les programmes consistaient principalement en des textes et en leurs lectures. Et la lecture des textes dits de base constituaient la base de l'enseignement et de la connaissance. En plus des ouvrages fondamentaux il y avait le lecture des commentaires les plus autorisés qu'ils soient anciens ou modernes qui en facilitaient la compréhension. Durant la XIIIème siècle, les gloses et sommes de professeurs sont venus compléter la liste de livres étudiés. Selon les universités, les programmes sont plus ou moins bien connus. Dans le domaine du droit, les textes de " Corpus juris canonici " ainsi que ceux du " Corpus juris civilis " étaient parmi les plus étudiés de leurs temps. Notamment dans les cours dits " ordinaires " des docteurs. Décret et Décrétales pour ce qui est du droit canonique. Concernant le droit civil c'était les 9 premiers livres du Code ainsi que le " Digeste vieux ". A Bologne, les textes étaient ceux de " l'Infortiatum ", du " Digeste neuf ", des " Institutes ", les derniers livres du " Code ", le " Liber feudorum" ou encore les " Authentica Clémentines ". Ca c'était pour le droit civil car en droit canonique on étudiait les textes des " Clémentines " et des " Authentica ". François Accurse avait au milieu du XIIIème siècle fait la synthèse des 96 000 gloses antérieures en les regroupant dans sa " Glose ordinaire ". Ainsi, des gloses furent également composées par les docteurs comme les docteurs d'Orléans et notamment Jacques de Révigny à la fin du XIIIème siècle.
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
Et j'en oublie beaucoup
Pour ce qui était de la théologie, il y a avait 2 livres particulièrement importants. D'une part la Bible, logiquement, et d'autre part le " Livre des Sentences " écrit et publié par Pierre Lombard. Ce deuxième livre était considéré comme étant important car vu comme un traité complet de dogmatique chrétienne. Les commentaires de certains théologiens modernes ainsi que les Pères sont venus s'y ajouter. Des textes plus philosophiques étaient aussi utilisés, des textes qui étaient normalement faits pour la faculté des arts. Saint Thomas ainsi que d'autres théologiens parisiens de la deuxième partie du XIIIème siècle avaient utilisé des commentateurs arabes mais aussi des oeuvres d'Aristote. Ce sont les programmes des facultés des arts qui sont moins connus.
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il y a 2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
Et j'en oublie beaucoup
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Mais avant cela, il y avait les facultés de médecine, pour lesquelles les textes fondamentaux étaient moins nombreux mais existaient quand même. Notamment des auteurs comme Constantin l'Africain, Galien ou encore Hippocrate. D'autres traités arabes complétaient le tout, ainsi que le Canon d'Avicenne. Cependant, il faut attendre le XIVème siècle pour qu'à Montpellier et des universités italiennes, les premières dissections aient lieu.
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il y a 2 ans