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Versali
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2 ans
Les découvertes ont commencés à partir de la renaissance c'est pour ça qu'on l'a bien dissocié du merde-âge
:nez:
Ce ramassis d'idées reçues...
il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Euh ? Complètement con, je dis juste que la période moderne que tu décris comme inutile pour soi m'a permis de faire des choses que je n'aurai pas faite au moyen-âge

Je ne savais pas que se dire cultivé était de la culture de l'égo, EXCUSE moi le GOLEM je veux juste créer la meilleure version de moi même car je pense qu'un être éclairé est préférable à un être sombre
:Crie:
El famoso être sombre. El famoso obscurantisme.
il y a 2 ans
Versali
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2 ans
C'est vrai qu'une époque où on croyait que les asticots apparaissait naturellement dans la viande avariées sans que ce soit le fruit d'un acteur étranger c'est une époque très éclairée les golems
:nez:
Cela mérite un gros debunkage cela. Sur ce, à demain.
:zizou:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Époque de merde mais bon l'église était pleine le dimanche alors alonzykoi
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il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Bah si
:cafe:
Tu vas encore me parler de Galilée je suppose.
:zahi:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors "

Je ne sais pas d'où tu sors tes moyennes mais sources un peu la prochaine fois stp.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" , ne pas être instruit "

Comme si l'instruction avait commencé à l'époque de Jules Ferry.

Pour rappel.
Il existait des universités à l'époque médiévale.

Les universités étaient des institutions de l'Eglise. Le proportion des laics parmi les maîtres et les étudiants augmenta, en particulier dans les universités italiennes et du midi notamment dans les universités italiennes et celles du Midi en France. De plus à Avignon durant le XVème siècle, plus de la moitié des régents en droit étaient laiques. Finis leurs études, nombre faisaient des carrières laiques. En matière d'enseignement, la papauté maintenait le m onopole de l'Eglise en matière d'enseignement et de collation de la licence et une bulle pontificale était nécessaire pour la fondation du tout nouveau stadium general. Elle attendait qu'elles fournissent à l'Eglise un personnel de juristes et théologiens mais aussi qu'elles remplissent un rôle dans la vie de la chrétienté.
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il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "


Au XIIIème siècle, la papauté réservait de plus en plus la faculté de théologie de Paris comme une sorte de monopole. A partir du XIVème siècle ce fut une politique de décentralisation. La plupart des universités reçurent une faculté de théologie. Cependant, à quelques exceptions, elle se ramenaient pratiquement aux écoles des couvents mendiants de la ville ainsi intégrés à l'université. La matricule de l'université d'Avignon permet par exemple de constater que de 1430 à 1478 tous les régents en théologie ont été des religieux mendiants mais aussi que sur les 271 étudiants qui s'inscrivirent dans cette faculté, 250 étaient également des mendiants. Benoit XII avait bien essayé de donner aux réguliers traditionnels le goût des études théologiques en imposant aux couvents d'envoyer un moine sur 20 aux universités mais cette réforme échoua face à la mauvaise volonté des abbés. Les clercs formés dans les facultés de théologie de l'Eglise du XIV et XVème siècles étaient par conséquent peu nombreux et appartenaient majoritairement aux ordres mendiants.
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il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit, "

Des doctrines nouvelles sont nait des facultés de théologie au XIVème siècle. Notamment celle de Guillaume d'Occam qui prolongeait la réflexion de Jean Duns Scot malgré des critiques sur certains points. Ces 22 franciscains anglais enseignèrent à Paris et à Oxford. Depuis saint Bonaventure et John Peckham, leur ordre n'avait jamais caché ses divergences d'avec Saint Thomas. Son importance ainsi que son intérêt théologique ne sont pas niables. Il ne semble pas pourtant qu'elle ai eu des effets positifs sur l'enseignement de la théologie dans les universités. L'occamisme pénétra largement dans les universités moyennant des atténuations à partir de 1350.
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il y a 2 ans
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit"

L'occamisme ne s'opposait pas au thomisme comme une doctrine s'opposerait à une autre doctrine. En fait il opposait une critique à la théologie dogmatique du XIIIème siècle. Son but était de disloquer la synthèse que saint Thomas avait cru pouvoir fonder en raison et qui permettait au sujet connaissant de passer, d'un même mouvement de l'étude de la nature à la contemplation du Dieu créateur et seigneur des natures comme le disait l'historien Paul VIgnaux. Duns Scot et encore plus Guillaume d'Occam séparèrent au contraire les 2 domaines. S'il admettaient avec saint Thomas et Aristote que toute connaissance procédait des sens, ils ne pensaient pas que l'on put, de la connaissance du monde sensible, remonter a posteriori, en suivant le jeu des causalités, vers Dieu. Ceci étant, pour Duns Scot, une certaine connaissance de Dieu et la preuve même de son existence restaient possible grâce à l'ontologie, et à la saisie de Dieu comme être infini. Mais Guillaume d'Occam refusait cela et séparait totalement science et foi. D'un côté le monde sensible que nous révèlent nos sens. Occam était empiriste. De l'autre côté il y a Dieu le tout puissant qui échappe à toute saisie intellectuelle. Pour le nominaliste qu'était Occam, ce n'étaient que des mots et de signes phoniques arbitraires commodes dans le langage mais ne correspondant pas à la réalité. Donc, la religion d'Occam était un pur fidéisme et le seul travail valable selon lui était le lecture du texte révélé par la Bible. ;Mais la fonction critique de l'occamisme est à noter également car plus important. Il a longuement critiqué les thèses scolastiques. Sur le court terme, ça n'a pas eu des effets positifs sur les universités. Certes il a stimulé dans les facultés des arts notamment le développement des recherches scientifiques qui a commencé au XIIIème siècle. Duns Scot et Occam abordèrent d'ailleurs des questions scientifiques eux même. Ils furent suivis par Bradwardine à Oxford.
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il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
:nez:
Durant la seconde moitié du XIVème siècle les mêmes auteurs qui ont permis la réception de l'occamisme à l'université de Paris à savoir Nicolas Oresme, Pierre d'Ailly ou encore Jean Buridan, ont rédigé des ouvrages de physique. Certains ouvrages de mécanique furent rédigés mais l'absence de techniques d'expérimentation adéquate ainsi que d'un langage mathématique les arrêtèrent. En revanche, l'occamisme, dans les facultés de théologie a surtout eu pour effet une stérilisation de l'enseignement. Pourtant Occam voyait dans les études bibliques le seul aspect solide de la théologie. Pour cela il aurait fallu renouveler les méthodes d'exégèse de manuscrits de plus en plus fautifs de la Vulgate demandant la création dans les principales universités de chaires d'arabe, hébreu, grec ou encore chaldéen furent globalement sans suite. Nicolas de Lyre qui était un connaisseur des langues orientales a tenté d'inaugurer dans ses " Postilles " une exégèse philologique et historique de l'Ancien Testament, même si son cas fut plutôt isolé. Les autres théologiens ressassaient les gloses patristiques et carolingiennes et l'Histoire scolastique de Pierre le Mangeur. Il faudra d'ailleurs attendre l'humanisme pour voir les études bibliques se renouveler grâce aux progrès de la pholologie. La plupart des docteurs en restèrent donc aux méthodes scolastiques traditionnelles. Mais la critique occamiste les a vidé de toute sérieux et substance vu qu'on s'était mis à discuter de concepts qu'on savait de manière arbitraires, on se plut à multiplier jusqu'à l'absurde les hypothèses que permettait d'échafauder l'idée de la liberté souveraine de Dieu. Les théoriciens eux même ressentirent cette sclérose de l'enseignement théologique d'ailleurs et l'idée qu'ils se faisaient de leur rôle dans l'Eglise se retrouvait grandement effecté. La tendance au scepticisme et à l'électisme se développait via la pratique d'exercices de plus en plus formels et le ressassement des mêmes textes et arguments.

Mais tranquille ils ne savaient pas lire.
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il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
:nez:
Depuis le XIIIème siècle, les papes reconnaissent aux facultés de théologie une sorte d'autorité en matière de foi au moins à celle de Paris. Cette fonction de gardienne de l'orthodoxie fut d'ailleurs toujours rempli. Mais les visées des universitaires allèrent plus loin que la simple aide de l'Eglise dans la répression de l'hétérodoxie. Dans le gouvernement même de l'Eglise, beaucoup voulaient jouer un rôle et la crise conciliaire fut l'occasion rêvée pour eux. Les théologiens connaissaient également les problèmes d'ecclésiologie. Et d'ailleurs ce fut un des aspects du conflit existant entre les mendiants et les maîtres séculiers comme l'a expliqué Yves Congar. Le renforcement de la centralisation pontificale par les papes d'Avignon entraîna le développement d'un appareil administratif lourd et des abus. Ce qui entraîna de la réflexion concernant le pouvoir de l'Eglise notamment au sein de l'ordre franciscain auquel appartenait d'ailleurs beaucoup des grands théologiens du XIVème siècle. Cet ordre franciscain était divisé entre 2 idéaux traditionnelles de plus en plus incompatibles à savoir la pauvreté, la soumission directe au Saint Siège. Le succès du nominalisme fut claire dans les universités et entraînèrent un découragement des universitaires pour se lancer dans la construction de grande synthèses théologiques. En plus, en affirmant que Dieu était liberté absolue alors que nous ne pouvions rien savoir des desseins en dehors du texte même de la révélation, le nominalisme mettait en cause le droit divin et la nécessité des institutions ecclésiastiques existantes. La référence à la lettre même de l'Evangile va devenir un de sprocédés classiques de la critique ecclésiologique. Et comme l'idée du droit naturel paraissait suspecte au nominalisme pour qui tout est contingence dans la nature, cela achevait de ruiner la nécessité rationnelle dont aurait pu se prévaloir une institution.
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il y a 2 ans
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2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
:nez:
C'est donc avec des considérations pratiques du bien commun et de l'utilité publique que devait être organisé la société chrétienne. Cette société n'était pour les nominalistes que la collection des individus qui la composaient car dans le domaine social comme dans le domaine physique, seuls les individus ont une réalité/ Les institutions comme les concepts n'ont pas de valeur en soi et ne se justifient que par leur utilisé pratique au service du peuple des fidèles. Chez certains théologiens du XIVème siècle, la critique des structures ecclésiastiques se fit violent. De façon plus ou moins péremptoire selon les auteurs ils limitaient les prérogatives de l'Eglise et surtout de la papauté dénoncées comme autant d'abus et d'invention purement humain. Ils affirmaient les droits de la société civile et du peuple des laics. De plus ils voyaient dans l'Etat l'insititution normalement destinée à prendre en charge le bien commun des fidèles. Marsile de Pardoue développa ces thèses notamment, lui qui était ancien recteur de l'université de Paris dans le "Defensor Pacis " publié en 1324 puis par Occam dans le " Dialogus ". Ensuite par Wycliff qui était professuer de théologie à Oxford et auteur des 2 traités sur la notion même d'autorité à savoir le " De Dominio divio " et le " De civili Dominio ". Mais ces ouvrages furent généralement condamnés et au moment de la rédaction de ces ouvrages, ils avaient déjà quitter l'université pour se mettre au service des gouvernements en conflit avec Saint Siège. Ces idées furent répandues sous une forme plus moédrée chez les universitaires nominalistes. Le Grand Schisme de 1378 - 1417 leur fournit par ailleurs l'occasion d'essayer de mettre ces théories en pratique et les conciles de Constance d'entre 1414 et 1415 ; et de Bâle d'entre 1431 et 1449

Dès 1378, les universités continuèrent de donner leur avis quant au moyen de 'extirper du Schisime. Après avoir soutenu quelques années le pape d'Avignon, l'université de Paris se prononça pour le recours au concile oecuménique et entreprit de mobiliser l'opinion en faveur de cette solution. Notamment Jean Gerson à Paris, Francesco Zabarella à Pardoue ou encore Pierre D'ailly à Paris là aussi défendirent ce conciliarisme où les références occamistes étaient évidentes car selon eux le pape ne détenait son pouvoir que par la délégation. S'il se révélait hérétique ou schismatique, c'était à l'assembéle conciliaire représentant le peuple des fidèles à prendre en charge le bien commun de la chrétienté. Le concile pouvait être convoqué selon les uns par un empereur, selon les autres par les cardinaux. Il jugerait le pape et ferait dans l'Eglise les réformes nécessaires qui consisteraient entre autres à mettre fin à la toute puissance des souverains pontifes et à leurs empiètements sur les droits des Etats et des Eglises nationales. Le concile de Constance est d'ailleurs intéressant à ce sujet, notamment en raison du grand rôle joué par les universitaires.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Quels transcendance à l'époque du moyen âge ? Ils ne savaient même pas lire et n'avaient pas de conscience idéologique
:nez:
Si on met à part les ordres mendiants, l'Eglise de la fin du Moyen Age a été une église de juristes bien plus que de théologiens. Ses tâches étaient d'eadministrer, organiser et encadrer. C'était du à l'évolution des structures ecclésiastiques et à la politique de centralisation des papes d'Avignon. Le développement de la monarchie pontificale entraîna la multiplication des rouages administrafis qui tant au niveau local ( légats, collecteurs ) qu'au niveau central ( curie ) requéraient un personnel qualifié. Sur le modèle de Saint Siège, évêques et chapitres cathédraux améliorèrent eux aussi leur organisation administrative. Qui plus est à cette époque ce ne fut pas seulement la défense des intérêts matérielles et politiques de l'Eglise mais l'ensemble de sa mission spirituelle qui fut envisagée en termes de bonne gestion. L'inquiétude pastorale s'était calmé. Le problème même du salut était posé en termes juridiques. On attendait à cette époque que la religion vienne apporter ordre et paix aux consciences à ces temps de troubles et de guerres. L'Eglise devait être une institution visible, bien organisée. Pas tant pour prêcher l'Evangile que pour distribuer les sacrements, enseigner ses commandements qui étaient des règles de bonne vie chrétienne, en imposer le respect, au besoin par des sanctions, enfin confirmer et garantir les bonnes oeuvres des fidèles. De là, écoulait l'idée qu'on se faisait du prêtre. On ne lui demandait pas d'être un apôtre ou un prédicateur vu que les mendiants étaient là pour ça mais d'être une sorte de ministre de la liturgie et du salut. Or cette liturgie n'avait rien avoir avec la théologie, la mystique ou même la pastorale. Elle était simplement technique et droit.

Mais sinon, à part ça ils ne savaient ni lire ni avoir de conscience idéologique ou je ne sais pas quoi.
:naturlichemain:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Versali
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2 ans
Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
:Crie:


Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit "

Les Etats existaient déjà en Europe au XIIIème siècle et avaient déjà eu des rapports avec les universités. La commune de Bologne, le roi de France, le roi d'Angleterre avaient éprouvé à quel point les universités pouvaient être de dangereux foyers d'agitations social et religieuses notamment du fait qu'elles étaient pourvues par la papauté de privilèges qui soustrayaient en grande partie à l'autorité des pouvoirs publics. Les souverains les plus modernes du XIIIème siècle comme Frédéric II ou Philippe Le Bel s'entourèrent de liégistes issues des universités comme Pietro dell Vigna ancien étudiant à Bologne, Guillaume de Nogaret, professeur à Montpellier. Mais les Etats du XIIIème siècle laissèrent à l'Eglise la charge de fonder les universités et d'en déterminer les institutions, d'en assurer la discipline. Personne sauf Frederic II lorsqu'il fonda l'université de Naples en 1224 ne voyait l'intérêt de disputer à l'Eglise son monopole de l'enseignement. Et ça se comprend au vu des moyens limités de l'Etat à l'époque. En France comme en Angleterre la plupart des serviteurs de l'Etat étaient des clercs ce qui débarrassait les gouvernements du souci non seulement du leur formation mais aussi de leur rémunération. La conception des rapports entre universités et Etat se transforma progressivement au cours du XIVème siècle. L'évolution administrative des Etats en est en grande partie la cause. De même que l'évolution idéologique. Des bureaucraties complexes s'installaient. Le Parlement, la Chancellerie, la Chambre des Comptes furent des exemples de résultat de l'éclatement de l'ancienne Curia Regis. A une échelle plus réduite l'administration des cités états italiennes se compliqua tout autant. Cela entraîna de la part des Etats une plus grande demande de juristes.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
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Mourir du scorbut à 12 ans, avoir des maisons à -2°C quand il faisait -4 dehors, avoir la lumière uniquement si on a de la graisse d'animaux, connaître une famine toute les 20 ans, se faire tuer et violer par les pillards des chemins, ne pas être instruit, ne pas être libre, devoir faire le travail de son père sans exception, médecine très peu developpé
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Et j'en oublie beaucoup
" ne pas être instruit "

Au XIIIème siècle les universités étaient né spontanément ou d'une initiative pontificale. A partir du XIVème et XVème siècle, ce furent principalement des créations princières. Créations devant être confirmés par le pape. Le seul prince selon le droit médiéval pouvant fonder de sa propre autorité un stadium general était l'empereur. Dans l'ensemble, les papes répondirent favorablement aux demandes de fondations d'universités nouvelles qui leur étaient présentées, ils les examinaient avec soin et faisaient faire une enquête la plupart du temps avant de se décider et demandaient des garanties préalables ou apportaient quelques modifications aux projets initiaux des gouvernements. Il fallait au prince s'appuyer tout de même sur des écoles existantes et actives. Et il fallait que cette création soit utile. Notamment l'université de Grenoble crée par le pape Benoit XII en 1339 n'est devenu fonctionnel qu'en 1456 avec la création du parlement de Grenoble. Pareil pour l'université de Cracovie fondée par Casimir le Grand en 1364 qui ne fonctionnait qu'à partir du XVème siècle. Il y a eu le XIVème siècle marqué par les créations importantes comblant les grosses lacunes de la carte des universités européenne. Dans la péninsule ibérique, celle de Salamanque était la plus notable. Les fondations de Lerida en 1300, Perpignan en 1350 et Huesca en 1354 furent analogues et se rattachaient à la politique des rois d'Aragon au XIVème siècle. La prépondérance de Bologne en Italie était toujours un fait en Italie bien que ce fut partagé entre un nombre croissant de petites universités. Les deux principales universités du XIVème siècle, à savoir celles de Florence et de Pavie respectivement fondées en 1349 et 1361 ont été des créations délibérées la première de la commune de Florence et la seconde du seigneur de Milan, Galéas II Visconti là où celle de Pérouse dut son essor en grande partie à une migration bolonaise.
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il y a 2 ans
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sauf que l'on a perdu cette connaissance seulement après l'arrivée de pasteur donc largmeent après la fin du moyen age trou d'uc
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il y a 2 ans
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" ne pas être instruit "

Mais c'était principalement l'Europe orientale et l'Empire qui étaient dépourvus d'universités. On parle souvent de caractère féodal de l'Eglise et du développement tardif de la bourgeoisie dans ces pays pour l'expliquer. L'initiative de Charles IV roi de Bohême et roi des Romains prince de culture française et désireux de faire de la Bohême et de sa capitale le centre de l'Empire rénové pour aboutir en 1347 1348 à la création de l'université de Prague entre 1347 et 1348. Rodolphe II de Habsbourg suivit cet exemple avec la création de l'université de Vienne en 1365. Les rois de Pologne et de Hongrie également avec respectivement la création de l'université de Cracovie en 1364 et celle de Pécs en 1367. Ensuite on a eu la période du Schisme marquée par d'autres créations d'universités. Des universités prirent partout parti pour l'un ou l'autre pape entraînant les départs des étudiants du camp et de l'obédience opposé. Les Ecossais quittèrent Oxford de même que les français quittèrent Bologne et que les Allemands partirent de Paris. Et ce sont ces déplacements de populations qui contribuèrent à la création d'universités qui étaient mi spontanées mi princières. Ainsi le roi d'Ecosse créa l'université de S Andrews au début des années 1410. De nouvelles universités furent fondés par de Allemands ayant quitté Paris sous les encouragements des princes allemands. Notamment cela entraîne la fondation de l'université de Heidelberg en 1385 puis de celle de Cologne en 1388. Henri Langenstein relança également l'université de Vienne relançant, faisant partie de ceux qui relançaient les studia qui étaient en train de stagner. Au XVième siècle, on voyait plus systématiquement des fondations d'universités. Cela est dut au fait que chaque commune, souverain déterminé voulait créer et avoir leur université.
Notamment en France la guerre de Cent ans entraîna la création des universités de Caen en 1432, de Bordeaux en 1441 et celle de Poitiers en 1431, université armagnac fondée par Charles VII pour faire contrepoids à celle de Paris. Le comte de Provence créait également l'université d'Aix en 1409, le duc de Bourgogne celle de Dôle en 1422 et le dauphin Louis celle de Valence dans les années 1450.
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il y a 2 ans
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" ne pas être instruit, "

la faculté d’arts : les étudiants y entrent vers 14 ans et en sortent 7 ans plus tard. Y sont enseignés la rhétorique, la linguistique, les mathématiques, la grammaire, l’astronomie et la musique. Cette faculté peut être considéré comme étant préparatoire, contrairement aux trois autres, les facultés supérieures.
la faculté de médecine. Contrairement à aujourd’hui cette spécialisation n’est pas forcément très bien vue, et ce pour deux raisons. La première étant que les étudiants sont en contact avec des éléments jugés quasi impurs comme la chair et le sang. Ensuite, cette formation peut déboucher sur une activité finalement assez lucrative, ce qui n’est pas forcément très bien admis.
la faculté de droit (déjà plus prestigieuse) où est surtout enseigné le droit ecclésiastique, même si certaines universités comme celle d’Orléans enseignaient le droit civil.
la faculté de théologie (la plus prestigieuse) qui demande tout de même 10 - 15 ans d'étude au moins.
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il y a 2 ans
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En tout cas au niveau de la couleur de peau des gens non elle n'était pas aussi sombre que maintenant
:zahi:
il y a 2 ans