Ce sujet a été résolu
David Deming avait dit : i had an interesting experience aroud the time my paper was published in science. I received an astonishing email from a major researcher in the area of climate change : He said : We have to get rid of the medieval warm period.
Source :
https://www.ncpathinktank[...]ysteria-on-global-warming
Autres :
https://www.researchgate.[...]rth_Fennoscandian_summers ; publié par : Håkan Grudd
(Swedish Polar Research Secretariat, Stockholm, Sweden, PhD) sur le sujet : Torneträsk tree-ring width and density AD 500–2004: a test of climatic sensitivity and a new 1500-year reconstruction of north Fennoscandian summers ;
et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Tornetrask_tree-ring_width_and_density_AD_500-2004.pdf
Egalement publié ici : http://www.diva-portal.or[...]va2:189270/FULLTEXT01.pdf
michael mann used my data series but he inserted it upside down : prof andy baker Source :
https://climateaudit.org/[...]e-peerreviewedliterature/
Source :
Autres :
(Swedish Polar Research Secretariat, Stockholm, Sweden, PhD) sur le sujet : Torneträsk tree-ring width and density AD 500–2004: a test of climatic sensitivity and a new 1500-year reconstruction of north Fennoscandian summers ;
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Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Anthony_Agard
2 ans
David Deming avait dit : i had an interesting experience aroud the time my paper was published in science. I received an astonishing email from a major researcher in the area of climate change : He said : We have to get rid of the medieval warm period.
Source :
https://www.ncpathinktank[...]ysteria-on-global-warming
Autres :
https://www.researchgate.[...]rth_Fennoscandian_summers ; publié par : Håkan Grudd
(Swedish Polar Research Secretariat, Stockholm, Sweden, PhD) sur le sujet : Torneträsk tree-ring width and density AD 500–2004: a test of climatic sensitivity and a new 1500-year reconstruction of north Fennoscandian summers ;
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(Swedish Polar Research Secretariat, Stockholm, Sweden, PhD) sur le sujet : Torneträsk tree-ring width and density AD 500–2004: a test of climatic sensitivity and a new 1500-year reconstruction of north Fennoscandian summers ;
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Les pr richard muller pr mia tiljander pr henry pollack disent grosso modo la même chose sur Michael Mann.
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il y a 2 ans
Le climat et le covid sont tous les deux été instrumentalisé pour la simple et bonne raison que tous deux ignorent les frontières. De quoi avancer de plus en plus dans la direction d'une direction mondiale et globale voulue par certains. Des sujets qui sont de nature transnationaux, c'est à dire que concrètement les nations prises isolément ne sauraient gérer puisqu’ils sont globaux, et qui commandent donc à celles-ci une coopération internationale dans des instances lesquelles, à la manière de la société civile et notamment les jeunes gens, ne peuvent que constater l’incapacité de nos dirigeants à s’entendre. Voilà la logique derrière tout cela. Le problème majeure avec la soit disant science promu par le GIEC et ses sous fifres tentent de promouvoir.
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il y a 2 ans
C'est de la reconstitution de la température moyenne globale pour les 2 derniers millénaires et concernant l’hémisphère Nord. Sources :
https://www.researchgate.[...]igh-resolution_proxy_data
et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Highly_variable_Northern_Hemisphere_temperatures_r.pdf
également publiée dans la revue nature, et ce en 2005 par Anders Moberg, Dmitry M. Sonechkin, Karin Holmgren, Nina M. Datsenko & Wibjörn Karlén.
Source :
https://www.nature.com/articles/nature03265
et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Highly_variable_Northern_Hemisphere_temperatures_r.pdf
également publiée dans la revue nature, et ce en 2005 par Anders Moberg, Dmitry M. Sonechkin, Karin Holmgren, Nina M. Datsenko & Wibjörn Karlén.
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il y a 2 ans
Anthony_Agard
2 ans
C'est de la reconstitution de la température moyenne globale pour les 2 derniers millénaires et concernant l’hémisphère Nord. Sources :
https://www.researchgate.[...]igh-resolution_proxy_data
et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Highly_variable_Northern_Hemisphere_temperatures_r.pdf
également publiée dans la revue nature, et ce en 2005 par Anders Moberg, Dmitry M. Sonechkin, Karin Holmgren, Nina M. Datsenko & Wibjörn Karlén.
Source :
https://www.nature.com/articles/nature03265
et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Highly_variable_Northern_Hemisphere_temperatures_r.pdf
également publiée dans la revue nature, et ce en 2005 par Anders Moberg, Dmitry M. Sonechkin, Karin Holmgren, Nina M. Datsenko & Wibjörn Karlén.
Source :
il y a 2 ans
L'ouvrage de René Dumont, au titre évocateur : L’Utopie ou la Mort !, paru en 1973. Il ne s'agit pas de la crise climatique en l'occurrence. Contrairement à ce que veulent nous faire croire certains journalistes et même des chercheurs du GIEC, la question n’envahit pas à ce moment là précis.les débats. Enfin il n'existe aucune certitude d’affichée, même pas au club de Rome. on ne sait pas à quel point nous pouvons perturber l’équilibre écologique naturel de la Terre sans conséquences graves. On ne sait pas combien de CO2 ou de pollution thermique peuvent être libérés sans provoquer d’irréversibles changements dans le climat de la Terre. À l’époque, on attribuait le phénomène d’îlot de chaleur urbain à la production de chaleur par les activités humaines, chauffage, moteurs, industrie. Il s’agit en fait d’une question d’usage des sols (une surface bétonnée emmagasine et restitue une plus grosse quantité d’énergie qu’un champ labouré et a fortiori une prairie ou une forêt). Le scientifique français Christophe Cassou, l’un des nombreux auteurs du sixième rapport du GIEC, avait coutume de dire que le changement climatique a embarqué l’humanité dans « un voyage sans retour ».
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il y a 2 ans
En bref on remarque qu'il y a des oublis, des biais méthodologiques dans la théorie du réchauffement anthropique cause par l'homme. la création du GIEC, mais bien avant que ses thèses ne soient partout reprises comme un marronnier médiatique, lors de chaque raout onusien, mais aussi dès qu’un aléa météorologique survient quelque part sur le globe. La compréhension de la machine climatique à l’aune du travail fondamental de feu le professeur Marcel Leroux a été une étape importante, permettant de comprendre l’inanité d’une partie des prévisions faites par le GIEC. Car la plupart des calamités que l’on nous annonce pour les décennies à venir à cause d’un réchauffement présenté comme certain sont au contraire le corollaire de tout refroidissement. On ne peut avoir que du recul sur le discours du GIEC quand on sait que les glaciers alpins ont été moins étendus qu’actuellement durant plus de la moitié des dix derniers millénaires (depuis le début de l’Holocène, l’actuel interglaciaire), que des cols qui furent empruntés à l’époque romaine sont de nos jours encore sous la glace. Ou encore que les tempêtes en Europe occidentale ne sont ni plus fréquentes, ni plus violentes qu’autrefois, et même moins que lors du Petit âge glaciaire, époque durant laquelle on peut recenser la plupart des grandes inondations aussi, par exemple. Autant de faits établis que le travail de Marcel Leroux permet de relier aux mécanismes d’évolution du climat, qui par nature change à toutes les échelles de temps et d’espace. Le rôle des médias, mais aussi de l’école, est central. C’est évidemment le meilleur moyen de déconsidérer quiconque s’opposent contre les conclusions du GIEC. Ce terme de climatosceptique, pour le GIEC, est censé impliquer de manière nécessaire d’être malhonnête et stipendié.
On a affaire à un véritable terrorisme intellectuel semblable à ce qu'on a pu avoir durant la crise covid. A partir de ce moment là il est logique que ceux qui s'opposent ouvertement au dogme du GIEC pour bon nombre d'entre eux du moins, ne veuille pas entrer dans ce débat.
Les pays du Sud ont bien compris l’intérêt financier qu’ils avaient à en tirer. Le simplisme du discours du GIEC tient dans une courbe, sujette à toutes les manipulations. Celle de la température moyenne globale. Depuis une vingtaine d’années, la tendance est quasiment stable (avec les données satellitaires, car avec les stations au sol, les données sont tellement torturées qu’elles finissent par avouer un léger réchauffement). Or, pendant ce temps, nous avons envoyé dans l’atmosphère environ 40 % de tout le CO2 émis par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle. Quand ce fait n’est pas nié, on appelle la variabilité naturelle à la rescousse, lors même que le réchauffement était censé la surpasser allègrement et donc être inexorable. Le discours sur le réchauffement climatique porté par les médias et certains scientifiques s’est totalement affranchi de la réalité. Presque depuis le début. Il suffit de s’intéresser réellement au sujet pour le constater et prendre ses distances face au dogme carbocentriste. La levée du voile a parfois lieu dès lors qu’on se contente d’ouvrir les yeux.
Les différents glissements sémantiques sont là pour s’adapter aux discordances trop visibles face à la réalité, car celle-ci risque toujours de se manifester, même auprès de ceux qui ne s’entretiennent avec elle que par l’entremise d’un médiateur. Le passage du réchauffement au changement, puis au dérèglement climatique, n’est pas anodin. Même en cas de refroidissement, cette mascarade pourrait bien perdurer. Mais l’outrance des propos servis au public, ainsi qu’une certaine usure de celui-ci, peuvent contrarier l’ingénierie sociale mise en place. Le tout dans le cadre d’une défiance croissante vis-à-vis des médias dominants et des cercles du pouvoir en général. Internet a permis jusqu’ici l’existence de voix dissidentes et dissonantes. Raison pour laquelle on tente de le corseter. Il faut être aveugle pour ne pas constater que la liberté d’expression se porte de plus en plus mal. J’ai en fait l’impression qu’un nombre croissant de personnes voyant clair côtoient une autre fraction de la population dont le lavage de cerveau n’a jamais été aussi efficace.
La propension à intégrer la succession des types de temps, à en faire une synthèse inconsciente permettant de savoir si l’on est dans la norme ou dans l’excès, voire à saisir une éventuelle évolution climatique, étant une faculté universelle, l’Homme de l’Antiquité en était capable, comme chacun d’entre nous. Ainsi, Théophraste, philosophe grec du IVe siècle avant J.-C., qui a beaucoup écrit sur le milieu naturel et particulièrement sur le règne végétal, a émis l’hypothèse que les déforestations entraînaient invariablement un phénomène d’assèchement par baisse des précipitations. Il y avait là les bases d’une approche de l’action de l’Homme sur le climat, action dont l’importance aurait pu être appréhendée. Les exemples de Théophraste restaient de dimension locale, mais cette théorie permettait d’envisager, sous condition de vastes déboisements, des conséquences climatiques pouvant atteindre des dimensions spatiales plus importantes, au moins régionales. Néanmoins, ce point de vue n’a pas trouvé écho chez ses contemporains, ni sous l’empire romain. Pline l’Ancien (23-79 après J.-C.), dans son Histoire Naturelle, constate également une évolution locale du climat suite à des pratiques culturales, mais il considère cependant que le climat est éminemment stable. Pour lui, c’est une constante du milieu naturel qui, malgré quelques constatations locales et secondaires, ne saurait évoluer. L’Homme ne peut avoir de réelle action sur le climat. C’est une relation totalement dissymétrique, car pour les savants de l’époque le climat définit le caractère des peuples. Ainsi, la civilisation gréco-romaine étant pour ses représentants, largement supérieure à toutes les autres, le climat qui l’a façonnée ne pouvait être que le plus favorable. Et celui sous lequel vivaient les barbares, à la limite du vivable. Que l’on s’éloigne un tant soit peu de l’empire romain et la péjoration climatique devient catastrophique.
On a affaire à un véritable terrorisme intellectuel semblable à ce qu'on a pu avoir durant la crise covid. A partir de ce moment là il est logique que ceux qui s'opposent ouvertement au dogme du GIEC pour bon nombre d'entre eux du moins, ne veuille pas entrer dans ce débat.
Les pays du Sud ont bien compris l’intérêt financier qu’ils avaient à en tirer. Le simplisme du discours du GIEC tient dans une courbe, sujette à toutes les manipulations. Celle de la température moyenne globale. Depuis une vingtaine d’années, la tendance est quasiment stable (avec les données satellitaires, car avec les stations au sol, les données sont tellement torturées qu’elles finissent par avouer un léger réchauffement). Or, pendant ce temps, nous avons envoyé dans l’atmosphère environ 40 % de tout le CO2 émis par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle. Quand ce fait n’est pas nié, on appelle la variabilité naturelle à la rescousse, lors même que le réchauffement était censé la surpasser allègrement et donc être inexorable. Le discours sur le réchauffement climatique porté par les médias et certains scientifiques s’est totalement affranchi de la réalité. Presque depuis le début. Il suffit de s’intéresser réellement au sujet pour le constater et prendre ses distances face au dogme carbocentriste. La levée du voile a parfois lieu dès lors qu’on se contente d’ouvrir les yeux.
Les différents glissements sémantiques sont là pour s’adapter aux discordances trop visibles face à la réalité, car celle-ci risque toujours de se manifester, même auprès de ceux qui ne s’entretiennent avec elle que par l’entremise d’un médiateur. Le passage du réchauffement au changement, puis au dérèglement climatique, n’est pas anodin. Même en cas de refroidissement, cette mascarade pourrait bien perdurer. Mais l’outrance des propos servis au public, ainsi qu’une certaine usure de celui-ci, peuvent contrarier l’ingénierie sociale mise en place. Le tout dans le cadre d’une défiance croissante vis-à-vis des médias dominants et des cercles du pouvoir en général. Internet a permis jusqu’ici l’existence de voix dissidentes et dissonantes. Raison pour laquelle on tente de le corseter. Il faut être aveugle pour ne pas constater que la liberté d’expression se porte de plus en plus mal. J’ai en fait l’impression qu’un nombre croissant de personnes voyant clair côtoient une autre fraction de la population dont le lavage de cerveau n’a jamais été aussi efficace.
La propension à intégrer la succession des types de temps, à en faire une synthèse inconsciente permettant de savoir si l’on est dans la norme ou dans l’excès, voire à saisir une éventuelle évolution climatique, étant une faculté universelle, l’Homme de l’Antiquité en était capable, comme chacun d’entre nous. Ainsi, Théophraste, philosophe grec du IVe siècle avant J.-C., qui a beaucoup écrit sur le milieu naturel et particulièrement sur le règne végétal, a émis l’hypothèse que les déforestations entraînaient invariablement un phénomène d’assèchement par baisse des précipitations. Il y avait là les bases d’une approche de l’action de l’Homme sur le climat, action dont l’importance aurait pu être appréhendée. Les exemples de Théophraste restaient de dimension locale, mais cette théorie permettait d’envisager, sous condition de vastes déboisements, des conséquences climatiques pouvant atteindre des dimensions spatiales plus importantes, au moins régionales. Néanmoins, ce point de vue n’a pas trouvé écho chez ses contemporains, ni sous l’empire romain. Pline l’Ancien (23-79 après J.-C.), dans son Histoire Naturelle, constate également une évolution locale du climat suite à des pratiques culturales, mais il considère cependant que le climat est éminemment stable. Pour lui, c’est une constante du milieu naturel qui, malgré quelques constatations locales et secondaires, ne saurait évoluer. L’Homme ne peut avoir de réelle action sur le climat. C’est une relation totalement dissymétrique, car pour les savants de l’époque le climat définit le caractère des peuples. Ainsi, la civilisation gréco-romaine étant pour ses représentants, largement supérieure à toutes les autres, le climat qui l’a façonnée ne pouvait être que le plus favorable. Et celui sous lequel vivaient les barbares, à la limite du vivable. Que l’on s’éloigne un tant soit peu de l’empire romain et la péjoration climatique devient catastrophique.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Très vite, en s’éloignant de la douceur méditerranéenne, on arrive aux limites de la zone habitable. Aux marches même de l’empire romain, Ovide, au tout début de notre ère, exilé sur les bords de la mer Noire dans une ancienne colonie grecque, décrit des tribus frustes, vivant dans un climat terrible. La peinture qu’il dresse de ce qui est aujourd’hui pour les classes moyennes et riches de Russie et d’Ukraine un lieu de villégiature estivale, est digne du Grand Nord, avec des neiges persistant au sol tout l’été, le Danube et la mer gelant tous les hivers. Même en imaginant un climat légèrement plus froid que de nos jours, il est manifeste qu’il y a exagération. Il est inenvisageable que la neige n’ait pas fondu dès le retour du printemps.
La volonté d’apitoyer Rome pour mettre fin à son exil, de même que des propos emphatiques au service de son œuvre littéraire peuvent expliquer en partie cette exagération. Mais cette vision des marches de l’empire est aussi conforme à la représentation intellectuelle que l’on se faisait à l’époque des régions septentrionales bordant le limes, règne du froid implacable. De la même manière, les confins méridionaux sont la proie d’une chaleur infernale. Un siècle avant, Pline, Diodore de Sicile, qui décrit de manière similaire les régions au nord, n’est pas en reste avec le sud. Selon lui, aux confins de l’Égypte, la chaleur est telle que l’on ne distingue rien en plein midi, l’évaporation rapide réduisant considérablement la visibilité. L’évaporation de l’eau du corps est d’ailleurs tellement importante que si la soif n’est pas étanchée sur-le- champ, la mort survient en peu de temps. Et que l’on ne se risque pas à poser un pied nu sur le sol, sous peine de brûlure immédiate.
Bref, dans le monde gréco-romain, la normalité climatique est de rigueur : tout éloignement vers le nord ou le sud expose à des conditions climatiques se dégradant à une vitesse inouïe, si bien que les régions en question ne sont rapidement plus habitables. La zone torride ne peut être qu’inhabitée. Au nord des steppes ukrainiennes ou de l’Angleterre, plus âme qui vive. Et, bien avant, les Hommes obligés de vivre comme des bêtes. Une telle conception de la tyrannie du climat, facteur explicatif du caractère des peuples, va perdurer jusqu’au XVIIIe siècle. On la retrouve par exemple dans l’article Climat, écrit par d’Alembert dans l’Encyclopédie. Cette idée sera celle de presque toutes les Lumières, au premier rang desquelles Montesquieu, mais à l’exception notable de Voltaire. On a certes progressé depuis l’Antiquité dans la connaissance géographique de la Terre, les régions habitables sont plus vastes qu’on ne le croyait. Mais la conception zonale du système climatique mondial demeure, de même que le caractère univoque de la relation entre les Hommes et le climat. Les Hommes sont totalement inféodés aux conditions climatiques, au point d’être déterminés jusque dans leur couleur de peau. D’Ibn Khaldoun, historien arabe de la seconde moitié du XIVe siècle, à l’Abbé Dubos du siècle des Lumières, on croit qu’en changeant de latitude les Blancs peuvent devenir noirs et les Noirs devenir blancs. Dubos estime que cette transformation prend quelques siècles. Qu’une information erronée parvienne alors au savant, comme l’existence d’une importante population blanche au centre de l’Afrique, dont l’intérieur reste mystérieux, et l’on adapte la réalité qu’on ignore pour expliquer la théorie : le grand naturaliste Buffon fait de l’Afrique centrale le siège de hautes terres au climat compatible avec le teint clair des Hommes qui étaient supposés l’habiter.
Les caractéristiques physiques ne sont pas les seules affectées. Les Lumières pensent que les peuples du nord, âpres au travail, courageux, deviendraient, sous des latitudes plus chaudes, apathiques et médiocres. Le racisme envers les autres peuples et particulièrement le continent africain est manifeste, mais, à la décharge des philosophes de l’époque, ils ne font pas de ces défauts des éléments intrinsèques aux Hommes : résultats de la fatalité climatique, ils peuvent évoluer en changeant simplement de climat.
La volonté d’apitoyer Rome pour mettre fin à son exil, de même que des propos emphatiques au service de son œuvre littéraire peuvent expliquer en partie cette exagération. Mais cette vision des marches de l’empire est aussi conforme à la représentation intellectuelle que l’on se faisait à l’époque des régions septentrionales bordant le limes, règne du froid implacable. De la même manière, les confins méridionaux sont la proie d’une chaleur infernale. Un siècle avant, Pline, Diodore de Sicile, qui décrit de manière similaire les régions au nord, n’est pas en reste avec le sud. Selon lui, aux confins de l’Égypte, la chaleur est telle que l’on ne distingue rien en plein midi, l’évaporation rapide réduisant considérablement la visibilité. L’évaporation de l’eau du corps est d’ailleurs tellement importante que si la soif n’est pas étanchée sur-le- champ, la mort survient en peu de temps. Et que l’on ne se risque pas à poser un pied nu sur le sol, sous peine de brûlure immédiate.
Bref, dans le monde gréco-romain, la normalité climatique est de rigueur : tout éloignement vers le nord ou le sud expose à des conditions climatiques se dégradant à une vitesse inouïe, si bien que les régions en question ne sont rapidement plus habitables. La zone torride ne peut être qu’inhabitée. Au nord des steppes ukrainiennes ou de l’Angleterre, plus âme qui vive. Et, bien avant, les Hommes obligés de vivre comme des bêtes. Une telle conception de la tyrannie du climat, facteur explicatif du caractère des peuples, va perdurer jusqu’au XVIIIe siècle. On la retrouve par exemple dans l’article Climat, écrit par d’Alembert dans l’Encyclopédie. Cette idée sera celle de presque toutes les Lumières, au premier rang desquelles Montesquieu, mais à l’exception notable de Voltaire. On a certes progressé depuis l’Antiquité dans la connaissance géographique de la Terre, les régions habitables sont plus vastes qu’on ne le croyait. Mais la conception zonale du système climatique mondial demeure, de même que le caractère univoque de la relation entre les Hommes et le climat. Les Hommes sont totalement inféodés aux conditions climatiques, au point d’être déterminés jusque dans leur couleur de peau. D’Ibn Khaldoun, historien arabe de la seconde moitié du XIVe siècle, à l’Abbé Dubos du siècle des Lumières, on croit qu’en changeant de latitude les Blancs peuvent devenir noirs et les Noirs devenir blancs. Dubos estime que cette transformation prend quelques siècles. Qu’une information erronée parvienne alors au savant, comme l’existence d’une importante population blanche au centre de l’Afrique, dont l’intérieur reste mystérieux, et l’on adapte la réalité qu’on ignore pour expliquer la théorie : le grand naturaliste Buffon fait de l’Afrique centrale le siège de hautes terres au climat compatible avec le teint clair des Hommes qui étaient supposés l’habiter.
Les caractéristiques physiques ne sont pas les seules affectées. Les Lumières pensent que les peuples du nord, âpres au travail, courageux, deviendraient, sous des latitudes plus chaudes, apathiques et médiocres. Le racisme envers les autres peuples et particulièrement le continent africain est manifeste, mais, à la décharge des philosophes de l’époque, ils ne font pas de ces défauts des éléments intrinsèques aux Hommes : résultats de la fatalité climatique, ils peuvent évoluer en changeant simplement de climat.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Durant le XVIIIe siècle, l’idée d’une action possible et positive de l’Homme sur le climat s’impose comme un changement de paradigme : l’Homme peut désormais devenir le maître du jeu, l’âge de la Raison triomphante doit permettre à celle-ci d’agir non seulement sur la société, mais également sur le milieu naturel. L’idée moderne de Progrès s’impose. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Edward Gibbon, auteur d’une Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, considère qu’il y a suffisamment d’indices pour admettre que le climat d’Europe était plus froid à cette époque. Il justifie ainsi cette différence :
« Les travaux des Hommes expliquent suffisamment les causes de la diminution du froid. Ces bois immenses qui dérobaient la terre aux rayons du Soleil, ont été détruits. À mesure que l’on a cultivé les terres et desséché les marais, la température du climat est devenue plus douce. Le Canada nous présente maintenant une peinture exacte de l’ancienne Germanie ».
L’influence du climat étant majeure sur les civilisations, c’est lui qui explique la supposée vigueur des Germains, qui ont ainsi pu vaincre Rome. Depuis, les défrichements ont amélioré le climat, qui a lui-même eu une influence favorable sur les peuples, permettant l’instauration d’un cercle vertueux. Le progrès social et économique implique le progrès climatique qui le favorise à son tour. Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, considérant lui aussi que le recul de la végétation était responsable de la douceur relative de l’Europe par rapport à la rigueur du temps hivernal nord-américain, souhaitait la même chose pour son pays. Un tel optimisme va partiellement perdurer au XIXe siècle : pour Charles Fourier (et non pas Joseph, que l’on rencontrera plus tard), la mise en culture de la totalité du globe conduirait à adoucir les climats de la Terre dans des proportions qui feraient pâlir nombre d’experts actuels : en Sibérie et au Canada, où l’amélioration pourrait atteindre 12 °C, mais aussi en Europe, où le philosophe attendait 6 °C de plus. Il faut dire que cette époque, dite du Petit âge glaciaire (finissant), n’était pas avare en hivers très rudes.
« Les travaux des Hommes expliquent suffisamment les causes de la diminution du froid. Ces bois immenses qui dérobaient la terre aux rayons du Soleil, ont été détruits. À mesure que l’on a cultivé les terres et desséché les marais, la température du climat est devenue plus douce. Le Canada nous présente maintenant une peinture exacte de l’ancienne Germanie ».
L’influence du climat étant majeure sur les civilisations, c’est lui qui explique la supposée vigueur des Germains, qui ont ainsi pu vaincre Rome. Depuis, les défrichements ont amélioré le climat, qui a lui-même eu une influence favorable sur les peuples, permettant l’instauration d’un cercle vertueux. Le progrès social et économique implique le progrès climatique qui le favorise à son tour. Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, considérant lui aussi que le recul de la végétation était responsable de la douceur relative de l’Europe par rapport à la rigueur du temps hivernal nord-américain, souhaitait la même chose pour son pays. Un tel optimisme va partiellement perdurer au XIXe siècle : pour Charles Fourier (et non pas Joseph, que l’on rencontrera plus tard), la mise en culture de la totalité du globe conduirait à adoucir les climats de la Terre dans des proportions qui feraient pâlir nombre d’experts actuels : en Sibérie et au Canada, où l’amélioration pourrait atteindre 12 °C, mais aussi en Europe, où le philosophe attendait 6 °C de plus. Il faut dire que cette époque, dite du Petit âge glaciaire (finissant), n’était pas avare en hivers très rudes.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Cette vision positive de l’action de l’Homme sur le climat par le biais de la déforestation n’est cependant pas la seule au siècle des Lumières, même si c’est celle qui domine largement. Émerge en effet peu à peu, dès la Renaissance, au sein des colonies du sud au climat tropical, une autre perception des choses. À partir de cette période s’affirme la redécouverte des écrits antiques. Les œuvres de Théophraste sont traduites et diffusées et mettent en garde les planteurs des nouvelles colonies portugaises et espagnoles, comme Madère et les Canaries, contre une possible catastrophe économique. Et de fait, dans ces colonies, il y eut concomitance entre déforestation et baisse des précipitations. En ayant eu connaissance, Christophe Colomb aurait redouté qu’un tel scénario ne se reproduise dans les Indes occidentales. Cette crainte subsistera, surtout dans les colonies concernées par les climats tropicaux. La théorie de l’assèchement, de la baisse des précipitations comme conséquence de la déforestation, contribuera fortement à la naissance de l’environnementalisme moderne, avant même que l’on se préoccupe de biodiversité.
La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales. Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique.
En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts. La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales.
La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales. Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique.
En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts. La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique. En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Ce furent les administrations coloniales qui jouèrent le rôle principal dans la diffusion et la prise en compte de la théorie de l’assèchement ; l’influence des centres métropolitains fut relativement minime. Il y eut malgré tout un vaste mouvement de protection des forêts en Europe, surtout dans les pays ayant d’importants massifs montagneux, au premier rang desquels la France. Les références à d’éventuelles péjorations climatiques induites par le déboisement n’ont pas été l’élément décisif en l’occurrence, bien que certaines sociétés savantes départementales aient mentionné, notamment, une augmentation de la fréquence des fortes averses. En France, un ouvrage, publié en 1840 par l’ingénieur des Ponts et Chaussées Alexandre Surrel, Étude sur les torrents des hautes Alpes, va jouer un rôle majeur. Les déboisements y sont montrés du doigt et à travers eux les populations montagnardes jugées responsables des catastrophes s’abattant sur la nation. C’est à cette époque qu’est forgée l’expression « manteau forestier », en référence au pouvoir protecteur qu’on prête aux peuplements boisés. En déboisant inconsidérément, les populations montagnardes sont tenues responsables des crues catastrophiques touchant les plaines. La solution à ces maux vient de deux des grands corps d’État : les ingénieurs forestiers d’une part, qui reboisent vigoureusement au sein d’un vaste programme appelé Restauration des Terrains en Montagne (RTM), et, d’autre part, ceux des Ponts et Chaussées, grâce à des travaux hydrauliques. Cette manière de percevoir les choses est toujours d’actualité chez la majorité des ingénieurs, mais le monde de la recherche n’est pas aussi univoque, loin s’en faut. Voici ce qu’en dit l’historien du climat Emmanuel Garnier dans son dernier livre :
« Largement orchestré par le lobby des ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Eaux et Forêts, ce postulat fait aujourd’hui toujours l’objet d’un débat entre spécialistes. En contradiction formelle avec les grands corps de techniciens, l’historien suisse Christian Pfister est allé jusqu’à parler d’une “carrière publique du paradigme du déboisement” qui aurait effacé la dimension climatique ».
Le climat n’a pas été invoqué en Europe dans un débat largement confisqué par le génie alors même qu’il eut été un excellent facteur explicatif, prépondérant à défaut d’être le seul. Inversement, dans les colonies, il est largement mis en avant pour justifier la protection des forêts tropicales, de manière parfois instrumentalisée par ceux ayant avant tout pour but, louable, la protection d’espaces et d’espèces jugés remarquables, sans réelle considération pour l’avenir climatique.
Les centres métropolitains vont cependant entrer dans le débat sur l’assèchement, mais aussi dans l’action. Ainsi, la création de la future administration forestière des Indes (là où auparavant n’existaient que des centres locaux) découle directement d’un rapport de 1851 pour l’Association britannique pour l’avancement des sciences (BAAS), dont le but était d’examiner les conséquences qu’aurait la destruction des forêts tropicales, notamment du point de vue des retombées économiques. Le débat va cependant prendre une autre tournure et dépasser la seule question de la déforestation. C’est encore au sein de la BAAS qu’est exposé en 1858, un article de Spotswood Wilson Sur l’assèchement progressif et général de la Terre et de l’atmosphère. Quelques années plus tard, en 1865, il en fait paraître un autre très semblable, qui est, lui, discuté à la Royal Geographical Society.
La théorie de l’assèchement y est réaffirmée, particulièrement dans le deuxième article. Inspiré par les écrits de voyageurs décrivant des paysages desséchés d’Afrique, d’Australie, du Pérou, où partout l’Homme habite, Wilson explique que celui-ci est l’unique responsable. Mais il va plus loin et marque là un tournant important. Selon lui, déforestation et usage immodéré de l’eau ne peuvent suffire pour expliquer ce processus d’assèchement. Une modification des taux d’oxygène et de dioxyde de carbone en est aussi responsable. Avec cet article, peut-être le premier sur l’effet de serre anthropique, il initie un débat vraiment international sur l’environnement, en annonçant la fin de l’humanité causée par des changements dans l’atmosphère, dont elle est responsable. La théorie de l’effet de serre n’est pourtant alors que l’affaire de spécialistes, et demeure en pleine formulation.
« Largement orchestré par le lobby des ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Eaux et Forêts, ce postulat fait aujourd’hui toujours l’objet d’un débat entre spécialistes. En contradiction formelle avec les grands corps de techniciens, l’historien suisse Christian Pfister est allé jusqu’à parler d’une “carrière publique du paradigme du déboisement” qui aurait effacé la dimension climatique ».
Le climat n’a pas été invoqué en Europe dans un débat largement confisqué par le génie alors même qu’il eut été un excellent facteur explicatif, prépondérant à défaut d’être le seul. Inversement, dans les colonies, il est largement mis en avant pour justifier la protection des forêts tropicales, de manière parfois instrumentalisée par ceux ayant avant tout pour but, louable, la protection d’espaces et d’espèces jugés remarquables, sans réelle considération pour l’avenir climatique.
Les centres métropolitains vont cependant entrer dans le débat sur l’assèchement, mais aussi dans l’action. Ainsi, la création de la future administration forestière des Indes (là où auparavant n’existaient que des centres locaux) découle directement d’un rapport de 1851 pour l’Association britannique pour l’avancement des sciences (BAAS), dont le but était d’examiner les conséquences qu’aurait la destruction des forêts tropicales, notamment du point de vue des retombées économiques. Le débat va cependant prendre une autre tournure et dépasser la seule question de la déforestation. C’est encore au sein de la BAAS qu’est exposé en 1858, un article de Spotswood Wilson Sur l’assèchement progressif et général de la Terre et de l’atmosphère. Quelques années plus tard, en 1865, il en fait paraître un autre très semblable, qui est, lui, discuté à la Royal Geographical Society.
La théorie de l’assèchement y est réaffirmée, particulièrement dans le deuxième article. Inspiré par les écrits de voyageurs décrivant des paysages desséchés d’Afrique, d’Australie, du Pérou, où partout l’Homme habite, Wilson explique que celui-ci est l’unique responsable. Mais il va plus loin et marque là un tournant important. Selon lui, déforestation et usage immodéré de l’eau ne peuvent suffire pour expliquer ce processus d’assèchement. Une modification des taux d’oxygène et de dioxyde de carbone en est aussi responsable. Avec cet article, peut-être le premier sur l’effet de serre anthropique, il initie un débat vraiment international sur l’environnement, en annonçant la fin de l’humanité causée par des changements dans l’atmosphère, dont elle est responsable. La théorie de l’effet de serre n’est pourtant alors que l’affaire de spécialistes, et demeure en pleine formulation.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
il y a 2 ans
Autre rappel concernant le GIEC.
utiles à la compréhension des changements climatiques d'origine humaine, de leur ses impacts potentiels, et les options d'atténuation et d'adaptation.
C'est ça le mandat du GIEC.
S'ils ne racontaient pas la fable du réchauffement climatique anthropique, ils n'existeraient tout simplement plus. C'est leur seule raison d'exister.
Et il n'y a rien de plus dangereux qu'un organe, un organisme qui joue sa vie.
Car il est prêt à tout pour conserver son existence.
Et le GIEC l'a parfaitement démontré à plusieurs reprises, quitte à trafiquer des études, à mentir ouvertement, à faire des prédictions qui se révèlent fausse, qui se sont révélés pour beaucoup d'entre elles fausses, à tenter de discréditer et de mettre sous le tapis les scientifiques qui contestent leur narratif.
utiles à la compréhension des changements climatiques d'origine humaine, de leur ses impacts potentiels, et les options d'atténuation et d'adaptation.
C'est ça le mandat du GIEC.
S'ils ne racontaient pas la fable du réchauffement climatique anthropique, ils n'existeraient tout simplement plus. C'est leur seule raison d'exister.
Et il n'y a rien de plus dangereux qu'un organe, un organisme qui joue sa vie.
Car il est prêt à tout pour conserver son existence.
Et le GIEC l'a parfaitement démontré à plusieurs reprises, quitte à trafiquer des études, à mentir ouvertement, à faire des prédictions qui se révèlent fausse, qui se sont révélés pour beaucoup d'entre elles fausses, à tenter de discréditer et de mettre sous le tapis les scientifiques qui contestent leur narratif.
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il y a 2 ans
Les plus grands glaciologues :
Les Alpes étaient libres de glace il y a 6000 ans, où les niveaux de CO2 étaient bien inférieurs (~280 ppm) à ceux d’aujourd’hui (~420 ppm).
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
2 géophysiciens ont publié un ouvrage. Ce dernier est consacré au stockage du CO2 (Amundsen et Landro, 2023).
Source :
https://www.researchgate.[...]diation_in_the_Atmosphere
Publié dans ResearchGate
sur le sujet : From Arrhenius to CO2 Storage with Physics-based Educational Models for Radiation in the Atmosphere
Publié par Lasse Amundsen et Martin Landro
Sur format pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/CO2Preview.pdf
Source :
Publié dans ResearchGate
sur le sujet : From Arrhenius to CO2 Storage with Physics-based Educational Models for Radiation in the Atmosphere
Publié par Lasse Amundsen et Martin Landro
Sur format pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/CO2Preview.pdf
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il y a 2 ans
Anthony_Agard
2 ans
2 géophysiciens ont publié un ouvrage. Ce dernier est consacré au stockage du CO2 (Amundsen et Landro, 2023).
Source :
https://www.researchgate.[...]diation_in_the_Atmosphere
Publié dans ResearchGate
sur le sujet : From Arrhenius to CO2 Storage with Physics-based Educational Models for Radiation in the Atmosphere
Publié par Lasse Amundsen et Martin Landro
Sur format pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/CO2Preview.pdf
Source :
Publié dans ResearchGate
sur le sujet : From Arrhenius to CO2 Storage with Physics-based Educational Models for Radiation in the Atmosphere
Publié par Lasse Amundsen et Martin Landro
Sur format pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/CO2Preview.pdf
il y a 2 ans
Partout dans le monde, il fait plus chaud que dans le reste du monde à ce qu'il parait.

Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Anthony_Agard
2 ans
2019 : Le canada ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://ici.radio-canada.[...]que-climat-rapport-fuites
2021 : L'afrique ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.telerama.fr/d[...]%20pays%20sont%20menacées.
2022 : Le Moyen-Orient se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.nouvelobs.com[...]-reste-de-la-planete.html
2022 : L'antarticque se réchauffe 4x (!!!) plus vite que le reste du monde.
https://fr.euronews.com/2[...]ue-le-reste-de-la-planete
2023 : L'Europe se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.lefigaro.fr/s[...]te-de-la-planete-20230619
Du coup ça fait : 2x2x2x4x2 = L'europe ce réchauffe 64x plus vite que le canada et 128x plus vite que le monde en 2019 !
ça explique surement la fin du monde en 2023 d'apres les scientifique spécialisé et greta :
2021 : L'afrique ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
2022 : Le Moyen-Orient se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
2022 : L'antarticque se réchauffe 4x (!!!) plus vite que le reste du monde.
2023 : L'Europe se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
Du coup ça fait : 2x2x2x4x2 = L'europe ce réchauffe 64x plus vite que le canada et 128x plus vite que le monde en 2019 !

ça explique surement la fin du monde en 2023 d'apres les scientifique spécialisé et greta :
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Et surtout n'oubliez pas.
https://time.com/5311672/[...]ores-decline-environment/
Baisse du QI = changement climatique 🤡

Baisse du QI = changement climatique 🤡
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans