CHAPITRE 1 - LA DIVINE SURPRISE
Sarah Knafo Ă Matignon
Sarah Knafo Ă Matignon
HĂ´tel de Matignon, Paris, le jeudi 12 juin, 9h31
Moins de vingt-quatre heures après la passation de pouvoir avec Emmanuel Macron sur le perron de l’Élysée, le président Éric Zemmour a nommé Sarah Knafo au poste de Première ministre, lors d’un bref communiqué lu depuis la salle des fêtes de l’Élysée, à 9h précises ce jeudi matin. Âgée de 32 ans, magistrate de formation, ancienne haute fonctionnaire passée par la Cour des comptes, Sarah Knafo devient la plus jeune Première ministre de la Ve République. C'est la troisième femme à occuper ce poste dans l’histoire.
Née en 1993, Sarah Knafo a grandi en Seine-Saint-Denis, dans le 93, à Pavillons-sous-Bois, un territoire marqué par une forte diversité sociale et culturelle, mais aussi par des tensions identitaires. Ce contexte l’a profondément façonnée. Elle y côtoie notamment Jordan Bardella, futur visage du Rassemblement national, ce qui montre à quel point cette banlieue a été un terreau politique paradoxal : à la fois zone de fracture et d’éveil. Issue d’une famille de tradition juive séfarade originaire d’Afrique du Nord, elle puise dans son histoire familiale une sensibilité particulière aux questions culturelles, civilisationnelles et migratoires, thématiques centrales dans le discours d’Éric Zemmour. De confession juive, elle se sent pleinement de culture chrétienne et chez elle, Charles Péguy est aussi important que la Torah.
Elle réalise également des stages notables, notamment à l’ambassade de Libye, ou à la préfecture de Seine-Saint-Denis . Ces expériences façonnent une connaissance fine des rapports de force internationaux, des enjeux géostratégiques et des mécanismes diplomatiques. Elle s'intéresse notamment aux relations euro-méditerranéennes et aux enjeux migratoires, ce qui l’amènera à publier plus tard sur le sujet. Elle devient auditrice à la Cour des comptes en 2020 ce qui la rend familière des questions budgétaires, de l’inefficacité des politiques publiques, et du gaspillage dans la sphère publique. Elle y développe une posture rigoureuse, technicienne, économiquement libérale, qui contraste avec le RN, plus interventionniste.
L'accession d’Éric Zemmour à la présidence et la nomination de Sarah Knafo à Matignon incarne une forme de dyarchie inédite, fusionnelle et complémentaire pour le couple Zemmour-Knafo à la fois dans la vie privée et dans la vie politique :
Cela rappelle certains couples politiques influents dans l’histoire (Pompidou et Marie-Claude, Sarkozy et Cécilia à un moment donné), mais ici la dimension assumée de l’intimité et du partage du pouvoir est inédite en France.
Merci le donut de Asselineau 🍩
CHAPITRE 1 - LA DIVINE SURPRISE
Dissolution et double référendum
Dissolution et double référendum
Palais de l’Elysée, le jeudi 12 juin 2025, 20h55
Après la nomination de Sarah Knafo à Matignon dans la matinée, Eric Zemmour a pris la parole pour la première fois comme Président de la République à 20 heures pour annoncer immédiatement la dissolution de l’Assemblée nationale, conformément à l’article 12 de la Constitution. La cohérence politique exige une nouvelle majorité claire pour gouverner. Il a donc décidé de dissoudre l’Assemblée nationale, un peu plus d’un an (1 an et 3 jours) après celle décidée par Emmanuel Macron suite aux élections européennes de 2024. Le peuple français retournera donc aux urnes à la fin du mois.
En même temps que le second tour des élections législatives qui se tiendra le dimanche 6 juillet, un double référendum national sera organisé. Le Président a affirmé vouloir donner la parole aux Français sur deux questions fondamentales. Le premier référendum portera sur la primauté des lois françaises, visant à modifier l’article 55 de la Constitution pour établir la supériorité des normes nationales sur les directives européennes et le second est un grand référendum sur la politique migratoire de la France.
Les deux questions seront précisément les suivantes:
Approuvez-vous la modification de l'article 55 de la Constitution afin d'établir la primauté des lois et règlements français sur les normes juridiques européennes ?
Approuvez-vous la réforme de la politique migratoire prévoyant :
- La suppression du droit du sol au profit du droit du sang ;
- Des restrictions au regroupement familial par le durcissement des conditions (emploi stable, ressources précisément définies);
- Des conditions d’intégration renforcées pour l’obtention de titres de séjour et de la nationalité française (temps de résidence, connaissance de la langue française, emploi durable, ressources financières) ;
- La fixation annuelle de quotas d’immigration par le Parlement ;
- L’exécution systématique des obligations de quitter le territoire français (OQTF) ;
- L’abrogation de l’accord de 1968 avec l’Algérie au vu de la dégradation des relations entre l’Algérie et la France ;
- Le retrait de la France du Pacte de Marrakech qui favorise les migrations internationales ;
- La réinstauration du délit de séjour irrégulier pour les étrangers clandestins ;
- La fin du dispositif des « mineurs isolés » ;
- Rétablir l’usage des charters collectifs pour les expulsions du territoire ;
- La sélection au mérite des étudiants étrangers ;
- Supprimer les aides sociales non-contributives pour les étrangers extra-européens
- La suppression de l’Aide Médicale d’Etat (AME);
- L’interdiction définitive de régularisation de tout étranger entré illégalement ;
- Externaliser les demandes d’asile
- Accepter moins de réfugiés et donner la priorité aux réfugiés appartenant à des groupes persécutés (Chrétiens d’Orient, Afrikaners, femmes iraniennes) ;
CHAPITRE 1 - LA DIVINE SURPRISE
Tout compte fait
Tout compte fait
HĂ´tel de Matignon, le vendredi 13 juin 2025, 16h07
A la suite de la dissolution de l’Assemblée prononcée hier soir par le président Éric Zemmour, Sarah Knafo, stratège et ancienne énarque, convoque Jordan Bardella dès le lendemain matin à Matignon, rappelant leur passé commun en Seine-Saint-Denis et éviter une guerre fratricide entre le RN et Reconquête au premier tour des législatives, sous peine de livrer des circonscriptions à la gauche, à Renaissance ou aux LR survivants.
Les discussions, entamées à 9h, se sont révélées particulièrement tendues et les intérêts politiques divergent. Mais tout bascule à 13h30, lorsque Marine Le Pen appelle directement depuis sa résidence du Pas-de-Calais. Selon plusieurs sources proches de la réunion, l’ancienne présidente du RN impose trois lignes rouges non négociables: Mayotte et l’Outre-mer, baisse de la TVA sur l’énergie et pas de nouveau report de l’âge légal de départ à la retraite.
Après un déjeuner au bœuf bourguignon et Aloxe-Corton, servi dans les jardins de Matignon, les deux camps parviennent à un accord, signé symboliquement à 15h00.
Voici les principaux termes :
1. RĂ©partition des circonscriptions
Exception : Pas de candidat face à Nicolas Dupont-Aignan dans sa circonscription de l’Essonne.
2. Partage institutionnel
Knafo s’engage à soutenir un candidat RN à la présidence de l’Assemblée nationale, probablement Sébastien Chenu.
3. Participation au gouvernement
Le Rassemblement national se voit garantir un grand ministère régalien mais ne souhaite pas entrer en force dans le gouvernement, laissant le soin à Zemmour et ses équipes de s'exposer pleinement. Les ministères de l’Intérieur et des Armées sont cités avec insistance.
4. Gages Ă Marine Le Pen
Sarah Knafo promet une concertation régulière avec Marine Le Pen durant toute la législature, la baisse de la TVA sur les énergies dans le prochain budget et un grand ministère d’Etat des Outre-mer, ce qui a ravi Marine Le Pen.
Où l’erreur de frappe ?
CHAPITRE 1 - LA DIVINE SURPRISE
Tables de négociations
Tables de négociations
Rue Solferino, Paris, le samedi 14 juin, 18h07
Un accord unitaire a été scellé entre les principales forces de gauche pour les élections législatives anticipées convoquées à la suite de l’élection d’Éric Zemmour à la présidence de la République. Dans chaque circonscription, un seul candidat ou candidate sera investi au nom du "Nouveau Front populaire", comme cela avait déjà été le cas en juin 2024. L’union de la gauche vise à empêcher Éric Zemmour de gouverner avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
La France insoumise a obtenu un net renforcement de sa position, passant de 229 à 280 candidatures, grâce au second tour surprise de Jean-Luc Mélenchon. Le Parti socialiste et Place Publique, tout en ayant soutenu Mélenchon, ont vu leur poids politique légèrement diminué et acceptent une réduction à 160 circonscriptions. Le Parti communiste reste stable à 50 investitures, ce qui témoigne de son ancrage local dans certains territoires.
Les Écologistes (EELV), lourdement affaiblis par la candidature de Marine Tondelier (3,6 %), perdent un tiers de leurs investitures, passant de 92 à 60. Ils ont dû faire preuve d’humilité et accepter un rôle subalterne. Certains cadres de LFI, à commencer par Manuel Bompard et Danièle Obono, ne l’ont pas digéré. « On a failli rater le second tour pour 0,3 point… Certains choix ne s’oublient pas », glissait Raphaël Arnault. C’est dans ce climat empoisonné que Sandrine Rousseau a repris la main au sein d’EELV pour mener les négociations en vue des législatives.
Les partis locaux, les forces ultra-marines et diverses composantes citoyennes ou régionalistes bénéficient de 27 circonscriptions, parfois hors accord strictement partisan.
đź“Š RĂ©partition des circonscriptions entre les partis du NFP 2.0
C'est corrigé
C'est corrigé
Je te remercie aussi pour la remontée
Je te remercie aussi pour la remontée
Les résultats des législatives seront dans le prochain post
TOUT DONNE RAISON À ERIC ZEMMOUR
En hommage Ă Jean-Marie Le Pen, Charles Pasqua et Marie-France Garraud
PRÉAMBULE – LA GRANDE DEMISSION
Palais de l’Elysée, Paris, le lundi 5 mai 2025
C’est un séisme politique qui secoue la France ce matin. Emmanuel Macron, Président de la République depuis 2017, a annoncé sa démission hier soir lors d’une allocution solennelle depuis l’Élysée. En 2024, la France a connu une crise politique inédite sous la Cinquième République qui survient sur fond de crise sociale et de forte inflation.
Après la victoire du Rassemblement National aux élections européennes, la crise débute par la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron en juin, aussitôt suivie par des élections législatives anticipées. Celles-ci ont pour résultat un parlement minoritaire, soit une situation où aucun des courants politiques n'a la majorité absolue. L'Assemblée nationale est ainsi inhabituellement éclatée entre trois grands ensembles et deux autres groupes plus petits (LR et Liot).
À la suite de la démission du gouvernement Attal, une période de deux mois sans gouvernement a lieu, chose inédite depuis 1832. Début septembre, le président de la République nomme Michel Barnier Premier ministre. Celui-ci forme un gouvernement minoritaire soutenu par l'ancienne majorité macroniste et Les Républicains, qui chute au bout de trois mois après avoir engagé sa responsabilité sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Le 13 décembre, dix jours après le vote de la motion de censure, François Bayrou est nommé à Matignon pour tenter de dénouer la crise politique. Au début du mois d’avril, il annonce vouloir mettre en place une TVA sociale afin d’alléger les charges sociales pour les employeurs et les salariés. La gauche crie à l’injustice. Le RN n’a pas traîné non plus: « C’est une trahison du pouvoir d’achat, une insulte aux classes moyennes et aux Français modestes. Ce n’est pas aux Français de faire des efforts. Il y a des économies à faire ailleurs avant de demander encore des efforts aux Français. », tonne Marine Le Pen au 20 heures de TF1.
Le NFP et le RN votent ensemble la motion de censure le 21 avril et fait chuter le gouvernement Bayrou. C'est la deuxième fois en moins de six mois que le gouvernement est censuré, ce qui était arrivé jusqu'à maintenant qu’une seule fois en 1962 mais Emmanuel Macron refuse la panique. Il tente de reprendre la main. Pendant deux semaines, il consulte, parlemente, négocie. Il reçoit de nouveau les socialistes, les centristes, les républicains. Comme un air de déjà vu, un jour sans fin. Il cherche à constituer un gouvernement technique, d’union ou de transition. Rien n’aboutit. Le 5 mai, Emmanuel Macron prend la parole depuis l’Élysée et annonce sa démission.
Il charge alors le Président du Sénat Gérard Larcher d’assurer l’intérim présidentiel et d’organiser de nouvelles élections présidentielles. Une élection présidentielle doit être organisée entre 20 et 35 jours après la vacance. Le premier tour est fixé au dimanche 25 mai, le second tour au 8 juin conformément à la constitution.
đź“… 1er tour: le dimanche 25 mai 2025
đź“… 2nd tour: le dimanche 8 juin 2025
⚠️ Avertissement : ceci est une fiction politique.
Parce que cette fois, ce sera la bonne. Après plusieurs faux départs, plusieurs essais, cette fois-ci, je vais au bout.
Parce que je suis fan d’Éric Zemmour depuis On n’est pas couché et que j'ai dévoré tous ses livres – et que je ne me reconnais de moins en moins dans un RN qui balance entre les « misikine » de Tanguy qui demande dans le même temps la dissolution des groupes identitaires, les prières islamiques de Rachline à Fréjus, et le programme économique socialisant de Le Pen-Bardella.
Parce que j’ai besoin de liberté pour écrire. Et que cette fois, ça va vraiment swinguer.
Bienvenue dans l’uchronie où Eric Zemmour va devenir Président.
PS: A noter que cette fiction sera appuyée par ma partie sur Geopolitical Simulator 4 (GPS4).
Pourquoi tu boucles sur mon topic ?
Pourquoi tu boucles sur mon topic ?
Je boucle sur chaque topic
Souverainiste et royaliste.
Je boucle sur chaque topic
Bien bien
J'ai 18 pages de rédigées
T’as tout lu ?
T’as tout lu ?