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Que les Russes ont toujours été nul à chier dans l'art de la guerre
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27 AVRIL 1945
A l'ouest et au nord ouest de la capitale, les Soviétiques progressent sur tous les fronts et l'aéroport de Gatow finit enfin par tomber. Siemensstadt est occupé tandis qu'à Moabit, la Spree est bordé. La gare de Lhereter est bientôt pénétré par le 79ème Corps de la 3ème Armée de Choc tandis que la 55ème Brigade blindée de la Garde du 7ème Corps de la 2ème Armée de tanks, elle remonte la Heerstrasse pour atteindre la Wehelmstrasse et aller 2 kilomètres à l'est pour tourner vers le nord après avoir encerclé le stade olympique. Tchouikov quand à lui est parvenu à aligner les Corps de sa 8ème Armée de la Garde du canal de la Landwehr à la Budapesterstrasse sur la rive sud du canal.. Enfin, au nord, les 7ème et 12ème Corps de la 3ème Armée de Choc, demeurent contenus par la 9ème parachutiste autour de la gare de Stettin. La front de la 5ème Armée de Choc au nord de la Spree consiste en des combats menés par les 26ème et 32ème Corps de cette armée. Le 9ème Corps avance à travers Kreuzberg, atteignant la Moritzplatz. La 301ème Division du général Antonov parvient à la place Belle Alliance. Globalement ce qui apparait clairement c'est qu'il est impossible pour le 1er Front d'Ukraine de Koniev de prendre le Reichstag via le sud, seulement à l'ouest où se trouve une brèche de 1500 mètres entre le 79ème Corps et la 8ème Armée de la Garde. Le problème est qu'une grande partie de la 2ème Armée de tanks est pris dans des violents combats autour de la Fehrbelliner Platz. Cette armée là n'avance quasiment plus désormais tandis que pour revenir à la 8ème Armée de la Garde, il ne lui reste plus qu'à préparer le passage du canal de la Landwehr pour le 29 avril.
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28 avril 2023

A l'ouest, la jonction entre le 1er Front Biélorusse et le 1er Front Ukrainien a permis à la 2ème Armée de tanks d'aller plus loin en théorie mais l'armée blindée se contente de passer la Spree et de venir s'aligner le long d'un embranchement ferroviaire face à Charlottenburg. Le 79ème Corps de la 3ème Armée de Choc pousse vers la gare de Lehrter le long de Alt Moabit. Le Reichstag est désormais à vue. Les 7ème et 12ème Corps de la 3ème Armée de Choc ainsi que le 26ème Corps de la 5ème Armée de Choc ont progressé de plusieurs centaines de mètres par jour depuis le 26 avril entre Invalidenstrasse et l'Alexanderplatz. L'immeuble de la police est pris par le 26ème Corps avec l'aide de la 2ème Division d'artillerie de rupture ainsi que l'artillerie de Corps dans son intégralité. De son côté, le 32ème Corps de la 5ème Armée de Choc parvient à se rendre sur la Fischrinsel qui est l'île sur la Spree sur laquelle se trouve non seulement le château royal mais aussi la cathédrale. Le 9ème Corps parvient à longer Laipzigerstrasse au bout du quartier de Kreuzberg. Koniev tente de franchir Schoneberg et Wilmersdorf pour aller sur le canal de Landwehr. La majorité de la 3ème Armée de tanks s'aligne sur 3 000 mètres entre la Fehrbelliner Platz et la Postdamer Strasse. Sauf qu'à l'est de de l'endroit où Koniev veut aller, la 8ème Armée de la Garde s'y trouve déjà. Or, il ne le sait que durant l'après midi. D'où une préparation d'artillerie qui est tombé en partie sur les fusiliers de la 8ème Armée de la Garde, ce qui fait que c'est l'une des seules fois de l'histoire de la guerre où on a vu des soldats soviétiques touchés et tués par leur propre artillerie. Ordre est donné à la 2ème Armée de tanks de la Garde de Rybalko d'envoyer le 9ème Corps mécanisé de l'aile droite à l'aile gauche tandis que la 61ème DIvision de fusiliers de la Garde doit faire de même. Cela fait perdre une journée au 1er Front Ukrainien.


Finalement, Staline décide à 21 heures via la Stavka que Joukov et Koniev doivent être séparés par une ligne se situant entre la station Tempelhof-place Victoria et Westkreuz en passant par Louise-station et Savigny-station. Ordre est donc donné à Koniev de reculer vers l'ouest et de sortie de Tiergaten ce qui laisse le seul Joukov encore en lisse pour prendre le Reichstag. Entre le Ring et le canal de la Landwehr, l'avancée de la 8ème Armée de la Garde a été de plus de 23 kilomètres.
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29 AVRIL 1945

346 sorties sont effectués par la Luftwaffe contre 1603 pour la 16ème Armée aérienne. Au total, seulement 2 avions soviétiques sont abattus pour un total de 46 pertes, une disproportion qui rappellerai les heures sombres de Barbarossa pour les Soviétiques mais en sens inverse. Les tentatives d'éperonnage des Yaks et des La de la part de certains aviateurs ne marchent pas. Pour entrer dans le Tiergaten. Au sein de ce quartier se situe non seulement le Reichstag mais égallement les ministères et la Chancellerie du Reich qui ont jusque là été relativement épargnés par les bombardements soviétiques. Ainsi le 79ème Corps du général Pervertkine de la 3ème Armée de Choc est censé passer par le pont Moltke qui enjambe. Il lui fait passer la Spress qui est bordée de quais en pierre de 3 mètres. Sans oublier les immeubles ravagés mais contenant toujours des mitrailleuses et des Panzerfausts. A gauche se trouve le ministère prussien de l'Intérieur tandis qu'à droite on retrouve le quartier diplomatique. De plus, le pont Moltke est barricadé aux deux bouts et on y a mis énormément de barbelés. Enfin, avant d'arriver au Reichstag, il y a une place dans laquelle se trouve pas mal de puits, le tout entrecoupé d'un grand fossé antichar. La zone enfin, est parsemés de bunkers et de tranchées de toute part. Même le parc de Tiergaten contient masse d'artillerie et de mortiers tandis que les mitrailleuses sont largement présentes sur le dôme et le ras des trottoirs tandis que les portes et les fenêtres sont murées. A ses côtés plus au sud, c'est la 8ème Armée de la Garde qui longe sur canal de Landwehr puis avance de 1500 mètres au sein du quartier de Tiergaten. Ainsi donc, pour revenir aux forces de Pervetkine, l'attaque commence de nuit via 2 bataillons des 150ème et 171ème Divisions le tout soutenus par quelques SU 76, quelques chars d'accompagnement et de soutien ainsi qu'un bataillon de lance flammes. Le tout fait 1 000 soviétiques face à 5 000 allemands.
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30 avril 1945



Les 5 000 Allemands en question consistent majoritairement en des parachusites, des marins, mais surtout des Volkssturm et des SS. 200 mortiers soviétiques de 120 mm entrent en action côté russe. Ainsi, malgré des contre attaques allemandes, les obus de l'artillerie les annulent. A 7 heures, l'artillerie termine son barrage tandis que le ministère de l'Intérieur de Prusse est attaqué. Les SS allemands tentent tout pour garder l'immeuble. Car ils savent que cet immeuble est le seul moyen d'aller vers le Reichstag à ce moment là. L'immeuble en question sera défendu toute une journée durant. Sur 2 500 mètres, les 3 Corps de la 8ème Armée de la Garde sont massés le long du Landwehr canal entre droite en face de la Belle Alliance et à gauche, à la hauteur de la Bendlerstrasse. Le barrage d'artillerie commence à midi pour la prise du seul pont non détruit à savoir la Postdamer Platz. Une fois que les décombes sont tapissés par les fusiliers, les chars commencent à s'engager sur les ponts avant que le premier ne se fasse toucher par les 8,8 cm du Tigre royal allemand. Un Tigre allemand se trouve à 300 mètres du pont à ce moment. Un second T 34 russe est touché et détruit. Les Soviétiques du 220ème Régiment de fusiliers de la Garde prennent alors le pari de mettre des chiffons enflammés sur le 3ème T 34. Ce qui entraîne une confusion chez les Allemands qui le croient déjà touché. Le reste en profite pour rouler sur le pont à toute vitesse tandis qu'un des T 34 fonce sur le Tigre pour le mettre hors de combat. Sur la rive nord du canal, ce sont 4 têtes de ponts qui sont conquis par les Soviétiques.Le 9ème Corps du général ROsly de la 5ème Armée de Choc ne fait que poursuivre son avancée. La 301ème DIvision de ce même 9ème Corps s'attaque aux immeubles principaux de la Gestapo entre Printz, Albercht et Strasse tandis que le quartier est encerclé par les groupes mobiles constitués à partir des 3 régiments de la Division dirigée par Antonov, le général.
Au moment du suicide d'Hitler, la 8ème Armée de la Garde et la 5ème Armée de Choc se situent à 200 mètres seulement de la Chancellerie alors que le drapeau rouge parvient à être hissé sur une corniche de l'arrière du bâtiment à la fin de la journée. Le tout après des heures de terribles combats à l'intérieur du bâtiment. Au début de l'assaut, malgré une entrée principale murée, 2 mortiers placés sur les côtés parviennent à la faire sauter pour créer un passage à la compagnie soviétique qui se présente alors. La même journée, le ministère de l'Air puis le ministère des finances sont prises par la 5ème Armée de Choc malgré l'énorme résistance allemande. A la fin de la journée du 30 avril, les 674ème et 756ème Régiments de la 150ème Division poursuivent leur lutte contre les dernières résistances allemandes, qui continueront jusqu'au 2 mai 1945. 1 500 hommes se rendent au total.
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Le 1er mai 1945, il y a des divisions internes au sein de l'appareil nazi. D'un côté, Goering et Himmler, ainsi que Donitz, veulent capituler et déposer les armes seulement devant les Alliés occidentaux à l'ouest. Donitz signe d'ailleurs la capitulation face aux Anglo Saxons ce jour là même si le 9 mai, la signature est répété mais cette fois face à Joukov. Goebbels, qui avait plaidé pour une alliance avec l'URSS, utilise sa dernière carte en envoyant Krebs rencontrer Thouikov et lui demander une capitulation séparée. Sokolovski est envoyé par Tchoukov. Le premier est le chef d'état major du second. Ainsi, pour la première fois, la mort d'Hitler est annoncé aux Soviétiques, du fait de Krebs. Staline en est de suite informé, avant les Alliés Occidentaux. Les Soviétiques sont prêts à reconnaître Goebbels comme chef du gouvernement. Mais ils lui refusent la capitulation séparée. Ainsi, Goebbels et toute sa famille se suicident, de même que Krebs. Pour revenir à la bataille de Berlin, la prise du Reichstag n'entraîne pas la fin des combats contrairement à ce que certains pourraient croire. En effet, le 9ème Corps de la 5ème Armée de Choc. tente avec ses 230ème, 248ème et 301ème Divisions d'aller vers le bunker d'Hitler. Au même moment, l'église du mémorial Kaiser Wilhem est prise, de même que la gare de la Postdamerstrasse. Durant les tout derniers combats, les rapports de force font état d'une supériorité numérique de 10 contre 1 en faveur des Russes. La 3ème Armée de Choc, la 5ème Armée de Choc ainsi que la 8ème Armée de la Garde, qui se sont le plus illustrés durant la bataille finale, font enfin la jonction sur la porte de Bradenburg.
Le 2 mai 1945, l'appel de Weidlig à se rendre est diffusé dans tous les haut parleurs de la ville tandis que le vice ministre de la propagande, el docteur Fritzsche, adresse à la radio allemande l'rodre de déposer les armes, ce qui sera complètement fait à la fin de la journée du 2 mai 1945. Du côté de Moscou, Staline fait tirer 24 salves par 324 canons pour rendre hommages aux combattants du 1er Front d'Ukraine ainsi qu'à ceux du 1er Front de Biélorussie.
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Pour résumer.

Sur l'Oder, les soldats de ce 1er corps mécanisé traversaient chaque jour le fleuve pour aider à creuser des emplacements pour canons et chars. Dans la nuit du 15 avril, le Corps franchit l'Oder pour prendre ces positions préparées. Joukov et Staline discutèrent à Moscou des détails de l'assaut final sur Berlin. Joukov a préparé 2 plans pour l'offensive finale de la ville. Le plan A prévoyait une poussée depuis la tête de pont de Kustrin. Le plan B prévoyait une poussée depuis la tête de pont près de Francfort. Les Allemands ne cessent de deviner quelle était la véritable ligne d’avancée, les obligeant à disperser leurs troupes. Joukov a décrit dans ses mémoires sa rencontre tardive avec Staline. On lui dit : "Le front allemand à l'ouest s'est complètement effondré. Les Allemands ne semblent pas disposés à prendre des mesures pour arrêter l'avancée des Alliés occidentaux. Les troupes britanniques et américaines avaient traversé la rivière. Elles avaient détruit les troupes allemandes. Groupe d'armées B sur la Ruhr. Leur division blindée avançait rapidement vers Berlin. Même si les Alliés avaient convenu à Yalta que Berlin serait dans la zone d'occupation soviétique, les alliés occidentaux n'avaient pas exclu d'entrer dans la ville avant l'Armée rouge. . Winston Churchill avait fait part de sa pensée à Roosevelt en disant que les armées russes entreraient sans aucun doute à Vienne et sans doute à Berlin. Il pensait qu'elles devraient profiter de l'occasion pour prendre Berlin avant les Russes. C'est pourquoi Joukov a pris le plan qui pourrait être mis en œuvre plus rapidement. Cela implique de choisir l'option d'un assaut depuis la tête de pont de Kustrin. Koniev, commandant du 1er Front ukrainien, s'est également rendu au quartier général de la Stavka à Moscou. Dans ses mémoires, Koniev a déclaré que le chef d'état-major avait lu un télégramme. Le fait était que les Alliés occidentaux préparaient une opération pour prendre Berlin. Il a déclaré que Staline s'était adressé à lui et à Joukov en disant : " Alors, qui va prendre Berlin ? Le sommes-nous, ou les Alliés ? "
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Pour résumer.

Sur l'Oder, les soldats de ce 1er corps mécanisé traversaient chaque jour le fleuve pour aider à creuser des emplacements pour canons et chars. Dans la nuit du 15 avril, le Corps franchit l'Oder pour prendre ces positions préparées. Joukov et Staline discutèrent à Moscou des détails de l'assaut final sur Berlin. Joukov a préparé 2 plans pour l'offensive finale de la ville. Le plan A prévoyait une poussée depuis la tête de pont de Kustrin. Le plan B prévoyait une poussée depuis la tête de pont près de Francfort. Les Allemands ne cessent de deviner quelle était la véritable ligne d’avancée, les obligeant à disperser leurs troupes. Joukov a décrit dans ses mémoires sa rencontre tardive avec Staline. On lui dit : "Le front allemand à l'ouest s'est complètement effondré. Les Allemands ne semblent pas disposés à prendre des mesures pour arrêter l'avancée des Alliés occidentaux. Les troupes britanniques et américaines avaient traversé la rivière. Elles avaient détruit les troupes allemandes. Groupe d'armées B sur la Ruhr. Leur division blindée avançait rapidement vers Berlin. Même si les Alliés avaient convenu à Yalta que Berlin serait dans la zone d'occupation soviétique, les alliés occidentaux n'avaient pas exclu d'entrer dans la ville avant l'Armée rouge. . Winston Churchill avait fait part de sa pensée à Roosevelt en disant que les armées russes entreraient sans aucun doute à Vienne et sans doute à Berlin. Il pensait qu'elles devraient profiter de l'occasion pour prendre Berlin avant les Russes. C'est pourquoi Joukov a pris le plan qui pourrait être mis en œuvre plus rapidement. Cela implique de choisir l'option d'un assaut depuis la tête de pont de Kustrin. Koniev, commandant du 1er Front ukrainien, s'est également rendu au quartier général de la Stavka à Moscou. Dans ses mémoires, Koniev a déclaré que le chef d'état-major avait lu un télégramme. Le fait était que les Alliés occidentaux préparaient une opération pour prendre Berlin. Il a déclaré que Staline s'était adressé à lui et à Joukov en disant : " Alors, qui va prendre Berlin ? Le sommes-nous, ou les Alliés ? "
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Koniev répondit qu'ils prendraient Berlin avant les Alliés. L'une des directives reçues par le 1er Front biélorusse était la suivante : « Après que les défenses allemandes auront été percées, des armées de chars doivent être introduites sur la ligne de poussée principale pour permettre l'encerclement de Berlin par le nord et le nord-est. Le but de cette manœuvre était de bloquer l'avancée des Alliés occidentaux vers l'est sur Berlin. Le prix n'était pas à partager. Joukov prévoyait de délivrer la poussée principale depuis les hauteurs de Seelow tenues par le 56e Panzerkorps du général Weidling. Ensuite, les armées soviétiques se précipiteraient vers l'ouest et établiraient un périmètre dans la banlieue de Berlin. Ce cordon empêcherait les forces allemandes de se retirer dans la ville. Koniev était mécontent de ne pas lancer l'assaut principal de Berlin. Au lieu de cela, son front encerclerait la ville par le sud-ouest. Mais Koniev ordonna à son front Le personnel devait préparer 2 plans, l'un suivant les directives de la stavka, l'autre prévoyant un voyage rapide à Berlin. Pendant ce temps, à Berlin, la vie continuait. La plupart des services continuaient à fonctionner, y compris les transports publics. En réponse aux raids aériens, beaucoup se sont portés volontaires pour aider à lutter contre les incendies ou à nettoyer les débris. Il y avait encore des films et des concerts. Mais au-dessus de tout planait un sentiment de peur. Une peur de ce qui allait arriver. Désormais, les Berlinois participent à la construction de barricades alors que la ville se prépare à se défendre. Les barricades de Berlin étaient faites de bois, de pierres et de rails. Ils pourraient mesurer jusqu'à 2,5 mètres de haut et 4 mètres d'épaisseur. Ils ont rendu de nombreuses rues complètement impraticables et leurs abords ont été minés. Les chars immobilisés étaient creusés aux carrefours et devenaient des emplacements de canons fixes. Berlin possédait également trois énormes tours anti-aérien construites pour défendre la ville des raids aériens alliés. Celles-ci mesuraient 40 mètres de haut et étaient hérissées d'artillerie anti-aérienne. De nombreux Berlinois portaient le brassard de la Volksturm, l'équivalent allemand de la Home Guard. Ces unités n'étaient pas contrôlées par l'armée mais par le parti nazi.
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La Volksturm a été créée en octobre 1944 après qu'Hitler ait ordonné la mobilisation des hommes allemands âgés de 16 à 60 ans. En 1945, cela signifiait la conscription des seuls hommes restants : adolescents, invalides et personnes âgées. Il n’y avait que quelques armes à leur disposition. Certains reçurent des fusils italiens ou hollandais avec seulement quelques cartouches. Mais il y avait beaucoup de Panzerfaust. Le Panzerfaust était un lanceur jetable à un coup qui tirait une ogive antichar à charge creuse. C'était très bon marché et relativement facile à faire. Les Allemands en produisirent plus de 6 millions entre 1943 et la fin de la guerre. La version la plus courante est le Panzerfaust 60. Celui-ci a une portée efficace de destruction de chars de 60 mètres. Son ogive se déplaçait à 45 mètres par seconde et était capable de pénétrer 200 millimètres de blindage. C'était une mauvaise nouvelle pour l'équipage du char soviétique puisque le blindage soviétique d'un T 34 85 n'était que d'environ 45 millimètres et de 120 millimètres pour le char lourd IS 2. C'est pour le blindage avant. Entre le 1er front biélorusse et Berlin se trouvaient 4 armées allemandes. Ils étaient constitués de près d'un million de soldats, de plus de 1 000 véhicules blindés et de 10 000 canons et mortiers. Plus de 200 bataillons Volksturm ont été formés dans la réserve du commandement de l'armée de Berlin. La garnison de Berlin elle-même comptait plus de 200 000 hommes. Theodor Busse était extrêmement cynique quant à leurs perspectives. L'état-major allemand pensait que le sort de Berlin se déciderait sur les hauteurs de Seelow. Par conséquent, davantage de troupes furent engagées sur le front plutôt que retenues à l'intérieur de la ville. Le 15 avril, une proclamation du Führer est lue aux troupes. " Berlin restera allemand. Vienne restera allemande et l'Europe ne sera jamais russe. Formez une seule communauté pour défendre non pas le vain mot Patrie, mais vos familles, vos femmes, vos enfants, et donc votre propre avenir. Le solgan : Berlin L'Allemagne restera gravée sur les murs autour de la ville.
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Beaucoup croyaient encore que la ville pouvait encore être sauvée. Les troupes du 1er Front biélorusse ont été adressées par leur commissaire : « Nos troupes ont parcouru un chemin difficile mais glorieux. Nos étendards de bataille sont couverts de glorieuses victoires remportées à Stalingrad, à Koursk, sur le Dniper et en Biélorussie, à Varsovie et en Poméranie. , à Bradenbourg et dans l'Oder. Avec notre sueur et notre sang, nous avons gagné le droit d'assaut Berlin. Être les premiers à entrer dans la ville. A Berlin ! A 3 heures du matin le 16 avril 1945, plus de 7 000 canons, Les mortiers et les lance-roquettes Katyuchas ont commencé un bombardement tremblant des lignes allemandes. C'était l'une des plus grandes concentrations de puissance de feu jamais vue. À Berlin, le bombardement a été entendu comme le bruit d'un tonnerre lointain. Dans les maisons plus proches du front, des images sont tombées Des murs et des fenêtres ont été brisés. À Muncheberg, la croix est tombée du clocher de l'église. Parmi les canons se trouvaient 6 énormes mortiers de 280 millimètres du 34e bataillon indépendant d'artillerie lourde. Lorsque le bombardement s'est arrêté, 150 projecteurs géants ont été allumés. C'était l'idée de Joukov. Ils étaient censés éclairer le chemin et éblouir les défenseurs allemands. Mais ils ont eu du mal à pénétrer l'épaisse brume matinale, la mosquée et la poussière projetée par le barrage. En fait, le projecteur s’est avéré efficace pour éblouir leurs propres hommes. Beaucoup d’entre eux se sont fait remarquer par la lumière, devenant ainsi une cible facile pour les Allemands. Les Allemands savaient que le bombardement initial serait massif. La plupart de leurs troupes avaient donc déjà été retirées vers la deuxième ligne. Cela a permis aux troupes soviétiques d'avancer les premiers kilomètres avec une relative facilité.
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Au lever du soleil, les projecteurs se sont éteints. Malgré les premiers succès, il était clair dans l'après-midi qu'il n'y aurait pas eu de percée immédiate. Les hauteurs de Seelow étaient défendues par un réseau de nids de mitrailleuses et d'emplacements de canons. Ce fut un processus lent et sanglant pour l’infanterie soviétique de se frayer un chemin. L'avancée du 1er Front biélorusse était soutenue par 800 avions soviétiques. Sans être contestés par la Luftwaffe, ils arrivèrent au-dessus pour battre les positions allemandes. Le 16 avril à 13 heures, Joukov expliquait : J'ai clairement compris que le feu défensif ennemi était intact, donc pour renforcer les troupes attaquantes et assurer une percée, nous avons décidé d'envoyer les deux armées de chars dans la bataille. Sa décision a créé d’énormes embouteillages aux abords des hauteurs de Seelow. Les chars, les tracteurs d’artillerie et les camions de ravitaillement ont tous eu du mal à avancer. En engageant ses armées de chars dans la bataille, Joukov avait modifié les plans qu'il avait convenus avec la Stavka. Cela montrait le désespoir et Staline n’était pas content. Il appela Joukov pour le réprimander pour cette utilisation non autorisée des réserves de chars. Et il a exigé de savoir quand la percée aurait lieu. Joukov essayait de rester calme en disant : « Demain, la défense ennemie sur les hauteurs de Seelow sera percée ». Il fallait maintenant que Joukov y parvienne. L'aide avancée de Joukov par la 8e armée de la garde commandée par Chuikov et la 1re armée de chars de Katukov hésitait sur les hauteurs de Seelow. Pendant ce temps, le premier front ukrainien du maréchal Koniev avançait vers la rivière Neisse et les forêts au sud-est de Berlin. Les Allemands n'avaient ici aucune force capable de résister à son assaut. Le 17 avril au soir, Koniev informa Staline qu'il était prêt à envoyer 2 armées de chars pour aider Joukov. Staline y réfléchit un instant. Ensuite, il a accepté. Il a ordonné de se rendre à Berlin. Koniev a donné l'ordre à la 3e armée blindée de la garde de Rybalko et à la 4e armée blindée de la garde de Lelyushenko de se tourner vers Berlin.
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Près de la rivière Neisse, les troupes de Rybalko trouvèrent un gué d'à peine un mètre de profondeur. Plutôt que d'attendre l'équipement de pontage, ses équipages de chars ont rendu leurs véhicules étanches et ont traversé tout droit. Au troisième jour de l'offensive, les chars du 1er front ukrainien étaient prêts à percer les défenses allemandes. Au même moment, les troupes de Joukov étaient enfin sur le point de percer les positions allemandes sur les hauteurs de Seelow. L'infanterie motorisée du général Krivoschein avait réussi à s'emparer d'un pont intact près de la ville de Platkov. Désormais, son 1er corps mécanisé avançait sans contrôle. Derrière eux, roulaient les T 34 de la 2e armée blindée de la Garde de Bogdanov. Le 20 avril, notait le général Weidling, commandant la défense allemande, « nos unités, ayant subi d'énormes pertes et épuisées à l'extrême, ne pouvaient plus résister à la pression de l'assaut russe. Le corps de Weidling était débordé des deux côtés. Ce soir-là, Joukov confia au général Semen Bogdanov avec une mission historique : mener sa 2e Armée blindée de la Garde à Berlin. Et devenir les premières troupes soviétiques à entrer dans la capitale. Le lendemain, le 1er Corps mécanisé de Krivoschein, partie de la 1e Armée blindée de la Garde, atteint la banlieue berlinoise de Weissencee et a rempli sa mission. Pour cela, Krivoschein a reçu de sa nation la plus haute distinction, le titre de "Héros de l'Union Soviétique".
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La force principale du 1er front biélorusse contournait maintenant le corps brisé de Weidling et arrivait en masse à la périphérie de Berlin. Les rêves de Koniev de conquérir Berlin avaient été contrecarrés. Les forêts et les lacs, les champs de mines et les casemates avaient ralenti son avance. De violents combats ont eu lieu autour de Zossen, d'où le haut commandement de la Wehrmacht avait récemment fui. Mais son avance avait piégé 20 000 hommes de la 9e armée allemande et de la 4e armée blindée dans les forêts au sud de Berlin. Ces hommes ne pouvaient plus atteindre la ville pour aider à sa défense. Le dilemme d'Hitler était : soit rester à Berlin, soit s'enfuir vers sa forteresse alpine. Il plaçait ses espoirs sur le détachement militaire du général SS Felix Steiner. Hitler télégraphia au général : " La tâche principale du détachement militaire Steiner est d'attaquer depuis le nord. Le sort de la capitale du Troisième Reich dépend de la manière dont vous exécuterez cette mission avec succès ". C'était un ordre impossible qui ne pouvait être exécuté. Quand Hitler apprit cela, il entra dans une colère noire, accusant son armée de lâcheté et de trahison. Il a finalement reconnu : "c'est fini". Il choisirait de rester à Berlin. Mais il s'accrocha à une dernière goutte d'eau : la 12e armée du général Wenck face aux Américains sur l'Elbe. Le 23 avril, Wenck reçut l'ordre de relever Berlin. Mais ni Steiner ni Wenck n’ont pu sauver la capitale. La garnison de Berlin était formée d'une multitude de divisions militaires et SS brisées, complétées par quelques bataillons du Volksturm, des unités de police et de défense aérienne. Environ 120 000 hommes au total. Mais cela ne suffisait pas encore, même si de nombreux SS se préparaient à se battre jusqu'au bout. Les Soviétiques étaient plus nombreux que les Allemands dans une proportion de 4 contre 1. Et de nombreux soldats de l’Armée rouge étaient désormais des vétérans aguerris, diplômés de l’académie de combat de rue de Stalingrad. Les chars soviétiques avançaient des deux côtés dans la rue, en double file décalée.
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Ils se tenaient à 30 mètres derrière l'infanterie et utilisaient leur canon principal pour éliminer les points forts défensifs qui freinaient l'avancée. des escadrons d'infanterie et des tireurs d'élite ont travaillé pour débusquer les panzerfausters allemands. Les Soviétiques savaient que les Panzefaust avaient une courte portée d'environ 60 mètres. Ainsi, les chars s'arrêtaient à 150 mètres d'un bâtiment tenu par l'ennemi et le bombardaient à distance sûre. Lorsque l'équipe d'assaut a capturé un bâtiment, elle a utilisé une grenade fumigène pour remplir le bâtiment de fumée, permettant ainsi à davantage de troupes d'avancer en toute sécurité. Le corps mécanisé du général Krivoschein avait été redéployé dans les banlieues nord-ouest. Après avoir traversé la rivière Spree, il rejoint la 3e armée blindée de la garde de Rybalko pour achever l'encerclement de Berlin. La rivière Spree s'est enroulée à travers les défenses allemandes. Par endroits, la rivière mesurait 200 mètres de large. Les Allemands considéraient cela comme une barrière impénétrable et la rive sud était donc légèrement défendue. L’apparition des bateaux à moteur soviétiques fut donc une mauvaise surprise pour les Allemands. Ces bateaux de la flotte du Dniepr avaient été transportés par route et étaient désormais lancés dans la Spree. Cet assaut amphinieux réussit à prendre pied de l'autre côté du fleuve. Des renforts ont ensuite été rapidement acheminés pour consolider les positions. Cette avancée soudaine là où on l’attendait le moins jeta le plan défensif allemand dans le chaos. Plusieurs blocs ont été distribués sans combat alors que les unités reculaient pour éviter d'être coupées. Les troupes de l'Armée rouge visaient toutes un seul endroit : le bâtiment du Reichstag. Le bâtiment du Reichstag a été achevé en 1894. Dans l'entre-deux-guerres de la République de Weimar, c'était là que se réunissait la chambre basse du Parlement. Peu après l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933, il a pris feu dans des circonstances suspectes. Les communistes ont été accusés dans le cadre d'un complot contre le gouvernement. Le lendemain, un décret donnait au parti nazi le pouvoir d'urgence pour faire face à ses opposants politiques.
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Le centre politique ne se trouvait toujours pas ici mais dans le Fuhrerbunker, à 25 pieds sous le jardin de l'ancienne Chancellerie du Reich. Il a été construit secrètement pendant la guerre. En avril 1945, c'était devenu la résidence permanente d'Hitler. Selon certaines personnes qui vivaient à l'intérieur du bunker avec Hitler, l'endroit sentait le ciment mouillé et il y avait un bourdonnement constant provenant du système de ventilation. C'était claustrophobe mais insensible aux bombes et aux obus. L'Armée rouge n'était pas au courant de l'existence du Führerbunker, même si ses chars tiraient sur la Chancellerie du Reich elle-même. Le point d'observation du 34e bataillon d'artillerie lourde était situé dans une tour d'ascenseur de la Schlessinger Strasse. Ils ne pouvaient pas voir le Reichstag. Seulement des flammes et de la fumée. Le 27 avril, leurs unités reçurent l'ordre d'avancer. Alors que l'observateur d'artillerie cherchait un nouveau point d'époque, leur téléphone sonna. La 3e armée de choc soviétique menait la course au Reichstag sous le commandement de Vasily Kuznetzov qui affrontait les troupes allemandes au premier jour de la guerre près de la ville de Grodno en Biélorussie alors qu'il luttait pour sauver sa 3e armée de l'encerclement. Dans la banlieue nord de Berlin, la 3e armée de choc s'était frayé un chemin. La première tentative de prise du Reichstag échoue le 29 avril à cause des tirs allemands depuis l'Opéra Kroll. Il fallait donc d'abord nettoyer l'Opéra. Le 30 avril, à 11 h 30, les mêmes troupes d'infanterie attaquent à nouveau et cette fois, elles réussissent. Ils étaient soutenus par des tirs d'artillerie tombant directement sur le bâtiment du Reichstag. C'est à 22h30 que l'interdiction de la victoire fut lancée au-dessus du bâtiment du Reichstag.
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Chronologie de la bataille de Khalkhin-Gol.

11 mai --- De petites patrouilles de cavalerie mandchoukouane et mongole s'affrontent à la frontière proche du village de Nomonhan.

13 mai --- Des détachements de cavalerie mongole occupent la zone autour de Nomonhan.

14 mai --- Les Japonais envoient deux régiments de la 23e Division dans la région de Nomonhan qui chassent les Mongols.

28 mai --- Les Soviétiques et les Mongols contre-attaquent et encerclent les deux régiments japonais qui après une vive résistance sont anéantis.

5 juin --- Le commandant Gregory Zhukov arrive dans la zone pour prendre le commandement, amenant avec lui des renforts de véhicules blindés, de chars et d'avions.

27 juin --- La 2e brigade aérienne de l'armée japonaise lance des raids aériens contre la base soviétique de Tamsagbulag en Mongolie.

2 juillet --- Les attaques du sud du Japon commencent.

5 juillet --- Joukov contre-attaque avec une force écrasante, forçant les forces japonaises du Nord à céder du terrain et les repoussant à travers la rivière Khalkhin-Gol.

9 juillet --- L'aile sud japonaise est vaincue par une nouvelle contre-attaque soviétique.

23 juillet --- Les positions soviétiques du pont Kawatama sont bombardées par l'artillerie japonaise tandis que l'infanterie japonaise lance des attaques à petite échelle.
24 juillet --- Les bombardements japonais et les attaques d'infanterie contre les positions soviétiques du pont Kawatama se poursuivent.

25 juillet --- Le 64e régiment d'infanterie et le 72e régiment d'infanterie de l'armée impériale japonaise attaquent les Soviétiques au pont de Kawatama mais les Japonais sont repoussés.

20 août --- Les unités japonaises en Mongolie sont soumises à une attaque surprise des forces de Joukov.

25 août --- Les forces soviétiques en tenaille se rejoignent à Nomonhan, piégeant la 23e division japonaise dans une poche.

26 août --- Les Japonais tentent de percer les troupes soviétiques entourant la 23e Division mais les attaques échouent.

27 août --- La 23e Division d'infanterie japonaise tente de sortir de la poche autour de Nomonhan mais elle ne parvient pas à percer les défenses soviétiques.

31 août --- Les derniers membres de la 23e division d'infanterie japonaise sont anéantis ; la plupart de ceux qui ne sont pas tués sont faits prisonniers.

15 septembre --- Le Japon et les Soviétiques signent un traité de paix à Moscou, mettant fin aux combats.
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D'abord la bataille de Khalkhin Gol qui s'est déroulé en 1939 sous fond de tensions entre l'URSS et le Japon notamment concernant la Mandchourie.

Le Japon avait perdu pour plusieurs raisons.

1. Logistique. En raison des grands débats stratégiques entre l'armée et la marine au Japon, des dépôts de matériel (et plus important encore) insuffisants ont été établis. Gardez à l'esprit que même si le Mandchoukouo disposait d'un chemin de fer décent à ce stade, il n'en était pas de même pour la Mongolie intérieure ou extérieure. C’est là que des transports routiers et motorisés supplémentaires auraient été une aubaine pour les Japonais.

2. Tactiques fragmentaires. Même si Joukov (qui deviendra bientôt le maréchal) fut un grand tacticien [l'un des meilleurs de la Seconde Guerre mondiale malgré les critiques légitimes de certaines de ses stratégies], il fut grandement aidé par l'approche japonaise dans cette campagne. Plutôt que celui d'Hitler (abattre toute cette maison pourrie), les Japonais avaient des objectifs limités et étaient prudents. Une telle approche était bien sûr rationnelle (combien de main-d’œuvre pensez-vous qu’il faudrait pour occuper toute la Chine ET l’Union soviétique ?). Le problème, cependant, est que même si une attaque « blitzkrieg » avait dévoré une grande partie de la Sibérie, les Japonais n’avaient pas de « fin de partie ». Oui, ils disposeraient des ressources naturelles dont ils rêvaient, mais de peu de main-d’œuvre pour exploiter ces ressources. Ce fossé entre stratégie et tactique a détruit toute chance de succès global.

Les militaires sur le terrain considéraient l’engagement comme un moyen de repousser la sphère d’influence russe et de s’approprier des ressources faciles. Les stratèges de l'armée au Japon ont vu une attaque qui anéantirait tout l'est de l'Union soviétique. En tant que tel, il y avait peu de commandement unifié. Les avions seraient envoyés mais ensuite redirigés vers des opérations en Chine.

3. Tactiques d'unités combinées et concentrées. Beaucoup de choses ont été écrites là dessus. En bref, l’artillerie fixe et les baïonnettes contre les régiments combinés de fusiliers mécanisés sont une bataille difficile à gagner.

4. Chance. Comme c'est souvent le cas, si les avions russes (semblables à des stukas) n'avaient pas trouvé un certain nombre d'avions japonais au sol au cours du deuxième mois de « l'escarmouche à la frontière », les Soviétiques auraient eu du mal à maintenir un quelconque contrôle aérien sur la frontière.

5. Ils n'avaient pas le choix. Il faut penser à Joukov et au Politburo Les forces japonaises se concentraient sur les ordres et la détention des terres. Alors que les troupes soviétiques (en particulier les vieux croyants avec une famille sibérienne derrière eux) et les autres soviets (Touvans, Kalmouks, Mongols extérieurs) ne se faisaient aucune illusion sur ce que les Japonais allaient faire à leurs familles. Contrairement aux Chinois, ces groupes n’ont pas connu de guerre civile ni de groupes de bandits tentant de conclure une paix séparée. C’est vraiment là que les Japonais n’agissant pas comme des criminels impérialistes auraient beaucoup aidé leur cause.
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Les hostilités ont été déclenchées un mois après que le général soviétique G. S Lyushkov (1900 - disparu en 1945), responsable de toutes les forces du NKVD en Extrême-Orient, ait fait défection auprès des Japonais et leur a fourni des renseignements critiques sur le mauvais état de l'Union soviétique. Les gardes-frontières de l'Armée d'Extrême-Orient et de la Sécurité de l'État (NKVD) ont renforcé leurs garnisons frontalières avec la Mandchourie.

Le 6 juillet 1938, le commandant soviétique de la région de Posyet envoya un message codé au quartier général soviétique de la région de Khabarovsk ; cependant, les Japonais l'ont intercepté et ont pu décoder le message. Le message indiquait que les soldats soviétiques devaient être autorisés à sécuriser les collines auparavant inoccupées dans la région du lac Khasan. Parmi ces collines se trouvaient notamment les hauteurs contestées de Changkufeng. Si les Soviétiques pouvaient en prendre le contrôle, ils seraient désavantagés en négligeant la ville portuaire coréenne de Rajin ainsi que d'importantes voies ferrées reliant la Corée à la Mandchourie. Au cours des deux semaines suivantes, les troupes soviétiques pénétrèrent dans la zone et commencèrent à fortifier le sommet de la colline. C'était quelque chose que les Japonais n'allaient pas tolérer longtemps, même si au début l'armée japonaise-coréenne a ignoré l'avancée soviétique. Cependant, l'armée du Guandong, dont la zone de juridiction administrative chevauchait celle de l'armée coréenne à Changkufeng, a exhorté ses homologues à agir car ils se méfiaient des intentions soviétiques. L'armée coréenne a demandé que Tokyo fasse une protestation formelle auprès de Moscou, ce qu'elle a fait, l'attaché japonais dans la capitale soviétique exigeant le retrait des troupes le 15 juillet 1938, il n'a pas pu être surpris lorsque la demande a été rejetée.

La première attaque japonaise eut lieu le 29 juillet mais elle fut repoussée. Ils réessayèrent le 31 juillet et cette fois ils rencontrèrent un succès, les Soviétiques étant contraints de battre en retraite. Les Japonais continuèrent leur route, leur 19e division ainsi que quelques unités du Mandchoukouo (régime fantoche japonais établi en Mandchourie) classées dans le 39e corps de fusiliers soviétique sous le commandement de Grigori Shtern. (24 juillet 1900 - 28 octobre 1941, abattu comme victime des purges de Stelin) l'un des commandants japonais était Kotoku Sato (5 mars 1893 - 25 février 1959) qui commandait le 75e régiment. Sato avait dirigé les forces qui jetaient les Soviétiques du haut d'une colline dans une série de sorties nocturnes audacieuses. Cette attaque deviendrait plus tard un modèle pour les futures attaques contre les futurs assauts japonais sur des positions fortifiées.
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Les Japonais ont attaqué les Soviétiques avec des assauts frontaux soutenus par des chars légers et moyens, qui ont été très rapidement suivis par une attaque soviétique avec des chars et de l'artillerie lourde, pour que les Japonais lancent davantage de contre-attaques. Des milliers de soldats japonais furent amenés au combat à bord d'un train blindé spécial construit en 1933, prouvant aux yeux des Occidentaux que les peuples asiatiques étaient capables d'adopter les méthodes occidentales de déploiement rapide ; cependant, cela ne suffirait pas. Les combats se sont terminés par le rétablissement du statu quo territorial, même si les Japonais s'en sont sortis pire que les Soviétiques, subissant 526 tués et 913 blessés, tandis que les Soviétiques ont perdu 236 tués et 611 blessés.

Le 31 juillet, le commissaire du peuple à la défense, Kilment Vorochilov (4 février 1881 - 2 décembre 1969), a mis en état de marche l'armée côtière de la flotte du Pacifique.

La bataille de Khalkhin-Gol fut une affaire bien plus importante que la bataille du lac Khasan. En 1939, la Mandchourie était un État fantoche du Japon, surnommé Mandchoukouo (le chef de l'État était l'empereur Kangde Aisin-Gioro Puyi {7 février 1906 – 17 octobre). 1967) alors que la Mongolie voisine était un régime communiste, supervisé depuis Moscou.
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La politique mongole a pris une tournure pire en 1928 lorsque les troupeaux ont été rassemblés de force, le commerce et les transports privés ont été interdits et les monastères et les membres de la noblesse ont été attaqués. L'effondrement économique a été assuré, ce qui a conduit à des troubles généralisés et à un soulèvement, les dirigeants de gauche de la Mongolie ont été purgés et le pays s'est rapproché de Staline et de l'Union soviétique.

En 1938, le pays était en proie à un communisme stalinien.

L'armée japonaise d'occupation du Mandchoukouo était connue sous le nom d'armée du Guandong, qui pouvait déployer certaines des meilleures unités de l'armée japonaise (IJA) à Hailer, contrairement à la plupart des divisions les plus expérimentées du Guandong 23 (surnommée la division Sunrise). inédite, avec des hommes manquant d'expérience et qui comprenait plusieurs unités du Mandchoukouo mal équipées, entraînées et motivées, la division était sous le commandement de Michitaro Komatsubara. (20 juillet 1887 - 6 octobre 1940.)

En face d'eux se trouvaient les forces soviétiques et mongoles du 57e corps spécial, déployées depuis le district militaire de Trans-Baïkal. L'élément mongol était constitué de brigades de cavalerie et d'unités d'artillerie légère, qui se révéleraient efficaces et agiles, mais elles étaient handicapées. par manque d'armure et de nombre suffisant.
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