Ce sujet a été résolu
En bref, la pensée militaire allemande depuis Frédéric Le Grand s'orientait en effet autour de la recherche de la bataille décisive que ce soit à l'occasion de Sevan, du plan Schilieffen, du plan Bleu de 1942, du plan Blanc de 1939 pour la Pologne, du plan Jaune pour la France en 1940 ou même pour l'opération Barbarossa.
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il y a 2 ans
D'ailleurs pour conclure concernant le rapport des pertes.
Si on veut revenir à la comparaison entre Barbarossa et Vistule Oder en y ajoutant de nouveaux éléments, il y a une différence essentielle que certains oublient.
En 1941, les Panzergruppe sont utilisés pour réaliser des encerclements de grande taille de manière quasi systématique.
En 1945, les Soviétiques utilisent leurs blindés et donc leurs Armées de tanks et Corps blindés différemment puisqu'ils les lancent sur des bissectrices parallèles avec pour objectif la fragmentation du corps de bataille de l'ennemi.
En gros, il s'agit d'aller tout droit devant sans faire de mouvement tournant ou d''encerclement, puisque les encerclements sont effectués par des unités de second échelon et de seconde vague qui arrivent après les Armées de tanks et qui consistent principalement en de l'infanterie motorisé.
Le but simple à comprendre est qu'il s'agit d'aller le plus loin dans la profondeur dans le dispositif ennemi, et de rendre impossible des concentrations de forces ou des constitutions de lignes d'arrêt et de défense.
Si on veut revenir à la comparaison entre Barbarossa et Vistule Oder en y ajoutant de nouveaux éléments, il y a une différence essentielle que certains oublient.
En 1941, les Panzergruppe sont utilisés pour réaliser des encerclements de grande taille de manière quasi systématique.
En 1945, les Soviétiques utilisent leurs blindés et donc leurs Armées de tanks et Corps blindés différemment puisqu'ils les lancent sur des bissectrices parallèles avec pour objectif la fragmentation du corps de bataille de l'ennemi.
En gros, il s'agit d'aller tout droit devant sans faire de mouvement tournant ou d''encerclement, puisque les encerclements sont effectués par des unités de second échelon et de seconde vague qui arrivent après les Armées de tanks et qui consistent principalement en de l'infanterie motorisé.
Le but simple à comprendre est qu'il s'agit d'aller le plus loin dans la profondeur dans le dispositif ennemi, et de rendre impossible des concentrations de forces ou des constitutions de lignes d'arrêt et de défense.
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il y a 2 ans
C'est ça la différence entre la doctrine germanique et la doctrine soviétique.
Là où les Allemands cherchaient l'anéantissement total des hommes comme du matériel, les soviétiques voulaient le tronçonnement et la désarticulation du système militaire adverses dans ses composantes économiques comme militaires d'ailleurs.
Puis ensuite le démembrement et la désarticulation du sous système militaire adversaire qui consiste en des PC, lignes fortifiés, aérodromes, dépôts d'armes ou de munitions ou encore de carrefours routiers et ferroviaires, voire centres d'entraînement et d'armement.
De plus, les Allemands ne disposaient plus en 1945 de réserve blindé de niveau opératif stratégique.
Là où les Allemands cherchaient l'anéantissement total des hommes comme du matériel, les soviétiques voulaient le tronçonnement et la désarticulation du système militaire adverses dans ses composantes économiques comme militaires d'ailleurs.
Puis ensuite le démembrement et la désarticulation du sous système militaire adversaire qui consiste en des PC, lignes fortifiés, aérodromes, dépôts d'armes ou de munitions ou encore de carrefours routiers et ferroviaires, voire centres d'entraînement et d'armement.
De plus, les Allemands ne disposaient plus en 1945 de réserve blindé de niveau opératif stratégique.
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il y a 2 ans
En bref, ce sont les différences de doctrine qui non seulement expliquent la victoire de l'Armée rouge sur la Wehrmacht mais aussi expliquent en grande partie la différence de pertes en nombre de soldats vu que l'Armée rouge en avait perdu plus de 10 millions contre plus de 4 millions pour la Wehrmacht.
Il faut ajouter à cela la supériorité tactique de la Wehrmacht durant toute la guerre même si grandement compensée par la supériorité de l'Armée rouge en matière opérationnel et stratégique.
Tu ajoutes à cela les catastrophes de 1941 tu expliques facilement les différences de pertes.
Et bien sûr comme je l'ai expliqué, la différence des deux doctrines militaires, l'un prônant l'anéantissement, l'autre la désarticulation du système adverse, ce qui entraîne moins de morts que la première mais pour une grande efficacité militaire.
Il faut ajouter à cela la supériorité tactique de la Wehrmacht durant toute la guerre même si grandement compensée par la supériorité de l'Armée rouge en matière opérationnel et stratégique.
Tu ajoutes à cela les catastrophes de 1941 tu expliques facilement les différences de pertes.
Et bien sûr comme je l'ai expliqué, la différence des deux doctrines militaires, l'un prônant l'anéantissement, l'autre la désarticulation du système adverse, ce qui entraîne moins de morts que la première mais pour une grande efficacité militaire.
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il y a 2 ans
D'abord les soviétiques veulent avant tout désarticuler le système ennemi et avancer le plus loin dans la profondeur contrairement aux Allemands. Pour les Allemands l'espace à dominer a toujours été sous estimé, raison pour laquelle il avaient envoyé moins d'avions en URSS en 1941 qu'en France.
Pour l'armée rouge l'objectif était d'aller tout droit dans la profondeur.
Pour l'armée rouge l'objectif était d'aller tout droit dans la profondeur.
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il y a 2 ans
Du coup pour faire ça, comment faire? Eh bien utiliser l'artillerie pour ravager les systèmes défensifs ennemis puis les armées combinées généralement les armées de choc pour réaliser les percées avec que les armées de tanks n'exploitent dans la profondeur une fois la percée réalisée.
D'ailleurs, l'encerclement Bialystok Minsk durant la fin du mois de juin 1941 juste après le déclenchement de l'opération Barbarossa, la percée est obtenue grâce aux 4ème et 9ème armées. La maneuvre du double enveloppement est le fait des Panzergruppen 2 et 3. 3 encerclements de taille moyennes sont réalisés au lieu d'un seul encerclement géant.
En gros c'était les blindés allemands qui faisaient la percée puis encerclaient tandis que l'infanterie et l'aviation réduisaient la poche. En d'autres termes, c'était une doctrine dévoratrice de temps.
Or les russes voulaient aller à Berlin avant l'ouest. Passer son temps à faire des encerclements dévorateurs de temps juste pour faire un max de morts, aucun intérêt. D'ailleurs les poches se sont fait réduire par les unités de la seconde vague pendant que les armées de tanks exploitaient dans la profondeur.
D'ailleurs, l'encerclement Bialystok Minsk durant la fin du mois de juin 1941 juste après le déclenchement de l'opération Barbarossa, la percée est obtenue grâce aux 4ème et 9ème armées. La maneuvre du double enveloppement est le fait des Panzergruppen 2 et 3. 3 encerclements de taille moyennes sont réalisés au lieu d'un seul encerclement géant.
En gros c'était les blindés allemands qui faisaient la percée puis encerclaient tandis que l'infanterie et l'aviation réduisaient la poche. En d'autres termes, c'était une doctrine dévoratrice de temps.
Or les russes voulaient aller à Berlin avant l'ouest. Passer son temps à faire des encerclements dévorateurs de temps juste pour faire un max de morts, aucun intérêt. D'ailleurs les poches se sont fait réduire par les unités de la seconde vague pendant que les armées de tanks exploitaient dans la profondeur.
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il y a 2 ans
Historiquement, l'art opératif ou Deep Battle Doctrine ou Opérations en profondeurs appelons ça comme on veut était une théorie militaire de l'Union soviétique, qui a été développée dans la période entre les deux guerres mondiales par des stratèges et théoriciens militaires de l'Armée rouge, tels que le maréchal de l'Union soviétique. M.N. Toukhatchevski, A.A. Svechin, N.E. Varfolomeev, V.K. Triandafillov et G.S. Isserson.
Triandafillov avait souligné qu'en raison de la portée limitée des tirs et de la maniabilité pendant la Première Guerre mondiale, la force d'assaut devait "décoller" les lignes ennemies ligne par ligne à une vitesse très lente. Par conséquent, lors de la percée de la «profondeur tactique», la force de réserve ennemie a eu le temps de se mobiliser et ce jusqu'au point de percée pour contre-attaquer à temps.
Triandafillov avait souligné qu'en raison de la portée limitée des tirs et de la maniabilité pendant la Première Guerre mondiale, la force d'assaut devait "décoller" les lignes ennemies ligne par ligne à une vitesse très lente. Par conséquent, lors de la percée de la «profondeur tactique», la force de réserve ennemie a eu le temps de se mobiliser et ce jusqu'au point de percée pour contre-attaquer à temps.
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il y a 2 ans
Pour de résoudre ce problème, Triandafillov a proposé l'idée d'attaquer simultanément à la fois la "profondeur tactique" et la "profondeur opérationnelle" de la ligne - où se trouvent les forces de réserve ennemies.
De plus, selon Triandafillov, l'attaque principale de la bataille en profondeur est menée par une armée de choc : le bombardement « en profondeur tactique » doit être effectué plusieurs régiments d'artillerie. Pendant ce temps, la responsabilité d'attaquer les premières lignes défensives devait être dévolu à la force de quelques corps dont une dizaine de divisions d'infanterie au moins.
De plus, selon Triandafillov, l'attaque principale de la bataille en profondeur est menée par une armée de choc : le bombardement « en profondeur tactique » doit être effectué plusieurs régiments d'artillerie. Pendant ce temps, la responsabilité d'attaquer les premières lignes défensives devait être dévolu à la force de quelques corps dont une dizaine de divisions d'infanterie au moins.
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il y a 2 ans
De plus, la pénétration jusqu'à la « profondeur opérationnelle » de la ligne est menée par une dizaine bataillons ou de brigades de chars
C'est ce qu'on a vu lors de l'opération Bagration en été 1944 et lors de l'offensive Vistule Oder avec les armées de tanks tenant le rôle des bataillons de chars.
. Les bombardiers devaient selon la doctrine la «profondeur opérationnelle» pour empêcher les forces de réserve ennemies de se déplacer de l'arrière («profondeur opérationnelle») vers l'avant («profondeur tactique») et doivent fournir un appui-feu pour la poussée en profondeur. C'est ce qu'on a vu lors de Bagration vu que l'aviation rouge avait empêché et bombardé les renforts qui venaient des groupes nord au nord du Groupe Centre et du groupe Nord Ukraine au sud du Groupe Centre.
C'est ce qu'on a vu lors de l'opération Bagration en été 1944 et lors de l'offensive Vistule Oder avec les armées de tanks tenant le rôle des bataillons de chars.
. Les bombardiers devaient selon la doctrine la «profondeur opérationnelle» pour empêcher les forces de réserve ennemies de se déplacer de l'arrière («profondeur opérationnelle») vers l'avant («profondeur tactique») et doivent fournir un appui-feu pour la poussée en profondeur. C'est ce qu'on a vu lors de Bagration vu que l'aviation rouge avait empêché et bombardé les renforts qui venaient des groupes nord au nord du Groupe Centre et du groupe Nord Ukraine au sud du Groupe Centre.
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il y a 2 ans
Source : "The Evolution of Operational Art "
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il y a 2 ans
Sources en général.
" Barbarossa: How Hitler Lost the War " Ecrit par Jonathan Dimbleby
" Barbarossa: 1941. La guerre absolue " Ecrit par l'historien français Jean Lopez
"Koursk, les 40 jours qui ont ruiné la Wehrmacht"
Ecrit par Jean Lopez, le plus grand spécialiste français du front de l'est et du conflit germano soviétique.
"L'armée d'Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre"
écrit par Bartov Omer, professeur américain d'histoire contemporaine
"Kursk, the Air Battle : July 1943"
Ecrit par Bergstrom Christer, spécialiste suédois des campagnes aériennes sur le front de l'est
"Vor 60 Jahre, Prochorowka
Ecrit par Brand Dieter, général de la Bundeswehr en retraite.
" La guerre à l'est "
Ecrit par Clark Allan,
"The road to Berlin, Stalin's war in Germany" volume 2
Ecrit par John Erickson, historien militaire britannique
"The Battle of Kursk"
Ecrit par David Glantz et Johnattan House,
"Opération terre brûlée. De la Volga à la Vistule. Décembre 1942 aout 1944"
Ecrit par Carell Paul
"Koursk, le choc des blindés"
Ecrit par Jukes Geoffrey
"Das Gesetz des Handelns, die Operation Zitadelle, 1943"
Ecrit par Klink Ernst
"Die Offensive gegen Kursk, 1943, Legende, Mythen und Propaganda".
Ecrit par Roman Toppel, historien allemand
"Kursk 1943, a statistical analysis"
Ecrit par Niklas Zetterling et Anders Frankson, historiens allemands
"La Russie en guerre" les 2 volumes
Ecrit par Alexander Werth, correspondant du Sunday Time et de la BBC à Moscou
""Analyzing World War II, Easter Front Battle" Journal of Slavic Military Studies, volume 11
Ecrit là aussi par Niklas Zetterling et Anders Frankson
"Stalingrad to Berlin, The German defeat in the East"
Ecrit par Earl Ziemke, historien militaire américain
"Colossus Reborn, The Red Army at war, 1941-194"
Ecrit par David Glantz
"Panzer Battles"
Ecrit par Mellenthin, ancien chef d'état major du XXXXVIIIème Corps Panzer durant la WW2.
"Kursk, the German view" Firsthand accoutns of the germans commanders who planned and executed the largest tank battle in history
Ecrit par Steven Newton, historien américain ayant étudié la guerre civile en Amérique et la Seconde Guerre Mondiale.
"Operation Citadel, Kursk and Orel : The Greatest tank Battle of the Second World War"
Ecrit par Janusz Piekalkiewicz, ancien résistant de l'armée intérieure polonaise et devenu journaliste et cinéaste s'étant par la suite spécialisé dans l'histoire militaire grand public.
" Opération Bagration, la revanche de Staline "
de Jean Lopez, historien français
" The Great Patriotic War And The Maturation Of Soviet Operational Art "
de l'historien américain David Glantz.
"Operation Bagration: The Soviet Destruction of German Army Group Center, 1944"
de l'historien Ian Baxter
" The Battle of Stalingrad Through German Eyes: The Death of the Sixth Army "
de Johnattan Trigg
" Panzers on the Vistula: Retreat and Rout in East Prussia 1945 "
Ecrit et publié par l'auteur Hans Schäufler.
" Barbarossa: How Hitler Lost the War " Ecrit par Jonathan Dimbleby
" Barbarossa: 1941. La guerre absolue " Ecrit par l'historien français Jean Lopez
"Koursk, les 40 jours qui ont ruiné la Wehrmacht"
Ecrit par Jean Lopez, le plus grand spécialiste français du front de l'est et du conflit germano soviétique.
"L'armée d'Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre"
écrit par Bartov Omer, professeur américain d'histoire contemporaine
"Kursk, the Air Battle : July 1943"
Ecrit par Bergstrom Christer, spécialiste suédois des campagnes aériennes sur le front de l'est
"Vor 60 Jahre, Prochorowka
Ecrit par Brand Dieter, général de la Bundeswehr en retraite.
" La guerre à l'est "
Ecrit par Clark Allan,
"The road to Berlin, Stalin's war in Germany" volume 2
Ecrit par John Erickson, historien militaire britannique
"The Battle of Kursk"
Ecrit par David Glantz et Johnattan House,
"Opération terre brûlée. De la Volga à la Vistule. Décembre 1942 aout 1944"
Ecrit par Carell Paul
"Koursk, le choc des blindés"
Ecrit par Jukes Geoffrey
"Das Gesetz des Handelns, die Operation Zitadelle, 1943"
Ecrit par Klink Ernst
"Die Offensive gegen Kursk, 1943, Legende, Mythen und Propaganda".
Ecrit par Roman Toppel, historien allemand
"Kursk 1943, a statistical analysis"
Ecrit par Niklas Zetterling et Anders Frankson, historiens allemands
"La Russie en guerre" les 2 volumes
Ecrit par Alexander Werth, correspondant du Sunday Time et de la BBC à Moscou
""Analyzing World War II, Easter Front Battle" Journal of Slavic Military Studies, volume 11
Ecrit là aussi par Niklas Zetterling et Anders Frankson
"Stalingrad to Berlin, The German defeat in the East"
Ecrit par Earl Ziemke, historien militaire américain
"Colossus Reborn, The Red Army at war, 1941-194"
Ecrit par David Glantz
"Panzer Battles"
Ecrit par Mellenthin, ancien chef d'état major du XXXXVIIIème Corps Panzer durant la WW2.
"Kursk, the German view" Firsthand accoutns of the germans commanders who planned and executed the largest tank battle in history
Ecrit par Steven Newton, historien américain ayant étudié la guerre civile en Amérique et la Seconde Guerre Mondiale.
"Operation Citadel, Kursk and Orel : The Greatest tank Battle of the Second World War"
Ecrit par Janusz Piekalkiewicz, ancien résistant de l'armée intérieure polonaise et devenu journaliste et cinéaste s'étant par la suite spécialisé dans l'histoire militaire grand public.
" Opération Bagration, la revanche de Staline "
de Jean Lopez, historien français
" The Great Patriotic War And The Maturation Of Soviet Operational Art "
de l'historien américain David Glantz.
"Operation Bagration: The Soviet Destruction of German Army Group Center, 1944"
de l'historien Ian Baxter
" The Battle of Stalingrad Through German Eyes: The Death of the Sixth Army "
de Johnattan Trigg
" Panzers on the Vistula: Retreat and Rout in East Prussia 1945 "
Ecrit et publié par l'auteur Hans Schäufler.
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il y a 2 ans
Pour revenir sur la bataille pour Kiev.
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il y a 2 ans
Vatounine suggère d'opérer une rocade rapide et discrète entre Boukrine et Lyutezh. Le 24 octobre, le plan est finalisé et approuvé par Joukov et Vatounine. La mission semble insurmontable ou presque quand même. L'attaque vers Kiev est prévu le 2 novembre 1943. Le 24 octobre le soir le retrait de Boukrine doit commencer. Cela signifie 9 journées pour extraire la 3ème Armée de tanks de la tête de point de Boukrine et 4 divisions de fusiliers de la 40ème Armée, les acheminer au nord à 100 kilomètres même s'ils doivent en réalité parcourir 200 kilomètres. Et ce en même temps que les 2 autres divisions de fusiliers qui ont été enlevé à la 70ème Armée de réserve à savoir les 135ème et 202ème divisions. Plus concentrer 50 000 tonnes de munitions et de carburant plus de 2 000 canons d'artillerie. Et ce malgré les tirs allemands et à travers 2 grands cours d'eau et ce la plupart du temps sous la pluie. Plus de 500 chars et canons en bois sont construits à Boukrine pour tromper les Allemands.
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il y a 2 ans
La diversion est préparé munitieusement pour faire croire que la même figure qu'en octobre est tenté à savoir le double enveloppement de Kiev. La miskirovka donnera à plein régime. A savoir les transports vers le nord, les retraits, les mouvements des troupes de Rybalko, le passage des ponts de Kiev également. Sans oublier les faux trafics radio et les mouvements de nuits. Un prélude de ce que sera Bagration mais en bien pire pour la Wehrmacht. Le 29 octobre, en fait les Allemands savaient qu'il y avait 1 voire 2 Corps blindés qui avaient retraité hors de la tête de pont de Boukrine, contrairement à ce qu'a affirmé l'historiographie soviétique d'après guerre. Le 3 novembre, des forces mécanisés sont détectés en mouvement vers le nord. La 3ème Armée de tanks n'est pas détecté par les Allemands malgré tout.
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il y a 2 ans
Du moins jusqu'au 8 novembre. Les 2 000 canons du 7ème Corps d'artillerie de rupture n'ont pas été aperçus également car mis dans les forêts denses de bouleaux de Lyutezh. Les 40 000 soldats en renfort des Armées combinées non plus. De plus, il est cru impossible d'une réorientation de l'axe d'attaque en moins de 9 jours sur un terrain aussi difficile, côté allemand et même Manstein lui même. Le 25 octobre, Vatounine donne l'ordre à Rybalko de retirer ses premières unités de la tête de pont de Boukrine en direction des forêts bordant la rivière Trubizh au nord de Pereiaslav. Les Allemands qui suspectent quelque chose engagent des tirs d'artillerie à longue portée sur les points de passage.
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il y a 2 ans
Résultat 1 pont sur les 2 est touché et seul l'autre pont servira de passage. La seule solution est de passer le jour pour respecter le planning malgré la présence de la Luftwaffe. Un brouillard artificiel est alors crée par 3 régiments chimiques envoyés par Vatounine. Finalement l'opération est reporté d'une journée. Les chars en mauvais état voire les chars légers sont mis à l'arrière. Les T 34 nouveaux et les équipages de remplacements seront mis à l'honneur. Les 8ème et 10ème Corps blindés en seront abondamment dotés. La 3ème Armée de tanks qui dispose de 40 000 hommes roule sur 100 kilomètres vers le nord et stoppent durant la journée du 28 octobre autour de Borispol pour repartir une fois la nuit tombée pour faire encore 100 kilomètres et finalement se dissimuler à l'intérieur de forêts galeries de la Desna près d'Oster après avoir fait un crochet devant Kiev. La Desna est passé le 30 octobre. Les nuits du 1 et 2 novembre, l'enclave de Lyuzeth est pénétée par la 3ème Armée de tanks via des bacs et 2 ponts lourds construits rapidement. Elle est dissimulée derrière la 38ème Armée.
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il y a 2 ans
A la droite de cette dernière se trouve la 60ème Armée de tanks commandée par Tcherniakhovski. Tandis que les 27ème et 40ème Armées respectivement dirigées par Trofimenko et Zhmachenko. Au total dans la tête de pont de Liutzh plus de 100 000 hommes pour 1 500 canons, 1 300 véhicules et 500 chars, malgré la présence de Dniepr et de la Desna via 26 ponts et 66 bacs. Par comparaison, Clark a besoin de 12 journées pour mettre plus de 80 000 hommes derrière le Volturno en Italie du sud, et ce an ayant besoin d'une domination aérienne totale. La 38ème Armée a la plus grosse mission. Le Dniepr se trouve que sur la côté orientale de la ville de Lyutezh. La rivière Irpen est sur le côté ouest et le confluent Irpen Dniepr sur le sommet. Pour 20 kilomètres nord sud. A 10 kilomètres à peine de la base entre Moshtchun et Vishgorod se trouve Kiev. Plus de 130 000 hommes composent cette 38ème Armée sachant ses forces se composent de 4 Corps de fusiliers, à savoir les 21ème et 23ème au nord respectivement dirigés par Abramov et Tchoukanov avec respectivement 2 divisions pour le premier et 4 divisions de second échelon pour l'autre. Enfin, les 50ème et 51ème commandés par Martirosian et Avdejenko avec respectivement 6 divisions et 4 divisions et demi le tout pour 14 kilomètres de front. Korlkov ramène son 7ème Corps d'artillerie en soutien également. La 9ème Brigade de chasseurs de chars ainsi que la 21ème Division de DCA sont aussi présentes. La prise de la ville après que celle ci ait été enveloppé doit se faire par la 38ème Armée car la plus forte et proche de la ville également.
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il y a 2 ans
Depuis la tête de pont de Yasnogorodka, la 60ème Armée aura à forcer l'Irpen et le Sdvish pour protéger le mouvement tournant effectué par la 28ème Armée. Le 1er Corps de cavalerie de la Garde doté de 100 chars sera là en soutien. La 13ème Armée à droite de la 60ème Armée devra concentrer plus de 1 000 faux engins puis effectuer un faux trafic radio pour faire croire à la présence de 2 Corps blindés.
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il y a 2 ans
La 38ème Armée perce avec le 5ème Corps blindé de la Garde lui même doté de 100 chars d'après ce qui est prévu. Le centre de gravité de l'attaque imposer de foncer sur Pusha Voditez, Sviatoshino et Vassilkov. La 3ème Armée de tanks de la Garde doté de 300 chars devra être introduite après que la percée soit réalisé en moins d'une journée pour rouler ensuite direction sud - sud ouest. La ligne Belai Tserkov Fastov Brusilov devra être atteinte 4 jours après la percée et 3 jours après l'introduction des moyens mobiles. La ligne Chmelnik Vinnitsa Shmerinka devra être atteint au bout de 2 semaines au maximum. Le tout pour parcourir donc 250 kilomètres, ce qui est très ambitieux. Il ne s'agit par d'encercler la 4ème Armée Panzer mais d'obliger l'abandon du cours du Dniepr par Manstein afin d'éviter le cisaillement entre lui et ses bases. L'opératif est priviliégié donc au tactique. Les 10 Panzerdivisionen sont tout de même sous estimés par Vatounine qui sont entre Kirivograd et Kiev. De plus, il s'agit selon le )pland'aller vers Korosten qui est situé à 140 kilomètres de Kiev au nord ouest, de Zhitomir situé à l'ouest de Kiev à 120 kilomètres, puis à Vinnitsa située à 140 kilomètres ou sud ouest de Kiev et enfin Belaia Tserkov situé à 120 kilomètres à l'ouest de Kiev.
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il y a 2 ans
Or le principe même du Schwerpunkt n'est pas respecté. Encore faut il que la 60ème Armée soit assez rapide à travers les marais et les forêts pour aller protéger le flanc nord. Sans oublier l'allongement du flanc sud de plus de 150 kilomètres, ce qui peut être dangereux car les contre attaques de Manstein sont menaçants. Vatounine veut compenser ce risque par la vitesse. Mais Rybalko veut conserver le long longtemps possible sa 3ème Armées de tanks dans le couloir de 70 kilomètres de large formé par le Teterev au nord et par l'Irpen au sud. avc des régiments antichars pour protéger les flancs des Panzers allemands le long des 2 rivières.
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il y a 2 ans