La MEILLEURE ARMÉE de la 2NDE GUERRE MONDIALE

Ajoutons à cela le fait que le succès de Barbarossa s'explique en grande partie par l'effet de surprise d'une part, et l'écrasante supériorité de la Luftwaffe qui est je le rappelle l'aviation allemande. Deux facteurs n'ayant pas joué lors de Vistule Oder ou à bien moindre échelles. Il y a donc un paradoxe à vanter les performances militaires de la Wehrmacht d'un côté tout en rabaissant celles de l'Armée Rouge. Concrètement l'Armée Rouge a même atteint en 1945 pour les raisons que j'ai évoqués si dessus un niveau d'efficacité supérieure à l'armée Allemande.

A cela il faut ajouter le fait que lors de l'opération Vistule Oder malgré le fait que les Soviétiques disposaient d'une supériorité numérique tant au niveau des hommes que du matériel supérieure à la supériorité numérique que la Wehrmacht disposait lors de l'opération Barbarossa, il faut ajouter le fait que au delà des facteurs de supériorité aérienne et du facteur de la surprise qui n'ont pas joué ou très peu à Vistule Oder pour les Soviétiques contrairement aux Allemands ayant bénéficié de la supériorité écrasante dans les airs plus d'un effet de surprise total, d'autres facteurs doivent être mis en avant.

Avant cela, je précise que la supériorité aérienne allemande lors de Barbarossa était totale.
La preuve, la supériorité aérienne allemande a eu un impact particulier sur le moral soviétique. La 43e armée rapporte : " Les bombardiers allemands attaquent sans pitié. Ils font des raids par groupes de 20 à 25 avions. Les survivants sont laissés sans connaissance. Un avion cependant était particulièrement redouté par les soldats : Le bombardier en piqué Junkers 87 Stuka était l'artillerie aérienne de la Machine de guerre allemande. En attaquant la cible dans un piqué abrupt, elle pouvait lancer sa bombe avec une précision extrême.
Les avions soviétiques, de plus, ne disposaient pas de récepteurs de d'émetteurs récepteurs à ce moment là contrairement aux Allemands.

Sans oublier l'écart de compétence énormes entre les équipages soviétiques et allemands en 1941.
En 1943, la Luftwaffe est encore capable de se concentrer assez puissamment pour peser sur l'issue d'une bataille comme lors de la contre attaque mené par Manstein en Ukraine en mars 1943 ou lors de l'opération CItadelle au mois de juillet 1943 voire parfois sur l'ensemble du front. D'ailleurs les rapports de pertes sont de 4,5 contre 1 en faveur des ALlemands en 1943.
Ce n'est qu'en 1944 que l'avantage qualitatif du matériel allemand disparait comme le reconnait d'ailleurs Robert Ritter Von Greim, chef de la Luftwotte 6 en janvier 1945.
D'ailleurs les premiers chasseurs La 7 apparaissent en septembre 1944 et le bombardement tactique repose sur l'II Sturmovik 2. Plus les Yak 9.

Plus, la seule supériorité aérienne des soviétiques était numérique bien qu'individuellement certains avions pouvaient surpasser d'autres avions allemands à ce moment là comme les Yak 9 dont la version Yak 9U font mieux que les chasseurs allemands en général et qui volait à 5 000 metres d'altitude pour 673 kilometres heure.
Mais en général il y avait égalité la preuve avec le La 5 qui représentait un quart de la chasse rouge qui était capable de virer 180 degrés en 18 secondes. Plus le Yak 3 qui est apparu en jui 1944 et qui pouvait voler jusqu'à 720 kilometres jusqu'à plus de 5 700 metres, soit à peu près comme les Me et les Fw allemands.
Par contre, les Yak 1, les Yak 7 ainsi que quelques Aircobras américains qui constituaient le reste de la chasse soviétique en 1945 restaient inférieurs aux Masserchmidt et Focke Wulfe allemands.

Pour ce qui est de la surprise, lors de Vistule Oder, ç'a n'avait quasiment pas joué puisque le service de renseignement allemand savait que les Soviétiques préparaient une grand offensive pour la mois de janvier 1945 dans le secteur tenu par le groupe d'Armées A qui se fera malgré tout détruire. La chose chose qu'ils ne savaient pas c'était un : l'objectif stratégique global de l'offensive et donc 2 : la poussée soviétique durant la seconde partie de l'offensive après la percée obtenue par les armées combinées et le début de l'exploitation de la brèche pas les armées de tanks.

Alors que le 21 juin 1941, Staline était encore convaincu que les Allemands n'attaqueraient pas au mois de juin ou encore durant l'été 1941.

Ensuite, aux 2 facteurs de supériorité aérienne et de surprise n'ayant pas joué ou alors très peu lors de Vistule Oder comparé au fait que ces 2 facteurs aient été décisifs lors de Barbarossa il faut en ajouter 2 autres.
Premièrement, lors du conflit germano soviétique entre Barbarossa en juin 1941 et le début de Vistule Oder en janvier 1945, les Soviétiques avaient perdus plus de 10 millions de soldats sont des commandants d'armées voire de fronts. Les Allemands eux, avaient perdus 3,2 millions de soldats environ. Sachant que les 4 derniers de la guerre entre le 12 janvier 1945 et le 12 mai 1945 couteront la vie de 1,2 millions de soldats de la Wehrmacht dont plus des deux tiers tomberont face à l'Armée Rouge sur le front de l'est donc au moins 800 000 soldats tués durant les 4 derniers mois de la guerre sur le front de l'est.
Or, à ce moment là, la population de l'URSS est de plus de 175 millions environ. En ce qui concerne l'Allemagne, c'est moins de 80 millions soit un rapport de 2,2 contre 1 environ.

Or cela signifie que si on tient compte de ces proportions, étant donné que la Wehrmacht a perdu 3,2 millions de soldats jusque là contre plus de 10 millions du côté de l'Armée rouge, cela veut dire que sur 10 millions à population égale cela donne 7,04 millions soit plus de 7 millions quoi.
SI on divise 10 par 7 ça donne 1,43 soldats. Donc à population égalisé l'Armée rouge avait perdu plus que la Wehrmacht.

Dernier facteur le nombre de tués au niveau de la Wehrmacht n'a pas dépassé sur toute la guerre durant les années 1939, 1940 et 1941 les 100 000 morts avant le déclenchement de l'opération Barbarossa en juin 1941.

Au contraire, avant Vistule Oder, les soviétiques avait encaissé près de 10 millions de pertes comme je l'ai dis tout à l'heure, soit un rapport de 100 contre 1.

Et même si on tient compte des rapports au niveau de la population totale qui est de 2,2 contre 1 pour l'URSS, cela fait plus de 45 contre 10.

Et même si on prenait compte du fait qu'étant donné que la population soviétique est plus jeune que la population allemande et que au total l'URSS pouvait compter sur une réserve allant jusqu'à 30 millions contre 10 millions seulement pour l'Allemagne, cela donne un rapport de 33 ou 34 contre 10.

Et je ferai les détails pour l'Armée japonaise demain.

Mais je pense qu'avec mes pavés tu auras déjà suffisamment de lecture comme cela.

Pour revenir à la Mandchourie,

En août 1945, aucune armée au monde (enfin, probablement à l’exception des États-Unis) ne pouvait résister au genre d’assaut que l’Armée rouge soviétique a déclenché en Mandchourie.

La seule chose qui a joué contre l’Armée rouge lors de son offensive en Mandchourie était la taille et le terrain de la Mandchourie elle-même. La Mandchourie était aussi grande que l’Allemagne et l’Italie réunies. De hautes montagnes entourent ses plaines centrales, faisant de la Mandchourie une véritable forteresse naturelle. Mais à part cela, tous les autres facteurs jouaient en faveur de l’Armée rouge :

Quantité : L'armée japonaise du Guandong stationnée en Mandchourie était hilarante en infériorité numérique et en armes par 3 fronts soviétiques (groupes d'armées). Forces soviétiques contre japonaises : 1,5 million contre 700 000 hommes ; 27 000 contre 5 000 canons, 5 500 contre 1 100 chars, 3 600 contre 1 800 avions. La tenaille soviétique qui se déplaçait le long de la côte était en outre soutenue par la puissance de feu massive de la flotte du Pacifique (ses petits navires étaient équipés de lance-roquettes Katyusha) qui dévastait de vastes zones de défense japonaise. Pendant ce temps, la marine japonaise était occupée à combattre ailleurs.

Qualité : La plupart des troupes soviétiques participant à cette opération étaient des soldats aguerris, des vétérans aguerris du théâtre de guerre européen. Toutes les armes soviétiques : chars, avions, canons de campagne, …. avait également été essayé, testé et amélioré à maintes reprises jusqu'à la perfection au cours de ces 4 années de combats sanglants contre l'une des forces armées les plus puissantes du monde : la Wehrmacht. Un bon exemple était la 6e armée blindée d’élite de la Garde. Composée de 6 000 véhicules, 800 chars et 200 canons automoteurs, cette formation possédait une expérience extrêmement précieuse des combats dans les montagnes de Roumanie et d'Autriche. Pendant ce temps, l'armée japonaise du Guandong n'a connu que peu de combats sérieux et tous ses meilleurs hommes et matériels ont été siphonnés pour être utilisés contre les forces américaines dans les îles du Pacifique ou aux Philippines.

Élément de surprise : pour préparer l’offensive de Mandchourie, l’Armée rouge a dû déplacer des centaines de milliers de soldats, des milliers de véhicules et toute la logistique qui les accompagnait. Cependant, la plupart des transports s'effectuaient de nuit, les trains étaient soigneusement camouflés et leurs destinations étaient loin de la vision des contrôles aux frontières japonaises. Par conséquent, les dirigeants de l’armée du Guandong ignoraient totalement l’imminence d’une attaque massive soviétique. Bien qu'il soit parfaitement au courant de l'accord de Yalta conclu par les Alliés, selon lequel l'Union soviétique rejoindrait la lutte contre le Japon au plus tard trois mois après la défaite de l'Allemagne nazie (c'est-à-dire au plus tard le 9 août), le général Yamada, commandant de l'armée du Guandong, était au une conférence à des centaines de kilomètres de son quartier général le 9 août.

Initiative : Comme si tous les avantages ci-dessus ne suffisaient pas, l’Armée rouge détenait également l’initiative incontestée. Ils étaient les attaquants, ils pouvaient choisir d’attaquer n’importe où et n’importe quand. Ils pouvaient rassembler leurs forces en quelques poings extrêmement puissants pour briser les lignes japonaises à peine tenues et avancer profondément à l'arrière, perturbant ainsi les transports et les communications. En fait, c’est exactement ce que l’Armée rouge a fait. Les chars de la 6e armée de tanks de la garde ont avancé de 120 km rien que le premier jour. Ses chars se déplaçaient si vite que les convois de ravitaillement avaient du mal à suivre, les véhicules blindés durent s'arrêter au milieu de nulle part non pas à cause des actions japonaises mais à cause du manque de carburant qui était acheminé à la hâte par des avions plutôt que par des camions. C’était sans précédent.

L’Armée rouge d’août 1945 était superbement entraînée, dirigée et équipée. Elle maîtrisait également les pratiques de pénétration profonde, de guerre mécanisée et de tactiques interarmes apprises de son ancien adversaire et professeur qui avait exigé des cours si élevés (la Wehrmacht) et était maintenant encore bien meilleure en blitzkrieg que la Wehrmacht ne l'avait jamais été. Face à un adversaire aussi puissant et habile, l’armée du Guandong n’a jamais eu aucune chance.

La principale raison du succès de l'opération malgré la formidable force japonaise était qu'ils attendaient les Soviétiques et qu'ils avaient fortement fortifié les rares voies d'attaque évidentes.

La folie était qu’ils considéraient l’immense désert de Gobi et les chaînes de montagnes au nord comme un obstacle suffisamment grand, et la taïga comme une « jungle » au nord-est avec des bois épais, des marécages et des collines impénétrables pour les formations blindées de masse.

Les Soviétiques ont attaqué précisément à travers ces zones, prouvant ainsi que l’idée japonaise de l’impénétrable était fausse.

Rip l'OP.