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Lors de l'évacuation des Alliés à Dunkerque connu sous le nom de l'opération Dynamo, les soldats français se sont massivement sacrifiés pour tenter de contenir l'armée allemande, le temps de l'évacuation des soldats vers l'Angleterre. Le général allemand Von Klucher, qui dirigeait la XVIIIème armée de la Wehrmacht, écrivait dans son journal de campagne durant la siège de Dunkerque : Malgré notre écrasante supériorité numérique, les français contre attaquent en plusieurs points. Je ne parviens pas à comprendre comment ces soldats, luttant parfois à 1 contre 20, trouvent la force de donner l'assaut. C'est stupéfiant. Je retrouve en ces soldats la même fougue que ceux de Verdun en 1916. Nous ne perçons nul part et nous subissons des pertes terrifiantes. " ". Dunkerque m'apporte la preuve que le soldat français est l'un des meilleurs au monde. L'artillerie français, déjà tant redouté en 1914-1918, démontre sa redoutable efficacité. Nos pertes sont terrifiantes. Nos bataillons ont perdu 60% de leurs effectifs, parfois même plus.

Source : Bataille de Dunkerque, 26 mai- 4 juin 1940 Ed Tallandier, Pages 8-9 par Dominique Lormier.
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il y a 2 ans
De plus, pour rappeler le contexte, le 28 juin 1919, le soit disant traité de paix de Versailles est signé dans la galerie des glaces au château de Versailles entre l'Allemagne et les Alliés. Ce traité fait suite à une longue guerre de 4 ans qui aura coûté la vie à 1 million et demi de français. Ils ont tenu durant ces 4 années dans l'enfer de la boue et des tranchés dans une atmosphère de sang et de mort quasi permanente au milieu des gazages et des lance flammes. L'expression la der des der apparait alors même que le maréchal Foch suite au traité de Versailles fit cette prophétie : Ce n'est pas une paix, c'est un armistice de 20 ans. Comme l'historien Jacques Bainville l'avait dénoncé en 1919 dans son ouvrage : les conséquences politiques de la paix : ce traité amènerait les conditions d'un nouveau conflit avec l'Allemagne. Le 3 septembre 1939, soit 20 ans après comme l'avait prédit Foch et Bainville, suite à l'envahissement de la Pologne par la Wehrmacht, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne conjointement. Après des mois d'attente, le 10 mai 1940, l'Allemagne déclenche une offensives en Belgique et aux Pays Bas. En quelques jours les forces alliés se replient sur la rive française de la Meuse. Après avoir percé le front français à Sedan, les Panzers se précipitent vers les côtés de la Manche, qu'ils atteignent le 20 mai 1940 avant de remonter en direction de Boulogne et de Calais.
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il y a 2 ans
Comment se sont comportés les soldats français d'ailleurs? Se sont ils comportés comme des lâches comme le prétendent la propagande anglo saxonne d'après guerre? Non, au contraire. Même si l'enthousiasme fut moindre que lors de la première guerre mondiale, les soldats français furent à la hauteur de leur tâche. La bataille de Stonne en est l'exemple le plus flagrant. Cette commune est situé dans les Ardennes et fut l'objet d'une violente bataille qui vit la commune changer de main à 17 reprises. C'est là que les contre attaques françaises furent les plus dangereuses lors de la campagne de l'Ouest.
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il y a 2 ans
Paul Wagner qui dirigeait le 79ème régiment d'infanterie en tant que colonel dira après la guerre : il y a trois batailles que je n'oublierai jamais, Stonne, Stalingrad et Monte Cassino. D'ailleurs les français avaient perdu 7 500 soldats sur les 42 000 engagés soit 17%. Les Allemands, eux auront 26 500 tués pour 90 000 engagés, soit 29%, alors qu'ils avaient une supériorité numérique de plus de 2 contre !.
Malgré la défaite finale, la bataille de Stonne a mis en évidence la supériorité des blindés français B1 par rapport aux Panzers allemands; Les français avaient les chars SOMUA S 35, et le char B1 Bis, qui étaient parmi les meilleurs au monde à l'époque. Leur blindage résistait à tous les canon anti chars allemands de l'époque, notamment ceux des panzers II, III et IV. Leur armement étaient également meilleur que celui de la majorité des Panzers.
Durant la bataille de Stonne, 13 chars allemands seront d'ailleurs détruit par un seul français, le capitaine Pierre Billotte, qui conduisait un char B1 Bis pour 140 impacts sur la cuirasse de son char sans être sévèrement endommagé pour autant.
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il y a 2 ans
L'historien américain Steven Zaloga dans son livre Panzer IV vs B1 Bis : France 1940, confirmera la supériorité des blindages français, non seulement en terme de protection mais aussi en terme de puissance de feux. Due à la relative faible puissance de 75 mm du canon porté sur le Panzer IV, la char B1 bis était quasiment impénétrable ou presque, même à courte portée. A l'inverse la canon du B1 Bis pouvait plus facilement pénétrer le blindage des Panzers III et IV.
Le général Erwin Rommel, alors commandant de la 7ème Panzer Division durant la bataille de France le confirmera également. : " La plupart des chars ennemis étaient supérieurs aux nôtres en matière de blindage. Le canon anti char de 37 mm s'est révélé totalement insuffisant contre les épais blindages des chars français et anglais. Source : Rapport à l'O K W le 20 novembre 1940.
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il y a 2 ans
Lors de l'évacuation des Alliés à Dunkerque connu sous le nom de l'opération Dynamo, les soldats français se sont massivement sacrifiés pour tenter de contenir l'armée allemande, le temps de l'évacuation des soldats vers l'Angleterre. Le général allemand Von Klucher, qui dirigeait la XVIIIème armée de la Wehrmacht, écrivait dans son journal de campagne durant la siège de Dunkerque : Malgré notre écrasante supériorité numérique, les français contre attaquent en plusieurs points. Je ne parviens pas à comprendre comment ces soldats, luttant parfois à 1 contre 20, trouvent la force de donner l'assaut. C'est stupéfiant. Je retrouve en ces soldats la même fougue que ceux de Verdun en 1916. Nous ne perçons nul part et nous subissons des pertes terrifiantes. " ". Dunkerque m'apporte la preuve que le soldat français est l'un des meilleurs au monde. L'artillerie français, déjà tant redouté en 1914-1918, démontre sa redoutable efficacité. Nos pertes sont terrifiantes. Nos bataillons ont perdu 60% de leurs effectifs, parfois même plus.
Source : Bataille de Dunkerque, 26 mai- 4 juin 1940 Ed Tallandier, Pages 8-9 par Dominique Lormier.

La comparaison avec les soldats de Verdun en 1916 est particulièrement judicieuse car elle met en éthique leur bravoure qui elle, est toujours restée intemporelle.
Avant les bombardements massifs effectués par les Alliés en 1944 et 1945, Berlin reçut ses premières bombes dès 1940. Et ces bombes étaient françaises. Ce fut l'épopée du "Jules Verne", premier avion corsaire de l'histoire. Trois avions quadrimoteurs, type NC 223.4. Jules Vernes. Verrier. Et Camilles Flammarion. Le commandant français Henri Daillère a militarisé le Jules Verne pour qu'il puisse devenir capable d'affronter les avions allemandes.
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il y a 2 ans
Le NC 233.4 Jules Verne était modifié pour une mission spéciale : bombarder la capitale du Reich. L'avion décolle en début de soirée le 7 juin 1940 avec 2000 kg de bombes sous les ailes, et fit route vers le Nord. L'avion entra en Allemagne par la Baltique. Berlin était alors mal défendu face aux attaques aériennes. Toutes les bombes y passent. Par la suite ce fut les bombes incendiaires. Après cela, le Jules Verne atterrit à Marseille, puis bombardait Rome et les usines militaires italiennes. Daillère et son équipage bombardaient notamment les usines de Rostock. Le 14 juin 1940, ils bombardaient un dépôt de carburant à Marghera, près de Venise. Ils parviennent même à larguer des tracts anti fascistes sur Rome. Avant de mourir en défendant l'espace aérien de l'Afrique française le 11 octobre 1942, Daillère demande à un anonyme de brûler l'appareil pour éviter qu'il ne tombe aux mains des nazis. Ce fut fait en 1942 dans un hangar à Marrigane.

C'est comparable avec l'équipage américain de Doolittle qui bombardait Tokyo en avril 1942, avec un B 25 qui, au début, n'était pas conçu pour ces missions.

La résistance héroique des cadets de Saumur mérite aussi d'être souligné. Ils ont en effet réussit à bloquer pour 2 jours, 2 divisions allemandes y compris la première division panzer dans oublier qu'ils avaient l'appuie de la Luftwaffe.

Les troupes françaises prirent position sur la Loire et eurent pour mission de tenir coûte que coûte. La supériorité allemande était écrasante. 2 500 français contre 40 000 allemands, armés d'armes lourdes. Donc des forces supérieur non seulement en nombre mais aussi en armement. Kurt Feld, général de la première division panzer, leur permettra même de partir libre vers la zone de démarcation.
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il y a 2 ans
A la fin de mai 1942, face aux forces allemandes et italiennes, la première brigade des forces françaises libres occupent le sud du dispositif de la 8ème armée britannique en Libye. Point d'appui à l'extrême gauche du dispositif et d'une importance considérable, empêchant toute maneuvre d'encerclement par le sud des forces Alliés en retraite de manière désordonné après la défaite de Tobrouk qui a ouvert la voie du Caire aux chars Allemands. Le 27 mai 1942, la position Bir Hakeim est attaquée par la division blindée italienne Ariete qui soutient un combat acharnée, menée jusqu'à l'intérieur du point fort. L'ennemi, repoussé, laisse finalement 40 chars sur le terrain. Du 1er juin au 10 juin, la position fut encerclée et harcelée par des forces allemandes et italiennes supérieurs en nombre. Le général Rommel s'efforce de faire sauter de verrou. Quand est donné un ultimatum pour demander la reddition, le général koenig, commandant la brigade français, répondit : "Nous ne sommes pas ici pour nous rendre". malgré les tirs d'artillerie et les bombardements aériens les plus violents, les soldats français ont repoussé tous les assauts, n'ont pas cédé un pouce de terrain, infligent à l'ennemi, des pertes élevées. Malgré les assaut répétées de 45 000 hommes menés par Rommel lui même contre la position, les forces italo allemandes ne passeront pas.
Rommel dira d'ailleurs : Sur le théâtre d'opération africain, j'ai rarement vu un combat aussi acharné. Une fois de plus, la preuve était faite qu'un chef français, décidé à ne pas jeter le fusil après la mire à la première occasion, peut réalisé des miracles, même si la situation est apparemment désespérée.
Winston Churchill admettra d'ailleurs l'importance stratégique des français dans cette bataille. : 3 En retardant de 15 jours l'offensive de Rommel, les français libres de Bir Hakeim auront contribué à sauvegarder le sort de l'Egypte et du canal de Suez. En réponse au journaliste Lutz Koch, Adolf Hitler, lui même répondit : " Vous entendez messieurs, ce que raconte Koch. C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe. La France sera toujours en situation même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses militaires qui étonnent le monde comme à Bir Hakeim.
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il y a 2 ans
La vérité c'est que les soldats français n'ont jamais démérité. Ils étaient toujours prompts à la victoire, malgré l'impréparation, malgré l'incompétence de l'état major français. Une armée de chiens conduite par un loup est plus redoutable qu'une armée de loups conduite par un chien. Heinz Guderian, commandant du 18ème corps d'armée allemand, disait d'ailleurs : " En dépit d'énormes erreurs tactiques venant du haut commandement allié, les soldats français de 1940 ont opposé une résistance extrêmement coriace, et avec un esprit de sacrifice extraordinaire, digne des poilus de Verdun en 1916.
On peut parler du commandant Philippe Kiefer, participant au débarquement allié de 1944. Sans oublier la création d'un escadron de chasse Normandie Niemen, composé de pilotes français et incorporée dans l'aviation de l'air soviétique, qui ont combattu la Wehrmacht de 1942 à 1945. Au total les pilotes de ce régiment Normandie Niemen totalisèrent 5 240 missions pour 4 354 heures de vols. Ils ont mené 869 combats aériens et ils ont a leur actif 272 victoires sûres.
Il faut mentionner le Dewoitine D 520 français, l'équivalent du Spitfire anglais, qui est resté légendaire.
Les soldats de la 3ème DD mené par le général Leclerc le 4 mai 1945 furent les premiers à l'introduire au Kehlsteinhaus.
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il y a 2 ans
À la fin de la guerre, l'armée britannique était une organisation formidable, compétente, aguerrie et bien équipée. Mais à la fin de la guerre, l’Armée rouge était la machine de guerre la plus redoutable que le monde ait jamais connue. Elle était massive et, en 1945, elle était en fait très compétente, et ce qu'elle faisait bien (logistique, déception, artillerie, manœuvres opérationnelles et stratégiques) était ce qui gagnait les guerres. Ils venaient de vaincre l’« invincible » Wehrmacht et étaient désormais le grand chien. Si l’Occident n’avait pas eu la bombe A comme atout, l'Occident aurait été dans une position stratégique délicate.
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il y a 2 ans
À titre d’illustration : vers la fin de la guerre, Churchill était consterné par le fait que les Soviétiques engloutissaient l’Europe de l’Est et estimait en particulier que les Alliés occidentaux devaient leur liberté à la Pologne. La défense de la Pologne était après tout la cause initiale de la guerre, et les Polonais avaient combattu fidèlement et férocement aux côtés des Britanniques tout au long de la guerre. Churchill demanda donc à ses généraux d'élaborer des plans préliminaires pour une attaque britannique contre l'Armée rouge en Europe de l'Est.

Les généraux pensaient qu'il était devenu fou. Les chances qu’une telle opération aboutisse ont été qualifiées de « fantaisistes » et ils ont même refusé de l’envisager. L’inadéquation des capacités était trop grande. L’Armée rouge était 2,5 fois plus nombreuse que les forces combinées britanniques, américaines et polonaises disponibles pour l’opération. Et ce, même après s’être dotées de 10 divisions imaginaires de troupes réactivées de la Wehrmacht; Cela aurait été suicidaire.
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il y a 2 ans
Au lieu de cela, les généraux ont élaboré un plan pour une opération défensive plus limitée contre les Soviétiques (et l’ont appelé de manière révélatrice Opération Impensable). Même à ce moment-là, ils ont admis qu’ils auraient besoin des États-Unis pour avoir une chance de tenir le coup ; si les États-Unis s’enlisaient dans le Pacifique, c’en était fini.
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il y a 2 ans
Pour ce qui est de l'opération unthinkable vu que tu parles de l'armée britannique, cela aurait été une impasse, et les planificateurs militaires des deux côtés le savaient clairement.

Les Soviétiques avaient une supériorité numérique en termes d'effectifs, avec environ 11 500 000 militaires en service actif servant dans l'Armée rouge à la fin de 1945 (principalement en Europe). Pourtant, les réserves soviétiques étaient épuisées dans pratiquement tous les domaines…

…à l’exception occasionnelle des territoires nouvellement « libérés »
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il y a 2 ans
Les rangs soviétiques (et les infrastructures à l’ouest de l’Oural) furent néanmoins décimés en combattant les Allemands dans une guerre acharnée et prolongée pour la simple survie. Notamment, la plupart des forces restantes (qui se comptent par millions) étaient des vétérans absolument aguerris. Et même si l’Armée rouge était bien plus meurtrière et efficace après 1942, elle était également vidée de ses réserves. Leurs réseaux logistiques étaient, bien qu’intacts, extrêmement vulnérables et leurs moyens militaires, bien que nombreux, étaient pour la plupart technologiquement inférieurs.

Les alliés occidentaux disposaient d’environ la moitié de ce nombre de troupes, soit environ 6 500 000 soldats (les chiffres varient) déployés en Europe à peu près au même moment que les Soviétiques. Cependant, il faut considérer le fait que les États-Unis ont récemment conclu la guerre dans le Pacifique et pourraient déplacer bon nombre de ces moyens, y compris des troupes, vers l’Europe en quelques mois, voire quelques semaines… ou ouvrir un deuxième front en Asie de l’Est. Cela s’appliquait également à des pays comme la Grande-Bretagne. Et comme d’autres l’ont souligné, à juste titre, les alliés (en général) disposaient d’une population beaucoup plus importante d’hommes valides, capables de reconstituer leurs rangs si besoin était.
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il y a 2 ans
Le peuple soviétique a été catalysé par un ennemi commun : l’Allemagne nazie d’Hitler. Pour des millions et des millions de Soviétiques, leurs options étaient le génocide et la famine, l’extermination, OU, de manière négative, de soutenir la cause soviétique et de combattre les envahisseurs allemands par tous les moyens possibles. Cette résistance sauvage et extraordinairement courageuse contre l’Allemagne nazie a créé un ennemi commun contre lequel l’ensemble de l’Union soviétique s’est collectivement identifiée.

La bombe atomique n’était pas une solution dans ce cas, même avant 1948.

Les Alliés occidentaux auraient également eu du mal à justifier la poursuite apparemment inutile et sans fin de la guerre mondiale. Ce sont ces mêmes personnes qui étaient récemment considérées comme des alliés.
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il y a 2 ans
Il aurait été difficile pour Staline de convaincre les citoyens de l’Union Soviétique fatigués par la bataille qu’ils étaient une fois de plus menacés de génocide sans une frappe nucléaire contre la Russie.

Churchill et FDR auraient été confrontés à des défis similaires pour convaincre leurs compatriotes de trahir effectivement ce qui était jusqu’à récemment un allié (relativement) proche.

Ils (les Soviétiques) avaient déjà tant sacrifié.

On pourrait dire la même chose pour l’Occident.

Les Soviétiques auraient-ils connu un « succès » comparable à celui qu’ils avaient remporté contre l’Allemagne nazie contre les Alliés occidentaux ?
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il y a 2 ans
Il ne faut pas oublier que l’Occident, en particulier les États-Unis, dominait la logistique (et l’industrie manufacturière) au cours de cette période.

Sans un flux de ravitaillement régulier, sûr et fiable, aucune armée ne sera en mesure de mener des opérations offensives/incursions majeures.

La logistique est essentielle à la longévité de toute opération militaire, et les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie étaient de loin les pays les plus performants à cet égard à l’époque.
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il y a 2 ans
Par exemple:

Les Soviétiques avaient reconstitué la plupart de leurs pertes et reconstruit une grande partie de leur force aérienne depuis 1942-1943, mais la majorité des avions à leur disposition étaient obsolètes, comme l'Ilyushin I1-2 (~ 36 000 construits de 1941 à 1945). Le Yakovlev « Yak-3 » est la rare exception avec environ 4 700 exemplaires construits entre 1943 et 1950. C'étaient d'excellents avions de combat (bien que sous-alimentés), même si seulement 5 000 exemplaires environ ont été construits.

* Notez qu'il y avait également environ 125 Ilyushin I1-10 opérationnels en juin 1945. Il s'agissait d'avions d'attaque au sol compétents, mais ils n'ont pas été produits en nombre significatif jusqu'en 1945.

Considérons maintenant le fait que les Alliés occidentaux ont construit environ 16 500 Mustang et environ 22 000 Spitfire au cours de la même période, d’une sophistication accrue, et on peut discerner un avantage qualitatif notable sur les Soviétiques en matière de supériorité aérienne. Sans parler des contributions canadiennes ou françaises. Dans le domaine aérien, les Alliés occidentaux détenaient un avantage significatif et décisif.

Néanmoins, les Soviétiques commandaient une formidable force aérienne suffisamment forte pour justifier une considération sérieuse dans tout engagement potentiel.

Il est totalement hors de question d’obtenir une supériorité aérienne totale en territoire occupé.
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il y a 2 ans
En conclusion…

Les Soviétiques détenaient un avantage décisif sur le terrain, en termes de main-d’œuvre brute et d’expérience, mais cela ne se traduirait pas nécessairement par des gains et des succès tangibles sur le champ de bataille.

Exécuter une invasion de l’Europe occidentale aurait été coûteux, peu judicieux, non durable et carrément difficile (voire impossible).

Si l’ensemble de l’Europe continentale n’avait pas été conquise au cours des 3 à 4 premiers mois de cet hypothétique conflit, l’Union soviétique n’aurait pas été en mesure de soutenir logistiquement ses armées tentaculaires, ni d’assurer leur sécurité aérienne. C’est absolument crucial.
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il y a 2 ans
On peut également affirmer qu’aucune des deux parties n’avait « l’envie» pour une autre guerre prolongée, étant donné qu’elles étaient quelques mois auparavant de proches alliés combattant dans le conflit le plus sanglant de l’histoire. À la fin de 1945, ni les Soviétiques, ni les Alliés occidentaux ne détenaient d’avantages décisifs sur l’ensemble du spectre des combats. L’Occident détenait un avantage décisif dans la plupart des aspects, tandis que les Soviétiques méritaient malgré tout d’être dûment pris en considération.

Les deux parties disposaient d’avantages légitimes qui atténuaient efficacement les autres, ou à tout le moins, réduisaient considérablement tout avantage quantitatif ou qualitatif qu’une partie détenait sur l’autre.

Ni les Soviétiques, ni les Alliés occidentaux n’étaient disposés à s’engager dans une autre guerre mondiale si peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, des deux camps, les Soviétiques étaient les mieux placés pour endurer davantage de difficultés et de souffrances. Ils y étaient déjà habitués. L’emploi de la bombe atomique contre les villes soviétiques aurait été désastreux pour les deux camps.

Les planificateurs militaires des deux côtés le savaient.
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il y a 2 ans