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Parce que l'armée allemande en 1945 était principalement composée de


Le Volkssturm, une milice de vieillards mal équipés, qui subit le plus gros des combats. 50% de toutes les pertes allemandes en 1945 provenaient d'unités Volkssturm.


Unités de la jeunesse hitlérienne au sein de la Volkstrumn et de la SS. À partir de 1943-1944, le régime nazi a commencé à utiliser des soldats mineurs pour compenser les horribles pertes de main-d'œuvre à l'Est. En 1945, des enfants de 12 ans étaient enrôlés pour combattre.


Le gros de l'armée était encore composé de ces hommes. Les réguliers qui avaient gagné et perdu les batailles décisives de la guerre.

Ils étaient un groupe mixte. Certains étaient des vétérans qui combattaient depuis des années et étaient des survivants exceptionnels. Cependant, ces hommes étaient fatigués et épuisés, épuisés par les combats et la défaite imminente.
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il y a 2 ans
La crème de l'Allemagne avait été tuée entre 1941 et 1943. En 1945, les dernières réserves allemandes étaient composées principalement de divisions Volksgrenadier (une étrange combinaison de recrues fraîches et d'anciens combattants inaptes) et des marins allemands de la Kriegsmarine qui étaient enrôlés sur le front tandis que leurs navires et sous-marins étaient assis dans le port en raison de les pénuries de carburant.
Comparez cela avec les Soviétiques. En janvier 1945, l'Union soviétique disposait de suffisamment d'effectifs pour lever une armée de 6,5 millions d'hommes. Les Allemands, en revanche, n'avaient plus que 2,3 millions de soldats, soit environ 60% de toutes les forces disponibles. Leur armée totale était d'environ 4 millions de personnes. Cela donne toujours aux Soviétiques un avantage de 3:2.

Les chiffres seuls ne donnaient pas aux Soviétiques un avantage incroyable sur les Allemands. En 1945, l'Union soviétique avait une qualité de troupes bien supérieure et sa doctrine de combat s'était considérablement améliorée. Ils n'étaient plus les hordes stupides qui ont été humiliées pendant la guerre d'hiver et l'opération Barbarossa. L'Armée rouge endurcie au combat traversait l'Europe de l'Est et aucune force, à l'exception des Alliés occidentaux, ne pouvait même espérer les arrêter.
L'Union soviétique en 1945 était beaucoup trop forte pour que toute forme de résistance allemande puisse être vaincue. Les restes en lambeaux de la Wehrmacht avaient depuis longtemps abandonné tout espoir de victoire. En fait, la Vistule n'était même pas si fortement défendue. Au contraire, les Allemands ont placé leur dernière grande ligne de défense à l'Oder-Neisse. Ce serait futile au final. Malgré les impressionnantes fortifications, les Allemands étaient largement en infériorité numérique, en armement et finalement en infériorité numérique. Bien que les Soviétiques aient subi deux fois plus de morts et de blessés que les Allemands, les Soviétiques étaient tout simplement imparables à ce stade de la guerre.
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il y a 2 ans
Les Soviétiques ont mis fin à l'offensive de la Vistule pour la même raison qu'on retient son souffle après une longue course : récupérer et se préparer pour la prochaine étape.
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il y a 2 ans
Et d'ailleurs encore une fois je sais que je me répète mais j'insiste là dessus, la seule opération comparable à celle ci côté Soviétique c'est l'opération Victule Oder . Cette dernière permettant aux pointes blindés de Jouk et de Koniev ( respectivement commandants du 1er Front de Biélorussie et du 1er Front Ukrainien ) d'avancer au maximum de 600 km en 18 jours à peine là où les Allemands avaient pénétré de 500 - 600 en territoire ennemi au mieux lors des trois premières semaines de l'opération Barbarossa et ce quand bien même les rapports de forces étaient tout aussi favorables aux allemands pour Barbarossa qu'ils ne l'étaient pour les Soviétiques en 1945 lors de l'opération Vistule Oder ( rappel : les unités soviétiques étaient disposés en profondeur et de manière linéaire à la frontière ce qui faisaient que les allemands étaient lors de l'opération Barbarossa largement en supériorité numérique ). Les rapports de forces étaient concrètement similaires tant pour les blindés, que pour l'artillerie que pour l'infanterie le 12 janvier 1945 qui correspond au début de l'opération Vistule Oder que lors du début de l'opération Barbarossa mais cette fois en faveur des soviétiques, même si la supériorité numérique des soviétiques lors de Vistule Oder était légèrement supérieur pour ce qui est des unités combattantes directement concernées par les combats que la supériorité numérique de la Wehrmacht en 1941 lors de Barbarossa durant les premières semaines.
Ajoutons à cela le fait que le succès de Barbarossa s'explique en grande partie par l'effet de surprise d'une part, et l'écrasante supériorité de la Luftwaffe qui est je le rappelle l'aviation allemande. Deux facteurs n'ayant pas joué lors de Vistule Oder ou à bien moindre échelles. Il y a donc un paradoxe à vanter les performances militaires de la Wehrmacht d'un côté tout en rabaissant celles de l'Armée Rouge. Concrètement l'Armée Rouge a même atteint en 1945 pour les raisons que j'ai évoqués si dessus un niveau d'efficacité supérieure à l'armée Allemande.
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il y a 2 ans
A cela il faut ajouter le fait que lors de l'opération Vistule Oder malgré le fait que les Soviétiques disposaient d'une supériorité numérique tant au niveau des hommes que du matériel supérieure à la supériorité numérique que la Wehrmacht disposait lors de l'opération Barbarossa, il faut ajouter le fait que au delà des facteurs de supériorité aérienne et du facteur de la surprise qui n'ont pas joué ou très peu à Vistule Oder pour les Soviétiques contrairement aux Allemands ayant bénéficié de la supériorité écrasante dans les airs plus d'un effet de surprise total, d'autres facteurs doivent être mis en avant.
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il y a 2 ans
Avant cela, je précise que la supériorité aérienne allemande lors de Barbarossa était totale.
La preuve, la supériorité aérienne allemande a eu un impact particulier sur le moral soviétique. La 43e armée rapporte : " Les bombardiers allemands attaquent sans pitié. Ils font des raids par groupes de 20 à 25 avions. Les survivants sont laissés sans connaissance. Un avion cependant était particulièrement redouté par les soldats : Le bombardier en piqué Junkers 87 Stuka était l'artillerie aérienne de la Machine de guerre allemande. En attaquant la cible dans un piqué abrupt, elle pouvait lancer sa bombe avec une précision extrême.
les avions soviétiques, de plus, ne disposaient pas de récepteurs de d'émetteurs récepteurs à ce moment là contrairement aux Allemands.

Sans oublier l'écart de compétence énormes entre les équipages soviétiques et allemands en 1941.
En 1943, la Luftwaffe est encore capable de se concentrer assez puissamment pour peser sur l'issue d'une bataille comme lors de la contre attaque mené par Manstein en Ukraine en mars 1943 ou lors de l'opération CItadelle au mois de juillet 1943 voire parfois sur l'ensemble du front. D'ailleurs les rapports de pertes sont de 4,5 contre 1 en faveur des ALlemands en 1943.
Ce n'est qu'en 1944 que l'avantage qualitatif du matériel allemand disparait comme le reconnait d'ailleurs Robert Ritter Von Greim, chef de la Luftwotte 6 en janvier 1945.
D'ailleurs les premiers chasseurs La 7 apparaissent en septembre 1944 et le bombardement tactique repose sur l'II Sturmovik 2. Plus les Yak 9.
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il y a 2 ans
Plus, la seule supériorité aérienne des soviétiques était numérique bien qu'individuellement certains avions pouvaient surpasser d'autres avions allemands à ce moment là comme les Yak 9 dont la version Yak 9U font mieux que les chasseurs allemands en général et qui volait à 5 000 metres d'altitude pour 673 kilometres heure.
Mais en général il y avait égalité la preuve avec le La 5 qui représentait un quart de la chasse rouge qui était capable de virer 180 degrés en 18 secondes. Plus le Yak 3 qui est apparu en jui 1944 et qui pouvait voler jusqu'à 720 kilometres jusqu'à plus de 5 700 metres, soit à peu près comme les Me et les Fw allemands.
Par contre, les Yak 1, les Yak 7 ainsi que quelques Aircobras américains qui constituaient le reste de la chasse soviétique en 1945 restaient inférieurs aux Masserchmidt et Focke Wulfe allemands.
Pour ce qui est de la surprise, lors de Vistule Oder, ç'a n'avait quasiment pas joué puisque le service de renseignement allemand savait que les Soviétiques préparaient une grand offensive pour la mois de janvier 1945 dans le secteur tenu par le groupe d'Armées A qui se fera malgré tout détruire. La chose chose qu'ils ne savaient pas c'était un : l'objectif stratégique global de l'offensive et donc 2 : la poussée soviétique durant la seconde partie de l'offensive après la percée obtenue par les armées combinées et le début de l'exploitation de la brèche pas les armées de tanks.
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il y a 2 ans
Ensuite, aux 2 facteurs de supériorité aérienne et de surprise n'ayant pas joué ou alors très peu lors de Vistule Oder comparé au fait que ces 2 facteurs aient été décisifs lors de Barbarossa il faut en ajouter 2 autres.
Premièrement, lors du conflit germano soviétique entre Barbarossa en juin 1941 et le début de Vistule Oder en janvier 1945, les Soviétiques avaient perdus plus de 10 millions de soldats sont des commandants d'armées voire de fronts. Les Allemands eux, avaient perdus 3,2 millions de soldats environ. Sachant que les 4 derniers de la guerre entre le 12 janvier 1945 et le 12 mai 1945 couteront la vie de 1,2 millions de soldats de la Wehrmacht dont plus des deux tiers tomberont face à l'Armée Rouge sur le front de l'est donc au moins 800 000 soldats tués durant les 4 derniers mois de la guerre sur le front de l'est.
Or, à ce moment là, la population de l'URSS est de plus de 175 millions environ. En ce qui concerne l'Allemagne, c'est moins de 80 millions soit un rapport de 2,2 contre 1 environ.
Or cela signifie que si on tient compte de ces proportions, étant donné que la Wehrmacht a perdu 3,2 millions de soldats jusque là contre plus de 10 millions du côté de l'Armée rouge, cela veut dire que sur 10 millions à population égale cela donne 7,04 millions soit plus de 7 millions quoi.
SI on divise 10 par 7 ça donne 1,43 soldats. Donc à population égalisé l'Armée rouge avait perdu plus que la Wehrmacht.
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il y a 2 ans
Dernier facteur le nombre de tués au niveau de la Wehrmacht n'a pas dépassé sur toute la guerre durant les années 1939, 1940 et 1941 les 100 000 morts avant le déclenchement de l'opération Barbarossa en juin 1941.

Au contraire, avant Vistule Oder, les soviétiques avait encaissé près de 10 millions de pertes comme je l'ai dis tout à l'heure, soit un rapport de 100 contre 1.

Et même si on tient compte des rapports au niveau de la population totale qui est de 2,2 contre 1 pour l'URSS, cela fait plus de 45 contre 10.

Et même si on prenait compte du fait qu'étant donné que la population soviétique est plus jeune que la population allemande et que au total l'URSS pouvait compter sur une réserve allant jusqu'à 30 millions contre 10 millions seulement pour l'Allemagne, cela donne un rapport de 33 ou 34 contre 10.
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il y a 2 ans
Pour ce qui est de la bataille de Berlin, on sait que, le 31 janvier 1945, les forces de Joukov encapsulées dans le 1er front biélorusse atteignirent la rivière Oder près de Kurstrin et les forces de Francfort Koniev du 1er front ukrainien l'atteindraient en février. Leurs chars traversèrent la rivière sans attendre que l'infanterie les rattrape. Lors de cette offensive Vistule Oder, ils avaient avancé de 300 à 600 kilomètres selon les secteurs en moins de 18 jours. 35 divisions allemandes sont détruites. Des centaines de milliers de prisonniers gisaient dans leur sillage. Ils se trouvaient désormais à 70 kilomètres de Berlin. Mais le commandement soviétique de la Stavka a ordonné l'arrêt. Les troupes de première ligne avaient besoin de se réapprovisionner et de se reposer avant d'être finalement prêtes à lancer l'assaut final. En mars 1945, la Poméranie au nord et la Silésie au sud furent débarrassées des troupes allemandes. Les flancs étaient sécurisés pour la marche sur Berlin. Les Allemands tentèrent une contre-attaque à Kurstrin mais celle-ci se solda par un échec. Ce faisant, certaines des dernières forces blindées disponibles pour la défense de Berlin furent détruites. Hitler s'est montré cinglant envers le commandant de la 9e armée, Theodor Busse. Mais lorsque le chef d'état-major, Heniz Guderian, se présenta pour Busse, il fut mis en congé, ce qui le força à prendre sa retraite. Son successeur fut le général Hans Krebs. Krebs était l'attaché militaire de Moscou au début de la guerre. Plus tard, il deviendra chef d'état-major du groupe d'armées B de Model lorsque l'offensive des Ardennes fut lancée fin 1944 contre les Alliés occidentaux. Tout comme Model, au cours de sa carrière, Krebs s'est montré capable de planifier des opérations défensives efficaces. C'est pourquoi Hitler attendait de lui un miracle pour la défense de Berlin. Krivoschein a commencé sa carrière militaire dans la cavalerie et a participé à l'occupation soviétique-allemande de la Pologne. En 1945, il commande le 1er corps mécanisé qui est la seule unité du 1er front biélorusse équipée uniquement de chars Sherman américains.
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il y a 2 ans
Sur l'Oder, les soldats de ce 1er corps mécanisé traversaient chaque jour le fleuve pour aider à creuser des emplacements pour canons et chars. Dans la nuit du 15 avril, le Corps franchit l'Oder pour prendre ces positions préparées. Joukov et Staline discutèrent à Moscou des détails de l'assaut final sur Berlin. Joukov a préparé 2 plans pour l'offensive finale de la ville. Le plan A prévoyait une poussée depuis la tête de pont de Kustrin. Le plan B prévoyait une poussée depuis la tête de pont près de Francfort. Les Allemands ne cessent de deviner quelle était la véritable ligne d’avancée, les obligeant à disperser leurs troupes. Joukov a décrit dans ses mémoires sa rencontre tardive avec Staline. On lui dit : "Le front allemand à l'ouest s'est complètement effondré. Les Allemands ne semblent pas disposés à prendre des mesures pour arrêter l'avancée des Alliés occidentaux. Les troupes britanniques et américaines avaient traversé la rivière. Elles avaient détruit les troupes allemandes. Groupe d'armées B sur la Ruhr. Leur division blindée avançait rapidement vers Berlin. Même si les Alliés avaient convenu à Yalta que Berlin serait dans la zone d'occupation soviétique, les alliés occidentaux n'avaient pas exclu d'entrer dans la ville avant l'Armée rouge. . Winston Churchill avait fait part de sa pensée à Roosevelt en disant que les armées russes entreraient sans aucun doute à Vienne et sans doute à Berlin. Il pensait qu'elles devraient profiter de l'occasion pour prendre Berlin avant les Russes. C'est pourquoi Joukov a pris le plan qui pourrait être mis en œuvre plus rapidement. Cela implique de choisir l'option d'un assaut depuis la tête de pont de Kustrin. Koniev, commandant du 1er Front ukrainien, s'est également rendu au quartier général de la Stavka à Moscou. Dans ses mémoires, Koniev a déclaré que le chef d'état-major avait lu un télégramme. Le fait était que les Alliés occidentaux préparaient une opération pour prendre Berlin. Il a déclaré que Staline s'était adressé à lui et à Joukov en disant : " Alors, qui va prendre Berlin ? Le sommes-nous, ou les Alliés ? "
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il y a 2 ans
Koniev répondit qu'ils prendraient Berlin avant les Alliés. L'une des directives reçues par le 1er Front biélorusse était la suivante : « Après que les défenses allemandes auront été percées, des armées de chars doivent être introduites sur la ligne de poussée principale pour permettre l'encerclement de Berlin par le nord et le nord-est. Le but de cette manœuvre était de bloquer l'avancée des Alliés occidentaux vers l'est sur Berlin. Le prix n'était pas à partager. Joukov prévoyait de délivrer la poussée principale depuis les hauteurs de Seelow tenues par le 56e Panzerkorps du général Weidling. Ensuite, les armées soviétiques se précipiteraient vers l'ouest et établiraient un périmètre dans la banlieue de Berlin. Ce cordon empêcherait les forces allemandes de se retirer dans la ville. Koniev était mécontent de ne pas lancer l'assaut principal de Berlin. Au lieu de cela, son front encerclerait la ville par le sud-ouest. Mais Koniev ordonna à son front Le personnel devait préparer 2 plans, l'un suivant les directives de la stavka, l'autre prévoyant un voyage rapide à Berlin. Pendant ce temps, à Berlin, la vie continuait. La plupart des services continuaient à fonctionner, y compris les transports publics. En réponse aux raids aériens, beaucoup se sont portés volontaires pour aider à lutter contre les incendies ou à nettoyer les débris. Il y avait encore des films et des concerts. Mais au-dessus de tout planait un sentiment de peur. Une peur de ce qui allait arriver. Désormais, les Berlinois participent à la construction de barricades alors que la ville se prépare à se défendre. Les barricades de Berlin étaient faites de bois, de pierres et de rails. Ils pourraient mesurer jusqu'à 2,5 mètres de haut et 4 mètres d'épaisseur. Ils ont rendu de nombreuses rues complètement impraticables et leurs abords ont été minés. Les chars immobilisés étaient creusés aux carrefours et devenaient des emplacements de canons fixes. Berlin possédait également trois énormes tours anti-aérien construites pour défendre la ville des raids aériens alliés. Celles-ci mesuraient 40 mètres de haut et étaient hérissées d'artillerie anti-aérienne. De nombreux Berlinois portaient le brassard de la Volksturm, l'équivalent allemand de la Home Guard. Ces unités n'étaient pas contrôlées par l'armée mais par le parti nazi.
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il y a 2 ans
La Volksturm a été créée en octobre 1944 après qu'Hitler ait ordonné la mobilisation des hommes allemands âgés de 16 à 60 ans. En 1945, cela signifiait la conscription des seuls hommes restants : adolescents, invalides et personnes âgées. Il n’y avait que quelques armes à leur disposition. Certains reçurent des fusils italiens ou hollandais avec seulement quelques cartouches. Mais il y avait beaucoup de Panzerfaust. Le Panzerfaust était un lanceur jetable à un coup qui tirait une ogive antichar à charge creuse. C'était très bon marché et relativement facile à faire. Les Allemands en produisirent plus de 6 millions entre 1943 et la fin de la guerre. La version la plus courante est le Panzerfaust 60. Celui-ci a une portée efficace de destruction de chars de 60 mètres. Son ogive se déplaçait à 45 mètres par seconde et était capable de pénétrer 200 millimètres de blindage. C'était une mauvaise nouvelle pour l'équipage du char soviétique puisque le blindage soviétique d'un T 34 85 n'était que d'environ 45 millimètres et de 120 millimètres pour le char lourd IS 2. C'est pour le blindage avant. Entre le 1er front biélorusse et Berlin se trouvaient 4 armées allemandes. Ils étaient constitués de près d'un million de soldats, de plus de 1 000 véhicules blindés et de 10 000 canons et mortiers. Plus de 200 bataillons Volksturm ont été formés dans la réserve du commandement de l'armée de Berlin. La garnison de Berlin elle-même comptait plus de 200 000 hommes. Theodor Busse était extrêmement cynique quant à leurs perspectives. L'état-major allemand pensait que le sort de Berlin se déciderait sur les hauteurs de Seelow. Par conséquent, davantage de troupes furent engagées sur le front plutôt que retenues à l'intérieur de la ville. Le 15 avril, une proclamation du Führer est lue aux troupes. " Berlin restera allemand. Vienne restera allemande et l'Europe ne sera jamais russe. Formez une seule communauté pour défendre non pas le vain mot Patrie, mais vos familles, vos femmes, vos enfants, et donc votre propre avenir. Le solgan : Berlin L'Allemagne restera gravée sur les murs autour de la ville.
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il y a 2 ans
Beaucoup croyaient encore que la ville pouvait encore être sauvée. Les troupes du 1er Front biélorusse ont été adressées par leur commissaire : « Nos troupes ont parcouru un chemin difficile mais glorieux. Nos étendards de bataille sont couverts de glorieuses victoires remportées à Stalingrad, à Koursk, sur le Dniper et en Biélorussie, à Varsovie et en Poméranie. , à Bradenbourg et dans l'Oder. Avec notre sueur et notre sang, nous avons gagné le droit d'assaut Berlin. Être les premiers à entrer dans la ville. A Berlin ! A 3 heures du matin le 16 avril 1945, plus de 7 000 canons, Les mortiers et les lance-roquettes Katyuchas ont commencé un bombardement tremblant des lignes allemandes. C'était l'une des plus grandes concentrations de puissance de feu jamais vue. À Berlin, le bombardement a été entendu comme le bruit d'un tonnerre lointain. Dans les maisons plus proches du front, des images sont tombées Des murs et des fenêtres ont été brisés. À Muncheberg, la croix est tombée du clocher de l'église. Parmi les canons se trouvaient 6 énormes mortiers de 280 millimètres du 34e bataillon indépendant d'artillerie lourde. Lorsque le bombardement s'est arrêté, 150 projecteurs géants ont été allumés. C'était l'idée de Joukov. Ils étaient censés éclairer le chemin et éblouir les défenseurs allemands. Mais ils ont eu du mal à pénétrer l'épaisse brume matinale, la mosquée et la poussière projetée par le barrage. En fait, le projecteur s’est avéré efficace pour éblouir leurs propres hommes. Beaucoup d’entre eux se sont fait remarquer par la lumière, devenant ainsi une cible facile pour les Allemands. Les Allemands savaient que le bombardement initial serait massif. La plupart de leurs troupes avaient donc déjà été retirées vers la deuxième ligne. Cela a permis aux troupes soviétiques d'avancer les premiers kilomètres avec une relative facilité.
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il y a 2 ans
Au lever du soleil, les projecteurs se sont éteints. Malgré les premiers succès, il était clair dans l'après-midi qu'il n'y aurait pas eu de percée immédiate. Les hauteurs de Seelow étaient défendues par un réseau de nids de mitrailleuses et d'emplacements de canons. Ce fut un processus lent et sanglant pour l’infanterie soviétique de se frayer un chemin. L'avancée du 1er Front biélorusse était soutenue par 800 avions soviétiques. Sans être contestés par la Luftwaffe, ils arrivèrent au-dessus pour battre les positions allemandes. Le 16 avril à 13 heures, Joukov expliquait : J'ai clairement compris que le feu défensif ennemi était intact, donc pour renforcer les troupes attaquantes et assurer une percée, nous avons décidé d'envoyer les deux armées de chars dans la bataille. Sa décision a créé d’énormes embouteillages aux abords des hauteurs de Seelow. Les chars, les tracteurs d’artillerie et les camions de ravitaillement ont tous eu du mal à avancer. En engageant ses armées de chars dans la bataille, Joukov avait modifié les plans qu'il avait convenus avec la Stavka. Cela montrait le désespoir et Staline n’était pas content. Il appela Joukov pour le réprimander pour cette utilisation non autorisée des réserves de chars. Et il a exigé de savoir quand la percée aurait lieu. Joukov essayait de rester calme en disant : « Demain, la défense ennemie sur les hauteurs de Seelow sera percée ». Il fallait maintenant que Joukov y parvienne. L'aide avancée de Joukov par la 8e armée de la garde commandée par Chuikov et la 1re armée de chars de Katukov hésitait sur les hauteurs de Seelow. Pendant ce temps, le premier front ukrainien du maréchal Koniev avançait vers la rivière Neisse et les forêts au sud-est de Berlin. Les Allemands n'avaient ici aucune force capable de résister à son assaut. Le 17 avril au soir, Koniev informa Staline qu'il était prêt à envoyer 2 armées de chars pour aider Joukov. Staline y réfléchit un instant. Ensuite, il a accepté. Il a ordonné de se rendre à Berlin. Koniev a donné l'ordre à la 3e armée blindée de la garde de Rybalko et à la 4e armée blindée de la garde de Lelyushenko de se tourner vers Berlin.
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il y a 2 ans
Près de la rivière Neisse, les troupes de Rybalko trouvèrent un gué d'à peine un mètre de profondeur. Plutôt que d'attendre l'équipement de pontage, ses équipages de chars ont rendu leurs véhicules étanches et ont traversé tout droit. Au troisième jour de l'offensive, les chars du 1er front ukrainien étaient prêts à percer les défenses allemandes. Au même moment, les troupes de Joukov étaient enfin sur le point de percer les positions allemandes sur les hauteurs de Seelow. L'infanterie motorisée du général Krivoschein avait réussi à s'emparer d'un pont intact près de la ville de Platkov. Désormais, son 1er corps mécanisé avançait sans contrôle. Derrière eux, roulaient les T 34 de la 2e armée blindée de la Garde de Bogdanov. Le 20 avril, notait le général Weidling, commandant la défense allemande, « nos unités, ayant subi d'énormes pertes et épuisées à l'extrême, ne pouvaient plus résister à la pression de l'assaut russe. Le corps de Weidling était débordé des deux côtés. Ce soir-là, Joukov confia au général Semen Bogdanov avec une mission historique : mener sa 2e Armée blindée de la Garde à Berlin. Et devenir les premières troupes soviétiques à entrer dans la capitale. Le lendemain, le 1er Corps mécanisé de Krivoschein, partie de la 1e Armée blindée de la Garde, atteint la banlieue berlinoise de Weissencee et a rempli sa mission. Pour cela, Krivoschein a reçu de sa nation la plus haute distinction, le titre de "Héros de l'Union Soviétique".
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il y a 2 ans
La force principale du 1er front biélorusse contournait maintenant le corps brisé de Weidling et arrivait en masse à la périphérie de Berlin. Les rêves de Koniev de conquérir Berlin avaient été contrecarrés. Les forêts et les lacs, les champs de mines et les casemates avaient ralenti son avance. De violents combats ont eu lieu autour de Zossen, d'où le haut commandement de la Wehrmacht avait récemment fui. Mais son avance avait piégé 20 000 hommes de la 9e armée allemande et de la 4e armée blindée dans les forêts au sud de Berlin. Ces hommes ne pouvaient plus atteindre la ville pour aider à sa défense. Le dilemme d'Hitler était : soit rester à Berlin, soit s'enfuir vers sa forteresse alpine. Il plaçait ses espoirs sur le détachement militaire du général SS Felix Steiner. Hitler télégraphia au général : " La tâche principale du détachement militaire Steiner est d'attaquer depuis le nord. Le sort de la capitale du Troisième Reich dépend de la manière dont vous exécuterez cette mission avec succès ". C'était un ordre impossible qui ne pouvait être exécuté. Quand Hitler apprit cela, il entra dans une colère noire, accusant son armée de lâcheté et de trahison. Il a finalement reconnu : "c'est fini". Il choisirait de rester à Berlin. Mais il s'accrocha à une dernière goutte d'eau : la 12e armée du général Wenck face aux Américains sur l'Elbe. Le 23 avril, Wenck reçut l'ordre de relever Berlin. Mais ni Steiner ni Wenck n’ont pu sauver la capitale. La garnison de Berlin était formée d'une multitude de divisions militaires et SS brisées, complétées par quelques bataillons du Volksturm, des unités de police et de défense aérienne. Environ 120 000 hommes au total. Mais cela ne suffisait pas encore, même si de nombreux SS se préparaient à se battre jusqu'au bout. Les Soviétiques étaient plus nombreux que les Allemands dans une proportion de 4 contre 1. Et de nombreux soldats de l’Armée rouge étaient désormais des vétérans aguerris, diplômés de l’académie de combat de rue de Stalingrad. Les chars soviétiques avançaient des deux côtés dans la rue, en double file décalée.
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il y a 2 ans
Ils se tenaient à 30 mètres derrière l'infanterie et utilisaient leur canon principal pour éliminer les points forts défensifs qui freinaient l'avancée. des escadrons d'infanterie et des tireurs d'élite ont travaillé pour débusquer les panzerfausters allemands. Les Soviétiques savaient que les Panzefaust avaient une courte portée d'environ 60 mètres. Ainsi, les chars s'arrêtaient à 150 mètres d'un bâtiment tenu par l'ennemi et le bombardaient à distance sûre. Lorsque l'équipe d'assaut a capturé un bâtiment, elle a utilisé une grenade fumigène pour remplir le bâtiment de fumée, permettant ainsi à davantage de troupes d'avancer en toute sécurité. Le corps mécanisé du général Krivoschein avait été redéployé dans les banlieues nord-ouest. Après avoir traversé la rivière Spree, il rejoint la 3e armée blindée de la garde de Rybalko pour achever l'encerclement de Berlin. La rivière Spree s'est enroulée à travers les défenses allemandes. Par endroits, la rivière mesurait 200 mètres de large. Les Allemands considéraient cela comme une barrière impénétrable et la rive sud était donc légèrement défendue. L’apparition des bateaux à moteur soviétiques fut donc une mauvaise surprise pour les Allemands. Ces bateaux de la flotte du Dniepr avaient été transportés par route et étaient désormais lancés dans la Spree. Cet assaut amphinieux réussit à prendre pied de l'autre côté du fleuve. Des renforts ont ensuite été rapidement acheminés pour consolider les positions. Cette avancée soudaine là où on l’attendait le moins jeta le plan défensif allemand dans le chaos. Plusieurs blocs ont été distribués sans combat alors que les unités reculaient pour éviter d'être coupées. Les troupes de l'Armée rouge visaient toutes un seul endroit : le bâtiment du Reichstag. Le bâtiment du Reichstag a été achevé en 1894. Dans l'entre-deux-guerres de la République de Weimar, c'était là que se réunissait la chambre basse du Parlement. Peu après l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933, il a pris feu dans des circonstances suspectes. Les communistes ont été accusés dans le cadre d'un complot contre le gouvernement. Le lendemain, un décret donnait au parti nazi le pouvoir d'urgence pour faire face à ses opposants politiques.
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il y a 2 ans
Le centre politique ne se trouvait toujours pas ici mais dans le Fuhrerbunker, à 25 pieds sous le jardin de l'ancienne Chancellerie du Reich. Il a été construit secrètement pendant la guerre. En avril 1945, c'était devenu la résidence permanente d'Hitler. Selon certaines personnes qui vivaient à l'intérieur du bunker avec Hitler, l'endroit sentait le ciment mouillé et il y avait un bourdonnement constant provenant du système de ventilation. C'était claustrophobe mais insensible aux bombes et aux obus. L'Armée rouge n'était pas au courant de l'existence du Führerbunker, même si ses chars tiraient sur la Chancellerie du Reich elle-même. Le point d'observation du 34e bataillon d'artillerie lourde était situé dans une tour d'ascenseur de la Schlessinger Strasse. Ils ne pouvaient pas voir le Reichstag. Seulement des flammes et de la fumée. Le 27 avril, leurs unités reçurent l'ordre d'avancer. Alors que l'observateur d'artillerie cherchait un nouveau point d'époque, leur téléphone sonna. La 3e armée de choc soviétique menait la course au Reichstag sous le commandement de Vasily Kuznetzov qui affrontait les troupes allemandes au premier jour de la guerre près de la ville de Grodno en Biélorussie alors qu'il luttait pour sauver sa 3e armée de l'encerclement. Dans la banlieue nord de Berlin, la 3e armée de choc s'était frayé un chemin. La première tentative de prise du Reichstag échoue le 29 avril à cause des tirs allemands depuis l'Opéra Kroll. Il fallait donc d'abord nettoyer l'Opéra. Le 30 avril, à 11 h 30, les mêmes troupes d'infanterie attaquent à nouveau et cette fois, elles réussissent. Ils étaient soutenus par des tirs d'artillerie tombant directement sur le bâtiment du Reichstag. C'est à 22h30 que l'interdiction de la victoire fut lancée au-dessus du bâtiment du Reichstag.
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il y a 2 ans
Petite précision au cas où.

La météo n'explique pas vraiment la défaite de l'Allemagne. Je m'explique :
Le 8 novembre 1941, Hitler, à Munich déclare dans son discours que jamais un empire aussi immense n'a été battu aussi rapidement que la Russie des Soviets. Il avait déjà vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. D'où l'ecuse de l'hiver comme justification. En réalité avec ou sans Hiver la prise de Moscou aurait été presque impossible étant donné les difficultés logistiques que connaissaient l'armée allemande à cause de l'extension de leur lignes de ravitaillement, cela combinés à la résistance dont faisaient preuve les soviets notamment à Sébastopol.
Dès lors que l'opération Barbarossa s'achève sur un désastre stratégique et une défaite opérationnelle le Reich n'a plus de quoi gagner la guerre à l'Est et encore mois gagner la guerre tout court.
Du coup Hitler devait trouver une excuse par rapport à ces communiqués de victoire certaines.
Il ne voulait pas mettre ça sur le compte de l'irréalisme des objectifs, ni sur le commandement allemand, ni sur le contre offensive menée par Joukov devant Moscou ayant fait reculé le groupe d'armée centre d'une centaine de kilomètres ( recul qui aurait été plus dramatique sans la supériorité aérienne criante de la Luftwaffe.
Le 30 janvier 1942 au palais des sports, Hitler déclare que ce ne sont pas les russes qui l'ont contraint à reculer mais bel et bien l'hiver rugueux.
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il y a 2 ans