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Hitler borde encore plus sur ce thème par la suite prétendant à Munich le 24 février qu'il n'y avait jamais eu pareil hiver depuis un siècle, rien que ça.
Le 29 mai ça devient 150 ans avec des températures de -50 soit disant.
Quasiment tous les généraux allemands dans leurs mémoires d'après guerre ont repris l'excuse universelle proférée par Hitler concernant le fait qu' seul l'hiver a permis à Moscou de ne pas tomber entre les mains du groupe d'armée centre. La réalité est bien plus complexe que cela.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Cette excuse du général hiver apparait déjà sous la plume de Voltaire pour expliquer la défaite de Charles XII de Suède face aux troupes de Pierre Le Grand.
On le voit dans l'ouvrage guerre et paix de Tolsoi ainsi que chez certains mémorialistes français de 1812 qui a marqué l'échec de la campagne de Russie par Napoléon.
La question c'est est ce que l'hiver a été particulièrement dur et précoce? Il l'a été en effet car le 4 décembre 1042 la température de l'air à Moscou passe brutalement de -6 à 15 puis -22 le , 6 et 7 décembre.
Elle remonte par la suite jusqu'au jour de Noel.
Ensuite démarre une nouvelle période de froid avec des moyennes en dessous de -17 jusqu'au 4 janvier. Un nouveau redoux de 8 jours laisse place ensuite au froid avec des températures d'entre -18 et -30 durant trois semaines.
A partir du 8 février la température remonte au point de ne descendre que rarement en dessous des -10.
Aucune trace des -40 voire -50 mentionnés par Hitler et ses généraux dans leurs discours et écrit. Peut être ont t ils confondu la température à Moscou avec ceux de Sibérie qui eux atteignaient à leur Nord bel et bien les -50.
Les climatologues allemands savaient que l'hiver précédent, celui de 1939 1940 avait été tout aussi rude.
La défaite allemande était acquise avant le mois de décembre, avant le 5 pour être précis.
L'armée allemande et ses trois groupes d'armées sont certes bien entraînés et équipés. Néanmoins cette armée est bâti du point de vue de la logistique, des effectifs et du point de vue opérationnel pour affronter des adversaires ayant une faible profondeur opérationnel ainsi que des routes en état comme en Pologne et en France. Ce qui n'est pas le cas en URSS.
Jusque là les percés en profondeur ont été bien aidés par les panzerdivision qui sont des unités mobiles, bien dotés en puissance de feu et moyen de transmission qui maitrisent le combat inter armes qui plus est. Sans oublier le groupement par deux de certaines de ces unités.
Sauf que les 143 divisions engagés en URSS ne font qu'une de plus que celles engagés contre la France et le Benelux.
De plus il n'y a quasiment aucune réserve.
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il y a 2 ans
Ce qui fait que les commandant d'armées et Halder chef de l'armée de terre à ce moment là doit faire des prélèvement sur des secteurs ou pour exploiter un succès ou juguler une crise dans un autre secteur comme à Starai Roussa en juillet et aout 1041.
De plus il y a deux armées allemandes, une motorisé, mobile et rapide. L'autre qui englobe des divisions d'infanterie et de cavalerie allant à pied ce qui faisait des différences de vitesse considérables entre ces unités.
Plus, la Luftwaffe quoique très performance au début de la guerre à l'Est a constitué une faiblesse paradoxalement.
En France Goerig avait pu engager 4000 appareils au total contre 2800 en URSS seulement pour un territoire infiniment plus grand. Le problème est évident.
Lors du double encerclement de Viazman Briansk le plus gros succès opérationnel de l'armée allemande à l'Est il faut 7 semaines à la 9ème armée, à la 4ème armée assistés de trois groupes mobiles qui pouvaient servir ailleurs pour venir à bout de la résistance de 7 armées soviétiques.
Durant plus d'un mois à partie du 15 20 octobre, la pluie et les averses d'automne transforment les routes et les chemins en cauchemar boueux empêchant les véhicules d'avancer proprement.
Hoepner attend même l'arrivé de l'hiver et des gels pour solidifier tout ça, c'est dire!
Plus de la moitié des 600 000 véhicules alloués aux armées sont ou détruits ou en cours de réparation.
A cela s'ajoute le manque de ravitaillement du à l'allongement de ses lignes.
La plupart des divisions panzers n'ont que 35 à 50% de leur dotation en chars. Même proportions concernant les corps aérien qui sont cloués au sol deux jours sur trois du fait de la faible visibilité.
Le haut commandement aurait pu renoncer à Moscou et se contenter de chercher la meilleure position possible pour passer l'hiver et mettre sa logistique en ordre.
Ce qu'Hitler, Halder, Von, Bock, Kietler and Jodl ne peut concevoir car ils veulent achever une ennemi qu'ils croient à tort mortellement blessé.
Staline confie donc à Joukov la défense de la ville de Moscou. Celui parvient à reconstituer 6 armées du fait de ces reculs pas à pas et du rétrécissements des lignes logistiques.
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il y a 2 ans
L'intelligence de Joukov est d'avoir choisi l'attaque le 6 décembre quand son adversaire qui n'avance plus n'a pas le temps d'aménager ses positions défensives. En réalité c'est bien à Joukov que l'hiver a rendu la tâche difficile plus qu'aux généraux allemandes.
Le journal de Von Bock chef du groupe d'armée centre détruit définitivement l'idée que l'hiver aurait vaincu le groupe d'armée centre. Car ce groupe d'armée est avant même l'arrivée des grands froids hors d'état d'avancer ayant été usé par 5 mois de campagne ayant détruit sa capacité combative.
De plus du côté du groupe d'armée sud, Von Rundstedt doit abandonné Rostov Sur Don face aux contre offensives de Tchrevichenko. Or dans cette contré su sud de la Russie la température ne descend que rarement en dessous de 0 degré.
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il y a 2 ans
Pour ce qui est de l'argument de la supériorité numérique elle est entièrement fausse.
Les recherches historiques démontrent que l'Armée rouge n'a pas vaincu la Werhmacht en l'étouffant sous le nombre mais bien en la surclassant, sur le plan numérique certes mais aussi sur le plan industriel, logistique et stratégique.
Certes les rapports de forces avantagent en théorie les soviétiques. Du point de vue des effectifs, la Wehrmacht n'a jamais bénéficier sur l'ensemble du front de la supériorité numérique.Mais du poitn de vue militaire ça n'a que peu de sens. Ce qui compte c'est le rapport de forces sur les axes décisifs et aux moments décisifs. Et l'armée rouge n'a pas eu souvent partie facile dans ce domaine.
La veille de l'opération Barbarossa la Wehrmacht aligne 3 117 000 Hommes contre 5 500 000 pour l'armée rouge. Mais les unités soviétiques sont disposés en profondeur de telle sorte qu'il n'ont en fait que 2,6 millions de soldats pour faire face à l'invasion soit un rapport de force qui avantage les allemands. Sur plus de 19 000 avions sur le papiers, plus de 7000 sont déployés à l'ouest ce qui parait peu en comparaison des 2770 avions de l'armée allemande; Cependant il ne faut pas l'oublier, il n'y a pas assez de personnels formés à l'emploi des nouveaux avions entrés en service notamment pour le II 2 sturmovik. De plus l'aviation rouge est inférieure à l'aviation allemande. La plupart des chars sont obsolètes également qui manquent par ailleurs de personnels entraînés et de chaine logistique digne de ce nom. La plupart des divisions soviétiques qui sur le papier tiennent la route face aux divisions allemandes sont des coquilles vides qui manquent d'effectifs et d'équipements.
Les unités soviétiques étaient mal commandées, mal préparées ce qui donnaient l'impression aux allemands que les soviétiques reposaient sur le nombre uniquement ce qui est faux. En juillet 1943 lors de l'opération Citadelle le rapport de forces sur le front de l'Est est de 1,7 contre 1 en faveur des soviétiques, rien d'insurmontable. Surtout quand on sait que l'opération Mars a été un échec malgré une supériorité soviétique plus écrasante.
Même durant les premiers mois de la guerre, la direction soviétique est plus lucide stratégiquement. Là où les Allemands n'arrivent pas à définir leurs priorités ( Moscou, Kiev ou Leningrad? ), les Soviétiques ont eu le mérite de se mettre d'accord sur une chose. S'ils veulent survivre il leur faut reconstituer une réserver stratégique capable d'arracher l'initiative à l'ennemi.
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il y a 2 ans
La patience stratégique est confirmée à Koursk où les soviétiques font le choix délibérée d'attendre les allemands en restant sur la défensive. A partir de 1942 après les défaites humiliantes à Karkhov notamment, Staline accepte de jouer le jeu de l'économie des forces et du temps à son avantage au lieu de les jeter dans des offensives sans ni queue ni tête.
Mais la stratégie ne fait que donner des outils pour le succès sans la garantir. Ce qui compte vraiment c'est l'affrontement et la manière dont sont menés les opérations. Pour l'officier de l'armée allemande, les opérations ne consistent qu'en un enchaînement des batailles.La logistique et le renseignements ne sont que des arts auxiliaires considérés comme étant moins important que la tactique. Grossière erreure. Or depuis les années 1920 sous l'impulsion d'intellectuels comme Svetchine, l'Armée Rouge voit l'opération comme une combinaisons d'activités militaires de nature variées ( combats, raid aériens, frappe d'artillerie, etc ), échelonnées dans le temps et l'espace dont la réussite ponctuelle importe moins que les possibilités stratégiques crées. C'est bien l'absence de vision opérative donc qui a fait perdre l'armée allemande bien plus que l'infériorité numérique. Pour l'Armée Rouge, la défaite des forces adverses ne constitue non pas un instrument du succès mais un moyen pour créer les conditions de ce succès.
C'est bien la convergence entre buts stratégiques, les voies opératives, moyens humains et matériels qui a fait gagner l'URSS et non pas le nombre et ce malgré les maladresses tactiques ayant pénalisé l'Armée Rouge jusqu'à la fin de la guerre.
Ce qui a également donné la victoire aux soviétiques c'est leur capacité supérieur de mobilisation de leur société et de leur économie supérieur à l'Allemagne.
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il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Bah les allemands
:ChatPopcornMeches:
Tu ne peux pas avoir la meilleure armée et perdre une guerre.
Souverainiste et royaliste.
il y a 2 ans
L'idée selon laquelle l'ennemi a été submergé par le nombre ( alors que la stratégie, l'art opératif, la puissance industrielle, la capacité de mobilisation de la société, la logistique, etc ont été largement plus importants ), où que l'hiver les a sauvé voire que les soviétiques ont attendu l'hiver pour contre attaquer alors que durant l'été les soviétiques ont également été capable notamment à la fin de la guerre de prouesses sur le plan militaire ( l'opération citadelle en juillet 1943 suivis dl'opération Koutozov et de l'opération Rumiantsev en août 1943 qui furent des succès soviétiques, où l'été 1944 durant lesquels l'opération Bagration en juin 1944, suivis des offensives Kovel Lublin en juillet 1944 puis l'opération Lvov Sandomir en juillet-août 1944 se révélèrent être des succès soviétiques tout autant que des débâcles côté allemand, sans oublier que les offensive géante de l'Armée rouge opérées en 1945 notamment le succès l'opération Vistule Oder de janvier 1945 était tout sauf du au fait que cette opération se déroulait au mois de janvier 1945) ou encore que sans le Lend Lease l'URSS aurait perdu la guerre ( certes le lend lease a aidé les soviétiques dans le rationalisation de leur production pour les concentrer davantage sur les chars, les avions et l'artillerie étant donné que pour les camions et les jeeps notamment, les soviétiques comptaient énormément sur l'aide américain, ce qui ne signifie pas pour autant que l'Armée Rouge aurait perdu la guerre sans, juste que la victoire aurait pris plus de temps. ) sont des mythes qui ont été infirmé à maintes reprises par de spécialistes de la question comme Jean Lopez, John Erickson ou David Glantz.
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il y a 2 ans
En ce qui concerne les capacités productives de l'URSS beaucoup se trompent en effet en prétendant que le potentiel industriel ne pouvait pas rivaliser avec celui du Reich.

Que la victoire à l'Est ait résulté d'une supériorité industrielle reste difficile aujourd'hui à admettre. Les stratèges nazis peinèrent dans la grande majorité des cas à le reconnaître. Ils préféraient où rejeter la faute sur l'hiver ( le fameux général hiver ), ou sur le fait que les Soviétiques avaient une supériorité numérique évidente. Bien sûr ça c'est quand les mémorialistes allemands ne rejetaient pas l'entiéreté de la faute sur Hitler dédouanant ainsi les généraux allemands.

La réalité c'est qu'en 1939 le PIC de la France et du Royaume Uni dépassaient de 60% ceux du Reich et de l'Italie combinés.

Le Reich alignait dès 1940 5440 avions, 2440 tanks et plus de 5,5 millions d'hommes. La majorité d'entre eux se trouvaient en URSS tout au long de l'opération Barbarossa jusqu'à la défaite finale de l'Allemagne nazie.

De plus à cause de son commerce atone, et privé de devises l'Allemagne ne pouvait pas autant importer d'armes et de matières premières si on effectue la comparaison avec la France, le Royaume Uni et l'URSS.
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il y a 2 ans
Néanmoins sur cette base l'URSS a augmenté drastiquement ses dépenses militaires passant de 16% de son budget en 1936 à 32% en 1940.

Les usines et arsenaux produisaient plus de 3000 chars par ans à partir de 1934 bien que la plupart se révélèrent obsolètes durant l'opération Barbarossa.

Par comparaison l'Allemagne n'alignait que 2440 tanks en 1940...

Les historiens parlent davantage des performances militaires de l'Armée rouge mais créditent assez rarement d'une réussite économique et industrielle. Tout indique pourtant que l'URSS parvient à doter ses troupes et ses unités d'un outil militaire adéquat en procédant à un transfert certes brutal mais efficaces des ressources alloués au secteur civil vers l'industrie de la défense.
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il y a 2 ans
" ca se joue entre angleterre/japon/allemagne. "

Pour ce qui est du Japon tu parlais de la défaite de 1905 cependant tu oubliais très vite les 2 victoires soviétiques sur l'Armée du Kwantung.
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il y a 2 ans
Chronologie de la bataille de Khalkhin-Gol.

11 mai --- De petites patrouilles de cavalerie mandchoukouane et mongole s'affrontent à la frontière proche du village de Nomonhan.

13 mai --- Des détachements de cavalerie mongole occupent la zone autour de Nomonhan.

14 mai --- Les Japonais envoient deux régiments de la 23e Division dans la région de Nomonhan qui chassent les Mongols.

28 mai --- Les Soviétiques et les Mongols contre-attaquent et encerclent les deux régiments japonais qui après une vive résistance sont anéantis.

5 juin --- Le commandant Gregory Zhukov arrive dans la zone pour prendre le commandement, amenant avec lui des renforts de véhicules blindés, de chars et d'avions.

27 juin --- La 2e brigade aérienne de l'armée japonaise lance des raids aériens contre la base soviétique de Tamsagbulag en Mongolie.

2 juillet --- Les attaques du sud du Japon commencent.

5 juillet --- Joukov contre-attaque avec une force écrasante, forçant les forces japonaises du Nord à céder du terrain et les repoussant à travers la rivière Khalkhin-Gol.

9 juillet --- L'aile sud japonaise est vaincue par une nouvelle contre-attaque soviétique.

23 juillet --- Les positions soviétiques du pont Kawatama sont bombardées par l'artillerie japonaise tandis que l'infanterie japonaise lance des attaques à petite échelle.
24 juillet --- Les bombardements japonais et les attaques d'infanterie contre les positions soviétiques du pont Kawatama se poursuivent.

25 juillet --- Le 64e régiment d'infanterie et le 72e régiment d'infanterie de l'armée impériale japonaise attaquent les Soviétiques au pont de Kawatama mais les Japonais sont repoussés.

20 août --- Les unités japonaises en Mongolie sont soumises à une attaque surprise des forces de Joukov.

25 août --- Les forces soviétiques en tenaille se rejoignent à Nomonhan, piégeant la 23e division japonaise dans une poche.

26 août --- Les Japonais tentent de percer les troupes soviétiques entourant la 23e Division mais les attaques échouent.

27 août --- La 23e Division d'infanterie japonaise tente de sortir de la poche autour de Nomonhan mais elle ne parvient pas à percer les défenses soviétiques.

31 août --- Les derniers membres de la 23e division d'infanterie japonaise sont anéantis ; la plupart de ceux qui ne sont pas tués sont faits prisonniers.

15 septembre --- Le Japon et les Soviétiques signent un traité de paix à Moscou, mettant fin aux combats.
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il y a 2 ans
D'abord la bataille de Khalkhin Gol qui s'est déroulé en 1939 sous fond de tensions entre l'URSS et le Japon notamment concernant la Mandchourie.

Le Japon avait perdu pour plusieurs raisons.

1. Logistique. En raison des grands débats stratégiques entre l'armée et la marine au Japon, des dépôts de matériel (et plus important encore) insuffisants ont été établis. Gardez à l'esprit que même si le Mandchoukouo disposait d'un chemin de fer décent à ce stade, il n'en était pas de même pour la Mongolie intérieure ou extérieure. C’est là que des transports routiers et motorisés supplémentaires auraient été une aubaine pour les Japonais.

2. Tactiques fragmentaires. Même si Joukov (qui deviendra bientôt le maréchal) fut un grand tacticien [l'un des meilleurs de la Seconde Guerre mondiale malgré les critiques légitimes de certaines de ses stratégies], il fut grandement aidé par l'approche japonaise dans cette campagne. Plutôt que celui d'Hitler (abattre toute cette maison pourrie), les Japonais avaient des objectifs limités et étaient prudents. Une telle approche était bien sûr rationnelle (combien de main-d’œuvre pensez-vous qu’il faudrait pour occuper toute la Chine ET l’Union soviétique ?). Le problème, cependant, est que même si une attaque « blitzkrieg » avait dévoré une grande partie de la Sibérie, les Japonais n’avaient pas de « fin de partie ». Oui, ils disposeraient des ressources naturelles dont ils rêvaient, mais de peu de main-d’œuvre pour exploiter ces ressources. Ce fossé entre stratégie et tactique a détruit toute chance de succès global.

Les militaires sur le terrain considéraient l’engagement comme un moyen de repousser la sphère d’influence russe et de s’approprier des ressources faciles. Les stratèges de l'armée au Japon ont vu une attaque qui anéantirait tout l'est de l'Union soviétique. En tant que tel, il y avait peu de commandement unifié. Les avions seraient envoyés mais ensuite redirigés vers des opérations en Chine.

3. Tactiques d'unités combinées et concentrées. Beaucoup de choses ont été écrites là dessus. En bref, l’artillerie fixe et les baïonnettes contre les régiments combinés de fusiliers mécanisés sont une bataille difficile à gagner.

4. Chance. Comme c'est souvent le cas, si les avions russes (semblables à des stukas) n'avaient pas trouvé un certain nombre d'avions japonais au sol au cours du deuxième mois de « l'escarmouche à la frontière », les Soviétiques auraient eu du mal à maintenir un quelconque contrôle aérien sur la frontière.

5. Ils n'avaient pas le choix. Il faut penser à Joukov et au Politburo Les forces japonaises se concentraient sur les ordres et la détention des terres. Alors que les troupes soviétiques (en particulier les vieux croyants avec une famille sibérienne derrière eux) et les autres soviets (Touvans, Kalmouks, Mongols extérieurs) ne se faisaient aucune illusion sur ce que les Japonais allaient faire à leurs familles. Contrairement aux Chinois, ces groupes n’ont pas connu de guerre civile ni de groupes de bandits tentant de conclure une paix séparée. C’est vraiment là que les Japonais n’agissant pas comme des criminels impérialistes auraient beaucoup aidé leur cause.
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il y a 2 ans
Les hostilités ont été déclenchées un mois après que le général soviétique G. S Lyushkov (1900 - disparu en 1945), responsable de toutes les forces du NKVD en Extrême-Orient, ait fait défection auprès des Japonais et leur a fourni des renseignements critiques sur le mauvais état de l'Union soviétique. Les gardes-frontières de l'Armée d'Extrême-Orient et de la Sécurité de l'État (NKVD) ont renforcé leurs garnisons frontalières avec la Mandchourie.

Le 6 juillet 1938, le commandant soviétique de la région de Posyet envoya un message codé au quartier général soviétique de la région de Khabarovsk ; cependant, les Japonais l'ont intercepté et ont pu décoder le message. Le message indiquait que les soldats soviétiques devaient être autorisés à sécuriser les collines auparavant inoccupées dans la région du lac Khasan. Parmi ces collines se trouvaient notamment les hauteurs contestées de Changkufeng. Si les Soviétiques pouvaient en prendre le contrôle, ils seraient désavantagés en négligeant la ville portuaire coréenne de Rajin ainsi que d'importantes voies ferrées reliant la Corée à la Mandchourie. Au cours des deux semaines suivantes, les troupes soviétiques pénétrèrent dans la zone et commencèrent à fortifier le sommet de la colline. C'était quelque chose que les Japonais n'allaient pas tolérer longtemps, même si au début l'armée japonaise-coréenne a ignoré l'avancée soviétique. Cependant, l'armée du Guandong, dont la zone de juridiction administrative chevauchait celle de l'armée coréenne à Changkufeng, a exhorté ses homologues à agir car ils se méfiaient des intentions soviétiques. L'armée coréenne a demandé que Tokyo fasse une protestation formelle auprès de Moscou, ce qu'elle a fait, l'attaché japonais dans la capitale soviétique exigeant le retrait des troupes le 15 juillet 1938, il n'a pas pu être surpris lorsque la demande a été rejetée.

La première attaque japonaise eut lieu le 29 juillet mais elle fut repoussée. Ils réessayèrent le 31 juillet et cette fois ils rencontrèrent un succès, les Soviétiques étant contraints de battre en retraite. Les Japonais continuèrent leur route, leur 19e division ainsi que quelques unités du Mandchoukouo (régime fantoche japonais établi en Mandchourie) classées dans le 39e corps de fusiliers soviétique sous le commandement de Grigori Shtern. (24 juillet 1900 - 28 octobre 1941, abattu comme victime des purges de Stelin) l'un des commandants japonais était Kotoku Sato (5 mars 1893 - 25 février 1959) qui commandait le 75e régiment. Sato avait dirigé les forces qui jetaient les Soviétiques du haut d'une colline dans une série de sorties nocturnes audacieuses. Cette attaque deviendrait plus tard un modèle pour les futures attaques contre les futurs assauts japonais sur des positions fortifiées.
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il y a 2 ans
Les Japonais ont attaqué les Soviétiques avec des assauts frontaux soutenus par des chars légers et moyens, qui ont été très rapidement suivis par une attaque soviétique avec des chars et de l'artillerie lourde, pour que les Japonais lancent davantage de contre-attaques. Des milliers de soldats japonais furent amenés au combat à bord d'un train blindé spécial construit en 1933, prouvant aux yeux des Occidentaux que les peuples asiatiques étaient capables d'adopter les méthodes occidentales de déploiement rapide ; cependant, cela ne suffirait pas. Les combats se sont terminés par le rétablissement du statu quo territorial, même si les Japonais s'en sont sortis pire que les Soviétiques, subissant 526 tués et 913 blessés, tandis que les Soviétiques ont perdu 236 tués et 611 blessés.

Le 31 juillet, le commissaire du peuple à la défense, Kilment Vorochilov (4 février 1881 - 2 décembre 1969), a mis en état de marche l'armée côtière de la flotte du Pacifique.

La bataille de Khalkhin-Gol fut une affaire bien plus importante que la bataille du lac Khasan. En 1939, la Mandchourie était un État fantoche du Japon, surnommé Mandchoukouo (le chef de l'État était l'empereur Kangde Aisin-Gioro Puyi {7 février 1906 – 17 octobre). 1967) alors que la Mongolie voisine était un régime communiste, supervisé depuis Moscou.
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il y a 2 ans
La politique mongole a pris une tournure pire en 1928 lorsque les troupeaux ont été rassemblés de force, le commerce et les transports privés ont été interdits et les monastères et les membres de la noblesse ont été attaqués. L'effondrement économique a été assuré, ce qui a conduit à des troubles généralisés et à un soulèvement, les dirigeants de gauche de la Mongolie ont été purgés et le pays s'est rapproché de Staline et de l'Union soviétique.

En 1938, le pays était en proie à un communisme stalinien.

L'armée japonaise d'occupation du Mandchoukouo était connue sous le nom d'armée du Guandong, qui pouvait déployer certaines des meilleures unités de l'armée japonaise (IJA) à Hailer, contrairement à la plupart des divisions les plus expérimentées du Guandong 23 (surnommée la division Sunrise). inédite, avec des hommes manquant d'expérience et qui comprenait plusieurs unités du Mandchoukouo mal équipées, entraînées et motivées, la division était sous le commandement de Michitaro Komatsubara. (20 juillet 1887 - 6 octobre 1940.)

En face d'eux se trouvaient les forces soviétiques et mongoles du 57e corps spécial, déployées depuis le district militaire de Trans-Baïkal. L'élément mongol était constitué de brigades de cavalerie et d'unités d'artillerie légère, qui se révéleraient efficaces et agiles, mais elles étaient handicapées. par manque d'armure et de nombre suffisant.
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il y a 2 ans
C'était peut-être trop, et il n'est pas surprenant que l'Empire du Japon et l'Union soviétique finissent par se battre à la frontière mongole. Les tensions entre les deux puissances étaient vives depuis des décennies et n’ont fait que s’aggraver après les combats près du lac Khasan. L'une des principales sources de préoccupation des Japonais était le nombre croissant de sous-marins soviétiques stationnés à Vladivostok, menaçant les navires japonais, et la facilité avec laquelle les bombardiers soviétiques opérant également à partir de Vladivostok pouvaient atteindre Tokyo.

La frontière mongole a été vivement contestée par les trois pays. Le Japon a affirmé que la frontière longeait la rivière Khalkhin-Gol, mais les Mongols ont soutenu que la frontière s'étendait juste à l'est du village de Nomonhan, à environ 10 miles (16 kilomètres) à l'est. de la rivière.

Les événements commencèrent le 11 mai 1939 lorsqu'une patrouille de cavalerie mongole composée d'environ 70 à 90 hommes pénétra dans la zone contestée à la recherche de pâturages appropriés pour leurs chevaux. Cependant, une unité de cavalerie mandchoukouane à proximité les a attaqués et a repoussé les Mongols de l'autre côté de la frontière. Le 13 mai, les Mongols reviennent en plus grand nombre et cette fois les Mandchoukouns ne parviennent pas à les déloger.

Le lendemain, le lieutenant-colonel japonais Yaozo Azuma dirigea un régiment de reconnaissance de la 23e division, avec en soutien le 64e régiment commandé par Takemitsu Yamagata, dans la région contestée et les Mongols se retirèrent rapidement. Mais maintenant, l'Union soviétique est entrée dans le conflit et les Mongols sont revenus avec des détachements de l'Armée rouge. Azuma entreprit de les intercepter le 28 mai en envoyant une berline, une tankette, un détachement de cavalerie mandchoukouane et plusieurs sections de camions d'infanterie dans le but de détruire les ponts sur lesquels les Soviétiques et les Mongols avaient dressé mais il se retrouva bientôt confronté à un Ennemi beaucoup plus coriace qu'auparavant, cette fois les Japonais se sont fait encercler et ont reçu une sévère raclée, perdant 8 officiers et 97 hommes tués et 1 officier et 33 hommes blessés, soit 63 % de victimes. Le commandant des forces soviétiques était le même Grigori Shtern qui avait combattu les Japonais jusqu'au statu qua lors de la bataille du lac Khasan. Il avait intelligemment attiré les Japonais, puis les avait martelés avec des chars et de l'artillerie.
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il y a 2 ans
L’un des problèmes du commandement japonais à cette époque, mis en évidence par une affaire avec les troupes d’Azuma, était que les Japonais avaient tendance à sous-estimer les capacités de leurs ennemis et à surestimer les valeurs de l’esprit japonais et du Code du Bushido. Un autre problème était le manque de reconnaissance adéquate, qui ne permettait pas de détecter la présence de chars et d'artillerie soviétiques. Ce n'est que grâce à l'habileté et au courage des soldats japonais et à la faiblesse du nombre des Soviétiques que les survivants ont pu échapper à l'encerclement.

À l'aube du 29 mai, Yamagata savait que son avance était bloquée bien avant son objectif et que le mieux qu'il pouvait espérer était de prendre les principales positions soviétiques devant lui, mais malgré des attaques suicidaires désespérées, même cela était au-delà. lui. Voyant cela, il reçut l'ordre de revenir le 31 mai.

Maintenant, les choses ont vraiment commencé à s'échauffer alors que les deux côtés commençaient à renforcer leurs forces et qu'une véritable guerre frontalière se préparait et que les chemins de fer et les routes des deux côtés de la frontière étaient occupés. Les Japonais avaient porté leurs effectifs à 30 000 hommes tandis que les Soviétiques envoyaient un nouveau commandant de corps Comcor (grade militaire utilisé jusqu'à la fin des années 1930 jusqu'à ce qu'il soit remplacé par le grade de général.) Georgry Zhukov (19 décembre 1896 – 18 juin 1974) arrivé le 5 juin, emmenant avec lui davantage de forces motorisées et blindées du 1er Groupe d'Armées. Le Comcor Yakov Smushkevich (14 avril 1902 – 28 octobre 1941, exécuté en tant que victime des fameuses purges) est également arrivé en Mongolie avec Joukov. .

Le 27 juin, les premières attaques aériennes sont entreprises par la 2e brigade aérienne de l'armée impériale japonaise qui dirige la base aérienne soviétique de Tamsak-Bulak en Mongolie. Les Japonais ont été victorieux dans ce premier round de la bataille, détruisant de nombreux avions rouges au sol, bien que les machines soviétiques qui ont décollé aient donné un bon compte rendu d'elles-mêmes, mais les Japonais se sont montrés plus habiles et ont détruit deux fois plus d'avions soviétiques que eux-mêmes ont perdu. Cependant, l'armée du Guandong n'avait pas obtenu l'autorisation de Tokyo avant d'ordonner la frappe, et maintenant Tokyo, furieux, ordonna de ne plus mener d'attaques aériennes contre des cibles soviétiques pour tenter d'empêcher une escalade de la crise, mais il était trop tard, les dégâts avaient été réduits. été fait.
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il y a 2 ans
Tout au long du mois de juin, des rapports ont continué à arriver faisant état d'activités militaires soviétiques et mongoles des deux côtés de la rivière, près de Mononhan. Activité qui comprenait des attaques à petite échelle contre certaines garnisons isolées de Mandchoukouan. Finalement, le lieutenant-général Michitaro Komatsubara obtient le feu vert depuis Tokyo pour attaquer les Soviétiques et les Mongols de leur côté du fleuve et les forcer à quitter leurs positions mais bêtement, Komatsubara se voit interdire d'utiliser son avion ; cette décision coûterait cher aux forces terrestres japonaises.

Le plan japonais comportait trois volets, le premier destiné à utiliser trois régiments et une partie d'un quatrième, il s'agirait des 71e, 72e et 26e régiments d'infanterie de la 23e Division et d'un bataillon du 26e régiment, qui avait été emprunté à l'armée. 7e division d'infanterie. Ces unités avaient pour ordre d'avancer à travers le Khalkhin-Gol et de détruire les forces soviétiques situées sur la colline de Baintsagan sur la rive ouest, après quoi elles avaient l'ordre de tourner à gauche et de se diriger vers le pont Kawatama. Le deuxième volet serait le travail du 1er Corps de Chars, il s'agissait du Détachement Yasuoka ainsi nommé d'après son commandant, le Lieutenant Yasuoka Misaim (21 juillet 1886 - 12 avril 1948, exécuté par les Néerlandais pour crimes de guerre commis dans les Indes néerlandaises). Indonésie}) Il s'agissait des 3e et 4e régiments de chars ainsi que d'une partie du 64e régiment d'infanterie et d'un bataillon du 28e régiment d'infanterie qui avait été détaché du 24e bataillon du génie du 7e infanterie et d'un bataillon du 13e régiment d'artillerie de campagne. Le détachement de Yasuoka attaquerait les troupes soviétiques sur la rive est du Khalkhin-Gol et au nord de la rivière Holsten.
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il y a 2 ans
La première force blindée japonaise était composée de…

3ème Régiment de Chars.

Chars moyens Type 89 I-Go – 26.

Chars moyens Type 97 Chi-Ha – 4.

Tankde type 94 – 7.

TankTe-Ke de type 97 – 4.

4e régiment de chars.

Chars légers Type 95 Ha-Go – 35.

Chars moyens Type 89 I-Go – 8.

Tankettes de type 94 – 3.
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