Ce sujet a été résolu
Orteils
2 ans
@KebabSushi @Alucard @DomainRuris
@VisualStudio @Syphilis @Louis_XIV @ShoShoSho
Momo se jeta au sol et commença à se lamenter devant l’assemblée :
— JE PARTIRA PAS !!! JE PARTIRA PAAAAAAS !!
Le vieil homme se roulait par terre en tapant des poings et des pieds tout en pleurant et hurlant. Son caprice fit éclater de rire tout le Grand Conseil.
Rachid, complètement dépassé par la situation et le cœur déchiré par cette vision grotesque, se mit à hurler :
— Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!
Le petit arabe se réveilla en sursaut.
Il regarda autour de lui et prit conscience qu’il se trouvait dans son lit.
— Quel hirrible cauchemar ! dit-il avant de lâcher un grand rire de soulagement.
Il se leva sans faire de bruit, pour ne pas réveiller ses cinq frères avec qui il partageait la chambre et regarda par la fenêtre. La vue était obstruée par la façade sale et délabrée d’un autre immeuble entre lequel pendait du linge, étendu sur des fils. Il entendait au loin les coups de feux des mitraillettes. Il humait l’odeur des poubelles qui avaient été jetées dans la rue par la fenêtre par ses voisins. Ces visions familières réchauffèrent son cœur : il était bien chez lui. Et c'était la terre de ses ancêtres.
Le lendemain, Rachid retourna à l’école Coranique de France, et la vie reprit son cours. Mais ce rêve subsistait dans sa mémoire. Il était si vif, si réel… Et lorsqu’il demanda à l’ordinateur de visualiser son historique, le choc fut terrible. Ses recherches relatives à l’Histoire de Fronce “fictive” étaient toujours bien présentes. Tout était vrai.
En retournant à la bibliothèque, Momo n’était plus présent, ni le rayon ni la frise chronologique. Mais en cherchant sur l’islamweb, en creusant sur des forums de discussion, il trouvait parfois des bribes de vérité sur ce qu’il avait vu. L’histoire d’un peuple avancé qui s’était répandu partout sur Terre, il y a bien longtemps, en laissant derrière lui ce symbole, celui qu’il avait vu partout, là-bas : le svastika. Ce n’était pas le mal absolu comme on lui avait inculqué. Il représentait la constellation de la grande ourse tournant autour de l’étoile polaire, marquant les quatre positions-clés des saisons. C’était le cycle de la vie et de la mort, du temps qui s’écoule inexorablement vers un éternel retou.
À l’école, Rachid se mit à dessiner ce symbole, qu’il trouvait beau, sur sa table.
— Qu’i-ce que ti fais ?! demanda Fatima, sa camarade obèse qui mangeait un peu trop de MacD’Halal.
La maîtresse s’avança dans les rangs, et ses yeux furent horrifiés en se posant sur l’œuvre de Rachid.
— Par Illah QUI CI QUI C’EST QUI ÇA !! hurla la maîtresse qui suait sous son voile intégral.
— Ci li symbole di blanc ! scanda Rachid avec rébellion. Ceux qui vivaient en Fronce avant nous ! Et ils sont…
La classe fut énormément choquée par les propos racistes de Rachid.
— Complitiste ! interjecta un autre camarade.
— Menteur ! ajouta une autre.
— RAJM ! crièrent-ils tous ensemble.
Elle tira Rachid par l’oreille pour le punir, mais l’ensemble de la classe se jeta sur l’enfant et le traîna sur la place publique.
Le petit arabe pu y voir la dépouille de Momo, et il comprit alors le sort qui lui était réservé. Il reçut d’abord un simple caillou sur le visage, puis bientôt des pierres de plus en plus grosses, et nombreuses, qui arrachèrent sa peau en lambeaux, qui l’assommèrent et fracturèrent son crâne, sous le hurlement furieux de ses confrères musulmans, appliquant ainsi leur religion d’amour et de paix.
Tandis qu’il se vidait de son sang, Rachid ne sentait plus son corps. Sa vision était voilée, et il vit un tunnel, avec au bout, une lumière blanche resplendissante, dégageant une aura chaleureuse et réconfortante. Une sensation de plénitude qu’il n’avait jamais connue dans sa vie.
Il franchit la lumière et son âme quitta le monde des mortels.
Dans l’au-delà, il fit face à une entité cosmique imposante :
— Désolé mon bonhomme, toi, tu vas en bas, lui dit Saint-Pierre.
@VisualStudio @Syphilis @Louis_XIV @ShoShoSho
Momo se jeta au sol et commença à se lamenter devant l’assemblée :
— JE PARTIRA PAS !!! JE PARTIRA PAAAAAAS !!
Le vieil homme se roulait par terre en tapant des poings et des pieds tout en pleurant et hurlant. Son caprice fit éclater de rire tout le Grand Conseil.
Rachid, complètement dépassé par la situation et le cœur déchiré par cette vision grotesque, se mit à hurler :
— Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!
Le petit arabe se réveilla en sursaut.
Il regarda autour de lui et prit conscience qu’il se trouvait dans son lit.
— Quel hirrible cauchemar ! dit-il avant de lâcher un grand rire de soulagement.
Il se leva sans faire de bruit, pour ne pas réveiller ses cinq frères avec qui il partageait la chambre et regarda par la fenêtre. La vue était obstruée par la façade sale et délabrée d’un autre immeuble entre lequel pendait du linge, étendu sur des fils. Il entendait au loin les coups de feux des mitraillettes. Il humait l’odeur des poubelles qui avaient été jetées dans la rue par la fenêtre par ses voisins. Ces visions familières réchauffèrent son cœur : il était bien chez lui. Et c'était la terre de ses ancêtres.
Le lendemain, Rachid retourna à l’école Coranique de France, et la vie reprit son cours. Mais ce rêve subsistait dans sa mémoire. Il était si vif, si réel… Et lorsqu’il demanda à l’ordinateur de visualiser son historique, le choc fut terrible. Ses recherches relatives à l’Histoire de Fronce “fictive” étaient toujours bien présentes. Tout était vrai.
En retournant à la bibliothèque, Momo n’était plus présent, ni le rayon ni la frise chronologique. Mais en cherchant sur l’islamweb, en creusant sur des forums de discussion, il trouvait parfois des bribes de vérité sur ce qu’il avait vu. L’histoire d’un peuple avancé qui s’était répandu partout sur Terre, il y a bien longtemps, en laissant derrière lui ce symbole, celui qu’il avait vu partout, là-bas : le svastika. Ce n’était pas le mal absolu comme on lui avait inculqué. Il représentait la constellation de la grande ourse tournant autour de l’étoile polaire, marquant les quatre positions-clés des saisons. C’était le cycle de la vie et de la mort, du temps qui s’écoule inexorablement vers un éternel retou.
À l’école, Rachid se mit à dessiner ce symbole, qu’il trouvait beau, sur sa table.
— Qu’i-ce que ti fais ?! demanda Fatima, sa camarade obèse qui mangeait un peu trop de MacD’Halal.
La maîtresse s’avança dans les rangs, et ses yeux furent horrifiés en se posant sur l’œuvre de Rachid.
— Par Illah QUI CI QUI C’EST QUI ÇA !! hurla la maîtresse qui suait sous son voile intégral.
— Ci li symbole di blanc ! scanda Rachid avec rébellion. Ceux qui vivaient en Fronce avant nous ! Et ils sont…
La classe fut énormément choquée par les propos racistes de Rachid.
— Complitiste ! interjecta un autre camarade.
— Menteur ! ajouta une autre.
— RAJM ! crièrent-ils tous ensemble.
Elle tira Rachid par l’oreille pour le punir, mais l’ensemble de la classe se jeta sur l’enfant et le traîna sur la place publique.
Le petit arabe pu y voir la dépouille de Momo, et il comprit alors le sort qui lui était réservé. Il reçut d’abord un simple caillou sur le visage, puis bientôt des pierres de plus en plus grosses, et nombreuses, qui arrachèrent sa peau en lambeaux, qui l’assommèrent et fracturèrent son crâne, sous le hurlement furieux de ses confrères musulmans, appliquant ainsi leur religion d’amour et de paix.
Tandis qu’il se vidait de son sang, Rachid ne sentait plus son corps. Sa vision était voilée, et il vit un tunnel, avec au bout, une lumière blanche resplendissante, dégageant une aura chaleureuse et réconfortante. Une sensation de plénitude qu’il n’avait jamais connue dans sa vie.
Il franchit la lumière et son âme quitta le monde des mortels.
Dans l’au-delà, il fit face à une entité cosmique imposante :
— Désolé mon bonhomme, toi, tu vas en bas, lui dit Saint-Pierre.
Fin
Merci pour toute cette fiction, qui par certains aspects est un peux trop réaliste
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
Je vous aime les kheys, prenez soins de vous
il y a 2 ans
Merci pour toute cette fiction, qui par certains aspects est un peux trop réaliste
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
L'OP va se démerder pour faire d'autres fic, je te l'assure
Total erezione
il y a 2 ans
Je me demande bien de quelle année il s'agit, ayant connaissance qu'une république islamique de France verra le jour dans 74 ans
Cela est arrivé
il y a 2 ans
Syphilis
2 ans
L'op ce futur grand auteur littéraire. Dommage que ça soit la fin
Merci
Si tu regrettes que ce soit la fin,c'est que t'en aurais voulu davantage, donc c'est bon signe
Mais toutes les bonnes choses ont une fin
Je suis en train de faire la couv pour le pdf là

Si tu regrettes que ce soit la fin,c'est que t'en aurais voulu davantage, donc c'est bon signe
Mais toutes les bonnes choses ont une fin
Je suis en train de faire la couv pour le pdf là
il y a 2 ans
Merci pour toute cette fiction, qui par certains aspects est un peux trop réaliste
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
Tu comptes en refaire d'autres ? Essaye de te faire publier mais avec un sujet moins tendancieux, je trouve que tu as un certain talent
Merci d'avoir tout lu
À la base c'était juste le premier post, je ne pensais même pas écrire de suite. Mais j'ai voulu répondre aux demandes, ça fait plaisir de savoir que des forumeurs me lisent et trippent avec moi
J'ai pas prévu d'autres histoires. Mais bon, je vais p'tet faire un Rachid Cinematic Universe, qui sait
Malheureusement je ne peux pas être publié car je n'ai pas de "contacts" dans le milieu. Comme tu sais, pour ces choses, c'est pas une histoire de travail ou de talent, c'est uniquement une histoire de piston
À la base c'était juste le premier post, je ne pensais même pas écrire de suite. Mais j'ai voulu répondre aux demandes, ça fait plaisir de savoir que des forumeurs me lisent et trippent avec moi
J'ai pas prévu d'autres histoires. Mais bon, je vais p'tet faire un Rachid Cinematic Universe, qui sait
Malheureusement je ne peux pas être publié car je n'ai pas de "contacts" dans le milieu. Comme tu sais, pour ces choses, c'est pas une histoire de travail ou de talent, c'est uniquement une histoire de piston
il y a 2 ans
L'OP va se démerder pour faire d'autres fic, je te l'assure
Des projets perso sans doute oui
il y a 2 ans
ChevalierMaudit
2 ans
Je me demande bien de quelle année il s'agit, ayant connaissance qu'une république islamique de France verra le jour dans 74 ans
Dans ma tête j'imaginais dans 100 ans/ 150 ans à peu près
Je suis certain que tu as de bonnes sources

Je suis certain que tu as de bonnes sources

il y a 2 ans
Tu ne crois pas si bien dire
Et a vrai dire, ces temporalités coïncident avec mon almanach, qui prédit ces événements pour entre 2179 et 2209
Et a vrai dire, ces temporalités coïncident avec mon almanach, qui prédit ces événements pour entre 2179 et 2209
Cela est arrivé
il y a 2 ans
Orteils
2 ans
Chaud
Par contre il faudrait un second tome sur l'évolution des blancs
Par contre il faudrait un second tome sur l'évolution des blancs
Cela est arrivé
il y a 2 ans
fake les magrébins ne peuvent pas survivre sans allocs des blancs !
https://1fichier.com/?dodk1g8uzwkq2xwvqbfw Se libérer du Porno: Cesser immédiatement de consommer du porno sans volonté
il y a 2 ans
Chaud
Par contre il faudrait un second tome sur l'évolution des blancs
Par contre il faudrait un second tome sur l'évolution des blancs
Après je pense pas m'embêter à le faire si c'est seulement pour 2/3 personnes hein
Le tome 2 ce serait une histoire du Rachid Cinematic Universe où un groupe d'hyperboréens rebelles veulent reprendre la France
Un genre de Guerilla d'Obertone inversé
Mais je pourrais pas publier ça ici, ni nulle part ailleurs
Le tome 2 ce serait une histoire du Rachid Cinematic Universe où un groupe d'hyperboréens rebelles veulent reprendre la France
Un genre de Guerilla d'Obertone inversé
Mais je pourrais pas publier ça ici, ni nulle part ailleurs
il y a 2 ans
Merci, joli pseudo
Et jolie photo d'Invasion Los Angeles, très bon film
Et jolie photo d'Invasion Los Angeles, très bon film
il y a 2 ans
Après avoir lu, n'hésite pas à me dire ce que tu en penses
Je prends toutes les critiques, positives et négatives
J'espère que ça te fera tripper
Je prends toutes les critiques, positives et négatives
J'espère que ça te fera tripper
il y a 2 ans
Orteils
2 ans
@KebabSushi @Alucard @DomainRuris
@VisualStudio @Syphilis @Louis_XIV @ShoShoSho
Momo se jeta au sol et commença à se lamenter devant l’assemblée :
— JE PARTIRA PAS !!! JE PARTIRA PAAAAAAS !!
Le vieil homme se roulait par terre en tapant des poings et des pieds tout en pleurant et hurlant. Son caprice fit éclater de rire tout le Grand Conseil.
Rachid, complètement dépassé par la situation et le cœur déchiré par cette vision grotesque, se mit à hurler :
— Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!
Le petit arabe se réveilla en sursaut.
Il regarda autour de lui et prit conscience qu’il se trouvait dans son lit.
— Quel hirrible cauchemar ! dit-il avant de lâcher un grand rire de soulagement.
Il se leva sans faire de bruit, pour ne pas réveiller ses cinq frères avec qui il partageait la chambre et regarda par la fenêtre. La vue était obstruée par la façade sale et délabrée d’un autre immeuble entre lequel pendait du linge, étendu sur des fils. Il entendait au loin les coups de feux des mitraillettes. Il humait l’odeur des poubelles qui avaient été jetées dans la rue par la fenêtre par ses voisins. Ces visions familières réchauffèrent son cœur : il était bien chez lui. Et c'était la terre de ses ancêtres.
Le lendemain, Rachid retourna à l’école Coranique de France, et la vie reprit son cours. Mais ce rêve subsistait dans sa mémoire. Il était si vif, si réel… Et lorsqu’il demanda à l’ordinateur de visualiser son historique, le choc fut terrible. Ses recherches relatives à l’Histoire de Fronce “fictive” étaient toujours bien présentes. Tout était vrai.
En retournant à la bibliothèque, Momo n’était plus présent, ni le rayon ni la frise chronologique. Mais en cherchant sur l’islamweb, en creusant sur des forums de discussion, il trouvait parfois des bribes de vérité sur ce qu’il avait vu. L’histoire d’un peuple avancé qui s’était répandu partout sur Terre, il y a bien longtemps, en laissant derrière lui ce symbole, celui qu’il avait vu partout, là-bas : le svastika. Ce n’était pas le mal absolu comme on lui avait inculqué. Il représentait la constellation de la grande ourse tournant autour de l’étoile polaire, marquant les quatre positions-clés des saisons. C’était le cycle de la vie et de la mort, du temps qui s’écoule inexorablement vers un éternel retou.
À l’école, Rachid se mit à dessiner ce symbole, qu’il trouvait beau, sur sa table.
— Qu’i-ce que ti fais ?! demanda Fatima, sa camarade obèse qui mangeait un peu trop de MacD’Halal.
La maîtresse s’avança dans les rangs, et ses yeux furent horrifiés en se posant sur l’œuvre de Rachid.
— Par Illah QUI CI QUI C’EST QUI ÇA !! hurla la maîtresse qui suait sous son voile intégral.
— Ci li symbole di blanc ! scanda Rachid avec rébellion. Ceux qui vivaient en Fronce avant nous ! Et ils sont…
La classe fut énormément choquée par les propos racistes de Rachid.
— Complitiste ! interjecta un autre camarade.
— Menteur ! ajouta une autre.
— RAJM ! crièrent-ils tous ensemble.
Elle tira Rachid par l’oreille pour le punir, mais l’ensemble de la classe se jeta sur l’enfant et le traîna sur la place publique.
Le petit arabe pu y voir la dépouille de Momo, et il comprit alors le sort qui lui était réservé. Il reçut d’abord un simple caillou sur le visage, puis bientôt des pierres de plus en plus grosses, et nombreuses, qui arrachèrent sa peau en lambeaux, qui l’assommèrent et fracturèrent son crâne, sous le hurlement furieux de ses confrères musulmans, appliquant ainsi leur religion d’amour et de paix.
Tandis qu’il se vidait de son sang, Rachid ne sentait plus son corps. Sa vision était voilée, et il vit un tunnel, avec au bout, une lumière blanche resplendissante, dégageant une aura chaleureuse et réconfortante. Une sensation de plénitude qu’il n’avait jamais connue dans sa vie.
Il franchit la lumière et son âme quitta le monde des mortels.
Dans l’au-delà, il fit face à une entité cosmique imposante :
— Désolé mon bonhomme, toi, tu vas en bas, lui dit Saint-Pierre.
@VisualStudio @Syphilis @Louis_XIV @ShoShoSho
Momo se jeta au sol et commença à se lamenter devant l’assemblée :
— JE PARTIRA PAS !!! JE PARTIRA PAAAAAAS !!
Le vieil homme se roulait par terre en tapant des poings et des pieds tout en pleurant et hurlant. Son caprice fit éclater de rire tout le Grand Conseil.
Rachid, complètement dépassé par la situation et le cœur déchiré par cette vision grotesque, se mit à hurler :
— Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!
Le petit arabe se réveilla en sursaut.
Il regarda autour de lui et prit conscience qu’il se trouvait dans son lit.
— Quel hirrible cauchemar ! dit-il avant de lâcher un grand rire de soulagement.
Il se leva sans faire de bruit, pour ne pas réveiller ses cinq frères avec qui il partageait la chambre et regarda par la fenêtre. La vue était obstruée par la façade sale et délabrée d’un autre immeuble entre lequel pendait du linge, étendu sur des fils. Il entendait au loin les coups de feux des mitraillettes. Il humait l’odeur des poubelles qui avaient été jetées dans la rue par la fenêtre par ses voisins. Ces visions familières réchauffèrent son cœur : il était bien chez lui. Et c'était la terre de ses ancêtres.
Le lendemain, Rachid retourna à l’école Coranique de France, et la vie reprit son cours. Mais ce rêve subsistait dans sa mémoire. Il était si vif, si réel… Et lorsqu’il demanda à l’ordinateur de visualiser son historique, le choc fut terrible. Ses recherches relatives à l’Histoire de Fronce “fictive” étaient toujours bien présentes. Tout était vrai.
En retournant à la bibliothèque, Momo n’était plus présent, ni le rayon ni la frise chronologique. Mais en cherchant sur l’islamweb, en creusant sur des forums de discussion, il trouvait parfois des bribes de vérité sur ce qu’il avait vu. L’histoire d’un peuple avancé qui s’était répandu partout sur Terre, il y a bien longtemps, en laissant derrière lui ce symbole, celui qu’il avait vu partout, là-bas : le svastika. Ce n’était pas le mal absolu comme on lui avait inculqué. Il représentait la constellation de la grande ourse tournant autour de l’étoile polaire, marquant les quatre positions-clés des saisons. C’était le cycle de la vie et de la mort, du temps qui s’écoule inexorablement vers un éternel retou.
À l’école, Rachid se mit à dessiner ce symbole, qu’il trouvait beau, sur sa table.
— Qu’i-ce que ti fais ?! demanda Fatima, sa camarade obèse qui mangeait un peu trop de MacD’Halal.
La maîtresse s’avança dans les rangs, et ses yeux furent horrifiés en se posant sur l’œuvre de Rachid.
— Par Illah QUI CI QUI C’EST QUI ÇA !! hurla la maîtresse qui suait sous son voile intégral.
— Ci li symbole di blanc ! scanda Rachid avec rébellion. Ceux qui vivaient en Fronce avant nous ! Et ils sont…
La classe fut énormément choquée par les propos racistes de Rachid.
— Complitiste ! interjecta un autre camarade.
— Menteur ! ajouta une autre.
— RAJM ! crièrent-ils tous ensemble.
Elle tira Rachid par l’oreille pour le punir, mais l’ensemble de la classe se jeta sur l’enfant et le traîna sur la place publique.
Le petit arabe pu y voir la dépouille de Momo, et il comprit alors le sort qui lui était réservé. Il reçut d’abord un simple caillou sur le visage, puis bientôt des pierres de plus en plus grosses, et nombreuses, qui arrachèrent sa peau en lambeaux, qui l’assommèrent et fracturèrent son crâne, sous le hurlement furieux de ses confrères musulmans, appliquant ainsi leur religion d’amour et de paix.
Tandis qu’il se vidait de son sang, Rachid ne sentait plus son corps. Sa vision était voilée, et il vit un tunnel, avec au bout, une lumière blanche resplendissante, dégageant une aura chaleureuse et réconfortante. Une sensation de plénitude qu’il n’avait jamais connue dans sa vie.
Il franchit la lumière et son âme quitta le monde des mortels.
Dans l’au-delà, il fit face à une entité cosmique imposante :
— Désolé mon bonhomme, toi, tu vas en bas, lui dit Saint-Pierre.
Fin
Merci khey pour cette œuvre, surtout la fin qui est empli de l'amour.
il y a 2 ans