Clair Obscur : Expedition 33, bordel ce BANGER

du salaud de père

ça pouvait représenter la douleur des peintres qui ont créé ce monde et la "fracture" de leur drame familial, le monde qui s'écroule autour d'eux tout ça, mais les meufs ont créé justement ce monde pour s'en évader dans une sorte de paradis avec les PNJ qu'elles aiment. Tout devrait être au contraire super clean. C'est difficile aussi de justifier ça avec le désaccord du le père qui veut faire le deuil et les meufs qui veulent pas. C'est un conflit inimaginable dans leur monde réel, comme si le père venait retoucher les peintures de sa femme, ou comme si elle les retouchait elle-même en sabotant ses décors pour symboliser ça. C'est tellement raté qu'ils ont été obligé de mettre du fantastique et du symbolique dans le monde réel aussi avec des portails liquides Stargate. Ça gâche tout l'intérêt du concept de base entre le réel dur et solide, et le monde magique échappatoire. Les deux sont magiques finalement. Un concept de base compliqué qu'ils ont été obligé d'enrober de confusion pour palier aux anomalies.

C'est le père qui est à l'origine du gommage, et la gentille peinteresse "alerte" les PNJ en peignant le nombre dans le ciel.

1) Le black se fait buter par la version peinte de Renoir par la mère.

2) Le Paris qu'on voit c'est juste un résultat de leur imaginaire et de ce qu'ils ont peint, d'ailleursle Paris du jeu n'est pas plus réel ou réaliste. Avec des "guilde" des peintres et des écrivains.

3) Concernant la peinture, les Gestral et Co, ce sont les créations du fils, originellement le tableau est celui de Verso si j'ai bien compris, que sa mère a repris puis ensuite le père (qui maintenant se livre un guéguerre pour soit rester dans le tableau, soit le détruire).

4) Enfin, je suis d'accord que le fait de vouloir se raccrocher au réel est une vrai idée de merde, tu passe d'une truc fantastique à un putain d'Isekai de merde, je suis archi-déçu, même si ce qui compte, c'est surtout les étapes qu'on a parcouru.

5) EDIT : La peintresse a quand même peint Renoir pour se protéger et ils butent les expéditions. Oui, c'est le père qui fait le gommage.

Comment le cycle du gommage d'une catégorie de PNJ est expliqué par leur age qui décrémente. Ça n'a aucune cohérence ni parallèle évident dans l'univers "réel". C'est pourtant l'intrigue de base qui méritait une explication claire. J'imagine le père qui dit : "Bon, y'a trop de monde dans ta matrice, faut qu'on purge des PNJ régulièrement avec une règle impartiale". Ça n'a aucun sens. Du coup je m'attends à une explication méta-mathématico-symbolique sortie du cul d'une licorne.

Assassin's Creed

d'être dans un truc virtuel imbriqué dans du virtuel. J'aurais largement préféré revivre les mémoires des ancêtres et les conflits Assassins/Templiers sans cette saloperie d'Animus à la con. C'est complètement dispensable et ultra parasitaire.

y'a les PNJ du tableau qui ont une conscience développée mais limitée, et qui se rebellent maladroitement contre les peintres. Si c'est un concept crédible dans Tron où on peut imaginer qu'un truc programmé complexe peut partir en roue libre en suivant une mécanique mathématique logique en auto-créant des trucs, ça marche pas du tout avec une peinture ou un bouquin où aucune vie ne peut émerger spontanément hors de ce qui y a été défini.

Le jeu est génial, mais vraiment, le dernier acte me fait chier, j'ai l'impression que c'était une quète vaine.

Un "ta gueule c'est magique" aurait suffit a expliqué la création de l'univers ou un truc ou pourquoi pas dire que le monde réel a fusionné avec la peinture ... mais avec la réponse qu'ils ont fait, on se retrouve à devoir aligner 3000 "ta gueule c'est magique" pour tout expliquer

Le pire c'est que juste avoir dit "le monde réel a fusionné avec la peinture" aurait pu tout expliqué, et en plus de ça, permit des suites ou un DLC avec comme ennemi la guilde des écrivains dans la tableau qui utilise ou develope un pouvoir sur le narratif.

Bref, sinon j'aurais préféré un fin à l'acte 2.

"Ta gueule c'est magique !"

la guilde des écrivains

Assassin's Creed

plus ou moins fantaisiste mais bien concret, brisé et dénaturé par une sorte d'entité virale, de brouillard modificateur, un truc alien parasite, ou autre bizarrerie du genre.

Annihilation, Color Out of Space, ou Oblivion.

En disant que c'est la guilde des écrivains qui a manipulé Maelle et Verso par exemple avec le pouvoir des histoire, pour leur faire croire à une seconde réalité par exemple, qu'il dégage ce deuxième niveau de lecture. Mais j'ai peu d'espoir que ça soit rattrapable. Tu multiplie encore les "ta gueule c'est magique".

Concernant la guilde des écrivains, ils ont la capacité, comme les peintres, des faire des oeuvres "vivantes" et ils sont aussi responsable de l'incendie ayant tué Verso.

Pour moi, il avait rien besoin de dire pour expliquer le monde ou juste même poser des hypothèses pour que le joueur choississent ce qu'ils préfèrent. On demande pas de justifier tout dans le Seigneur des Anneaux ou d'autre fiction.

On pourrait embriquer tout ça dans une autre réalité en prétendant que tout l'ensemble est juste une histoire d'un roman ou... d'un jeu vidéo.

Après, la fin rend hommage au "salaud de père" qui a raison, et aussi à Verso qui est un vrai perso et n'est plus un obscur Sasuke mystique "okamari no suzoki", mais qui ne veut plus "être" car il sait qu'il est mort en réalité.

Au final les meufs sont dans l'émotion (et on le voit avec la fin Maelle où elle reincarne égoistement Verso) et les hommes dans la raison (et la réalité) ... Donc c'est plutôt anti-woke d'un côté.

Post ou cancer