Ce sujet a été résolu
Bonsoir, mes chers kheyons.
Aujourd'hui, mégatopic. Cela fait 14 parties, donc je les posterai peu à peu... j'en ferai une compilation sur ce post à la fin.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le plus grand tabou de l'Histoire, ce sont les parents.
Il est possible de tout critiquer - même les juifs ! - mais jamais les parents. Celui qui critique son père ou sa mère est immédiatement perçu comme un immonde chien ingrat. Il y a un grand blocage psychologique sur ce sujet. L'humain est absolument terrifié à l'idée de rejeter, voir même renier ses parents ; cette peur est naturelle, instinctive.
Alors quel est le problème ? Hé bien... puisque c'est un tabou, personne n'en parle. C'est un énorme angle mort, un abîme dans lequel personne n'ose regarder.
Aujourd'hui, nous allons regarder cet abîme, et nous allons le regarder droit dans les yeux.
Imaginez un scénario de science-fiction où des aliens contrôlent la Terre depuis des millénaires, mais personne en est au courant. Toute l'histoire de l'humanité aurait été écrite par ces aliens, en cachette.
Terrifiant, n'est-ce pas ?
Sauf que ce scénario est bien réel, car l'histoire de l'humanité a été écrite par les parents. Ce sont eux qui ont forgé toutes les générations, toutes les crises, tous les désespoirs, toutes les joies et toutes les victoires à travers les âges.
"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère", disait Napoléon.
Depuis plusieurs siècles, les gauchistes nous ont parlé du patriarcat, des bourgeois, des hommes blancs, de l'Eglise, et de plein d'autres catégories qui auraient dominé le monde depuis toujours. Mais ils ne parlent jamais des véritables catégories qui dominent le monde : le papa, et la maman.
Le papa et la maman ont un pouvoir presque absolu sur leur enfant. Naturellement, l'enfant n'a aucune possibilité de contester l'autorité de ses parents. Ils sont plus forts que lui sur tous les plans.
L'absolutisme royal a toujours été une réalité au sein de la famille. Le père et la mère ont un règne incontesté et incontestable. Cela est une vérité naturelle : c'est la loi du plus fort. L'enfant est plus petit que ses parents. Il ne choisit pas de naître et ne choisit certainement pas ses parents. La nature est ainsi faite.
Attention : Il n'y a pas de jugement de valeur ici. Je ne dis pas que la nature est "mal faite", et je ne prétend absolument pas la changer. Je ne fais que dresser le constat - évident, mais rarement mentionné - que les parents sont dans une situation de domination absolue vis-à-vis de leurs enfants.
"Bon d'accord Putaso, mais t'abuses quand même. Les parents ne déterminent pas TOUT, le libre-arbitre existe et les gens font des choix, surtout à partir de leur 20aine où ils sont libres. Tout le monde peut changer sa vie s'il s'y met sérieusement"
Je suis tout à fait d'accord.
Cependant, il y a la théorie et puis il y a la réalité.
Notre libre-arbitre n'est pas absolu. Nos choix sont restreints dans un cadre réel et conceptuel préétabli par notre éducation. Par exemple, on nous a appris une langue native, le Français : on ne peut pas sponément faire le choix de parler Russe, parce que ça sort du cadre préétabli.
Bien sûr on peut apprendre le Russe, mais ça nous prendra des mois, voir des années d'efforts.
Il en va de même pour des centaines, des milliers d'autres choses.
Un autre exemple. Prenons un fils de prolo campagnard qui n'a jamais quitté son bout de terroir. Pour lui, faire le choix de quitter son terroir sera très difficile. Il va devoir sortir de son cadre conceptuel pour imaginer une vie en dehors de son terroir. Il en va de même, bien sûr, pour le bobo citadin qui n'a jamais quitté son arrondissement parisien.
Sortir de cette "zone de confort" est très, très difficile, et souvent traumatisant.
Un prolo campagnard sera traumatisé en voyant Paris.
Un bobo citadin sera traumatisé en sentant l'odeur intense de la bouse de vache.
Même lorsque la personne parvient à dépasser ses limites, il y a des grandes chances pour que ça se passe mal. Le prolo va passer le reste de sa vie à cracher sur Paris, et le bobo à cracher sur les bouseux. L'effet de groupe renforcera ces sentiments de rejet et de haine.
Prenons désormais quelque chose de plus extrême : imaginez un enfant qui aurait été éduqué pour devenir un assassin professionnel.
Pour cet enfant, tuer c'est normal et parfaitement acceptable. C'est un métier comme un autre.
Sa morale est donc horriblement déformée de base. En plus, cet enfant a déjà tué des dizaines, voir des centaines de personnes au cours de sa vie. Renoncer à cette morale et admettre qu'il s'est trompé sur toute la ligne serait un traumatisme brutal, quelque chose qui briserait cette personne à vie. Il est fort probable que cette personne finirait par se suicider si elle sortait de son cadre préétabli. Sortir du cadre serait donc mourir.
A travers cet exemple extrême, je veux vous montrer que c'est bien beau de parler de libre-arbitre, mais concrètement, pour un humain, sortir du cadre préétabli est l'exception et non pas la règle, car c'est extrêmement dur.
Il y a relativement peu de personnes bilingues dans le monde, car parler une langue autre que sa langue native est très dur et demande des années d'efforts.
Il y a relativement peu de personnes qui migrent et quittent leur pays, car cela demande de s'adapter à une autre langue, une autre culture, et mille autres choses.
On ne peut pas construire une société solide et durable en négligeant les bases et en exigeant à tout le monde de se construire eux-mêmes.
Faisons un pari : on jette une pièce en l'air. Pile je gagne, face vous perdez.
Assez injuste, n'est-ce pas ?
Mais je pourrais vous dire que vous pouvez toujours "gagner". La pièce peut tomber sur le côté, et ça fera match nul.
Vous allez me détester. Bien sûr que ce que je dis est possible, mais c'est extrêmement rare, et en plus ça ne vous accordera même pas une victoire : ça fera simplement match nul.
Et pourtant, c'est le pari que fait la société concernant les enfants maltraités.
Ils ne peuvent que perdre ou, exceptionnellement, faire match nul. Je parle de match nul car, comme je vous l'ai expliqué, sortir de son cadre conceptuel et réécrire sa morale est profondément traumatisant. Un enfant maltraité n'en sortira jamais gagnant, même s'il peut bien sûr être heureux, il ne récupèrera jamais ses années d'enfance ou d'adolescence perdues.
On estime que ce pari est satisfaisant et qu'il faut s'en conformer.
Partie 1/14
Citations :
@Pompokov
@Yoneda
@Dagoth-Ur
@trapvador
@Zouzoum
@resumax2livres
Index des parties :
Partie 1 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665209
Partie 2 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665225
Partie 3 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665239
Partie 4 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665269
Partie 5 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665295
Partie 6 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665359
Partie 7 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665387
Partie 8 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665414
Partie 9 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665475
Partie 10 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665511
Partie 11 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665529
Partie 12 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665543
Partie 13 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665659
Partie 14 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665720
BONUS : L'immigration comme on ne vous en a jamais parlé :
https://onche.org/topic/8[...]-parle/1#message_15752823
Aujourd'hui, mégatopic. Cela fait 14 parties, donc je les posterai peu à peu... j'en ferai une compilation sur ce post à la fin.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le plus grand tabou de l'Histoire, ce sont les parents.
Il est possible de tout critiquer - même les juifs ! - mais jamais les parents. Celui qui critique son père ou sa mère est immédiatement perçu comme un immonde chien ingrat. Il y a un grand blocage psychologique sur ce sujet. L'humain est absolument terrifié à l'idée de rejeter, voir même renier ses parents ; cette peur est naturelle, instinctive.
Alors quel est le problème ? Hé bien... puisque c'est un tabou, personne n'en parle. C'est un énorme angle mort, un abîme dans lequel personne n'ose regarder.
Aujourd'hui, nous allons regarder cet abîme, et nous allons le regarder droit dans les yeux.
* * *
Qui domine le monde ?
Imaginez un scénario de science-fiction où des aliens contrôlent la Terre depuis des millénaires, mais personne en est au courant. Toute l'histoire de l'humanité aurait été écrite par ces aliens, en cachette.
Terrifiant, n'est-ce pas ?
Sauf que ce scénario est bien réel, car l'histoire de l'humanité a été écrite par les parents. Ce sont eux qui ont forgé toutes les générations, toutes les crises, tous les désespoirs, toutes les joies et toutes les victoires à travers les âges.
"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère", disait Napoléon.
Depuis plusieurs siècles, les gauchistes nous ont parlé du patriarcat, des bourgeois, des hommes blancs, de l'Eglise, et de plein d'autres catégories qui auraient dominé le monde depuis toujours. Mais ils ne parlent jamais des véritables catégories qui dominent le monde : le papa, et la maman.
1. Une domination absolue
Le papa et la maman ont un pouvoir presque absolu sur leur enfant. Naturellement, l'enfant n'a aucune possibilité de contester l'autorité de ses parents. Ils sont plus forts que lui sur tous les plans.
L'absolutisme royal a toujours été une réalité au sein de la famille. Le père et la mère ont un règne incontesté et incontestable. Cela est une vérité naturelle : c'est la loi du plus fort. L'enfant est plus petit que ses parents. Il ne choisit pas de naître et ne choisit certainement pas ses parents. La nature est ainsi faite.
Attention : Il n'y a pas de jugement de valeur ici. Je ne dis pas que la nature est "mal faite", et je ne prétend absolument pas la changer. Je ne fais que dresser le constat - évident, mais rarement mentionné - que les parents sont dans une situation de domination absolue vis-à-vis de leurs enfants.
2. Une influence sur-déterminante
"Bon d'accord Putaso, mais t'abuses quand même. Les parents ne déterminent pas TOUT, le libre-arbitre existe et les gens font des choix, surtout à partir de leur 20aine où ils sont libres. Tout le monde peut changer sa vie s'il s'y met sérieusement"
Je suis tout à fait d'accord.
Cependant, il y a la théorie et puis il y a la réalité.
Notre libre-arbitre n'est pas absolu. Nos choix sont restreints dans un cadre réel et conceptuel préétabli par notre éducation. Par exemple, on nous a appris une langue native, le Français : on ne peut pas sponément faire le choix de parler Russe, parce que ça sort du cadre préétabli.
Bien sûr on peut apprendre le Russe, mais ça nous prendra des mois, voir des années d'efforts.
Il en va de même pour des centaines, des milliers d'autres choses.
Un autre exemple. Prenons un fils de prolo campagnard qui n'a jamais quitté son bout de terroir. Pour lui, faire le choix de quitter son terroir sera très difficile. Il va devoir sortir de son cadre conceptuel pour imaginer une vie en dehors de son terroir. Il en va de même, bien sûr, pour le bobo citadin qui n'a jamais quitté son arrondissement parisien.
Sortir de cette "zone de confort" est très, très difficile, et souvent traumatisant.
Un prolo campagnard sera traumatisé en voyant Paris.
Un bobo citadin sera traumatisé en sentant l'odeur intense de la bouse de vache.
Même lorsque la personne parvient à dépasser ses limites, il y a des grandes chances pour que ça se passe mal. Le prolo va passer le reste de sa vie à cracher sur Paris, et le bobo à cracher sur les bouseux. L'effet de groupe renforcera ces sentiments de rejet et de haine.
Prenons désormais quelque chose de plus extrême : imaginez un enfant qui aurait été éduqué pour devenir un assassin professionnel.
Pour cet enfant, tuer c'est normal et parfaitement acceptable. C'est un métier comme un autre.
Sa morale est donc horriblement déformée de base. En plus, cet enfant a déjà tué des dizaines, voir des centaines de personnes au cours de sa vie. Renoncer à cette morale et admettre qu'il s'est trompé sur toute la ligne serait un traumatisme brutal, quelque chose qui briserait cette personne à vie. Il est fort probable que cette personne finirait par se suicider si elle sortait de son cadre préétabli. Sortir du cadre serait donc mourir.
A travers cet exemple extrême, je veux vous montrer que c'est bien beau de parler de libre-arbitre, mais concrètement, pour un humain, sortir du cadre préétabli est l'exception et non pas la règle, car c'est extrêmement dur.
Il y a relativement peu de personnes bilingues dans le monde, car parler une langue autre que sa langue native est très dur et demande des années d'efforts.
Il y a relativement peu de personnes qui migrent et quittent leur pays, car cela demande de s'adapter à une autre langue, une autre culture, et mille autres choses.
On ne peut pas construire une société solide et durable en négligeant les bases et en exigeant à tout le monde de se construire eux-mêmes.
Faisons un pari : on jette une pièce en l'air. Pile je gagne, face vous perdez.
Assez injuste, n'est-ce pas ?
Mais je pourrais vous dire que vous pouvez toujours "gagner". La pièce peut tomber sur le côté, et ça fera match nul.
Vous allez me détester. Bien sûr que ce que je dis est possible, mais c'est extrêmement rare, et en plus ça ne vous accordera même pas une victoire : ça fera simplement match nul.
Et pourtant, c'est le pari que fait la société concernant les enfants maltraités.
Ils ne peuvent que perdre ou, exceptionnellement, faire match nul. Je parle de match nul car, comme je vous l'ai expliqué, sortir de son cadre conceptuel et réécrire sa morale est profondément traumatisant. Un enfant maltraité n'en sortira jamais gagnant, même s'il peut bien sûr être heureux, il ne récupèrera jamais ses années d'enfance ou d'adolescence perdues.
On estime que ce pari est satisfaisant et qu'il faut s'en conformer.
Partie 1/14
Citations :
@Pompokov
@Yoneda
@Dagoth-Ur
@trapvador
@Zouzoum
@resumax2livres
Index des parties :














BONUS : L'immigration comme on ne vous en a jamais parlé :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
3. Une responsabilité totale
Les parents sont 100% responsables de ce qui arrive à leurs enfants lorsqu'ils sont enfants.
Bien sûr, il y a d'autres adultes - mais les parents décident qui va fréquenter l'enfant.
A l'exception de l'école lorsqu'elle est obligatoire...
Evidemment les parents ne sont pas toujours fautifs, mais ils sont toujours responsables.


Bien sûr, les criminels qui font du mal aux enfants sont immondes et méritent la peine de mort. Mais concrètement, la responsabilité retombe sur les parents.
Ainsi, l'Etat n'est pas fautif lorsqu'un meurtre est commis en son sein, mais il est responsable car il a un gigantesque pouvoir et qu'il a le monopole de la Justice.
Ainsi les parents ne sont pas forcément fautifs, mais ils sont toujours responsables, car ils ont un gigantesque pouvoir et le monopole de leur enfant.
Si un meurtre est commis dans une entreprise et l'Etat dit "non désolé les gars, c'était à l'entreprise de veiller sur les gens, c'est pas mon rôle, au revoir" on serait tous scandalisés, parce qu'évidemment l'Etat est responsable même lorsqu'une affaire se passe dans une entreprise.
Pour les parents c'est pareil. Ils ne peuvent pas se dédouaner en disant que leur gosse était à l'école, ou à l'église, ou ailleurs. Ils sont responsables de leur enfant.
* * *
Le question la plus difficile au monde
On a donc établi que les parents ont une domination absolue, une influence sur-déterminante et une responsabilité totale sur leurs enfants.
ça fait beaucoup
Mais tout ça, ce ne sont que des constats. On peut pinailler et se quereller sur les contours de ces affirmations, mais elles sont globalement vraies.
Il faut désormais se poser la véritable question, celle qui peut faire trembler les ciments de notre société - et de toutes les sociétés du monde. La question que personne n'ose poser, celle tout le monde évite, une question terrifiante dont personne ne veut entendre la réponse :

Rien que poser la question est une forme de trahison.
Une trahison envers papa maman, qui nous ont pourtant donné la vie, nous ont bercé, nourri et éduqué.
Quel monstre oserait poser cette question ?
* * *
La réponse
Poser la question est déjà un défi en soi - mais y répondre est presque impossible.
Rien que penser à la réponse c'est difficile, c'est terrifiant. Alors la dire, même en texte, n'est pas chose facile.
Mais arrêtons de tourner autour du pot. Voici, d'une fois pour toutes, le plus grand tabou de l'Histoire :

C'est ici que le commence le vrai topic.
Partie 2/14
Citations :
@BlueLadyShow
@Sdfmaispropre
@Silencedeter
@Sneaky
@Tristin
@coroner
(remontez à la Partie 1 :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Préambule : Qu'est-ce que la maltraitance ? Et qu'est-ce que la "bien-traitance" ?
La "maltraitance" des enfants semble au premier abord un phénomène très minoritaire.
Généralement, on pense que maltraiter un enfant c'est le frapper très fort, lui péter la gueule. Les agressions sexuelles évidemment, et la négligeance sévère (ne pas assurer l'alimentation de l'enfant ni le soigner lorsqu'il est malade, par exemple). Ce sont donc les cas très extrêmes, une très petite minorité.
Or cette idée est totalement fausse, et il est assez facile de le montrer. Il est un peu plus compliqué de défaire tous les noeuds conceptuels qui justifient et cautionnent la maltraitance. On abordera ça par la suite.
Avant ça, je vais vous montrer que la maltraitance des enfants va bien plus loin que leur défoncer la gueule ou les agresser sexuellement.
Il suffit de prendre n'importe quelle autre catégorie humaine et d'imaginer des situations de maltraitance. Je vais prendre l'exemple d'un salarié.





On pourrait continuer la liste mais je crois que vous avez saisi l'idée.
Vous pouvez remplacer "le salarié" par n'importe quelle catégorie humaine. Les femmes, les noirs, les blancs, les chrétiens, les musulmans, les juifs, les hommes de moins d' 1m70, et le résultat sera toujours le même. Les actes que je viens de lister sont des maltraitances et on le comprend instinctivement, spontanément.
La "bien-traitance" est tout aussi naturelle. Ne pas frapper, ne pas crier, ne pas menacer, ne pas négliger, ne pas restreindre physiquement... on fait tout ça au quotidien sans le moindre souci, et on s'indigne dès que quelqu'un frappe, crie, menace, restreint physiquement... autrui.
Sauf pour les enfants.
Partie 3/14
Citations :
@Solidoupas
@Morgoth
@Sperme-de-Scizo
@KJ-Anima
@ZeroTout
@SuperDUPER
(Remontez à la Partie 1 :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Chapitre 1 : Le mensonge
Alors là Putaso, désolé mais je ne peux pas te suivre.
Je veux bien qu'il y ait des enfants maltraités dans le monde, mais tu vas trop loin, tu es trop radical. Ne jamais engueuler un enfant ? T'es devenu une gauchiasse ou quoi ?
Les enfants sont incapables de raisonner, incapables de comprendre les conséquences de leurs actes. Alors il faut leur appliquer un stimuli négatif pour assurer leur sécurité.
Par exemple : si un enfant se rend à la cuisine et prend un couteau, il peut se blesser voir se tuer ! Quelques fessées sur le derrière et quelques cris sont un très petit prix à payer pour assurer sa survie !
C'est fondamental que l'enfant ait du respect et qu'il obéisse à ses parents. Il faut que lorsqu'il fait quelque chose de dangereux et ses parents lui commandent d'ARRETER, bah qu'il s'arrête tout de suite, sans poser de questions. C'est normal.
Il faut que l'enfant soit AU MOINS UN PEU effrayé par ses parents, afin qu'il ne pose pas de questions et ne perde pas de temps dans des situations de vrai danger. Les parents savent toujours ce qu'il faut, et voient les risques que les enfants ne peuvent pas voir.
Les enfants sont incapables de raisonner. Tu ne peux pas t'asseoir avec un enfant et raisonner avec lui, ça serait comme essayer d'avoir une discussion avec ton chat pour qu'il arrête de pisser sur le canapé.
Pire encore : si les parents ont plusieurs enfants, tu prétends qu'ils perdent leur temps à tout raisonner, à tout débattre avec chacun d'eux ? Ca ne fera que provoquer une paralysie qui leur empêchera de jouer leur rôle de parent.
Tu sais, parfois les enfants ont juste à sortir du lit, manger leur repas, prendre soin de leurs frères et soeurs, aller au dentiste, faire leurs devoirs - et ne pas discuter et débattre chaque petite chose !
Quand ils vont grandir, la vie va leur apprendre la vérité des CONSEQUENCES - et ces CONSEQUENCES seront sans doute très douloureuses. S'ils ne mettent pas de crème solaire, ils vont se brûler la peau et se faire très mal. S'ils ne se présentent pas au boulot, ils seront virés par le patron. S'ils ne préparent pas leurs examens, s'ils ne payent pas leurs impôts, s'ils violent la loi, des conséquences terribles s'abattront sur eux.
Si, en tant qu'enfants, ils ne vont pas au dentiste, ne mangent pas correctement et ne font pas de sport, les conséquences seront bien plus terribles que quelques fessées ou quelques petites engueulades à 5 ans (dont ils ne se souviendront même pas !)
La nature, les patrons, le gouvernement, la santé, ne négocient pas, ne débattent pas, ne discutent pas.
La vie adulte n'est pas un parc d'attractions où tout le monde te demande tout gentiment et où on te protège des conséquences de tes mauvais choix. La vie adulte est dure et sans pitié.
Si tu discutes absolument chaque chose avec ton enfant, comment va-t-il être capable d'affronter un monde aussi dur et agressif, où les dangers sont si grands ?
Si tu débats tout avec ton enfant, que va-t-il faire lorsqu'un policier lui demandera sa pièce d'identité, lorsqu'il aura à payer ses impôts, lorsqu'un couteau fou lui exigera son argent ?
Ils seront comme des agneaux sans force, sans dureté, sans colonne vertébrale, s'agenouillant, pleurant, suppliant pour "négocier" dans un monde brutal.
Comme des agneaux à l'abattoir.
En tant qu'adultes, tes enfants avec qui tu as "raisonné" devront faire face à ceux qui ont été éduqués à la dure, avec ceux qui sont conscients de la brutalité de la vie et des conséquences de leurs actes.
Si tu devais parier pour un athlète, tu parierais pour celui avec qui le coach a "raisonné" ou "discuté", ou plutôt celui qui a FORCE l'athlète à se lever tôt le matin et à courir des sprints pendant toute la matinée ?
Que tu le veuilles ou non Putaso, tes lopettes d'enfants "raisonnés" vont devoir faire face à un monde de gens éduqués à la dure, des gens qui auront de la discipline et une volonté d'acier. Tes gosses n'auront jamais cette discipline et cette volonté.
Soyons francs : la plupart des gens sont incapables de raisonner, et d'ailleurs ne veulent PAS raisonner. Dans la réalité, ils vont manipuler, menacer, user de la force et de la ruse pour avoir ce qu'ils veulent. Encore une fois, le monde n'est pas un parc d'attractions, mais une dure réalité darwinienne. Et tu crois que tes enfants "raisonnés" qui n'ont jamais subi de discipline vont faire le poids ?
Vraiment des agneaux à l'abattoir...
Si ton gosse veut manger mcdo toute la journée, que t'essayes de "raisonner" avec lui, mais qu'il n'écoute pas et jette par terre tes légumes, tu vas faire quoi ?
Laisse-moi deviner : tu vas juste lui rappeler que le mcdo est mauvais pour lui, et que les légumes sont bons pour lui, et puis tu vas prier, croiser les doigts pour qu'il veuille bien t'écouter un jour.
Complètement délirant !
C'est vraiment fou de penser comme ça ! Si les enfants étaient capable de prendre les bonnes décisions par eux-mêmes, ils ne seraient pas des enfants !
Ce genre de parents ""raisonnables"" savent que leurs enfants ne sont pas des adultes, ils savent qu'ils sont censé prendre soin d'eux car ils ont des cerveaux sous-développés - c'est juste la réalité - et pourtant veulent traiter les enfants comme des adultes !
Va-t-on forcer un enfant à devenir un soldat ? Bien sûr que non, un enfant est trop faible - c'est un rôle pour des adultes.
Va-t-on forcer un enfant à prendre des bonnes décisions ? Non, un enfant ne peut pas raisonner - c'est le rôle des adultes de prendre des bonnes décisions.
On ne donne pas aux enfants des poids trop lourds, des permis de conduire, ni des boulots, ni des impôts parce que ce sont des enfants bon sang !
C'est d'ailleurs pareil avec les adultes déficients mentaux. Si un adulte a 30 ans mais un cerveau de gosse de 8 ans, c'est un attardé mental, on ne peut pas lui donner un permis de conduire et une voiture. Ces adultes doivent être gérés, faut prendre soin d'eux. S'ils devaient faire leurs propres choix, ils ne survivraient sûrement pas.
Tu crois que les cris et les fessées c'est trop dur ?
On applique ces punitions corporelles et verbales car elles sont largement préférables aux vraies punitions dans la vie réelle.
Faire du sport peut être désagréable, mais c'est largement préférable à s'atrophier ou devenir obèse.
Manger des légumes, aller au dentiste, au médecin, à l'école... tout ça ça peut être désagréable, mais c'est évidement POUR LEUR BIEN.
Les enfants ne savent pas ce qu'il leur convient dans le long terme - et souvent même pas dans le court terme. Les parents, en revanche, savent parfaitement ce qu'il faut. Faudrait-il laisser les enfants bouffer mcdo toute la journée et ne jamais faire du sport, pour qu'ils deviennent des obèses diabétiques ?
Faudrait-il ne jamais les envoyer au dentiste ou ne jamais les forcer à se brosser les dents, et qu'ils finissent avec des dents pourries ?
Faudrait-il les laisser jouer aux jeux-vidéo toute la journée et les sortir au monde avec des muscles de tapette ?
Dis-moi Putaso, qu'est-ce qui est mieux : infliger au gosse une petite punition dont il ne se souviendra même pas, ou le laisser endurer une vie d'obésité et de faiblesse, tout ça parce que les parents étaient trop fragiles - ou le cerveau lavé par une idéologie gauchiasse - pour discipliner leur enfants comme il faut ?
Un enfant va-t-il préférer un jeu-vidéo ou un livre enrichissant ? Tu crois que si tu laisses tes gosses jouer aux jeux-vidéo autant qu'ils le veulent, ils vont te remercier à l'âge adulte de leur avoir laissé gagner des points virtuels insignifiants sur la console plutôt qu'avoir lu et acquis du vocabulaire, de la culture, des facilités à l'écrit ?
Quand tes gosses seront des obèses repoussant, tu crois qu'ils te remercieront de les avoir laissés bouffer mcdo toute la journée ?
Eduquer un gosse, c'est l'instruire à propos des choses qu'il ne peut pas savoir car son cerveau est immature, il manque d'expérience et est incapable de comprendre les conséquences de ses actes.
L'idée que l'on peut instruire les enfants sans leur infliger aucune conséquence négative, aucune douleur, est vraiment folle, contre-nature et franchement immorale.
A la limite, si tu as une petite fille qui est naturellement gentille et obéissante, ça pourrait passer.
Mais si tu as plusieurs garçons à la maison, je te mets au défi d'essayer ça !
D'accord, tu veux les laisser marcher au milieu de la route, prendre leur vélo sans casque, jouer avec les couteaux et les prises électriques, prendre une casserole d'eau bouillante : si tu veux, mais objectivement t'es en train de jouer à la roulette russe avec ton enfant.
Ce laxisme n'est pas du tout ce qui est le mieux pour les enfants.
Ce n'est pas amusant de discipliner les enfants physiquement - tout comme faire du sport et manger des légumes n'est pas amusant - mais on le fait parce que c'est la chose à faire.
(Suite au prochain post)
Partie 4/14
Citations :
@Jenseth
@PasseurOnche
@Pseudo-1
@Boeuf
@Branlito
@NotrePere
(Remontez à la Partie 1 :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Je me retrouve beaucoup dans ce topic j’ai pas mal de problèmes avec mes parents…
il y a 4 mois
(SUITE DE LA PARTIE 4)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :
Mes enfants me remercieront-ils lorsqu'ils seront adultes ?
Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665209)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :

Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Je ne comprends pas l'opax, bien sur que tu peux critiquer tes parents, moi parfois je le fait, ce sont des êtres humains comme tout le monde et par conséquent, ils ne sont pas parfait
Moi perso, c'est plutôt de parler de sex avec mes parents qui me fait peu, jouir est une sensation intime pour moi alors je veux pas parler de cul avec eux
Moi perso, c'est plutôt de parler de sex avec mes parents qui me fait peu, jouir est une sensation intime pour moi alors je veux pas parler de cul avec eux
[NOFAKE] Envie de se faire du blé façon QLF? Go MP
il y a 4 mois
Chapitre 2 : La vérité
Ouf. Je vous recommande de faire une pause et d'aller prendre l'air avant de poursuivre. Ce que vous allez lire va bouleverser votre vision du monde, tout comme la mienne a été bouleversée il y a tant d'années.
Si on veut connaître la vérité, il faut d'abord faire une importante distinction : il faut distinguer la parole des faits.
Un meurtrier peut dire qu'il n'a jamais tué personne, mais les caméras de surveillance montreront le fait qu'il a tué quelqu'un.
La parole ne correspond pas toujours à la réalité.
Quelle est la parole de tous les parents dans le monde ?
Ils disent tous qu'ils aiment leurs enfants et qu'ils font tout ce qu'ils font pour leur bien.
Mais quels sont les faits ?
* * *
Ce n'est pas pour leur bien
L'argument central des parents c'est qu'ils font un mal pour un bien en maltraitant leurs enfants.
Les enfants seraient des humains sous-développées, ils seraient incapables de raisonner. Donc il serait normal de les maltraiter pour les "dresser", et donc leur faire du bien.
(Notez qu'on peut utiliser exactement le même argument pour les femmes, les noirs, les handicapés, les pauvres ou n'importe quelle autre catégorie humaine.)
Alors la question qu'il faut se poser est la suivante :
Est-ce que violenter les enfants leur fait du bien ?
Prenons chaque type de violence, un par un. Je vous donne d'abord la réponse courte, puis on développera plus tard.
Est-ce que frapper (fessée, gifles...) les enfants leur fait du bien ?

Est-ce que gueuler, crier sur les enfants leur fait du bien ?

Est-ce que punir les enfants (les enfermer dans leur chambre...) leur fait du bien ?

Est-ce que les négliger, les laisser se débrouiller par eux-mêmes, leur fait du bien ?

Ces affirmations sont prouvées par des études, et d'ailleurs on peut observer tout ça à l'oeil nu. Enfin, c'est assez logique. Je développerai ça plus tard.
Mais si toute cette violence ne fait pas du bien aux enfants, alors pourquoi les parents leur infligent ça ?
Peut-être parce qu'il n'y aurait aucune autre alternative ?
* * *
Les enfants peuvent raisonner
Les enfants peuvent raisonner moralement à partir de 15 mois.
Ils sont en effet sensibles aux notions de partage et de justice à partir de cet âge là, à peu près. On a vu par exemple des enfants essayer de nourrir leur mère en retour.
On peut faire comprendre à un enfant qu'il faut ranger son jouet après l'avoir utilisé à partir de 2-3 ans, ce sans le frapper ni lui crier dessus ni le violenter d'aucune façon.
Bien sûr que les enfants peuvent raisonner. Il faut évidemment se mettre à leur niveau : s'ils ne comprennent pas pourqu'il il faut se brosser les dents, il faut leur expliquer que s'ils ne le font pas, leurs dents pourriront et tomberont. Ce n'est pas tout à fait exact, mais ça reste vrai.
Discuter avec un enfant ne veut pas forcément dire être d'accord avec lui.
Cette pensée est totalement délirante. C'est du même acabit que les gauchistes qui pensent que discuter avec un "facho" veut forcément dire que t'es d'accord avec lui et que t'es un facho toi-même. Vous avez tous entendu l'expression débile de "faire le jeu de l'extrême droite". Hé bien, discuter un enfant serait "faire le jeu de l'enfant" : c'est exactement la même pensée dogmatique, intolérante et obscurantiste.
* * *
On peut discipliner un enfant sans violence
Chacun sait qu'on peut dresser les chiens sans les frapper ou leur gueuler dessus.
Beaucoup de parents seront mêmes choqués lorsqu'on frappe ou on engueule un chien.
Ces gens ont plus de douceur et de compassion pour un chien que pour leur propre enfant.
Alors comment discipliner un enfant sans le frapper ?
Les enfants vont naturellement vouloir imiter leurs parents. C'est dans notre ADN. Si papa se lave les dents tous les soirs, et si papa explique que c'est très important de se laver les dents pour qu'ils ne tombent pas, alors le gosse voudra imiter son père.
Bien sûr il va protester, il ne va pas aimer ça, mais soyons honnêtes : qui aime se laver les dents ? Papa n'aime pas se laver les dents non plus, c'est bien ennuyeux. Mais c'est important et c'est pour ça qu'il faut le faire tous les soirs. C'est cela qu'il faut expliquer à l'enfant.
Mais que faire lorsque l'enfant est en danger, lorsqu'il va traverser la rue sans regarder ou lorsqu'il voudra toucher la plaque brûlante ? Il faut agir vite, on ne peut pas s'empêcher d'être un peu brusque.
De même, que fait-on lorsque l'enfant fait quelque chose de mal, comme casser quelque chose, mentir ou voler des bonbons dans la cuisine ? Si on ne peut employer aucune violence, que peut-on faire ?
Les deux questions peuvent être répondues en se demandant : quelles valeurs et principes applique-t-on aux adultes ?
Pour la première : Si un type va se faire renverser par un camion et que tu le pousses et le jettes par terre pour le sauver, va-t-il s'énerver contre toi et t'en vouloir parce que tu l'as jeté par terre ? Au contraire : il t'en sera reconnaissant parce que tu lui as sauvé la vie.
Il en va de même avec les enfants. On peut crier, les bousculer, s'ils sont en grave danger immédiat.
Pour la deuxième : Si un adulte casse quelque chose ou nous ment, nous vole quelque chose de petit comme un bonbon ou un stylo, que fait-on ?





Il suffit de faire la même chose avec les enfants, avec quelque chose de plus : on est censés leur apprendre comment fonctionne le monde adulte. Un enfant doit comprendre qu'il est très important de s'excuser et de restituer, dans la mesure du possible. Le devoir d'un parent est d'enseigner cela.
Un enfant doit aussi aussi apprendre que faire le mal a des conséquences. Il faut d'abord l'avertir de ce qui va arriver s'il continue à faire le mal. "Si je cassais ton jouet, même par accident, ça serait terrible n'est-ce pas ? Mais si tu ne prends pas soin de tes affaires, je ne prendrai pas soin des tiennes non plus".
"Si je te volais ton jouet, tu te sentirais très mal n'est-ce pas ? Mais si tu continues à voler, alors on pourra prendre tes choses aussi".
"Si tu me mens, je ne pourrai pas te faire confiance à l'avenir. En plus, je pourrai moi aussi te mentir lorsque ça me convient".
Oeil pour oeil et dent pour dent, c'est la loi la plus basique de l'humanité.
Bien sûr, cette "violence" est minime et surtout pédagogique. Le but n'est pas de déclarer la guerre à son enfant et de se rendre la vie impossible, mais plutôt de lui enseigner des leçons de vie. L'objectif est d'arriver à une réconciliation.
* * *
La violence fait beaucoup de mal aux enfants
Lorsqu'on se prend une gifle en tant qu'adulte, ou lorsqu'on se fait insulter, c'est une expérience désagréable mais sans plus. On cherche à éviter ça, mais si ça arrive ça ne va pas nous traumatiser pour la vie - surtout si on riposte
(ou cancer)
Pour les enfants, par contre, c'est une autre paire de manche.
On peut résumer les maltraitances en 4 catégories. Je vais les lister de la plus traumatisante à la moins traumatisante.




Cela n'est pas une catégorisation scientifique, juste une liste qui s'approche le plus possible de la réalité.
En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les violences physiques sont en tout dernier. Mais cela reste une maltraitance traumatisante, bien entendu - et elle est souvent accompagnée du reste. On va donc commencer par ça.
Partie 6/14
Citations :
@Phantomhive
@LeDouxCastor
@Tournesol
@Retsuko
@JackHellsen-
@ChevalierMaudit
(Remontez à la Partie 1 :
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Chapitre 3 : Les châtiments corporels
Un enfant qui se fait frapper change son comportement dans l'immédiat, par crainte de son agresseur. Rien d'autre. Cet enfant n'apprend pas la valeur et l'importance d'avoir un meilleur comportement - il ne fait qu'éviter la douleur, éviter de se faire frapper à nouveau.
Il n'apprend qu'une chose : s'il désobéit aux ordres de l'autorité, on va le frapper, le blesser.
Cela est d'autant plus vrai pour un bébé de moins de 15 mois, qui ne comprend rien à rien, qui est dans la pure réaction instinctive.
Et on s'étonne des golems ?
Ces parents soutiennent le fait qu'ils frappent dans un état de "calme", qu'ils préviennent l'enfant, qu'ils expliquent par la suite pourquoi ils lui ont donné la fessée, etc.
Mais tout enfant frappé sait que ça ne se passe pas du tout comme ça. La plupart des fessées, gifles et autres sont infligées dans un état de rage incontrôlée.

Les frapper pour qu'ils apprennent la discipline sur le long terme ?
Bien sûr, c'est un petit échantillon, mais ça en dit très long.
Cette petite étude n'était qu'une mise en bouche. Car on étudie les effets des violences physiques sur les enfants depuis maintenant 50 ans au moins.
Un rapport, publié en 2021 dans la revue scientifique Lancet, résume les résultats de 69 études sur ce sujet :

La consistance de ces découvertes indique que les punitions corporelles sont mauvaises pour les enfants et que des solutions politiques sont pertinentes."
En clair, les punitions physiques infligées aux enfants provoquent :

- Faible internalisation morale
- Agression
- Comportement antisocial
- Problèmes dans l'externalisation des comportements
- Problèmes dans l'internalisation des comportements
- Problèmes de santé mentale
- Des relations négatives avec leurs parents
- Des compétences cognitives réduites
- Peu d'estime de soi
- Risque d'abus physique accru des parents
- Défiance immédiate de l'enfant (vis à vis des parents et de tout autre adulte)
- Abus de l'alcool et autres substances

- Comportement antisocial
- Problèmes de santé mentale
- Abus de l'alcool et autres substances
- Une approbation de la fessée et des châtiments corporels.
Ce graphique montre la corrélation de la fessée aux conséquences négatives que je viens de lister, pour l'enfant.
L'étude constate également que les noirs sont ceux qui ont plus de chances de frapper leurs enfants, suivis des blancs (hispaniques inclus) puis enfin des asiatiques. La corrélation avec la réussite académique et économique des divers groupes est évidente.
En effet, l'enfant frappé internalise ces abus, ce qui lui provoque des sentiments de honte, de culpabilité et de faible estime de soi. Ces dégâts émotionnels empêchent ou rendent plus difficile la formation d'amitiés solides et saines ainsi que la réussite académique.
Une autre étude, datant de 2022, a montré que les adultes frappés fréquemment en tant qu'enfants cherchent davantage l'approbation de leurs pairs et des figures d'autorité. Frapper les enfants ne produit pas des adultes à la "volonté de fer", ça produit des golems qui ne cherchent qu'à faire plaisir à l'autorité à cause de leur traumatisme moral.
Partie 7/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
(SUITE A LA PARTIE 7)
Dans une autre étude :
"Une méta-analyse de 5 décennies de recherche a prouvé les effets négatifs de la fessée. Les méta-analyses concentrées spécifiquement dans la fessée ont été menées dans un total de 111 tailles d'effet [notion statistique] représentant 160 927 enfants."
Une "taille d'effet" est une mesure de la magnitude d'un effet ou d'une relation. Elles sont utilisées pour voir à quel point une corrélation est forte.
Les résultats de cette étude sont les suivants :
102 tailles d'effet ont pointé vers des effets négatifs de la fessée, dont 78 tailles d'effet étaient statistiquement significatives.
9 ont pointé vers des effets positifs, donc seulement 1 était statistiquement significative.
78 sur 79 tailles d'effet statistiquement significatives ont pointé vers des effets néfastes de la fessée.
Ici, je vous rappelle un point très important. Ici, on parle uniquement de la fessée. On ne parle même pas d'abus physiques allant au-delà, comme les gifles, les coups de poing, coups de pieds, la ceinture, ou autres.
Dans encore une autre étude, on a montré que la fessée cause des problèmes de comportement chez l'enfant :
"Cette étude a utilisé un score de propension basé sur la prévalence au cours de la vie, ainsi que l'incidence récente de la fessée dans un échantillon large et à échelle nationale, en employant des "lag dependent variables" [notion statistique] afin de se rapprocher le plus possible d'estimations causales en dehors d'une expérience.
Lorsque les enfants ont subi la fessée à l'âge de 5 ans, cela a prévu des augmentations dans les problèmes liés à l'externalisation des comportements aux âges de 6 et 8 ans, même après que les groupes aient été comparés selon leurs caractéristiques sociodémographiques, familiales, culturelles, et aussi selon les problèmes de comportement préalables des enfants.
Ces études menées par des méthodes statistiques rigoureuses démontrent que la fessée prévoit une détérioration de l'externalisation du comportement de l'enfant au fil du temps."
Les problèmes de comportement c'est quand l'enfant est agressif, s'énerve, perturbe des activités en cours (notamment à l'école, perturbe les cours...) etc.
En outre, les punitions corporelles rendent con. Elles ralentissent le développement cognitif :
"Cette étude met en évidence l'effet des punitions corporelles sur le développement cognitif de 1 167 enfants colombiens au revenu faible, à l'aide de 3 stratégies analytiques : [jargon scientifique]
"Ces résultats, ainsi que les résultats nuls des tests de falsification, renforcent l'idée selon lequel les punitions corporels conduisent à un développement cognitif plus lent"
Une étude de 2009, menée aux USA, a montré que les enfants ayant subi la fessée avaient un QI réduit. On a pris 806 enfants âgés de 2 à 4 ans, et 704 enfants âgés de 5 à 9 ans.
Les résultats :
- Les enfants de 2 à 4 ans non frappés avaient 5 points de QI de plus que les enfants frappés après 4 ans.
- Les enfants de 5 à 9 ans non frappés avaient 2,8 points de QI de plus que les enfants frappés après 4 ans.
Une autre étude, datant de 2022, a montré que les adultes qui ont subi des châtiments corporels lors de l'enfance ont 30% plus de chances de frapper leur partenaire. Les résultats de cette étude sont estimés sûrs à 95%
On a également mené des études sur l'activité cérébrale des enfants ayant subi des châtiments corporels. Ces punitions provoquent une dérégulation dans le système de régulation du stress : l'enfant devient hypersensible à toute menace potentielle, ou au contraire il devient insensible et détaché de tout.
On a mené des expériences pour voir les différentes réactions des enfants à des potentielles menaces - par exemple, on leur montrait des visages effrayés, ainsi que des visages neutres.
Les résultats (je simplifie à l'extrême) :
Les enfants ayant subi la fessée présentent une activation accrue dans certaines parties du cortex pré-frontal.
Les zones liées à l'analyse des états émotionnels d'autrui était davantage activée lorsqu'on leur montrait des visages effrayés. Les enfants agressés vont être plus méfiants, analysant l'autre pour identifier les menaces potentielles, même si l'autre paraît effrayé.
La zone liée à la régulation émotionnelle des conflits et à la régulation des émotions étaient MOINS activée pour les visages neutres. Cela indiquerait que les enfants agressés ont moins de chances de réguler pacifiquement un conflit face à une personne neutre, que face à une personne effrayée.
Les régions particulièrement activées chez les enfants frappés sont les mêmes que celles où l'on a pu constater une réduction de la matière grise chez les jeunes adultes qui ont subi des châtiments corporels.
Je pourrais continuer, encore et encore, à vous montrer des études sur ce sujet : risque accru d'addiction à l'alcool et aux drogues, risque accru de finir en prison, risque accru de promiscuité, réduction de l'espérance de vie... mais je crois que ce n'est pas nécessaire.
La fessée, et toute autre forme de châtiment corporel, est catastrophique pour les enfants.
N'importe quel parent qui aime vraiment son enfant s'abstiendra de le frapper après avoir pris connaissance de ces données.
Mais est-ce que c'est quelque chose de fréquent ? Il y a très peu de parents qui frappent leurs enfants... non ?
Une étude de 2004 a enquêté directement auprès des parents. 11% ont dit avoir mis la fessée à leur enfant de 6 à 11 mois, 36% à leur enfant de 12 à 17 mois, 59% à leur enfant de 18 à 23 mois.
59%.
Le vrai chiffre est cependant plus élevé, car beaucoup de parents refusent de dire la vérité sur ce sujet.
Un rapport de 2014 fait par l'UNICEF constate que 6 sur 10 enfants dans le monde, de 2 à 14 ans, subissent des châtiments corporels.
En 1994, 50% des enfants suédois disaient avoir subi un châtiment corporel. En 2001, 76% en Allemagne. En outre, une enquête de 2007 a trouvé que 71,5% des parents Français déclarent donner des "petite gifles" à leurs enfants.
Hier, il y a eu un topic parlant des parents qui frappent leurs enfants.
https://onche.org/topic/8[...]frappe/1#message_15622957
82% des kheys sur 97 se sont faits frapper par leurs parents.
C'est certes un petit échantillon, mais le résultat correspond tout à fait à celui de l'enquête de 2007.
Selon une petite enquête de 2022, 8 parents sur 10 aurait recours à des violences (physiques, verbales...) pour éduquer leurs enfants. 23% déclarent donner la fessée, 20% bousculer leur gosse, 15% donner des petites gifles. On peut cependant douter de la véracité de ces déclarations. Est-on passé de 70% de violences à 25% en seulement 15 ans ?
Maintenant, rappelez-vous de tous les effets néfastes que je viens de vous décrire tout au long de ce topic.
La France est le premier pays consommateur de cannabis en Europe.
C'est aussi un énorme pays consommateur d'antidépresseurs.
Généralement, on constate que les Français sont aigris et frustrés, souvent plus que dans d'autres pays.
Mais rappelez-vous encore d'autre chose : je vous ai dit, au tout début, que les violences physiques étaient... les moins graves pour l'enfant, comparées au reste.
Non ready.
Partie 8/14
Dans une autre étude :

Une "taille d'effet" est une mesure de la magnitude d'un effet ou d'une relation. Elles sont utilisées pour voir à quel point une corrélation est forte.
Les résultats de cette étude sont les suivants :



Ici, je vous rappelle un point très important. Ici, on parle uniquement de la fessée. On ne parle même pas d'abus physiques allant au-delà, comme les gifles, les coups de poing, coups de pieds, la ceinture, ou autres.
Dans encore une autre étude, on a montré que la fessée cause des problèmes de comportement chez l'enfant :

Lorsque les enfants ont subi la fessée à l'âge de 5 ans, cela a prévu des augmentations dans les problèmes liés à l'externalisation des comportements aux âges de 6 et 8 ans, même après que les groupes aient été comparés selon leurs caractéristiques sociodémographiques, familiales, culturelles, et aussi selon les problèmes de comportement préalables des enfants.
Ces études menées par des méthodes statistiques rigoureuses démontrent que la fessée prévoit une détérioration de l'externalisation du comportement de l'enfant au fil du temps."
Les problèmes de comportement c'est quand l'enfant est agressif, s'énerve, perturbe des activités en cours (notamment à l'école, perturbe les cours...) etc.
En outre, les punitions corporelles rendent con. Elles ralentissent le développement cognitif :

"Ces résultats, ainsi que les résultats nuls des tests de falsification, renforcent l'idée selon lequel les punitions corporels conduisent à un développement cognitif plus lent"

Les résultats :
- Les enfants de 2 à 4 ans non frappés avaient 5 points de QI de plus que les enfants frappés après 4 ans.
- Les enfants de 5 à 9 ans non frappés avaient 2,8 points de QI de plus que les enfants frappés après 4 ans.
Une autre étude, datant de 2022, a montré que les adultes qui ont subi des châtiments corporels lors de l'enfance ont 30% plus de chances de frapper leur partenaire. Les résultats de cette étude sont estimés sûrs à 95%
On a également mené des études sur l'activité cérébrale des enfants ayant subi des châtiments corporels. Ces punitions provoquent une dérégulation dans le système de régulation du stress : l'enfant devient hypersensible à toute menace potentielle, ou au contraire il devient insensible et détaché de tout.
On a mené des expériences pour voir les différentes réactions des enfants à des potentielles menaces - par exemple, on leur montrait des visages effrayés, ainsi que des visages neutres.
Les résultats (je simplifie à l'extrême) :




* * *
Je pourrais continuer, encore et encore, à vous montrer des études sur ce sujet : risque accru d'addiction à l'alcool et aux drogues, risque accru de finir en prison, risque accru de promiscuité, réduction de l'espérance de vie... mais je crois que ce n'est pas nécessaire.
La fessée, et toute autre forme de châtiment corporel, est catastrophique pour les enfants.
N'importe quel parent qui aime vraiment son enfant s'abstiendra de le frapper après avoir pris connaissance de ces données.
Mais est-ce que c'est quelque chose de fréquent ? Il y a très peu de parents qui frappent leurs enfants... non ?
Une étude de 2004 a enquêté directement auprès des parents. 11% ont dit avoir mis la fessée à leur enfant de 6 à 11 mois, 36% à leur enfant de 12 à 17 mois, 59% à leur enfant de 18 à 23 mois.
59%.
Le vrai chiffre est cependant plus élevé, car beaucoup de parents refusent de dire la vérité sur ce sujet.
Un rapport de 2014 fait par l'UNICEF constate que 6 sur 10 enfants dans le monde, de 2 à 14 ans, subissent des châtiments corporels.
En 1994, 50% des enfants suédois disaient avoir subi un châtiment corporel. En 2001, 76% en Allemagne. En outre, une enquête de 2007 a trouvé que 71,5% des parents Français déclarent donner des "petite gifles" à leurs enfants.
Hier, il y a eu un topic parlant des parents qui frappent leurs enfants.
82% des kheys sur 97 se sont faits frapper par leurs parents.
C'est certes un petit échantillon, mais le résultat correspond tout à fait à celui de l'enquête de 2007.
Selon une petite enquête de 2022, 8 parents sur 10 aurait recours à des violences (physiques, verbales...) pour éduquer leurs enfants. 23% déclarent donner la fessée, 20% bousculer leur gosse, 15% donner des petites gifles. On peut cependant douter de la véracité de ces déclarations. Est-on passé de 70% de violences à 25% en seulement 15 ans ?
Maintenant, rappelez-vous de tous les effets néfastes que je viens de vous décrire tout au long de ce topic.
La France est le premier pays consommateur de cannabis en Europe.
C'est aussi un énorme pays consommateur d'antidépresseurs.
Généralement, on constate que les Français sont aigris et frustrés, souvent plus que dans d'autres pays.
Mais rappelez-vous encore d'autre chose : je vous ai dit, au tout début, que les violences physiques étaient... les moins graves pour l'enfant, comparées au reste.
Non ready.
Partie 8/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Attends les 14 parties et après rétorques
il y a 4 mois
Ça a l’air très intéressant khey
Je vais le fav pour le lire plus tard
Merci pour le ping
Je vais le fav pour le lire plus tard
Merci pour le ping
il y a 4 mois
Chapitre 4 : Les violences verbales et les punitions
Crier, insulter, pester, critiquer, rabaisser, dénigrer, menacer, manipuler, culpabiliser...
Un homme adulte peut être brisé par une Magalax qui le dénigre de cette façon. On connaît tous le phénomène du daron castré, cuck, qui n'a plus aucune énergie, plus aucune volonté.
Imaginez l'impact que cela peut avoir sur un enfant.
Il est difficile de trouver des chiffres concernant l'impact et la prévalence des violences verbales. Cela est dû au fait que ces violences sont largement banalisées et considérées comme normales - lorsqu'infligées aux enfants bien sûr.
Néanmoins, on peut juger de l'impact de ces violences en observant les pourcentages de violences verbales chez les adultes, et notamment chez les couples, mariés ou non.
Environ 80% des adultes subit des abus émotionnels de la part de son partenaire : cris, insultes, critiques, manipulations, culpabilisations, etc etc.
En 2011, environ 50% des américains aurait subi ces abus tout au long de la relation et pendant toute leur vie.


Pourquoi les violences verbales sont plus graves que les violences physiques ? Car celles-ci impactent profondément le gosse et modifient son cerveau de façon structurelle, permanente. Cela provoque :







De plus, les violences verbales corrompent la perception que l'on a de nous-mêmes.
Le rabaissement et la culpabilisation à outrance infligée à un enfant lui feront croire qu'il est une merde, qu'il est mauvais, et qu'il n'a pas droit au bonheur.
Au début de ce topic, j'ai parlé du cadre conceptuel que nous fournit notre éducation. Pour beaucoup d'enfants, leur cadre conceptuel c'est de se dire qu'ils sont cons, bons à rien, mauvais, et qu'ils ne méritent pas de se faire plaisir ou de prendre du temps pour eux-mêmes.
En gros : ils se détestent.
Bien sûr, ces enfants n'oseront jamais se retourner contre leurs parents. Ils vont s'attribuer tous leurs problèmes - car ils sont habitués à internaliser toutes les critiques, toutes les culpabilisations, tous les dénigrements. Ces enfants vont subir des années et des années de souffrance mentale, menant à la consommation de drogues, alcool et aux addictions en général (porno, RS...), et parfois menant jusqu'au suicide.
Les violences physiques sont souvent liées aux violences verbales. Un enfant qui se fait frapper se fera sûrement dénigrer ou rabaisser ou crier dessus.
Je ne vais pas développer pour les punitions. Enfermer un enfant dans sa chambre, le priver de nourriture, d'un jouet ou autre… provoque à peu près les mêmes résultats.
* * *
Chapitre 5 : La négligence
Frédéric II était l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique de 1194 à 1250.
Cet Empereur a voulu trouver la langue originelle de l'humanité. Pour ce faire, il a pris plusieurs bébés et les a totalement isolés du monde. Les bébés étaient nourris et lavés, mais leurs soignants avaient l'interdiction totale de prononcer le moindre mot ou de leur montrer le moindre geste d'affection.
Quel a été le résultat de cette expérience ?
Au bout de trois ans, tous les bébés étaient morts.
L'humain ne peut pas survivre sans amour et tendresse.
La négligence est encore plus grave que les violences verbales et les violences physiques. Elle est si grave, que les enfants négligés ont parfois tendance à provoquer leurs parents pour se faire frapper et violenter. Ils le font parce qu'il n'y a rien de pire que d'être ignoré. Pour un enfant, être ignoré de ses parents signifie la mort.
La négligence a un effet non seulement dans la croissance et le comportement de l'enfant - comme les violences physiques - non seulement des changements structurels dans le cerveau - comme les violences verbales, mais aussi un effet mesurable au niveau moléculaire de l'ADN.
En effet, c'est ce qu'on appelle l'épigénétique : la façon dont les gènes s'expriment peut varier, même si leur séquence reste la même.
Exemple d'épigénétique donné par Wikipédia :

Il va sans dire que concernant la négligence des enfants humains, les résultats épigénétiques sont néfastes et peuvent même avoir un impact intergénérationnel. Je ne vais pas aborder ce sujet car c'est compliqué, sachez juste que cela est étudié au niveau moléculaire. Si vous voulez plus de détails, consultez le livre que je laisserai en fin de topic, page 335.
En outre, on a étudié le développement cognitif des enfants ayant reçu des câlins et de l'amour VS des enfants n'ayant pas reçu autant d'amour. On a bien sûr constaté un développement cognitif plus avancé, durant au moins 8 ans après.
Et on parle uniquement des négligences émotionnelles, affectives. Il y a aussi des parents qui négligent l'alimentation, les soins médicaux, l'éducation etc... de leurs enfants. Cela les ravage totalement.
Aux USA, le taux de suicides d'ados de 13 à 14 ans a plus que doublé de 2008 à 2018. Cette étude ne montre pas la corrélation du suicide avec la négligence - mais on peut facilement supposer que c'est lié. Ces ados souffrent durant des années sans qu'aucun adulte ne leur montre le moindre intérêt. Ils finissent alors par croire que la vie c'est de la souffrance sans fin et qu'il ne trouveront jamais personne pour les comprendre ou les aimer.
Il faut aussi noter que les taux de suicides sont drastiquement réduits lors des vacances d'été.
On parle aussi des parents qui n'ont rien appris à leur progéniture, qui n'ont rien transmis - ni des compétences pratiques ni des valeurs morales. Les personnes négligées pendant leur enfance doivent tout inventer, tout apprendre par elles-mêmes. La plus petite des tâches devient une corvée et une montagne à surmonter - faire le ménage, cuire du riz, se raser ou déclarer ses impôts peuvent paraître des choses extrêmement faciles à faire, mais pour une personne qui n'a jamais rien appris de ses parents, cela relève du défi quotidien. Naturellement, cela leur provoque une fatigue constante et une faible estime de soi.
Cela est profondément humiliant pour ces personnes, qui se rendent compte qu'elles ne savent rien faire, qu'elles ne comprennent rien, que tout le monde autour d'eux est plus compétent est plus capable.
Partie 9/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois