Ce sujet a été résolu
Chapitre 6 : Les abus sexuels
Je ne vais pas trop développer cette partie, car tout le monde comprend - plus ou moins - les dégâts infâmes des abus sexuels.
Vous connaissez peut-être le documentaire "1/5" par Karl Zéro :
Ce documentaire raconte la vérité bien mieux que moi, je vous conseille vivement de le regarder.
20% des enfants se font agresser sexuellement en France.
Aux USA ces chiffres sont de 1/3 (33%) pour les filles, et 1/5 pour les garçons.
Mais c'est un phénomène assez difficile à estimer. La réalité est probablement bien plus grave.
L'impact sur une personne est monstrueux. Je pourrais en parler en détail, mais je crois que ce n'est pas nécessaire.
L'agression sexuelle d'un enfant est un crime contre l'humanité.
* * *
Partie 10/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Chapitre 7 : Pourquoi le monde va mal ?
Si le monde va mal, c'est principalement à cause des parents.
Tous les autres problèmes de notre société proviennent de cette même réalité. La maltraitance des enfants est la plus grande source de douleur et de souffrance dans le monde, et pourtant personne n'en parle.
Enfin, presque personne : il y a quelques voix ici et là, quelques associations, des atomes éparpillés qui s'occupent de cette question. Mais il n'y a aucun Etat, aucun grand corps qui en fait son fer de lance, alors que c'est pourtant la source de tous les maux, politiques ou non.
Les mères sont entourées par un halo de sainteté. Une mère ne peut jamais se tromper ; elle ne peut jamais maltraiter son gosse ; elle ne peut jamais être mauvaise. Toutes ses décisions sont d'office parfaites, et quiconque oserait contester ce dogme absolu est au mieux un abruti immature, au pire un monstre sans coeur.
Le même halo existe pour les pères : le féminisme ne dénonce pas les pères en tant que pères, mais plutôt les pères en tant qu'hommes. Le féminisme n'adresse pas la vraie question, qui est celle de l'éducation paternelle.
Mais alors qu'elle est la solution à ce cycle infernal de douleur ? D'une part, désacraliser les parents ; d'autre part, pratiquer et promouvoir une éducation pacifique des enfants, sans jamais les frapper, ni les punir, ni leur crier dessus, ni les menacer, ni commettre aucune action violente à leur égard.
Ou en anglais, "Peaceful parenting".

Cette conclusion est absolument inacceptable pour une grande majorité de parents, et probablement pour une grande majorité d'entre vous, même après avoir été mis au courant de la recherche scientifique et de la contradiction morale - frapper, crier sur les enfants oui, sur les femmes, les noirs, les salariés, etc etc etc... non.
Les parents ne peuvent évidemment pas accepter les faits, car cela reviendrait à accepter qu'ils ont maltraité leur gosse depuis son enfance et probablement déchiqueté sa vie.
Les enfants ne peuvent pas les accepter car cela reviendrait à renier ses parents, ce qui est insupportable d'un point de vue instinctif et biologique.
A présent, on va aborder les innombrables noeuds qui nous maintiennent attachés au mensonge et à l'illusion. Je parle des excuses, des mille et une excuses que les parents et les enfants vont sortir pour protéger et justifier les mauvaises actions de leurs parents.
Si vous lisez de bonne foi, ce passage peut être libérateur pour beaucoup d'entre vous.
Partie 11/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
du coup si chacun devient parent une génération après l'autre le libre arbitre n'est qu'a une génération de décalage non?
il y a 4 mois
Chapitre 8 : Les excuses
Excuse n°1 : Personne n'est parfait ! Ki na jamais fauter ?
Bien sûr que personne n'est parfait. Ca peut arriver à tout le monde de déraper et de crier, frapper, oublier de prendre soin du gosse, etc.
On n'exige pas des parents qu'ils soient parfaits.
Par contre, on devrait exiger les choses suivantes :




Or dans les faits, c'est tout le contraire qui se passe.




Le problème n'est pas que les parents ne soient pas parfaits, mais le fait que le mal soit banalisé.
* * *
Excuse n°2 : On ne pouvait pas savoir ! On n'avait pas de manuel pour nous apprendre à éduquer nos gosses, on a fait du mieux qu'on a pu !
Cette excuse se répond en deux temps.
1. L'éducation pacifique est partout
Il y a des dizaines de manuels qui enseignent à éduquer les enfants. Presque tous prônent une éducation essentiellement pacifique, sans cris ni violences physiques.
Mais ça va plus loin que ça.
L'éducation pacifique est partout à la télé, dans les médias. Les parents à la télé ne crient jamais sur leurs gosses, ne les négligent pas, ne les agressent pas physiquement. Les parents à la télé sont presque toujours pacifiques. Lorsqu'un parent crie ou use de violence contre un gosse, cela est toujours présenté comme horrible, et le parent finit par s'excuser.
Pourquoi c'est comme ça ? Parce que les producteurs seraient des immondes gauchiasses ayant le cerveau lavé par l'idéologie ?
Non. C'est comme ça parce que c'est ce qu'aime le public.
On a montré des prototypes de scènes d'éducation agressive (cris, gifles) à des échantillons de public, pour voir si ça marcherait à grande échelle. Le résultat a été sans appel : le public était horrifié face aux scènes où une mère ou un père frappait son enfant ou lui criait dessus.
Les parents, le public en général, ne supporte pas voir la réalité d'enfants FICTIFS maltraités. Et pourtant, ils n'y voient aucun souci lorsqu'il s'agit de leurs enfants REELS !
Il y a néanmoins une grande exception aux parents pacifiques à la télé : la mère de Malcolm, Lois

Lois est présentée comme le grand méchant de la série : une mère extrêmement stricte et horrible, qui crie, manipule, culpabilise ses enfants au quotidien. Et pourtant, malcolm a eu un grand succès parce que c'était la série la plus réaliste de toutes. Malheureusement dans la réalité, les mères ressemblent bien plus à Lois qu'aux mères pacifiques des autres séries.
Il y a cependant deux grands constats qu'on peut faire :


J'irai même plus loin. Lois est mon personnage préféré de Malcolm, parce qu'elle est en quelque sorte le moteur de la série. Si Lois n'était pas le grand méchant horrible, la fratrie de Malcolm ne serait probablement pas aussi horrible et ne ferait pas toutes les folies qu'elle fait au cours de la série. Ils n'auraient aucune raison de se rebeller, de se mettre en danger, etc.
Ca rend la série très prenante, mais ce n'est pas réaliste. Dans les faits, les enfants vont plutôt subir et finir par se droguer et finir dépressifs.
Mais voilà, tout ça pour dire que l'éducation pacifique est partout. Impossible de dire qu'on "ne pouvait pas savoir".
2. Neuf mois de préparation
Imaginez un collégien qui a un examen de math dans 2 semaines.
Au bout des 2 semaines, il passe l'examen et il obtient un 5/20.
Lorsque vous le grondez pour ça, il vous répond :
"Mais papa, je ne pouvais pas savoir ! Je n'avais pas de manuel pour apprendre les math ! J'ai fait du mieux que j'ai pu !"
Est-ce que vous allez accepter cette réponse et dire "oui c'est vrai fiston, c'est pas ta faute" ?
Bah non, c'est totalement délirant



La plupart des parents va gueuler sur son enfant, le frapper, le culpabiliser à mort en détruisant son estime de soi, le priver de jeux, l'enfermer dans sa chambre, etc etc.
Tout ça pour un examen presque insignifiant au collège.
En revanche, un parent ayant maltraité son enfant :



Et pourtant ils s'en sortent avec cette piètre excuse, alors qu'il s'agit de l'examen le plus important de leurs vies !
Ce n'est pas un examen de math au collège que t'auras oublié au bout d'un an et qui ne changera rien à ton avenir - on parle de l'éducation d'un individu qui va avoir un impact énormissime dans toute son existence et celle de tous les gens autour !
Mais les parents sont systématiquement pardonnés à partir de cette excuse minable.
Excuse n°3. Mes propres parents m'ont éduqué comme ça, donc je ne pouvais pas faire autrement !
Cette excuse part du principe qu'on ne peut pas évoluer ni apprendre ni corriger nos erreurs au fil du temps.
Sauf que...
Ces parents ont appris à utiliser des smartphones, des ordinateurs, et sûrement plein d'autres trucs qui ne figuraient pas dans l'éducation de leurs parents.

Excuse n°4. Bon d'accord mais c'est dans le passé tout ça, je ne peux pas changer le passé. Faut vivre dans le présent !
Reprenons le collégien avec son 5/20 en math.
"Bon d'accord papa mais c'est dans le passé tout ça, je ne peux pas changer le passé. Faut vivre dans le présent !"
Est-ce qu'on acceptera cette excuse de la part du gosse ?
Bien sûr que non.
Un gosse, dont le cerveau est en développement, qui fait ses premiers pas dans la vie, ne peut jamais s'en sortir en disant que "c'est dans le passé". Des parents adultes, au cerveau pleinement développé, qui ont eu 9 mois pour se préparer et des années pour corriger et affiner leurs erreurs, peuvent parfaitement s'en sortir en disant que "c'est le passé quand même faut passer à autre chose".
Et tout ça concernant un "examen" extrêmement important - l'éducation d'un gosse - comparé au collégien qui rate juste un examen de math.
Excuse n°5 : Tes parents t'ont donné la vie, tu leurs dois tout !
Ah bon ? Si tes parents t'exigent de leur donner tout ton argent et tes propriétés, s'ils te vendent en esclavage, s'ils décident de te tuer, tu dois forcément accepter parce que "tu leurs dois tout" ?
Bien sûr que non.
Cette phrase n'est qu'une manipulation visant à culpabiliser les gens pour qu'ils se soumettent aux caprices de leurs parents.
Ce que cette phrase veut dire en réalité, c'est : "Tu ne dois jamais critiquer tes parents, sinon t'es un connard !"
Même chose pour ceux qui disent "Tu leur dois le respect !".
Ces gens-là seront les premiers à cracher sur les boomers parce qu'ils ont profité comme des porcs et touchent des retraites mirobolantes. Mais comment osent-ils ? Sans les boomers, ils ne seraient pas vivants ! On leur doit tout ! On leur doit au moins le respect !
Bah non. Chacun comprend instinctivement qu'on ne doit pas le respect à quelqu'un juste parce qu'il a baisé et pondu un mioche.
Partie 12/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Je lirai plus tard mais j'ai lu quelques trucs en diagonale et je me reconnais déjà
je ne sais rien faire de mes mains. Ma mère a été élevé par une mère chrétienne tradi donc elle a eu une éducation de mère au foyer, bien qu'elle ne le soit pas. Donc elle ne m'a naturellement rien appris vu que dans sa tête c'est pas mon job. Et puis après mon père vient me gueuler dessus car je suis un branleur, aya.
Il a fallu attendre jusqu'à mes 15 ans pour que mes parents comprennent que me gueuler dessus pour me pousser a faire quelque chose n'a absolument aucun effet


Mon site https://retsukoforum.neocities.org/ // youtube https://www.youtube.com/@retsukoforum
il y a 4 mois
Excuse n°6 : Leur maison, leurs règles ! T'as pas à leur dire comment gérer leurs enfants !
D'accord. Reprenons le salarié donc.
"Son entreprise, ses règles ! Le patron a le droit de frapper son employé ! T'as pas à lui dire comment gérer ses employés !"
Prenons une femme.
"Sa maison, ses règles ! Le mari a le droit de frapper sa femme ! T'as pas à lui dire comment gérer son couple !"
Cette logique ne tient pas debout.
Mais c'est encore pire que ça, parce que l'enfant ne choisit pas ses parents, sa maison.
Un salarié choisit son entreprise, une femme choisit son mari.
Un enfant ne choisit rien du tout, et pourtant on lui applique une morale plus sévère qu'au salarié ou à la femme !
Si un salarié se fait frapper par son patron, que va-t-on dire ?
Casse-toi de là au plus vite et porte plainte !
Si une femme se fait frapper par son mari, que va-t-on dire ?
Casse-toi de là au plus vite et porte plainte !
Si un enfant se fait frapper par ses parents ?
Leur maison, leurs règles ! Ils t'ont tout donné, tu leur dois le respect ! Blablabla...
Vous voyez l'immense hypocrisie, le deux poids deux mesures terrifiant qu'on applique aux gosses ? Si se faire frapper en tant que salarié ou en tant que femme est une expérience potentiellement traumatique, vous croyez que ça va faire quoi à un enfant ?
Excuse n°7 : Tu as eu de la chance. Tu ne t'es pas fait agresser sexuellement / frapper / négliger / crier dessus etc etc. donc tu ne peux pas te plaindre, y'a bien pire.
Classique relativisme culpabilisateur.
C'est comme ces parents qui culpabilisaient leurs enfants en disant "Il y a des petits enfants en Afrique qui crèvent de faim tous les jours, donc mange ta nourriture sinon t'es un monstre !"
Mais si on offrait un plat de vers de terre dégueulasses (ou un plat qu'ils n'aiment pas, faut pas chercher bien loin) à ces gens, est-ce qu'ils le boufferaient en invoquant les pauvres petits enfants africains ?
Ce genre de culpabilisation est toujours à sens unique.
Les personnes qui l'invoquent peuvent se plaindre et pester pour des petits problèmes insignifiants, mais dès que tu ouvres ta bouche t'es un monstre parce qu'il y a pire ailleurs.
Si on appliquait cette morale à tout le monde, personne ne pourrait se plaindre et la société s'effondrerait (surtout la société française
)
Excuse n°8 : Être un parent c'est très dur, tu ne peux pas comprendre ! Tu comprendras quand t'auras des gosses, là tu vas voir ce que tu vas voir !
Encore un classique de la manipulation morale.
"Tu n'es pas dans la peau du criminel qui a violé des gosses, tu ne peux pas comprendre !"
En effet je ne peux pas comprendre ce que ressent ce dégénéré, mais je peux comprendre qu'il a violé un enfant et qu'il mérite qu'on le pende.
De même, je ne peux pas comprendre ce que vit un parent, mais je peux comprendre que frapper, crier, violenter les enfants leur fait beaucoup, beaucoup de mal.
Je peux aussi constater qu'il y a beaucoup de parents qui éduquent leurs enfants sans violence, et que ça se passe très bien. Ces enfants sont beaucoup plus sains que la majorité des gens.
Je comprends aussi que, si être un parent c'est si dur, ces parents auraient dû consulter des manuels pour apprendre à éduquer leurs gosses de la façon la plus saine possible. Or pour une immense majorité ce n'est pas le cas.
Excuse n°9 : Moi j'ai été éduqué comme ça et ça a marché !
De mon expérience personnelle, la plupart des gens qui disent ça ont des problèmes avec l'alcool, se droguent, sont dépressifs, etc etc.
Mais soit. Imaginons un cas où maltraiter un enfant "fonctionne" et la personne devient un adulte heureux et fonctionnel sans addictions ni problèmes graves (bonne chance pour en trouver un comme ça dans le pays premier consommateur de cannabis en Europe !)
Les adultes qui réussissent ça ne le font pas GRÂCE à la maltraitance, mais MALGRE la maltraitance.
Ces adultes ont fait un immense travail sur eux-mêmes - grâce à des amis / partenaires solides, un bon thérapeute, des recherches personnelles, etc etc...
Comme je le disais au début de ce topic, c'est la pièce que l'on jette en l'air et qui tombe sur le côté.
C'est extrêmement rare, et la plupart des gens qui disent "ça a marché sur moi, ou ça a marché sur untel" sont profondément malheureux, ont des troubles psychiques, des addictions et autres qu'ils cachent bien sous le tapis.
En réalité, quand cela marche réellement et on est face à un adulte heureux et fonctionnel sans addictions etc etc. alors cet adulte est toujours d'accord avec ce topic. C'est toujours un adulte qui est critique de ses parents et qui reconnaît avoir été maltraité.
Excuse n°10 : Tes parents seront toujours ta famille, ton père et ta mère. Tu dois les pardonner, sinon tu resteras bloqué dans le passé, tu ne pourras jamais évoluer.
Cette excuse ressemble à "tu leur dois tout !", mais c'est encore plus surnois et manipulateur.
Dans nos sociétés, le pardon est considéré comme la plus haute valeur morale - cela est dû au christianisme, bien sûr. Cette valeur morale se transforme souvent en exigence : tu DOIS pardonner le criminel récidiviste, même si ça fait 8 fois qu'il poignarde un passant !
Mais bizarrement, l'exigence de pardon est toujours à sens unique.
Si un enfant fait tomber son verre d'eau au dîner, beaucoup de parents lui gueuleront dessus et le dénigreront verbalement.
Il n'y a pas de pardon pour l'enfant.
Mais lorsque cet enfant confronte ses parents parce qu'ils l'ont maltraité, ses parents lui exigent le pardon et agitent une sorte de malédiction en disant "si tu ne pardonnes pas, tu ne pourras jamais évoluer, tu resteras bloqué dans le passé !"
Est-ce que ces parents sont restés bloqués dans le passé parce qu'ils n'ont jamais pardonné leur enfant lorsqu'il faisait une bourde ?
J'aimerais bien leur demander, mais ils sont trop occupés à profiter de leur croisière payée par Nicolas l'ingesclave
Bien sûr, ce deux poids deux mesures est un peu la norme dans notre société. On nous exige de pardonner le criminel récidiviste, mais dès qu'on prononce le mot "nègre" dans un tweet, il n'y a aucun pardon possible. Nous sommes des montres, des démons impardonnables, et quiconque oserait pardonner cet acte immonde serait un monstre aussi.
Je suis d'accord pour que notre société applique cette exigence morale, mais qu'on le fasse pour tout le monde.
Il y a bien plus d'excuses, mais je m'arrête là. Comme vous avez pu le constater, ce sont toujours des manipulations morales pour culpabiliser les gens qui oseraient critiquer papa maman.
Elles viennent de papa maman eux-mêmes, mais aussi de l'immense majorité des adultes - qui passent leur vie à "cope" (comme on dit en anglais) en consommant de l'alcool, des drogues et autres substances, et qui vont reproduire la même maltraitance qu'ils ont subie sur leurs enfants - continuant ainsi l'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, le cycle infernal de souffrance.
Partie 13/14
D'accord. Reprenons le salarié donc.

Prenons une femme.

Cette logique ne tient pas debout.
Mais c'est encore pire que ça, parce que l'enfant ne choisit pas ses parents, sa maison.
Un salarié choisit son entreprise, une femme choisit son mari.
Un enfant ne choisit rien du tout, et pourtant on lui applique une morale plus sévère qu'au salarié ou à la femme !
Si un salarié se fait frapper par son patron, que va-t-on dire ?
Casse-toi de là au plus vite et porte plainte !
Si une femme se fait frapper par son mari, que va-t-on dire ?
Casse-toi de là au plus vite et porte plainte !
Si un enfant se fait frapper par ses parents ?
Leur maison, leurs règles ! Ils t'ont tout donné, tu leur dois le respect ! Blablabla...
Vous voyez l'immense hypocrisie, le deux poids deux mesures terrifiant qu'on applique aux gosses ? Si se faire frapper en tant que salarié ou en tant que femme est une expérience potentiellement traumatique, vous croyez que ça va faire quoi à un enfant ?
Excuse n°7 : Tu as eu de la chance. Tu ne t'es pas fait agresser sexuellement / frapper / négliger / crier dessus etc etc. donc tu ne peux pas te plaindre, y'a bien pire.
Classique relativisme culpabilisateur.
C'est comme ces parents qui culpabilisaient leurs enfants en disant "Il y a des petits enfants en Afrique qui crèvent de faim tous les jours, donc mange ta nourriture sinon t'es un monstre !"
Mais si on offrait un plat de vers de terre dégueulasses (ou un plat qu'ils n'aiment pas, faut pas chercher bien loin) à ces gens, est-ce qu'ils le boufferaient en invoquant les pauvres petits enfants africains ?
Ce genre de culpabilisation est toujours à sens unique.
Les personnes qui l'invoquent peuvent se plaindre et pester pour des petits problèmes insignifiants, mais dès que tu ouvres ta bouche t'es un monstre parce qu'il y a pire ailleurs.
Si on appliquait cette morale à tout le monde, personne ne pourrait se plaindre et la société s'effondrerait (surtout la société française
Excuse n°8 : Être un parent c'est très dur, tu ne peux pas comprendre ! Tu comprendras quand t'auras des gosses, là tu vas voir ce que tu vas voir !
Encore un classique de la manipulation morale.
"Tu n'es pas dans la peau du criminel qui a violé des gosses, tu ne peux pas comprendre !"
En effet je ne peux pas comprendre ce que ressent ce dégénéré, mais je peux comprendre qu'il a violé un enfant et qu'il mérite qu'on le pende.
De même, je ne peux pas comprendre ce que vit un parent, mais je peux comprendre que frapper, crier, violenter les enfants leur fait beaucoup, beaucoup de mal.
Je peux aussi constater qu'il y a beaucoup de parents qui éduquent leurs enfants sans violence, et que ça se passe très bien. Ces enfants sont beaucoup plus sains que la majorité des gens.
Je comprends aussi que, si être un parent c'est si dur, ces parents auraient dû consulter des manuels pour apprendre à éduquer leurs gosses de la façon la plus saine possible. Or pour une immense majorité ce n'est pas le cas.
Excuse n°9 : Moi j'ai été éduqué comme ça et ça a marché !
De mon expérience personnelle, la plupart des gens qui disent ça ont des problèmes avec l'alcool, se droguent, sont dépressifs, etc etc.
Mais soit. Imaginons un cas où maltraiter un enfant "fonctionne" et la personne devient un adulte heureux et fonctionnel sans addictions ni problèmes graves (bonne chance pour en trouver un comme ça dans le pays premier consommateur de cannabis en Europe !)
Les adultes qui réussissent ça ne le font pas GRÂCE à la maltraitance, mais MALGRE la maltraitance.
Ces adultes ont fait un immense travail sur eux-mêmes - grâce à des amis / partenaires solides, un bon thérapeute, des recherches personnelles, etc etc...
Comme je le disais au début de ce topic, c'est la pièce que l'on jette en l'air et qui tombe sur le côté.
C'est extrêmement rare, et la plupart des gens qui disent "ça a marché sur moi, ou ça a marché sur untel" sont profondément malheureux, ont des troubles psychiques, des addictions et autres qu'ils cachent bien sous le tapis.
En réalité, quand cela marche réellement et on est face à un adulte heureux et fonctionnel sans addictions etc etc. alors cet adulte est toujours d'accord avec ce topic. C'est toujours un adulte qui est critique de ses parents et qui reconnaît avoir été maltraité.
Excuse n°10 : Tes parents seront toujours ta famille, ton père et ta mère. Tu dois les pardonner, sinon tu resteras bloqué dans le passé, tu ne pourras jamais évoluer.
Cette excuse ressemble à "tu leur dois tout !", mais c'est encore plus surnois et manipulateur.
Dans nos sociétés, le pardon est considéré comme la plus haute valeur morale - cela est dû au christianisme, bien sûr. Cette valeur morale se transforme souvent en exigence : tu DOIS pardonner le criminel récidiviste, même si ça fait 8 fois qu'il poignarde un passant !
Mais bizarrement, l'exigence de pardon est toujours à sens unique.
Si un enfant fait tomber son verre d'eau au dîner, beaucoup de parents lui gueuleront dessus et le dénigreront verbalement.
Il n'y a pas de pardon pour l'enfant.
Mais lorsque cet enfant confronte ses parents parce qu'ils l'ont maltraité, ses parents lui exigent le pardon et agitent une sorte de malédiction en disant "si tu ne pardonnes pas, tu ne pourras jamais évoluer, tu resteras bloqué dans le passé !"
Est-ce que ces parents sont restés bloqués dans le passé parce qu'ils n'ont jamais pardonné leur enfant lorsqu'il faisait une bourde ?
J'aimerais bien leur demander, mais ils sont trop occupés à profiter de leur croisière payée par Nicolas l'ingesclave
Bien sûr, ce deux poids deux mesures est un peu la norme dans notre société. On nous exige de pardonner le criminel récidiviste, mais dès qu'on prononce le mot "nègre" dans un tweet, il n'y a aucun pardon possible. Nous sommes des montres, des démons impardonnables, et quiconque oserait pardonner cet acte immonde serait un monstre aussi.
Je suis d'accord pour que notre société applique cette exigence morale, mais qu'on le fasse pour tout le monde.
* * *
Il y a bien plus d'excuses, mais je m'arrête là. Comme vous avez pu le constater, ce sont toujours des manipulations morales pour culpabiliser les gens qui oseraient critiquer papa maman.
Elles viennent de papa maman eux-mêmes, mais aussi de l'immense majorité des adultes - qui passent leur vie à "cope" (comme on dit en anglais) en consommant de l'alcool, des drogues et autres substances, et qui vont reproduire la même maltraitance qu'ils ont subie sur leurs enfants - continuant ainsi l'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, le cycle infernal de souffrance.
Partie 13/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Chapitre 9 : Briser le cycle et renaître
Tout ce que je viens de vous dire, ce sont les graines d'une révolution. Peut être la plus grande révolution de l'histoire de l'humanité.
Aujourd'hui, 8/10 des parents infligent des maltraitances à leurs enfants en France.
1/5 enfants se font agresser sexuellement.
Le taux de divorce en France est de 45% - le divorce étant un évènement traumatique pour les enfants.
49% des enfants de moins de 3 ans sont envoyés dans des crèches, ont des assistantes maternelles ou des gardes à domicile - c'est sans compter les grands-parents et autres personnes qui peuvent prendre soin des enfants autre que la mère. Cela est aussi très mauvais pour les enfants. Un enfant doit être avec sa mère. Je ne vais pas détailler ici, mais il y a aussi des études scientifiques en ce sens.
Ce que j'essaye de vous dire par là, c'est que la marge d'amélioration est énormissime. On n'atteindra jamais la perfection, mais si on parvient à drastiquement réduire les maltraitances, les divorces et les enfants envoyés dans des crèches, la face du monde entier sera changée à tout jamais, dans le bon sens.
Bien sûr, faire des lois ne sert à rien. Interdire la fessée ne sert à rien si les parents ne comprennent pas en quoi c'est néfaste. Ils auront plutôt une réaction de rejet, habitués au gauchisme débile et moralisateur sans fondement.
Il faut expliquer et surtout montrer par l'exemple.
Pour être un bon père ou une bonne mère, il faut d'abord être quelqu'un de bien soi-même, c'est le plus important. Si vous êtes brisés - à cause de la maltraitance ou d'autres facteurs - vous devez d'abord renaître vous-mêmes avant de créer une nouvelle vie. Renaître implique mourir. Mourir implique abandonner le mensonge, l'illusion, la prison mentale.
L'éducation pacifique des enfants triomphera naturellement, car la vérité est le chemin vers la victoire. La vérité est inarrêtable.
Encore faut-il des hommes pour l'incarner.
C'est à vous de faire cette révolution. Brisez le cycle. Renaissez.
Au plaisir !
Partie 14/14
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Je vais me faire un sandwich
,et après c'est parti pour lire le pavé
Brisé par un tomboy
il y a 4 mois
l'existence humaine tient sur un paradoxe : nul ne choisit de naître, et pourtant, la perpétuation de l'espèce repose sur une dynamique où la procréation et l'éducation sont valorisées. L'éthique de la reconnaissance suppose que l'enfant, bénéficiaire involontaire de ce legs existentiel, honore ceux qui l'ont précédé et qui lui ont permis d'exister.
La société impose alors à l'enfant un cadre dans lequel il est attendu qu'il reconnaisse la dette envers ses géniteurs, ne serait-ce que par perpétuation du cycle.
La vie s'accompagne de souffrances, de contingences et d'une certitude absolue : la mort. Faire naître un individu, c'est l'exposer à un fardeau existentiel dont il n'a pas eu à décider et pour lequel il ne devrait, en conséquence, rien devoir en retour.
L'idée selon laquelle les enfants doivent prendre soin de leurs parents sous prétexte que ces derniers leur ont offert la vie est une double peine : après avoir imposé l'existence, on impose le devoir de reconnaissance. Si gratitude il doit y avoir, elle ne peut naître que d'un amour et d'un respect librement consentis, et non d'une dette illégitime.
La société impose alors à l'enfant un cadre dans lequel il est attendu qu'il reconnaisse la dette envers ses géniteurs, ne serait-ce que par perpétuation du cycle.
La vie s'accompagne de souffrances, de contingences et d'une certitude absolue : la mort. Faire naître un individu, c'est l'exposer à un fardeau existentiel dont il n'a pas eu à décider et pour lequel il ne devrait, en conséquence, rien devoir en retour.
L'idée selon laquelle les enfants doivent prendre soin de leurs parents sous prétexte que ces derniers leur ont offert la vie est une double peine : après avoir imposé l'existence, on impose le devoir de reconnaissance. Si gratitude il doit y avoir, elle ne peut naître que d'un amour et d'un respect librement consentis, et non d'une dette illégitime.
il y a 4 mois
Putaso
4 mois
(SUITE DE LA PARTIE 4)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :
Mes enfants me remercieront-ils lorsqu'ils seront adultes ?
Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665209)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :

Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
Wtf tu m'as pas mis tout en haut
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a 4 mois
Souvent les mères sont accroc à leur statut de mère et organiseront plus ou moins inconsciemment l’immaturité de leur enfant pour rester mères le plus longtemps possible.
Exemple: une mère qui essuyera les fesses de son enfant (après qu’il ait fait caca) jusqu’à un âge tardif, "parce que c’est plus rapide comme ça, parce que ça lui rend service", habituera son enfant à recevoir le doigt d’un autre dans le cul.
Exemple: une mère qui essuyera les fesses de son enfant (après qu’il ait fait caca) jusqu’à un âge tardif, "parce que c’est plus rapide comme ça, parce que ça lui rend service", habituera son enfant à recevoir le doigt d’un autre dans le cul.
C'est que de l'amour putain !
il y a 4 mois
Wtf tu m'as pas mis tout en haut
Si ça peut te rassurer j'ai hésité à le faire
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Putaso
4 mois
Bonsoir, mes chers kheyons.
Aujourd'hui, mégatopic. Cela fait 14 parties, donc je les posterai peu à peu... j'en ferai une compilation sur ce post à la fin.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le plus grand tabou de l'Histoire, ce sont les parents.
Il est possible de tout critiquer - même les juifs ! - mais jamais les parents. Celui qui critique son père ou sa mère est immédiatement perçu comme un immonde chien ingrat. Il y a un grand blocage psychologique sur ce sujet. L'humain est absolument terrifié à l'idée de rejeter, voir même renier ses parents ; cette peur est naturelle, instinctive.
Alors quel est le problème ? Hé bien... puisque c'est un tabou, personne n'en parle. C'est un énorme angle mort, un abîme dans lequel personne n'ose regarder.
Aujourd'hui, nous allons regarder cet abîme, et nous allons le regarder droit dans les yeux.
Imaginez un scénario de science-fiction où des aliens contrôlent la Terre depuis des millénaires, mais personne en est au courant. Toute l'histoire de l'humanité aurait été écrite par ces aliens, en cachette.
Terrifiant, n'est-ce pas ?
Sauf que ce scénario est bien réel, car l'histoire de l'humanité a été écrite par les parents. Ce sont eux qui ont forgé toutes les générations, toutes les crises, tous les désespoirs, toutes les joies et toutes les victoires à travers les âges.
"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère", disait Napoléon.
Depuis plusieurs siècles, les gauchistes nous ont parlé du patriarcat, des bourgeois, des hommes blancs, de l'Eglise, et de plein d'autres catégories qui auraient dominé le monde depuis toujours. Mais ils ne parlent jamais des véritables catégories qui dominent le monde : le papa, et la maman.
Le papa et la maman ont un pouvoir presque absolu sur leur enfant. Naturellement, l'enfant n'a aucune possibilité de contester l'autorité de ses parents. Ils sont plus forts que lui sur tous les plans.
L'absolutisme royal a toujours été une réalité au sein de la famille. Le père et la mère ont un règne incontesté et incontestable. Cela est une vérité naturelle : c'est la loi du plus fort. L'enfant est plus petit que ses parents. Il ne choisit pas de naître et ne choisit certainement pas ses parents. La nature est ainsi faite.
Attention : Il n'y a pas de jugement de valeur ici. Je ne dis pas que la nature est "mal faite", et je ne prétend absolument pas la changer. Je ne fais que dresser le constat - évident, mais rarement mentionné - que les parents sont dans une situation de domination absolue vis-à-vis de leurs enfants.
"Bon d'accord Putaso, mais t'abuses quand même. Les parents ne déterminent pas TOUT, le libre-arbitre existe et les gens font des choix, surtout à partir de leur 20aine où ils sont libres. Tout le monde peut changer sa vie s'il s'y met sérieusement"
Je suis tout à fait d'accord.
Cependant, il y a la théorie et puis il y a la réalité.
Notre libre-arbitre n'est pas absolu. Nos choix sont restreints dans un cadre réel et conceptuel préétabli par notre éducation. Par exemple, on nous a appris une langue native, le Français : on ne peut pas sponément faire le choix de parler Russe, parce que ça sort du cadre préétabli.
Bien sûr on peut apprendre le Russe, mais ça nous prendra des mois, voir des années d'efforts.
Il en va de même pour des centaines, des milliers d'autres choses.
Un autre exemple. Prenons un fils de prolo campagnard qui n'a jamais quitté son bout de terroir. Pour lui, faire le choix de quitter son terroir sera très difficile. Il va devoir sortir de son cadre conceptuel pour imaginer une vie en dehors de son terroir. Il en va de même, bien sûr, pour le bobo citadin qui n'a jamais quitté son arrondissement parisien.
Sortir de cette "zone de confort" est très, très difficile, et souvent traumatisant.
Un prolo campagnard sera traumatisé en voyant Paris.
Un bobo citadin sera traumatisé en sentant l'odeur intense de la bouse de vache.
Même lorsque la personne parvient à dépasser ses limites, il y a des grandes chances pour que ça se passe mal. Le prolo va passer le reste de sa vie à cracher sur Paris, et le bobo à cracher sur les bouseux. L'effet de groupe renforcera ces sentiments de rejet et de haine.
Prenons désormais quelque chose de plus extrême : imaginez un enfant qui aurait été éduqué pour devenir un assassin professionnel.
Pour cet enfant, tuer c'est normal et parfaitement acceptable. C'est un métier comme un autre.
Sa morale est donc horriblement déformée de base. En plus, cet enfant a déjà tué des dizaines, voir des centaines de personnes au cours de sa vie. Renoncer à cette morale et admettre qu'il s'est trompé sur toute la ligne serait un traumatisme brutal, quelque chose qui briserait cette personne à vie. Il est fort probable que cette personne finirait par se suicider si elle sortait de son cadre préétabli. Sortir du cadre serait donc mourir.
A travers cet exemple extrême, je veux vous montrer que c'est bien beau de parler de libre-arbitre, mais concrètement, pour un humain, sortir du cadre préétabli est l'exception et non pas la règle, car c'est extrêmement dur.
Il y a relativement peu de personnes bilingues dans le monde, car parler une langue autre que sa langue native est très dur et demande des années d'efforts.
Il y a relativement peu de personnes qui migrent et quittent leur pays, car cela demande de s'adapter à une autre langue, une autre culture, et mille autres choses.
On ne peut pas construire une société solide et durable en négligeant les bases et en exigeant à tout le monde de se construire eux-mêmes.
Faisons un pari : on jette une pièce en l'air. Pile je gagne, face vous perdez.
Assez injuste, n'est-ce pas ?
Mais je pourrais vous dire que vous pouvez toujours "gagner". La pièce peut tomber sur le côté, et ça fera match nul.
Vous allez me détester. Bien sûr que ce que je dis est possible, mais c'est extrêmement rare, et en plus ça ne vous accordera même pas une victoire : ça fera simplement match nul.
Et pourtant, c'est le pari que fait la société concernant les enfants maltraités.
Ils ne peuvent que perdre ou, exceptionnellement, faire match nul. Je parle de match nul car, comme je vous l'ai expliqué, sortir de son cadre conceptuel et réécrire sa morale est profondément traumatisant. Un enfant maltraité n'en sortira jamais gagnant, même s'il peut bien sûr être heureux, il ne récupèrera jamais ses années d'enfance ou d'adolescence perdues.
On estime que ce pari est satisfaisant et qu'il faut s'en conformer.
Partie 1/14
Citations :
@Pompokov
@Yoneda
@Dagoth-Ur
@trapvador
@Zouzoum
@resumax2livres
Index des parties :
Partie 1 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665209
Partie 2 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665225
Partie 3 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665239
Partie 4 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665269
Partie 5 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665295
Partie 6 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665359
Partie 7 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665387
Partie 8 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665414
Partie 9 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665475
Partie 10 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665511
Partie 11 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665529
Partie 12 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665543
Partie 13 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665659
Partie 14 :
https://onche.org/topic/8[...]stoire/2#message_15665720
BONUS : L'immigration comme on ne vous en a jamais parlé :
https://onche.org/topic/8[...]-parle/1#message_15752823
Aujourd'hui, mégatopic. Cela fait 14 parties, donc je les posterai peu à peu... j'en ferai une compilation sur ce post à la fin.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le plus grand tabou de l'Histoire, ce sont les parents.
Il est possible de tout critiquer - même les juifs ! - mais jamais les parents. Celui qui critique son père ou sa mère est immédiatement perçu comme un immonde chien ingrat. Il y a un grand blocage psychologique sur ce sujet. L'humain est absolument terrifié à l'idée de rejeter, voir même renier ses parents ; cette peur est naturelle, instinctive.
Alors quel est le problème ? Hé bien... puisque c'est un tabou, personne n'en parle. C'est un énorme angle mort, un abîme dans lequel personne n'ose regarder.
Aujourd'hui, nous allons regarder cet abîme, et nous allons le regarder droit dans les yeux.
* * *
Qui domine le monde ?
Imaginez un scénario de science-fiction où des aliens contrôlent la Terre depuis des millénaires, mais personne en est au courant. Toute l'histoire de l'humanité aurait été écrite par ces aliens, en cachette.
Terrifiant, n'est-ce pas ?
Sauf que ce scénario est bien réel, car l'histoire de l'humanité a été écrite par les parents. Ce sont eux qui ont forgé toutes les générations, toutes les crises, tous les désespoirs, toutes les joies et toutes les victoires à travers les âges.
"L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère", disait Napoléon.
Depuis plusieurs siècles, les gauchistes nous ont parlé du patriarcat, des bourgeois, des hommes blancs, de l'Eglise, et de plein d'autres catégories qui auraient dominé le monde depuis toujours. Mais ils ne parlent jamais des véritables catégories qui dominent le monde : le papa, et la maman.
1. Une domination absolue
Le papa et la maman ont un pouvoir presque absolu sur leur enfant. Naturellement, l'enfant n'a aucune possibilité de contester l'autorité de ses parents. Ils sont plus forts que lui sur tous les plans.
L'absolutisme royal a toujours été une réalité au sein de la famille. Le père et la mère ont un règne incontesté et incontestable. Cela est une vérité naturelle : c'est la loi du plus fort. L'enfant est plus petit que ses parents. Il ne choisit pas de naître et ne choisit certainement pas ses parents. La nature est ainsi faite.
Attention : Il n'y a pas de jugement de valeur ici. Je ne dis pas que la nature est "mal faite", et je ne prétend absolument pas la changer. Je ne fais que dresser le constat - évident, mais rarement mentionné - que les parents sont dans une situation de domination absolue vis-à-vis de leurs enfants.
2. Une influence sur-déterminante
"Bon d'accord Putaso, mais t'abuses quand même. Les parents ne déterminent pas TOUT, le libre-arbitre existe et les gens font des choix, surtout à partir de leur 20aine où ils sont libres. Tout le monde peut changer sa vie s'il s'y met sérieusement"
Je suis tout à fait d'accord.
Cependant, il y a la théorie et puis il y a la réalité.
Notre libre-arbitre n'est pas absolu. Nos choix sont restreints dans un cadre réel et conceptuel préétabli par notre éducation. Par exemple, on nous a appris une langue native, le Français : on ne peut pas sponément faire le choix de parler Russe, parce que ça sort du cadre préétabli.
Bien sûr on peut apprendre le Russe, mais ça nous prendra des mois, voir des années d'efforts.
Il en va de même pour des centaines, des milliers d'autres choses.
Un autre exemple. Prenons un fils de prolo campagnard qui n'a jamais quitté son bout de terroir. Pour lui, faire le choix de quitter son terroir sera très difficile. Il va devoir sortir de son cadre conceptuel pour imaginer une vie en dehors de son terroir. Il en va de même, bien sûr, pour le bobo citadin qui n'a jamais quitté son arrondissement parisien.
Sortir de cette "zone de confort" est très, très difficile, et souvent traumatisant.
Un prolo campagnard sera traumatisé en voyant Paris.
Un bobo citadin sera traumatisé en sentant l'odeur intense de la bouse de vache.
Même lorsque la personne parvient à dépasser ses limites, il y a des grandes chances pour que ça se passe mal. Le prolo va passer le reste de sa vie à cracher sur Paris, et le bobo à cracher sur les bouseux. L'effet de groupe renforcera ces sentiments de rejet et de haine.
Prenons désormais quelque chose de plus extrême : imaginez un enfant qui aurait été éduqué pour devenir un assassin professionnel.
Pour cet enfant, tuer c'est normal et parfaitement acceptable. C'est un métier comme un autre.
Sa morale est donc horriblement déformée de base. En plus, cet enfant a déjà tué des dizaines, voir des centaines de personnes au cours de sa vie. Renoncer à cette morale et admettre qu'il s'est trompé sur toute la ligne serait un traumatisme brutal, quelque chose qui briserait cette personne à vie. Il est fort probable que cette personne finirait par se suicider si elle sortait de son cadre préétabli. Sortir du cadre serait donc mourir.
A travers cet exemple extrême, je veux vous montrer que c'est bien beau de parler de libre-arbitre, mais concrètement, pour un humain, sortir du cadre préétabli est l'exception et non pas la règle, car c'est extrêmement dur.
Il y a relativement peu de personnes bilingues dans le monde, car parler une langue autre que sa langue native est très dur et demande des années d'efforts.
Il y a relativement peu de personnes qui migrent et quittent leur pays, car cela demande de s'adapter à une autre langue, une autre culture, et mille autres choses.
On ne peut pas construire une société solide et durable en négligeant les bases et en exigeant à tout le monde de se construire eux-mêmes.
Faisons un pari : on jette une pièce en l'air. Pile je gagne, face vous perdez.
Assez injuste, n'est-ce pas ?
Mais je pourrais vous dire que vous pouvez toujours "gagner". La pièce peut tomber sur le côté, et ça fera match nul.
Vous allez me détester. Bien sûr que ce que je dis est possible, mais c'est extrêmement rare, et en plus ça ne vous accordera même pas une victoire : ça fera simplement match nul.
Et pourtant, c'est le pari que fait la société concernant les enfants maltraités.
Ils ne peuvent que perdre ou, exceptionnellement, faire match nul. Je parle de match nul car, comme je vous l'ai expliqué, sortir de son cadre conceptuel et réécrire sa morale est profondément traumatisant. Un enfant maltraité n'en sortira jamais gagnant, même s'il peut bien sûr être heureux, il ne récupèrera jamais ses années d'enfance ou d'adolescence perdues.
On estime que ce pari est satisfaisant et qu'il faut s'en conformer.
Partie 1/14
Citations :
@Pompokov
@Yoneda
@Dagoth-Ur
@trapvador
@Zouzoum
@resumax2livres
Index des parties :














BONUS : L'immigration comme on ne vous en a jamais parlé :
Intéressant, je lirai tout.
Un cœur brisé peut se reconstruire… tout comme un ╔═════════ஓ๑ corps ๑ஓ═════════╗
il y a 4 mois
Yoneda
4 mois
l'existence humaine tient sur un paradoxe : nul ne choisit de naître, et pourtant, la perpétuation de l'espèce repose sur une dynamique où la procréation et l'éducation sont valorisées. L'éthique de la reconnaissance suppose que l'enfant, bénéficiaire involontaire de ce legs existentiel, honore ceux qui l'ont précédé et qui lui ont permis d'exister.
La société impose alors à l'enfant un cadre dans lequel il est attendu qu'il reconnaisse la dette envers ses géniteurs, ne serait-ce que par perpétuation du cycle.
La vie s'accompagne de souffrances, de contingences et d'une certitude absolue : la mort. Faire naître un individu, c'est l'exposer à un fardeau existentiel dont il n'a pas eu à décider et pour lequel il ne devrait, en conséquence, rien devoir en retour.
L'idée selon laquelle les enfants doivent prendre soin de leurs parents sous prétexte que ces derniers leur ont offert la vie est une double peine : après avoir imposé l'existence, on impose le devoir de reconnaissance. Si gratitude il doit y avoir, elle ne peut naître que d'un amour et d'un respect librement consentis, et non d'une dette illégitime.
La société impose alors à l'enfant un cadre dans lequel il est attendu qu'il reconnaisse la dette envers ses géniteurs, ne serait-ce que par perpétuation du cycle.
La vie s'accompagne de souffrances, de contingences et d'une certitude absolue : la mort. Faire naître un individu, c'est l'exposer à un fardeau existentiel dont il n'a pas eu à décider et pour lequel il ne devrait, en conséquence, rien devoir en retour.
L'idée selon laquelle les enfants doivent prendre soin de leurs parents sous prétexte que ces derniers leur ont offert la vie est une double peine : après avoir imposé l'existence, on impose le devoir de reconnaissance. Si gratitude il doit y avoir, elle ne peut naître que d'un amour et d'un respect librement consentis, et non d'une dette illégitime.
Je n'ai pas voulu rentrer dans le débat philosophique sur ce sujet - mais tu as tout à fait raison. La vie est un cadeau empoisonné, elle est belle mais comporte aussi son lot inévitable de souffrances.
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Putaso
4 mois
(SUITE DE LA PARTIE 4)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :
Mes enfants me remercieront-ils lorsqu'ils seront adultes ?
Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
https://onche.org/topic/8[...]histoire#message_15665209)
Les parents "pacifiques" ne pensent qu'à leur propre bien, à se sentir plus moraux, plus "gentils", et pas du tout à la sécurité et à la maturité du gosse.
Ils n'appliquent pas de discipline à leurs enfants car ils veulent être "meilleurs potes" avec eux. Ils ne supportent pas de voir la moindre peur ou regard critique de leurs fils.
Mais tôt ou tard, leurs fils vont les détester, oh que oui. Quand ils comprendront que leurs parents n'ont jamais fait leur boulot, que leur éducation sans conséquence, sans colonne vertébrale les a handicapés pour la vie, qu'ils sont incapables de faire face au monde réel - car dans la vraie vie, les gens ne sont pas prêts à négocier tout le temps pour s'assurer que ces pauvres petits flocons de neige ne vivent jamais le moindre inconfort !
D'accord, donne des bonbons à ton enfant au lieu de légumes. Il va t'adorer sur le moment, mais il te détestera à mort plus tard, lorsqu'il constatera les dégâts que tu lui as infligé.
Ton garçon ne saura jamais aborder les filles car il aura peur de se faire rejeter et souffrir. Ta fille ne fera jamais l'effort de bien manger ou de faire du sport, et elle sera grosse et repoussante.
N'importe qui qui a réussi dans la vie sait qu'une discipline ferme est fondamentale, essentielle pour atteindre le succès.
Il vaut mieux leur apprendre la discipline quand ils sont très jeunes, en les engueulant, en étant froid, par la fessée - car tôt ou tard ils auront besoin de discipline, et vaut mieux l'apprendre le plus tôt posssible, quand les conséquences ne sont pas aussi sévères que dans la vie adulte.
Apprendre une langue en tant qu'adulte est infiniment plus dur qu'apprendre sa langue maternelle en tant qu'enfant.
Tu ferais le choix de ne jamais apprendre tes fils à lire, et de les laisser apprendre par eux-mêmes à l'âge adulte ?
C'est une idée terrible, car les enfants ont un âge optimal pour apprendre, et s'ils n'apprennent pas à cet âge là ils seront handicapés à vie.
Tu laisserais tes enfants dormir quand ils veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent, faire la sieste quand ils veulent pendant la journée ?
Encore une fois, une idée terrible : ces mioches auront des troubles du sommeil pendant toute leur vie, et un jour ils devront se bouger le cul et aller bosser.
Tôt ou tard, tes enfants vont devoir apprendre à lire, à bien dormir, à bien manger, à faire du sport et à être disciplinés. Il est beaucoup plus facile de leur apprendre ça quand ils sont petits, pour que ça devienne une seconde nature, plutôt que les laisser galérer plus tard et lutter contre toutes les mauvaises habitudes qu'ils ont développées à cause de toi.
La question clé, que les parents pro-discipline posent, et que les parents "pacifiques" ne répondent jamais, est la suivante :

Si l'éducation assertive - qu'on appelle parfois "agressive" - produit des corps forts, des esprits disciplinés et des habitudes saines, alors sans doute ces enfants remercieront leurs parents lorsqu'ils seront adultes.
Si un enfant a peur du dentiste et que ses parents "pacifiques" ne l'envoient pas au dentiste, le gosse se sentira très soulagé sur le moment, mais haïra profondément ses parents plus tard, lorsqu'il aura tout le temps mal aux dents !
Ces enfants POURRIS GATES - oui, je dis le mot, pourris gâtés ! - vont ils devenir des bons citoyens ?
Vont-ils respecter les lois ?
Comment pourraient-ils ?
Ils n'ont jamais subi la moindre règle, la moindre loi !
Est-ce qu'ils seront raisonnables et penseront aux conséquences de leurs actes ?
Bien sûr que non. Leurs parents n'ont jamais infligé la moindre punition ni la moindre conséquence, et les ont protégés de tout effet négatif.
Vont-ils devenir des bosseurs ?
Bien sûr que non ! Ils n'ont jamais connu la moindre discipline.
Vont-ils être forts et en bonne santé ?
Je te laisse deviner, vu que tu vas les laisser bouffer mcdo et ne jamais faire du sport s'ils le souhaitent.
La maturité, c'est justement faire des choses qu'on n'a pas envie de faire !
Bien sûr, tu n'as pas besoin de discipline pour manger des gâteaux, glander au canapé, regarder ta série préférée, ou fumer une cigarette de plus si t'es fumeur. Tu n'as pas besoin de discipline pour boire une bière de plus ou jouer un autre tour au casino.
La valeur des parents est d'enseigner aux enfants à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
Les enfants ne comprennent pas les avantages de repousser leur gratification sur le moment. Ils ne comprennent pas la valeur précieuse de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, car ils vivent dans le monde de l'instant présent, un monde hédoniste où il n'y a que le plaisir des 5 secondes suivantes qui compte.
Essaye de prendre les bonbons de ton fils de 6 ans à Halloween, en lui disant qu'ils vont lui faire mal s'il mange trop.
Tu crois vraiment qu'il va acquiescer et te dire merci d'avoir pensé à lui ?
Bien sûr que non - il va crier, pleurer et s'accrocher aux bonbons comme si sa vie en dépendait !
Il n'y a rien de mal, c'est un enfant après tout !
EXACTEMENT - ce n'est qu'un enfant !
Les parents "pacifiques" évitent de discipliner leurs enfants parce qu'ils trouvent ça désagréable. Ils créent un modèle d'hédonisme, et attendent que de la discipline apparaisse comme par magie.
La grande valeur de la fessée, c'est que les parents n'ont pas envie de l'infliger. Mais ils le font quand même pour le bien-être de l'enfant sur le long terme.
La fessée consiste à repousser la gratification instantannée, à accepter l'expérience déplaisante de se faire détester par son enfant pendant une courte période de temps, afin de lui faire du bien sur le long terme. C'est exactement le genre de comportement que l'on veut obtenir de lui.
Tôt ou tard, l'enfant comprendra que son parent n'aime pas lui infliger la fessée, et qu'il le fait POUR SON BIEN.
Ainsi, l'enfant internalise l'habitude d'aller à l'encontre de son plaisir immédiat pour favoriser son bien-être sur le long terme.
Le parent "pacifique" évite toute douleur et toute souffrance, enseignant à son enfant qu'il faut éviter toute expérience déplaisante, tout le temps.
Inévitablement, l'enfant devient indulgent envers soi-même, vivant pour le plaisir, évitant toute discipline, totalement faible et NARCISSIQUE en tant qu'adulte.
Je dis narcissique, car cet adulte ne pensera jamais qu'à son propre plaisir et sera incapable de faire des sacrifices pour autrui, et même pour lui même.
Les parents qui infligent la fessée apprennent à son enfant à sacrifier son propre bonheur sur le moment afin de faire du bien aux autres.
Quand le gosse deviendra adulte, et qu'il regardera avec immense gratitude les dures leçons infligées par ses parents, il comprendra, de façon profonde et viscérale, l'importance de sacrifier le plaisir de l'instant pour se faire du bien à soi-même et aux autres sur le long terme !
Partie 5/14
Citations :
@OncheurFou
@choah
@Jules_Cesar_
@FAUX-
@BlueRider_5DX
@MSophistication
(Remontez à la Partie 1 :
Perso j'ai une mère protectrice. Mais pas de père. Elle a fait ce qu'elle a pu mais du coup 0 discipline, faible émotionnellement et tendance à chercher des relations paternels spirituelles chez des influenceurs masculinistes.
Donc vraiment pas ouf...
Donc vraiment pas ouf...
Nous sommes un.
il y a 4 mois
fake
34Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; 36et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
34Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; 36et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 4 mois
PatrickSebasti1
4 mois
Souvent les mères sont accroc à leur statut de mère et organiseront plus ou moins inconsciemment l’immaturité de leur enfant pour rester mères le plus longtemps possible.
Exemple: une mère qui essuyera les fesses de son enfant (après qu’il ait fait caca) jusqu’à un âge tardif, "parce que c’est plus rapide comme ça, parce que ça lui rend service", habituera son enfant à recevoir le doigt d’un autre dans le cul.
Exemple: une mère qui essuyera les fesses de son enfant (après qu’il ait fait caca) jusqu’à un âge tardif, "parce que c’est plus rapide comme ça, parce que ça lui rend service", habituera son enfant à recevoir le doigt d’un autre dans le cul.
Très vrai.
C'est normal pour une mère d'être accrochée à son enfant, mais quand il n'y a pas de limite (le papa, le papy, un oncle, qui lui demande de laisser le gosse se laver le cul lui-même par exemple) ça peut être vraiment problématique
Et dans notre société très féministe, les femmes ont souvent pas ou peu de limites.
C'est normal pour une mère d'être accrochée à son enfant, mais quand il n'y a pas de limite (le papa, le papy, un oncle, qui lui demande de laisser le gosse se laver le cul lui-même par exemple) ça peut être vraiment problématique

Et dans notre société très féministe, les femmes ont souvent pas ou peu de limites.
Au plaisir ~
il y a 4 mois
Perso j'ai une mère protectrice. Mais pas de père. Elle a fait ce qu'elle a pu mais du coup 0 discipline, faible émotionnellement et tendance à chercher des relations paternels spirituelles chez des influenceurs masculinistes.
Donc vraiment pas ouf...
Donc vraiment pas ouf...
D'ailleurs si vous avez des conseils pour me rattraper ? On m'a jamais montré comment me raser, rien...
Nous sommes un.
il y a 4 mois
un pavé de pavés
mais ça se lit bien
mais ça se lit bien
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 4 mois