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Minuit
Minuit
1 an
Ça se voit encore un peu que c'est pondu par une machine + l'IA qui cherchera toujours à prendre un virage niais et politiquement correct
Les prompts existent, la réécriture aussi
:Regarde_mon_cul:
il y a un an
Question , c'est une vraie maison d'édition ?
il y a un an
Question , c'est une vraie maison d'édition ?
Bonjour, nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à notre maison d'édition.
:Baguette2:


Nous sommes une réelle maison d'édition, à portée exclusivement Onchoise.
:Baguette2:


Nous comptons une 15aines d'employés félins : comité de lecture, graphiste, siesteur, responsable des droits, tueur de souris, responsable marketing, attaché de presse, chasseur du point rouge lumineux, responsable de distribution etc.
:Baguette2:


Image
il y a un an
Bonjour, nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à notre maison d'édition.
:Baguette2:


Nous sommes une réelle maison d'édition, à portée exclusivement Onchoise.
:Baguette2:


Nous comptons une 15aines d'employés félins : comité de lecture, graphiste, siesteur, responsable des droits, tueur de souris, responsable marketing, attaché de presse, chasseur du point rouge lumineux, responsable de distribution etc.
:Baguette2:


Image
Bonjour,

Je me permet de vous contacter car votre maison d édition ma toujours fait rêvé.

En effet après avoir effectué un master en sieste a l université Féline du Morbihan j ai commencé mon cursus professionnel en tant que consultant en siestologie au ministère des sports.

Au fil des années je suis devenus directeur de sieste pour le forum Onche.org dans le but de me rapproché de votre maison d édition.

Mon arrière grand père était limeur d ongle dans votre maison d édition et après avoir était bercée toute mon enfance par ses exploit au sein de votre entreprise.
Devenir directeur général de la somnologie des édition retou serais pour moi l aboutissement de toute une vie.

Je vous remercie d avance de votre réponse.

Vous léchant affectueusement l anus

AnusFetish

Futur directeur général de somnologie des edition retou.
Libre , je suis libre !!!
il y a un an
Test (pas de sweet
:hap:
):

CÉLESTIN MALGRÉ-LUI:

Chapitre premier:

15 septembre 1942, Strasbourg, Grand Reich Germanique
:nazi_15:


En cette après-midi ensoleillée de septembre, Célestin Schneider se promenait près de la place Kléber. Ce jour-là, il fêtait ses 21 ans et devint majeur !
:party:


À lui les soirées endiablées dans les bars et bistrots de la ville, à lui la possibilité de quitter le foyer familial, d’avoir sa propre chambre, et peut-être, de devenir un homme !


Fils d’un fonctionnaire haut placé qui a su changer d’allégeance en juin 1940, Célestin ne connaissait pas vraiment la misère, même en ces temps de rationnement, Célestin mangeait à peu près à sa faim. En revanche, petit, faiblard et pas vraiment courageux, il n’avait jamais réussi à s’imposer socialement.


C’est pourquoi, à l’annonce de ses fiançailles, sa famille fut d’abord surprise. D’autant qu’il s’agissait d’une française d’origine corse, l'irrésistible et magnifique Charlotte Schiappa
:schiappa_miroir:


Si lui fut attiré par son apparence physique, elle apprécia son statut familial et accepta, d’un contrecoeur que ne vit pas Célestin, ces fiançailles.


C’est ainsi qu’il prenait la direction de la maison de sa fiancée où il l’a savait seule aujourd’hui


" - Pas avant le mariage Célestin, c’est la tradition !
" Lui avait-elle un jour dit. 


Célestin espérait bien qu’aujourd’hui, son avis changerait. Il s’arrêta devant une vitrine et s’observa un moment. Il s’humecta la main et la passa dans ses cheveux, en masquant le plus possible sa calvitie naissante. Il remonta son pantalon et y enfonça un bourrelet, puis il soupira et reprit sa route.


En passant près de la gare il tourna la tête pour apercevoir, comme à son habitude, les déportés du jour. Une hordes d’individus lambda, valises en main, prêts pour un voyage touristique à l’Est. Trois cependant attirèrent son attention. Un grand type avec un chapeau de cow-boy qui caressait tranquillement une poule, un noir d’Afrique coiffé d’une culotte souillée et une horrible fille qui arborait un sourire étrange et des trais bien masculins.

:zidallemand:
:mqdef:
:Clint_regard:
:zidallemand:


Ce curieux cortège s’engagea dans un wagon et la fumée noire du train recouvrit le spectacle. Célestin réprima un ricanement. « sélection naturelle » pensa-t’il.
:selection_naturelle:


Il s’arrêta devant une vieille maison de style médiévale, comme il en existe des milliers dans la ville, Célestin tourna la poignée mais comme la porte restait fermée, il toqua, sans réponse, et lorsqu’il toqua à nouveau, quelqu’un retoqua à l’intérieur.


Célestin, effrayé, couru à la fenêtre pour voir ce qu’il se tramait chez sa fiancée. De la buée recouvrait la vitre, rendant l’observation délicate. C’est alors que le visage de Charlotte s’écrasa contre la fenêtre.


Elle souriait en fermant les yeux, au grand étonnement de Célestin. Une main se pressa contre la vitre, puis une autre. Célestin s’apprêta à frapper contre le verre pour signaler sa présence lorsque deux autres mains firent leur apparition.


Un homme en costume de la Wehrmacht se tenait derrière Charlotte, et la deuxième paire de mains se retira bien vite pour agripper les fesses de cette dernière.
:Ronallemand:


Sous le choc, Célestin ne fit pas un geste et observa la scène, la variation du diamètre des narines de Charlotte contre la vitre rythmant l'évènement en cours.
:dieudo_nez:





Enfin, l’allemand quitta la maison. Célestin se redressa mais un autre homme pénétra alors dans la chambre de sa financée. Il reconnu avec soulagement Amédée, le tirailleur sénégalais que son père avait gardé comme domestique, et qui servait aujourd’hui chez Charlotte.
:bwanane:


Célestin soupira et s’adossa à la fenêtre. Il réfléchissait lorsqu'il sentit la vitre vibrer dans son dos...
:risitas_tourne:


:dieudo_nez:


****


Célestin rouge de colère, poussait le portail de la maison familiale. En quelques télégrammes, son père pourrait sûrement envoyer ce soldat en Russie..


Perdu dans ses pensée, Célestin ne vit pas les trois hommes devant lui et heurta l’un d’entre eux. Ce dernier resta parfaitement immobile mais Célestin chuta au sol
:risiFall:

- Regarde où tu vas trouduc, ou je t’embarque aussi, fit l’homme.
:larry_mystere:


Célestin leva les yeux
:Gros_yeux:


:Ronallemand:


- T’es sourd ? Ôte toi de notre chemin ou tu finira comme lui.
:Ronallemand:



Les deux soldats allemands escortaient le père de Célestin. Il s’écartèrent de lui et les allemands firent grimper monsieur Schneider dans leur Kübelwagen et partirent aussitôt en projetant au visage de Célestin, une trainée de gaz malodorante.
:risitas_manif_:


****


L’ambiance était électrique dans la salle principale de l’Anchois échoué, l’un des bars les plus mal famé de Strasbourg. L’ersatz de bière coulait à flot parmi les ouvriers qui fréquentaient l’établissement. Au fond, seul et reclus, Célestin entamait sa sixième chope en pleurnichant lorsqu’un des ouvrier s’approcha de lui
:Risitas_heineken:


- Tu es tout seul mon mignon ?
:aahman:


Une monstruosité s’était assis à sa table, son ventre gras et poilu l’ayant même poussé de quelques centimètres.
:bench_cigar:


- Montre-moi ta bite !
:benchc:


- Ça suffit Corneille !
:johnny_cassos:


Deux ouvriers tirèrent Corneille de Fruit hors de la table de Célestin qui continua à boire jusqu’à la fermeture du bar. Il ne restait que Corneille de Fruit qui continuait à le dévorer du regard et quelques ouvriers lorsqu’il sortit de l’Anchois échoué
:drunk:


Le pavés dansait sous ses yeux et les étoiles semblaient s’être multipliée par mille. Célestin s’écroula au sol non sans écraser une louise et tracé la carte de l’Australie dans son frocard. Abruti par l’alcool, il ne senti pas les mains le prendre par le col, il ne vit pas les officiers lui tendre des documents, qu’il signa malgré tout, et il n’entendit pas les portes du camion militaire se refermer sur lui
:zzzz:


Lorsqu’il reprit ses esprit, Célestin était en uniforme de recrue allemande dans une grande pièce sans fenêtre et avait mal aux fesses. Une dizaine d’individu l’entourait et un colosse se tenait devant eux
:EtchebestDeg:


- Fermez-là bande de lavette ! Vous êtes dans l’armée maintenant, vous allez vous battre pour l’Europe et la liberté. Première règle: ne pas emmerder le sergent-chef, les autres vous les apprendrez à grand coup de bottes dans le cul. Redressez-vous pour accueillir votre nouveau maitre pour les six prochains mois !
:EtchebestCrie:


Repos Sergent-Chef, fit-une voix.

-...
:EtchebestTousse:



le Sergent-Chef claqua des talons et la voix entra dans la pièce
:toctoctoc:

:Ronallemand:

il y a un an
Bonjour,

Je me permet de vous contacter car votre maison d édition ma toujours fait rêvé.

En effet après avoir effectué un master en sieste a l université Féline du Morbihan j ai commencé mon cursus professionnel en tant que consultant en siestologie au ministère des sports.

Au fil des années je suis devenus directeur de sieste pour le forum Onche.org dans le but de me rapproché de votre maison d édition.

Mon arrière grand père était limeur d ongle dans votre maison d édition et après avoir était bercée toute mon enfance par ses exploit au sein de votre entreprise.
Devenir directeur général de la somnologie des édition retou serais pour moi l aboutissement de toute une vie.

Je vous remercie d avance de votre réponse.

Vous léchant affectueusement l anus

AnusFetish

Futur directeur général de somnologie des edition retou.
M. AnusFetish,

Bonjourent,

Nous vous remercions pour votre candidature et devons admettre que nous avons été fort impressionnés par la qualité de votre parcours.

Cependant, étant donné votre participation en cours à notre concours, nous sommes contraints de reporter toute possibilité de collaboration (pour le moment). Il est en effet essentiel pour nous de préserver l'intégrité du concours et d'éviter tout risque de conflit d'intérêts, conformément à nos principes de transparence et d'équité.

Nous restons néanmoins à votre disposition pour toute autre opportunité future.

Cordialement,

Orteils,
Directeur de Retou Éditions
:Baguette2:
il y a un an
Minuit
Minuit
1 an
Test (pas de sweet
:hap:
):

CÉLESTIN MALGRÉ-LUI:

Chapitre premier:

15 septembre 1942, Strasbourg, Grand Reich Germanique
:nazi_15:


En cette après-midi ensoleillée de septembre, Célestin Schneider se promenait près de la place Kléber. Ce jour-là, il fêtait ses 21 ans et devint majeur !
:party:


À lui les soirées endiablées dans les bars et bistrots de la ville, à lui la possibilité de quitter le foyer familial, d’avoir sa propre chambre, et peut-être, de devenir un homme !


Fils d’un fonctionnaire haut placé qui a su changer d’allégeance en juin 1940, Célestin ne connaissait pas vraiment la misère, même en ces temps de rationnement, Célestin mangeait à peu près à sa faim. En revanche, petit, faiblard et pas vraiment courageux, il n’avait jamais réussi à s’imposer socialement.


C’est pourquoi, à l’annonce de ses fiançailles, sa famille fut d’abord surprise. D’autant qu’il s’agissait d’une française d’origine corse, l'irrésistible et magnifique Charlotte Schiappa
:schiappa_miroir:


Si lui fut attiré par son apparence physique, elle apprécia son statut familial et accepta, d’un contrecoeur que ne vit pas Célestin, ces fiançailles.


C’est ainsi qu’il prenait la direction de la maison de sa fiancée où il l’a savait seule aujourd’hui


" - Pas avant le mariage Célestin, c’est la tradition !
" Lui avait-elle un jour dit. 


Célestin espérait bien qu’aujourd’hui, son avis changerait. Il s’arrêta devant une vitrine et s’observa un moment. Il s’humecta la main et la passa dans ses cheveux, en masquant le plus possible sa calvitie naissante. Il remonta son pantalon et y enfonça un bourrelet, puis il soupira et reprit sa route.


En passant près de la gare il tourna la tête pour apercevoir, comme à son habitude, les déportés du jour. Une hordes d’individus lambda, valises en main, prêts pour un voyage touristique à l’Est. Trois cependant attirèrent son attention. Un grand type avec un chapeau de cow-boy qui caressait tranquillement une poule, un noir d’Afrique coiffé d’une culotte souillée et une horrible fille qui arborait un sourire étrange et des trais bien masculins.

:zidallemand:
:mqdef:
:Clint_regard:
:zidallemand:


Ce curieux cortège s’engagea dans un wagon et la fumée noire du train recouvrit le spectacle. Célestin réprima un ricanement. « sélection naturelle » pensa-t’il.
:selection_naturelle:


Il s’arrêta devant une vieille maison de style médiévale, comme il en existe des milliers dans la ville, Célestin tourna la poignée mais comme la porte restait fermée, il toqua, sans réponse, et lorsqu’il toqua à nouveau, quelqu’un retoqua à l’intérieur.


Célestin, effrayé, couru à la fenêtre pour voir ce qu’il se tramait chez sa fiancée. De la buée recouvrait la vitre, rendant l’observation délicate. C’est alors que le visage de Charlotte s’écrasa contre la fenêtre.


Elle souriait en fermant les yeux, au grand étonnement de Célestin. Une main se pressa contre la vitre, puis une autre. Célestin s’apprêta à frapper contre le verre pour signaler sa présence lorsque deux autres mains firent leur apparition.


Un homme en costume de la Wehrmacht se tenait derrière Charlotte, et la deuxième paire de mains se retira bien vite pour agripper les fesses de cette dernière.
:Ronallemand:


Sous le choc, Célestin ne fit pas un geste et observa la scène, la variation du diamètre des narines de Charlotte contre la vitre rythmant l'évènement en cours.
:dieudo_nez:





Enfin, l’allemand quitta la maison. Célestin se redressa mais un autre homme pénétra alors dans la chambre de sa financée. Il reconnu avec soulagement Amédée, le tirailleur sénégalais que son père avait gardé comme domestique, et qui servait aujourd’hui chez Charlotte.
:bwanane:


Célestin soupira et s’adossa à la fenêtre. Il réfléchissait lorsqu'il sentit la vitre vibrer dans son dos...
:risitas_tourne:


:dieudo_nez:


****


Célestin rouge de colère, poussait le portail de la maison familiale. En quelques télégrammes, son père pourrait sûrement envoyer ce soldat en Russie..


Perdu dans ses pensée, Célestin ne vit pas les trois hommes devant lui et heurta l’un d’entre eux. Ce dernier resta parfaitement immobile mais Célestin chuta au sol
:risiFall:

- Regarde où tu vas trouduc, ou je t’embarque aussi, fit l’homme.
:larry_mystere:


Célestin leva les yeux
:Gros_yeux:


:Ronallemand:


- T’es sourd ? Ôte toi de notre chemin ou tu finira comme lui.
:Ronallemand:



Les deux soldats allemands escortaient le père de Célestin. Il s’écartèrent de lui et les allemands firent grimper monsieur Schneider dans leur Kübelwagen et partirent aussitôt en projetant au visage de Célestin, une trainée de gaz malodorante.
:risitas_manif_:


****


L’ambiance était électrique dans la salle principale de l’Anchois échoué, l’un des bars les plus mal famé de Strasbourg. L’ersatz de bière coulait à flot parmi les ouvriers qui fréquentaient l’établissement. Au fond, seul et reclus, Célestin entamait sa sixième chope en pleurnichant lorsqu’un des ouvrier s’approcha de lui
:Risitas_heineken:


- Tu es tout seul mon mignon ?
:aahman:


Une monstruosité s’était assis à sa table, son ventre gras et poilu l’ayant même poussé de quelques centimètres.
:bench_cigar:


- Montre-moi ta bite !
:benchc:


- Ça suffit Corneille !
:johnny_cassos:


Deux ouvriers tirèrent Corneille de Fruit hors de la table de Célestin qui continua à boire jusqu’à la fermeture du bar. Il ne restait que Corneille de Fruit qui continuait à le dévorer du regard et quelques ouvriers lorsqu’il sortit de l’Anchois échoué
:drunk:


Le pavés dansait sous ses yeux et les étoiles semblaient s’être multipliée par mille. Célestin s’écroula au sol non sans écraser une louise et tracé la carte de l’Australie dans son frocard. Abruti par l’alcool, il ne senti pas les mains le prendre par le col, il ne vit pas les officiers lui tendre des documents, qu’il signa malgré tout, et il n’entendit pas les portes du camion militaire se refermer sur lui
:zzzz:


Lorsqu’il reprit ses esprit, Célestin était en uniforme de recrue allemande dans une grande pièce sans fenêtre et avait mal aux fesses. Une dizaine d’individu l’entourait et un colosse se tenait devant eux
:EtchebestDeg:


- Fermez-là bande de lavette ! Vous êtes dans l’armée maintenant, vous allez vous battre pour l’Europe et la liberté. Première règle: ne pas emmerder le sergent-chef, les autres vous les apprendrez à grand coup de bottes dans le cul. Redressez-vous pour accueillir votre nouveau maitre pour les six prochains mois !
:EtchebestCrie:


Repos Sergent-Chef, fit-une voix.

-...
:EtchebestTousse:



le Sergent-Chef claqua des talons et la voix entra dans la pièce
:toctoctoc:

:Ronallemand:

Ce twist final
:risisuspense:
il y a un an
J'en suis, quelqu'un sait combien de caractère max fait un post ?
:dispose:
Perdez pas espoir
il y a un an
Minuit
Minuit
1 an
Test (pas de sweet
:hap:
):

CÉLESTIN MALGRÉ-LUI:

Chapitre premier:

15 septembre 1942, Strasbourg, Grand Reich Germanique
:nazi_15:


En cette après-midi ensoleillée de septembre, Célestin Schneider se promenait près de la place Kléber. Ce jour-là, il fêtait ses 21 ans et devint majeur !
:party:


À lui les soirées endiablées dans les bars et bistrots de la ville, à lui la possibilité de quitter le foyer familial, d’avoir sa propre chambre, et peut-être, de devenir un homme !


Fils d’un fonctionnaire haut placé qui a su changer d’allégeance en juin 1940, Célestin ne connaissait pas vraiment la misère, même en ces temps de rationnement, Célestin mangeait à peu près à sa faim. En revanche, petit, faiblard et pas vraiment courageux, il n’avait jamais réussi à s’imposer socialement.


C’est pourquoi, à l’annonce de ses fiançailles, sa famille fut d’abord surprise. D’autant qu’il s’agissait d’une française d’origine corse, l'irrésistible et magnifique Charlotte Schiappa
:schiappa_miroir:


Si lui fut attiré par son apparence physique, elle apprécia son statut familial et accepta, d’un contrecoeur que ne vit pas Célestin, ces fiançailles.


C’est ainsi qu’il prenait la direction de la maison de sa fiancée où il l’a savait seule aujourd’hui


" - Pas avant le mariage Célestin, c’est la tradition !
" Lui avait-elle un jour dit. 


Célestin espérait bien qu’aujourd’hui, son avis changerait. Il s’arrêta devant une vitrine et s’observa un moment. Il s’humecta la main et la passa dans ses cheveux, en masquant le plus possible sa calvitie naissante. Il remonta son pantalon et y enfonça un bourrelet, puis il soupira et reprit sa route.


En passant près de la gare il tourna la tête pour apercevoir, comme à son habitude, les déportés du jour. Une hordes d’individus lambda, valises en main, prêts pour un voyage touristique à l’Est. Trois cependant attirèrent son attention. Un grand type avec un chapeau de cow-boy qui caressait tranquillement une poule, un noir d’Afrique coiffé d’une culotte souillée et une horrible fille qui arborait un sourire étrange et des trais bien masculins.

:zidallemand:
:mqdef:
:Clint_regard:
:zidallemand:


Ce curieux cortège s’engagea dans un wagon et la fumée noire du train recouvrit le spectacle. Célestin réprima un ricanement. « sélection naturelle » pensa-t’il.
:selection_naturelle:


Il s’arrêta devant une vieille maison de style médiévale, comme il en existe des milliers dans la ville, Célestin tourna la poignée mais comme la porte restait fermée, il toqua, sans réponse, et lorsqu’il toqua à nouveau, quelqu’un retoqua à l’intérieur.


Célestin, effrayé, couru à la fenêtre pour voir ce qu’il se tramait chez sa fiancée. De la buée recouvrait la vitre, rendant l’observation délicate. C’est alors que le visage de Charlotte s’écrasa contre la fenêtre.


Elle souriait en fermant les yeux, au grand étonnement de Célestin. Une main se pressa contre la vitre, puis une autre. Célestin s’apprêta à frapper contre le verre pour signaler sa présence lorsque deux autres mains firent leur apparition.


Un homme en costume de la Wehrmacht se tenait derrière Charlotte, et la deuxième paire de mains se retira bien vite pour agripper les fesses de cette dernière.
:Ronallemand:


Sous le choc, Célestin ne fit pas un geste et observa la scène, la variation du diamètre des narines de Charlotte contre la vitre rythmant l'évènement en cours.
:dieudo_nez:





Enfin, l’allemand quitta la maison. Célestin se redressa mais un autre homme pénétra alors dans la chambre de sa financée. Il reconnu avec soulagement Amédée, le tirailleur sénégalais que son père avait gardé comme domestique, et qui servait aujourd’hui chez Charlotte.
:bwanane:


Célestin soupira et s’adossa à la fenêtre. Il réfléchissait lorsqu'il sentit la vitre vibrer dans son dos...
:risitas_tourne:


:dieudo_nez:


****


Célestin rouge de colère, poussait le portail de la maison familiale. En quelques télégrammes, son père pourrait sûrement envoyer ce soldat en Russie..


Perdu dans ses pensée, Célestin ne vit pas les trois hommes devant lui et heurta l’un d’entre eux. Ce dernier resta parfaitement immobile mais Célestin chuta au sol
:risiFall:

- Regarde où tu vas trouduc, ou je t’embarque aussi, fit l’homme.
:larry_mystere:


Célestin leva les yeux
:Gros_yeux:


:Ronallemand:


- T’es sourd ? Ôte toi de notre chemin ou tu finira comme lui.
:Ronallemand:



Les deux soldats allemands escortaient le père de Célestin. Il s’écartèrent de lui et les allemands firent grimper monsieur Schneider dans leur Kübelwagen et partirent aussitôt en projetant au visage de Célestin, une trainée de gaz malodorante.
:risitas_manif_:


****


L’ambiance était électrique dans la salle principale de l’Anchois échoué, l’un des bars les plus mal famé de Strasbourg. L’ersatz de bière coulait à flot parmi les ouvriers qui fréquentaient l’établissement. Au fond, seul et reclus, Célestin entamait sa sixième chope en pleurnichant lorsqu’un des ouvrier s’approcha de lui
:Risitas_heineken:


- Tu es tout seul mon mignon ?
:aahman:


Une monstruosité s’était assis à sa table, son ventre gras et poilu l’ayant même poussé de quelques centimètres.
:bench_cigar:


- Montre-moi ta bite !
:benchc:


- Ça suffit Corneille !
:johnny_cassos:


Deux ouvriers tirèrent Corneille de Fruit hors de la table de Célestin qui continua à boire jusqu’à la fermeture du bar. Il ne restait que Corneille de Fruit qui continuait à le dévorer du regard et quelques ouvriers lorsqu’il sortit de l’Anchois échoué
:drunk:


Le pavés dansait sous ses yeux et les étoiles semblaient s’être multipliée par mille. Célestin s’écroula au sol non sans écraser une louise et tracé la carte de l’Australie dans son frocard. Abruti par l’alcool, il ne senti pas les mains le prendre par le col, il ne vit pas les officiers lui tendre des documents, qu’il signa malgré tout, et il n’entendit pas les portes du camion militaire se refermer sur lui
:zzzz:


Lorsqu’il reprit ses esprit, Célestin était en uniforme de recrue allemande dans une grande pièce sans fenêtre et avait mal aux fesses. Une dizaine d’individu l’entourait et un colosse se tenait devant eux
:EtchebestDeg:


- Fermez-là bande de lavette ! Vous êtes dans l’armée maintenant, vous allez vous battre pour l’Europe et la liberté. Première règle: ne pas emmerder le sergent-chef, les autres vous les apprendrez à grand coup de bottes dans le cul. Redressez-vous pour accueillir votre nouveau maitre pour les six prochains mois !
:EtchebestCrie:


Repos Sergent-Chef, fit-une voix.

-...
:EtchebestTousse:



le Sergent-Chef claqua des talons et la voix entra dans la pièce
:toctoctoc:

:Ronallemand:

Absolument sublime
:LG_9-10:
Image
il y a un an
Koresh au Nuevo-Mexico !

Tout d'abord ce topoc est
:nofake:

Contexte : j'étais en vacances aux Zétazunis, plus particulièrement au Nuevo-Mexico, et j'avais mis la main sur une certaine quantité de méthamphétamine (je ne vous dirais pas comment)
:chut:

N'ayant pas l'intention de consommer cette merde, j'ai voulu la revendre pour pouvoir me payer des bourgirs souce Magma© à cinquante centimes l'unité
:chut:

J'appelle donc un mehicain que j'avais croisé dans un bar quelques jours plutôt, un type sympa (appellons le Juan
:Risitas-mrd:
) qui trainait dans des affaires louches
:chut:
:

-Allo gringo ? Qu'est-ce que tu veux
:Risitas-doigt:

-Salut Juan, j'ai trouvé de la meth et je me demande si tu connaîtrais pas quelqu'un qui voudrait me l'acheter
:jesus_moquer:

-Je connais l'homme qu'il te faut gringo
:Risitas-doigt:


Après ça il me donne rendez-vous dans le désert du Nuevo-Mexico où je suis censé rencontrer l'acheteur le lendemain
:chut:

J'arrive sur les lieux, comme prévu et je rencontre les gars dont il m'avait parlé, Juan était avec moi
:chut:
:

-Salut hombre, c'est le gringo dont je t'ai parlé, il a de la meth pour toi
:Risitas-doigt:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça, le dealer pèse la came :

-Ok gringo, il y en a pour 10 000
:SaintClaude_Mexicanos:

-10 000 quoi ?
:jesus_moquer:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:

- ?
:maracas:

-Bon arrête tes conneries. Je paye cash
:SaintClaude_Mexicanos:


Cash... Ce mot résonne dans ma tête
:chut:


-Cash ?
:jesus_moquer:

-Oui, cash, c'est mieux pour tout le monde
:SaintClaude_Mexicanos:

-C-c-c-cash ?
:jesus_danse:

-Euh... oui. Putain Juan, qu'est-ce qu'il a ton pote ?
:SaintClaude_Mexicanos:

-Je sais pas khey
:Risitas-doigt:

-CASH ?
:cash_mange:

-
:SaintClaude_Mexicanos:

-
:Risitas-doigt:

-CASH DANS LE FALZAR PUTAIN DE MEHICAIN TU M'ENTENDS ???
:cash_wonki:

-Mais il est complètement taré ce gringo !
:SaintClaude_Mexicanos:

-OUI JE SUIS UN PUTAIN DE ZINZIN ET JE ME FINIS CASH CASH CASH DANS MON FOUTU CALBAR
:cash_deforme:


M'entendant crier, la petite amie du dealer sort de la voiture :

-Qu'est ce qu'il se passe ici ?
:gourgandine:

-CASH DANS LE GROS CUL DE LA LATINA 10/10 L'OP TU M'ENTENDS ???? SUR UN CHARNIER EN DÉCOMPOSITION DEPUIS DIX ANS OK ???
:cash_magalax:

-Hého lâche ma puta
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça une fusillade a commencé entre le dealer et Juan pendant que je me finissais CASH dans la latina de poche
:chut:

Juan a abattu le dealer mais il était gravement blessé
:chut:

Il est mort dans mes bras, c'était à en chialer
:chut:

Mais j'étais devenu zinzin alors j'ai sauté son cadavre CASH puis je suis parti sans prendre l'argent (je m'en veux encore d'avoir oublié le fric)
:chut:

Voilà les quais c'était ma petite anecdote, des questions ?
:chut:
il y a un an
AYAAA
:WTF:
:B_lapin:
La TEAM LAPIN domine le FOROMENT
:B_lapin:
il y a un an
J'en suis, quelqu'un sait combien de caractère max fait un post ?
:dispose:
J'ai pas l'info sorry
:risi_sad:


En plus c'est trompeur car les sticks bouffent des caractères (surtout si tu les prends sur risibank avec l'url à rallonge)
:cat_think:
il y a un an
Koresh
Koresh
1 an
Koresh au Nuevo-Mexico !

Tout d'abord ce topoc est
:nofake:

Contexte : j'étais en vacances aux Zétazunis, plus particulièrement au Nuevo-Mexico, et j'avais mis la main sur une certaine quantité de méthamphétamine (je ne vous dirais pas comment)
:chut:

N'ayant pas l'intention de consommer cette merde, j'ai voulu la revendre pour pouvoir me payer des bourgirs souce Magma© à cinquante centimes l'unité
:chut:

J'appelle donc un mehicain que j'avais croisé dans un bar quelques jours plutôt, un type sympa (appellons le Juan
:Risitas-mrd:
) qui trainait dans des affaires louches
:chut:
:

-Allo gringo ? Qu'est-ce que tu veux
:Risitas-doigt:

-Salut Juan, j'ai trouvé de la meth et je me demande si tu connaîtrais pas quelqu'un qui voudrait me l'acheter
:jesus_moquer:

-Je connais l'homme qu'il te faut gringo
:Risitas-doigt:


Après ça il me donne rendez-vous dans le désert du Nuevo-Mexico où je suis censé rencontrer l'acheteur le lendemain
:chut:

J'arrive sur les lieux, comme prévu et je rencontre les gars dont il m'avait parlé, Juan était avec moi
:chut:
:

-Salut hombre, c'est le gringo dont je t'ai parlé, il a de la meth pour toi
:Risitas-doigt:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça, le dealer pèse la came :

-Ok gringo, il y en a pour 10 000
:SaintClaude_Mexicanos:

-10 000 quoi ?
:jesus_moquer:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:

- ?
:maracas:

-Bon arrête tes conneries. Je paye cash
:SaintClaude_Mexicanos:


Cash... Ce mot résonne dans ma tête
:chut:


-Cash ?
:jesus_moquer:

-Oui, cash, c'est mieux pour tout le monde
:SaintClaude_Mexicanos:

-C-c-c-cash ?
:jesus_danse:

-Euh... oui. Putain Juan, qu'est-ce qu'il a ton pote ?
:SaintClaude_Mexicanos:

-Je sais pas khey
:Risitas-doigt:

-CASH ?
:cash_mange:

-
:SaintClaude_Mexicanos:

-
:Risitas-doigt:

-CASH DANS LE FALZAR PUTAIN DE MEHICAIN TU M'ENTENDS ???
:cash_wonki:

-Mais il est complètement taré ce gringo !
:SaintClaude_Mexicanos:

-OUI JE SUIS UN PUTAIN DE ZINZIN ET JE ME FINIS CASH CASH CASH DANS MON FOUTU CALBAR
:cash_deforme:


M'entendant crier, la petite amie du dealer sort de la voiture :

-Qu'est ce qu'il se passe ici ?
:gourgandine:

-CASH DANS LE GROS CUL DE LA LATINA 10/10 L'OP TU M'ENTENDS ???? SUR UN CHARNIER EN DÉCOMPOSITION DEPUIS DIX ANS OK ???
:cash_magalax:

-Hého lâche ma puta
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça une fusillade a commencé entre le dealer et Juan pendant que je me finissais CASH dans la latina de poche
:chut:

Juan a abattu le dealer mais il était gravement blessé
:chut:

Il est mort dans mes bras, c'était à en chialer
:chut:

Mais j'étais devenu zinzin alors j'ai sauté son cadavre CASH puis je suis parti sans prendre l'argent (je m'en veux encore d'avoir oublié le fric)
:chut:

Voilà les quais c'était ma petite anecdote, des questions ?
:chut:
Entre la fusillade et le cul de la latina, ça en fait des trous d'balles
:risisourcils:

C'était l'époque où t'étais prof de chimie si je n'm'abuse ?
:Walter_style:
il y a un an
Entre la fusillade et le cul de la latina, ça en fait des trous d'balles
:risisourcils:

C'était l'époque où t'étais prof de chimie si je n'm'abuse ?
:Walter_style:
Oui, je me faisais appeler BeautifulricethemilkBerg
:Walter:
il y a un an
Je participe onche.org https://onche.org/topic/3[...]ventures-de-footsie-jones
:mqb:
¡Esta serpiente marina MATÓ a un Celestino! https://streamable.com/fmjgjb
il y a un an
J'avais fait ça y'a longtemps mais je le met plus là pour l'archive que pour participer
:(

onche.org https://onche.org/topic/8[...]x-retournez-dans-le-passe
Ponche Ponche, tu veux du Onche ?
:old_onch:
il y a un an
Koresh
Koresh
1 an
Koresh au Nuevo-Mexico !

Tout d'abord ce topoc est
:nofake:

Contexte : j'étais en vacances aux Zétazunis, plus particulièrement au Nuevo-Mexico, et j'avais mis la main sur une certaine quantité de méthamphétamine (je ne vous dirais pas comment)
:chut:

N'ayant pas l'intention de consommer cette merde, j'ai voulu la revendre pour pouvoir me payer des bourgirs souce Magma© à cinquante centimes l'unité
:chut:

J'appelle donc un mehicain que j'avais croisé dans un bar quelques jours plutôt, un type sympa (appellons le Juan
:Risitas-mrd:
) qui trainait dans des affaires louches
:chut:
:

-Allo gringo ? Qu'est-ce que tu veux
:Risitas-doigt:

-Salut Juan, j'ai trouvé de la meth et je me demande si tu connaîtrais pas quelqu'un qui voudrait me l'acheter
:jesus_moquer:

-Je connais l'homme qu'il te faut gringo
:Risitas-doigt:


Après ça il me donne rendez-vous dans le désert du Nuevo-Mexico où je suis censé rencontrer l'acheteur le lendemain
:chut:

J'arrive sur les lieux, comme prévu et je rencontre les gars dont il m'avait parlé, Juan était avec moi
:chut:
:

-Salut hombre, c'est le gringo dont je t'ai parlé, il a de la meth pour toi
:Risitas-doigt:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça, le dealer pèse la came :

-Ok gringo, il y en a pour 10 000
:SaintClaude_Mexicanos:

-10 000 quoi ?
:jesus_moquer:

-...
:SaintClaude_Mexicanos:

- ?
:maracas:

-Bon arrête tes conneries. Je paye cash
:SaintClaude_Mexicanos:


Cash... Ce mot résonne dans ma tête
:chut:


-Cash ?
:jesus_moquer:

-Oui, cash, c'est mieux pour tout le monde
:SaintClaude_Mexicanos:

-C-c-c-cash ?
:jesus_danse:

-Euh... oui. Putain Juan, qu'est-ce qu'il a ton pote ?
:SaintClaude_Mexicanos:

-Je sais pas khey
:Risitas-doigt:

-CASH ?
:cash_mange:

-
:SaintClaude_Mexicanos:

-
:Risitas-doigt:

-CASH DANS LE FALZAR PUTAIN DE MEHICAIN TU M'ENTENDS ???
:cash_wonki:

-Mais il est complètement taré ce gringo !
:SaintClaude_Mexicanos:

-OUI JE SUIS UN PUTAIN DE ZINZIN ET JE ME FINIS CASH CASH CASH DANS MON FOUTU CALBAR
:cash_deforme:


M'entendant crier, la petite amie du dealer sort de la voiture :

-Qu'est ce qu'il se passe ici ?
:gourgandine:

-CASH DANS LE GROS CUL DE LA LATINA 10/10 L'OP TU M'ENTENDS ???? SUR UN CHARNIER EN DÉCOMPOSITION DEPUIS DIX ANS OK ???
:cash_magalax:

-Hého lâche ma puta
:SaintClaude_Mexicanos:


Après ça une fusillade a commencé entre le dealer et Juan pendant que je me finissais CASH dans la latina de poche
:chut:

Juan a abattu le dealer mais il était gravement blessé
:chut:

Il est mort dans mes bras, c'était à en chialer
:chut:

Mais j'étais devenu zinzin alors j'ai sauté son cadavre CASH puis je suis parti sans prendre l'argent (je m'en veux encore d'avoir oublié le fric)
:chut:

Voilà les quais c'était ma petite anecdote, des questions ?
:chut:
Si c'est no fake c'est pas une fic
:(
Image
il y a un an
RSAoir

- Pitié, je t'en supplie... je n'en peux plus

Depuis plus de dix minutes qu'ils résonnaient dans tout l'immeuble, les cris et supplications qui émanaient de l'antre de Célestin n'avaient qu'augmenter en intensité. Ses voisins, habitués à ses longues soirées sur League of Legend, n'étaient plus inquiétés d'entendre des appels au génocide défensif, des hurlements de terreur, ni des insultes si outrancières qu'elles auraient leur propre tableau dans une cérémonie d'ouverture des jeux olympiques.
:sardoche1:


Pourtant, ce matin là, c'était différent. Célestin n'était pas "encore debout" à cinq heures du matin. Non, il venait de se lever.

Plus surprenant encore, les cris ne provenaient pas de sa chambre, n'étaient pas réverbérés sur son bol de céréales d'il y a 2 semaines, n'étaient pas propagées au sol par son tabouret en bois qui lui servait de chaise de gaming, et ne semblaient pas s'accompagner de long sanglots rageurs. Non, les cris venaient... de la salle de bain.

Ce lieu, habituellement déserté par notre bon ami à l'hygiène douteuse, avait ce matin une aura solennelle de rituel. L'évier, fidèlement à son poste à côté du toilette-douche, était rempli d'une eau bouillante, mousseuse et mentholée. Le miroir qui le surplombait semblait avoir été nettoyé; les traces "d'entraînement à la galoche", qui déshonoraient habituellement sa surface, avaient laissé place d'abord à des traces grossières d'un linge sale frotté à sa surface, puis à des projections de sang.

Nu comme un ver, les yeux écarquillés devant l'entaille qui lui balafrait la joue, endolorie par l'alcool isopropylique "fait maison" qui donnait à sa peau poisseuse une odeur des caraïbes, Célestin tenait à pleine main son agresseur, avec la ferme intention de repartir au combat sitôt son courage retrouvé.

D'un geste vif, mal habile et peu assuré, Célestin leva son bras et s'infligeait une nouvelle entaille, entre le nez et la lèvre.
:BORDEL_DE_MERDE:

- MAIS POURQUOI CA FAIT AUSSI MAL BORDEL
:cash_rage:

- T'es pas prêt, je te dis. T'as la peau d'une fillette, pas d'un homme.
:rasoir_vivant:

- M... et l'eau chaude alors, ça a ouvert mes pores ! L'alcool qui désinfecte, j'ai tout fait comme les kheys m'ont dit, tu devrais ...

- SILENCE, TROUILLARD. Ton sang a un goût de bacon, la viscosité d'une eau sacrée d'un fleuve indien, tu me dégoûtes.
:rasoir_vivant:

- J... je veux m'améliorer, et tu le sais. C'est pour ça que je t'ai acheté.
:risi_sad:

- Dans ce cas, pourquoi t'infliger de telles blessures ? Je suis le meilleur rasoir du marché, manié avec habilité, je raserais à blanc un ours sans le réveiller. Toi et ta beau grasse de fillettes, en quelques coups, ça devrait être réglé. En voyant l'état déplorable de ta grotte, j'ai bien compris que t'as plus envie de te débarrasser de ta carotide que du poil de couilles qui pousse sous ton menton
:rasoir_vivant:

- ARRÊTE, C'EST PAS VRAI ! J'APPRENDS C'EST NORMAL, DE SE BLESSER !
:tristounet:

- Célestin... Qu'est-ce qui t'anime ? Pourquoi t'être levé à l'aube, toi qui n'a pas vu un matin depuis ta descolarisation, pour t'armer du meilleur rasoir du marché et te l'appliquer de travers partout sur le visage ?
:rasoir_vivant:

- ... c'est bon... t'as gagné j'abandonne.
:risi_sad:

Alors qu'il posait doucement le rasoir dans l'unique verre sale qui décorait l'évier, réceptacle à brosse à dent et autres objets couverts de moisissures, Célestin fut pris d'un sanglot.
- T... tu penses que je le fais exprès, pas vrai ?
:risi_sad:

- Célestin, regarde autour de toi... Ce n'est pas ma lame, aussi aiguisée soit-elle, qui te fait pleurer ce matin. Ce n'est pas à ma poignée que tu t'agrippes, mais à tout le reste.
:rasoir_vivant:

En balayant son minuscule salon du regard, Célestin devinait dans la pénombre qui y règnait en permanence son canapé éventré, posé à même le sol depuis que ses pieds avaient rendu l'âme, et la petite télé cathodique qui y faisait face, sa led rouge indiquant qu'elle était toujours en veille, prête à diffuser un nouvel épisode d'un n-ième manga que Célestin ne regarderait que d'un œil, pour remplir le silence de son appartement.

- Tu t'en rends compte, n'est-ce pas, que résister au rasage ne t'empêcheras pas d'être un adulte ? Que tout le retard que tu as pris sur tes amis d'enfance ne sera pas moins grand si ton menton est encore recouvert de duvet ? Que ta démarche de changement physique, pour enfin être l'homme que tu rêves d'être, ne commence pas en se rasant, mais en acceptant de changer ?
:rasoir_vivant:

Célestin arrêta son mouvement, ne déposa pas son rasoir, et cessa de pleurer. Timidement, se redressa, et pour la première fois depuis des années, se tint droit. D'un mouvement qui se voulait maîtrisé, coupa un petit bout barbe du bout de son menton, posa délicatement son rasoir dans l'eau bouillante, puis recommença. Et recommença. Encore et encore. Enfin, l'eau mentholée de l'évier, à présent chargée de sang et de poils, parti rejoindre l'océan.
:nostalgie:

Ce jour là, Célestin, déterminé à devenir un homme, ou au moins à cesser d'être un adulescent, demanda aussi merci à son blanc de poulet, plat principal de sa nouvelle diète, qui le railla sur son poids, sur son haleine putride, sur son amour des sucreries. Il réclama une pause à son blouson trop serré, nouvelle pièce maîtresse de sa garde robe renouvelée, mais l'indomptable fermeture éclaire était sourde à ses gémissements. Il déclama un larmoyant adieu à son adorée télévision, maîtresse de son mode de vie d'ermite, qu'elle accepta avec joie et promesse d'être toujours ouverte à son retour, s'il voulait encore d'elle. Mais en se couchant, après une dure journée à essayer de changer, un pas après l'autre, Célestin ne réclama pas ce qu'il avait réclamer à l'Univers chaque nuit depuis 10 ans : il ne réclama pas d'être quelqu'un d'autre, n'importe qui d'autre.
:homme:


il y a un an
Minuit
Minuit
1 an
Test (pas de sweet
:hap:
):

CÉLESTIN MALGRÉ-LUI:

Chapitre premier:

15 septembre 1942, Strasbourg, Grand Reich Germanique
:nazi_15:


En cette après-midi ensoleillée de septembre, Célestin Schneider se promenait près de la place Kléber. Ce jour-là, il fêtait ses 21 ans et devint majeur !
:party:


À lui les soirées endiablées dans les bars et bistrots de la ville, à lui la possibilité de quitter le foyer familial, d’avoir sa propre chambre, et peut-être, de devenir un homme !


Fils d’un fonctionnaire haut placé qui a su changer d’allégeance en juin 1940, Célestin ne connaissait pas vraiment la misère, même en ces temps de rationnement, Célestin mangeait à peu près à sa faim. En revanche, petit, faiblard et pas vraiment courageux, il n’avait jamais réussi à s’imposer socialement.


C’est pourquoi, à l’annonce de ses fiançailles, sa famille fut d’abord surprise. D’autant qu’il s’agissait d’une française d’origine corse, l'irrésistible et magnifique Charlotte Schiappa
:schiappa_miroir:


Si lui fut attiré par son apparence physique, elle apprécia son statut familial et accepta, d’un contrecoeur que ne vit pas Célestin, ces fiançailles.


C’est ainsi qu’il prenait la direction de la maison de sa fiancée où il l’a savait seule aujourd’hui


" - Pas avant le mariage Célestin, c’est la tradition !
" Lui avait-elle un jour dit. 


Célestin espérait bien qu’aujourd’hui, son avis changerait. Il s’arrêta devant une vitrine et s’observa un moment. Il s’humecta la main et la passa dans ses cheveux, en masquant le plus possible sa calvitie naissante. Il remonta son pantalon et y enfonça un bourrelet, puis il soupira et reprit sa route.


En passant près de la gare il tourna la tête pour apercevoir, comme à son habitude, les déportés du jour. Une hordes d’individus lambda, valises en main, prêts pour un voyage touristique à l’Est. Trois cependant attirèrent son attention. Un grand type avec un chapeau de cow-boy qui caressait tranquillement une poule, un noir d’Afrique coiffé d’une culotte souillée et une horrible fille qui arborait un sourire étrange et des trais bien masculins.

:zidallemand:
:mqdef:
:Clint_regard:
:zidallemand:


Ce curieux cortège s’engagea dans un wagon et la fumée noire du train recouvrit le spectacle. Célestin réprima un ricanement. « sélection naturelle » pensa-t’il.
:selection_naturelle:


Il s’arrêta devant une vieille maison de style médiévale, comme il en existe des milliers dans la ville, Célestin tourna la poignée mais comme la porte restait fermée, il toqua, sans réponse, et lorsqu’il toqua à nouveau, quelqu’un retoqua à l’intérieur.


Célestin, effrayé, couru à la fenêtre pour voir ce qu’il se tramait chez sa fiancée. De la buée recouvrait la vitre, rendant l’observation délicate. C’est alors que le visage de Charlotte s’écrasa contre la fenêtre.


Elle souriait en fermant les yeux, au grand étonnement de Célestin. Une main se pressa contre la vitre, puis une autre. Célestin s’apprêta à frapper contre le verre pour signaler sa présence lorsque deux autres mains firent leur apparition.


Un homme en costume de la Wehrmacht se tenait derrière Charlotte, et la deuxième paire de mains se retira bien vite pour agripper les fesses de cette dernière.
:Ronallemand:


Sous le choc, Célestin ne fit pas un geste et observa la scène, la variation du diamètre des narines de Charlotte contre la vitre rythmant l'évènement en cours.
:dieudo_nez:





Enfin, l’allemand quitta la maison. Célestin se redressa mais un autre homme pénétra alors dans la chambre de sa financée. Il reconnu avec soulagement Amédée, le tirailleur sénégalais que son père avait gardé comme domestique, et qui servait aujourd’hui chez Charlotte.
:bwanane:


Célestin soupira et s’adossa à la fenêtre. Il réfléchissait lorsqu'il sentit la vitre vibrer dans son dos...
:risitas_tourne:


:dieudo_nez:


****


Célestin rouge de colère, poussait le portail de la maison familiale. En quelques télégrammes, son père pourrait sûrement envoyer ce soldat en Russie..


Perdu dans ses pensée, Célestin ne vit pas les trois hommes devant lui et heurta l’un d’entre eux. Ce dernier resta parfaitement immobile mais Célestin chuta au sol
:risiFall:

- Regarde où tu vas trouduc, ou je t’embarque aussi, fit l’homme.
:larry_mystere:


Célestin leva les yeux
:Gros_yeux:


:Ronallemand:


- T’es sourd ? Ôte toi de notre chemin ou tu finira comme lui.
:Ronallemand:



Les deux soldats allemands escortaient le père de Célestin. Il s’écartèrent de lui et les allemands firent grimper monsieur Schneider dans leur Kübelwagen et partirent aussitôt en projetant au visage de Célestin, une trainée de gaz malodorante.
:risitas_manif_:


****


L’ambiance était électrique dans la salle principale de l’Anchois échoué, l’un des bars les plus mal famé de Strasbourg. L’ersatz de bière coulait à flot parmi les ouvriers qui fréquentaient l’établissement. Au fond, seul et reclus, Célestin entamait sa sixième chope en pleurnichant lorsqu’un des ouvrier s’approcha de lui
:Risitas_heineken:


- Tu es tout seul mon mignon ?
:aahman:


Une monstruosité s’était assis à sa table, son ventre gras et poilu l’ayant même poussé de quelques centimètres.
:bench_cigar:


- Montre-moi ta bite !
:benchc:


- Ça suffit Corneille !
:johnny_cassos:


Deux ouvriers tirèrent Corneille de Fruit hors de la table de Célestin qui continua à boire jusqu’à la fermeture du bar. Il ne restait que Corneille de Fruit qui continuait à le dévorer du regard et quelques ouvriers lorsqu’il sortit de l’Anchois échoué
:drunk:


Le pavés dansait sous ses yeux et les étoiles semblaient s’être multipliée par mille. Célestin s’écroula au sol non sans écraser une louise et tracé la carte de l’Australie dans son frocard. Abruti par l’alcool, il ne senti pas les mains le prendre par le col, il ne vit pas les officiers lui tendre des documents, qu’il signa malgré tout, et il n’entendit pas les portes du camion militaire se refermer sur lui
:zzzz:


Lorsqu’il reprit ses esprit, Célestin était en uniforme de recrue allemande dans une grande pièce sans fenêtre et avait mal aux fesses. Une dizaine d’individu l’entourait et un colosse se tenait devant eux
:EtchebestDeg:


- Fermez-là bande de lavette ! Vous êtes dans l’armée maintenant, vous allez vous battre pour l’Europe et la liberté. Première règle: ne pas emmerder le sergent-chef, les autres vous les apprendrez à grand coup de bottes dans le cul. Redressez-vous pour accueillir votre nouveau maitre pour les six prochains mois !
:EtchebestCrie:


Repos Sergent-Chef, fit-une voix.

-...
:EtchebestTousse:



le Sergent-Chef claqua des talons et la voix entra dans la pièce
:toctoctoc:

:Ronallemand:

Télescopé de rire sur cette fiction
:Crie:
il y a un an
RSAoir

- Pitié, je t'en supplie... je n'en peux plus

Depuis plus de dix minutes qu'ils résonnaient dans tout l'immeuble, les cris et supplications qui émanaient de l'antre de Célestin n'avaient qu'augmenter en intensité. Ses voisins, habitués à ses longues soirées sur League of Legend, n'étaient plus inquiétés d'entendre des appels au génocide défensif, des hurlements de terreur, ni des insultes si outrancières qu'elles auraient leur propre tableau dans une cérémonie d'ouverture des jeux olympiques.
:sardoche1:


Pourtant, ce matin là, c'était différent. Célestin n'était pas "encore debout" à cinq heures du matin. Non, il venait de se lever.

Plus surprenant encore, les cris ne provenaient pas de sa chambre, n'étaient pas réverbérés sur son bol de céréales d'il y a 2 semaines, n'étaient pas propagées au sol par son tabouret en bois qui lui servait de chaise de gaming, et ne semblaient pas s'accompagner de long sanglots rageurs. Non, les cris venaient... de la salle de bain.

Ce lieu, habituellement déserté par notre bon ami à l'hygiène douteuse, avait ce matin une aura solennelle de rituel. L'évier, fidèlement à son poste à côté du toilette-douche, était rempli d'une eau bouillante, mousseuse et mentholée. Le miroir qui le surplombait semblait avoir été nettoyé; les traces "d'entraînement à la galoche", qui déshonoraient habituellement sa surface, avaient laissé place d'abord à des traces grossières d'un linge sale frotté à sa surface, puis à des projections de sang.

Nu comme un ver, les yeux écarquillés devant l'entaille qui lui balafrait la joue, endolorie par l'alcool isopropylique "fait maison" qui donnait à sa peau poisseuse une odeur des caraïbes, Célestin tenait à pleine main son agresseur, avec la ferme intention de repartir au combat sitôt son courage retrouvé.

D'un geste vif, mal habile et peu assuré, Célestin leva son bras et s'infligeait une nouvelle entaille, entre le nez et la lèvre.
:BORDEL_DE_MERDE:

- MAIS POURQUOI CA FAIT AUSSI MAL BORDEL
:cash_rage:

- T'es pas prêt, je te dis. T'as la peau d'une fillette, pas d'un homme.
:rasoir_vivant:

- M... et l'eau chaude alors, ça a ouvert mes pores ! L'alcool qui désinfecte, j'ai tout fait comme les kheys m'ont dit, tu devrais ...

- SILENCE, TROUILLARD. Ton sang a un goût de bacon, la viscosité d'une eau sacrée d'un fleuve indien, tu me dégoûtes.
:rasoir_vivant:

- J... je veux m'améliorer, et tu le sais. C'est pour ça que je t'ai acheté.
:risi_sad:

- Dans ce cas, pourquoi t'infliger de telles blessures ? Je suis le meilleur rasoir du marché, manié avec habilité, je raserais à blanc un ours sans le réveiller. Toi et ta beau grasse de fillettes, en quelques coups, ça devrait être réglé. En voyant l'état déplorable de ta grotte, j'ai bien compris que t'as plus envie de te débarrasser de ta carotide que du poil de couilles qui pousse sous ton menton
:rasoir_vivant:

- ARRÊTE, C'EST PAS VRAI ! J'APPRENDS C'EST NORMAL, DE SE BLESSER !
:tristounet:

- Célestin... Qu'est-ce qui t'anime ? Pourquoi t'être levé à l'aube, toi qui n'a pas vu un matin depuis ta descolarisation, pour t'armer du meilleur rasoir du marché et te l'appliquer de travers partout sur le visage ?
:rasoir_vivant:

- ... c'est bon... t'as gagné j'abandonne.
:risi_sad:

Alors qu'il posait doucement le rasoir dans l'unique verre sale qui décorait l'évier, réceptacle à brosse à dent et autres objets couverts de moisissures, Célestin fut pris d'un sanglot.
- T... tu penses que je le fais exprès, pas vrai ?
:risi_sad:

- Célestin, regarde autour de toi... Ce n'est pas ma lame, aussi aiguisée soit-elle, qui te fait pleurer ce matin. Ce n'est pas à ma poignée que tu t'agrippes, mais à tout le reste.
:rasoir_vivant:

En balayant son minuscule salon du regard, Célestin devinait dans la pénombre qui y règnait en permanence son canapé éventré, posé à même le sol depuis que ses pieds avaient rendu l'âme, et la petite télé cathodique qui y faisait face, sa led rouge indiquant qu'elle était toujours en veille, prête à diffuser un nouvel épisode d'un n-ième manga que Célestin ne regarderait que d'un œil, pour remplir le silence de son appartement.

- Tu t'en rends compte, n'est-ce pas, que résister au rasage ne t'empêcheras pas d'être un adulte ? Que tout le retard que tu as pris sur tes amis d'enfance ne sera pas moins grand si ton menton est encore recouvert de duvet ? Que ta démarche de changement physique, pour enfin être l'homme que tu rêves d'être, ne commence pas en se rasant, mais en acceptant de changer ?
:rasoir_vivant:

Célestin arrêta son mouvement, ne déposa pas son rasoir, et cessa de pleurer. Timidement, se redressa, et pour la première fois depuis des années, se tint droit. D'un mouvement qui se voulait maîtrisé, coupa un petit bout barbe du bout de son menton, posa délicatement son rasoir dans l'eau bouillante, puis recommença. Et recommença. Encore et encore. Enfin, l'eau mentholée de l'évier, à présent chargée de sang et de poils, parti rejoindre l'océan.
:nostalgie:

Ce jour là, Célestin, déterminé à devenir un homme, ou au moins à cesser d'être un adulescent, demanda aussi merci à son blanc de poulet, plat principal de sa nouvelle diète, qui le railla sur son poids, sur son haleine putride, sur son amour des sucreries. Il réclama une pause à son blouson trop serré, nouvelle pièce maîtresse de sa garde robe renouvelée, mais l'indomptable fermeture éclaire était sourde à ses gémissements. Il déclama un larmoyant adieu à son adorée télévision, maîtresse de son mode de vie d'ermite, qu'elle accepta avec joie et promesse d'être toujours ouverte à son retour, s'il voulait encore d'elle. Mais en se couchant, après une dure journée à essayer de changer, un pas après l'autre, Célestin ne réclama pas ce qu'il avait réclamer à l'Univers chaque nuit depuis 10 ans : il ne réclama pas d'être quelqu'un d'autre, n'importe qui d'autre.
:homme:


J'aime bien cet état d'esprit, Célestin qui se reprend en main c'est original
:risisuspense:
il y a un an