La voiture : une catastrophe anthropologique.

'' anhh la voiture est une religion , une tragédie Gréco latine, je vais boire mon café latté Mexico canadien en m'enfonçant un gode Michet d'imagination hongkongaise, de plastique néo-zélandais et de conception argentine , a plus les bouseux, je suis exténué par mes 20 minutes de vélo au cobalt congolais fibre de titane suisse sur des routes avec du goudron indien ''

Sa théorie est, en fait, une injonction à suivre son modèle de golem citadin formatté à ne pas sortir du cercle distractions artificielles / services internet. Il ne lui viendra pas à l'idée, par exemple, de découvrir sa région en voiture (même si je préconise la moto de préférence) , préférant s'inscrire aux circuits de loisirs collectivisés et balisés. D'aller au contact de la nature. De faire les choses par lui-même. Client captif du capital qui pourra lui déverser ses excédents par drône. Il ne connaîtra jamais son pays, n'achètera un Roquefort à Roquefort. Il n'a vu de vaches que sur Google et pense que le cabillaud est un poisson carré. Logique ! Tous les cabillauds sont carrés dans sa ville 15 minutes.

Ben c'est clair, il ne se rend pas compte je pense que si sa région est adaptable au vélo et au transport au commun, c'est qu'il y a 90% de la population de la région qui part taffer pour payer tout ça en voiture pour rejoindre les usines qui elles sont pas accessibles en bus, et je parle uniquement de transport vu qu'il a dit qu'il acceptait les camion routiers donc hors sujet de parler de logistique
Une usine c'est 3000 salariés paumé en campagne , et yen a une cinquantaine voir centaine de cette envergure par régions, faudrait un remaniement ridicule qui nous prendrai des décennies juste pour retirer ses routes , et je parle pas de la détoxication qui coûtera trois fois le budget militaire des ricains

Oulà, du calme. Tu vois bien que cette idée ne fait pas du tout consensus. On est loin du stade où l'on peut proposer un vrai plan.

Mais je suis déjà en train d'écrire des livres en ce sens. Quand ils sortiront, je te préviendrai

Ben justement, tu peux pas dire aux gens qu'ils doivent faire différemment sans leur proposer une solution viable qu'ils seraient prets à adopter

Normal de se faire envoyer chier de cette façon

En dépit une revue complète du sujet pourrait faire top 1 amazon pendant plusieurs mois, ya un filon

C'est pas seulement question d'adaptation des infrastructures au vélo, mais d'adaptation de ton mode de vie au vélo. Exemple :

Je vais chercher mes fruits chez le paysan à 20km (ceux de la distribution sont infects et ne peuvent pas rivaliser). Je veux bien faire 40km à vélo, ça me dérange pas. Mais le dimanche, et quand il fait beau.

Sauf que le dimanche, le paysan se repose. Et que caser 40km de vélo entre le vendredi au retour du boulot et la nuit, ça va poser un léger problème.

Donc, ok pour le vélo mais faut qu'on m'accorde un jour de congé payé en plus.

d'accord alors monsieur la poucave

ouais ok

Il faut y aller calmement, mon cher kheyon. On est à la phase où l'idée est lentement introduite dans la société.

D'abord on a tous les réactionnaires (voir mon topic sur les classes politiques) qui renâclent pendant un temps, ça va être long. Puis peu à peu ça devient sérieux, et on peut commencer à proposer des choses solides. Là, c'est totalement inutile de proposer un plan détaillé.

Tu n'as PAS de plan détaillé.

Tu peux te masturber sur des généralités idéologiques tant que tu veux, mais tu ne sauras pas me dire comment je vais aller à la ferme à 20km avec ton putain de vélo.

la voici la raison de tout ce raffût !

du coup il y a évidemment des transports en commun partout où l'on travaille et surtout à toutes les heures à des tarifs très abordables pour que tout le monde en profite.

le bobo écolo riche va te dire qu'il y a le vélo électrique avec cariole intégrée

85.4 millions d'unité fabriquées en 2023.

https://www.acea.auto/fig[...].,-Tags%2Ftopics%20GLOBAL

Kaczynski a dit :

"Il n’est pas possible de faire un compromis durable entre technologie et liberté, car la technologie est de loin la force sociale la plus puissante et empiète continuellement sur la liberté par des compromis répétés.

Un progrès technologique qui ne semble pas menacer la liberté s’avère souvent par la suite la menacer très sérieusement. Prenons par exemple le transport motorisé. Autrefois, un homme qui marchait pouvait aller où il voulait, avancer à son rythme sans respecter les règles de circulation et était indépendant des systèmes de support technologique. Lorsque les véhicules à moteur ont été introduits, ils semblaient accroître la liberté de l'homme. Ils n'enlevaient aucune liberté à l'homme qui marche, personne n'était obligé d'avoir une automobile s'il n'en voulait pas, et quiconque choisissait d'acheter une automobile pouvait voyager beaucoup plus vite et plus loin qu'un homme qui marchait. Mais l'introduction du transport motorisé a rapidement modifié la société de manière à restreindre considérablement la liberté de locomotion de l'homme. Lorsque les automobiles se sont multipliées, il est devenu nécessaire de réglementer largement leur utilisation. En voiture, surtout dans les zones à forte densité de population, on ne peut pas aller où l'on veut à son rythme ; le mouvement d'une personne est régi par la fluidité de la circulation et par divers codes de la route. On est lié par diverses obligations : permis requis, examen de conduite, renouvellement de l'immatriculation, assurance, entretien nécessaire pour la sécurité, mensualités sur le prix d'achat. Le recours aux transports motorisés n’est plus facultatif. Depuis l'introduction des transports motorisés, l'agencement de nos villes a changé de telle sorte que la majorité des gens ne vivent plus à distance de marche de leur lieu de travail, des zones commerciales et des possibilités de loisirs, et doivent donc dépendre du automobile pour le transport. Ou bien ils doivent utiliser les transports publics, auquel cas ils ont encore moins de contrôle sur leurs propres déplacements que lorsqu'ils conduisent une voiture. Même la liberté du promeneur est désormais fortement restreinte. En ville, il doit continuellement s'arrêter pour attendre les feux de circulation destinés principalement à la circulation automobile. Dans les campagnes, la circulation automobile rend la marche sur l'autoroute dangereuse et désagréable. "

Les rockefeller et la Standard Oil ont pris le controle des states aux 19ème siècle et ont imposé leur produit, le pétrole. Pour optimiser la valeur d'un produit, il faut maximiser la demande. Les routes se sont multipliées, les autoroutes se sont imposées, on a défiguré le paysage, détruit des communautés.
Chaque technologie crée les conditions de son indispensabilité. La voiture apparait et impose sa necessité. c'est ce que Lewis Mumford appelait la Monotechnique. L'equivalent technologique de la Monoculture, et l'appauvrissement de son écosystème.
La logistique s'est progressivement étirée, étendue. Le marché était de l'autre coté de la rue, puis poussé plus loin, il faudra un vehicule, puis le marché est devenu supermarché dans un zoning industriel d'une autoroute.

TLDR l'autoroute a créé artificiellement un étirement logistique pour imposer la necessité de la voiture ceci pour manufacturer la demande du marché automobile et du pétrole qui se sont imposé au 20ème siècle.

C'est sérieux ?

Unabomber-pilled