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2sur10
2sur10
1 an
Mais n'importe quoi
:rire:


Au pire si t'es si impressionnée par la beauté des gens qui sont obligés de se niquer le dos pour survivre sans avoir le temps de romantiser tout ça, tu peux trouver ton bonheur dans un random pays du tiers-monde
:rire:
:laddbentaah2:
:laddbentaah2:
:laddbentaah2:
:laddbentaah2:
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:laddbentaah2:
il y a un an
Qui est le simp qui va oser lire en premier ?
:jesus_perplexe:


Moi ? En sah pourquoi pas mais là je fatigue un peu
:jesus_perplexe:
il y a un an
2sur10
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1 an
Mais n'importe quoi
:rire:


Au pire si t'es si impressionnée par la beauté des gens qui sont obligés de se niquer le dos pour survivre sans avoir le temps de romantiser tout ça, tu peux trouver ton bonheur dans un random pays du tiers-monde
:rire:
le progrès c’est mal, aujourd’hui on pollue trop et on consomme trop, il faut revenir en arrière pour pas que la terre explose
:Rayman:


vous vous rejoignez avec sainte au final
:risi_zoom:
On it again
il y a un an
Les kheys : gneugneu marre des filles de tiktok de Snap

Les kheys quand une fille cite un auteur français goatesque : mdrrrrr je lis pas 🤣🤣
il y a un an
80% des terres agricoles pour 17% des calories ingérées par l'humanité
:)


Même ici on peut pas échapper à cette enflure de Pareto
:)
il y a un an
Amour
Amour
1 an
Les kheys : gneugneu marre des filles de tiktok de Snap

Les kheys quand une fille cite un auteur français goatesque : mdrrrrr je lis pas 🤣🤣
là c’est pas citer… c’est copier coller le livre la 😹😹😹
On it again
il y a un an
J'ai rêvé que je frapper la gueule de mon ancien patron parce qu'il m'avait volé mes chaussures
Image
il y a un an
la realité de la vie —> Bel ami, Boule de suif….
:jesus_perplexe:
vous êtes horriblement cyniques
il y a un an
le progrès c’est mal, aujourd’hui on pollue trop et on consomme trop, il faut revenir en arrière pour pas que la terre explose
:Rayman:


vous vous rejoignez avec sainte au final
:risi_zoom:
J'ai jamais affirmé vouloir revenir en arrière perso
:(
il y a un an
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1 an
Mais n'importe quoi
:rire:


Au pire si t'es si impressionnée par la beauté des gens qui sont obligés de se niquer le dos pour survivre sans avoir le temps de romantiser tout ça, tu peux trouver ton bonheur dans un random pays du tiers-monde
:rire:
tu peux pas comprendre
:Rikadesu:
il y a un an
là c’est pas citer… c’est copier coller le livre la 😹😹😹
Ca me fait penser à quand j'avais fait les stats du topic et que le n°1 en nombre de caractères par messages était le gars qui avait c/c 12 pages d'un livre
:rire:
il y a un an
Amour
Amour
1 an
Les kheys : gneugneu marre des filles de tiktok de Snap

Les kheys quand une fille cite un auteur français goatesque : mdrrrrr je lis pas 🤣🤣
ils seraient capables de lire et de ne même pas comprendre
:pensive:
il y a un an
Sainte
Sainte
1 an
je sais que c'est idéalisé mais je crois qu'il y a de la vérité dans ce passage de Péguy

Nous croira-t-on, et ceci revient encore au même, nous avons connu des ouvriers qui avaient envie de travailler. On ne pensait qu’à travailler. Nous avons connu des ouvriers qui le matin ne pensaient qu’à travailler. Ils se levaient le matin, et à quelle heure, et ils chantaient à l’idée qu’ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe. En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il en faut revenir : Ils allaient, ils chantaient. Travailler était leur joie même, et la racine profonde de leur être. Et la raison de leur être. Il y avait un honneur incroyable du travail, le plus beau de tous les honneurs, le plus chrétien, le seul peut-être qui se tienne debout. C’est par exemple pour cela que je dis qu’un libre-penseur de ce temps-là était plus chrétien qu’un dévot de nos jours. Parce qu’un dévot de nos jours est forcément un bourgeois. Et aujourd’hui tout le monde est bourgeois.

Nous avons connu un honneur du travail exactement le même que celui qui au moyen-âge régissait la main et le cœur. C’était le même conservé intact en dessous. Nous avons connu ce soin poussé jusqu’à la perfection, égal dans l’ensemble, égal dans le plus infime détail. Nous avons connu cette piété de l’ouvrage bien faite poussée, maintenue jusqu’à ses plus extrêmes exigences. J’ai vu toute mon enfance rempailler des chaises exactement du même esprit et du même cœur, et de la même main, que ce même peuple avait taillé ses cathédrales.

Que reste-t-il aujourd’hui de tout cela ? Comment a-t-on fait, du peuple le plus laborieux de la terre, et peut-être du seul peuple laborieux de la terre, du seul peuple peut-être qui aimait le travail pour le travail, et pour l’honneur, et pour travailler, ce peuple de saboteurs, comment a-t-on pu en faire ce peuple qui sur un chantier met toute son étude à ne pas en fiche un coup. Ce sera dans l’histoire une des plus grandes victoires, et sans doute la seule, de la démagogie bourgeoise intellectuelle. Mais il faut avouer qu’elle compte. Cette victoire.

Il y a eu la révolution chrétienne. Et il y a eu la révolution moderne. Voilà les deux qu’il faut compter. Un artisan de mon temps était un artisan de n’importe quel temps chrétien. Et sans doute peut-être de n’importe quel temps antique. Un artisan d’aujourd’hui n’est plus un artisan.

Dans ce bel honneur de métier convergeaient tous les plus beaux, tous les plus nobles sentiments. Une dignité. Une fierté. Ne jamais rien demander à personne, disaient-ils. Voilà dans quelles idées nous avons été élevés. Car demander du travail, ce n’était pas demander. C’était le plus normalement du monde, le plus naturellement réclamer, pas même réclamer. C’était se mettre à sa place dans un atelier. C’était, dans une cité laborieuse, se mettre tranquillement à la place de travail qui vous attendait. Un ouvrier de ce temps-là ne savait pas ce que c’est que quémander. C’est la bourgeoisie qui quémande. C’est la bourgeoisie qui, les faisant bourgeois, leur a appris à quémander. Aujourd’hui dans cette insolence même et dans cette brutalité, dans cette sorte d’incohérence qu’ils apportent à leurs revendications il est très facile de sentir cette honte sourde, d’être forcés de demander, d’avoir été amenés, par l’événement de l’histoire économique, à quémander. Ah oui ils demandent quelque chose à quelqu’un, à présent. Ils demandent même tout à tout le monde. Exiger, c’est encore demander. C’est encore servir.

Ces ouvriers ne servaient pas. Ils travaillaient. Ils avaient un honneur, absolu, comme c’est le propre d’un honneur. Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron ni pour les connaisseurs ni pour les clients du patron. Il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même. Une tradition, venue, montée du plus profond de la race, une histoire, un absolu, un honneur voulait que ce bâton de chaise fût bien fait. Toute partie, dans la chaise, qui ne se voyait pas, était exactement aussi parfaitement faite que ce qu’on voyait. C’est le principe même des cathédrales.

Et encore c’est moi qui en cherche si long, moi dégénéré. Pour eux, chez eux il n’y avait pas l’ombre d’une réflexion. Le travail était là. On travaillait bien.

Il ne s’agissait pas d’être vu ou pas vu. C’était l’être même du travail qui devait être bien fait.

Et un sentiment incroyablement profond de ce que nous nommons aujourd’hui l’honneur du sport, mais en ce temps-là répandu partout. Non seulement l’idée de faire rendre le mieux, mais l’idée, dans le mieux, dans le bien, de faire rendre le plus. Non seulement à qui ferait le mieux, mais à qui en ferait le plus, c’était un beau sport continuel, qui était de toutes les heures, dont la vie même était pénétrée. Tissée. Un dégoût sans fond pour l’ouvrage mal fait. Un mépris plus que de grand seigneur pour celui qui eût mal travaillé. Mais l’idée ne leur en venait même pas.

Tous les honneurs convergeaient en cet honneur. Une décence, et une finesse de langage. Un respect du foyer. Un sens du respect, de tous les respects, de l’être même du respect. Une cérémonie pour ainsi dire constante. D’ailleurs le foyer se confondait encore très souvent avec l’atelier et l’honneur du foyer et l’honneur de l’atelier était le même honneur. C’était l’honneur du même lieu. C’était l’honneur du même feu. Qu’est-ce que tout cela est devenu. Tout était un rythme et un rite et une cérémonie depuis le petit lever. Tout était un événement ; sacré. Tout était une tradition, un enseignement, tout était légué, tout était la plus sainte habitude. Tout était une élévation, intérieure, et une prière, toute la journée, le sommeil et la veille, le travail et le peu de repos, le lit et la table, la soupe et le bœuf, la maison et le jardin, la porte et la rue, la cour et le pas de porte, et les assiettes sur la table.

Ils disaient en riant, et pour embêter les curés, que travailler c’est prier, et ils ne croyaient pas si bien dire.

Tant leur travail était une prière. Et l’atelier était un oratoire.

Tout était le long événement d’un beau rite. Ils eussent été bien surpris, ces ouvriers, et quel eût été, non pas même leur dégoût, leur incrédulité, comme ils auraient cru que l’on blaguait, si on leur avait dit que quelques années plus tard, dans les chantiers, les ouvriers, — les compagnons, — se proposeraient officiellement d’en faire le moins possible ; et qu’ils considéreraient ça comme une grande victoire. Une telle idée pour eux, en supposant qu’ils la pussent concevoir, c’eût été porter une atteinte directe à eux-mêmes, à leur être, ç’aurait été douter de leur capacité, puisque ç’aurait été supposer qu’ils ne rendraient pas tant qu’ils pouvaient. C’est comme de supposer d’un soldat qu’il ne sera pas victorieux.

Eux aussi ils vivaient dans une victoire perpétuelle, mais quelle autre victoire. Quelle même et quelle autre. Une victoire de toutes les heures du jour dans tous les jours de la vie. Un honneur égal à n’importe quel honneur militaire. Les sentiments mêmes de la garde impériale.

Et par suite ou ensemble tous les beaux sentiments adjoints ou connexes, tous les beaux sentiments dérivés et filiaux. Un respect des vieillards ; des parents, de la parenté. Un admirable respect des enfants. Naturellement un respect de la femme. (Et il faut bien le dire, puisque aujourd’hui c’est cela qui manque tant, un respect de la femme par la femme elle-même). Un respect de la famille, un respect du foyer. Et surtout un goût propre et un respect du respect même.

"On ne pensait qu’à travailler. Nous avons connu des ouvriers qui le matin ne pensaient qu’à travailler. Ils se levaient le matin, et à quelle heure, et ils chantaient à l’idée qu’ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe. En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il en faut revenir : Ils allaient, ils chantaient. Travailler était leur joie même, et la racine profonde de leur être. Et la raison de leur être. Il y avait un honneur incroyable du travail, le plus beau de tous les honneurs, le plus chrétien, le seul peut-être qui se tienne debout"

Non mais sérieux ? Tu crois vraiment à ce truc ?

C'est casse couilles de travailler, ça rend personne heureux, jsp si il a déjà travaillé ton pelo là
il y a un an
Sainte
Sainte
1 an
tu peux pas comprendre
:Rikadesu:
C'est un gelem
:Anim:
il y a un an
:elton-john:
:chatfloreuh:
:Blason_Blabla:
:chatfloreuh:
il y a un an
Oui oui moi aussi je touche de l'herbe
:elton-john:
:chatfloreuh:
:Blason_Blabla:
:chatfloreuh:
il y a un an
GMZ
GMZ
1 an
"On ne pensait qu’à travailler. Nous avons connu des ouvriers qui le matin ne pensaient qu’à travailler. Ils se levaient le matin, et à quelle heure, et ils chantaient à l’idée qu’ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe. En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il en faut revenir : Ils allaient, ils chantaient. Travailler était leur joie même, et la racine profonde de leur être. Et la raison de leur être. Il y avait un honneur incroyable du travail, le plus beau de tous les honneurs, le plus chrétien, le seul peut-être qui se tienne debout"

Non mais sérieux ? Tu crois vraiment à ce truc ?

C'est casse couilles de travailler, ça rend personne heureux, jsp si il a déjà travaillé ton pelo là
cf la première ligne
:(
il y a un an
GMZ
GMZ
1 an
"On ne pensait qu’à travailler. Nous avons connu des ouvriers qui le matin ne pensaient qu’à travailler. Ils se levaient le matin, et à quelle heure, et ils chantaient à l’idée qu’ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe. En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il en faut revenir : Ils allaient, ils chantaient. Travailler était leur joie même, et la racine profonde de leur être. Et la raison de leur être. Il y avait un honneur incroyable du travail, le plus beau de tous les honneurs, le plus chrétien, le seul peut-être qui se tienne debout"

Non mais sérieux ? Tu crois vraiment à ce truc ?

C'est casse couilles de travailler, ça rend personne heureux, jsp si il a déjà travaillé ton pelo là
surtout à son époque en pleine révolution industrielle
:mdrcache:
On it again
il y a un an
c’est taille combien 60cm de pieds pr les chaussures ??
On it again
il y a un an
Amour
Amour
1 an
C'est un gelem
:Anim:
sur ce forum on se plaint des femmes mais sur le topic c'est les hommes qui sont incultes
:Reine_pastek:
il y a un an