[ RISITAS ] MOI = le Rois des CUCKS...?

Voilà chef ! Double sweet dont une longue

sweeet

Demain

Ayayo le "Je suis crevé, je vais me coucher... "

Sweeeeeeeeet

Ce n'est jamais assez

Cimer chef

CHAPITRE 22 : Le ski : ACTE 2 : Expédition périlleuse dans le cringe

En suivant le petit-déjeuner, on se prépara tranquillement dans nos chambres respectives. N'arrivant jamais à avancer, toujours à faire des allers-retours en arrière... Je continuais d'être amoureux de Célestine. C'était plus fort que moi. Incontrôlable.
Elle me rejoignit dans ma chambre. On parla de tout et de rien en attendant le départ. Hormis mon amour à sens unique, je repensai souvent à mon travail. Mon travail dans les transports. J'étais à mi-temps, payé une misère. Aux yeux des gens, mon job ne valait pas mieux qu'éboueur, et encore, ils étaient mieux payés que moi. On me demandait souvent :

- Mais tu cherches un autre travail ?
Je me disais alors qu'il était compréhensible à ce niveau-là que ni Célestine, ni aucune fille ne puisse vouloir de moi à long terme. J'avais essayé de chercher d'autres jobs, bien sûr, mais sans succès. Je me faisais régulièrement humilier aux entretiens d'embauche. On pointait mon stress, mon manque d'expérience ou encore mon manque de connaissance du domaine. En pensant à tout cela, je me mis soudainement à pleurer aux côtés de Célestine.

- Qu'est-ce que tu as...? Pourquoi tu pleures ?

- Je... C'est juste que... J'ai l'impression que je n'aurai jamais un vrai travail. Un salaire décent. Mon propre appartement. Je n'arrête pas d'y songer.

C'était vrai. Néanmoins, je pleurais aussi à cause de Célestine. Je souhaitais tellement plus avec elle qu'une simple amitié.

- Est-ce que tu es d'accord qu'on se fasse un câlin...?
- OK.

Ne pouvant pas aller plus loin qu'un câlin comme contact physique, je rêvais de lui en faire un...
Avec le recul cela me paraît étrange et un peu gênant.

Pendant les premiers rendez-vous, avant de lui faire part de ma déclaration, je lui avais déjà proposé de lui faire un câlin. C'était à un moment où elle se confiait à moi, sur des moments difficiles vécus. Elle avait décliné ma proposition. On se connaissait désormais mieux, et me voyant pleurer, elle accepta de me faire un câlin... Cependant ce fut très rapide et semblait mettre une certaine distance entre nous...

Durant ma période de grande solitude, j'avais été, petit à petit, totalement déconnecté des codes sociaux.

Quelque part, il n'y avait pas de hasard si le courant était bien passé avec Célestine. J'avais rêvé d'avoir à nouveau des amis. Chose étrange mais... Je rêvais en particulier d'avoir une amie proche. Une amie, plutôt qu'une copine. Une amie, car une copine semblait être un objectif inatteignable. Et j'avais réussi...

Une fois sur nos skis, après avoir enchaîné plusieurs pistes, ce fut l'heure de la pause. Nous nous étions mis sur un côté d'une piste, tout en haut, près des télésièges. Une fois nos gamelles presque terminées, Célestine se prit en selfie. Elle fit un grand sourire à l'objectif.

- C'est... c'est pour ton plan cul...?

- Oui.

Elle remit immédiatement son casque de ski, se préparant à repartir.

- On peut faire une photo ensemble ?

- Mais... on en a déjà fait une.

- Nous avions nos casques et lunettes dessus. Ce serait mieux sans casque.

- Roh, je viens de tout remettre déjà.

Je me sentais vraiment humilié.

Elle était prête à faire des efforts pour un homme qu'elle ne connaissait qu'à peine, qu'elle larguerait d'ici deux semaines certainement, mais pas pour moi. Alors que j'étais censé être "son meilleur ami"... Peu après, elle fit une piste en solitaire, chacun de nos côtés. Je ne savais pas si elle boudait. Elle était difficile à comprendre. Elle parlait assez peu comparé à moi et chaque confession paraissait un immense effort de sa part. Cela semblait assez difficile pour elle de faire confiance à quelqu'un... J'avais l'impression de devoir continuellement lire entre les lignes, et lorsque je la confrontais, elle me
faisait comprendre que j'étais lourd.

- Une fois rentré, ça te dit que je te montre mes photos de cosplay ?

- Oh non...

- Tu ne les as jamais vues, c'est possible que tu aimes.

- Je ne sais pas...

- En vérité, je m'en fous un peu que tu les voies. C'est juste ta réaction qui me fait rire. Comme si c'était la chose la plus honteuse qui soit. Ce ne sont que des photos et personne d'autre ne les verra que toi.

- Bon OK, je veux bien mais... Que les photos les moins gênantes.

Je lui montrai sur l'ordinateur et... Elle trouva les photos plutôt cool... Comme pour ma musique auparavant, elle me dit qu'en fait ce n'était pas aussi gênant que ce qu'elle pensait... Une façon particulière de me complimenter.

J'avais le sentiment que je n'avais jamais été aussi proche d'elle. Et pourtant... elle ne me respectait pas. Sans même mentionner le nom des hommes qu'elle fréquentait, elle arrivait à aborder le sujet. À ses côtés, je pouvais passer d'un sentiment de grande joie à une profonde tristesse en un instant.

Chacun prit sa douche. Séparément bien sûr. Une fois mon tour terminé, je la rejoignis au salon pour l'avertir. Elle était en train de regarder "Les reines du shopping".

- Ne me juge pas, d'accord...?

- Ça me rappelle : tu m'avais dit que tu regardais une série qui commençait par un K. Est-ce qu'il s'agit de la série sur la famille Kardashian ?
- Oui. Je ne te l'ai pas dit clairement car j'avais un peu honte... Je te le dis car tu ne juges pas les gens, toi.
- Tout le monde juge un peu.
- Oui mais tu juges moins que la moyenne.

Ce n'était peut-être pas faux. Cependant, cela me fit prendre conscience une fois de plus que nous n'avions finalement pas grand-chose en commun. Elle était attirée par l'argent, l'apparence, la sexualité. Absolument rien de tout cela ne m'attirait. Bien que... J'avais très peu d'expérience pour le dernier point...

Une fois sa douche terminée, elle me rejoignit dans ma chambre. J'étais dans mon lit en train d'écouter de la musique avec mon enceinte.

Croyez-le ou non, Célestine me rejoignit dans le lit.

On ne fit pas de papouilles, loin de là.

Elle se mit à communiquer avec son plan cul, sur son portable. Je me mis à sangloter. L'amour ainsi que son manque de respect à mon égard décuplèrent mes émotions. J'avais l'impression d'être quelqu'un d'autre.

- Qu'est-ce que tu as...? Tu pleures...? Pourquoi ? C'est à cause de ton travail encore ?

- Non...
- Et pourquoi alors ?

- Je ne peux pas te le dire.
- Mais si, dis-moi.

Une chanson qui correspondait à s'y méprendre à la situation se mit en marche.

Aussi surprenant que possible, digne des plus grands hasards, cette chanson 'était "Ma meilleure amie" par le rappeur VALD.

La chanson évoquait la relation du rappeur avec le cannabis. La beuh était présentée comme étant "sa meilleure amie".
Il expliquait sa relation avec elle, en la personnifiant. Expliquant qu'il ne pouvait s'empêcher de tomber amoureux d'elle.
Je n'avais jamais vu cette musique d'une manière différente. Et le hasard fit que cela s'enclencha à cet instant. Entendant le début du morceau se jouer, seulement l'instrumental, Célestine fit même un compliment sur la chanson.
- Elle a l'air bien cette chanson.

- Oui...
J'hésitais à trouver un prétexte pour changer de chanson. Le comique de la situation était tellement fort, je ne pus m'empêcher de la laisser.
- Bon. Dis-moi pourquoi tu pleures ? Je ne te jugerai pas...

Elle entendit les paroles débuter en fond...
- J'ai toujours des sentiments pour toi.
Elle se leva brusquement.
- Mais putain...! Passe à autre chose.

Elle quitta la pièce et retourna dans sa chambre...

ahi
si ce n'était que ça

c'est bon

Je m'affiche clairement dans ce chapitre ...
Nonobstant ce fut l'un des moments le plus drôle tellement le cringe était élevé.
Enfin drôle... A raconter.

Bordel mon pauvre

ahi

Arrête de hype et envoie la sweeeeeeet

Autant pour moi j'avais loupé le chapitre

On attend que tu remonte la pente maintenant l'auteur

J'ai tout lu d'un traite

C'est quoi ce bordel

CHAPITRE 23 : Le ski : ACTE 3 : Un long silence

Elle restait dans sa chambre. Ne sachant pas quoi faire, j'écoutais de la musique, puis je me mis à regarder des vidéos...

On avait prévu d'aller dans un bar ce soir-là, mais au vu du changement d'ambiance, je ne savais pas ce qu'on allait faire. Je ne savais même pas si on allait manger ensemble... Ce sentiment d'incertitude était assez agaçant... D'autant plus que je n'étais pas chez moi, je n'avais pas grand-chose à faire. En plus de cela, mon portable était assez petit, c'était désagréable de regarder des vidéos dessus...

Je lui envoyai un SMS...

- Tu veux toujours sortir ce soir...?
- Je ne sais pas encore.

J'attendais encore... Puis je finis par aller directement dans sa chambre. Elle était plongée dans le noir, dans son lit, le téléphone à la main. Elle me dit qu'on irait au bar mais pas tout de suite...

Son père débarqua à la maison. On alla lui dire bonjour, puis on se mit à manger. Il nous proposa rapidement de nous accompagner pour nos prochaines journées sur les pistes. Il commençait à prévoir nos futures activités. Ce qui m'agaça un peu, mais je ne dis rien devant lui. Je ne fis presque aucun effort pour discuter avec lui. Célestine était un peu froide avec son père. Lorsqu'il lui demandait des infos sur sa journée passée, elle était très brève.

Le repas terminé, on enchaîna en essayant de trouver un bar ouvert. Je conduisais.

Elle ne parla pas de tout le trajet. Super. Elle avait l'air complètement dans sa bulle. Ce n'était pas la première fois. Cependant, elle n'avait jamais fait cela aussi longtemps. JC'était vraiment agaçant. Je finis par me mettre à raconter n'importe quoi, raconter des anecdotes sans importance, juste pour voir si elle m'écoutait. Puis j'inventais carrément des histoires improbables juste pour voir si elle m'écoutait.

- Je t'ai raconté la fois où j'ai rencontré Babar ? Oui, oui Babar. L'authentique Babar l'éléphant. C'était à une soirée en compagnie de Dicaprio. Il m'a fait goûter un peu de vodka puis il m'a fait visiter son zoo. Tu penses qu'il était gay ?
- Hein...? Il était gay...?

- Putain. Il n'y a que ce genre de choses qui te fait réagir.

- Oh pardon. Je n'écoutais pas.

On s'arrêta dans une petite rue. C'était désert. Les magasins étaient fermés. On ne trouvait pas de bar ouvert... C'était une petite ville en bas des montagnes enneigées... Tout en cherchant, je continuais à parler tout seul. Heureusement que j'étais là pour me divertir. On finit par trouver un petit bar. Enfin Célestine finit par se mettre à parler...

- Et bien... Tu n'as pas arrêté de parler.

- Wow... Mais enfin tu parles Célestine, incroyable.
- Je vais t'appeler mon petit âne Shrek.

- Pourquoi ?
- L'âne dans Shrek n'arrête pas de parler lui aussi.

- OK. Tu as décidé d'arrêter de me faire la gueule ?
- Je ne te faisais pas la gueule... J'avais juste besoin de réfléchir... J'ai besoin de longs moments pour réfléchir parfois. Mon ex-copain s'énervait parfois, parce que j'avais besoin de m'isoler pour réfléchir. Il me disait : "Mais pourquoi tu ne parles pas ? Explique-moi ce qui ne va pas ?" Mais j'avais juste besoin d'un moment pour moi. Cela n'avait pas forcément de raison profonde.

- C'est sûr que c'est déroutant.
- Je pense que ce serait mieux en fait de partir à plusieurs. Comme ça, je pourrais parfois rester seule pendant que tu resterais avec les autres...

J'avais alors l'impression qu'on s'était réconciliés... Même s'il n'y avait eu aucune réelle dispute... Le lendemain matin, changement d'ambiance.

Silence au petit-déjeuner ou presque. La télévision en fond, une chaîne musicale. " Et en TOP 1 des ventes, "Annunaki" par VALD. "

- Regarde, c'est ton rappeur.

" Et voilà le top est maintenant terminé..."
- Quoi ? Il ne diffuse pas le clip ? Je suis outré...

De retour dans ma chambre, je reçois un SMS. "On rentre." Je lui réponds un "comment ça ?", puis pas de réponse. OK...

- Tu veux partir maintenant ? Ce n'est pas grave au fond si ton père vient avec nous faire des activités... Je peux faire plus d'effort.
- Non c'est bon. Prépare ta valise. On partira après le repas.

Le week-end était censé initialement durer encore deux jours... Au repas, culpabilisant de la veille, je fis plus d'effort pour parler avec son père. Il me parla notamment de son travail... Il était assez sympathique et il m'offrit même des vestes dont il souhaitait se débarrasser... Célestine ne dit rien ou presque. Son père fut étonné de notre départ anticipé...

Sur le trajet du retour, elle me laissa mettre deux ou trois musiques de mon choix puis m'imposa les siennes. On parla très peu... Je me dis alors que j'allais attendre un petit moment avant de la revoir... Elle me déposa devant chez moi.

- On se revoit quand...? Dis-je sans vraiment y croire...
- Ne m'envoie pas de message. Je t'en enverrai un.

Bah voyons... Et puis quoi encore... J'avais l'impression d'être son employé. Je l'avais assez diverti, je pouvais disposer jusqu'à nouvel ordre...

Le soir-même, je donnai rendez-vous à Léonidas et Ophélie au bar. J’enchainai sur une nuit blanche en boîte. C'était ma façon d'oublier...

CHAPITRE 24 : La pause

J'ai enchaîné les soirées par la suite. Je sortais tellement que j'avais la flemme de marquer toutes les sorties sur mon journal intime... Je ne pouvais pas m'empêcher de repenser malgré tout à Célestine... Je me sentais vraiment mal dès que je me retrouvais seul... Je racontai toutes les dernières nouvelles à ma pote Lisa. Elle eut un avis assez tranché.

- Je te conseille de ne plus la revoir. Elle ne se comporte pas comme une amie envers toi. Ceci-dit, je reconnais que pour elle, cela doit être gênant que tu aies des sentiments. Je peux comprendre. À un moment donné, il faut qu'elle accepte ou qu'elle arrête simplement de te voir... Mais aucun de vous ne semble capable de trancher la question...

- C'est sûr. Tu sais que tu es la seule à avoir un avis aussi tranché. La plupart de mes potes ne savent pas si je devrais la revoir ou non... Alexandre m'encourage même à la revoir.
- Et bien...

Voyant que Célestine me manquait, Alexandre prit même contact avec elle sur Instagram. Ils s'échangèrent quelques messages de manière aléatoire... Il me proposa à plusieurs reprises de la revoir...

Au bout d'un mois, j'envoyai un message à Célestine. J'expliquai que je ne souhaitais plus la revoir. Je détaillai pourquoi. Le message en question :

(Bordel avec le recul, j'aurais très bien pu lui expliquer en 2 lignes... mais l'amour rend zinzin

) Elle ne me répondit rien.

Alexandre continuer de lui parler par message. Il me harcelant pour la revoir... Il était convaincu "que cela me ferait du bien de la revoir".

Au bout de trois de pauses, je finis par accepter. Elle me manquait, mais il n'y avait pas seulement ça. J'avais aussi l'impression d'être resté sur un échec. On organisa une soirée dans un bar.

ahi