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Sainte
Sainte
2 ans
et pourtant il n'est pas mort
:capuche:
Si. Tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis
il y a 2 ans
Y'a des choses qui commencent à faire effet qu'après que tu t'y habitues des fois
:chat_lunettes:
Hein
:baek_circonspecte:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Si. Tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis
Moi je le sens bien vivant
:chatmalcadre5:
il y a 2 ans
Ce topic qui réunit les meilleurs kheys du forum et peut-être même les individus ayant le plus de valeur dans ce pays
:bave:
il y a 2 ans
Ce topic qui réunit les meilleurs kheys du forum et peut-être même les individus ayant le plus de valeur dans ce pays
:bave:
Salut Eussoudore tu veux toujours pas arrêter d'être athée matérialiste Eussoudore ? On a établi hier que c'était une maladie de l'intuition intellective, je peux te prescrire des contemplations si tu veux
:licker2feet_1:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Moi je le sens bien vivant
:chatmalcadre5:
Tu es une femme, tu viens de la Nature, tu es toi-même une illusion qui cherche à me berner. Comment veux-tu que je te prenne au sérieux ?
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Salut Eussoudore tu veux toujours pas arrêter d'être athée matérialiste Eussoudore ? On a établi hier que c'était une maladie de l'intuition intellective, je peux te prescrire des contemplations si tu veux
:licker2feet_1:
Même à la lisière de la mort, j'assumerai mes idéaux
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Tu es une femme, tu viens de la Nature, tu es toi-même une illusion qui cherche à me berner. Comment veux-tu que je te prenne au sérieux ?
Je ne cherche pas à te berner
:chatmalcadre5:

Je ne suis pas une illusion
:chatmalcadre5:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Je ne cherche pas à te berner
:chatmalcadre5:

Je ne suis pas une illusion
:chatmalcadre5:
C'est ce que dirait aussi le serpent
:chatmalcadre5:
il y a 2 ans
Même à la lisière de la mort, j'assumerai mes idéaux
Tant pis je vais devoir t'effectuer de force une ablation des glandes matériologiques
:licker2feet_1:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Tant pis je vais devoir t'effectuer de force une ablation des glandes matériologiques
:licker2feet_1:
Sainte qui est née avec une glande pineale de trop
:Mouais_Jesus:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
C'est ce que dirait aussi le serpent
:chatmalcadre5:
Moi j'ai des cheveux et pas le serpent
:chatmalcadre5:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Moi j'ai des cheveux et pas le serpent
:chatmalcadre5:
D'accord LILITH
:chatmalcadre5:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Si. Tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis
Dieu ne peut pas mourir
:chat_lunettes:
Celui qui prétend être dans la lumière tout en haïssant son frère est encore dans les ténèbres
:Attalibou:
il y a 2 ans
Dieu ne peut pas mourir
:chat_lunettes:
Je parle de l'image de Dieu en tant qu'objet de la métaphysique
il y a 2 ans
Même à la lisière de la mort, j'assumerai mes idéaux
Assumer c'est bien, avoir raison c'est mieux
:noelhypeonche:
Celui qui prétend être dans la lumière tout en haïssant son frère est encore dans les ténèbres
:Attalibou:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
D'accord LILITH
:chatmalcadre5:
:RisitasXQuercy:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Je parle de l'image de Dieu en tant qu'objet de la métaphysique
Bah il peut pas mourir quand même
:chat_lunettes:
Celui qui prétend être dans la lumière tout en haïssant son frère est encore dans les ténèbres
:Attalibou:
il y a 2 ans
Assumer c'est bien, avoir raison c'est mieux
:noelhypeonche:
Je préfère avoir raison avec Sartre qu'avoir tort avec le Christ
:Choent:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Si. Tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis
www.puf.com https://www.puf.com/conte[...]que_de_lexistence_de_Dieu

Un bouquin récent qui fait le point sur cette question philo sinon. Au chapitre dernier il revient sur l'interprétation à donner au "Dieu est mort" nietzschéen. Ce n'est qu'en terme de croyances que Nietzsche traite de Dieu, et non du point de vue de Son existence ontologique. Je cite l'ouvrage :

"""
Les textes essentiels de Nietzsche sur cette question sont les aphorismes 108, 125 et 343 à 347 du Gai Savoir ; on y joindra l’aphorisme 24 de la troisième dissertation de la Généalogie de la morale, et certains textes du Zarathoustra (I, « De la vertu qui donne » ; IV, « Hors de service », « Le plus laid des hommes », « De l’homme supérieur »).

La question proprement conceptuelle de l’existence de Dieu est d’abord récusée :

Autrefois on cherchait à prouver qu’il n’y avait pas de Dieu, — aujourd’hui on montre comment la croyance en un Dieu a pu naître, et à quoi cette croyance doit son poids et son importance : du coup une contre-preuve de l’inexistence de Dieu devient superflue. — Autrefois, lorsqu’on avait réfuté les « preuves de l’existence de Dieu » qui étaient avancées, le doute persistait encore : ne pouvait-on pas trouver des preuves meilleures que celles que l’on venait de réfuter ? En ce temps-là les athées ne savaient pas faire table rase.
Nietzsche, Aurore, aphorisme 95


Nietzsche, lui, fait table rase, parce qu’il traite la question de Dieu en termes de croyance : expliquer (historiquement, culturellement, « généalogiquement ») la croyance en Dieu suffit à ruiner la thèse que Dieu existe. Il n’y a pas à démontrer que Dieu n’existe pas, il n’y a même pas à réfuter les « preuves » de Dieu, il suffit d’expliquer la croyance en Dieu. La mort de Dieu, chez Nietzsche, n’est jamais que la mort de la croyance en Dieu : les deux expressions sont manifestement données pour équivalentes dans l’aphorisme 343 du Gai Savoir : « Le plus grand événement récent — à savoir que “Dieu est mort”, que la croyance au Dieu chrétien est tombée en discrédit [unglaubwürdig : n’est plus digne d’être crue] — commence dès maintenant à étendre son ombre sur l’Europe. »
Mais Nietzsche ne s’en tient pas à une explication de la croyance à la manière de Hume ou de Freud (même si tel ou tel trait de ses analyses permet de le rapprocher de ces deux penseurs). Il n’interprète pas la croyance en Dieu simplement en terme de besoin individuel ou de faiblesse de la volonté ; il l’interprète aussi (et surtout) en termes de destin de l’humanité. Or ce destin est obscur, le sens même de cette mort de Dieu nous échappe : c’est sans doute la raison pour laquelle Nietzsche place cette bonne nouvelle dans la bouche d’un fou, d’un insensé (Gai Savoir, aph. 125), d’un de ces fous très sages qui disent la vérité sans savoir ce qu’ils disent, qui ne maîtrisent pas la vérité de leur parole (...)

Le meurtre de Dieu est une action incompréhensible aux conséquences imprévisibles. L’inquiétude de l’insensé rejoint celle de l’empereur Tibère dans le récit de Plutarque  : si Dieu meurt, le monde est sens dessus dessous, l’homme n’a plus de point de repère, précipité qu’il est « dans une chute continue » ; le monde n’a plus ni haut ni bas : c’est l’espace vide, infini et indifférent (toutes les directions s’y valent, et même on peut dire qu’il n’y a plus de direction) dont s’effrayait Pascal. Mais, malgré les métaphores cosmologiques, c’est le Dieu moral dont la mort inquiète ici l’insensé : la désorientation du meurtrier de Dieu est pratique, il ne sait plus quoi faire. Ce meurtre réussi le précipite dans une histoire sans rapport avec celle dans laquelle il vivait. Cette action immense demanderait un auteur lui-même immense, et il n’est pas sûr qu’il le soit : « La grandeur de cette action n’est-elle pas trop grande pour nous ? » Reste donc à s’élever à la hauteur de ce meurtre, à se rendre digne, après coup, de cette action : « Ne nous faut-il pas devenir nous-mêmes des dieux pour paraître dignes de cette action ? » Et cette action, semblable en cela au péché originel de la tradition augustinienne, n’engage pas seulement son auteur, mais toute l’humanité : « quiconque naîtra après nous appartiendra, en vertu de cette action même, à une histoire supérieure à tout ce que fut jamais l’histoire jusqu’alors ! » : car ce meurtre est un acte, précisément, un geste fondateur, une instauration radicale. De même que, dans la perspective hégélienne, il y a un avant et un après la mort (et la résurrection) de Dieu, de même y a-t-il chez Nietzsche un avant et un après l’assassinat de Dieu. C’est pourquoi l’histoire à venir est supérieure à toute histoire antérieure : parce qu’elle est entièrement suspendue à ce geste de rupture qu’est le meurtre de Dieu.
"""

A lire en entier, l'ouvrage est très bon
:ok:
il y a 2 ans