Ce sujet a été résolu
Mais les forces soviétiques sont dispersées sur 3 axes différents ce qui affaiblit déjà son offensive. Que ce soit en direction de l'ouest vers Kharkov, du sud ouest vers bas Dniepr ou encore du nord est en direction de Koursk Smolensk. Malgré les mises en garde de Vassilevski, Staline et une grande partie de la Stavka se veulent rassurant étant donné que pour eux, la Wehrmacht n'a plus la possibilité d'effectuer une réaction coordonnée. D'où l'obsession de sans cesse vouloir passer à l'offensive. Les Front de Briansk, commandé par Reyter, le Front de Voronej, commandé par Golikov, du Sud Ouest, commandé par Vatounine, et du sud, commandé par Malinovski. Le 13 janvier 1943, l'offensive débute. Au début, cela se passe plutôt bien : le Front de Voronej parvient à détruire un autre corps italien ainsi que la 2ème armée hongroise dans le cadre de ce qu'on appelle l'opération Ostrogorzhsk Rossosh, ce qui ouvre un espace de 200 kilomètre dans le dispositif militaire allemand. La 2ème armée allemande se replie donc vers l'Ouest de plus de 400 kilomètres. Le 8 février 1943, la 6ème armée, incluse dans le Front de Voronej et dirigée par un certain Tcherniakovski, qui s'illustrera d'ailleurs plutôt dans l'opération Bagration en 1944, prend Koursk à la 2ème armée allemande. Le Corps blindé SS de Paul Hausser est menacé d'encerclement et abandonne la ville de Kharkov, qui, à partir du 14 février 1943, se soulève contre l'occupation allemande. Le Front du Sud Ouest de Vatounine parvient à écraser la 3ème armée roumaine après s'être élancée le 24 janvier. Malgré cela, Manstien parvient à protéger la retraite de la 17ème armée allemande, depuis le Caucase jusqu'à la péninsule de Taman soit 600 kilomètres et ce malgré les attaques soviétiques incessantes ainsi qu'une météo tout sauf favorable.
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il y a 2 ans
Le mouvement de rocade effectué par Manstein vers l'Ouest fait que les 1ère et 4ème armées parviennent à faire 500 kilomètres de l'Est de Rostov au bassin occidental du Donetz. Le détachement d'Armée Hollidt est leur seule protection. ce détachement, formé en novembre 1942, rassemble 3 divisions d'infanteries, 2 divisions blindées appartenant au XXXXVIIIème Panzerkorps, 2 divisions de campagne de la Luftwaffe ainsi que 3 divisions de montagne. La 1ère armée s'aligne de part et d'autre de Stalino. La 4ème Armée Panzer, elle, revient d'au delà de Rostov. Elle parvient à venir se concentrer le long de la voie Dniepropetrovsk Rostov. La Stavka, malgré cela, ne comprend pas qu'il ne s'agit pas d'une retraite au delà du Dniepr. La présence d'unités allemandes sur sa gauche n'inquiète pas Vatounine, pas plus que le afit que le Front de Voronej de Golikov doive aller vers Kharkov ce qui l'écarte de lui. Pourtant les rapports ne manquent pas pour sonner l'alerte. Ainsi John Erickson montre dans son ouvrage : "The road to Berlin", que les 88ème et 113ème brigades blindées ne parviennent à rassembler que 6 chars. Ce qui n'est pas surprenant étant donné que certaines unités blindées ne sont qu'à 10% de leur dotation en char, certaines divisions de fusiliers, majoritaires, n'ont plus que 20% et quelques de leurs effectifs en état de combattre. Les Corps blindés, par dessus le marché, ne reçoivent pas suffisamment de carburant, ni de munitions. Sans oublier les pièces détachées. Le manque de camions et de voies ferrés se fait clairement ressentir sur la logistique soviétique. Les quelques biplans Po2 ne suffisent pas pour livrer suffisamment de gazole. Il faut ajouter à ce cauchemar logistique la destruction des routes, des voies ferrés, des dépôts, ainsi que des ponts par les soldats allemands en retraite.
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il y a 2 ans
Même Hitler ne comprend pas bien la maneuvre de Manstein quand celui ci le rencontre le 6 février à quartier général du Fuhrer en Prusse Orientale près de Rastenburg. Le plan de contre attaque de Manstein est de laisser les soviétiques avancer vers le Dniepr, allonger leurs lignes logistiques encore plus, attendre que leur efforts se désunissent et perdent leur cohésion au fut et à mesure de leurs avancées, ce qui arrivera. Une fois les forces assemblées sur les flancs, le coup re revers achèvera les forces avancées des armées soviétiques. Au nord, sur l'wa Poltava Krasnograd, le groupe Kempf avec le IInd Corps Panzer SS, au sud, les 1ère et 4ème armée Panzers sur l'axe Stalino Zaporoié. Les trois objectifs de Manstein sont les suivants. Ils consistent d'abord à ce que les 1ère et 4ème armées Panzer venues du sud ainsi que le Corps Panzer SS venu du nord puissent détruire les forces mobiles dirigées par Nikolai Vatounine après les avoir sectionnés. Ses autres unités devront être rejetées vers l'Est au delà du Donetz. Ensuite, il s'agit pour ses forces d'enfoncer le flanc gauche du Front de Voronnej de Golikov, leur permettant ainsi de reprendre Koursk d'une part et Bielgorod d'autre part. Enfin, le dernier objectif consiste à mettre en place une nouvelle tenaille, sur Koursk, aidé par le Groupe d'Armée Centre, dirigée par le maréchal allemand, Von Kluge. Le cisaillement du saillant de Koursk n'est donc pas une idée née à l'occasion de l'opération Citadelle ayant débuté le 5 juillet mais bel est bien une idée faisant son apparition pour la première fois au mois de février 1943 grâce à Manstein., La 4ème Luftwotte aide les forces blindés de Manstein. Cette armée aérienne allemande est commandée par Wolfram Von Richthofen. Leur adversaire, eux ne possèdent plus ce soutient aérien pourtant primordial.
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il y a 2 ans
Les deux premiers objectifs de Manstein, en l'occurrence, sont parfaitement exécutés. Malgré la supériorité large, sur le plan des blindés comme sur le plan de l'aviation, il s'agit là d'un modèle de la guerre de mouvement. A la 4ème Luftflotte et à ses 1000 appareils en état de voler, seuls 100 appareils soviétiques peuvent leur faire face. Vatounine et Golikov se font écrasés. Malgré le manque d'infanterie pour rendre étanche les encerclements réalisés par les blindés, l'opération est un succès. Mais au delà de l'objectif stratégique visant l'Ukraine et le sud de la Russie, Staline comme Joukov, veut détruire le Groupe d'Armée Centre, toujours menaçant pour Moscou.
Les Front de Brianks, du Centre et de l'Ouest veulent percer jusqu'à Smolensk à travers Brianks pour enfin, encercler les 5 armées du Groupe d'Armée Centre de Von Kluge, en même temps qu'une attaque du Front de Kalinine. Rokossovski, à la tête du Front du Centre, parvient à percer jusqu'à la Desna. Mais Ryter, dirigeant le Front de Briansk, ainsi que Sokolovski, commandant le Front de l'Ouest, connaissent plus de difficultés dans leurs secteurs respectifs, ce qui fait que Rokossovski se retrouve bien seul. L'objectif est revu à la baisse. Il ne s'agit plus d'aller aussi loin jusqu'à Smolensk mais juste d'aller à Orel, ce qui serait déjà un succès. Malgré une tentative de Rokossovski pour prendre la ville d'Orel, l'attaque coinjointe en tenaille effectuée d'une part, par la 2ème armée Panzer, d'autre part par la 2ème Armée, empêche toute réalisation de cet objectif. Il est obligé de se retirer de 150 kilomètres vers Koursk. Ce n'est pourtant pas de sa faute étant donné que des forces importantes lui avaient été retirées par la Stavka pour être jetés vers le sud à cause d'une menace allemande de ce côté là.
Après que Staline ait reçu Joukov le 12 mars 1943, Jourkov reçoit sur le terrain la 64ème armée ainsi que la 21ème armée qui avait été enlevée à Rokossovski. A la sortie des blindés allemands près de Bielgorod, il les envoie au combat. Autour d'Oboian, c'est la 1ère armée de tanks commandée par Katoukov qui est amenée, soit au sud de Koursk, dans le cas où l'infanterie ne parviendrait pas à résister. Manstein, voulait franchir le Donetz au sud de Bielgorod, puis avancer en direction de Korocha au nord est pour refermer la nasse 150 kilomètres plus loin sur les arrières des Fronts Centre et Ouest, commandés respectivement par Rokossovski et Sokolovski. Pour prendre, Koursk, il ne peut plus passer sur les glaces sur la rivière à cause du radoucissement ce qu'il fait qu'il va devoir monter une attaque en tenaille classique. Or, pour cela, il a besoin de Von Kluge pour la tenaille sud, demande refusée par ce dernier à cause du mauvais état de ses 2ème armée et 2ème armée Panzer ainsi que de l'éparpillement de la 9ème armée de Model. Manstein lui fera porter la responsabilité de cet échec dans ses mémoires malgré le fait que les forces de Manstein étaient elles même épuisées. En bref, durant le printemps 1943, les soviétiques savent que Koursk sera sauvé. Mais pour combien de temps?
Pour ce qui est du bilan de l'offensive soviétique de l'hiver, il faut noter la perte de 107 divisions pour ce qui est des armées allemandes, roumaines, italiennes et hongroises. Sans oublier la perte de 250 000 roumains, 185 000 italiens, 140 000 hongrois et 500 000 allemands. Sur les 107 divisions de l'Axe perdues, soit 40% des forces qui ont été engagées à l'Est, 68 étaient allemandes. A cela il faut ajouter plus de 2 000 chars ainsi que plus de 1 000 définitivement détruits, en d'autres termes impossibles à réparer et à remettre sur pied et en état de marche. Cependant, durant ce même hiver c'est 1 million d'hommes que les soviétiques ont perdu pour plus de 5 fois plus de chars perdus que les Allemands. Les deux adversaires sont de toute évidence, épuisés.
Les Front de Brianks, du Centre et de l'Ouest veulent percer jusqu'à Smolensk à travers Brianks pour enfin, encercler les 5 armées du Groupe d'Armée Centre de Von Kluge, en même temps qu'une attaque du Front de Kalinine. Rokossovski, à la tête du Front du Centre, parvient à percer jusqu'à la Desna. Mais Ryter, dirigeant le Front de Briansk, ainsi que Sokolovski, commandant le Front de l'Ouest, connaissent plus de difficultés dans leurs secteurs respectifs, ce qui fait que Rokossovski se retrouve bien seul. L'objectif est revu à la baisse. Il ne s'agit plus d'aller aussi loin jusqu'à Smolensk mais juste d'aller à Orel, ce qui serait déjà un succès. Malgré une tentative de Rokossovski pour prendre la ville d'Orel, l'attaque coinjointe en tenaille effectuée d'une part, par la 2ème armée Panzer, d'autre part par la 2ème Armée, empêche toute réalisation de cet objectif. Il est obligé de se retirer de 150 kilomètres vers Koursk. Ce n'est pourtant pas de sa faute étant donné que des forces importantes lui avaient été retirées par la Stavka pour être jetés vers le sud à cause d'une menace allemande de ce côté là.
Après que Staline ait reçu Joukov le 12 mars 1943, Jourkov reçoit sur le terrain la 64ème armée ainsi que la 21ème armée qui avait été enlevée à Rokossovski. A la sortie des blindés allemands près de Bielgorod, il les envoie au combat. Autour d'Oboian, c'est la 1ère armée de tanks commandée par Katoukov qui est amenée, soit au sud de Koursk, dans le cas où l'infanterie ne parviendrait pas à résister. Manstein, voulait franchir le Donetz au sud de Bielgorod, puis avancer en direction de Korocha au nord est pour refermer la nasse 150 kilomètres plus loin sur les arrières des Fronts Centre et Ouest, commandés respectivement par Rokossovski et Sokolovski. Pour prendre, Koursk, il ne peut plus passer sur les glaces sur la rivière à cause du radoucissement ce qu'il fait qu'il va devoir monter une attaque en tenaille classique. Or, pour cela, il a besoin de Von Kluge pour la tenaille sud, demande refusée par ce dernier à cause du mauvais état de ses 2ème armée et 2ème armée Panzer ainsi que de l'éparpillement de la 9ème armée de Model. Manstein lui fera porter la responsabilité de cet échec dans ses mémoires malgré le fait que les forces de Manstein étaient elles même épuisées. En bref, durant le printemps 1943, les soviétiques savent que Koursk sera sauvé. Mais pour combien de temps?
Pour ce qui est du bilan de l'offensive soviétique de l'hiver, il faut noter la perte de 107 divisions pour ce qui est des armées allemandes, roumaines, italiennes et hongroises. Sans oublier la perte de 250 000 roumains, 185 000 italiens, 140 000 hongrois et 500 000 allemands. Sur les 107 divisions de l'Axe perdues, soit 40% des forces qui ont été engagées à l'Est, 68 étaient allemandes. A cela il faut ajouter plus de 2 000 chars ainsi que plus de 1 000 définitivement détruits, en d'autres termes impossibles à réparer et à remettre sur pied et en état de marche. Cependant, durant ce même hiver c'est 1 million d'hommes que les soviétiques ont perdu pour plus de 5 fois plus de chars perdus que les Allemands. Les deux adversaires sont de toute évidence, épuisés.
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il y a 2 ans
Durant cette période, le Reich peut soit choisir d'attaquer, soit choisir de défendre. Il est possible en effet de mettre en place une défense longue qui puisse, sur le long voir moyen terme aboutir à une solution et à des négociations avec l'adversaire soviétique. Mais le Reich n'a pas voulu se pencher sur cette possibilité. L'Allemagne allait donc reprendre l'initiative qui lui a été donné par la contre attaque réussie de Manstein en attaquant. Les 80% des moyens allemands, en 1943, sont en Russie, sur le front de l'Est.
Pour Hitler, il n'y a pas le choix : pour l'emporter dans cette guerre, il faut obligatoirement mettre KO l'armée rouge pour pouvoir par la suite se tourner vers l'Ouest de l'Europe, où la menace anglo saxonne se fait de plus en plus ressentir. La question est de savoir où porter l'effort allemande. Malgré le fait que le front de l'Est rassemble la majorité des forces allemandes, il existe d'autres fronts menaçants. Que ce soit à l'Ouest, d'où la guerre aérienne contre les villes allemandes se traduit par les bombardements du 27 janvier 1943 menés par l'US Aie Force à Wilhelmshaven. Les Britanniques, eux, s'en prennent à la Ruhr avec leurs quadrimoteurs lourds. Pour le Reich, il s'agit de préserver son potentiel industriel mis à mal par les Alliés sans lequel toute victoire est impossible. Dans le cadre de la bataille d'Atlantique, l'Allemgne maintient 100 U Boot sur la mer. En mars 1943, 108 navires alliés sont coulés dans l'Atlantique nord. Pourtant, malgré les espérance suscités par ces résultats, l'inévitable se produit en mai 1943 puisque 43 U boots sont coulés et envoyés au fond des océans, soit bien plus que ce qui est possible de construire mensuellement par l'Allemagne. Selon l'amiral Donitz, responsable de ces U Boots, dans ses mémoires, c'est là que la bataille de l'Atlantique fut perdue par les Allemands.
Au Nord, l'intérêt porté par Hitler a toujours été important contrairement à ce qu'on pourrait croire. Depuis l'année 1942, il craint un débarquement allié sur les côtes norvégiennes. Etant donné le retournement de l'opinion Suédoise en faveur des Alliés depuis Stalingrad ainsi que la réflexion de la Finlande quant à savoir si oui ou non il faut sortir du conflit qui avait été menée par la Finlande en URSS aux côtés de l'Allmagne pour récupérer les provinces arrachées par l'URSS lors de la guerre d'Hiver en 1939.
En ce qui concerne le front au sud, Mussolini insiste pour un maintien des forces de l'Axe en Tunisie où Rommel à du mal à résister aux anglais. Les Balkans font également partie des préoccupations d'Hitler et pour cause. Ce sont les Balkans qui gardent le flanc droit des forces de l'Axe engagés en Union Soviétique. Nombre de ses minerais stratégiques viennent des Balkans. A savoir précisément 100% du chrome, 60% de la bauxite, 50% du pétrole ainsi que 20% du cuivre. Les Britanniques le savaient et ont tenté de tromper Hitler en le faisant croire qu'il y aurait un débarquement dans les Balkans pour mieux masquer leurs vraies intentions.
Pour Hitler, il n'y a pas le choix : pour l'emporter dans cette guerre, il faut obligatoirement mettre KO l'armée rouge pour pouvoir par la suite se tourner vers l'Ouest de l'Europe, où la menace anglo saxonne se fait de plus en plus ressentir. La question est de savoir où porter l'effort allemande. Malgré le fait que le front de l'Est rassemble la majorité des forces allemandes, il existe d'autres fronts menaçants. Que ce soit à l'Ouest, d'où la guerre aérienne contre les villes allemandes se traduit par les bombardements du 27 janvier 1943 menés par l'US Aie Force à Wilhelmshaven. Les Britanniques, eux, s'en prennent à la Ruhr avec leurs quadrimoteurs lourds. Pour le Reich, il s'agit de préserver son potentiel industriel mis à mal par les Alliés sans lequel toute victoire est impossible. Dans le cadre de la bataille d'Atlantique, l'Allemgne maintient 100 U Boot sur la mer. En mars 1943, 108 navires alliés sont coulés dans l'Atlantique nord. Pourtant, malgré les espérance suscités par ces résultats, l'inévitable se produit en mai 1943 puisque 43 U boots sont coulés et envoyés au fond des océans, soit bien plus que ce qui est possible de construire mensuellement par l'Allemagne. Selon l'amiral Donitz, responsable de ces U Boots, dans ses mémoires, c'est là que la bataille de l'Atlantique fut perdue par les Allemands.
Au Nord, l'intérêt porté par Hitler a toujours été important contrairement à ce qu'on pourrait croire. Depuis l'année 1942, il craint un débarquement allié sur les côtes norvégiennes. Etant donné le retournement de l'opinion Suédoise en faveur des Alliés depuis Stalingrad ainsi que la réflexion de la Finlande quant à savoir si oui ou non il faut sortir du conflit qui avait été menée par la Finlande en URSS aux côtés de l'Allmagne pour récupérer les provinces arrachées par l'URSS lors de la guerre d'Hiver en 1939.
En ce qui concerne le front au sud, Mussolini insiste pour un maintien des forces de l'Axe en Tunisie où Rommel à du mal à résister aux anglais. Les Balkans font également partie des préoccupations d'Hitler et pour cause. Ce sont les Balkans qui gardent le flanc droit des forces de l'Axe engagés en Union Soviétique. Nombre de ses minerais stratégiques viennent des Balkans. A savoir précisément 100% du chrome, 60% de la bauxite, 50% du pétrole ainsi que 20% du cuivre. Les Britanniques le savaient et ont tenté de tromper Hitler en le faisant croire qu'il y aurait un débarquement dans les Balkans pour mieux masquer leurs vraies intentions.
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il y a 2 ans
Pour ce qui est du front de l'Est, une attaque et une victoire majeure à l'Est permettrait de se remettre du choc émotionnel de Stalingrad. La défaite de Stalingrad a énormément affecté Hitler, qui en perd le sommeil. L'autre raison tient à l'état moral des alliés de l'Allemagne, fortement marqués par la catastrophe de Stalingrad également. Cet argument a souvent été évoqué d'ailleurs par Hitler, Goebbels, et Keitel pour ne citer qu'eux. Ainsi au nord, la Finlande empêche les Soviets de prendre la Norvège de revers, en plus de protéger les réserves du Petsamo, évoquées dans l'ouvrage de Jean Lopez intitulée : "Barbarossa : 1941, la guerre absolue". De plus, une partie importante de la flotte soviétique est bloquée à Cronstadt. Mennerheim, maréchal finlandais, chef des forces armées finlandaises, sent bien que l'Allemagne ne pourrait pas gagner la guerre à partir de l'hiver 1942. En effet, le siège de Léningrad ne tient que très difficilement. Une attaque soviétique au sud de Ladoga était parvenue à desserrer l'étau en janvier 1943. Ce n'est pas pour rien que le président de la Finlande Risto Ryti ainsi que le cabinet informent les députés que la Finlande doit se préparer à en sortir. Cette séance secrète a eu lieu le 9 février 1943, juste après la réédition de la 6ème armée Allemande à Stalingrad.
Plus, la Roumanie, pour parler d'un autre allié de l'Allemagne, a perdue 2 armées dans la débâcle de Stalingrad ainsi que durant l'offensive d'hiver 1942 1943 lancée par les soviétiques dans la foulée. Les déceptions se font sentir étant donné que les promesses d'équipement des unités roumaines n'ont pas été tenus pas plus que les avertissements d'Antonescu quant à la fragilité des flancs de Paulus tenus par les troupes roumaines. Même chose pour les Hongrois qui, tout comme les Roumains, sentant le vent tourner, cherchent une paix séparée avec les Occidentaux. Il s'agit enfin de renforcer le parti fasciste en Italie, victime d'un complot du roi Victor Emmanuel, qui complote contre Mussolini ouvertement et entre en contact avec les Alliés régulièrement. En bref, il s'agit de retrouver la confiance de ses alliés en remportant une grande victoire à l'Est, et Koursk doit lui fournir cette occasion.
Pour Hitler et l'OKW, l'année 1944 sera l'année de la grande confrontation à l'Ouest. Or, pour cela il faut prélever parmi les 80% des forces de la Wehrmacht présentes sur le front de l'Est. Autrement toute victoire sur les alliés est impossible. Il faut donc en finir au plus vite avec les soviétiques et se donner de l'air. Afin de faire porter à Hitler seul la responsabilité des défaites à l'Est, des militaires allemands ont affirmé que seul Hitler avait voulu reprendre l'initiative à l'est. Pourtant, Theodor Busse, chef d'état major de Manstein depuis mars 1943, admet d'ailleurs qu'en plus d'Hitler, l'OKH ainsi que les commandants des Groupes d'Armées Centre et Sud étaient tous favorables à la reprise de l'initiative stratégique à l'Est. Source : "Kursk, the German view" écrit par l'historien de la Seconde Guerre Mondiale, Steven Newton, précisément à la page 10.
Plus, la Roumanie, pour parler d'un autre allié de l'Allemagne, a perdue 2 armées dans la débâcle de Stalingrad ainsi que durant l'offensive d'hiver 1942 1943 lancée par les soviétiques dans la foulée. Les déceptions se font sentir étant donné que les promesses d'équipement des unités roumaines n'ont pas été tenus pas plus que les avertissements d'Antonescu quant à la fragilité des flancs de Paulus tenus par les troupes roumaines. Même chose pour les Hongrois qui, tout comme les Roumains, sentant le vent tourner, cherchent une paix séparée avec les Occidentaux. Il s'agit enfin de renforcer le parti fasciste en Italie, victime d'un complot du roi Victor Emmanuel, qui complote contre Mussolini ouvertement et entre en contact avec les Alliés régulièrement. En bref, il s'agit de retrouver la confiance de ses alliés en remportant une grande victoire à l'Est, et Koursk doit lui fournir cette occasion.
Pour Hitler et l'OKW, l'année 1944 sera l'année de la grande confrontation à l'Ouest. Or, pour cela il faut prélever parmi les 80% des forces de la Wehrmacht présentes sur le front de l'Est. Autrement toute victoire sur les alliés est impossible. Il faut donc en finir au plus vite avec les soviétiques et se donner de l'air. Afin de faire porter à Hitler seul la responsabilité des défaites à l'Est, des militaires allemands ont affirmé que seul Hitler avait voulu reprendre l'initiative à l'est. Pourtant, Theodor Busse, chef d'état major de Manstein depuis mars 1943, admet d'ailleurs qu'en plus d'Hitler, l'OKH ainsi que les commandants des Groupes d'Armées Centre et Sud étaient tous favorables à la reprise de l'initiative stratégique à l'Est. Source : "Kursk, the German view" écrit par l'historien de la Seconde Guerre Mondiale, Steven Newton, précisément à la page 10.
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il y a 2 ans
De plus, la conférence de Casablanca se déroulant entre le 14 et 23 janvier 1943, convainc Hitler qu'il faut garder l'initiative à l'est à cause de la reddition inconditionnelle demandée par les Alliés. Malgré le fait qu'Hitler ait voulu éviter une guerre des deux fronts, ce qui fut le cas avant 1941, l'attaque de l'Union Soviétique cette année là, tout en étant toujours en guerre contre les Britanniques, rompit ce dogme. Mais Hitler est certain que les troupes allemandes se tiendront en janvier 1943 sur la ligne Archangelsk Astrakhan, comme cela avait été planifié par l'OKH. Mais l'échec de l'opération Barbarossa ainsi que l'entrée en guerre des Etats Unis sonnent le glas de la Blietzkrieg. Il ne s'agit plus d'une guerre rapide et éclaire mais bel et bien d'une guerre d'attrition contre plusieurs grandes puissances industrielles. Mais la mise en place de l'économie de guerre en 1942 se fera véritablement avec Albert Speer, ayant remplacé un Todt pas assez compétent le 8 février 1942. Entre juin 1941 et mars 1943, l'armée allemande à perdue 95 divisions, soit 1 million d'hommes à l'est, tués ou disparus. Malgré l'arrivée de renforts importants en avril 1943, il manque des centaines de milliers de soldats sur les tableaux d'effectifs. Seule l'armée blindé peut parvenir à sortir l'Allemagne du problème dans lequel elle est plongée sur le plan militaire à cause du manque d'infanterie et de la réduction du nombre de divisions. Or là aussi, tout ne va pas bien. En effet, Guderian est nommé inspecteur général des troupes blindées. Il a pour mission d'accroitre les divisions Panzers ainsi que de les renforcer. Or Hitler en se mêlant de la mise au point des différents prototypes, demandant de multiples versions et modifications à plusieurs reprises, retarde le commencement de la production.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
26,6 Millions*
Une playlist avec des vidéo TF2 et Melee :https://www.youtube.com/p[...]qOu_yMQQlQ5NSXRcBEr1gqHxj
il y a 2 ans
Staline tient tous les pouvoirs. Il est secrétaire général du seul parti autorisé en Union Soviétique, à savoir, le parti communiste. Du Conseil des Commissaires, il en prend la présidence. Il prend le poste de président du GKO en juin 1941, aussi connu sous le nom de Comité de défense de l'état. Il est également Commissaire du Peuple à la Défense. Sans oublier qu'il devient par la suite maréchal de l'Union Soviétique et commandant suprême des forces armées soviétiques au début de l'année 1943.
Albert Seaton et Geoffrey Robert ont tenté de dresser des biographies concernant ses compétences militaires. Ce qui est sûr c'est qu'il n'a pas fait son service militaire à cause d'une paralysie obstétricale du bras gauche et que, comme Hitler, il n'a pas reçu de formation militaire réelle, malgré une passion partagée par les 2 ennemis. Staline s'intéresse aux débats de doctrine, aux démonstrations de nouveaux matériels et reçoit de nombreux ingénieurs et autres constructeurs et inventeurs. La propagande Stalinienne lui a également attribué des victoires qui ne sont pas les siennes, notamment en ce qui concerne la défense de Tsaritsyne qui est la future Stalingrad, au sein des armées rouge face aux armées blanches, plus précisément les Cosaques blancs dirigés par Krasnov. Et ce étant donné qu'il n'a fait que commander quelques raids d'unités de cavalerie de l'arrière. Son action s'est surtout cantonné à la lutte face à Trotsky et face à Boukharine dans une moindre mesure étant donné qu'ils étaient tous les 2 ses rivaux politiques. De même que Staline ne fut pas l'auteur de l'offensive qui mit fin aux espoirs de Denikine, général des armées blanches.
Pour ce qui est du conflit, l'évolution de Staline est inverse à celle d'Hitler. En effet, là où Staline part d'une position de défiance extrême vis à vis de ses généraux allant jusqu'à une confiance relative à partir de l'été 1942, Hitler, lui, suit le chemin inverse à mesure que le sort de la guerre semble se retourner.
Notamment en interférant avec les décisions de ses généraux concernant la planification et l'exécution des opérations. Cependant, une des raisons des avantages de l'armée allemande au début de la guerre fut le fait que Staline affaiblit ses forces armées au mauvais moment. Les purges ont ainsi entraîné la disparition de 3 maréchaux sur 5 dont Toukhatchevski, 11 commissaires adjoint à la défense sur 11, 14 commandants d'armée sur 16, 60 commandants de corps sur 67, 136 généraux de division sur 199, sans oublier la moitié des commandants de régiment. Ce sont les chefs pourtant les plus imaginatifs qui sont ou part par balles du NKVD ou envoyés au Goulag. Durant les années 1941 et 1942, les obsessions de Staline pour l'attaque à outrance ou le fait de tenir à tout pris alors qu'il faut reculer aura contribué à ruiner les efforts de l'Armée rouge lors des contre offensives. Soit à cause d'un ordre de retraite trop tardif comme à VIazma Briansk, Uman ou Kiev, ou à cause d'une offensive bâclée comme à Kharkov, enfin, soit en voulant transformer une contre offensive en attaque générale à vocation stratégique majeure comme ce fut le cas après la bataille de Stalingrad ou même au début de l'année 1942. Manifestement, les objectifs de Staline étaient par moment impossible à réaliser car surréaliste et ne répondant pas aux contraintes de la logistique, tout comme Hitler par ailleurs. De même qu'Hitler a sous estimé son adversaire, Staline, du moins jusqu'au début de 1943, a eu tendance à faire de même. Malgré une relative confiance à l'égard de ses chefs de la part de Staline à partir de l'été 1942, il n'en maintient pas moins que le contrôle direct resta incessant jusqu'à la fin de la guerre. Il ne fut en cas cas un chef de guerre effacé. Loin de là.
Albert Seaton et Geoffrey Robert ont tenté de dresser des biographies concernant ses compétences militaires. Ce qui est sûr c'est qu'il n'a pas fait son service militaire à cause d'une paralysie obstétricale du bras gauche et que, comme Hitler, il n'a pas reçu de formation militaire réelle, malgré une passion partagée par les 2 ennemis. Staline s'intéresse aux débats de doctrine, aux démonstrations de nouveaux matériels et reçoit de nombreux ingénieurs et autres constructeurs et inventeurs. La propagande Stalinienne lui a également attribué des victoires qui ne sont pas les siennes, notamment en ce qui concerne la défense de Tsaritsyne qui est la future Stalingrad, au sein des armées rouge face aux armées blanches, plus précisément les Cosaques blancs dirigés par Krasnov. Et ce étant donné qu'il n'a fait que commander quelques raids d'unités de cavalerie de l'arrière. Son action s'est surtout cantonné à la lutte face à Trotsky et face à Boukharine dans une moindre mesure étant donné qu'ils étaient tous les 2 ses rivaux politiques. De même que Staline ne fut pas l'auteur de l'offensive qui mit fin aux espoirs de Denikine, général des armées blanches.
Pour ce qui est du conflit, l'évolution de Staline est inverse à celle d'Hitler. En effet, là où Staline part d'une position de défiance extrême vis à vis de ses généraux allant jusqu'à une confiance relative à partir de l'été 1942, Hitler, lui, suit le chemin inverse à mesure que le sort de la guerre semble se retourner.
Notamment en interférant avec les décisions de ses généraux concernant la planification et l'exécution des opérations. Cependant, une des raisons des avantages de l'armée allemande au début de la guerre fut le fait que Staline affaiblit ses forces armées au mauvais moment. Les purges ont ainsi entraîné la disparition de 3 maréchaux sur 5 dont Toukhatchevski, 11 commissaires adjoint à la défense sur 11, 14 commandants d'armée sur 16, 60 commandants de corps sur 67, 136 généraux de division sur 199, sans oublier la moitié des commandants de régiment. Ce sont les chefs pourtant les plus imaginatifs qui sont ou part par balles du NKVD ou envoyés au Goulag. Durant les années 1941 et 1942, les obsessions de Staline pour l'attaque à outrance ou le fait de tenir à tout pris alors qu'il faut reculer aura contribué à ruiner les efforts de l'Armée rouge lors des contre offensives. Soit à cause d'un ordre de retraite trop tardif comme à VIazma Briansk, Uman ou Kiev, ou à cause d'une offensive bâclée comme à Kharkov, enfin, soit en voulant transformer une contre offensive en attaque générale à vocation stratégique majeure comme ce fut le cas après la bataille de Stalingrad ou même au début de l'année 1942. Manifestement, les objectifs de Staline étaient par moment impossible à réaliser car surréaliste et ne répondant pas aux contraintes de la logistique, tout comme Hitler par ailleurs. De même qu'Hitler a sous estimé son adversaire, Staline, du moins jusqu'au début de 1943, a eu tendance à faire de même. Malgré une relative confiance à l'égard de ses chefs de la part de Staline à partir de l'été 1942, il n'en maintient pas moins que le contrôle direct resta incessant jusqu'à la fin de la guerre. Il ne fut en cas cas un chef de guerre effacé. Loin de là.
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il y a 2 ans
L'organe central en ce qui concerne l'appareil militaire soviétique est la Commissariat du Peuple à la Défense, aussi nommé le NKO, une sorte de ministère de la guerre. Il s'occupe de la mobilisation, de l'encadrement politique et donc de la propagande mais aussi de sujets plus pointus comme la question des blindés, des avions et de la marine, sans oublier la logistique et la conscription. Pourtant, le 30 juin, le GKO fut créée. Il s'agit de l'organe de direction suprême de la guerre ayant pour seule vocation de gagner la guerre, et qui a concentré la quasi totalité des pouvoirs.
Ses directives ont fait forces de loi. Au delà de la présidence de cet organe, logiquement occupé par Staline, Malenkov parle pour le parti, Béria pour la police tandis que Molotiv et Vorochilov représentent respectivement les affaires étrangères et l'armée. En 1942, Mikoyan, Kaganovitch et Voznesensky rejoignent par la suite l'institution en 1942.
A travers la Stavka, ce sont les opérations militaires dont s'occupe le GKO. En ce qui concerne la STAVKA, il est occupé par Timochenko qui en est le président, le fameux Joukov, Kuznetzov, mais aussi Vorochilov et Boudienny. Antonov, Chapochnikov et Vassilevski seront admis dans cet organe au cours de la guerre. C'est au sein de cette institution que les grandes décisions stratégiques sont prises. Sans oublier les décisions concernant les moyens et les réserves centrales et stratégiques.
L'aviation et la flotte sont directement responsables auprès de la Stavka mais aussi auprès de Staline bien que ce dernier ne soit pas président de la Stavka. Enfin il faut mentionner le fait que le GSHKA, l'état major générale de l'Armée rouge, est directement subordonné à la Stavka. Le GSHKA est dirigé par le talentueux Vassilevski, et ce depuis juin 1942. A partir de l'été 1942, le Stavka agit également sur les Fronts de manière directe en envoyant des représentants en mission. Que ce soit Joukov, Antonov ou encore Vassilevski.
Que ce soit du point de vue opératif ainsi qu'au niveau stratégique, il est évident que la direction soviétique suprême de la guerre surpasse celle de l'Allemagne à partir de 1943.
Ses directives ont fait forces de loi. Au delà de la présidence de cet organe, logiquement occupé par Staline, Malenkov parle pour le parti, Béria pour la police tandis que Molotiv et Vorochilov représentent respectivement les affaires étrangères et l'armée. En 1942, Mikoyan, Kaganovitch et Voznesensky rejoignent par la suite l'institution en 1942.
A travers la Stavka, ce sont les opérations militaires dont s'occupe le GKO. En ce qui concerne la STAVKA, il est occupé par Timochenko qui en est le président, le fameux Joukov, Kuznetzov, mais aussi Vorochilov et Boudienny. Antonov, Chapochnikov et Vassilevski seront admis dans cet organe au cours de la guerre. C'est au sein de cette institution que les grandes décisions stratégiques sont prises. Sans oublier les décisions concernant les moyens et les réserves centrales et stratégiques.
L'aviation et la flotte sont directement responsables auprès de la Stavka mais aussi auprès de Staline bien que ce dernier ne soit pas président de la Stavka. Enfin il faut mentionner le fait que le GSHKA, l'état major générale de l'Armée rouge, est directement subordonné à la Stavka. Le GSHKA est dirigé par le talentueux Vassilevski, et ce depuis juin 1942. A partir de l'été 1942, le Stavka agit également sur les Fronts de manière directe en envoyant des représentants en mission. Que ce soit Joukov, Antonov ou encore Vassilevski.
Que ce soit du point de vue opératif ainsi qu'au niveau stratégique, il est évident que la direction soviétique suprême de la guerre surpasse celle de l'Allemagne à partir de 1943.
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il y a 2 ans
Sur le papier, il apparait comme étant clair, que l'Armée rouge l'emporte sur son adversaire numériquement. Ainsi cette dernière peut aligner en juillet 1943 pas moins de 5 700 000 hommes environ, contre plus de 3 100 000 pour ce qui est de la Wehrmacht, plus plus de 220 000 Roumains voire même Hongrois. C'est du moins ce qu'estime Niklas Zetterling et Anders Franckson dans leur ouvrage célèbre parmi les amateurs et les spécialistes de la Seconde Guerre Mondiale, à savoir : Kursk 1943. Pourtant, ce n'est pas comme si les rapports de forces sur le plan purement numérique n'ont pas toujours été en faveur des soviétiques sur le plan général du moins, étant donné que durant l'opération Barbarossa, dans énormément de secteurs et étant donné une certaine disposition en masse dans la profondeur, c'était les soviétiques qui étaient dominé numériquement et techniquement également. Le commandement, l'encadrement ainsi que la tactiques allemandes se sont révélés jusque là supérieures à celles de l'Armée rouge. L'apprentissage a été long et terrible à cause de la perte de la quasi totalité des troupes et des matériels se trouvant aux frontières, à savoir 10 000 avions et 20 000 chars, et bien sûr, près de 5 millions de morts ou disparus, tous durant l'opération Barbarossa. Les unités opérationnelles de l'Armée rouge, juste avant la bataille de Koursk, consistent en, par ordre croissant, des régiments, des divisions, des corps d'armées, des armées et enfin des fronts. L'axe majeur sur lequel il opère donne son nom aux Fronts. Malgré le fait qu'il ait souvent été comparé aux Groupes d'Armées occidentaux que ce soit Allemands ou Alliés, la variabilité de sa composition est à souligner. Ainsi on a pu constater que certains Front, sur des secteurs relativement secondaires, notamment au nord, comportaient seulement 3 ou 4 armées pour 80 000 ou 90 000 hommes alors que les Front les plus conséquents, eux, étaient constitués de 8,9, voire 10 armées pour 500 000 voire 600 000 soldats.
Les armées se caractérisent de plus en plus notamment à partir de 1943 par la constitution de corps d'infanterie, de divisions d'artilleries et bien sûr de corps blindés et mécanisés. On a clairement vu, notamment lors de l'année 1941, voire même 1942, que les liaisons avec l'aviation étaient inexistantes et que la logistique n'était pas à la hauteur. A cela s'ajoutait le manque criant de radios et donc un désavantage conséquent en matière de communication par rapport aux Allemands. Or, les chefs de Front et d'Armées à Koursk sont ceux qui ont survécu aux 2 premières années de la guerre et qui ont appris de leurs erreurs. La stavka mettra au points les Armées de tanks et les Armées mixtes comportant plusieurs unités d'infanterie et une unité blindé pour l'accompagnement, l'exploitation étant réalisé par les forces mobiles des Armées de tanks dans le cadre de l'art opératif mis au point puis utilisé par les Soviétiques. Tout comme les Allemands, les Soviétiques recherchent le point d'application prioritaire, aussi connu par les Allemands sous le nom de "Schwerpunkt". Malgré cela il existe de nombreuses différences au delà de la différence entre la doctrine de l'art opératif et de la doctrine des encerclements ou de la bataille décisive. En effet le haut commandement Soviétique préfère au lieu d'une seul et unique frappe, plusieurs frappes en plusieurs endroits éloignés du Front généralement, sans doute pour mieux profiter de leur supériorité numérique que ce soit sur le plan humain ou matériel. Contrairement aux blindés allemands qui font la percée, côté soviétique, c'est l'artillerie ainsi que l'infanterie soutenue par des chars d'accompagnement qui percent, les armées de tanks étant censés exploiter dans la profondeur, ce qu'on verra d'ailleurs à l'oeuvre principalement en 1944 puis en 1945. Il ne s'agit de de forcer la victoire en une seule bataille décisive mais de faire reculer l'adversaire sur un front large grâce à un enchaînement de plusieurs coups massifs.
Les armées se caractérisent de plus en plus notamment à partir de 1943 par la constitution de corps d'infanterie, de divisions d'artilleries et bien sûr de corps blindés et mécanisés. On a clairement vu, notamment lors de l'année 1941, voire même 1942, que les liaisons avec l'aviation étaient inexistantes et que la logistique n'était pas à la hauteur. A cela s'ajoutait le manque criant de radios et donc un désavantage conséquent en matière de communication par rapport aux Allemands. Or, les chefs de Front et d'Armées à Koursk sont ceux qui ont survécu aux 2 premières années de la guerre et qui ont appris de leurs erreurs. La stavka mettra au points les Armées de tanks et les Armées mixtes comportant plusieurs unités d'infanterie et une unité blindé pour l'accompagnement, l'exploitation étant réalisé par les forces mobiles des Armées de tanks dans le cadre de l'art opératif mis au point puis utilisé par les Soviétiques. Tout comme les Allemands, les Soviétiques recherchent le point d'application prioritaire, aussi connu par les Allemands sous le nom de "Schwerpunkt". Malgré cela il existe de nombreuses différences au delà de la différence entre la doctrine de l'art opératif et de la doctrine des encerclements ou de la bataille décisive. En effet le haut commandement Soviétique préfère au lieu d'une seul et unique frappe, plusieurs frappes en plusieurs endroits éloignés du Front généralement, sans doute pour mieux profiter de leur supériorité numérique que ce soit sur le plan humain ou matériel. Contrairement aux blindés allemands qui font la percée, côté soviétique, c'est l'artillerie ainsi que l'infanterie soutenue par des chars d'accompagnement qui percent, les armées de tanks étant censés exploiter dans la profondeur, ce qu'on verra d'ailleurs à l'oeuvre principalement en 1944 puis en 1945. Il ne s'agit de de forcer la victoire en une seule bataille décisive mais de faire reculer l'adversaire sur un front large grâce à un enchaînement de plusieurs coups massifs.
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il y a 2 ans
Côté infanterie, c'est le seul domaine où l'Armée rouge non seulement ne s'est pas amélioré mais en plus de cela a régressé notamment sur le plan qualitatif. Et pour cause la majorité des soldats Soviétiques morts de l'Armée rouge lors de Barbarossa puis après étaient des soldats de l'infanterie. Il faut dire que les chances de survie durant les 2 premières années de la guerre, étaient vraiment faibles quand on faisait partie de l'infanterie rouge. C'est également au sein de l'infanterie que l'on retrouve assez souvent les plus âgés et les personnels et commandants les plus entraînés voire les moins compétents. Pour les blindés, c'est tout l'inverse. De ce point de vue, on notera la similitude par rapport à la Wehrmacht. D'ailleurs les unités blindés Soviétiques progresseront de manière tellement constante qu'ils seront capable de véritablement rivaliser les Panzers allemands à partir de mi 1944, sans pouvoir les surpasser pour autant, loin de là, en témoigner les pertes importantes en chars et ce jusqu'à la fin de la guerre. De 1941 à 1944, en effet, la coordination des opérations en profondeur fut extrêmement difficile de la part des forces mobiles blindées. Les maneuvres d'enveloppement étaient d'ailleurs difficiles à cause d'un manque de flexibilité dans leur structure même ainsi que de part le manque d'initiative au niveau du commandement, attitude fréquente au sein d'un système communiste ne valorisant en aucun cas la prise d'initiative individuelle. Mais l'Armée Rouge parviendra à effectuer des mouvements à grandes échelles à partir de 1944, notamment à partir de l'opération Bagration. Et déjà, cette compétence opérative, on la verra à l'oeuvre dès Koursk, quoiqu'il s'agisse là, pour les Soviétiques, non pas d'une opération en profondeur, mais d'une bataille défensive. Et c'est cette compétence opérative, qui compensera la supériorité tactique et technique de la Wehrmacht.
Pour rappel, au niveau de l'industrie, les rapports de forces sont écrasants en faveur de l'Union Soviétique étant donné que plus de 100 000 chars et canon d'assaut seront produits durant les Soviétiques durant tout la guerre en Europe contre plus de 50 000 pour le IIIème Reich. Soit un rapport de 2 contre 1, sachant qu'à partir du débarquement notamment, le Reich devra davantage diluer ses forces, ce que n'aura pas besoin de faire les Soviétiques étant donné qu'en plus de se battre sur un seul front, ils auront repris, sur le plan militaire l'initiative totalement et ce jusqu'à la fin de la guerre à ce moment là. Pourtant, l'industrie allemande est censée peser plus que l'industrie soviétique, en témoigne le fait que l'Allemagne parvient à extraire 281 tonnes de charbon et coule 35 millions de tonnes d'écier contre respectivement 121 et 12 millions de tonnes pour les Soviétiques. Manifestement, quelque chose ne va pas. Et bien la réalité, c'est que contrairement à une idée reçue, non seulement l'Union Soviétique était prête pour la guerre, mais en plus de cela, elle était davantage prête que l'Allemagne. La preuve en est les plans quinquennaux qui ont mis en avant la nécessité au combien importante de fabriquer et produire en masse des matériels certes solides mais aussi simples et faciles pour la réparation, en opposition avec la mobilisation plus tardive du Reich, qui je le rappelle, n'entre dans une économie de guerre qu'en 1942. Ajoutons à cela l'éparpillement des modèles à construire ainsi que le caractère plus difficile de leur construction et pour les produire en masse. Un T 34 sera par exemple plus facile à produire rapidement et en masse qu'un Panther ou Un Tigre Royal allemand, en dépit de la supériorité de ces deux derniers sur le premier d'un point de vue purement qualitatif. Rien que pour la Panzerdivision on a plus de 40 véhicules différents. Bonne chance pour fournir les bonnes pièces détachées et adaptés aux bons véhicules.
Pour rappel, au niveau de l'industrie, les rapports de forces sont écrasants en faveur de l'Union Soviétique étant donné que plus de 100 000 chars et canon d'assaut seront produits durant les Soviétiques durant tout la guerre en Europe contre plus de 50 000 pour le IIIème Reich. Soit un rapport de 2 contre 1, sachant qu'à partir du débarquement notamment, le Reich devra davantage diluer ses forces, ce que n'aura pas besoin de faire les Soviétiques étant donné qu'en plus de se battre sur un seul front, ils auront repris, sur le plan militaire l'initiative totalement et ce jusqu'à la fin de la guerre à ce moment là. Pourtant, l'industrie allemande est censée peser plus que l'industrie soviétique, en témoigne le fait que l'Allemagne parvient à extraire 281 tonnes de charbon et coule 35 millions de tonnes d'écier contre respectivement 121 et 12 millions de tonnes pour les Soviétiques. Manifestement, quelque chose ne va pas. Et bien la réalité, c'est que contrairement à une idée reçue, non seulement l'Union Soviétique était prête pour la guerre, mais en plus de cela, elle était davantage prête que l'Allemagne. La preuve en est les plans quinquennaux qui ont mis en avant la nécessité au combien importante de fabriquer et produire en masse des matériels certes solides mais aussi simples et faciles pour la réparation, en opposition avec la mobilisation plus tardive du Reich, qui je le rappelle, n'entre dans une économie de guerre qu'en 1942. Ajoutons à cela l'éparpillement des modèles à construire ainsi que le caractère plus difficile de leur construction et pour les produire en masse. Un T 34 sera par exemple plus facile à produire rapidement et en masse qu'un Panther ou Un Tigre Royal allemand, en dépit de la supériorité de ces deux derniers sur le premier d'un point de vue purement qualitatif. Rien que pour la Panzerdivision on a plus de 40 véhicules différents. Bonne chance pour fournir les bonnes pièces détachées et adaptés aux bons véhicules.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Pour ce qui est de l'aviation rouge, par contre, il faut dire qu'ils partent de très loin. Smushkevitch et Rychagod, qui étaient des commandants au sein de a VVS, ont même été exécuté pour cela. Ainsi le maréchal Novikov est nommé commandement de la VVS par Staline le 11 avril 1942. Et en grande partie grâce à lui, l'aviation rouge finira par devenir un outil efficace au service de l'armée de terre soviétique dès 1943. On le verra durant la bataille de Koursk, bien que la supériorité sur le plan qualitatif se fera toujours ressentir, en témoigneront des pertes bien plus importantes que les pertes allemandes.
Pourtant malgré cela, sur le plan purement quantitatif, avantage Union Soviétique étant donné la production de 25 000 avions en 1942 contre 15 000 appareils pour le IIIème Reich, sans compter leurs différents Alliés. De plus, les nouveaux modèles d'avions mis en productions deviennent plus maniables et mieux armés. Au niveau de l'avionique et de la motorisation, en revanche, le déficit par rapport à la Luftwaffe est clair et net. Le Yak 3, le Yak 9 dans ses 2 versions 9T et 9D. Cependant, des modèles sont encore minoritaires à Koursk étant donné que les modèles de la génération précédente seront toujours présents massivement, en dépit de leur infériorité face aux avions allemands. En l'occurrence, les Yak 1, Yak 7 ainsi que La 5 ne peuvent rivaliser avec les avions de guerres allemands; Pour ce qui est de l'Il 2, c'est leIl 2m3 qui le remplace à plus de 90% au moins étant donné la présence d'un moteur plus puissant et plus capable. Sans oublier un mitrailleur sur l'arrière. De plus, les proportions sont différentes. Ainsi en 1941, la chasse représentait 59% des appareils en état de voler et de combattre, les bombardiers 31% et l'aviation d'assaut seulement 4,5%. Pourtant, juste avant le commencement de l'opération Citadelle, les chiffres sont de respectivement 41%, 22%, et 32%.
En plus de cela, par comparaison par rapport à 1941, il n'y a qu'une seule aviation au lieu de 2, à savoir l'Armée aérienne ou V A. Enfin, les moyens aériens sont concentrés à l'intérieur de plusieurs corps aériens de la réserve général de la Stavka. En fonction de l'importance de la mission, Novikov ou Vorozheykin répartissent ces corps dans des V A. En l'occurrence, à Koursk, il y aura 19 corps aériens qui représenteront plus de 60% des appareils aériens engagés. Tous ces facteurs, combinés à une supériorité numérique claire et nette feront plus que compenser le manque de souplesse tactique ainsi que le manque d'initiative par comparaison des pilotes allemands.
Pourtant malgré cela, sur le plan purement quantitatif, avantage Union Soviétique étant donné la production de 25 000 avions en 1942 contre 15 000 appareils pour le IIIème Reich, sans compter leurs différents Alliés. De plus, les nouveaux modèles d'avions mis en productions deviennent plus maniables et mieux armés. Au niveau de l'avionique et de la motorisation, en revanche, le déficit par rapport à la Luftwaffe est clair et net. Le Yak 3, le Yak 9 dans ses 2 versions 9T et 9D. Cependant, des modèles sont encore minoritaires à Koursk étant donné que les modèles de la génération précédente seront toujours présents massivement, en dépit de leur infériorité face aux avions allemands. En l'occurrence, les Yak 1, Yak 7 ainsi que La 5 ne peuvent rivaliser avec les avions de guerres allemands; Pour ce qui est de l'Il 2, c'est leIl 2m3 qui le remplace à plus de 90% au moins étant donné la présence d'un moteur plus puissant et plus capable. Sans oublier un mitrailleur sur l'arrière. De plus, les proportions sont différentes. Ainsi en 1941, la chasse représentait 59% des appareils en état de voler et de combattre, les bombardiers 31% et l'aviation d'assaut seulement 4,5%. Pourtant, juste avant le commencement de l'opération Citadelle, les chiffres sont de respectivement 41%, 22%, et 32%.
En plus de cela, par comparaison par rapport à 1941, il n'y a qu'une seule aviation au lieu de 2, à savoir l'Armée aérienne ou V A. Enfin, les moyens aériens sont concentrés à l'intérieur de plusieurs corps aériens de la réserve général de la Stavka. En fonction de l'importance de la mission, Novikov ou Vorozheykin répartissent ces corps dans des V A. En l'occurrence, à Koursk, il y aura 19 corps aériens qui représenteront plus de 60% des appareils aériens engagés. Tous ces facteurs, combinés à une supériorité numérique claire et nette feront plus que compenser le manque de souplesse tactique ainsi que le manque d'initiative par comparaison des pilotes allemands.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Si on veut parler du Panzer IV, seul char capable de rivaliser avec le T 34 76 avant l'émergence des Panthers et des Tigres allemands, sachez qu'au total près de 8 300 modèles ont été produits en 7 ans. Par comparaison, 4 années seulement auront été suffisants pour produire plus de 57 000 modèles de T 34, que ce soit des T 34 76 ou des T 34 85, sa version plus moderne apparue en 1944. A Koursk, on verra notamment à l'oeuvre des chars moyens comme le T 34, ou des chars plus légers comme le T 70. Sans oublier le SU 76 pour ce qui est des canons d'assauts. A cela il faut ajouter la multiplication de l'artillerie soviétique, surpassant l'artillerie allemande dès 1943 sur le plan quantitatif comme sur le plan qualitatif, en témoigne la présence des Katiouchas, un lance roquette multiple, portant le nom de la chanson patriotique.
Enfin, pour rentrer dans les détails concernant les blindés, il faut savoir que Staline, comme Lénine avant lui, partageaient une crainte certaine de l'Allemagne en tant que puissance militaire. Les performances des Panzers en Pologne puis en France l'ont stupéfait au plus au point. A l'inverse, la performance calamiteuse de l'Armée rouge en Finlande l'a logiquement inquiété voire alarmé. Les victoires remportées par le Wehrmacht en 1941 et au début de l'année 1942 dans les steppes russes le renforcent dans cette crainte. Mais après la bataille de Stalingrad, il sait qu'il ne peut pas être battu. Cependant, ce n'est qu'après l'échec allemande lors de la bataille de Koursk qu'il sera certain de la victoire finale sur le Reich, avec ou sans les Alliés d'ailleurs. Ainsi, Staline a de bonnes raisons de s'inquiéter. L'histoire récente parle pour elle même. D'une part les forces blindés allemandes, malgré la mauvaise surprise du T 34 76 soviétique, se sont montrés supérieurs dans l'emploi tactique voire sur le plan purement qualitatif étant donné que certains chars soviétiques, à l'image des T 26 ou encore des T 60. Or, à Koursk, les forces blindés, on l'aura deviner, ont eu un rôle non négligeable dans la mise en échec des plans allemands. De plus la réussite des offensives soviétiques prévues, censé être appliqués à la fin ou après l'opération Citadelle, à savoir les offensives à Kharkov et à Orel, dépendront en grande partie à la réussite et à la performance des blindés soviétiques sur le champ de bataille. D'autre part, les attaques allemandes n'ont jamais pu être stoppé que ce soit durant l'été 1942 ou pire, en 1941. Il a fallu encaisser beaucoup de pertes et céder du terrain à l'adversaire à chaque fois. Sans oublier le mauvais temps et l'usure qui se sont ajoutés aux facteurs déjà énoncés pour priver la Wehrmacht de la réussite de son objectif stratégique.
D'ailleurs, Alexander Werth, lui même notait dans son tome 2 à la page 66 qu'en Russie, l'attaque allemande à Koursk était attendue avec une certaine nervosité, nervosité qui habitait également Joseph Staline lui même en raison des 2 échecs passés.
Enfin, pour rentrer dans les détails concernant les blindés, il faut savoir que Staline, comme Lénine avant lui, partageaient une crainte certaine de l'Allemagne en tant que puissance militaire. Les performances des Panzers en Pologne puis en France l'ont stupéfait au plus au point. A l'inverse, la performance calamiteuse de l'Armée rouge en Finlande l'a logiquement inquiété voire alarmé. Les victoires remportées par le Wehrmacht en 1941 et au début de l'année 1942 dans les steppes russes le renforcent dans cette crainte. Mais après la bataille de Stalingrad, il sait qu'il ne peut pas être battu. Cependant, ce n'est qu'après l'échec allemande lors de la bataille de Koursk qu'il sera certain de la victoire finale sur le Reich, avec ou sans les Alliés d'ailleurs. Ainsi, Staline a de bonnes raisons de s'inquiéter. L'histoire récente parle pour elle même. D'une part les forces blindés allemandes, malgré la mauvaise surprise du T 34 76 soviétique, se sont montrés supérieurs dans l'emploi tactique voire sur le plan purement qualitatif étant donné que certains chars soviétiques, à l'image des T 26 ou encore des T 60. Or, à Koursk, les forces blindés, on l'aura deviner, ont eu un rôle non négligeable dans la mise en échec des plans allemands. De plus la réussite des offensives soviétiques prévues, censé être appliqués à la fin ou après l'opération Citadelle, à savoir les offensives à Kharkov et à Orel, dépendront en grande partie à la réussite et à la performance des blindés soviétiques sur le champ de bataille. D'autre part, les attaques allemandes n'ont jamais pu être stoppé que ce soit durant l'été 1942 ou pire, en 1941. Il a fallu encaisser beaucoup de pertes et céder du terrain à l'adversaire à chaque fois. Sans oublier le mauvais temps et l'usure qui se sont ajoutés aux facteurs déjà énoncés pour priver la Wehrmacht de la réussite de son objectif stratégique.
D'ailleurs, Alexander Werth, lui même notait dans son tome 2 à la page 66 qu'en Russie, l'attaque allemande à Koursk était attendue avec une certaine nervosité, nervosité qui habitait également Joseph Staline lui même en raison des 2 échecs passés.
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il y a 2 ans
Toukhatchevski avait demandé l'adoption d'une approche prônant la mécanisation progressive des forces armées soviétiques. D'où l'émergence des corps mécanisés, dont ceux de Timochenko qui se feront massacrer en 1941. La mauvaise emploi des blindés couplés à la mise à mort de Toukhatchevski en 1937 et à la campagne désastreuse de Finlande ont poussé Staline à démanteler ces corps mécanisés. Bien que seulement en état de guerre larvée, les performances de Joukov face aux armées japonaises aussi appelées l'Armée du Kwantung ont montré que la mécanisation des armées soviétiques étaient tout sauf inutile. Dans une optique de test des forces soviétiques, en effet l'Armée du Kwantung marche en Mongolie jusqu'au lac de Khalkin Gol, d'où Joukov lance son attaque avec 57 000 hommes et 500 tanks dont 2 brigades de tanks. Le centre des unités japonaises est crevé et Joukov se rabat sur les ailes dans un double enveloppement. Malgré cette victoire, la victoire ne fut acquise qu'au bout de 4 jours. Une victoire à la Pyrrhus insuffisante pour convaincre Staline de ne pas démanteler les Corps mécanisés. Ce n'est qu'après avoir vu la démonstration des Panzerdivisionen en France que Staline ordonne la construction d'une force blindée digne de ce nom. De telle sorte que 29 Corps mécanisés sont assemblés certes hâtivement. Sur le papier chaque corps dispose d'1 infanterie motorisée ainsi que de 2 divisions blindés, pour un total de 1 000 chars, plus de 5 000 véhicules, 350 canons et autour de 36 000 hommes. Pourtant, le manque d'encadrement, d'entraînement, au niveau de la doctrine, de la communication ainsi que de la logistique se font clairement ressentir et entraînent, in fine, la perte de 10 000 chars en seulement 2 mois. Ce qui entraîne un nouveau démantèlement des Corps mécanisés, cette fois du NKO, pour aboutir à des divisions blindés indépendantes de 180 chars environ plus un régiment d'infanterie portée. Puis naissent les brigades de chars ainsi que des bataillons de chars.
Les Corps blindés feront tout de même leur apparition au mois de mars 1942 sous ordre du NKO. Cependant il faudra passer par les échecs de Kharkov entre autres pour voir ces unités s'étouffer en artillerie, en infanterie portée, en armes de protection anti aérienne ou encore en terme de bataillons du génie, notamment les pontonniers. De ces Corps blindés, il y en aura une bonne vingtaine avant Koursk. La composition de ces Corps blindés est assez variables et les estimations oscillent selon les Corps à entre 130 et 180 chars. On peut y ajouter 9 nouveaux Corps mécanisés constitués d'1 brigade mécanisée censée appuyé les 3 brigades mécanisées censés constitués la base de ces Corps mécanisés. Mais ce n'est véritablement que le 25 mai 1942 que le NKO passe à l'étape supérieure en créant l'Armée de tanks, une unité qui a pour vocation de pouvoir faire face aux Corps Panzers allemands. Comme pour les Corps Blindés, les premières tentatives se soldèrent par des échecs cuisants notamment en juillet de la même année. 1 des 4 armées de tanks mis sur pied parviendra tout de même à percer le flanc de Paulus à Stalingrad, je le rappelle en grande partie tenue par des troupes roumaines faiblement équipées. Celle qui parvient par la suite à atteindre le Dniepr en février 1943 se fera détruire par les contres dévastateurs des forces de Manstein, étant donné le mauvais état dans lequel celle ci était arrivé faute d'une logistique suffisante. Ce n'est que plus de 10 mois plus tard, le 28 janvier 1943 que le GKO cette fois ci, crée un nouveau type Armée de tanks, créée à partir des expériences passées. IL y en aura 6 aux totales, 5 des 6 étant formés en 1943, la dernière étant mis sur pied en 1944 seulement. Les Soviétiques doivent beaucoup à ces armées car sans elles, il n'aurait jamais été possible d'aller jusqu'à Berlin en 1945. En théorie une Armée de tanks c'est plus de 600 lances roquettes multiples et canon pour autour de 500 chars, sans oublier 46 000 hommes environ en 1943.
A cela on peut ajouter 1 régiment motocycliste, 1 régiment de liaison avec l'aviation, 1 régiment du génie, 2 régiments anti chars, 2 régiments de DCA ainsi que 2 bataillons de maintenance. Néanmoins jusqu'à la fin de la guerre, le manque de transports analogues aux half tracks américains pour transporter les troupes blindés se feront sentir. De telle sorte que les chars devront transporter des détachements d'infanterie sur leur structure. De plus, la tractation de la plus grande partie de l'artillerie présente au sein des Armées de tanks l'oblige à se cantonner aux routes. Tout le contraire du T 34 qui est quasi tout terrain étant donné sa mobilité ainsi qu'à la faible pression exercée sur le sol grâce à ses chenilles larges. Ils devront attendre en 1943 avant de commencer à produire des canons auto moteurs alors que les Anglo américains, eux, avaient déjà des canons sur chenille. En appuie de l'infanterie, les SU 122 et les SU 76 M seront utiles pour appuyer l'infanterie grâce à leur feu. Le canon de ce dernier est un canon Zis 3 de 76,2 mm monté sur un châssis de char léger. Pourtant, malgré le fait que l'Armée de tanks puisse sur le papier tenir tête au Panzercorp allemande, au niveau de la pratique, il faut noter que le T 34, autrefois roi sur les champs de batailles en 1941, n'est tout simplement plus aussi efficace qu'avant. Il se fait détrôné par le Tigre Royal allemand, le nouveau roi dans cette savane glacée. En parlant de savane glacée c'est dans une ambiance d'hiver glacé près de Leningrad que les soviétiques sont parvenus à capturer un Tigre allemand en janvier 1943. Autant dire que l'état major et le NKO ont du tremblé en constatant que ce char lourd ne pouvait être détruit par un T 34 que si celui s'approche à une distance suicidaire, ou alors en tirant sur le côté ou sur l'arrière, ce qui est très compliqué à faire. A l'inverse la canon 88 mm du Tigre troue le T 34 76 et ses 70 mm de blindage frontal à 3 000 de distances.
Les Corps blindés feront tout de même leur apparition au mois de mars 1942 sous ordre du NKO. Cependant il faudra passer par les échecs de Kharkov entre autres pour voir ces unités s'étouffer en artillerie, en infanterie portée, en armes de protection anti aérienne ou encore en terme de bataillons du génie, notamment les pontonniers. De ces Corps blindés, il y en aura une bonne vingtaine avant Koursk. La composition de ces Corps blindés est assez variables et les estimations oscillent selon les Corps à entre 130 et 180 chars. On peut y ajouter 9 nouveaux Corps mécanisés constitués d'1 brigade mécanisée censée appuyé les 3 brigades mécanisées censés constitués la base de ces Corps mécanisés. Mais ce n'est véritablement que le 25 mai 1942 que le NKO passe à l'étape supérieure en créant l'Armée de tanks, une unité qui a pour vocation de pouvoir faire face aux Corps Panzers allemands. Comme pour les Corps Blindés, les premières tentatives se soldèrent par des échecs cuisants notamment en juillet de la même année. 1 des 4 armées de tanks mis sur pied parviendra tout de même à percer le flanc de Paulus à Stalingrad, je le rappelle en grande partie tenue par des troupes roumaines faiblement équipées. Celle qui parvient par la suite à atteindre le Dniepr en février 1943 se fera détruire par les contres dévastateurs des forces de Manstein, étant donné le mauvais état dans lequel celle ci était arrivé faute d'une logistique suffisante. Ce n'est que plus de 10 mois plus tard, le 28 janvier 1943 que le GKO cette fois ci, crée un nouveau type Armée de tanks, créée à partir des expériences passées. IL y en aura 6 aux totales, 5 des 6 étant formés en 1943, la dernière étant mis sur pied en 1944 seulement. Les Soviétiques doivent beaucoup à ces armées car sans elles, il n'aurait jamais été possible d'aller jusqu'à Berlin en 1945. En théorie une Armée de tanks c'est plus de 600 lances roquettes multiples et canon pour autour de 500 chars, sans oublier 46 000 hommes environ en 1943.
A cela on peut ajouter 1 régiment motocycliste, 1 régiment de liaison avec l'aviation, 1 régiment du génie, 2 régiments anti chars, 2 régiments de DCA ainsi que 2 bataillons de maintenance. Néanmoins jusqu'à la fin de la guerre, le manque de transports analogues aux half tracks américains pour transporter les troupes blindés se feront sentir. De telle sorte que les chars devront transporter des détachements d'infanterie sur leur structure. De plus, la tractation de la plus grande partie de l'artillerie présente au sein des Armées de tanks l'oblige à se cantonner aux routes. Tout le contraire du T 34 qui est quasi tout terrain étant donné sa mobilité ainsi qu'à la faible pression exercée sur le sol grâce à ses chenilles larges. Ils devront attendre en 1943 avant de commencer à produire des canons auto moteurs alors que les Anglo américains, eux, avaient déjà des canons sur chenille. En appuie de l'infanterie, les SU 122 et les SU 76 M seront utiles pour appuyer l'infanterie grâce à leur feu. Le canon de ce dernier est un canon Zis 3 de 76,2 mm monté sur un châssis de char léger. Pourtant, malgré le fait que l'Armée de tanks puisse sur le papier tenir tête au Panzercorp allemande, au niveau de la pratique, il faut noter que le T 34, autrefois roi sur les champs de batailles en 1941, n'est tout simplement plus aussi efficace qu'avant. Il se fait détrôné par le Tigre Royal allemand, le nouveau roi dans cette savane glacée. En parlant de savane glacée c'est dans une ambiance d'hiver glacé près de Leningrad que les soviétiques sont parvenus à capturer un Tigre allemand en janvier 1943. Autant dire que l'état major et le NKO ont du tremblé en constatant que ce char lourd ne pouvait être détruit par un T 34 que si celui s'approche à une distance suicidaire, ou alors en tirant sur le côté ou sur l'arrière, ce qui est très compliqué à faire. A l'inverse la canon 88 mm du Tigre troue le T 34 76 et ses 70 mm de blindage frontal à 3 000 de distances.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Situation similaire au Panther d'ailleurs. Le T 34 85, qui arrive en avril 1944 ne fera que réduire l'écart grâce à son canon de 85 mm. De plus seul les chefs de compagnie sont dotés de radio. Situation qui sera complètement corrigée ou presque en 1944 et en 1945.
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il y a 2 ans
Les soviétique, ils ont décimé jusqu’à berlin ces salauds de boches
Vive la France, Vive la République, Vive l'empire, non au roi
il y a 2 ans
En sah je dirais l'armée allemande pour ses stratégies pionnières en termes d'utilisations de tanks durant les offensives ( divisions indépendantes, radio etc...)
Même après Stalingrad à mon avis l'armée allemande était toujours techniquement capable de battre l'armée rouge, à Koursk par exemple les russes ont eu chaud au cul malgré l'immense infériorité numérique des allemands et malgré le fait que les russes étaient sur la défensive, avec 200k hommes en plus je pense que c'était gagné pour l'Allemagne mais ils devaient aller aider l'Italie pour l'invasion de la Sicile donc n'ont pas eu suffisament de troupes, à mon avis ils auraient dû abandonner la Norvège et envoyer les 300k soldats allemands stationnés en Norvège à Koursk
Même après Stalingrad à mon avis l'armée allemande était toujours techniquement capable de battre l'armée rouge, à Koursk par exemple les russes ont eu chaud au cul malgré l'immense infériorité numérique des allemands et malgré le fait que les russes étaient sur la défensive, avec 200k hommes en plus je pense que c'était gagné pour l'Allemagne mais ils devaient aller aider l'Italie pour l'invasion de la Sicile donc n'ont pas eu suffisament de troupes, à mon avis ils auraient dû abandonner la Norvège et envoyer les 300k soldats allemands stationnés en Norvège à Koursk
il y a 2 ans
Du côté des chars allemands, les dotations autour de Koursk sont les suivantes : 108 Panzer II, 822 Panzer III, 816 Panzer IV, 204 Panthers et 146 Tigres. Parmi les canons auto moteurs, 89 éléphants, 466 Sturmgeschutz III version G Engin blindé de 24 tonnes., le 230 Marder, 60 Horniss, 45 Sturmpanzer IV, 78 Wespe et 54 Hummel. Concernant les avions c'est plus compliqué étant donné que les deux tiers de la chasse est où en Allemagne pour se défendre face aux bombardements Alliés ou sur le littoral de Méditerranée. Au total, 40% seulement de l'aviation se trouve sur le front de l'est. Parmi eux plus de 80% des bombardiers tactiques. La 4ème et la 6ème Luftwotte sont respectivement commandés par Otto Dessloch et Ritter Von Greim. Pour un stationnement sur 2 aérodromes situés autour de Koursk au total. Pour entrer dans plus de précision, les Fpcke Wulf 190 A dotés de 2 mitrailleuses 7,9 et de 4 canons de 20 mm pouvant aller jusqu'à 660 kilomètres par heure ainsi que le chasseur allemande Messerschmitt Bf 109 G sont supérieurs par rapport aux Yak 1, Yak 7 et La 5 soviétiques. Le seul capable de largement rivaliser avec ces deux modèles de l'aviation allemande est la La 5 FN soviétique qui n'apparait cependant que très peu sur le champ de bataille à Koursk. L'avion Stuka Ju 87 G est également un atout essentiel dans le cadre de la lutte anti char. Ses 2 canons de 37 mm fera ses preuves à l'occasion de l'offensive soviétique à Orel et 95% des stuka Ju 87 G en l'occurrence sont des bombardiers piqueurs. Pour un rôle à Koursk somme tout limité. Pour faire face au Sturmovik, le Henschel Hs 129 B 2 est souvent présenté comme idéal. Le premier prototype décolle en mai 1939. Mais sa production ne démarre véritablement qu'après la défaite de la France en été 1940.
L'avantage principal de la Luftwaffe à Koursk, néanmoins se trouve du côté de ses pilotes, parmi les tout meilleurs au monde. Hartmann, Gunther Rall, Barkhorn et Hans Ulrich Rudel sont parmi les plus légendaires qui soient. Mais le manque de matériel relatif par rapport aux Soviétiques, la dilution de ses forces ainsi que le manque de carburant oblige de concentrer le gros des appareils au dessus des blidnés de la 9ème Armée de Model au nord ainsi qu'au dessus des forces de Manstein au sud. La percée doit également avoir lieu rapidement étant donné le risque d'attrition redouté par les Allemands. De même la concentration sur l'appuie tactique ne peut s'obtenir que si la supériorité aérienne ainsi que l'interdiction du champ de bataille sont abandonnés. Or il s'agissait là de 2 spécialités dans lesquels excellaient la Luftwaffe. L'interdiction des réseaux ferrés et routiers ainsi que les attaques constantes des aérodromes de la VVS n'auront tout simplement pas lieu contrairement à ce qui s'est déroule lors de l'opération Barbarossa 2 ans plus tôt.
Livres et sources :
https://www.amazon.com/Re[...]887405819#customerReviews
https://www.amazon.fr/Rus[...]tripbooks%2C57&sr=1-1
L'avantage principal de la Luftwaffe à Koursk, néanmoins se trouve du côté de ses pilotes, parmi les tout meilleurs au monde. Hartmann, Gunther Rall, Barkhorn et Hans Ulrich Rudel sont parmi les plus légendaires qui soient. Mais le manque de matériel relatif par rapport aux Soviétiques, la dilution de ses forces ainsi que le manque de carburant oblige de concentrer le gros des appareils au dessus des blidnés de la 9ème Armée de Model au nord ainsi qu'au dessus des forces de Manstein au sud. La percée doit également avoir lieu rapidement étant donné le risque d'attrition redouté par les Allemands. De même la concentration sur l'appuie tactique ne peut s'obtenir que si la supériorité aérienne ainsi que l'interdiction du champ de bataille sont abandonnés. Or il s'agissait là de 2 spécialités dans lesquels excellaient la Luftwaffe. L'interdiction des réseaux ferrés et routiers ainsi que les attaques constantes des aérodromes de la VVS n'auront tout simplement pas lieu contrairement à ce qui s'est déroule lors de l'opération Barbarossa 2 ans plus tôt.
Livres et sources :
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il y a 2 ans
Pour ce qui est du renseignement par contre, l'OKH est surclassé et notamment sa section du FHO consacré entièrement au renseignement. Ainsi 98 unités soviétiques ne parviennent pas à être détectés par le FHO et leur chef, Reinhardt Gehlen. Rien que le Front du Centre et de la Steppe comportent respectivement 45 et 29 unités oubliées. L'analyse de Gehlen c'est que l'offensive soviétique d'été aura pour objectif le sud entre la 6ème et la 1ère armée panzer et sur la hernie Bielgorod Kharkov.
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il y a 2 ans