Tous les nationalistes blancs du monde entier soutiennent l'Ukraine

La guerre de 1788-1790 ne s’est cependant pas trop mal terminée. Techniquement, c'est un match nul, mais la paix s'est débarrassée des dispositions russes antérieures visant à s'immiscer dans la politique suédoise sans rien abandonner, donc une victoire (très) mineure pour la Suède. Principalement sur les mérites navals, ce qui n'est pas courant pour la Suède, mais la deuxième bataille de Svensksund fut très probablement l'un des plus grands triomphes militaires suédois de tous les temps. Des pertes de 600 contre 10 000, ce sont de très bonnes statistiques.
Charles XII se lance alors dans une grande offensive contre la Russie, mais cette campagne se termine par le désastre de la bataille de Poltava et l'exil de Charles dans l'Empire ottoman où il demeurera jusqu'en 1714. Après Poltava, la coalition initiale anti-suédoise est rétablie et Auguste II redevient roi de Pologne. Les forces suédoises du sud et de l'est de la mer Baltique sont chassées et les dominions suédois sont divisés entre les membres de la coalition, La Suède est même envahie par le Danemark à l'ouest et par la Russie à l'est. L'offensive danoise est repoussée à Helsingborg (1710), mais la Russie parvient à s'emparer de la Finlande et à infliger de lourdes pertes à la marine et aux fortifications côtières suédoises.
La guerre prend formellement fin avec les traités de Stockholm (1719) entre la Suède, le Hanovre et la Prusse, le traité de Frederiksborg (1720) entre la Suède et le Danemark et par le traité de Nystad (1721) entre la Suède et la Russie. Par ces traités, la Suède renonce à son exemption des droits de passage dans l'Øresund, perd tous ses dominions à l'exception de la Finlande et de la partie nord de la Poméranie suédoise.
Durant la bataille de bataille navale d'Hangö Oud, Pierre le Grand et ses troupes battent complètement la flotte suédoise des amiraux Gustaf Wattrang et Erik Johan Lillie.
À la suite de cette bataille, les Suédois perdent leur domination sur la mer Baltique.

L'armée russe occupe alors la plus grande partie de la Finlande.
Il y a 309 ans, la flotte russe a remporté la première grande victoire de son histoire lors de la bataille navale d'Hangö Oud. Ce triomphe militaire a permis à notre pays de se déclarer pour la première fois comme une véritable puissance maritime.
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⚓️ La défaite de la flotte suédoise lors de la bataille d'Hangö Oud a radicalement changé l'équilibre des forces dans la région. C'est la première d'une série de victoires navales russes qui ont permis à la Russie d'accéder à la Baltique. À partir de ce moment-là, les batailles de la Grande Guerre du Nord sont se sont déroulées sur le territoire suédois.
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💬 Pierre Ier comparait la bataille d'Hangö Oud à la bataille de Poltava et a un jour déclaré: «Le pays qui a seulement l’armée de terre possède une main, tandis que la nation qui dispose également d’une flotte en a deux».

Après la défaite de Narva, le tsar a reconstitué son armée et construit une nouvelle capitale sur les bords de la Baltique, Saint-Pétersbourg, pour défier les Suédois.

Comme Charles XII tente de rejoindre en Ukraine le chef cosaque (le hetman) Mazeppa, révolté contre le tsar, celui-ci inaugure une tactique que reprendront après lui Alexandre Ier et Staline face à Napoléon et Hitler.

Il laisse son adversaire s'enfoncer dans l'immensité du continent russe et pratique devant lui la tactique de la « terre brûlée » : sans égard pour les paysans et les bourgeois, il brûle récoltes, villages et villes de façon à affamer les envahisseurs.

C'est un succès pour le tsar et devant Poltava, Pierre le Grand ne fait qu'une bouchée de son adversaire.

L’offensive Brusilov visait à soulager la pression du front occidental et à paralyser l’armée autrichienne, et c’est exactement ce qu’elle a réussi à faire.

L’offensive a non seulement contraint plus de 400 canons allemands à être retirés de l’Ouest et envoyés vers l’Est, mais elle a également failli provoquer l’effondrement de l’empire des Habsbourg. L'Autriche a été obligée d'appeler jusqu'à un million d'hommes d'âge moyen pour se joindre au combat et vous savez que l'ennemi est sur le point de s'effondrer lorsqu'il commence à élargir les critères d'âge de son armée.
Et oh, j'ai oublié de mentionner que les Russes ont utilisé la tactique d'infanterie la plus innovante jusqu'à ce moment-là de la guerre, lors de cette offensive, la doctrine des troupes de choc Brusilov et, une fois l'offensive terminée, elle a été perfectionnée et utilisée à une plus petite échelle. le même effet. Bon sang, ces tactiques étaient si efficaces qu’elles ont même été adoptées par les Allemands.
Après la bataille de Sarikamish, le front russo-turc se tourne rapidement en faveur des forces russes. Les Turcs étaient soucieux de réorganiser leur armée et également de combattre l’énorme armada alliée débarquée à Galipoli. Pendant ce temps, la Russie était préoccupée par les autres armées du front de l’Est. Cependant, la nomination du grand-duc Nicolas Nikolaïevitch comme vice-roi et commandant dans le Caucase en septembre 1915 relance la situation du front russo-turc.

Pour revenir sur la bataille de Poltava, qui s'est déroulée le 8 juillet 1709, c'est victoire décisive de Pierre Ier le Grand de Russie sur Charles XII de Suède dans la Grande Guerre du Nord. La bataille a mis fin au statut de puissance majeure de la Suède et a marqué le début de la suprématie russe en Europe de l’Est.

Malgré ses précédents succès contre les Russes, Charles XII n'avait pas pu défier Moscou. À l'hiver 1708, face au temps glacial de la Russie et à court de provisions, Charles se dirigea vers le sud, en Ukraine. Il eut du mal à ravitailler son armée et commença son offensive de printemps après avoir perdu 5 000 à 8 000 hommes. Cependant, il disposait encore d'une armée de 25 000 hommes et décida de s'emparer de la forteresse russe de Poltava sur la rivière Vorskla. Le tsar Pierre a mobilisé ses forces pour défendre Poltava.

Le 27 juin, lors des premières escarmouches, un tir russe égaré touche Charles au pied. La blessure devint grave et pendant deux jours, la vie de Charles fut en jeu. Bien qu’il se soit rétabli, il n’a pas pu diriger son armée en personne. Le commandement fut transféré au maréchal Carl Gustav Rehnskiöld et au général Adam Ludwig Lewenhaupt. Sachant que les Suédois manquaient de leadership cohérent, Peter traversa la Vorskla et retrancha son armée de 40 000 hommes près de Poltava. Il installa une série de redoutes en forme de T dans les bois au sud-ouest de sa position le long de la route que les Suédois devraient emprunter pour attaquer. Les positions fourniraient un tir de flanc contre l'avancée des Suédois et aideraient à protéger le camp principal.

Le 8 juillet, les Suédois prennent l'initiative et attaquent juste avant l'aube. Lewenhaupt commandait l'infanterie qui avançait vers le camp principal russe. Ses ordres initiaux ne prenaient pas en compte les redoutes et certains officiers s'arrêtèrent pour les capturer, ce qui coûta du temps et des pertes aux Suédois. Un bataillon d'infanterie de 2 600 hommes avait attaqué les redoutes une par une. Cela les laissa complètement isolés et ils furent contraints de se rendre, ce qui coûta aux Suédois un tiers de leur infanterie sur le terrain. Le reste de l'infanterie suédoise avait atteint l'étroite plaine devant le camp russe à 8h30. Ils firent une pause pendant deux heures, attendant le reste de leur infanterie. Finalement, Peter décida de faire sortir ses forces d'infanterie de 20 000 hommes du camp et se rangea sur deux lignes, appuyées par soixante-huit canons.



Après un barrage d’artillerie de quarante-cinq minutes, les deux forces avancèrent l’une vers l’autre. La supériorité numérique des Russes signifiait qu'ils débordaient les deux côtés de l'infanterie suédoise, qui manquait également de soutien cohérent de cavalerie. Lewenhaupt réussit à percer la première ligne russe, mais il ne put maintenir son élan et les Russes poussèrent en avant contre les soldats suédois épuisés, qui furent bientôt repoussés. Lorsque les 10 000 cavaliers russes rejoignirent la bataille, la bataille se transforma en déroute et l'armée suédoise se retira dans un désarroi complet.
Les pertes suédoises à Poltava en termes de victimes et de prisonniers s'élèvent à plus de 10 000 personnes. Trois jours plus tard, la majeure partie du reste de l'armée suédoise se rendit aux Russes à Perevolochna. Pour l’essentiel, l’armée suédoise avait cessé d’exister. Charles réussit à fuir vers le sud, vers l'Empire ottoman, où il passa cinq ans en exil. Poltava a été un tournant majeur. La Russie pouvait désormais dominer les pays polonais et baltes sans aucune opposition suédoise, et Pierre devint le principal dirigeant de la région.

Pour ce qui est des forces armées en présence lors de la bataill de Poltava.

Armées

Suède

le roi Charles XII
Maréchal Carl Gustav Rehnskiöld
Général Adam Ludwig Lewenhaupt
24 000 hommes, 4 canons

Russie

Peter le grand
42 500 hommes, 102 canons

Pour donner encore plus de détails, en 1708, le roi Charles XII de Suède envahit la Russie dans le but de mettre un terme à la Grande Guerre du Nord. Refusé à Smolensk, il s'installe en Ukraine pour l'hiver. Alors que ses troupes subissaient le temps glacial, Charles cherchait des alliés pour sa cause. Alors qu'il avait déjà reçu un engagement des cosaques Hetman d'Ivan Mazepa, les seules forces supplémentaires disposées à le rejoindre étaient les cosaques zaporogues d'Otaman Kost Hordiienko. La position de Charles fut encore affaiblie par la nécessité de laisser un corps d'armée en Pologne pour aider le roi Stanislas I Leszczyñski.

À l'approche de la saison de campagne, les généraux de Charles lui conseillent de se replier en Volhynie alors que les Russes commencent à encercler leur position. Ne voulant pas battre en retraite, Charles planifia une campagne ambitieuse pour capturer Moscou en traversant la rivière Vorskla et en passant par Kharkov et Koursk. Avançant avec 24 000 hommes, mais seulement 4 canons, Charles investit d'abord la ville de Poltava le long des rives de la Vorskla. Défendue par 6 900 soldats russes et ukrainiens, Poltava résiste à l'attaque de Charles, en attendant l'arrivée du tsar Pierre le Grand avec des renforts.

le plan de Pierre consistent à marcher vers le sud avec 42 500 hommes et 102 canons, Pierre chercha à soulager la ville et à infliger un coup dommageable à Charles. Au cours des années précédentes, Peter avait reconstruit son armée selon les lignes européennes modernes après avoir subi de multiples défaites aux mains des Suédois. En arrivant près de Poltava, son armée entra dans le camp et érigea des défenses contre une éventuelle attaque suédoise. De l'autre côté des lignes, le commandement sur le terrain de l'armée suédoise avait été confié au maréchal Carl Gustav Rehnskiöld et au général Adam Ludwig Lewenhaupt après que Charles eut été blessé au pied le 17 juin.
Le 7 juillet, Charles fut informé que 40 000 Kalmouks marchaient pour renforcer Pierre Le Grand. Plutôt que de battre en retraite, et bien qu'il soit en infériorité numérique, le roi choisit de frapper le camp russe le lendemain matin. Vers 5 heures du matin le 8 juillet, l'infanterie suédoise avance vers le camp russe. Son attaque fut repoussée par la cavalerie russe qui la força à battre en retraite. Alors que l'infanterie se retirait, la cavalerie suédoise contre-attaqua, repoussant les Russes. Leur avance fut stoppée par des tirs nourris et ils reculèrent. Rehnskiöld envoya de nouveau l'infanterie en avant et réussit à prendre deux redoutes russes.

Malgré cette position, les Suédois ne parvinrent pas à les retenir. Alors qu'ils tentaient de contourner les défenses russes, les forces du prince Alexandre Menchikov les encerclèrent presque et leur infligèrent d'énormes pertes. En fuyant, les Suédois se réfugient dans la forêt de Budyshcha où Charles les rallie. Vers 9 heures du matin, les deux camps se sont avancés à découvert. Chargeant en avant, les rangs suédois furent pilonnés par les canons russes. Frappant les lignes russes, ils faillirent percer. Alors que les Suédois se battaient, la droite russe se retourna pour les flanquer.

Sous une pression extrême, l'infanterie suédoise s'est brisée et a commencé à fuir le terrain. La cavalerie s'avança pour couvrir sa retraite, mais fut accueillie par un feu nourri. Depuis sa civière à l'arrière, Charles ordonna à l'armée de commencer à battre en retraite.
La bataille de Poltava fut un désastre pour la Suède et un tournant dans la Grande Guerre du Nord. Les pertes suédoises s'élèvent à 6 900 morts et blessés, ainsi que 2 800 prisonniers. Parmi les personnes capturées se trouvait le maréchal Rehnskiöld. Les pertes russes s'élèvent à 1 350 tués et 3 300 blessés. Se retirant du terrain, les Suédois se déplaçèrent le long de la Vorskla vers son confluent avec le Dniepr. Manquant de bateaux pour traverser le fleuve, Charles et Ivan Mazepa traversèrent avec une garde du corps de 1 000 à 3 000 hommes. En chevauchant vers l'ouest, Charles trouva refuge auprès des Ottomans à Bendery, en Moldavie. Il reste cinq ans en exil avant de retourner en Suède. Le long du Dniepr, Lewenhaupt fut élu pour remettre les restes de l'armée suédoise (12 000 hommes) à Menchikov le 11 juillet.

Pour ce qui est de la WW1, c’est l'offensive de Brusilov qui a enfoncé le couteau dans le cœur de l’Empire austro-hongrois, le paralysant de manière irréparable et finalisant la descente de l’Empire au rang de subordonné à son plus fort allié du Nord.

Dans ce qui allait devenir l'une des offensives les plus meurtrières de l'histoire militaire, Brusilov a lancé une série de frappes éclair avec les tactiques russes pionnières des Stoßtruppen et de nouvelles techniques d'artillerie qui ont vu les Russes pousser la ligne de front plus loin qu'à aucun moment de la guerre et ont efficacement renversé l'Autriche-Hongrie.

De nouvelles techniques ont été expérimentées par l’armée russe ; En augmentant la largeur d'une attaque jusqu'à 20 milles, en rétrécissant le champ de tir de l'artillerie, en raccourcissant sa durée, en utilisant les versions russes des Stoßtruppen et en déplaçant les réserves jusqu'à l'arrière de la ligne de front, Brusilov briserait le système central. Des lignes électriques dans une démonstration choquante de coordination et de vitesse.

Le 4 juin 1916, les Russes lancèrent un barrage d'artillerie massif mais concentré qui força les défenseurs austro-hongrois à se cacher dans leurs abris jusqu'à ce que l'artillerie s'apaise.
Simultanément, la première vague de Stoßtruppen russes traversa le terrain armés de grenades avant que la deuxième vague armée de mitrailleuses mobiles ne lui emboîte le pas. Le barrage d'artillerie détruisit également la zone de communication des Austro-Hongrois et entrava toute tentative de renforcement de la ligne de front. L'infanterie russe a submergé les défenseurs austro-hongrois qui se sont rendus en masse. Le premier jour a apporté une avance de 5 milles sur un front de 20 milles, sans précédent dans la Grande Guerre depuis 1914.

Les Austro-Hongrois étaient en pleine retraite, leur première ligne de tranchées étant leur seule ligne de tranchée défensive. En trois jours, les Russes capturèrent plus de 200 000 soldats lors de leur avancée à travers l’Autriche-Hongrie. L'Autriche-Hongrie était en crise, son armée se retirait sur un large front, obligée de rechercher le soutien allemand pour lancer une contre-attaque et devant faire échouer l'offensive Asiago pour arrêter l'avancée russe.

Après l'offensive, l'armée austro-hongroise a subi des pertes catastrophiques, plus de 600 000 victimes au cours de ce qui est considéré comme l'une des campagnes les plus meurtrières de l'histoire. L'Allemagne n'a guère été touchée par l'opération, même si elle a été contrainte de transférer des quantités importantes de troupes vers l'Est et a conservé une puissance de feu importante. À partir de ce moment-là, les Allemands allaient devoir assumer une grande partie de la responsabilité de la guerre, bon nombre des victoires austro-hongroises ultérieures bénéficiant d’un important soutien allemand.
Les deux dernières campagnes réussies des Autrichiens ont eu lieu lors de l'offensive roumaine, qui a décimé une Roumanie courageuse qui a déclaré la guerre aux puissances centrales après l'offensive Brusilov et l'offensive Caporetto, toutes deux fortement soutenues par les forces allemandes. À cette époque, l’armée austro-hongroise était pratiquement inutile, à court de fournitures, de moral et de main-d’œuvre. Les Allemands se croyaient « enchaînés à un cadavre », les Austro-Hongrois n’étant plus l’allié solidaire qu’ils étaient censés être.

" les chads Américains"

Voyons voir ce que les chads américains ont bien pu faire en dehors de l'Irak et de la Yougoslavie, ainsi que la tronche de leurs soutiens.

L'auteur voulait sans doute parler des straussiens et des néocons vu que ce sont eux qui dirigent les US.

Les Straussiens ont commencé à former un groupe politique il y a un demi-siècle, en 1972. Ils étaient tous membres de l’équipe du sénateur démocrate Henry « Scoop » Jackson, notamment Elliott Abrams, Richard Perle et Paul Wolfowitz. Ils travaillaient étroitement avec un groupe de journalistes trotskistes également juifs, qui s’étaient connus au City College of New York et éditaient la revue Commentary. on les appelait les « Intellectuels new-yorkais » (New York Intellectuals). L’ensemble de ces deux groupes était très lié à la CIA, mais aussi grâce au beau-père de Perle, Albert Wohlstetter (le stratège militaire américain), à la Rand Corporation (le think tank du complexe militaro-industriel). Beaucoup de ces jeunes gens se marièrent entre eux jusqu’à former un groupe compact d’une centaine de personnes.
Ensemble, ils rédigèrent et firent adopter, en pleine crise du Watergate (1974), l’« amendement Jackson–Vanik » qui contraignit l’Union soviétique à autoriser l’émigration de sa population juive vers Israël sous peine de sanctions économiques. C’est leur acte fondateur.
En 1976, Paul Wolfowitz [1] fut un des artisans de l’« équipe B » (Team B) chargée par le président Gerald Ford d’évaluer la menace soviétique [2]. Il rendit un rapport délirant accusant l’Union soviétique de se préparer à prendre une « hégémonie globale ». La Guerre froide changeait de nature : il ne s’agissait plus d’isoler (containment) l’URSS, il fallait l’arrêter pour sauver le « monde libre ».
Les Straussiens et les Intellectuels new-yorkais, tous de gauche, se mirent au service du président de droite Ronald Reagan. Il faut bien comprendre que ces groupes ne sont ni vraiment de gauche, ni de droite. Certains membres ont d’ailleurs basculé cinq fois du Parti démocrate au Parti républicain et inversement. Ce qui est important pour eux, c’est de s’infiltrer au pouvoir, de quelque idéologie qu’il soit. Elliott Abrams devint assistant du secrétaire d’État. Il conduisit une opération au Guatemala où il plaça un dictateur au pouvoir et expérimenta, avec des officiers du Mossad israélien, la manière de créer des réserves pour les Indiens Mayas afin, à terme, de faire la même chose en Israël avec les Arabes palestiniens (la Résistance maya a valu à Rigoberta Menchú son prix Nobel de la paix). Puis Elliott Abrams continua ses exactions au Salvador et enfin au Nicaragua contre les Sandinistes avec l’affaire Iran-Contras. De leur côté les Intellectuels new-yorkais, désormais dénommés « Néoconservateurs » créèrent le Fonds national pour la Démocratie (National Endowment for Democratie — NED) et l’Institut des États-Unis pour la paix (U.S. Institute of Peace) ; un dispositif qui organisa de très nombreuses révolutions colorées, à commencer par la Chine avec la tentative de coup d’État du Premier ministre Zhao Ziyang et la répression qui s’en suivit sur la place Tienanmen.
À la fin du mandat de George H. Bush (le père), Paul Wolfowitz, alors numéro 3 du secrétariat à la Défense, élabora un document [3] autour d’une idée forte : après la décomposition de l’URSS, les États-Unis devaient prévenir l’émergence de nouveaux rivaux, à commencer par l’Union européenne. Il concluait en préconisant la possibilité de prendre des actions unilatérales, c’est-à-dire de mettre fin à la concertation des Nations unies. Wolfowitz est sans aucun doute le concepteur de « Tempête du désert », l’opération de destruction de l’Iraq qui a permis aux États-Unis de changer les règles du jeu et d’organiser un monde unilatéral. C’est à cette époque que les Straussiens ont valorisé les concepts de « changements de régime » et de « promotion de la démocratie ».

Gary Schmitt, Abram Shulsky et Paul Wolfowitz ont pénétré la communauté du Renseignement américain grâce au Groupe de travail sur la réforme du Renseignement (Consortium for the Study of Intelligence’s Working Group on Intelligence Reform). Ils critiquèrent l’a priori selon lequel les autres gouvernements raisonnent de la même manière que celui des États-Unis [4]. Puis, ils critiquèrent l’absence de conduite politique du Renseignement, le laissant errer dans des sujets sans importance au lieu de se concentrer sur ceux essentiels. Politiser le Renseignement, c’est ce que Wolfowitz avait déjà fait avec l’équipe B et qu’il recommencera avec succès, en 2002, avec le Bureau des plans spéciaux (Office of Special Plans) ; inventant des arguments pour de nouvelles guerres contre l’Irak et contre l’Iran (le « noble mensonge » de Leo Strauss).
Les Straussiens furent écartés du pouvoir durant le mandat de Bill Clinton. Ils s’introduisirent alors dans les think tanks de Washington. En 1992, William Kristol et Robert Kagan (l’époux de Victoria Nuland, largement citée dans les articles précédents) publièrent un article dans Foreign Affairs déplorant la timide politique étrangère du président Clinton et appelant à un renouveau de « l’hégémonie bienveillante des États-Unis » (benevolent global hegemony) [5]. L’année suivante ils fondèrent le Projet pour un nouveau siècle américain (Projet for a New American Century — PNAC) dans les locaux de l’Institut américain de l’entreprise (American Enterprise Institute). Gary Schmitt, Abram Shulsky et Paul Wolfowitz en étaient membres. Tous les admirateurs non-juifs de Leo Strauss, dont le protestant Francis Fukuyama (l’auteur de La Fin de l’Histoire), les rejoignirent immédiatement.
En 1994, désormais trafiquant d’armes, Richard Perle (alias « le prince des ténèbres ») devient conseiller du président et ex-nazi Alija Izetbegović en Bosnie Herzégovine. C’est lui qui fait venir d’Afghanistan Oussama Ben Laden et sa Légion arabe (ancêtre d’Al-Qaïda) pour défendre le pays. Perle sera même membre de la délégation bosniaque lors de la signature à Paris des Accords de Dayton.
En 1996, des membres du PNAC (dont Richard Perle, Douglas Feith et David Wurmser) rédigèrent une étude au sein de l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies — IASPS), pour le compte du nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Ce rapport [6] préconise l’élimination de Yasser Arafat, l’annexion des territoires palestiniens, une guerre contre l’Irak et le transfert des Palestiniens là-bas. Il s’inspire non seulement des théories politiques de Leo Strauss, mais aussi de celles de son ami, Ze’ev Jabotinsky, le fondateur du « sionisme révisionniste » dont le père de Netanyahou était le secrétaire particulier.
Les Straussiens [1], ont imaginé, avec Bernard Lewis sous la présidence de George H. Bush (le père), de mobiliser les musulmans contre la Russie. Cette stratégie délibérée fut présentée ultérieurement par l’assistant de Lewis, Samuel Huntington, comme une fatalité : le clash des civilisations.
les Straussiens ont fait exploser l’Église orthodoxe ukrainienne en créant une Église orthodoxe (autocéphale) ukrainienne, non pas reconnue par le patriarche de Moscou, mais par celui de Constantinople.
il y a huit ans, les États-Unis ont organisé un changement de régime à Kiev avec l’aide de groupuscules armés. Ces gens se disent « nationalistes », mais pas du tout au sens où nous l’entendons. Ils prétendent être de vrais ukrainiens d’origine scandinave ou proto-germanique et pas des slaves comme les Russes. Ils se réclament de Stepan Bandera [1], le chef des collaborateurs ukrainiens des nazis, l’équivalent de Philippe Pétain d’un point de vue symbolique pour les Français, mais surtout de Joseph Darnand et des soldats de la Division SS française Charlemagne. Les Ukrainiens, qui jusqu’à présent se considéraient tout à la fois d’origine scandinave et proto-germanique d’un côté, et slave de l’autre, les appellent des « néo-nazis ». Stepan Bandera ne se prétendait pas nazi, juste « nationaliste » ukrainien. Dès 1935, Bandera prône la violence politique. Il fait assassiner une soixantaine de personnalités dont deux ministres polonais. Durant la Seconde Guerre mondiale, il organise l’extermination des intellectuels juifs et slaves. Le nouveau régime ukrainien a élevé des monuments à sa gloire dont un à Lviv, ville où il supervisa un massacre.
. Par exemple, Konrad Lorenz (Prix Nobel de médecine en 1973) fut un ardent nazi. Il a écrit que pour maintenir la race, il fallait extirper de la masse les homosexuels et les éliminer comme un chirurgien élimine une tumeur parce qu’ils mélangeaient leur patrimoine génétique avec celui d’autres races sans qu’on s’en rende compte.
Tant que les républiques de Donetsk et de Lougansk étaient ukrainiennes, le massacre de leurs habitants était une question exclusivement ukrainienne. Nul n’était autorisé à les protéger. Cependant, en signant les accords de Minsk et en les faisant entériner par le Conseil de sécurité des Nations unies, la France et l’Allemagne ont pris la responsabilité d’y mettre un terme. Ce qu’elle n’ont pas fait.
Le problème a changé de nature lorsque, le 21 février 2022, la Russie a reconnu l’indépendance des deux républiques du Donbass. Le massacre de ses habitants n’était plus une question intérieure, mais internationale. Le 23 février, le Conseil de sécurité se réunissait à nouveau alors que l’armée russe se préparait à intervenir. Lors de la réunion, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, n’a contesté ni la légitimité de la reconnaissance russe des républiques du Donbass, ni celle de l’intervention militaire russe contre les néo-nazis. Elle a juste demandé à la Russie de laisser encore une chance à la paix.

Nous aurions dû apprendre des guerres précédentes que la première victime est toujours la vérité. Depuis la guerre du Kosovo, l’OTAN est devenue maître de la propagande de guerre. À l’époque, on avait changé le porte-parole de l’organisation à Bruxelles. Son remplaçant, Jamie Shea, détaillait chaque jour une histoire exemplaire, soit sur les horreurs des criminels serbes, soit sur l’exemplaire résistance des Kosovars
J’aborde le consensus médiatique occidental avec une certaine méfiance. Par exemple, lorsqu’on nous explique que la Russie bombarde une centrale nucléaire, je pense aux mensonges du président George W. Bush sur les armes de destruction massive du tyran « Saddam ». Ou lorsqu’on nous explique que les Russes viennent de bombarder une maternité à Marioupol, je me souviens des bébés koweïtiens enlevés dans leurs couveuses par les horribles soldats iraquiens. Et lorsqu’on m’assure que le méchant Poutine est fou et ressemble à Hitler, je me souviens de la manière dont nous avons traité Mouammar Kadhafi ou le président Bachar el-Assad.
C’est pourquoi je ne prends pas ces allégations au sérieux. Les soldats ukrainiens de l’île aux serpents n’ont pas été massacrés sous les bombes comme le prétendait le président Zelensky, il se sont rendus aux armées russes, comme il l’a admis plus tard. Le mémorial juif de Babi Yar n’a pas été détruit par les Russes qui respectent toutes les victimes de la barbarie nazie. La centrale de Zaporijjia n’a pas plus été bombardée. Elle était gardée depuis plusieurs jours par des équipes mixtes russes et ukrainiennes. D’ailleurs l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé qu’il n’y avait jamais eu de danger radio-actif. La maternité de Marioupol n’a pas non plus été bombardée. Elle avait été évacuée trois jours plus tôt et transformée en caserne du régiment Azov (néo-nazis) ainsi que l’avait signalé à ce moment-là la Russie à l’ONU.
Enfin, l’armée russe a mis à jour une quinzaine de laboratoires de recherche en armes biologiques qui travaillaient pour le Pentagone. Elle a annoncé qu’elle allait publier la documentation saisie et a détruit 320 conteneurs d’agents pathogènes. Les États-Unis, qui sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques, la respectent chez eux, mais la violent à l’étranger. Des documents avaient déjà été publiés il y a deux mois par une journaliste bulgare. Le 8 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé au Pentagone de s’expliquer sur les 330 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays. Le département d’État a alors démenti ces pratiques. Mais la sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, auditionnée au Sénat, a reconnu que le Pentagone collaborait à ces programmes entrepris à l’étranger et qu’elle était inquiète à l’idée que ces recherches tombent dans des mains russes. Lorsque la Russie a porté l’affaire au Conseil de sécurité, les Occidentaux ont retourné ses accusations contre elle, l’accusant de préparer une attaque biologique sous faux-drapeau. De son côté l’Organisation mondiale de la santé a indiqué avoir été prévenue de recherches biologiques civiles ukraino-US et avoir demandé à l’Ukraine de détruire ses agents pathogènes pour prévenir leur dissémination.
Après chaque guerre on a droit au mea culpa collectif des médias mainstream, mais à chaque nouvelle guerre, ça recommence, comme une pathologie lourde, structurelle, profonde. On a eu droit au Colin Powell-bashing après le coup de la fiole en 2003, et maintenant, ça repart mais avec la Russie qui remplace l’Irak. La propagande est un éternel recommencement

La Russie n’est pas qu’une grande puissance militaire, une vieille nation, tendant, depuis l’arrivée de Vladimir Poutine à sa tête, à équilibrer les rapports de forces géopolitiques et économiques. Elle est aussi un pont naturel, à degrés divers, entre l’Europe et l’Asie, l’Occident et l’Orient. Ce pont, certains ont voulu le détruire depuis plus d’un siècle, notamment via l'utilisation de cette arme que sont les idéologies de la modernité et du modernisme : d'une part, le bolchevisme, une idéologie mortelle qui s’est attaquée à l'âme de la Russie, à savoir le christianisme ; d'autre part l’ultralibéralisme des années 1990 afin de l'achever. À cela se sont ajoutés notamment durant les années 2000 les indépendantismes de régions de la fédération russe, stimulés voire encouragés par les élites américaines pour abattre définitivement un rival historique.
La séquence historique que vient de traverser la Russie nous a montré comment l’effondrement brutal du communisme – l’idéologie dominante ne pouvant perdurer que par le maintien de la structure qui la sous-tend – fit place au retour de la religion traditionnelle en Russie (la nature ayant horreur du vide), à savoir le christianisme. La Russie a réussi son retour à l’orthodoxie notamment en raison de la présence d'une église solide, faisant corps avec le peuple et l’État. Or déjà en tant que pont entre l'Occident et l'Orient, entre le christianisme et l'Islam en tant que nation multi ethnique, en fait une cible privilégiées des rapaces néo conservateurs car étant un obstacle à la stratégie du choc des civilisations théorisés et maintes fois mis en avant par les néo conservateurs.
Une cible privilégiée de la stratégie impérialiste dont le cerveau s'appelle Zbigniew Brzezinski. Cette stratégie d'endiguement puis de démantèlement est désormais grâce à son ouvrage intitulé : "Le grand échiquier politique" connu de tous. Cette stratégie s'est révélée être un demi succès seulement étant donné que si la domination de l'Europe via la vassalisation de la France mais aussi de l'Allemagne qui agit à la manière d'un cheval de Troie en Europe, la stratégie du découpage de la Russie en plusieurs provinces s'est révélé être un échec total. Cette dernière aurait effectivement permis aux élites américains ( je le rappelle dominé pour ce qui est de la politique extérieure par les néoconservateurs ) de contrôler une partie conséquente de l'Eurasie ainsi que les richesses naturelle, transformant ainsi la Russie en une sorte de compagnie gazière ou pétrolière au service de Washington. Ce qui ne s'est pas produit et ne se produira probablement pas dans le futur. Pour ce qui est de l'Ukraine, Brzezinski a parfaitement résumé la chose dans son ouvrage à la page 74 des éditions Bayard, à savoir que : « L’indépendance de l’Ukraine modifie la nature même de l’Etat Russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l’échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire en Eurasie. » Par ailleurs, John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, dans "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine" ont démontré que les élites israéliennes via leurs lobby utilisent l'OTAN comme un outil de destruction des alliés de la Russie au Moyen Orient, notamment la Syrie et l'Iran.
En juillet 2013, le prince Bandar, en qualité de représentant de l’Arabie Saoudite qui est un allié d'Israel à ce moment là, a rencontré Vladimir Poutine, durant la crise syrienne. Bandar aurait au cours de l’entretien proposé un accord économique, pétrolier et gazier à Vladimir Poutine. En échange, celui-ci devrait lâcher l’Iran, abandonner le président Syrien et livrer la Syrie aux terroristes ce qui aurait été logiquement refusé.
Dans une perspective de d'affaiblissement voire de destruction de la Syrie puis de l'Iran, le soutien aux terroristes a été massif de la part des néo conservateurs. Ce soutien aux terroristes est aujourd'hui une évidence. Elle a été d'ailleurs confirmé un commandant du Front Al-Nosra qui avait affirmé dans une interview accordée au journal allemand Koelner Stadt-Anzeiger : « Oui, les Etats-Unis soutiennent l’opposition (en Syrie), mais pas directement. Ils soutiennent les pays qui nous soutiennent. Mais nous ne sommes pas encore satisfaits de ce soutien »
Pour revenir à Brzezinski, il écrivait précisément page 88 de son livre qu'il fallait en effet : «faire de l’Europe l’un des piliers vitaux d’une grande structure de sécurité et de coopération placée sous l’égide américaine et s’étendant à toute l’Eurasie », et il poursuivait « Pour le dire sans détour, l’Europe de l’Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses États rappellent ce qu’étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires » Il précisait qu'il fallait appuyer avant tout le leadership allemand et qu'il fallait s'opposer aux prises de positions françaises. Il écrivait cela en 1997, à l'époque où les velléités gaullistes et d'indépendances de la diplomatie française était vu en effet comme étant un obstacle majeur à la domination totale de Washington sur l'Europe de l'Ouest. Les projets de ce géopolitologue américains lorsque Sarkozy arriva au pouvoir puis détruisit la Libye sous la bénédiction des atlantistes et des néo conservateurs qui l'accompagnaient ( BHL entre autres ). Pour rappel, le bilan de la guerre de Libye c'est : 300 millions d'euros pour le contribuable français ainsi que des centaines de Libyens morts tout ça pour satisfaire les désirs impérialistes des néo cons et des atlantistes dont Sarkozy n'était ni plus ni moins que le pantin.
ce que Lewis a érigée en théorie de l’affrontement des deux plus importante religions de l’Humanité, est en réalité une stratégie messianique élaborée au Moyen-Age, dans le cadre du projet de rétablissement du Royaume d’Israël ; projet qui donnera naissance au sionisme politique sous une forme athéiste à la fin du XIXe siècle.
Dans les travaux de Stephen Walt et John Mearsheimer, Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, il apparait clairement à page 270 que Bernard Lewis était un allié important des lobby pro israéliens aux Etats Unis ayant entre autres poussé l'administration Bush à détruire l'Irak en 2003 le tout au bénéfice de l'expansion de l'état israelien. In fine, le rôle qu'aura joué Bernard Lewis aura été de doter d'une stratégie messianique un habillage pseudo scientifique pour justifier le chaos au Moyen Orient là où Samuel Huttington a eu un rôle de vulgarisation.
En 1954, des agents israéliens tentaient de faire sauter plusieurs cibles de leur allié américain en Egypte, dans le but de pousser ce dernier contre les Égyptiens.
En 1967, les Américains ont évité de se mêler de la guerre de 6 jours, du fait de la menace de l’Union Soviétique alliée de la Syrie et de l’Egypte. Les Israéliens tentèrent d’attirer les Etats-Unis dans la guerre en frappant leur navire de reconnaissance USS liberty ; attaque que les Israéliens voulurent faire passer pour une agression égyptienne, comme en 1954.
Le journal israélien Maariv, à rapporté le 17 avril 2008, les propos de Netanyahou qui a déclaré que les attentats du 11 septembre avaient été « bénéfiques à Israël », ce à quoi il a ajouté :

« Nous profitons d’une chose, ce sont les attentats contre les Tours jumelles et le Pentagone, et l’attaque américaine contre l’Irak. Ces évènements ont fait basculer l’opinion publique américaine en notre faveur ».

Le même Netanyahou, interviewé par une journaliste française d’I-télé, le 7 août 2014, annonçait sous forme de menace à peine voilée :

« Si vous, la France, n’êtes pas solidaire d’Israël, vous serez frappés par le terrorisme »
Zbigniew Brzezinski, alors conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis sous la présidence de Jimmy Carter, a été le maître d’œuvre d’une manœuvre de coordination de la CIA avec les services pakistanais et saoudiens, dans le but de financer et d’armer les futures terroristes, dont Ben Laden ; ceci dès la fin des années 1970, afin d’attirer l’Union Soviétique dans le cimetière afghan. La même stratégie avait été utilisé par la suite en Tchétchénie dès la fin des années 1990 pour faire imploser la fédération de Russie. Puis ensuite en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen. Tout cela démontre que le terrorisme wahhabite a été utilisé comme étant un outil de l'oligarchie anglo saxonne contre ses ennemis. Ce que le New York Times a fini par l’admettre en titrant ainsi, le 23 janvier 2016 :
« Les Etats-Unis s’appuient solidement sur l’argent saoudien pour soutenir les rebelles Syriens »

" Les Russes n'ont JAMAIS étaient de bon conquérant, ces sales communistes à la botte de la Chine vivent sur une gloire passée de l'Empire tsariste "

" Toutes les élites Russes sont de cultures/sang EUROPÉEN
Tolstoi a vécu en Suisse et Belgique, Tchaikovsky avait une mère Française, Bakounine a vécu en Europe (Suisse France) Dosto était un passionné de littérature Européenne "


La réalité est plus complexe.

Selon les écrits d'Oswald Spengler dans son ouvrage, Prussianité et socialisme (1919), « Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident ». Dans son deuxième tome de " Déclin de l’Occident " (1918-1922), il prédit qu’après le naufrage de « l’Occident faustien » et l’échec de la révolution bolchévique, une nouvelle force civilisationnelle naîtrait en Russie. Durant les années et les décennies à venir, à persister dans une voie irrationnelle et sans issue, le soleil se lèvera inévitablement à l'Est. L'alliance solide entre l’État et l’Église pour la défense des valeurs familiales traditionnelles fait que la renaissance de la foi et de la morale est faite pour durer. La loi fédérale ratifiée en 2013 interdisant la propagande lgbt auprès des mineurs est un des exemples multiples du différentiel sur le plan civilisationnel. L’orthodoxie russe est l’union entre une nation et son Église. Concrètement si la synthèse entre nationalisme et christianisme réussit, c'est bel et bien parce que les conditions nécessaire à a réalisation étaient présents et continuent à l'être. Là réside d'ailleurs la différence entre le catholicisme et l'orthodoxie. Il ne pourrait y avoir d'élan national digne de ce nom si Vladimir Poutine avait du aller s'appuyer sur le pape argentin à Rome au lieu de solliciter la bénédiction du patriarche de Moscou. Sans être forcément à chaque fois à la hauteur de ce rôle, l'église orthodoxe russe a souvent été une des incarnations, probablement l'incarnation principale de la défense de la foi et de la spiritualité face à la dictature communiste ainsi qu'à son matérialisme idéologique. A Église de Tous-les-Saints d'Iekaterinbourg, la famille Romanov fait l'objet d'un culte, après que l'église ait canonisé cette famille.
La différence entre la Russie qui se découvre de nouveaux héros et les ériges au rang de quasi demi divinité et le monde anglo saxon, qui déboulonne les status de ses héros, est de ce point de vue, assez frappante. Maintenant ce qui frappe pour revenir aux églises orthodoxes russes c'est que les basiliques à dômes dérivent directement du style byzantin. De la même manière, le caractère nationale de cette église se manifeste dans son architecture. Pour ce qui est de l'inspiration du style byzantin, il ne faut pas être surpris étant donné que Moscou est en effet l'héritière spirituelle de Byzance. L'aigle bicéphale qui figure sur ses armoiries depuis qu’Ivan le Grand (1462-1505) épousa la nièce du dernier empereur byzantin est là pour le rappeler. Symboliquement, Constantinople confiait son âme à Moscou. Et depuis la chute de Constantinople, Moscou est devenu le garant de son héritage. Lorsque le roi Vladimir (980-1015) reçut le baptême et épousa une sœur de l’empereur byzantin Basile II, la conversion à l'orthodoxie byzantine débuta. Elle date précisément de la Rus' de Kiev. La cathédrale de Sainte Sophie fut construire, inspirée de Constantinople, à Kiev, par le roi Vladimir avec son fils Iaroslav. Malgré les vicissitudes de Constantinople, ainsi que durant la période du schisme en 1054, la Russie fit le choix de demeurer fidèle au rite et à l'héritage byzantin. Sur terres slaves, son prestige ainsi que son influence furent conservés même après la chute de Constantinople. Dans son ouvrage paru en 1946 intitulé, "L'idée russe", Nivolas Berdiaevrésuma bien la chose : la Russie, c’est tout un continent, un énorme Occidento-Orient, elle relie deux mondes. Et dans l’âme russe, depuis toujours, se sont affrontés ces deux éléments : l’occidental et l’oriental »

Ce n'est pas pour rien que Catherine II a tenté de reconstruire l'empire byzantin en y incluant la Grèce, la Bulgarie et également le Thrace. Car cet héritage n'a jamais été vraiment oublié par la Russie. Son objectif était de le transmettre à son fils Constantin, qui était aussi le nom porté par plusieurs empereurs byzantins. Or l'un de ses adversaires qui était l'empire Ottoman put survivre notamment grâce à l'aide apportée par l'empire britannique. Notamment dans le cadre de la guerre de Crimée qui a duré de 1853 à 1856, le sultan de l'empire ottoman eu l'aide du Royaume Uni mais aussi de la France, qui purent imposer par la suite à l'empire russe le traité de Paris. Deux décennies après, ce fut au tour du tsar Alexandre II de s'opposer militairement aux Ottomans après qu'ils aient noyé le soulèvement des Serbes et des Bulgares dans un gigantesque carnage. Les Russes parvinrent jusqu'aux portes d'Istanbul. Mais, l'empire britannique, une fois de plus, ainsi que l'Autriche Hongrie vinrent en aide au Ottomans et leur rendirent les terres émancipées par le tsar à l'occasion du congrès de Berlin, notamment l'Arménie pour son malheur. Caspar Hirschi, historien suisse, émet l'hypothèse que la pensée impériale domine l'europe durant le moyen âge, domine sa pensée politique plus précisément. Cette hypothèse, il l'émet dans son ouvrage : The Origins of NationalismSource : Caspar Hirschi, The Origins of Nationalism : An Alternative History from Ancient Rome to Early Modern Germany, Cambridge
Et son hypothèse se comprend : chaque grande nation européenne a, à un moment donné, cherché à reconstruire l'empire romain, que ce soit le Royaume de France qui se voulait héritière de l'empire romain sous Charlemagne, dont la cérémonie de couronnement, le 25 décembre 800, désigne Charlemagne comme « imperator » et donc héritier des empereurs romains, ou l'empire germanique sous Charles Quint, empereur du Saint Empire Romain germanique et devenu maître plusieurs décennies durant de la moitié de l'Europe.