Tous les nationalistes blancs du monde entier soutiennent l'Ukraine

Quand on parle des frappes dans la profondeur, il faut savoir que les Ukrainiens ont cette capacité à faire des frappes dans la profondeur tout comme les Russes. Selon Tass, 4 II 76 ont été endommagés alors que Ria Novosti évoque 2 avions de son côté. Les drones utilisés pour attaquer les bases de Presky à Pskov ont été lancés de l'intérieur de la Russie si on en croit Kyrylo Boudanov. Cela s'est produit il y a 2 semaines environ. Certains drones ukrainiens ont probablement cette capacité à aller de 800 à 1000 kilomètres grand maximum. Tout en évitant le territoire Biélorusse car on peut programmer un drone de manière à ce qu'il ne vole pas de manière rectiligne. Et de manière qu'il passe à travers les quelques failles du système de défense anti aérienne russe et à travers les systèmes de radars et de la surveillance des radars. On se rappelle des drones tombés en Pologne, ce qui était en fait des S 300 ukrainiens. Et des soit disant drones russes tombés en Roumanie ce qui avait été démentis par les autorités de Roumanie. L'ISR permet des frappes ukrainiennes dans la profondeur. Sans cela, les risques d'effondrement de l'armée otano ukrainienne grimperaient en flèche.

Reznikov, plongé dans les scandales de corruption a été remplacé. Cela pousse Roustem Omerov à la tête de l'administration; Il y a 2 semaines, le premier Challenger 2 a été détruit par l'armée russe. Les FAU, 82 BAA avaient engagés dans le secteur 2 leurs premiers challengers. Le portée de la Kornet est de 5000 à 8000 mètres selon les estimations. Le guidage se fait par laser. 4,6 kg HEAT est sa charge militaire. Pas d'arme miracle. Les armes occidentales semblent plus adaptées à la guerre insurectionnelle. Les drones FPV sont utilisés par les russes. Pas que les drones lancet utilisée dans l'agression des moyens ukrainiens et dans la contrebatterie agissant entre le front et 40 kilomètres derrière le front. Les drones sont utilisés en masse par les russes. Presque 200 drones ont été utilisés par l'armée russe rien que durant le mois d'août 2023. Quant aux munitions rôdeuses type lancet 3, on peut constater que c'est la révolution en contre batterie. Il annule l'avantage en technique et mobilité les pièces de 52 calibres comme le Caesar. Pour une portée de 20 kilomètres par rapport à la ligne de front. La zone de rabotiné est un vrai champ de tir. On est peut être face à une opération d'attrition comparable à Bakhmout. A Rabotiné, il y a des zones grises car il y a des effets de flux et reflux de la part des russes car on est dans leur concept de défense élastique en profondeur. Des détachements de fantassins sont allés dans des tranchées souvent déjà abandonnés par l'armée russe dans le cadre de la défense élastique. En arrière du front, ils continuent de creuses des défenses également. La question est de savoir si dans le saillant formé à Rabotiné, il y a des forces suffisantes non seulement pour une percée tactiques mais aussi pour s'y maintenir ce qui est encore plus dur à cause des possibles contre attaques de flancs. Sans oublier pour exploiter dans la profondeur.
Selon Zelensky, l'armée ukrainienne a stoppé l'offensve par manque d'appui aérien. Impossible d'avoir une percée de niveau opérative sans appui aérien face à un adversaire qui l'a et qui plus est dispose d'une artillerie globalement supérieure.





Exemple de Kornet :

On voit bien que l'Occident s'est affaibli par rapport à cette alliance économique qu'est les BRICS. On le voit quand on analyse le PIB des BRICS. Ce dernier est un PIB qui repose sur la production en grande partie. Notamment la production agricole, la production énergétique de matières premières ou d'énergies, mais surtout d'industries. A partir de juin 2024, l'avenir pour les BRICS s'élargie avec 6 pays en plus. L'Argentine, l'Iran, les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, l'Ethiopie et l'Egypte. Chaque pays a des forces et des faiblesses conséquentes. En 2024, les BRICS seront prépondérants dans plusieurs domaines comparés au G7. Dans le domaine de la population même si ça l'est déjà. Ensuite au niveau pétrolier, dans le domaine agricole, le domaine industriel. Surtout les domaines stratégiques comme les métaux rares et les métaux type palladium qui deviennent indispensables et incontournables dans l'électronique aujourd'hui. Beaucoup de poids lourds de l'OPEP sont dans les BRICS. L'organisation de coopération de Shanghai va peut être également absorbé également quand bien même c'est une structure très importante pour nombre de pays asiatiques notamment.

Denys Monastyrsky, ministre de l'intérieur de l'Ukraine, a été tué dans un crash d'hélicoptère le 18 janvier 2023. Depuis 2022 notamment le site Myrotvorets liste énormément parfois avec leurs adresses, des personnes considérées comme étant des ennemis de la nation ukrainienne. Plusieurs d'entre elles ont d'ailleurs été assassinées comme le journaliste ukrainien Oles Bouzina en 2015 à Kiev. Arestovytch a été ajouté à la liste. Arestovytch a du démissionné des médias ukrainiens le 17 janvier 2023 après que celui ci ait attribué la destruction d’un immeuble à Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, trois jours plus tôt, à la défense antiaérienne ukrainienne. Le fait qu'il ne soit plus sur le sol ukrainien montre qu'il se sentait manifestement en danger. Via la Mer noire, les Ukrainiens sont parvenus jusqu'au mois de septembre à mener de sactions coup de poingt en Crimée contre certains bateaux qui passaient en Mer noire notamment. On l'explique d'abord parce que les forces spéciales ukrainiennes sont des forces spéciales parmi les mieux entraînées d'Europe. Ensuite, l'Ukraine dispose de l'appui du renseignement de l'OTAN, ce qui est primordial pour passer entre les mailles du filet du blocus russe. Ils procèdent via des bateaux rapides. L'activité de sbateaux des FAU à proximité des installations gazières abandonnées suite aux frappes ukrainiennes confirme leur utilisation pour conduire des opérations maritimes à proximitée de la Crimée.

Cette flotte de la Mer noire est puissante mais ne dispose pas d'un nombre élevé de bateaux de surfaces à même d'assurer le blocus. Donc il y a forcément des espaces qui ne peuvent pas être surveillés de manière constante et c'est là où intervient l'OTAN de manière à donner aux Ukrainiens les créneaux espaces temps dans lequel ils peuvent s'infiltrer. Il y a 5 semaines environ, des frappes de missile Kalibr, Khinzal, et KH 101 ainsi que de drones Geran ont été menés contre la base de Staronkonstantinov. Il y a 5 ou 6 semaines, 8 pilotes ont commencé leur formation sur F 16 au Danemark. 65 autres militaires sont arrivés pour être formés à la maintenance. Le Danemark prévoit de remettre 6 F 16 à l'Ukraine d'ici la fin de 2023 et 5 en 2025. Les bases devront s'adapter en conséquence. Autre livraison possible et probable. A savoir la livraison de Gripen par les Anglais. Le Gripen est un avion de chasse qui par sa configuration opérationnelle correspond assez bien à la problématique de l'Armée de l'Air ukrainienne dans le mesure où le Gripen comme nombre d'autres avions suédois, a la capacité de décoller et d'atterrir à partir de pistes sommaires. C'est courant en Suède que lors d'exercices de défense aérienne, les Suédois déploient leurs avions de chasse à partir de routes. Au vu du type d'environnement dont les F 16 ont besoin, ils vont sûrement être majoritairement concentrés sur 1 ou 2 bases. Pour le moment le premier ministre suédois a dit que ce n'était pas possible sur le court terme étant donné que la Suède devait garder des moyens pour se défendre, avançait il comme raison à ce refus. Et ces livraisons doivent être entérinnées par le parlement contrairement à la France où le parlement n'est quasiment jamais consulté sur ces questions là. A Rabotino, 2 hélicoptères 2 KA 52 ont été abattus il y a 5 semaines par des missiles RBS 70.

Selon ABC News, l'Ukraine a subi des pertes de plus en plus importantes durant son offensive au sud. Un mercenaire américain a déclaré aux journalistes que son unité de dizianes d'hommes avait subi 85% de pertes, 40% d'entre eux étant si gravement blessés qu'ils ne seraient plus en mesure de se battre. " Nous sommes clairement confrontés à une force très professionnelle " a déclaré un vétéran de l'armée américaine originaire de l'Alaska. Ce qui est sûr c'est qu'il y a une supériorité russe au niveau de l'artillerie et qu'entre 70 et 80% des pertes adverses sont dus à l'artillerie. Les Polonais ont subi plusieurs milliers de pertes. C'est le contingent étranger le plus présent en Ukraine il me semble d'ailleurs, tant pour des raisons historiques, que géopolitiques, idéologiques Le présupposé de cette contre offensive c'est qu'il y aurait un effondrement russe étant donné que le moral n'y serait pas bon. En réalité, ils se sont confrontés à un système de lignes défensives quasiment inégalées depuis Koursk en 1943. Sans oublier que les doctrines de l'OTAN ne peuvent être pleinement appliquées et avec efficacité seulement s'il y a une supériorité aérienne ainsi qu'une efficacité au niveau des feux, donc de l'artillerie, ce qui n'est pas le cas de l'Armée ukrainienne même avec tout le matériel reçu de l'OTAN. Cela les oblige à trouver des tactiques et des modes opératoires de substitution. Cette fameuse 82ème brigade ukrainienne d'assaut aéroportée qui était la plus puissante engagée. Parmi ses 20 véhicules environ que ce soient des M1132 Enginner Squads, des versions de déminage de ses Stryker, 2 de ses véhicules au moins ont été perdus par cette brigade en une semaine il y a 4 semaines.

Les Ukrainiens ont tenté des tactiques d'infilatration pour protéger leurs engins. Donc ils s'infiltrent de nuit par petits groupes de manière à rentrer dans le dispositif russe puis à tenir les positions. Tenir la position, autrement dit vis à vis de l'artillerie russe et de ses frappes. Il y a un élément importrant dans le système de la contrebatterie. Historiquement, il s'agit de neutraliser l'artillerie de l'adversaire après l'avoir repéré d'après la trajectométrie au moyen de radar. Ils permettent de repérer les départs de feu. Alors le moyen pour éviter d'être repéré c'est d'avoir évidemment une grande mobilité. De tirer un maximum de coups en très peu de temps. C'est le cas du Caesar avec ses 6 coups par minute. Quand on a un canon qui a une portée de 20 kilomètres, normalement, il va être à 10 kilomètres de la ligne de front ou encore les Panzerhaubitze 2000, on les met souvent à mi portée. Mais la munition rôdeuse est une révolution dans ce domaine. C'est 30 000 dollars l'unité environ seulement et il dispose de 5 kilogrammes d'explosifs. ELle a une portée de 40 kilomètres environ et elle la frappe dès qu'elle repère une pièce d'artillerie. C'est uné révolution de la contrebatterie. Le drone est également une révolution tactique et technologique de cette guerre car on ne peut pas imaginer un char actuellement ou une escouade d'infanterie, voire une section d'infanterie sans un drone. En juillet les russes tiraient 6000 coups par semaine contre 9000 coups au mois d'août sur le front de Kupiansk. Les pseudos experts de LCI ont eu tort. L'efficacité des FAU est somme toute limitée. La 47ème brigade mécanisé a perdu 50% de ses moyens en Bradley. Quand les Australiens ont envoyés plusieurs dizaines de Bushmaster à l'Ukraine, ils n'ont pas effectué de précision sur la maintenance et cela est problématique à plus d'un titre. Il n'y a pas eu de livraison de maintenancier capable d'expliquer la maintenance de ces moyens aux Ukrainiens.

Or le service de maintenance est primordial dans le cadre d'une guerre moderne à haute intensité. On a d'ailleurs vu durant la WW2 que les Allemands avaient un service de maintenance et de réparation particulièrement efficace sur le front de l'est, notamment pour réparer leurs chars, même si les Soviéitiques ont fait petit à petit d'énormes progrès en la matière. Sur le front de Zaporidja, depuis la contre offensive du 4 juin jusqu'au 20 août environ, les pertes sont de l'ordre de 43 000 côté ukrainiens, morts et blessés. En théorie une brigade ukrainienne dispose de 4 000 hommes même s'il n'est pas rare de retrouver des brigades ukrainiennes à 3 000 voire 2 000 hommes. Mais si on considère une brigade ayant sa dotation théorique soit 4 000 hommes cela signifie que près de 11 brigades ont été perdus par l'armée ukrainienne durant ce lap de temps à l'occasion de la contre offensive sur cette portion du front, ce qui est énorme. A Bakhmout, un australien travaillant dans un état major d'une brigade mécanisé avait parlé de 80% de pertes au sein de son unité. 100 000 hommes ont été engagés au total sur Bakhmout. Avec des rotations bien sûr. Ce temps gagné a permis aux russes de parfaire leurs lignes de défenses au sud. ENtre le 1er et le 20 août, les Ukrainiens ont avancé de seulement 1,5 kilomètre de direction de Robotine. Ils avaient tenté d'approcher Robotine avec des attaques frontales le 24 juillet et cela ne s'était pas très bien passé. Ils ont tenté de faire de même le 8 août mais ils avaient été obligés de reculer. Ils sont parvenus au bout de plusieurs semaines d'efforts mais une fois dans ce petit villages de 500 habitants au théorie max, ils ont été la cible de l'artillerie russe. Les Russes ont même mis une 18ème Armée au sud de Kherson. La contre offensive Ukrainienne n'aura pas été plus successive au final que la contre offensive ratée de Nivelle lord de la Première Guerre mondiale.

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Des comparaisons hors sujet avaient été effectué en comparant le PIB russe à celui de l'Italie ou de l'Espagne par exemple. Une équipe de l'université de Yale avait effectué des prédictions qui se sont révélées fausse car irréalistes et apocalyptiques et peu conforme à la réalité. Source : https://papers.ssrn.com/s[...]s.cfm?abstract_id=4167193 J. Galbraith a démonté ce genre de pseudos arguments. Source : https://braveneweurope.co[...]n-russia-a-skeptical-view Le Time avait même accusé le FMI de relayer la propagande de Poutine. Source : https://time.com/6270540/[...]tins-economic-propaganda/ Sans commentaire.... En bref, pour des raisons profondément ancrées dans les méthodes de modélisation économétrique certaines erreurs étaient inévitables. Mais d'autres en revanche ne l'étaient pas et étaient juste le fait de biais idéologiques, ni plus ni moins.

" les chads Américains "


Voyons voir ça.

Grâce aux bombardements, l’Otan a pu liquider les vestiges d’économie socialiste et installer à Belgrade un gouvernement du FMI. Qui a porté le prix du pain de 4 à 30 dinars, quadruplé celui de l’électricité (convoitée par des sociétés étrangères), lancé la privatisation au bénéfice des multinationales et préparé 800.000 licenciements.
De plus, Washington a construit la gigantesque base militaire de Camp Bondsteel, juste à côté du futur pipe-line US acheminant vers l’Europe le pétrole et le gaz d’ex-URSS. Une ville immense, 7.000 soldats, des pistes pour bombardiers, louées pour 99 ans et qui permettront d’intervenir pour contrôler le Caucase ou menacer Moscou.


En 1989, Milosevic enflamme le Kosovo par un discours anti-albanais. FAUX : Pourquoi les médias occidentaux n’ont-ils jamais cité la moindre phrase de ce discours ? Milosevic y disait exactement le contraire :
« Jamais la Serbie n’a été habitée que de seuls Serbes. Il y vit aujourd’hui, plus qu’auparavant, beaucoup de citoyens d’autres nations, d’autres ethnies. Cela ne représente pas un handicap pour le pays. Je suis même sincèrement convaincu que c’est un avantage. (…) La Yougoslavie est une communauté plurinationale et ne peut subsister que moyennant une égalité totale de toutes les nations qui y cohabitent. Les ennemis de ces communautés, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, le savent bien, et ils axent en général toute leur activité subversive sur l’approfondissement des conflits interethniques. »

Depuis des siècles, le Kosovo était peuplé de nombreuses nationalités : Serbes, Albanais, Roms, Musulmans, Juifs, Turcs, Gorans, Egyptiens, Ashkanis… Peu importe qui serait « arrivé là le premier » ! Tous devraient avoir des droits égaux. Mais…
Pendant la 2ème Guerre mondiale, les fascistes italiens, puis allemands tuent ou chassent un très grand nombre de Serbes. En 1945, le dirigeant yougoslave Tito n’autorise pas leur retour. Durant les années 70-80, la province est administrée par des cadres… albanais. Le 10 novembre 1987, le New York Times écrit ce que les médias occidentaux se garderont bien de répéter plus tard :
«En réalité, les Albanais contrôlent déjà chaque phase de la vie au Kosovo: la police, la justice, l’agriculture, les usines, les villages et les villes… A présent, les Serbes sont en fuite, face à la violence albanaise grandissante. Vingt mille d’entre eux ont quitté le Kosovo ces sept dernières années…»

A la «négociation» de Rambouillet (début 99), l'OTAN a voulu imposer l'occupation militaire de toute la Yougoslavie. Et la privatisation des richesses du Kosovo par les multinationales. Elle a même empêché Serbes et Albanais de se parler.

e 22 février 98, l’envoyé spécial des USA dans les Balkans, Robert Gelbard, déclare publiquement :
«Je sais ce qu’est un terroriste lorsque j’en vois un. Et je vous dis que ces gens de l’UCK sont des terroristes.»
En effet, de nombreux rapports officiels établissent que le mouvement séparatiste albanais tuait délibérément non seulement des policiers et fonctionnaires serbes, mais aussi des Albanais mariés à des Serbes ou refusant de soutenir l’UCK. Pourtant, trois mois plus tard, le 7 juillet, les Affaires étrangères US déclarent le contraire :
«L’opinion des Etats-Unis n’est pas que l’UCK est terroriste.»
Et la CIA va former et armer ces terroristes. Puis, l’Otan va devenir leur force aérienne. Pourquoi ? Dans quel intérêt ?

Au moment de déclencher les bombardements sur la Yougoslavie, le président Clinton confie à des fonctionnaires US son véritable objectif :
«Si nous voulons des relations économiques solides, nous permettant de vendre dans le monde entier, il faut que l’Europe soit la clé… C’est de cela qu’il s’agit avec toute cette chose (sic)du Kosovo.»
Trois jours plus tard, le New York Times confirme qu’il s’agit bien d’une guerre de la mondialisation :
«Pour que la globalisation marche, l’Amérique ne doit pas craindre d’agir comme la superpuissance omnipotente qu’elle est. La main invisible du marché ne fonctionnera jamais sans un poing caché. McDonalds ne peut être prospère sans McDonnel Douglas, le constructeur de l’avion F-15. Et le poing caché qui garantit un monde sûr pour les technologies de la Silicon Valley, ce poing s’appelle armée des Etats-Unis, Air Force, Navy et Marines.»

Grâce aux bombardements, l’Otan a pu liquider les vestiges d’économie socialiste et installer à Belgrade un gouvernement du FMI. Qui a porté le prix du pain de 4 à 30 dinars, quadruplé celui de l’électricité (convoitée par des sociétés étrangères), lancé la privatisation au bénéfice des multinationales et préparé 800.000 licenciements.
De plus, Washington a construit la gigantesque base militaire de Camp Bondsteel, juste à côté du futur pipe-line US acheminant vers l’Europe le pétrole et le gaz d’ex-URSS. Une ville immense, 7.000 soldats, des pistes pour bombardiers, louées pour 99 ans et qui permettront d’intervenir pour contrôler le Caucase ou menacer Moscou.

En juin 2001, Jamie Shea, porte-parole de l’Otan, a admis « qu’il n’y avait pas eu un génocide au Kosovo ».
Quinze jours encore avant la guerre, un rapport officiel des Affaires étrangères allemandes déclarait encore : «Il n'y a pas de persécution ethnique contre les Albanais en tant que groupe. Seulement des affrontements entre deux armées.»

Après de très longues recherches, 2.108 corps ont été exhumés. De toutes nationalités. Certains victimes des bombardements OTAN, d'autres des attaques de l'UCK, d’autres enfin de crimes commis par certaines forces serbes. Ce sont ces trois facteurs, et non un seul, qui ont provoqué l’exode massif des réfugiés albanais au début de la guerre.
Le chef des médecins-légistes espagnols, venus pour les autopsies, s’est plaint d’avoir été manipulé par l’Otan. Le génocide («100.000 civils massacrés») était une invention de la propagande.


Les consignes données à la police serbe disaient de protéger tous les civils, y compris albanais. Après les bombardements, certains éléments policiers et paramilitaires ont effectivement commis des crimes (meurtres, vols, destructions) contre des civils albanais. Mais ils ont été rapidement punis et emprisonnés, sous Milosevic, par la Justice de Belgrade.

Le chef d'état-major belge Herteleer l'a reconnu: «Faisons mal à la population serbe elle-même. Infligeons-leur des pertes.» Résultat : 2.000 civils tués, 5.000 blessés, une génération d'enfants traumatisés, 147 hôpitaux touchés, des usines purement civiles, etc… But réel : mettre un peuple à genoux pour ouvrir la porte à l'invasion des multinationales.
L'OTAN a employé contre des civils des armes interdites par les Conventions de Genève: 1. Bombes à fragmentation. 2. Bombes au graphite paralysant l'électricité. 3. Armes à uranium appauvri provoquant cancers et mutations génétiques, y compris chez des soldats US. Mais, a déclaré le congressiste US Lester Munson : «Vous ne verrez jamais des pilotes de l’OTAN devant un tribunal de l’ONU. L’OTAN est l’accusateur, le procureur, le juge, le jury et l’exécuteur, car c’est l’OTAN qui paie les factures du TPI. L’OTAN ne se soumet pas au droit international. Il est le droit international. »