Ce sujet a été résolu
Aquarelliste_VG
2 ans
Il fait se battre. Tu survivras. Force et compassion.
Survivre mais à quel prix ? Cette question est revenue trop souvent dans ma vie ces trois dernières années, la réponse est moche & insondable c'est ce qu'est devenu mon quotidien ... j'écris après avoir passé ma journée à boire & fumer depuis midi pour alléger ma douleur en vain, ma force est épuisée pour continuer la bataille. C'est devenu difficile de continuer à cocher des journées je n'ai plus trop les mots, je ne sais même pas comment j'ai fait pour tenir jusqu'ici et abattre tout ce travail ces mois précédents, lorsque je regarde derrière moi cela me paraît surréaliste & difficile à vivre avec
il y a 2 ans
Nouvelle journée nouveau problème nouvelle démarche, aujourd'hui c'est deux factures qui tombent l'une d'ENDIS l'autre des impôts au sujet des revenus à la source, deux démarches liées à la succession et à l'état des lieux. J'ai omis il y'a deux mois dans ce dense ouragan de résilier le contrat d'EDF sur l'ancien bail, c'est entièrement de ma responsabilité.
C'est en tout un peu plus de 500€ qui s'ajoute à la facture décrite ci-dessus, c'est une nouvelle journée à ne vivre que dans la douleur permanente c'est véritablement sans fin et sans espoir ce n'est qu'une boucle
Je suis déjà à pied d’œuvre afin de régler ces nouvelles mésaventures et tente de demander un coup de main à mes sœurs, ce qui n'est pas gagné, néanmoins cela m'use au plus haut point de ne connaître plus que ça depuis des mois désormais, semaine après semaine, littéralement jour après jour c'est un quotidien que je ne parviens plus à vivre
La bonne & seule nouvelle est que je n'ai cessé d'effectuer du sport depuis un mois, désormais je pense que c'est devenu un mécanisme régulier une habitude ancrée
C'est en tout un peu plus de 500€ qui s'ajoute à la facture décrite ci-dessus, c'est une nouvelle journée à ne vivre que dans la douleur permanente c'est véritablement sans fin et sans espoir ce n'est qu'une boucle
Je suis déjà à pied d’œuvre afin de régler ces nouvelles mésaventures et tente de demander un coup de main à mes sœurs, ce qui n'est pas gagné, néanmoins cela m'use au plus haut point de ne connaître plus que ça depuis des mois désormais, semaine après semaine, littéralement jour après jour c'est un quotidien que je ne parviens plus à vivre
La bonne & seule nouvelle est que je n'ai cessé d'effectuer du sport depuis un mois, désormais je pense que c'est devenu un mécanisme régulier une habitude ancrée

il y a 2 ans
C'est gentil et ce que tu décris avec pertinence est une réalité que je vis déjà depuis 11 années en réalité, j'en ai marre de cette vie khey je n'ai pas signé pour ça.
Courage pour le dernier mois qu'il te reste à travailler et saigne un maximum le jeu lorsque tu en auras l'occasion
Courage pour le dernier mois qu'il te reste à travailler et saigne un maximum le jeu lorsque tu en auras l'occasion
il y a 2 ans
Salut Kurokun, je te réponds ici car c'est utile, comme ça d'autres kheys peuvent te soutenir, comme ci-dessus.
Alors bravo pour le sport, continue, c'est indipensable. Je me demandais comme tu arrivais à tenir le coup, j'ai la réponse, c'est ça ! Tu sécrètes des endorphines avec le sport, qui te boostent sur le plan psychologique.
Ton chat ressent tes émotions, alors tant mieux pour lui aussi.
Excellente idée de demander l'aide financière de tes soeurs.
Et puis, vu ta situation actiuelle, tu as PEUT-ETRE droit au RSA, donc fais vite la demande ! On a la réponse/le fric dans les 15 jours. ATTENTION, la CAF a accès à ton compte bancaire... à TOUS tes comptes bancaires...
Donc si jamais tes soeurs te donnent ou te prêtent de l'argent, mieux vaut que ce soit en liquide... ou si c'est un prêt, demande-leur d'indiquer, avec le virement : "Prêt, à me rembouser quand tu pourras", un truc du genre.
Mais s'il y a un don PONCTUEL visible par la CAF, ça n'empêchera pas que tu aies le RSA.
https://www.service-publi[...]iculiers/vosdroits/R50282
Bon courage ! A la prochaine !
Pour ton chat, je dis : miaou...
Alors bravo pour le sport, continue, c'est indipensable. Je me demandais comme tu arrivais à tenir le coup, j'ai la réponse, c'est ça ! Tu sécrètes des endorphines avec le sport, qui te boostent sur le plan psychologique.
Ton chat ressent tes émotions, alors tant mieux pour lui aussi.
Excellente idée de demander l'aide financière de tes soeurs.
Et puis, vu ta situation actiuelle, tu as PEUT-ETRE droit au RSA, donc fais vite la demande ! On a la réponse/le fric dans les 15 jours. ATTENTION, la CAF a accès à ton compte bancaire... à TOUS tes comptes bancaires...
Donc si jamais tes soeurs te donnent ou te prêtent de l'argent, mieux vaut que ce soit en liquide... ou si c'est un prêt, demande-leur d'indiquer, avec le virement : "Prêt, à me rembouser quand tu pourras", un truc du genre.
Mais s'il y a un don PONCTUEL visible par la CAF, ça n'empêchera pas que tu aies le RSA.
Bon courage ! A la prochaine !
Pour ton chat, je dis : miaou...

il y a 2 ans
Alors bravo pour le sport, continue, c'est indipensable. Je me demandais comme tu arrivais à tenir le coup, j'ai la réponse, c'est ça ! Tu sécrètes des endorphines avec le sport, qui te boostent sur le plan psychologique.
Ton chat ressent tes émotions, alors tant mieux pour lui aussi.
Non désoler ahi c'est le THC qui me procure de la dopamine, c'est la seule chose qui désormais aujourd'hui parvient à me faire tenir, j'hésite même à l'écrire au passé. Pour le reste c'est ma résilience, épuisée aujourd'hui. Le sport s'accouple bien avec une douche froide ensuite !
J'ai le droit au RSA et vais le demander après avoir essayer d'obtenir auprès du CROUS à sa réouverture prochaine les sous que l'on me doit. Néanmoins je vois la perspective du RSA comme une grande défait et n'ai pas forcément l'envie de le vivre, c'est la fin de tous futurs
C'est vrai qu'aujourd'hui je me vois très mal sortir de cette situation & continuer à vivre avec ces peines insondables, tout apparaît sombre et sans espoir le pessimisme m'a vaincu. C'est déjà un miracle si je trouve la force de terminer toutes ces démarches ainsi que ce mois houleux
Tes explications me sont précieuses, merci beaucoup de prendre le temps de venir aux nouvelles et d'apporter des éléments tu es génial
Ton chat ressent tes émotions, alors tant mieux pour lui aussi.
Non désoler ahi c'est le THC qui me procure de la dopamine, c'est la seule chose qui désormais aujourd'hui parvient à me faire tenir, j'hésite même à l'écrire au passé. Pour le reste c'est ma résilience, épuisée aujourd'hui. Le sport s'accouple bien avec une douche froide ensuite !

J'ai le droit au RSA et vais le demander après avoir essayer d'obtenir auprès du CROUS à sa réouverture prochaine les sous que l'on me doit. Néanmoins je vois la perspective du RSA comme une grande défait et n'ai pas forcément l'envie de le vivre, c'est la fin de tous futurs
C'est vrai qu'aujourd'hui je me vois très mal sortir de cette situation & continuer à vivre avec ces peines insondables, tout apparaît sombre et sans espoir le pessimisme m'a vaincu. C'est déjà un miracle si je trouve la force de terminer toutes ces démarches ainsi que ce mois houleux

Tes explications me sont précieuses, merci beaucoup de prendre le temps de venir aux nouvelles et d'apporter des éléments tu es génial
il y a 2 ans
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire et de répondre à ce topic, également à ceux qui ont su trouver des mots tendres pour un chagrin inconsolable. Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans vos vies respectives !
il y a 2 ans
Ayaa mais l’op est complètement taré bordel il insulte des clés qui veulent l’aider
Force à toi quand même et profite de ta solitude pour faire une création artistique magnifique, c’est une opportunité en or
Force à toi quand même et profite de ta solitude pour faire une création artistique magnifique, c’est une opportunité en or
« L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. »
il y a 2 ans
L'envie d'arrêter se faire ressentir, je ne parviens plus à avancer ni à trouver l'espoir.
Ma vie n'a plus aucun sens désormais et l'avenir est sombre, puis vient ce présent si difficile à vivre jour après jour et tant insupportable : ce sont trois réalités avec lesquels je ne peux plus cohabiter
Mes trois plus grandes peurs sûrement, c'est un cauchemar qui est devenu réel et s'en sortir paraît être une perspective morte-née. Je me réveille mal en cogitant jusque dans la nuit en échouant à alléger mes peines, je n'ai plus personne c'est bien devenu difficile de vivre ces journées seul du matin jusqu'au soir
Je suis si marqué par ce qui s'est passé ces derniers temps qu'il me semble impossible de m'en remettre un jour
Ma vie n'a plus aucun sens désormais et l'avenir est sombre, puis vient ce présent si difficile à vivre jour après jour et tant insupportable : ce sont trois réalités avec lesquels je ne peux plus cohabiter

Mes trois plus grandes peurs sûrement, c'est un cauchemar qui est devenu réel et s'en sortir paraît être une perspective morte-née. Je me réveille mal en cogitant jusque dans la nuit en échouant à alléger mes peines, je n'ai plus personne c'est bien devenu difficile de vivre ces journées seul du matin jusqu'au soir
Je suis si marqué par ce qui s'est passé ces derniers temps qu'il me semble impossible de m'en remettre un jour
il y a 2 ans
Gonath
2 ans
Up je n'en peux plus

Salut l’auteur,
Pour l’anecdote, je suis moi aussi passé au milieu de la 20aine par une gigantesque dépression avec des phases hautement mélancoliques.
Tu peux lire la partie I) après la partie II) si tu te sens réfractaire.
I) Partie psy
La vérité c’est que la psychiatrie et la psychologie sont des sciences (bien que les 2 se crachent mutuellement dessus).
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Or, pour aller dans le sens de YesNoIAmAlive, tu es aussi un corps, une physiologie. Même si ton âme veut, elle ne saura pas.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
II) Partie philo
Parfois la vie est injuste, parfois la malchance (et oui ça existe) frappe à notre porte, parfois on ne comprend pas un tel acharnement …
La religion, le sport, la philosophie, la psychologie, l’art sont des remèdes qui m’ont beaucoup aidé. L’être humain n’est pas fait pour vivre reclus et surtout il est irrationnel.
Ton corps et ta tête: sache que les 2 sont liés et que par conséquent, contrairement à ce que tu peux croire, tes pensées sont le fruit de multiples interactions laissant entrer la porte du déterminisme.
III) Les choix
Il n’y a pas de honte à être faible et LIMITÉ.
Tu es un homme en COLÈRE et c’est NORMAL. Elle te bouffe, elle te ronge, elle te corrompt. Voir quelqu’un ne sert pas qu’à théoriser ce qui nous plombe.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
Tu as souffert d’abandon, prend les choses avec réalisme et dis-toi que tu as manqué de certaines choses que seul un ACCOMPAGNEMENT pourra apporter.
L’âme est, comme je l’ai dit, aussi une biologie et l’homme un animal grégaire (qui ne peut vivre que par et pour le groupe).
Conclusion:
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes.
Pense à toi et dis-toi que si ton père t’aimait il voulait que tu sois heureux même si ça peut aller à l’encontre de certaines perceptions.
Allez allez allez
Pour l’anecdote, je suis moi aussi passé au milieu de la 20aine par une gigantesque dépression avec des phases hautement mélancoliques.
Tu peux lire la partie I) après la partie II) si tu te sens réfractaire.
I) Partie psy
La vérité c’est que la psychiatrie et la psychologie sont des sciences (bien que les 2 se crachent mutuellement dessus).
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Or, pour aller dans le sens de YesNoIAmAlive, tu es aussi un corps, une physiologie. Même si ton âme veut, elle ne saura pas.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
II) Partie philo
Parfois la vie est injuste, parfois la malchance (et oui ça existe) frappe à notre porte, parfois on ne comprend pas un tel acharnement …
La religion, le sport, la philosophie, la psychologie, l’art sont des remèdes qui m’ont beaucoup aidé. L’être humain n’est pas fait pour vivre reclus et surtout il est irrationnel.
Ton corps et ta tête: sache que les 2 sont liés et que par conséquent, contrairement à ce que tu peux croire, tes pensées sont le fruit de multiples interactions laissant entrer la porte du déterminisme.
III) Les choix
Il n’y a pas de honte à être faible et LIMITÉ.
Tu es un homme en COLÈRE et c’est NORMAL. Elle te bouffe, elle te ronge, elle te corrompt. Voir quelqu’un ne sert pas qu’à théoriser ce qui nous plombe.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
Tu as souffert d’abandon, prend les choses avec réalisme et dis-toi que tu as manqué de certaines choses que seul un ACCOMPAGNEMENT pourra apporter.
L’âme est, comme je l’ai dit, aussi une biologie et l’homme un animal grégaire (qui ne peut vivre que par et pour le groupe).
Conclusion:
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes.
Pense à toi et dis-toi que si ton père t’aimait il voulait que tu sois heureux même si ça peut aller à l’encontre de certaines perceptions.
Allez allez allez
il y a 2 ans
Salut l’auteur,
Pour l’anecdote, je suis moi aussi passé au milieu de la 20aine par une gigantesque dépression avec des phases hautement mélancoliques.
Tu peux lire la partie I) après la partie II) si tu te sens réfractaire.
I) Partie psy
La vérité c’est que la psychiatrie et la psychologie sont des sciences (bien que les 2 se crachent mutuellement dessus).
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Or, pour aller dans le sens de YesNoIAmAlive, tu es aussi un corps, une physiologie. Même si ton âme veut, elle ne saura pas.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
II) Partie philo
Parfois la vie est injuste, parfois la malchance (et oui ça existe) frappe à notre porte, parfois on ne comprend pas un tel acharnement …
La religion, le sport, la philosophie, la psychologie, l’art sont des remèdes qui m’ont beaucoup aidé. L’être humain n’est pas fait pour vivre reclus et surtout il est irrationnel.
Ton corps et ta tête: sache que les 2 sont liés et que par conséquent, contrairement à ce que tu peux croire, tes pensées sont le fruit de multiples interactions laissant entrer la porte du déterminisme.
III) Les choix
Il n’y a pas de honte à être faible et LIMITÉ.
Tu es un homme en COLÈRE et c’est NORMAL. Elle te bouffe, elle te ronge, elle te corrompt. Voir quelqu’un ne sert pas qu’à théoriser ce qui nous plombe.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
Tu as souffert d’abandon, prend les choses avec réalisme et dis-toi que tu as manqué de certaines choses que seul un ACCOMPAGNEMENT pourra apporter.
L’âme est, comme je l’ai dit, aussi une biologie et l’homme un animal grégaire (qui ne peut vivre que par et pour le groupe).
Conclusion:
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes.
Pense à toi et dis-toi que si ton père t’aimait il voulait que tu sois heureux même si ça peut aller à l’encontre de certaines perceptions.
Allez allez allez
Pour l’anecdote, je suis moi aussi passé au milieu de la 20aine par une gigantesque dépression avec des phases hautement mélancoliques.
Tu peux lire la partie I) après la partie II) si tu te sens réfractaire.
I) Partie psy
La vérité c’est que la psychiatrie et la psychologie sont des sciences (bien que les 2 se crachent mutuellement dessus).
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Or, pour aller dans le sens de YesNoIAmAlive, tu es aussi un corps, une physiologie. Même si ton âme veut, elle ne saura pas.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
II) Partie philo
Parfois la vie est injuste, parfois la malchance (et oui ça existe) frappe à notre porte, parfois on ne comprend pas un tel acharnement …
La religion, le sport, la philosophie, la psychologie, l’art sont des remèdes qui m’ont beaucoup aidé. L’être humain n’est pas fait pour vivre reclus et surtout il est irrationnel.
Ton corps et ta tête: sache que les 2 sont liés et que par conséquent, contrairement à ce que tu peux croire, tes pensées sont le fruit de multiples interactions laissant entrer la porte du déterminisme.
III) Les choix
Il n’y a pas de honte à être faible et LIMITÉ.
Tu es un homme en COLÈRE et c’est NORMAL. Elle te bouffe, elle te ronge, elle te corrompt. Voir quelqu’un ne sert pas qu’à théoriser ce qui nous plombe.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
Tu as souffert d’abandon, prend les choses avec réalisme et dis-toi que tu as manqué de certaines choses que seul un ACCOMPAGNEMENT pourra apporter.
L’âme est, comme je l’ai dit, aussi une biologie et l’homme un animal grégaire (qui ne peut vivre que par et pour le groupe).
Conclusion:
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes.
Pense à toi et dis-toi que si ton père t’aimait il voulait que tu sois heureux même si ça peut aller à l’encontre de certaines perceptions.
Allez allez allez
Salut DarkSasuke, ce n'est qu'aujourd'hui que je vois ton message je m'en excuse.
Ton pavé n'était pas inutile, il est pétri de bonnes attentions et cela me touche. C'est moi qui vais te décevoir j'abandonne :/
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Tout à fait.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
C'est ce que je ressens aujourd'hui, être au bout du bout du bout de ce que j'ai pu produire jusqu'à maintenant. Cette semaine en est un bon exemple, je n'ai réussi qu'à me rendre au centre des impôts dans une ville qui contient des souvenirs pas digérés après avoir essayer & échouer une semaine entière à m'y rendre, cela m'a chamboulé et gonflé ma peine, en rentrant je n'avais plus la force de rien toute mon énergie venait d'être aspirer par cette unique tâche.
J'ai réussi plus tard dans l'après-midi à m'occuper de deux autres tâches cela releva du miracle, depuis Mardi je n'ai donc plus d'énergie ... pendant des mois je parvenais à faire 10x plus en une journée !
Or j'ai encore TANT à effectuer afin d'ENFIN finir les démarches, tant à payer aussi, et suis à bout khey. Je n'en peux juste plus, je ne sais plus comment le dire autrement, je n'y arrive plus.
Cette année de folie n'a pas commencé il y'a seulement cinq mois, auparavant la Prépa m'avait essoré en parallèle de la maladie de mon père : Parvenir à joindre ces deux réalités dans un contexte de grande tristesse alors était épuisant, le terme est bien faible.
Cette prépa, le fait d'avoir du soutenir mon père et le voir mourir à petit feu était déjà difficile à vivre, à l'époque je me disais que c'était peanuts face au drame que connaissait mon père, je restais donc fort face à lui.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
C'est littéralement ce que je me suis dis il y'a onze années khey, c'est le point le plus important que tu abordes : cette construction toutes les leçons que m'ont enseignées la perte de ma mère, la résilience et l'optimisme qui en a découlé, ma nouvelle vision de la vie mes victoires mes succès ... tout ça ne fait plus sens aujourd'hui j'ai l'impression de m'être battu toutes ces années uniquement dans la finalité de souffrir.
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes. Voilà c'est exactement la réflexion que je me suis faite chevillée au corps depuis le départ de ma mère il y'a onze années. J'arrive aujourd'hui à la conclusion que survivre à ces épreuves n'a servi qu'à être en état de vivre les autres.
Pour ce qui est du potentiel, c'est curieux car l'on m'a sorti la même chose samedi soir : Un ami de longue date est venu complètement par surprise me rendre visite la nuit. Je lui ai annoncé que j'abandonnais mon Master à la rentrée n'étant en état de reprendre et que le RSA pointait le bout de son nez.
- Toi ? Nathan ? Au RSA ?! Mais on est arrivé où là ?!
Tu es le plus intelligent d'entre-nous cinq, tu es celui qui a le plus de potentiel tu es capable de tout réussir dont d'avoir un concours facilement
- Je suis cassé
- Non non non tu as déjà connu des choses difficiles et tu vas t'en relever
- Cette fois c'est différent
- encore une fois tu as les capacités de faire tout ce que tu veux dans ta vie, tu as des capacités on te l'a toujours dit, le RSA c'est pas pour toi
Ses paroles m'ont touchées, il n'est pas le premier à me le dire loin de là et je suis conscient d'avoir des facilités/une culture/une intelligence etc.
Ce qui n'est pas compris, à mon plus grand désarroi, c'est que je n'ai plus la force.
Je me réveille dans un quotidien solitaire chamboulé du jour au lendemain dont j'étais le propre auteur de cette bascule.
Ce quotidien dans lequel je me réveille, mes grands-parents ne sont plus là, ma mère n'est plus là, désormais c'est mon père qui n'est plus là. Je vis seul depuis lors et ne voit personne du matin jusqu'au soir malgré que cela fasse autant de temps que je sois sur le pied de guerre, tous les jours, à régler les problèmes : cela fait 175 jours khey, Cent soixante quinze à passer ce type de journées, te rends-tu compte ? Comment j'ai fait pour tenir jusqu'ici ? Avec tous les problèmes que j'ai cité ci-dessus ? J'étais le seul à m'occuper de tout ça, le seul, ma sœur ne pouvait s'y rendre et encore jusqu'à aujourd'hui même ma grande sœur ne fait que me mettre des bâtons dans les roues et pas des moindres !
Ces deux derniers mois ont été trop difficiles, ni vacance ni revenus ce n'étaient que de nouveaux problèmes à régler et de nouvelles factures je n'en peux juste plus.
Au-delà de ces deux derniers mois, je ne veux pas connaitre une seconde année comme celle-ci c'est hors de question à continuer à voir mon cauchemar prendre vie.
Au-delà de l'avenir proche, l'avenir, simplement l'avenir, n'est plus que ténèbres excusez-moi de ce terme pompeux il décrit si bien ce que je vois
50 ans à vivre seul sans mon père et 60 ans avec le recul à vivre sans ma mère, je ne veux pas de cette vie coincé seul dans un appartement à faire l'esclave j'en ai toujours eu peur.
Pourquoi étais-je le seul, seul, à l'enterrement de mon père ? Qu'est-ce que cela dit de l'état actuel de ma vie à 27 ans ? Je ne me remet pas avoir vécu ce changement de paradigme seul et d'avoir vécu seul ces épreuves, d'avoir été seul à l'enterrement moi son propre fils qui l'ai soutenu au quotidien alors que TOUT LE MONDE avait un compagnon pour sécher ses larmes, moi je n'en avais pas et me suis retenu de pleurer. Cette question me hante, pourquoi ai-je eu à vivre les pires moments d'une vie seul ? Tu as la réponse ? Cela en dit beaucoup trop
L'absence de mes parents, c'est quelque chose dont je peux m'habituer difficilement avec le temps. L'absence des moments que l'on devait passer ensemble, c'est une autre histoire ... mec il y aura qui à mon mariage ? Vais-je d'ailleurs me marier un jour moi qui voit sa vie s’écroulée malgré tous mes efforts à seulement 27 ans ? Mes parents ne connaitrons jamais ma femme, ni leurs petits-enfants et cette injustice pour eux comme pour moi je ne parviens pas à l'accepter. Je parle du plus évident pour que cela soit parlant, ce type de réflexion se décline dans TOUS les aspects de la vie
Je me répète, hélas, cette année me semble impossible à panser quant à l'avenir il n'a plus aucun sens et m'apparaît trop sombre
Je m'excuse mille fois de ne pas répondre positivement à ta bienveillance, crois-moi j'en suis particulièrement gêné, c'est le ressenti que j'ai aujourd'hui après ces mois à batailler, les mots ne parviennent plus à décrire ce que je ressens et je vis
C'est pourquoi j'avais écrit ce topic avec cette question très précise dont je n'ai toujours pas la réponse.
Ton pavé n'était pas inutile, il est pétri de bonnes attentions et cela me touche. C'est moi qui vais te décevoir j'abandonne :/
De ton point de vue tu n’en as pas besoin parce que tu rationalises et tu te dis LOGIQUEMENT ce que tu dois faire.
Tout à fait.
Quand j’avais 23 ans, je te passe les détails de ma vie mais moi aussi j’ai connu des horreurs (on n’est pas là pour comparer). Mon cerveau etait devenu complètement inopérant.
Burn-out, dépression, etc le nom on s’en fiche. Tu as une basse estime de toi-même sous tes airs fier et confiant. Et c’est LOGIQUE.
C'est ce que je ressens aujourd'hui, être au bout du bout du bout de ce que j'ai pu produire jusqu'à maintenant. Cette semaine en est un bon exemple, je n'ai réussi qu'à me rendre au centre des impôts dans une ville qui contient des souvenirs pas digérés après avoir essayer & échouer une semaine entière à m'y rendre, cela m'a chamboulé et gonflé ma peine, en rentrant je n'avais plus la force de rien toute mon énergie venait d'être aspirer par cette unique tâche.

J'ai réussi plus tard dans l'après-midi à m'occuper de deux autres tâches cela releva du miracle, depuis Mardi je n'ai donc plus d'énergie ... pendant des mois je parvenais à faire 10x plus en une journée !

Or j'ai encore TANT à effectuer afin d'ENFIN finir les démarches, tant à payer aussi, et suis à bout khey. Je n'en peux juste plus, je ne sais plus comment le dire autrement, je n'y arrive plus.
Cette année de folie n'a pas commencé il y'a seulement cinq mois, auparavant la Prépa m'avait essoré en parallèle de la maladie de mon père : Parvenir à joindre ces deux réalités dans un contexte de grande tristesse alors était épuisant, le terme est bien faible.
Cette prépa, le fait d'avoir du soutenir mon père et le voir mourir à petit feu était déjà difficile à vivre, à l'époque je me disais que c'était peanuts face au drame que connaissait mon père, je restais donc fort face à lui.
Fais de ta vie une belle histoire.
Tu as un (grand?) potentiel HUMAIN.
Tu en as les clés.
C'est littéralement ce que je me suis dis il y'a onze années khey, c'est le point le plus important que tu abordes : cette construction toutes les leçons que m'ont enseignées la perte de ma mère, la résilience et l'optimisme qui en a découlé, ma nouvelle vision de la vie mes victoires mes succès ... tout ça ne fait plus sens aujourd'hui j'ai l'impression de m'être battu toutes ces années uniquement dans la finalité de souffrir.
Surtout, dis-toi que tu en ressortiras GRANDI, plus FORT que jamais.
Tu as les armes. Voilà c'est exactement la réflexion que je me suis faite chevillée au corps depuis le départ de ma mère il y'a onze années. J'arrive aujourd'hui à la conclusion que survivre à ces épreuves n'a servi qu'à être en état de vivre les autres.
Pour ce qui est du potentiel, c'est curieux car l'on m'a sorti la même chose samedi soir : Un ami de longue date est venu complètement par surprise me rendre visite la nuit. Je lui ai annoncé que j'abandonnais mon Master à la rentrée n'étant en état de reprendre et que le RSA pointait le bout de son nez.

- Toi ? Nathan ? Au RSA ?! Mais on est arrivé où là ?!

Tu es le plus intelligent d'entre-nous cinq, tu es celui qui a le plus de potentiel tu es capable de tout réussir dont d'avoir un concours facilement
- Je suis cassé
- Non non non tu as déjà connu des choses difficiles et tu vas t'en relever
- Cette fois c'est différent
- encore une fois tu as les capacités de faire tout ce que tu veux dans ta vie, tu as des capacités on te l'a toujours dit, le RSA c'est pas pour toi
Ses paroles m'ont touchées, il n'est pas le premier à me le dire loin de là et je suis conscient d'avoir des facilités/une culture/une intelligence etc.
Ce qui n'est pas compris, à mon plus grand désarroi, c'est que je n'ai plus la force.
Je me réveille dans un quotidien solitaire chamboulé du jour au lendemain dont j'étais le propre auteur de cette bascule.
Ce quotidien dans lequel je me réveille, mes grands-parents ne sont plus là, ma mère n'est plus là, désormais c'est mon père qui n'est plus là. Je vis seul depuis lors et ne voit personne du matin jusqu'au soir malgré que cela fasse autant de temps que je sois sur le pied de guerre, tous les jours, à régler les problèmes : cela fait 175 jours khey, Cent soixante quinze à passer ce type de journées, te rends-tu compte ? Comment j'ai fait pour tenir jusqu'ici ? Avec tous les problèmes que j'ai cité ci-dessus ? J'étais le seul à m'occuper de tout ça, le seul, ma sœur ne pouvait s'y rendre et encore jusqu'à aujourd'hui même ma grande sœur ne fait que me mettre des bâtons dans les roues et pas des moindres !
Ces deux derniers mois ont été trop difficiles, ni vacance ni revenus ce n'étaient que de nouveaux problèmes à régler et de nouvelles factures je n'en peux juste plus.
Au-delà de ces deux derniers mois, je ne veux pas connaitre une seconde année comme celle-ci c'est hors de question à continuer à voir mon cauchemar prendre vie.
Au-delà de l'avenir proche, l'avenir, simplement l'avenir, n'est plus que ténèbres excusez-moi de ce terme pompeux il décrit si bien ce que je vois
50 ans à vivre seul sans mon père et 60 ans avec le recul à vivre sans ma mère, je ne veux pas de cette vie coincé seul dans un appartement à faire l'esclave j'en ai toujours eu peur.
Pourquoi étais-je le seul, seul, à l'enterrement de mon père ? Qu'est-ce que cela dit de l'état actuel de ma vie à 27 ans ? Je ne me remet pas avoir vécu ce changement de paradigme seul et d'avoir vécu seul ces épreuves, d'avoir été seul à l'enterrement moi son propre fils qui l'ai soutenu au quotidien alors que TOUT LE MONDE avait un compagnon pour sécher ses larmes, moi je n'en avais pas et me suis retenu de pleurer. Cette question me hante, pourquoi ai-je eu à vivre les pires moments d'une vie seul ? Tu as la réponse ? Cela en dit beaucoup trop
L'absence de mes parents, c'est quelque chose dont je peux m'habituer difficilement avec le temps. L'absence des moments que l'on devait passer ensemble, c'est une autre histoire ... mec il y aura qui à mon mariage ? Vais-je d'ailleurs me marier un jour moi qui voit sa vie s’écroulée malgré tous mes efforts à seulement 27 ans ? Mes parents ne connaitrons jamais ma femme, ni leurs petits-enfants et cette injustice pour eux comme pour moi je ne parviens pas à l'accepter. Je parle du plus évident pour que cela soit parlant, ce type de réflexion se décline dans TOUS les aspects de la vie
Je me répète, hélas, cette année me semble impossible à panser quant à l'avenir il n'a plus aucun sens et m'apparaît trop sombre

Je m'excuse mille fois de ne pas répondre positivement à ta bienveillance, crois-moi j'en suis particulièrement gêné, c'est le ressenti que j'ai aujourd'hui après ces mois à batailler, les mots ne parviennent plus à décrire ce que je ressens et je vis
C'est pourquoi j'avais écrit ce topic avec cette question très précise dont je n'ai toujours pas la réponse.
il y a 2 ans
Bonjour de nouveau
Je ne sais plus trop quoi dire tant les mots me manquent, c'est un cauchemar qui ne fait que s'épaissir au fil des jours
Bien que je reste productif encore, bien que j'ai continué à faire des efforts, bien que j'ai continué à garder espoir tout cela m'apparaît tout simplement inutile aujourd'hui devant simplement l'état de fait. Ces deux mois sans revenus remplis de problèmes ont eu raison de mes dernières forces
L'état de fait il est devenu insupportable et je n'ai toujours pas les réponses, les clefs, pour retrouver goût à la vie.
Cet état de fait qui depuis 6 mois ne me laisse aucun répit, aucune occasion de faire mon deuil, aucune occasion de me reposer, de me faire plaisir, de prendre simplement soin de moi ou passer du temps avec le très peu de proches qu'il me reste
Cet état de fait qui ne me prouve qu'une chose : ce n'est plus que souffrance et cela ne sera que pire avec le temps
Mes blessures ne cicatriseront pas, elles sont bien trop lourdes et se sont trop répétées. Les mantras que l'on se dit, les phrases positives, ce discours de résilience et d'optimisme que j'ai tenu si longtemps : tout cela m'apparaît être de la poudre aux yeux, un faux récit. C'est comme si je m'étais bercé tout ce temps de fausses illusions
Ce récit est sans doute vrai dans d'autres situations, il est l'est encore plus pour ceux qui ne connaissent pas la solitude, la vraie, celle où on ne voit personne du matin jusqu'au soir du jour au lendemain et celle où on ne peut parler à personne du matin jusqu'au soir
Comment l'auriez-vous vécus à ma place ? Auriez-vous tenu 6 mois dans ce contexte de solitude du matin jusqu'au soir jour après jour à n'être consacré qu'à des démarches ? En comptant sur les doigts d'une main les moments """"""heureux"""""" ?
C'est la défaite de ma vie, celle de trop, celle qui détruit l'âme pour de bon
Cette année était l'année de trop, j'ai encaissé comme je l'ai pu et j'ai essayé, de mon mieux, de composer avec ma tristesse, ma Prépa et mon soutien envers mon père. Maintenant qu'il n'est plus là, que je n'ai plus à rester fort face à lui, que j'ai réglé la succession, que j'ai vidé l'appartement de mes parents & tout le reste, c'est vrai, je ne vois plus l'intérêt de résister. J'ai fait mon job
Jamais je ne redeviendrai le joyeux luron que j'ai été ni celui qui était fier de son parcours, confiant en l'avenir & en ses propres forces c'est terminé
Je ne sais plus trop quoi dire tant les mots me manquent, c'est un cauchemar qui ne fait que s'épaissir au fil des jours
Bien que je reste productif encore, bien que j'ai continué à faire des efforts, bien que j'ai continué à garder espoir tout cela m'apparaît tout simplement inutile aujourd'hui devant simplement l'état de fait. Ces deux mois sans revenus remplis de problèmes ont eu raison de mes dernières forces
L'état de fait il est devenu insupportable et je n'ai toujours pas les réponses, les clefs, pour retrouver goût à la vie.
Cet état de fait qui depuis 6 mois ne me laisse aucun répit, aucune occasion de faire mon deuil, aucune occasion de me reposer, de me faire plaisir, de prendre simplement soin de moi ou passer du temps avec le très peu de proches qu'il me reste
Cet état de fait qui ne me prouve qu'une chose : ce n'est plus que souffrance et cela ne sera que pire avec le temps
Mes blessures ne cicatriseront pas, elles sont bien trop lourdes et se sont trop répétées. Les mantras que l'on se dit, les phrases positives, ce discours de résilience et d'optimisme que j'ai tenu si longtemps : tout cela m'apparaît être de la poudre aux yeux, un faux récit. C'est comme si je m'étais bercé tout ce temps de fausses illusions
Ce récit est sans doute vrai dans d'autres situations, il est l'est encore plus pour ceux qui ne connaissent pas la solitude, la vraie, celle où on ne voit personne du matin jusqu'au soir du jour au lendemain et celle où on ne peut parler à personne du matin jusqu'au soir
Comment l'auriez-vous vécus à ma place ? Auriez-vous tenu 6 mois dans ce contexte de solitude du matin jusqu'au soir jour après jour à n'être consacré qu'à des démarches ? En comptant sur les doigts d'une main les moments """"""heureux"""""" ?
C'est la défaite de ma vie, celle de trop, celle qui détruit l'âme pour de bon
Cette année était l'année de trop, j'ai encaissé comme je l'ai pu et j'ai essayé, de mon mieux, de composer avec ma tristesse, ma Prépa et mon soutien envers mon père. Maintenant qu'il n'est plus là, que je n'ai plus à rester fort face à lui, que j'ai réglé la succession, que j'ai vidé l'appartement de mes parents & tout le reste, c'est vrai, je ne vois plus l'intérêt de résister. J'ai fait mon job
Jamais je ne redeviendrai le joyeux luron que j'ai été ni celui qui était fier de son parcours, confiant en l'avenir & en ses propres forces c'est terminé
il y a 2 ans
Gonath
2 ans
Bonjour de nouveau
Je ne sais plus trop quoi dire tant les mots me manquent, c'est un cauchemar qui ne fait que s'épaissir au fil des jours
Bien que je reste productif encore, bien que j'ai continué à faire des efforts, bien que j'ai continué à garder espoir tout cela m'apparaît tout simplement inutile aujourd'hui devant simplement l'état de fait. Ces deux mois sans revenus remplis de problèmes ont eu raison de mes dernières forces
L'état de fait il est devenu insupportable et je n'ai toujours pas les réponses, les clefs, pour retrouver goût à la vie.
Cet état de fait qui depuis 6 mois ne me laisse aucun répit, aucune occasion de faire mon deuil, aucune occasion de me reposer, de me faire plaisir, de prendre simplement soin de moi ou passer du temps avec le très peu de proches qu'il me reste
Cet état de fait qui ne me prouve qu'une chose : ce n'est plus que souffrance et cela ne sera que pire avec le temps
Mes blessures ne cicatriseront pas, elles sont bien trop lourdes et se sont trop répétées. Les mantras que l'on se dit, les phrases positives, ce discours de résilience et d'optimisme que j'ai tenu si longtemps : tout cela m'apparaît être de la poudre aux yeux, un faux récit. C'est comme si je m'étais bercé tout ce temps de fausses illusions
Ce récit est sans doute vrai dans d'autres situations, il est l'est encore plus pour ceux qui ne connaissent pas la solitude, la vraie, celle où on ne voit personne du matin jusqu'au soir du jour au lendemain et celle où on ne peut parler à personne du matin jusqu'au soir
Comment l'auriez-vous vécus à ma place ? Auriez-vous tenu 6 mois dans ce contexte de solitude du matin jusqu'au soir jour après jour à n'être consacré qu'à des démarches ? En comptant sur les doigts d'une main les moments """"""heureux"""""" ?
C'est la défaite de ma vie, celle de trop, celle qui détruit l'âme pour de bon
Cette année était l'année de trop, j'ai encaissé comme je l'ai pu et j'ai essayé, de mon mieux, de composer avec ma tristesse, ma Prépa et mon soutien envers mon père. Maintenant qu'il n'est plus là, que je n'ai plus à rester fort face à lui, que j'ai réglé la succession, que j'ai vidé l'appartement de mes parents & tout le reste, c'est vrai, je ne vois plus l'intérêt de résister. J'ai fait mon job
Jamais je ne redeviendrai le joyeux luron que j'ai été ni celui qui était fier de son parcours, confiant en l'avenir & en ses propres forces c'est terminé
Je ne sais plus trop quoi dire tant les mots me manquent, c'est un cauchemar qui ne fait que s'épaissir au fil des jours
Bien que je reste productif encore, bien que j'ai continué à faire des efforts, bien que j'ai continué à garder espoir tout cela m'apparaît tout simplement inutile aujourd'hui devant simplement l'état de fait. Ces deux mois sans revenus remplis de problèmes ont eu raison de mes dernières forces
L'état de fait il est devenu insupportable et je n'ai toujours pas les réponses, les clefs, pour retrouver goût à la vie.
Cet état de fait qui depuis 6 mois ne me laisse aucun répit, aucune occasion de faire mon deuil, aucune occasion de me reposer, de me faire plaisir, de prendre simplement soin de moi ou passer du temps avec le très peu de proches qu'il me reste
Cet état de fait qui ne me prouve qu'une chose : ce n'est plus que souffrance et cela ne sera que pire avec le temps
Mes blessures ne cicatriseront pas, elles sont bien trop lourdes et se sont trop répétées. Les mantras que l'on se dit, les phrases positives, ce discours de résilience et d'optimisme que j'ai tenu si longtemps : tout cela m'apparaît être de la poudre aux yeux, un faux récit. C'est comme si je m'étais bercé tout ce temps de fausses illusions
Ce récit est sans doute vrai dans d'autres situations, il est l'est encore plus pour ceux qui ne connaissent pas la solitude, la vraie, celle où on ne voit personne du matin jusqu'au soir du jour au lendemain et celle où on ne peut parler à personne du matin jusqu'au soir
Comment l'auriez-vous vécus à ma place ? Auriez-vous tenu 6 mois dans ce contexte de solitude du matin jusqu'au soir jour après jour à n'être consacré qu'à des démarches ? En comptant sur les doigts d'une main les moments """"""heureux"""""" ?
C'est la défaite de ma vie, celle de trop, celle qui détruit l'âme pour de bon
Cette année était l'année de trop, j'ai encaissé comme je l'ai pu et j'ai essayé, de mon mieux, de composer avec ma tristesse, ma Prépa et mon soutien envers mon père. Maintenant qu'il n'est plus là, que je n'ai plus à rester fort face à lui, que j'ai réglé la succession, que j'ai vidé l'appartement de mes parents & tout le reste, c'est vrai, je ne vois plus l'intérêt de résister. J'ai fait mon job
Jamais je ne redeviendrai le joyeux luron que j'ai été ni celui qui était fier de son parcours, confiant en l'avenir & en ses propres forces c'est terminé
Salut Gonath, pour répondre à ta question de premier lieux, honnêtement ?
Je pense que personne ne sait réellement, ni de loin, ni de prés, cette page, n'est que le cahier intimiste, détaché de par l'anonymat et effrayant de ce que tu subis.
Je n'ose pas, je n'ai pas l'envie de concevoir, je ne lis que d'un oeil plissé, me permettant un regard morbide.
Je ne sais pas si tu as déjà parlé d'aller voir un professionnel de santé, mais sache qu'il existe les CMP Centre médicaux psychiatrique qui sont totalement gratuit dans leurs prises en charges, tu peux y demander un rendez-vous avec une psychologue, un psychiatre ou les deux, il te suffit juste d'avoir une carte vitale.
Je suis sincèrement désolé, pour la mort de ton paternel, c'est une épreuve difficile, tout autant que ce qui s'en suit derrière.
Maintenant assez de je, sortons les tu.
Tu n'as pas à t'en vouloir pour ton chat, tu l'aime, c'est évident, vouloir le quitter pour se reposer n'est pas égoïste, ça demande des efforts de chérir ces petites boules d'amour.
Tu ne sais pas, tu ne serra pas si tu y arrivera, c'est abrupt, cinglant, impitoyable ; et c'est en cela que tu dois continuer, te battre ? survivre, ne pense pas que les réussites sont faite de grands exploits, c'est un acheminement de petites, la moindres victoires, décidera tôt ou tard, si tu te bats, si tu tiens et retrouve la force, ou si tu es encore entrain de survivre ..
N'oublie pas, regarde derrière toi, tout ce chemins déjà parcouru, les épreuves endurés, que beaucoup n'auraient pas pu amarrer ! se laissant dés lors l'opportunité de l'abstinence et l'abjuration éternel.
J'ai ô combien du mal à écrire, poser des mots, la gorge noué, déçu de na pas trouver solution ou mots mais dans cette situation, il n'y a pas milles choix, milles tournants et nombres de chemins qui s'offre.
Laisse moi revenir sur un points, laisse toi le bénéfice du doute sur une choses Gonath, l'âme, cache toujours un chemins, une issue une résolution, elle n'est pas morte, elle ne le serra pas avant la mort, tu as TOI, des chemins, nous ? juste de quoi te lire, et t'écrire des mots.
Tu as besoins de ses visiblement, et j'espère t'en apporter bouchée, il y a tellement à écrire, à te dire.
Je ne me permettrais pas de te partager mon envie déplacé de t'enlacer, te faire comprendre que d'un simple geste, l'âme se valorise, l'âme bats, l'âme reprend vie, tu ne serra plus seul, laisse toi des jours, mois années.
Tes peines ne sont pas abjectes, tes pleures sont véritables, tes faiblesse nomade.
Tu as le droit d'être écouté, je me porte disponible en privé ou ici pour te répondre, que ce soit en appelle ou écrit, essaie de rejoindre Morphée, elle saura surement t'apporter réconfort ; courage.
Je pense que personne ne sait réellement, ni de loin, ni de prés, cette page, n'est que le cahier intimiste, détaché de par l'anonymat et effrayant de ce que tu subis.
Je n'ose pas, je n'ai pas l'envie de concevoir, je ne lis que d'un oeil plissé, me permettant un regard morbide.
Je ne sais pas si tu as déjà parlé d'aller voir un professionnel de santé, mais sache qu'il existe les CMP Centre médicaux psychiatrique qui sont totalement gratuit dans leurs prises en charges, tu peux y demander un rendez-vous avec une psychologue, un psychiatre ou les deux, il te suffit juste d'avoir une carte vitale.
Je suis sincèrement désolé, pour la mort de ton paternel, c'est une épreuve difficile, tout autant que ce qui s'en suit derrière.
Maintenant assez de je, sortons les tu.
Tu n'as pas à t'en vouloir pour ton chat, tu l'aime, c'est évident, vouloir le quitter pour se reposer n'est pas égoïste, ça demande des efforts de chérir ces petites boules d'amour.
Tu ne sais pas, tu ne serra pas si tu y arrivera, c'est abrupt, cinglant, impitoyable ; et c'est en cela que tu dois continuer, te battre ? survivre, ne pense pas que les réussites sont faite de grands exploits, c'est un acheminement de petites, la moindres victoires, décidera tôt ou tard, si tu te bats, si tu tiens et retrouve la force, ou si tu es encore entrain de survivre ..
N'oublie pas, regarde derrière toi, tout ce chemins déjà parcouru, les épreuves endurés, que beaucoup n'auraient pas pu amarrer ! se laissant dés lors l'opportunité de l'abstinence et l'abjuration éternel.
J'ai ô combien du mal à écrire, poser des mots, la gorge noué, déçu de na pas trouver solution ou mots mais dans cette situation, il n'y a pas milles choix, milles tournants et nombres de chemins qui s'offre.
Laisse moi revenir sur un points, laisse toi le bénéfice du doute sur une choses Gonath, l'âme, cache toujours un chemins, une issue une résolution, elle n'est pas morte, elle ne le serra pas avant la mort, tu as TOI, des chemins, nous ? juste de quoi te lire, et t'écrire des mots.
Tu as besoins de ses visiblement, et j'espère t'en apporter bouchée, il y a tellement à écrire, à te dire.
Je ne me permettrais pas de te partager mon envie déplacé de t'enlacer, te faire comprendre que d'un simple geste, l'âme se valorise, l'âme bats, l'âme reprend vie, tu ne serra plus seul, laisse toi des jours, mois années.
Tes peines ne sont pas abjectes, tes pleures sont véritables, tes faiblesse nomade.
Tu as le droit d'être écouté, je me porte disponible en privé ou ici pour te répondre, que ce soit en appelle ou écrit, essaie de rejoindre Morphée, elle saura surement t'apporter réconfort ; courage.
il y a 2 ans
Bonjour les Onchois, j'ai passé un bon week-end cette semaine !
Samedi un ami m'appelle, dans ma tête je pensais qu'il m'invitait à une sortie, à un évènement, c'est ce dont j'avais envie. Or il m’appela pour me demander de l'aide pour son déménagement ... honnêtement un peu déçu et levé alors depuis douze heures mais toujours content de pouvoir donner un coup de main
Nous passons ainsi l'après-midi à déménager, mes deux mois de sports furent mis à contribution afin de trainer la remorque sur de longues distances
Puis nous finissons chez sa mère afin de prendre un apéro bien mérité après cette journée de dure labeur.
Aux alentours de 21 heures nous sommes priés de quitter les lieux, mon ami me propose alors de me payer le repas et de continuer la soirée chez moi, ce que j’accepta de suite : enfin un week-end à ne pas passer seul !
C'est maintenant que ça devient intéressant !
C'est vers 23 heures qu'un autre ami de longue date m'appelle, R, il est alors chez son père à côté ("notre ancien chez-nous", nous 3 habitions dans la même résidence) et nous propose de venir faire soirée
Nous arrivons après une heure de retard.
Ce qu'il faut savoir c'est que nous trois avons grandis ensemble à cet endroit avec deux autres amis. Nous y avons beaucoup de souvenirs.
Au lycée j'étais dans une période heureuse après le décès de ma mère et à cette même époque nous nous étions bien rapprochés. Ainsi nous habitions à quatre/cinq au même endroit et l'on se réunissait souvent : La journée, le soir, chez cet ami, chez un autre, le week-end, etc ...
En Terminale j'étais avec R dans la même classe et nous avions justement pris l'habitude cette année-là d'encore plus se réunir chaque soir pour discuter/rigoler à ce même endroit et également celle de jouer chez lui à des jeux de versus fighting sur nos heures de cours. Fumer des pets aussi, m'enfin c'est du passé.
En bref c'est à la fois mon ancien chez-moi mais aussi toute une période heureuse à mes yeux qui s'est terminée en Janvier 2018 lorsque ce même ami R connu une fille et déménagea. A ce-moment tous mes amis ont déménagés et mes sœurs partirent de la maison je l'ai mal vécu au fond de moi car je me suis senti seul du jour au lendemain, bien que j'étais en couple depuis peu & bien qu'il me restait mon père. Puis l'année dernière c'est mon dernier ami qui déménaga (le même que j'aide aujourd'hui à démanager encore plus loin
) Avec le recul ... c'était tellement rien face à ce que je vis aujourd'hui
Cette soirée samedi fût donc un réel bond dans le temps de 10 ans, un retour aux sources, je n'avais pas mit les pieds dans cet appartement depuis lors ! Surtout, cela faisait tout autant de temps que je n'avais vu son père, moi qui à l'époque avait l'habitude de le voir presque tous les jours !
C'était émouvant les kheys
A notre arrivée il était si content de nous revoir et nous étions nous si content de le revoir !
Après tout ce temps nous avions beaucoup de choses à mettre à jour !
Il me dit être au courant mon père et me présenta ses plus sincères condoléances, il était très peiné pour moi lui qui connait mon histoire. Je le sens un peu ému il continue : "Deux fois, à ton âge si jeune, c'est très difficile je sais pas comment tu fais"
Lorsque l'on aborde ce type de sujet j'ai l'habitude depuis 11 ans de me concentrer sur le positif, alors je ne lui parle ni de mes problèmes ni de mes galères, je lui dis simplement que le principal est que j'ai un toit sur la tête, que j'ai rempli mon rôle et que la vie peut continuer.
"Oui mais tout de même, c'est quand même fort que tu parviennes à faire face et à continuer à être souriant à ne pas déprimer moi je n'aurais pas pu"
Je lui répondit en toute honnêteté que je déprimais un peu et que je savais bien le cacher.
Néanmoins son empathie m'a fait chaud au cœur : On ne s'est pas vu depuis des années, il ne connait rien de mes galères de mes nombreuses dépenses/démarches et pourtant il a de bons mots envers moi ... je trouve ça très parlant, très sincère.
Ce n'est pas la première fois depuis 6 mois que je reçois des encouragements de la part de personnes devenues lointaines de moi ou qui me connaissaient peu telles que les collègues à mon père ou mon ex, c'est dans ces uniques moments que l'on ne sent pas seul dans ce cauchemar
L'autre point qui m'a fait chaud au coeur pendant cette soirée ce sont les anecdotes que l'on se rappelait ensemble, ça m'a secoué. J'avais complètement oublié certaines d'entre-elles ! Notamment celles à mon avantage pour être honnête, à l'écoute j'avais l'impression d'entendre l'histoire de quelqu'un d'autre puis je me suis souvenu de qui j'étais à l'époque
C'est ce qui m'a chamboulé, la différence entre mon état d'alors et mon état d'aujourd'hui :
Après le décès de ma mère, la vie continuait. Je n'avais pas le droit d'être triste alors que je venais d'entrée au lycée, la vie devait continuer en faîte. Je me suis construit toute une raison, un optimisme, une résilience, à ce-moment précis et ça m'a porté toutes ces années. J'étais ouvert sur mon environnement, rigolo, sociable, 100% concentré sur le présent et bien dans ma tête.
Après le décès de mon père, la vie est finie. C'est ce que je ressens aujourd'hui après avoir tout perdu en une année.
Je le pense d'autant plus au regard des problèmes que je ne cesse de régler depuis des mois sans répit, au regard de mes conditions de vies qui n'ont plus rien à voir et qui sont aujourd'hui dégradées au plus bas, au regard de tout ce que j'ai dépensé comme argent et de ce que j'ai encore à dépenser dans les démarches.. Peut-être qu'à l'époque j'avais de réelles raisons d'être optimistes et qu'aujourd'hui j'ai de réelles raisons d'être pessimiste. :/
Ce fût long et je m'en excuse, cela me tenait beaucoup à cœur de vous racontez enfin une bonne nouvelle.
Les mots me manquent pour décrire ce que j'ai ressenti ce soir-là, ce fût littéralement un voyage dans le temps de 10 ans en arrière qui m'a permis de me souvenir de qui j'étais lorsque j'avais encore espoir
Samedi un ami m'appelle, dans ma tête je pensais qu'il m'invitait à une sortie, à un évènement, c'est ce dont j'avais envie. Or il m’appela pour me demander de l'aide pour son déménagement ... honnêtement un peu déçu et levé alors depuis douze heures mais toujours content de pouvoir donner un coup de main

Nous passons ainsi l'après-midi à déménager, mes deux mois de sports furent mis à contribution afin de trainer la remorque sur de longues distances


Aux alentours de 21 heures nous sommes priés de quitter les lieux, mon ami me propose alors de me payer le repas et de continuer la soirée chez moi, ce que j’accepta de suite : enfin un week-end à ne pas passer seul !
C'est maintenant que ça devient intéressant !
C'est vers 23 heures qu'un autre ami de longue date m'appelle, R, il est alors chez son père à côté ("notre ancien chez-nous", nous 3 habitions dans la même résidence) et nous propose de venir faire soirée

Au lycée j'étais dans une période heureuse après le décès de ma mère et à cette même époque nous nous étions bien rapprochés. Ainsi nous habitions à quatre/cinq au même endroit et l'on se réunissait souvent : La journée, le soir, chez cet ami, chez un autre, le week-end, etc ...
En Terminale j'étais avec R dans la même classe et nous avions justement pris l'habitude cette année-là d'encore plus se réunir chaque soir pour discuter/rigoler à ce même endroit et également celle de jouer chez lui à des jeux de versus fighting sur nos heures de cours. Fumer des pets aussi, m'enfin c'est du passé.

En bref c'est à la fois mon ancien chez-moi mais aussi toute une période heureuse à mes yeux qui s'est terminée en Janvier 2018 lorsque ce même ami R connu une fille et déménagea. A ce-moment tous mes amis ont déménagés et mes sœurs partirent de la maison je l'ai mal vécu au fond de moi car je me suis senti seul du jour au lendemain, bien que j'étais en couple depuis peu & bien qu'il me restait mon père. Puis l'année dernière c'est mon dernier ami qui déménaga (le même que j'aide aujourd'hui à démanager encore plus loin

Cette soirée samedi fût donc un réel bond dans le temps de 10 ans, un retour aux sources, je n'avais pas mit les pieds dans cet appartement depuis lors ! Surtout, cela faisait tout autant de temps que je n'avais vu son père, moi qui à l'époque avait l'habitude de le voir presque tous les jours !
C'était émouvant les kheys

A notre arrivée il était si content de nous revoir et nous étions nous si content de le revoir !
Après tout ce temps nous avions beaucoup de choses à mettre à jour !
Il me dit être au courant mon père et me présenta ses plus sincères condoléances, il était très peiné pour moi lui qui connait mon histoire. Je le sens un peu ému il continue : "Deux fois, à ton âge si jeune, c'est très difficile je sais pas comment tu fais"
Lorsque l'on aborde ce type de sujet j'ai l'habitude depuis 11 ans de me concentrer sur le positif, alors je ne lui parle ni de mes problèmes ni de mes galères, je lui dis simplement que le principal est que j'ai un toit sur la tête, que j'ai rempli mon rôle et que la vie peut continuer.
"Oui mais tout de même, c'est quand même fort que tu parviennes à faire face et à continuer à être souriant à ne pas déprimer moi je n'aurais pas pu"
Je lui répondit en toute honnêteté que je déprimais un peu et que je savais bien le cacher.

Néanmoins son empathie m'a fait chaud au cœur : On ne s'est pas vu depuis des années, il ne connait rien de mes galères de mes nombreuses dépenses/démarches et pourtant il a de bons mots envers moi ... je trouve ça très parlant, très sincère.
Ce n'est pas la première fois depuis 6 mois que je reçois des encouragements de la part de personnes devenues lointaines de moi ou qui me connaissaient peu telles que les collègues à mon père ou mon ex, c'est dans ces uniques moments que l'on ne sent pas seul dans ce cauchemar
L'autre point qui m'a fait chaud au coeur pendant cette soirée ce sont les anecdotes que l'on se rappelait ensemble, ça m'a secoué. J'avais complètement oublié certaines d'entre-elles ! Notamment celles à mon avantage pour être honnête, à l'écoute j'avais l'impression d'entendre l'histoire de quelqu'un d'autre puis je me suis souvenu de qui j'étais à l'époque
C'est ce qui m'a chamboulé, la différence entre mon état d'alors et mon état d'aujourd'hui :


Je le pense d'autant plus au regard des problèmes que je ne cesse de régler depuis des mois sans répit, au regard de mes conditions de vies qui n'ont plus rien à voir et qui sont aujourd'hui dégradées au plus bas, au regard de tout ce que j'ai dépensé comme argent et de ce que j'ai encore à dépenser dans les démarches.. Peut-être qu'à l'époque j'avais de réelles raisons d'être optimistes et qu'aujourd'hui j'ai de réelles raisons d'être pessimiste. :/
Ce fût long et je m'en excuse, cela me tenait beaucoup à cœur de vous racontez enfin une bonne nouvelle.
Les mots me manquent pour décrire ce que j'ai ressenti ce soir-là, ce fût littéralement un voyage dans le temps de 10 ans en arrière qui m'a permis de me souvenir de qui j'étais lorsque j'avais encore espoir
il y a 2 ans
Cela aurait été de courte durée
J'apprends aujourd'hui que je ne toucherai pas les deux mois de revenus qu'il me manque. Cela fait deux mois que je mange plus, que je paye des démarches à plusieurs centaines d'euros et que je n'ai pas un euro à mettre dans des équipements de bases qui me manque ou qui m'ont lâchés cet été.
La raison ? Vous ne bénéficiez pas d'une inscription pour la rentrée.
OR
On m'avait bien garanti que cette bourse et ce complémentaire vacances était calculé sur ma dernière charge.
Ainsi la seule solution pour retrouver mes sous serait de continuer en Master à la rentrée
Or justement, je n'en en avais pas du tout la force. Encore aujourd'hui je suis encore dans les démarches et n'ai pas eu de vacances; il faudrait alors que j'emprunte la voie la plus difficile, celle dont je n'ai pas la force
J'ai refusé mon entrée en Master à la rentrée pour cette raison, je n'ai plus de bénéfice.
Je suis littéralement effondré, je n'ai plus les mots je ne m'attendais pas à ça
je n'ai plus les mots, j'en pleure
personne se rend compte de ce qui m'arrive j'ai dépensé des centaines d'euros et j'ai encore 2000 à payer et ça ne fait que grimper de jour en jour avec dernièrement les réparations de la voiture, l'assurance, les impôts et des factures je ne compte même pas tout dedans
je vis mal avec rien à l'appartement, je ne peux même pas m'acheter ce qui me manque, je suis complètement mort de ces mois de travail et de ces problèmes je ne peux juste pas reprendre à la rentrée je suis au plus mal j'ai plus les mots
J'apprends aujourd'hui que je ne toucherai pas les deux mois de revenus qu'il me manque. Cela fait deux mois que je mange plus, que je paye des démarches à plusieurs centaines d'euros et que je n'ai pas un euro à mettre dans des équipements de bases qui me manque ou qui m'ont lâchés cet été.
La raison ? Vous ne bénéficiez pas d'une inscription pour la rentrée.
OR
On m'avait bien garanti que cette bourse et ce complémentaire vacances était calculé sur ma dernière charge.
Ainsi la seule solution pour retrouver mes sous serait de continuer en Master à la rentrée
Or justement, je n'en en avais pas du tout la force. Encore aujourd'hui je suis encore dans les démarches et n'ai pas eu de vacances; il faudrait alors que j'emprunte la voie la plus difficile, celle dont je n'ai pas la force

J'ai refusé mon entrée en Master à la rentrée pour cette raison, je n'ai plus de bénéfice.
Je suis littéralement effondré, je n'ai plus les mots je ne m'attendais pas à ça
je n'ai plus les mots, j'en pleure
personne se rend compte de ce qui m'arrive j'ai dépensé des centaines d'euros et j'ai encore 2000 à payer et ça ne fait que grimper de jour en jour avec dernièrement les réparations de la voiture, l'assurance, les impôts et des factures je ne compte même pas tout dedans
je vis mal avec rien à l'appartement, je ne peux même pas m'acheter ce qui me manque, je suis complètement mort de ces mois de travail et de ces problèmes je ne peux juste pas reprendre à la rentrée je suis au plus mal j'ai plus les mots
il y a 2 ans