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J'ai l'impression d'être dépassé par ce que je viens de lire. Je suis peut-être trop détaché de toute notion de collectivisme et trop ignorant de l'état de l'humanité dans son ensemble.
Quoi qu'il en soit, c'était une lecture intrigante. As-tu des livres ou vidéos à conseiller ?
J'ai la vidéo de la conférence qu'à tenue Douguine lors du mémorial de Parvulesco sur mon pc si tu veux. A ma connaissance, c'est l'unique moment où il parle des 4 états de l'être.
il y a 2 ans
Je fav + merci de ton travail, kheyou, j'ai vraiment apprécié !
Ultima Ratio Regum !
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
J'ai la vidéo de la conférence qu'à tenue Douguine lors du mémorial de Parvulesco sur mon pc si tu veux. A ma connaissance, c'est l'unique moment où il parle des 4 états de l'être.
Tu peux la mettre sur youtube ou un équivalent ? J'écouterais bien ça, même si je risque de ne pas tout saisir.
il y a 2 ans
Tu peux la mettre sur youtube ou un équivalent ? J'écouterais bien ça, même si je risque de ne pas tout saisir.
Oui je posterai le lien ce soir, en non répertorié du coup
il y a 2 ans
@Eduds @maniaco Merci, n'hésitez pas à venir faire vos retours après l'avoir lu
:capuche:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Oui je posterai le lien ce soir, en non répertorié du coup
Merci clé
:risijeune:
il y a 2 ans

@Khey_Passa Il faut s'accrocher, je t'aurai prévenu
:ok:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans

@Khey_Passa Il faut s'accrocher, je t'aurai prévenu
:ok:
Je regarderai quand je serai bien au calme. Merci kheyou
:heenok:
il y a 2 ans
Giscard
Giscard
2 ans
Il n'y a pas d'avènement de la modernité, c'est la plus haute forme de golémisme que de croire qu'une catégorie advient réellement, qu'un objet du discours devient un objet réel aussitôt qu'assez de monde croit en lui

Il n'y a pas de modernité, il n'y a pas de différence « métaphysique » entre le XXIᵉ siècle et le IIIᵉ siècle

Le problème philosophique fondamental de ce genre de position, que je dois admettre assez débile (au sens propre du terme) en leur fond, c'est qu'elles sont acritiques. J'aimerais vous faire l'honneur à tous de vous dire précritiques, mais comme, dans l'ordre du discours et de l'histoire de la philosophie, le criticisme est, lui, bien advenu, il n'y a plus de précriticisme, il n'y a que des acriticismes

Autre façon de dire ce que je viens de dire : vous vous piquez de métaphysique et d'histoire sans avoir lu Hegel. C'est un grave problème, dont on parle, en philosophie, depuis longtemps. C'est la raison pour laquelle la philosophie allemande écrabouille la « philosophie » française depuis Kant

Pour bien comprendre, voici une vue de l'esprit : on lit dans Julien Gracq et d'autres auteurs que je ne citerai pas parce que ce serait comme des perles jetées aux cochons ; en tout cas, dans de nombreux récits ethnographiques, récits de voyages — c'est presque un lieu commun — qu'il y a, dans la campagne romaine, en Irlande, ou que-sais-je encore, des paysans qui vivent encore comme on vivait au temps de Virgile ou de saint Patrick. On le disait au XVIᵉ siècle, on le disait au début du XXᵉ siècle, Gracq le disait dans les années 1980, Balzac en parle dans toute la Comédie humaine

On en parle encore sans le savoir quand on évoque ces tribus primitives qui ignorent ce que vous appelez la « modernité »

S'il suffit, au sein d'un peuple, d'ignorer la « modernité » pour qu'elle n'existe plus, alors il s'ensuit deux choses ; l'une : que la modernité n'a rien à voir avec la métaphysique ; l'autre : qu'il s'agit d'une affaire de connaissance, donc de science

C'est ça le criticisme

C'est pour ça que vous êtes acritiques, parce que vous prenez des choses de l'esprit pour des choses de la réalité. En langage vaguement kantien : vous confondez les phénomènes, des choses qui sont pour-vous, avec les choses en-soi

La « modernité » n'est pas une chose en-soi. Il suffirait d'une amnésie générale pour qu'elle s'effondre. Cela n'a donc rien à voir avec la métaphysique. Ni même, j'ose presque le dire, avec l'histoire : pas de modernité, pas d'« individu » ou de « dividu » dans les tribus zoulou, chez certains Mormons, certains juifs orthodoxes. Pourtant vous vivez à la même époque : c'est donc une question de géographie, et pas d'histoire

Rien à voir, donc, ni avec l'histoire, ni avec la métaphysique

J'ajoute que les divisions de l'auteur ne sont même pas justes d'un point de vue historiographique. C'est toujours pareil avec les guénoniens et autres évoliens : ils n'ont aucune notion solide de l'histoire antique, ni de l'histoire tout court

Compris ?
:dispose:
Globalement (et pour le coup) je suis plutôt d'accord avec toi.

La modernité n'a ni début, ni fin. Et dépend effectivement des lieux géographiques dans lequel on se situe.

Cependant, il y a une sorte de marche du monde qui emporte tout sur son passage. Bien que certaines tribus aient la possibilité de passer à côté de cela, bien que certains pays aient la possibilités de s'en prémunir, il y a une sorte "d'avancée", qui est presque inévitable.

Les E-U, ayant dominés le monde pendant un long moment (et étant toujours en partie en train de le faire), impose, de part leurs différentes armes(armées, soft power, avancées technologiques, etc...) des modes de vies, des changements, changements qui, toucheront le monde entier tant ceux les ayant intentés (les USA) sont puissants.

Ce que je veux dire par là, c'est qu'un pays a la possibilité de changer l'ordre mondial si il est dote d'une "force de frappe" suffisamment puissante.

Laissons cela de côté pour le moment, et passons à ta critique des lecteurs d'Evola.

Evola parle (je simplifie les choses) d'un changement particuliers, d'un changement plus important que tous les autres :

La domination des idées non spirituelles sur les idées spirituelles. Pour ramener cela à la France, on pourrait prendre la fameuse date de 1789.

Ce qui est, grossièrement, compris sous le terme de "Modernité" est donc toutes idées étant détachées d'une racine Traditionnel.

La critique est donc, que lorsque le leader, le pays ayant le plus grand rayonnement dans le monde, est un pays faisant fi des valeurs Traditionnels, alors, d'une manière "grossière" (car il y a plusieurs autres paramètres à prendre en compte), on peut parler de "modernité", et de domination de celle-ci.

J'ai simplifié les choses, mais voici l'idée générale. Pour faire plus simple, les idées dominantes de nos jours sont en conflits direct avec les idées dominatrices des civilisations Traditionnelles. Ce qui marque un point de rupture directe, avec le monde de la Tradition, est le monde moderne.
il y a 2 ans
Pas assez aguicheur ce titre
:PeepoDoomer:
il y a 2 ans
Lis le deuxième message ça pourrait te parler, ne sait on jamais on pourrait être une fois d'accord sur un point
:Mouais_Jesus:
il y a 2 ans
Je suis autiste
:triangle:
il y a 2 ans
Si tu le dis
:MicroChat:
il y a 2 ans
Je up, je lirai plus tard !
il y a 2 ans
Je suis un hors caste qui tente le parcours alchimique en passant par Jung et Evola sachant que ce dernier condamnait fermement les positions psychanalytiques en rapport avec une approche véritablement traditionnelle du monde.

Je suis également forumeur sur onche.org
:MicroChat:
il y a 2 ans
Intéressant mais tu t'es trompé de fouroum pour parler de la tradition
:guenon_qlf:
il y a 2 ans
Intéressant mais tu t'es trompé de fouroum pour parler de la tradition
:guenon_qlf:
Lequel alors
:question:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Lequel alors
:question:
Le fouroum de ton esprit ahi
:zidane_capuche:
il y a 2 ans
Le fouroum de ton esprit ahi
:zidane_capuche:
J'ai cru que tu parlais sérieusement, enculé
:triangle:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Pourquoi ce pavé ?

J’ai mis pas mal de temps à faire ce topic, et je suis au courant qu’ils ne s’adressent pas à beaucoup de personnes sur ce forum, et que même il ne s’adresse pas à beaucoup de monde en général. J’espère quand même trouver des gens qui se posent les mêmes questions que moi ici.
:nostalgie:


Les informations que j’ai regroupées pour organiser ce pavé proviennent d’analyses différentes (Douguine, Parvulesco, Evola, …) et sont le produit de ce que j’ai pu compacter comme piste à la question fatidique : que faire dans un monde en ruine où toute tentative de redressement est définitivement perdue d’avance ?

L’approche collective du problème ne m’intéresse pas, je prône un individualisme radical. C’est aussi pour cela que je n’aborderais pas les tensions géostratégiques qui sont encore trop liées au temps pour que cela m’intéresse. Je pars du principe que tout est perdu, et que nous sommes les seuls à être en mesure de pouvoir se dicter une loi intérieure permettant à surmonter cette crise du monde moderne.

Introduction

S’il est devenu un lieu commun de décrire notre société comme une période de décadence, il n’en est moins quand il s’agit d’exposer les causes de cette chute. Les analyses de la droite économiques ou de la gauche progressiste affirment que les causes qui seraient survenues découle du passé.

L’avis des traditionalistes dont je vais parler ici est cependant bien différent ; pour cette branche, nous devrions considérer l’histoire présentée sous forme cyclique et non sous forme linéaire. Les causes sont autant liées au passé, qu’au futur comme potentiel d’un nouveau recommencement. Il ne s’agit plus d’analyser sur l’histoire sur un point, mais le voir d’un point de vue global qui est celui de l’éternité.

L’homme se décompose en 3 phases durant le cycle :

:d)
La personnalité – monde de la Tradition

:d)
L’individu – monde moderne

:d)
Le dividu – monde postmoderne

La personnalité dans le monde de la Tradition

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Étant donné que le sujet reste l’avènement de la modernité, je ne vais pas m’étendre inutilement sur les caractéristiques d’un âge d’or. Je ne donnerai que le strict nécessaire au sujet de l’homme normal au sens où il recèle tous les traits morphologiques idéaux et qu’il correspond à un type lui permettant une liaison directe avec le monde d’en haut.

Dans le monde de la Tradition la personnalité est définie comme un individu différencié avec son propre visage. D’ailleurs son étymologie est reliée au masque dont portait les acteurs dans les anciens théâtres grecs. Il indique une position claire et distinguée à prendre dans le monde, et un sens qui est directement injecté dans son existence.

Son essence déterminera le lieu de sa naissance en tenant en compte son karma passé, ensuite la personne poursuivra sa vie dans une caste donnée qui lui permettra d’exercer au mieux ses qualités intrinsèques grâce à l’éducation qu’elle aura reçue ainsi que grâce aux tâches qu’elle aura à accomplir. La vie suivra son cours et c’est seulement de cette façon qu’elle pourra atteindre la délivrance – et ceci même en étant un simple serf, cela n’a pas d’importance dans l’approche traditionnelle.

La modernité et l’individu – entrée dans la Nuit cosmique

Lors de l'arrivée des idées libérales au XVIe siècle, il se produit une vision autre de la personne humaine. Le libéralisme définit désormais l’homme comme individu. La façon de nommer cet être rapproche l’homme d’une compréhension quantitative et statistique de l’homme, tout doit se résumer à ce que celui-ci peut apporter à la croissance économique. Tout ce qui est un frein à cela, est effacé de son être.

Ce nouveau type est annoncé comme complet et indépendant des structures religieuses qui prévalaient à l’époque. Il est dit « libéré de ses chaines ».

Après avoir remplacé Dieu par l’économie, les libéraux pensent que l’homme converge naturellement vers son propre bonheur, et ce bonheur coïncide avec les avancées économiques, et qui finalement apporter le bonheur à son peuple.

Pour synthétiser : individu -> bonheur individuel -> économie -> bonheur collectif

Au XVIIIe siècle, les Lumières rajoutent à cela une philosophie rationaliste, matérialiste, positiviste et tuent définitivement Dieu, du moins dans le cœur des hommes. Selon eux, le progrès auquel il avait fait tant d’efforts pour le mettre en œuvre, devait inéluctablement porter ses fruits, l’idée d’une société nouvelle et égalitaire, basé sur le bonheur de chacun serait la quintessence du type de civilisation parfaite.
:Montesquieu:


La postmodernité et le dividu – les leçons de la Nuit

Et pourtant, les idées progressistes et révolutionnaires du XVIIIe siècle échoueront lamentablement une fois que le constat amer des deux guerres mondiales fut assimilé ; les massacres et viols sur les populations civiles, les destructions des patrimoines culturels comme on peut le voir pour la ville de Dresde, l’utilisation technologique exercée dans des buts purement mercantiles quand il ne s’agit pas de créer des armes de destruction massive, tout ceci fait que le récit optimiste de la modernité ne tient plus. Nous entrons dans le monde du postmodernisme, la Nuit la plus noire qu’il puisse exister.

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L’individu n’est plus, il est détruit, séparé de son principe, de son unité, de ses espoirs de pouvoir se suffire à lui-même. Il reste le dividu (= quelque chose d’isolé, de séparé – terme peu utilisé j’en conviens mais il est primordial pour comprendre ce que je vais avancer par la suite).

Suite à ce renversement, l’homme ne supporte pas cette douleur, mais au lieu de revenir à un type de société traditionnelle, il embrasse le phénomène de la modernité jusqu’à son paroxysme. S’il n’est pas son propre principe, il tuera tout principe en lui, ce qui amènera le déconstructivisme.

La caractéristique de cette période que nous traversons est la recherche effrénée d’identité et en même temps le refus d’être rangé dans une case. Cet homme post-moderne, post-humain, post-individu, est une division en lui-même. Il a perdu toutes les qualités que lui promettaient les récits de la modernité. Il n’est plus l'homme venant du Divin comme enseignait la Tradition, mais n’est qu’un produit de l’évolution (darwinisme). Après que la gauche ait détruit toute norme en imposant la raison comme vue individuelle (comme l’a fait Deleuze), tous les domaines de la vie ont été touchés mettant un terme définitif à ce qui faisait la valeur d’un homme autrefois.

Le dividu laisse s’échapper toutes les qualités individuelles qui puissent s’appliquer collectivement, donnant le mélange le plus inhumain qu’il puisse exister : destruction des normes sociales par l’égalitarisme, le féminisme, la théorie du genre, l’antiracisme ; en bref toute identité doit être définie arbitrairement par soi-même et en même temps cohabiter avec celles des autres ce qui relève d’une grossière erreur menant l’homme à sa perte totale.

La preuve en est qu’ils sont obligés de se regrouper, ils sont dans l’incapacité ontologique de vivre seul étant donné que le Principe est détruit en eux. Ils sont arrivés à allier narcissisme social combiné à la fuite de leur être, ils ne sont plus des individus mais des dividus tentant tant bien que mal de trouver un sens dans leur vie par l’acception d’un groupe auquel ils pensent appartenir. Ce qui crée collectivement un monstre dans lequel les dividus agissent en tant qu’organe donnant vie à ce cadavre difforme dénuée de toute forme de beau, d’ordre, de grandeur : tout n’est que résidus infra humains.

Exemple d'expérience : Image

La liberté sexuelle de cet agrégat est totale permettant l’inclusion de toutes les déviances et perversions possibles ; les drogues sont vues comme moyen le plus pratique d’asservir l’homme en plus de lui soutirer ses revenus ; et enfin la destruction de l’ordre, de l’Etat ce qui donne un totalitarisme mou, flasque né sous la forme de démocratie.
Evola putain
:Cimer_cheffent:

Pavé de qualité que tout le monde devrait lire
:benzemonstre_ordi:
il y a 2 ans