Ce sujet a été résolu
La revolte des kshatriyas tu la place où du coup? Pour toi on est toujours dans le cadre du monde traditionnel?
Je ne vois pas non plus le communisme comme la révolte des shudras (et puis Guénon a été naturalisé égyptien par un communiste, Nasser) car dans son principe le communisme ne renie pas les castes, puisque la société est celle de "chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Je pense que le communisme pour aboutir doit revenir à Dieu.
Je vais me renseigner plus sur douguine, la seconde partie de ton pavé est vraiment très intéressante
Je ne vois pas non plus le communisme comme la révolte des shudras (et puis Guénon a été naturalisé égyptien par un communiste, Nasser) car dans son principe le communisme ne renie pas les castes, puisque la société est celle de "chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Je pense que le communisme pour aboutir doit revenir à Dieu.
Je vais me renseigner plus sur douguine, la seconde partie de ton pavé est vraiment très intéressante
Les brahmanes ont la contemplation, et les khastryas l'action ; les deux restes traditionnellement valables pour moi.
il y a 2 ans
Les brahmanes ont la contemplation, et les khastryas l'action ; les deux restes traditionnellement valables pour moi.
Je vois
il y a 2 ans
Je ne saurai placer la révolte des kshatriyas dans un temps précis, cela dépend si tu te situes en orient ou en occident. En plus nos pays ont été plus marqués par la caste guerrière que contemplative, parler de révolte des guerriers dans ce genre de cas me parait assez inapproprié.
il y a 2 ans
Oui il l'a bien lu je peux te l'assurer.
En ce qui concerne la géoplitique, Douguine pense que la Russie tient une position clé dans la possibilité d'un retour vers les grands temps, comme l'Allemagne l'avait durant les années 30. Mais je ne le suis pas sur ce point, je ne pourrais pas t'en dire beaucoup plus.
En ce qui concerne la géoplitique, Douguine pense que la Russie tient une position clé dans la possibilité d'un retour vers les grands temps, comme l'Allemagne l'avait durant les années 30. Mais je ne le suis pas sur ce point, je ne pourrais pas t'en dire beaucoup plus.
il y a 2 ans
C'est possible de se faire son propre avis sur la question aussi.
On n'est pas des copies ente traditionalistes, chacun fait ce qu'il pense être juste tenant compte du temps et de l'espace qu'il dispose. Douguine est plus proche d'Evola pour la question politique ça c'est certain. Et la politique est une affaire de guerriers, ce qui est totalement valide traditionnellement parlant.
Guénon se voulait être un homme au-dessus du temps, un brahmane, c'est pour ça qu'il ne prenait pas position sur la crise politique.
On n'est pas des copies ente traditionalistes, chacun fait ce qu'il pense être juste tenant compte du temps et de l'espace qu'il dispose. Douguine est plus proche d'Evola pour la question politique ça c'est certain. Et la politique est une affaire de guerriers, ce qui est totalement valide traditionnellement parlant.
Guénon se voulait être un homme au-dessus du temps, un brahmane, c'est pour ça qu'il ne prenait pas position sur la crise politique.
il y a 2 ans
Merci pour l'effort mais ca manque de preuves et raisonnement
Ça sort un peu du chapeau si tu vois ce que je veux dire
À moins que tu aies voulu faire un condensé/vulgarisation d'un courant de pensée, mais même dans ce cas là il manque les arguments servant à étayer
Ça sort un peu du chapeau si tu vois ce que je veux dire
À moins que tu aies voulu faire un condensé/vulgarisation d'un courant de pensée, mais même dans ce cas là il manque les arguments servant à étayer
Ash nazg durbatulûk Ash nazg gimbatul Ash nazg thrakatulûk Agh burzum-ishi krimpatul Dashburz-ishi nakha gulshu darulu
il y a 2 ans
Freya
2 ans
Je ne saurai placer la révolte des kshatriyas dans un temps précis, cela dépend si tu te situes en orient ou en occident. En plus nos pays ont été plus marqués par la caste guerrière que contemplative, parler de révolte des guerriers dans ce genre de cas me parait assez inapproprié.
C'est sûr que chez nous il y a probablement toujours eu plus de kshatriyas que de brahmanes, du coup ça change un peu la donne. Selon Guénon la révolte en occident a eu lieu avec Philippe le Bel qui fait condamner l'ordre du Temple
il y a 2 ans
Oui il l'a bien lu je peux te l'assurer.
En ce qui concerne la géoplitique, Douguine pense que la Russie tient une position clé dans la possibilité d'un retour vers les grands temps, comme l'Allemagne l'avait durant les années 30. Mais je ne le suis pas sur ce point, je ne pourrais pas t'en dire beaucoup plus.
En ce qui concerne la géoplitique, Douguine pense que la Russie tient une position clé dans la possibilité d'un retour vers les grands temps, comme l'Allemagne l'avait durant les années 30. Mais je ne le suis pas sur ce point, je ne pourrais pas t'en dire beaucoup plus.
Sur ce point, il se distingue de Guénon qui ne voyait pas du tout les nazis comme allant dans le sens de la Tradition
il y a 2 ans
Saruman
2 ans
Merci pour l'effort mais ca manque de preuves et raisonnement
Ça sort un peu du chapeau si tu vois ce que je veux dire
À moins que tu aies voulu faire un condensé/vulgarisation d'un courant de pensée, mais même dans ce cas là il manque les arguments servant à étayer
Ça sort un peu du chapeau si tu vois ce que je veux dire
À moins que tu aies voulu faire un condensé/vulgarisation d'un courant de pensée, mais même dans ce cas là il manque les arguments servant à étayer
Le pavé est assez long comme ça. Je ne vais pas commencer à expliquer chaque détail et m'arrêter sur chaque terme pour donner une source que vous n'irez de toute façon pas voir pour la plupart.
J'ai dit en préambule que c'était un condensé de ce que j'ai pu retrouver chez certains auteurs du courant traditionaliste. À vous d'approfondir et lire les livres si ça vous parle, je ne peux pas faire le travail à votre place.
Et le deuxième post il concerne exclusivement une conférence que Douguine à donner en français en l'honneur de son ami mort Jean Parvulesco (conférence plus trouvable sur internet par contre)
J'ai dit en préambule que c'était un condensé de ce que j'ai pu retrouver chez certains auteurs du courant traditionaliste. À vous d'approfondir et lire les livres si ça vous parle, je ne peux pas faire le travail à votre place.

Et le deuxième post il concerne exclusivement une conférence que Douguine à donner en français en l'honneur de son ami mort Jean Parvulesco (conférence plus trouvable sur internet par contre)
il y a 2 ans
C'est sûr que chez nous il y a probablement toujours eu plus de kshatriyas que de brahmanes, du coup ça change un peu la donne. Selon Guénon la révolte en occident a eu lieu avec Philippe le Bel qui fait condamner l'ordre du Temple
Dans la tradition catholique oui, mais il ne parle pas des cultes antérieurs si ma mémoire ne me fait pas défaut
il y a 2 ans
Dans la tradition catholique oui, mais il ne parle pas des cultes antérieurs si ma mémoire ne me fait pas défaut
Oui, pas aussi clairement en tout cas. Il parle bien du VIe siècle avant JC qui semble un moment d'obscurcissement du sens, avec la République romaine, la démocratie grecque, l'exil juif à Babylone, Bouddha, Confucius mais il ne dit pas clairement qu'il s'agit d'une révolte des kshatriyas il me semble
il y a 2 ans
Je suis pas certain d'avoir tout saisie, néanmoins jaime bien l'idée d'être comparé à une fleur, je suis la tel un bon vieux bluepilled, je jouis d'une vie de matérialiste, tout en sachant que derrière les atomes, le temps et l'espace se cache quelque chose qui nous dépasse tous; peut on simplement vivre sans jamais se demander pourquoi la vie, chaque putin d'heure qui s'écoule . Nous sommes même peut être l'essence même de l'univers, qui sait ? Nous ne savons rien, alors que nous somme peut-être tout.
il y a 2 ans
JeanWheeling
2 ans
Je suis pas certain d'avoir tout saisie, néanmoins jaime bien l'idée d'être comparé à une fleur, je suis la tel un bon vieux bluepilled, je jouis d'une vie de matérialiste, tout en sachant que derrière les atomes, le temps et l'espace se cache quelque chose qui nous dépasse tous; peut on simplement vivre sans jamais se demander pourquoi la vie, chaque putin d'heure qui s'écoule . Nous sommes même peut être l'essence même de l'univers, qui sait ? Nous ne savons rien, alors que nous somme peut-être tout.
J'aime aussi beaucoup la vision romantique d'un être qui sait qu'il n a aucun rôle à jouer en ce monde. Il y a là quelque chose de contemplatif qui n est finalement pas en dessous des 3 autres types du fait qu'il accepte pleinement sa condition.
Je le vois comme un endormi somnambule. Ou un rêveur lucide.
Je le vois comme un endormi somnambule. Ou un rêveur lucide.

il y a 2 ans
Il n'y a pas d'avènement de la modernité, c'est la plus haute forme de golémisme que de croire qu'une catégorie advient réellement, qu'un objet du discours devient un objet réel aussitôt qu'assez de monde croit en lui
Il n'y a pas de modernité, il n'y a pas de différence « métaphysique » entre le XXIᵉ siècle et le IIIᵉ siècle
Le problème philosophique fondamental de ce genre de position, que je dois admettre assez débile (au sens propre du terme) en leur fond, c'est qu'elles sont acritiques. J'aimerais vous faire l'honneur à tous de vous dire précritiques, mais comme, dans l'ordre du discours et de l'histoire de la philosophie, le criticisme est, lui, bien advenu, il n'y a plus de précriticisme, il n'y a que des acriticismes
Autre façon de dire ce que je viens de dire : vous vous piquez de métaphysique et d'histoire sans avoir lu Hegel. C'est un grave problème, dont on parle, en philosophie, depuis longtemps. C'est la raison pour laquelle la philosophie allemande écrabouille la « philosophie » française depuis Kant
Pour bien comprendre, voici une vue de l'esprit : on lit dans Julien Gracq et d'autres auteurs que je ne citerai pas parce que ce serait comme des perles jetées aux cochons ; en tout cas, dans de nombreux récits ethnographiques, récits de voyages — c'est presque un lieu commun — qu'il y a, dans la campagne romaine, en Irlande, ou que-sais-je encore, des paysans qui vivent encore comme on vivait au temps de Virgile ou de saint Patrick. On le disait au XVIᵉ siècle, on le disait au début du XXᵉ siècle, Gracq le disait dans les années 1980, Balzac en parle dans toute la Comédie humaine
On en parle encore sans le savoir quand on évoque ces tribus primitives qui ignorent ce que vous appelez la « modernité »
S'il suffit, au sein d'un peuple, d'ignorer la « modernité » pour qu'elle n'existe plus, alors il s'ensuit deux choses ; l'une : que la modernité n'a rien à voir avec la métaphysique ; l'autre : qu'il s'agit d'une affaire de connaissance, donc de science
C'est ça le criticisme
C'est pour ça que vous êtes acritiques, parce que vous prenez des choses de l'esprit pour des choses de la réalité. En langage vaguement kantien : vous confondez les phénomènes, des choses qui sont pour-vous, avec les choses en-soi
La « modernité » n'est pas une chose en-soi. Il suffirait d'une amnésie générale pour qu'elle s'effondre. Cela n'a donc rien à voir avec la métaphysique. Ni même, j'ose presque le dire, avec l'histoire : pas de modernité, pas d'« individu » ou de « dividu » dans les tribus zoulou, chez certains Mormons, certains juifs orthodoxes. Pourtant vous vivez à la même époque : c'est donc une question de géographie, et pas d'histoire
Rien à voir, donc, ni avec l'histoire, ni avec la métaphysique
J'ajoute que les divisions de l'auteur ne sont même pas justes d'un point de vue historiographique. C'est toujours pareil avec les guénoniens et autres évoliens : ils n'ont aucune notion solide de l'histoire antique, ni de l'histoire tout court
Compris ?
Il n'y a pas de modernité, il n'y a pas de différence « métaphysique » entre le XXIᵉ siècle et le IIIᵉ siècle
Le problème philosophique fondamental de ce genre de position, que je dois admettre assez débile (au sens propre du terme) en leur fond, c'est qu'elles sont acritiques. J'aimerais vous faire l'honneur à tous de vous dire précritiques, mais comme, dans l'ordre du discours et de l'histoire de la philosophie, le criticisme est, lui, bien advenu, il n'y a plus de précriticisme, il n'y a que des acriticismes
Autre façon de dire ce que je viens de dire : vous vous piquez de métaphysique et d'histoire sans avoir lu Hegel. C'est un grave problème, dont on parle, en philosophie, depuis longtemps. C'est la raison pour laquelle la philosophie allemande écrabouille la « philosophie » française depuis Kant
Pour bien comprendre, voici une vue de l'esprit : on lit dans Julien Gracq et d'autres auteurs que je ne citerai pas parce que ce serait comme des perles jetées aux cochons ; en tout cas, dans de nombreux récits ethnographiques, récits de voyages — c'est presque un lieu commun — qu'il y a, dans la campagne romaine, en Irlande, ou que-sais-je encore, des paysans qui vivent encore comme on vivait au temps de Virgile ou de saint Patrick. On le disait au XVIᵉ siècle, on le disait au début du XXᵉ siècle, Gracq le disait dans les années 1980, Balzac en parle dans toute la Comédie humaine
On en parle encore sans le savoir quand on évoque ces tribus primitives qui ignorent ce que vous appelez la « modernité »
S'il suffit, au sein d'un peuple, d'ignorer la « modernité » pour qu'elle n'existe plus, alors il s'ensuit deux choses ; l'une : que la modernité n'a rien à voir avec la métaphysique ; l'autre : qu'il s'agit d'une affaire de connaissance, donc de science
C'est ça le criticisme
C'est pour ça que vous êtes acritiques, parce que vous prenez des choses de l'esprit pour des choses de la réalité. En langage vaguement kantien : vous confondez les phénomènes, des choses qui sont pour-vous, avec les choses en-soi
La « modernité » n'est pas une chose en-soi. Il suffirait d'une amnésie générale pour qu'elle s'effondre. Cela n'a donc rien à voir avec la métaphysique. Ni même, j'ose presque le dire, avec l'histoire : pas de modernité, pas d'« individu » ou de « dividu » dans les tribus zoulou, chez certains Mormons, certains juifs orthodoxes. Pourtant vous vivez à la même époque : c'est donc une question de géographie, et pas d'histoire
Rien à voir, donc, ni avec l'histoire, ni avec la métaphysique
J'ajoute que les divisions de l'auteur ne sont même pas justes d'un point de vue historiographique. C'est toujours pareil avec les guénoniens et autres évoliens : ils n'ont aucune notion solide de l'histoire antique, ni de l'histoire tout court
Compris ?
il y a 2 ans
Giscard
2 ans
Il n'y a pas d'avènement de la modernité, c'est la plus haute forme de golémisme que de croire qu'une catégorie advient réellement, qu'un objet du discours devient un objet réel aussitôt qu'assez de monde croit en lui
Il n'y a pas de modernité, il n'y a pas de différence « métaphysique » entre le XXIᵉ siècle et le IIIᵉ siècle
Le problème philosophique fondamental de ce genre de position, que je dois admettre assez débile (au sens propre du terme) en leur fond, c'est qu'elles sont acritiques. J'aimerais vous faire l'honneur à tous de vous dire précritiques, mais comme, dans l'ordre du discours et de l'histoire de la philosophie, le criticisme est, lui, bien advenu, il n'y a plus de précriticisme, il n'y a que des acriticismes
Autre façon de dire ce que je viens de dire : vous vous piquez de métaphysique et d'histoire sans avoir lu Hegel. C'est un grave problème, dont on parle, en philosophie, depuis longtemps. C'est la raison pour laquelle la philosophie allemande écrabouille la « philosophie » française depuis Kant
Pour bien comprendre, voici une vue de l'esprit : on lit dans Julien Gracq et d'autres auteurs que je ne citerai pas parce que ce serait comme des perles jetées aux cochons ; en tout cas, dans de nombreux récits ethnographiques, récits de voyages — c'est presque un lieu commun — qu'il y a, dans la campagne romaine, en Irlande, ou que-sais-je encore, des paysans qui vivent encore comme on vivait au temps de Virgile ou de saint Patrick. On le disait au XVIᵉ siècle, on le disait au début du XXᵉ siècle, Gracq le disait dans les années 1980, Balzac en parle dans toute la Comédie humaine
On en parle encore sans le savoir quand on évoque ces tribus primitives qui ignorent ce que vous appelez la « modernité »
S'il suffit, au sein d'un peuple, d'ignorer la « modernité » pour qu'elle n'existe plus, alors il s'ensuit deux choses ; l'une : que la modernité n'a rien à voir avec la métaphysique ; l'autre : qu'il s'agit d'une affaire de connaissance, donc de science
C'est ça le criticisme
C'est pour ça que vous êtes acritiques, parce que vous prenez des choses de l'esprit pour des choses de la réalité. En langage vaguement kantien : vous confondez les phénomènes, des choses qui sont pour-vous, avec les choses en-soi
La « modernité » n'est pas une chose en-soi. Il suffirait d'une amnésie générale pour qu'elle s'effondre. Cela n'a donc rien à voir avec la métaphysique. Ni même, j'ose presque le dire, avec l'histoire : pas de modernité, pas d'« individu » ou de « dividu » dans les tribus zoulou, chez certains Mormons, certains juifs orthodoxes. Pourtant vous vivez à la même époque : c'est donc une question de géographie, et pas d'histoire
Rien à voir, donc, ni avec l'histoire, ni avec la métaphysique
J'ajoute que les divisions de l'auteur ne sont même pas justes d'un point de vue historiographique. C'est toujours pareil avec les guénoniens et autres évoliens : ils n'ont aucune notion solide de l'histoire antique, ni de l'histoire tout court
Compris ?
Il n'y a pas de modernité, il n'y a pas de différence « métaphysique » entre le XXIᵉ siècle et le IIIᵉ siècle
Le problème philosophique fondamental de ce genre de position, que je dois admettre assez débile (au sens propre du terme) en leur fond, c'est qu'elles sont acritiques. J'aimerais vous faire l'honneur à tous de vous dire précritiques, mais comme, dans l'ordre du discours et de l'histoire de la philosophie, le criticisme est, lui, bien advenu, il n'y a plus de précriticisme, il n'y a que des acriticismes
Autre façon de dire ce que je viens de dire : vous vous piquez de métaphysique et d'histoire sans avoir lu Hegel. C'est un grave problème, dont on parle, en philosophie, depuis longtemps. C'est la raison pour laquelle la philosophie allemande écrabouille la « philosophie » française depuis Kant
Pour bien comprendre, voici une vue de l'esprit : on lit dans Julien Gracq et d'autres auteurs que je ne citerai pas parce que ce serait comme des perles jetées aux cochons ; en tout cas, dans de nombreux récits ethnographiques, récits de voyages — c'est presque un lieu commun — qu'il y a, dans la campagne romaine, en Irlande, ou que-sais-je encore, des paysans qui vivent encore comme on vivait au temps de Virgile ou de saint Patrick. On le disait au XVIᵉ siècle, on le disait au début du XXᵉ siècle, Gracq le disait dans les années 1980, Balzac en parle dans toute la Comédie humaine
On en parle encore sans le savoir quand on évoque ces tribus primitives qui ignorent ce que vous appelez la « modernité »
S'il suffit, au sein d'un peuple, d'ignorer la « modernité » pour qu'elle n'existe plus, alors il s'ensuit deux choses ; l'une : que la modernité n'a rien à voir avec la métaphysique ; l'autre : qu'il s'agit d'une affaire de connaissance, donc de science
C'est ça le criticisme
C'est pour ça que vous êtes acritiques, parce que vous prenez des choses de l'esprit pour des choses de la réalité. En langage vaguement kantien : vous confondez les phénomènes, des choses qui sont pour-vous, avec les choses en-soi
La « modernité » n'est pas une chose en-soi. Il suffirait d'une amnésie générale pour qu'elle s'effondre. Cela n'a donc rien à voir avec la métaphysique. Ni même, j'ose presque le dire, avec l'histoire : pas de modernité, pas d'« individu » ou de « dividu » dans les tribus zoulou, chez certains Mormons, certains juifs orthodoxes. Pourtant vous vivez à la même époque : c'est donc une question de géographie, et pas d'histoire
Rien à voir, donc, ni avec l'histoire, ni avec la métaphysique
J'ajoute que les divisions de l'auteur ne sont même pas justes d'un point de vue historiographique. C'est toujours pareil avec les guénoniens et autres évoliens : ils n'ont aucune notion solide de l'histoire antique, ni de l'histoire tout court
Compris ?
Tu m'as détruit
il y a 2 ans
Je lis
Par contre, comment tu définis le principe ?
Par contre, comment tu définis le principe ?

Sus à l'usurpateur
Niakwé matricule 213
4 jours sans feetent
il y a 2 ans
GrosJDG
2 ans
Je lis
Par contre, comment tu définis le principe ?
Par contre, comment tu définis le principe ?

Le principe ? Cite le passage en question stp

il y a 2 ans
Le principe ? Cite le passage en question stp

Le mot de principe revient plusieurs fois, mais c'est surtout ici que j'aimerais un peu de détail pour être sûr de suivre
"S’il n’est pas son propre principe, il tuera tout principe en lui, ce qui amènera le déconstructivisme."
La partie sur le postmoderne
edit : j'ajoute ça aussi, la partie sur le 4e type
"Leurs structures intérieures ont intégré le sacré, ils portent cet héritage spirituel à chaque instant de leur vie et s’en servent comme boussole et lampe de poche afin de se diriger sans encombre dans l’obscurité"
Ils sont croyants, bien que comme tu le dis Dieu est mort, ou alors ils prennent juste l'héritage de la religion (morale et autres donc, si je comprends bien) pour se guider ?
Après, j'imagine qu'étant donné que c'est des cases, tout n'y est pas homogène et qu'il reste possibilité qu'il y ait des croyants et des non-croyants dans cette catégorie
edit 2 : tu as l'air de beaucoup te baser sur Heidegger, c'est accessible au khey profane que je suis ? Et si t'as d'autres lectures à me conseiller, je prends

"S’il n’est pas son propre principe, il tuera tout principe en lui, ce qui amènera le déconstructivisme."
La partie sur le postmoderne
edit : j'ajoute ça aussi, la partie sur le 4e type
"Leurs structures intérieures ont intégré le sacré, ils portent cet héritage spirituel à chaque instant de leur vie et s’en servent comme boussole et lampe de poche afin de se diriger sans encombre dans l’obscurité"
Ils sont croyants, bien que comme tu le dis Dieu est mort, ou alors ils prennent juste l'héritage de la religion (morale et autres donc, si je comprends bien) pour se guider ?
Après, j'imagine qu'étant donné que c'est des cases, tout n'y est pas homogène et qu'il reste possibilité qu'il y ait des croyants et des non-croyants dans cette catégorie
edit 2 : tu as l'air de beaucoup te baser sur Heidegger, c'est accessible au khey profane que je suis ? Et si t'as d'autres lectures à me conseiller, je prends
Sus à l'usurpateur
Niakwé matricule 213
4 jours sans feetent
il y a 2 ans