Ce sujet a été résolu
Le Golem d'Or et l'Antivax
ㅤUn Antivax n'avait que les os et la peau
Tant les Golems faisaient bonne garde au resto.
Et face au buffet des ces suppôts,
Cet Antivax rencontre un Golem d'Or aussi servile que sot,
Gras, vieux, qui s'était soumis dès le berceau.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
L'Antivax l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le lèche-cul était de taille
A se défendre hardiment.
L'Antivax donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint conséquent.
ㅤ— Il ne tiens qu'à vous, comploteur,
D'être aussi gras que moi, lui répondit le Golem moqueur.
Rejoignez-nous, êtres ingérables :
Vos camarades sont misérables,
Ni altruistes, ni responsables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Votre avenir est incertain,
Piquez-vous ; vous aurez un bien meilleur destin.
ㅤL'Antivax reprit : — Que me faudra-t-il faire ?
— Presque rien, dit le Golem : prendre son vaccin,
Scanner, scanner et se taire ;
Se fondre dans la foule, à ses maîtres complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera bien mérité au demeurant :
Cinémas, bars et restaurants,
Vous feront retrouver la vie d'Avant.
ㅤL'Antivax déjà se forge une félicité
Et se met presque à pleurer.
Chemin faisant il vit la peau du Golem, argileuse :
ㅤ— Qu'est-ce cela ? lui dit-il. — Rien. — Quoi ? rien ? — Peu de chose.
— Mais encore ? — La piqûre, prise à la tireuse,
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
— Une piqûre ? dit l'Antivax. Et cela arrive
Assez souvent ? — Tout le temps, mais qu'importe si c'est pour Tel-Aviv ?
— Il importe si bien, que de toutes vos sorties
Je n'en veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
ㅤCela dit, l'Antivax s'enfuit, et court encore.
L’œil du Maître Dupont-Moretti
ㅤUn Antivax, s'étant sauvé dans une usine de Golems,
Fut d'abord averti que sa vie de bohème
Était une vie bien futile.
ㅤ— Mes frères, leur dit-il, ne me dénoncez pas :
Je vous enseignerai les complots les plus gras ;
Ce service pourra un jour vous être utile ;
Et vous n'en aurez point regret.
ㅤLes Golems à toutes fins promirent le secret.
L'Antivax se cache en un coin, respire, et se replait.
Sur le soir on apporte l'argile fraîche,
Comme l'on faisait tous les jours dans cette crèche :
L'on va, l'on vient ; les Maîtres des Golems ne font pas bonne pêche,
N'aperçoivent ni corps indemnes, ni vaccin jeté,
Ni Antivax enfin. Le dissident déterminé
Rend déjà grâce aux Golems, attend dans cette enclave
Que chacun retourne de son travail d'esclave.
Il trouve pour sortir un moment opportun.
L'un des Golems argileux lui dit : — Cela va bien ;
Mais le Maître Dupont-Moretti n'a pas fait sa revue,
Je crains fort pour toi sa venue ;
Jusque-là, pauvre Antivax, ne te vante de rien.
ㅤLà-dessus le Maître entre et vient faire sa ronde.
ㅤ— Qu'est-ce ceci ? dit-il à son monde.
Je trouve bien peu d'argile en tous ces râteliers ;
Ces seringues sont vieilles : allez vite en chercher ;
Je veux voir désormais nos Golems mieux bâtés.
Que coûte-t-il d'ôter toutes ces doses usagées ?
Ne saurait-on ranger ces masques et ces colliers ?
ㅤEn regardant à tout, il voit une autre tête
Que celles qu'il voyait d'ordinaire en ce lieu.
L'Antivax est reconnu : chacun prend un épieu ;
Chacun donne un coup au curieux.
Ses larmes ne sauraient le sauver de la grande fête.
On l'emporte, on le pique, on le met dans la navette.
Philippot, sur ce sujet, dit fort élégamment :
Il n'est, pour voir, que l’œil du Maître ;
Quant à moi, j'y mettrais encore l’œil de Véran.
La noyade de l'Antivax
ㅤJe ne suis pas de ceux qui disent : ce n'est rien ;
Ce n'est qu'un Antivax qui se noie.
Je dis que c'est beaucoup ; et ce héros vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre foi ;
Ce que j'avance ici n'est point hors de propos,
Puisqu'il s'agit dans cette fable
D'un Antivax qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son Ami Golem en cherchait le corps,
Pour lui rendre en cette aventure
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de son malheur
Des gens se promenaient ignorant l'accident.
Cet Ami donc leur demandant
S'ils n'avaient de l'Antivax aperçu nulle trace :
ㅤ— Nulle, reprit l'un d'eux ; mais cherchez-là plus bas ;
Suivez le fil de la rivière.
ㅤUn autre interrompit : — Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière.
Car quelle que soit la pente et l'inclinaison
Dont l'eau par sa course l'emporte,
L'esprit de contradiction
L'aura fait flotter d'autre sorte.
ㅤCe golem se moquait assez hors de raison
Quant au caractère de contradiction.
Je ne sais s'il avait raison,
Mais que ce caractère soit à l'évidence
Le défaut de l'Antivax et sa tendance,
Quiconque avec elle naîtra,
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu'au bout contredira,
Et, s'il peut, encore dans l'au-delà.

ㅤUn Antivax n'avait que les os et la peau
Tant les Golems faisaient bonne garde au resto.
Et face au buffet des ces suppôts,
Cet Antivax rencontre un Golem d'Or aussi servile que sot,
Gras, vieux, qui s'était soumis dès le berceau.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
L'Antivax l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le lèche-cul était de taille
A se défendre hardiment.
L'Antivax donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint conséquent.
ㅤ— Il ne tiens qu'à vous, comploteur,
D'être aussi gras que moi, lui répondit le Golem moqueur.
Rejoignez-nous, êtres ingérables :
Vos camarades sont misérables,
Ni altruistes, ni responsables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Votre avenir est incertain,
Piquez-vous ; vous aurez un bien meilleur destin.
ㅤL'Antivax reprit : — Que me faudra-t-il faire ?
— Presque rien, dit le Golem : prendre son vaccin,
Scanner, scanner et se taire ;
Se fondre dans la foule, à ses maîtres complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera bien mérité au demeurant :
Cinémas, bars et restaurants,
Vous feront retrouver la vie d'Avant.
ㅤL'Antivax déjà se forge une félicité
Et se met presque à pleurer.
Chemin faisant il vit la peau du Golem, argileuse :
ㅤ— Qu'est-ce cela ? lui dit-il. — Rien. — Quoi ? rien ? — Peu de chose.
— Mais encore ? — La piqûre, prise à la tireuse,
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
— Une piqûre ? dit l'Antivax. Et cela arrive
Assez souvent ? — Tout le temps, mais qu'importe si c'est pour Tel-Aviv ?
— Il importe si bien, que de toutes vos sorties
Je n'en veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
ㅤCela dit, l'Antivax s'enfuit, et court encore.
L’œil du Maître Dupont-Moretti

ㅤUn Antivax, s'étant sauvé dans une usine de Golems,
Fut d'abord averti que sa vie de bohème
Était une vie bien futile.
ㅤ— Mes frères, leur dit-il, ne me dénoncez pas :
Je vous enseignerai les complots les plus gras ;
Ce service pourra un jour vous être utile ;
Et vous n'en aurez point regret.
ㅤLes Golems à toutes fins promirent le secret.
L'Antivax se cache en un coin, respire, et se replait.
Sur le soir on apporte l'argile fraîche,
Comme l'on faisait tous les jours dans cette crèche :
L'on va, l'on vient ; les Maîtres des Golems ne font pas bonne pêche,
N'aperçoivent ni corps indemnes, ni vaccin jeté,
Ni Antivax enfin. Le dissident déterminé
Rend déjà grâce aux Golems, attend dans cette enclave
Que chacun retourne de son travail d'esclave.
Il trouve pour sortir un moment opportun.
L'un des Golems argileux lui dit : — Cela va bien ;
Mais le Maître Dupont-Moretti n'a pas fait sa revue,
Je crains fort pour toi sa venue ;
Jusque-là, pauvre Antivax, ne te vante de rien.
ㅤLà-dessus le Maître entre et vient faire sa ronde.
ㅤ— Qu'est-ce ceci ? dit-il à son monde.
Je trouve bien peu d'argile en tous ces râteliers ;
Ces seringues sont vieilles : allez vite en chercher ;
Je veux voir désormais nos Golems mieux bâtés.
Que coûte-t-il d'ôter toutes ces doses usagées ?
Ne saurait-on ranger ces masques et ces colliers ?
ㅤEn regardant à tout, il voit une autre tête
Que celles qu'il voyait d'ordinaire en ce lieu.
L'Antivax est reconnu : chacun prend un épieu ;
Chacun donne un coup au curieux.
Ses larmes ne sauraient le sauver de la grande fête.
On l'emporte, on le pique, on le met dans la navette.
Philippot, sur ce sujet, dit fort élégamment :
Il n'est, pour voir, que l’œil du Maître ;
Quant à moi, j'y mettrais encore l’œil de Véran.
La noyade de l'Antivax

ㅤJe ne suis pas de ceux qui disent : ce n'est rien ;
Ce n'est qu'un Antivax qui se noie.
Je dis que c'est beaucoup ; et ce héros vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre foi ;
Ce que j'avance ici n'est point hors de propos,
Puisqu'il s'agit dans cette fable
D'un Antivax qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son Ami Golem en cherchait le corps,
Pour lui rendre en cette aventure
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de son malheur
Des gens se promenaient ignorant l'accident.
Cet Ami donc leur demandant
S'ils n'avaient de l'Antivax aperçu nulle trace :
ㅤ— Nulle, reprit l'un d'eux ; mais cherchez-là plus bas ;
Suivez le fil de la rivière.
ㅤUn autre interrompit : — Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière.
Car quelle que soit la pente et l'inclinaison
Dont l'eau par sa course l'emporte,
L'esprit de contradiction
L'aura fait flotter d'autre sorte.
ㅤCe golem se moquait assez hors de raison
Quant au caractère de contradiction.
Je ne sais s'il avait raison,
Mais que ce caractère soit à l'évidence
Le défaut de l'Antivax et sa tendance,
Quiconque avec elle naîtra,
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu'au bout contredira,
Et, s'il peut, encore dans l'au-delà.
il y a 2 ans
SuperPine
2 ans
@Sainte il faut convenir , chaque soir un topic
rouge d'évidence, à visée poétique
au début éperdus, en tout sens les crayons
de monuments rieurs le forum couvriront
rouge d'évidence, à visée poétique
au début éperdus, en tout sens les crayons
de monuments rieurs le forum couvriront
Le second vers fait 11 syllabes car le e d'évidence s'élide avec le à qui suit.
Pour la proposition, je risque de ne pas pouvoir faire un topic quotidien, je n'ai pas forcément le temps mais je peux faire des topics réguliers sur différents points de poésie et éventuellement en faire un répertoire qui pourrait servir d'introduction à la poésie
Pour la proposition, je risque de ne pas pouvoir faire un topic quotidien, je n'ai pas forcément le temps mais je peux faire des topics réguliers sur différents points de poésie et éventuellement en faire un répertoire qui pourrait servir d'introduction à la poésie
il y a 2 ans
Le Golem d'Or et l'Antivax
ㅤUn Antivax n'avait que les os et la peau
Tant les Golems faisaient bonne garde au resto.
Et face au buffet des ces suppôts,
Cet Antivax rencontre un Golem d'Or aussi servile que sot,
Gras, vieux, qui s'était soumis dès le berceau.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
L'Antivax l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le lèche-cul était de taille
A se défendre hardiment.
L'Antivax donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint conséquent.
ㅤ— Il ne tiens qu'à vous, comploteur,
D'être aussi gras que moi, lui répondit le Golem moqueur.
Rejoignez-nous, êtres ingérables :
Vos camarades sont misérables,
Ni altruistes, ni responsables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Votre avenir est incertain,
Piquez-vous ; vous aurez un bien meilleur destin.
ㅤL'Antivax reprit : — Que me faudra-t-il faire ?
— Presque rien, dit le Golem : prendre son vaccin,
Scanner, scanner et se taire ;
Se fondre dans la foule, à ses maîtres complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera bien mérité au demeurant :
Cinémas, bars et restaurants,
Vous feront retrouver la vie d'Avant.
ㅤL'Antivax déjà se forge une félicité
Et se met presque à pleurer.
Chemin faisant il vit la peau du Golem, argileuse :
ㅤ— Qu'est-ce cela ? lui dit-il. — Rien. — Quoi ? rien ? — Peu de chose.
— Mais encore ? — La piqûre, prise à la tireuse,
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
— Une piqûre ? dit l'Antivax. Et cela arrive
Assez souvent ? — Tout le temps, mais qu'importe si c'est pour Tel-Aviv ?
— Il importe si bien, que de toutes vos sorties
Je n'en veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
ㅤCela dit, l'Antivax s'enfuit, et court encore.
L’œil du Maître Dupont-Moretti
ㅤUn Antivax, s'étant sauvé dans une usine de Golems,
Fut d'abord averti que sa vie de bohème
Était une vie bien futile.
ㅤ— Mes frères, leur dit-il, ne me dénoncez pas :
Je vous enseignerai les complots les plus gras ;
Ce service pourra un jour vous être utile ;
Et vous n'en aurez point regret.
ㅤLes Golems à toutes fins promirent le secret.
L'Antivax se cache en un coin, respire, et se replait.
Sur le soir on apporte l'argile fraîche,
Comme l'on faisait tous les jours dans cette crèche :
L'on va, l'on vient ; les Maîtres des Golems ne font pas bonne pêche,
N'aperçoivent ni corps indemnes, ni vaccin jeté,
Ni Antivax enfin. Le dissident déterminé
Rend déjà grâce aux Golems, attend dans cette enclave
Que chacun retourne de son travail d'esclave.
Il trouve pour sortir un moment opportun.
L'un des Golems argileux lui dit : — Cela va bien ;
Mais le Maître Dupont-Moretti n'a pas fait sa revue,
Je crains fort pour toi sa venue ;
Jusque-là, pauvre Antivax, ne te vante de rien.
ㅤLà-dessus le Maître entre et vient faire sa ronde.
ㅤ— Qu'est-ce ceci ? dit-il à son monde.
Je trouve bien peu d'argile en tous ces râteliers ;
Ces seringues sont vieilles : allez vite en chercher ;
Je veux voir désormais nos Golems mieux bâtés.
Que coûte-t-il d'ôter toutes ces doses usagées ?
Ne saurait-on ranger ces masques et ces colliers ?
ㅤEn regardant à tout, il voit une autre tête
Que celles qu'il voyait d'ordinaire en ce lieu.
L'Antivax est reconnu : chacun prend un épieu ;
Chacun donne un coup au curieux.
Ses larmes ne sauraient le sauver de la grande fête.
On l'emporte, on le pique, on le met dans la navette.
Philippot, sur ce sujet, dit fort élégamment :
Il n'est, pour voir, que l’œil du Maître ;
Quant à moi, j'y mettrais encore l’œil de Véran.
La noyade de l'Antivax
ㅤJe ne suis pas de ceux qui disent : ce n'est rien ;
Ce n'est qu'un Antivax qui se noie.
Je dis que c'est beaucoup ; et ce héros vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre foi ;
Ce que j'avance ici n'est point hors de propos,
Puisqu'il s'agit dans cette fable
D'un Antivax qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son Ami Golem en cherchait le corps,
Pour lui rendre en cette aventure
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de son malheur
Des gens se promenaient ignorant l'accident.
Cet Ami donc leur demandant
S'ils n'avaient de l'Antivax aperçu nulle trace :
ㅤ— Nulle, reprit l'un d'eux ; mais cherchez-là plus bas ;
Suivez le fil de la rivière.
ㅤUn autre interrompit : — Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière.
Car quelle que soit la pente et l'inclinaison
Dont l'eau par sa course l'emporte,
L'esprit de contradiction
L'aura fait flotter d'autre sorte.
ㅤCe golem se moquait assez hors de raison
Quant au caractère de contradiction.
Je ne sais s'il avait raison,
Mais que ce caractère soit à l'évidence
Le défaut de l'Antivax et sa tendance,
Quiconque avec elle naîtra,
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu'au bout contredira,
Et, s'il peut, encore dans l'au-delà.

ㅤUn Antivax n'avait que les os et la peau
Tant les Golems faisaient bonne garde au resto.
Et face au buffet des ces suppôts,
Cet Antivax rencontre un Golem d'Or aussi servile que sot,
Gras, vieux, qui s'était soumis dès le berceau.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
L'Antivax l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le lèche-cul était de taille
A se défendre hardiment.
L'Antivax donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint conséquent.
ㅤ— Il ne tiens qu'à vous, comploteur,
D'être aussi gras que moi, lui répondit le Golem moqueur.
Rejoignez-nous, êtres ingérables :
Vos camarades sont misérables,
Ni altruistes, ni responsables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Votre avenir est incertain,
Piquez-vous ; vous aurez un bien meilleur destin.
ㅤL'Antivax reprit : — Que me faudra-t-il faire ?
— Presque rien, dit le Golem : prendre son vaccin,
Scanner, scanner et se taire ;
Se fondre dans la foule, à ses maîtres complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera bien mérité au demeurant :
Cinémas, bars et restaurants,
Vous feront retrouver la vie d'Avant.
ㅤL'Antivax déjà se forge une félicité
Et se met presque à pleurer.
Chemin faisant il vit la peau du Golem, argileuse :
ㅤ— Qu'est-ce cela ? lui dit-il. — Rien. — Quoi ? rien ? — Peu de chose.
— Mais encore ? — La piqûre, prise à la tireuse,
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
— Une piqûre ? dit l'Antivax. Et cela arrive
Assez souvent ? — Tout le temps, mais qu'importe si c'est pour Tel-Aviv ?
— Il importe si bien, que de toutes vos sorties
Je n'en veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
ㅤCela dit, l'Antivax s'enfuit, et court encore.
L’œil du Maître Dupont-Moretti

ㅤUn Antivax, s'étant sauvé dans une usine de Golems,
Fut d'abord averti que sa vie de bohème
Était une vie bien futile.
ㅤ— Mes frères, leur dit-il, ne me dénoncez pas :
Je vous enseignerai les complots les plus gras ;
Ce service pourra un jour vous être utile ;
Et vous n'en aurez point regret.
ㅤLes Golems à toutes fins promirent le secret.
L'Antivax se cache en un coin, respire, et se replait.
Sur le soir on apporte l'argile fraîche,
Comme l'on faisait tous les jours dans cette crèche :
L'on va, l'on vient ; les Maîtres des Golems ne font pas bonne pêche,
N'aperçoivent ni corps indemnes, ni vaccin jeté,
Ni Antivax enfin. Le dissident déterminé
Rend déjà grâce aux Golems, attend dans cette enclave
Que chacun retourne de son travail d'esclave.
Il trouve pour sortir un moment opportun.
L'un des Golems argileux lui dit : — Cela va bien ;
Mais le Maître Dupont-Moretti n'a pas fait sa revue,
Je crains fort pour toi sa venue ;
Jusque-là, pauvre Antivax, ne te vante de rien.
ㅤLà-dessus le Maître entre et vient faire sa ronde.
ㅤ— Qu'est-ce ceci ? dit-il à son monde.
Je trouve bien peu d'argile en tous ces râteliers ;
Ces seringues sont vieilles : allez vite en chercher ;
Je veux voir désormais nos Golems mieux bâtés.
Que coûte-t-il d'ôter toutes ces doses usagées ?
Ne saurait-on ranger ces masques et ces colliers ?
ㅤEn regardant à tout, il voit une autre tête
Que celles qu'il voyait d'ordinaire en ce lieu.
L'Antivax est reconnu : chacun prend un épieu ;
Chacun donne un coup au curieux.
Ses larmes ne sauraient le sauver de la grande fête.
On l'emporte, on le pique, on le met dans la navette.
Philippot, sur ce sujet, dit fort élégamment :
Il n'est, pour voir, que l’œil du Maître ;
Quant à moi, j'y mettrais encore l’œil de Véran.
La noyade de l'Antivax

ㅤJe ne suis pas de ceux qui disent : ce n'est rien ;
Ce n'est qu'un Antivax qui se noie.
Je dis que c'est beaucoup ; et ce héros vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre foi ;
Ce que j'avance ici n'est point hors de propos,
Puisqu'il s'agit dans cette fable
D'un Antivax qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son Ami Golem en cherchait le corps,
Pour lui rendre en cette aventure
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de son malheur
Des gens se promenaient ignorant l'accident.
Cet Ami donc leur demandant
S'ils n'avaient de l'Antivax aperçu nulle trace :
ㅤ— Nulle, reprit l'un d'eux ; mais cherchez-là plus bas ;
Suivez le fil de la rivière.
ㅤUn autre interrompit : — Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière.
Car quelle que soit la pente et l'inclinaison
Dont l'eau par sa course l'emporte,
L'esprit de contradiction
L'aura fait flotter d'autre sorte.
ㅤCe golem se moquait assez hors de raison
Quant au caractère de contradiction.
Je ne sais s'il avait raison,
Mais que ce caractère soit à l'évidence
Le défaut de l'Antivax et sa tendance,
Quiconque avec elle naîtra,
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu'au bout contredira,
Et, s'il peut, encore dans l'au-delà.
C'est du vers libre
il y a 2 ans
Alors que le Soleil rayonnant vint à perdre éclat
tout de suite je vois l'erreur
Lors, le soleil rayon à peine éclat
c'est beaucoup mieux, mais je vais pas encore expliquer
tout de suite je vois l'erreur
Lors, le soleil rayon à peine éclat
c'est beaucoup mieux, mais je vais pas encore expliquer
il y a 2 ans
Effectivement tu as progressé depuis, mais c'est normal de commencer avec des vers moches et ratés, tout le monde commet ce genre de choses
il y a 2 ans
il y a 2 ans
Quelques petites corrections amicales
L'alexandrin est un vers de douze pieds, pas de douze syllabes. La différence est importante d'abord parce que quelqu'un qui découvrirait le pentamètre iambique ou l'hexamètre dactylique en ayant appris à compter en syllabes et non en pieds serait poussé dans l'erreur, en plus d'induire aussi en erreur pour la règle que j'évoquerai plus bas
Dans l'exemple donné : Morts de Valmy, morts de | Fleurus, morts d’Italie ; la césure ne change rien à la scansion. Si on transformait le vers en décasyllabe épique, avec la césure dite épique au quatrième pied (et en supposant un rejet pour l'exemple) : Valmy. Morts | de Fleurus, morts d'Italie ; la scansion ne changerait pas. De toute façon, on peut contester que ce soit un alexandrin, mais seulement un dodécasyllabe
La règle la plus importante pour la composition d'un alexandrin, et qui n'a pas été citée ici, et qui permet de repérer non seulement les mauvais rimailleurs, mais aussi les mauvais lecteurs, qui ne la connaissent pas, c'est celle qui gouverne la diérèse et la synérèse. Il est trop tard pour que j'explique tous les détails de cette règle, mais sachez en somme que dans ce vers de Corneille (Polyeucte) :
Elle n’en veut qu’aux dieux, et non pas aux mortels,
il faut bien marquer la synérèse au mot dieux, di | eux, parce que le latin deus lui-même oblige la diphtongue. Dans ce vers de Chénier toutefois :
De quels hôtes divins les cieux sont habités,
pas de synérèse. On peut considérer que c'est une licence poétique, mais vous voyez bien pourquoi la différence entre le pied et la syllabe sont importantes : cieux et dieux n'ont, selon les cas, pas le même nombre de pied, alors que le nombre de syllabes ne change pas
Merci pour votre attention
L'alexandrin est un vers de douze pieds, pas de douze syllabes. La différence est importante d'abord parce que quelqu'un qui découvrirait le pentamètre iambique ou l'hexamètre dactylique en ayant appris à compter en syllabes et non en pieds serait poussé dans l'erreur, en plus d'induire aussi en erreur pour la règle que j'évoquerai plus bas
Dans l'exemple donné : Morts de Valmy, morts de | Fleurus, morts d’Italie ; la césure ne change rien à la scansion. Si on transformait le vers en décasyllabe épique, avec la césure dite épique au quatrième pied (et en supposant un rejet pour l'exemple) : Valmy. Morts | de Fleurus, morts d'Italie ; la scansion ne changerait pas. De toute façon, on peut contester que ce soit un alexandrin, mais seulement un dodécasyllabe
La règle la plus importante pour la composition d'un alexandrin, et qui n'a pas été citée ici, et qui permet de repérer non seulement les mauvais rimailleurs, mais aussi les mauvais lecteurs, qui ne la connaissent pas, c'est celle qui gouverne la diérèse et la synérèse. Il est trop tard pour que j'explique tous les détails de cette règle, mais sachez en somme que dans ce vers de Corneille (Polyeucte) :
Elle n’en veut qu’aux dieux, et non pas aux mortels,
il faut bien marquer la synérèse au mot dieux, di | eux, parce que le latin deus lui-même oblige la diphtongue. Dans ce vers de Chénier toutefois :
De quels hôtes divins les cieux sont habités,
pas de synérèse. On peut considérer que c'est une licence poétique, mais vous voyez bien pourquoi la différence entre le pied et la syllabe sont importantes : cieux et dieux n'ont, selon les cas, pas le même nombre de pied, alors que le nombre de syllabes ne change pas
Merci pour votre attention
il y a 2 ans
L'emprise du juif, mondiale et totale,
Apporte mort et ruine, invoque en nous le Mal.
Maçonnerie, Kabbale, magie noire et torture,
Sont leurs armes de toujours, balayés d'une traite
Par Christ notre Sauveur; Car le juif payera.
Apporte mort et ruine, invoque en nous le Mal.
Maçonnerie, Kabbale, magie noire et torture,
Sont leurs armes de toujours, balayés d'une traite
Par Christ notre Sauveur; Car le juif payera.
il y a 2 ans
il y a comme partout beaucoup d'usurpateur, mais une certaine expérience permet de les démasquer. Si c'est vide de sens, de vécu ou d'émotions il y aura au mieux une petite musicalité, pas pire insulte que : Versificateur !
il y a 2 ans
Oyez ce beau poème d'Alain Badiou, le plus grand intellectuel de gauche encore vivant (il est né en 1937) :
Ong de k'a candélabre milot mille
Ong de mie néons swoup au feu (cil de ta mé-
Duse) tang trop tang l'aboire à six soif récifolle
Ong de rue poissa tank si d'aleur restrikts
Ong qu'a pu la balmon t'aigü s'aux caves
D'user sa rape à rats swiffant ki ô suif sous.
Je ne cite que le premier sizain pour ne pas trop vous éblouir. Dans sa jeunesse, le petit Alain aimait beaucoup le Cimetière marin de Paul Valéry (grand intellectuel de droite, mort en 1945). Voici le premier sizain de ce fameux poème :
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !
Ong de k'a candélabre milot mille
Ong de mie néons swoup au feu (cil de ta mé-
Duse) tang trop tang l'aboire à six soif récifolle
Ong de rue poissa tank si d'aleur restrikts
Ong qu'a pu la balmon t'aigü s'aux caves
D'user sa rape à rats swiffant ki ô suif sous.
Je ne cite que le premier sizain pour ne pas trop vous éblouir. Dans sa jeunesse, le petit Alain aimait beaucoup le Cimetière marin de Paul Valéry (grand intellectuel de droite, mort en 1945). Voici le premier sizain de ce fameux poème :
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !
il y a 2 ans
Giscard
2 ans
Quelques petites corrections amicales
L'alexandrin est un vers de douze pieds, pas de douze syllabes. La différence est importante d'abord parce que quelqu'un qui découvrirait le pentamètre iambique ou l'hexamètre dactylique en ayant appris à compter en syllabes et non en pieds serait poussé dans l'erreur, en plus d'induire aussi en erreur pour la règle que j'évoquerai plus bas
Dans l'exemple donné : Morts de Valmy, morts de | Fleurus, morts d’Italie ; la césure ne change rien à la scansion. Si on transformait le vers en décasyllabe épique, avec la césure dite épique au quatrième pied (et en supposant un rejet pour l'exemple) : Valmy. Morts | de Fleurus, morts d'Italie ; la scansion ne changerait pas. De toute façon, on peut contester que ce soit un alexandrin, mais seulement un dodécasyllabe
La règle la plus importante pour la composition d'un alexandrin, et qui n'a pas été citée ici, et qui permet de repérer non seulement les mauvais rimailleurs, mais aussi les mauvais lecteurs, qui ne la connaissent pas, c'est celle qui gouverne la diérèse et la synérèse. Il est trop tard pour que j'explique tous les détails de cette règle, mais sachez en somme que dans ce vers de Corneille (Polyeucte) :
Elle n’en veut qu’aux dieux, et non pas aux mortels,
il faut bien marquer la synérèse au mot dieux, di | eux, parce que le latin deus lui-même oblige la diphtongue. Dans ce vers de Chénier toutefois :
De quels hôtes divins les cieux sont habités,
pas de synérèse. On peut considérer que c'est une licence poétique, mais vous voyez bien pourquoi la différence entre le pied et la syllabe sont importantes : cieux et dieux n'ont, selon les cas, pas le même nombre de pied, alors que le nombre de syllabes ne change pas
Merci pour votre attention
L'alexandrin est un vers de douze pieds, pas de douze syllabes. La différence est importante d'abord parce que quelqu'un qui découvrirait le pentamètre iambique ou l'hexamètre dactylique en ayant appris à compter en syllabes et non en pieds serait poussé dans l'erreur, en plus d'induire aussi en erreur pour la règle que j'évoquerai plus bas
Dans l'exemple donné : Morts de Valmy, morts de | Fleurus, morts d’Italie ; la césure ne change rien à la scansion. Si on transformait le vers en décasyllabe épique, avec la césure dite épique au quatrième pied (et en supposant un rejet pour l'exemple) : Valmy. Morts | de Fleurus, morts d'Italie ; la scansion ne changerait pas. De toute façon, on peut contester que ce soit un alexandrin, mais seulement un dodécasyllabe
La règle la plus importante pour la composition d'un alexandrin, et qui n'a pas été citée ici, et qui permet de repérer non seulement les mauvais rimailleurs, mais aussi les mauvais lecteurs, qui ne la connaissent pas, c'est celle qui gouverne la diérèse et la synérèse. Il est trop tard pour que j'explique tous les détails de cette règle, mais sachez en somme que dans ce vers de Corneille (Polyeucte) :
Elle n’en veut qu’aux dieux, et non pas aux mortels,
il faut bien marquer la synérèse au mot dieux, di | eux, parce que le latin deus lui-même oblige la diphtongue. Dans ce vers de Chénier toutefois :
De quels hôtes divins les cieux sont habités,
pas de synérèse. On peut considérer que c'est une licence poétique, mais vous voyez bien pourquoi la différence entre le pied et la syllabe sont importantes : cieux et dieux n'ont, selon les cas, pas le même nombre de pied, alors que le nombre de syllabes ne change pas
Merci pour votre attention
Je persiste à penser que syllabe est plus approprié à la poésie française que pied que je réserve à d'autres langues
Pour le vers de Rimbaud je sais qu'on peut discuter sa nature, je cherchais seulement un contre-exemple clair à ce qu'il faut faire si on veut un alexandrin classique
Je voulais faire un énoncé assez clair et didactique pour ne pas avoir à faire lire de liste de diérèses et de synérèses et inciter les forumeurs à essayer de versifier
Pour le vers de Rimbaud je sais qu'on peut discuter sa nature, je cherchais seulement un contre-exemple clair à ce qu'il faut faire si on veut un alexandrin classique
Je voulais faire un énoncé assez clair et didactique pour ne pas avoir à faire lire de liste de diérèses et de synérèses et inciter les forumeurs à essayer de versifier
il y a 2 ans
TrapezeLeft
2 ans
L'emprise du juif, mondiale et totale,
Apporte mort et ruine, invoque en nous le Mal.
Maçonnerie, Kabbale, magie noire et torture,
Sont leurs armes de toujours, balayés d'une traite
Par Christ notre Sauveur; Car le juif payera.
Apporte mort et ruine, invoque en nous le Mal.
Maçonnerie, Kabbale, magie noire et torture,
Sont leurs armes de toujours, balayés d'une traite
Par Christ notre Sauveur; Car le juif payera.
J'aime bien le troisième vers, il est expressif
Sinon pour le premier et le quatrième vers je t'invite à recompter
Sinon pour le premier et le quatrième vers je t'invite à recompter
il y a 2 ans
J'aime bien le troisième vers, il est expressif
Sinon pour le premier et le quatrième vers je t'invite à recompter
Sinon pour le premier et le quatrième vers je t'invite à recompter
mondialent et totalent
ça fait 5 en effet.
Par contre le 4è n'a aucun problème.
Sont/ leurs/ armes/ de/ tou/jours,
ba/lay/és/ d'un/e/ traite
Par contre le 4è n'a aucun problème.
Sont/ leurs/ armes/ de/ tou/jours,
ba/lay/és/ d'un/e/ traite
il y a 2 ans
Plus bel alexandrin du XIXᵉ siècle (je ferai les autres siècles si j'ai pas la flemme) :
J'errais donc, l'œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Difficilement contestable
J'errais donc, l'œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Difficilement contestable
il y a 2 ans
allez j'explique
Lors, le soleil rayon à peine éclat
c'est pas alors hein bon, Lors, évidemment c'est l'or la pépite,, soleil à peine éclat, la pépite d'or à la couleur du soleil sans l'éclat du rayon, c'est un petit soleil éteint
comprendo
Lors, le soleil rayon à peine éclat
c'est pas alors hein bon, Lors, évidemment c'est l'or la pépite,, soleil à peine éclat, la pépite d'or à la couleur du soleil sans l'éclat du rayon, c'est un petit soleil éteint
comprendo
il y a 2 ans