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je t'ai pris la main, te regardant partir sans adieux
j'ai senti ton dernier souffle s'envoler
je me suis mis à parler à dieu
peut être pour me rassurer

ta main froide dans la mienne, je cherchais ta chaleur, ou peut etre juste un espoir
ce matin là mon coeur est parti avec toi
et maintenant incapable de te percevoir
je te trouve partout autour de moi

je crois parfois capter ta présence dans un souffle de vent ou le parfum d'un brin de muguet
la douceur de ton sourire et de ta voix
et malgré ce silence et ton esprit qui à mes questions reste muet
je sais que tu es là

je t'aime, ma petite maman
il y a 2 ans
Pas classique mais c'est ça que j'ai en tête maintenant. Ça vient du manuscrit de Bayeux (orthographe de moy-mesme non garantie cachère)



Hélas, mon cueur n'est pas à moy,
Il est à vous, ma dulce amye;
Mais d'une chose je vous prie:
C'est vostre amour, gardez le moy
C'est vostre amour, gardez le moy

Bien heureux seroye sur ma foy,
Se vous tenoys en ma chambrette
Dessus mon lit ou ma couchette,
Plus heureux seroy que le roy
Plus heureux seroy que le roy

Faulx envyeux parlent de moy
Disant: de deux j'en aymes une.
De cest une j'ayme chacune
Plus qu'on ne pense sur ma foy
Plus qu'on ne pense sur ma foy

Je vous supply, pardonnez moy
Et ne mettez en oubliette
Celuy qui la chanson a faite
A l'ombre d'ung couppeau de bois
A l'ombre d'ung couppeau de bois

:macron-marlou-vin:
il y a 2 ans
La lune solitaire, me toise d'en haut
regard autoritaire, démarche narquoise
me voilà embêtée, de n'être assez courtoise
pour pouvoir demander, qu'elle vienne au château

Très sûrement morose, elle n'aurait rien dit
Car sa métamorphose, est toujours attendue
Chaque chose le sait, l'astre n'est pas perdue
Et sa venue ici, donnera l'interdit

Pourtant moi je suis seule, triste je l'attends
La fin de mon tourment, ne tient qu'à cette dame
Qui se refuse à moi, à l'aube en repartant

J'essayerai d'en écrire un par jour. J'ai essayé de suivre les consignes du mieux que j'ai pu (je sais qu'il manque un tercet sauf que je ne vois pas quoi dire de plus)
il y a 2 ans
Colonnes infernales, ordonnées sciemment
Vomissant d'agonie, crachant de pestilence
Les yeux ici sont vides, loin de l'exigence
Seule à être vivante, j'attends patiemment

Guidée par la lumière, les bruits rabâchés
le tumulte fredonne, devient presque humain
sa langue devient mienne, j'entends son venin
Enfin hors de l'enfer, j'hais les supermarchés
il y a 2 ans
Dans ma quête d'audace, j'ai offert mon corps
Devenant un naufrage, je coule comblée
Les abysses me guettent, je meurs accablée
Tout mes sens en éveil, très loin des désaccords

Dans ma quête d'idée, j'ai fait couler le sang
Devenant une ordure, j'accepte ma vie
Les angoisses me guettent, je souffre d'envie
Mon esprit est brisé, ma faim me dépassant

Ambition déchu, cherchant le prochain mont
le savoir comme quête, vidant mes poumons
j'en veux encore plus, consumé par ma soif

L'enfer je l'ai trouvé, pourtant j'y vis très bien
Les tourments se suivent, très loin de l'épitaphe
Toujours insatiable, voulant mon déclin

Je n'aime pas du tout celui-là et j'en ai honte même sauf que je n'ai pas envie de perdre l'habitude de poster ici. Bonne nuit à tous
il y a 2 ans