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L'EU pourrait être bien? Ou même là ça serait foutu?

Un jean-politique peut m'expliquer?
:Chat_bagnole:
Non parce que la démocratie c'est de la merde
:jesus_mouais_bof:
free lebosslelite
:Golem_velo:
il y a 13 heures
En soit tu as raison.
Ceci dit il ne faut pas non plus oublier que bon nombre de français se sont fait avoir par Sarkozy qui en 2007 a fait du Le Pen sans Le Pen pour capter des voix du FN et se faire élire.

La cocufication ne s'est pas fait attendre, y compris que la question migratoire.
:crie2:



Et pour revenir à l'euro.

Il existe plusieurs origines de l'euro. Certains ont vu une réponse aux crises que le Marché commun puis l'UE avaient connus. D'autres ont vu le résultat d'une simple théorie. Le problème c'est que l'euro a toujours été quelque chose d'intrinsèquement incomplet. On peut se demander pourquoi l'euro est devenu une monnaie unique et non une monnaie commune. La monnaie commune est venue s'ajouter aux monnaies nationales, leur servir d'instrument pour les échanges à l'international pour une zone géographique donné. Il y a quelques avantages pour ce qui est de l'euro certes, au niveau d'une certaine forme de stabilité de la monnaie mais aussi au niveau de la flexibilité des taux de changes lui faisant défaut. Personne n'est obligé de fixer les rapports des taux de change entre monnaies des pays membres. Ces rapports peuvent e^tre réaujustés pour des dates données pour tenir compte des problèmes économiques particuliers de chaque pays. Cela peut être des problèmes conjoncturels comme structurels. La conjoncture concerne des événements extérieurs difficilement voire impossible à contrôler tandis que le problème structurel lui, désigne des problèmes plus contrôlables, comme l'évolution des gains de productivité. Entre ces moments de réajustement, les parités sont fixes. Cela réduit naturellement le coût des transactions liés au change pour les entreprises. C'est vrai qu'une monnaie commune demande des règles strictes limitant les mouvements de capitaux pour que seule la spéculation puisse avoir place au sein de la zone euro. La choix de la libéralisation financière quasi totale a été une erreur. Paradoxalement, ce sont les socialistes français qui ont fait cette connerie, ou du moins qui ont inspiré ces mauvais choix. Il faut se tourner vers les premières crises du système monétaire européen.

Ceux qui sont favorables à la monnaie unique ont tendance à oublier qu'ils avaient que les pays parties prenantes du SME avaient tout fait pour laisser le champ libre à la spéculation. Avant le SME il y avait le Serpent Monétaire européen qui découle du rapport Werner de 1970. Mais les Etats Unis mirent fin à la convertibilité du dollar en or aux taux de 35 dollars l'once. Du coup, les pays européens se tournèrent vers le serpent monétaire. Il fixait des marges de fluctuations aux monnaies européens et a mis fin à la "zone sterling". Les marges de fluctuations étaient de + ou 2,5%. La base de ce serpent monétaire a été évidemment le deutschmark. Mais la politique américaine se refusant à soutenir le dollar et l'impact des crises internationales comme le premier choc pétrolier ont conduit à des fluctuations brutales. Cela menaçait d'une part le deutschmark à la hausse et d'autre part le franc français, le livre sterling et la lire italienne à la baisse. Finalement, le serpent monétaire se transforme en une sorte de zone mark. La création d'une monnaie unique avait déjà été proposé par Roy Jenkins, un britannique. Il l'a proposé pour 9 pays en tout. Il parlait de budget communautaire allant à 10% du PIB des pays membres. Il s'agissait que cela soit la garantie d'une monnaie unique. Les pays refusèrent dans leur totalité. En 1979, le SME fut crée. Le système encadrait les fluctuations de monnaie autour d'un cours pivot de référence calculé à partir d'un panier de monnaies des pays membres, à savoir l'European Currency Unit. Les cours de monnaie européennes furent stabilités avec légère réevaluation du deutschmark le 23 septembre 1979. Sous Mitterrand, le franc fut dévalué à 3 reprises. Mais le tournant de la rigueur en grande partie motivé par l'européisme stabilise le franc jusqu'en 1992. Mais la peseta espagnole et la lire italiennes furent dévaluées en 1992 suite à une spéculation provoquée par l'échec du référendum au Danemark sur l'Europe.

La livre sterling quitte le SMR ensuite. En 1993, les réserves de la Banque de France sont épuisées par les spéculations. Les marges de fluctuations ont été portées de 2,5 à 15% et le SME disparut de fait à lété 1933. Certains se sont demandés si pour supprime la spéculation, il ne fallait pas avoir une seule monnaie. Cela raménerait plus de stabilité. Du moins c'est ce que certains pensaient à ce moment là. On sait que ce n'est pas le cas étant donné que la spéculation s'est déplacée des taux de change au taux d'intérêt de la dettte souveraine entre chaque pays membre. Mais au début des années 1990, on se doutait que les libertés trop importantes laissées aux marchés financiers pour la détermination du taux de change des monnaies était problématique. Un certain George Soros, qui est un spéculateur professionnel a réussit à l'emporter contre les banques centrales. Les capacités de ces banques centrales ont été saturées par les montants financiers mobilisées par les spéculateurs. Car ils avaient une liberté totale. Aujourd'hui également, sur les marchés de changes concernant les devises européennes. D'autres pays ont été épargné comme la Chine et sa monnaie, le Yuan. Le système de contrôle chinois s'est révélé plutôt efficace jusque là. Même le FMI a admis qu'il était nécessaire de contrôler les mouvements de capitaux en 2010. La crise financières de 1997 1998 avait déjà montré que c'était nécessaire. Cette libéralisation des mouvements des capitaux a pénalisé la croissance. Ce n'est pas pour rien que la Chine, un des seuls pays n'ayant pas adopté ce processus, s'en est bien sorti à ce niveau là. Car son économie s'est révélé plus stable que ce qu'il en aurait été en cas de liberté totale des mouvements de capitaux. Maurice Allias, économiste français défunt, prix Nobel de la paix l'a parfaitement démontré, que les changes flottants étaient à l'origine des désordres financiers internationaux.

Si on réintroduit ces contrôles à l'échelle mondiale, ce qui permet le retour d'un système de changes fixes ou alors contrôlées largement par les banques centrales de chaque pays, alors on n'aurait plus besoin de monnaie unique. Les élites allemandes ont voulu se servir des marchés financiers pour normaliser les politiques économiques des autres Etats combinée aux intérêts financiers du Royaume Uni qui explique l'opposition de contrôler juste ne serait ce qu'en partie les marchés financiers. La France ne l'avait pas bien perçu en l'occurrence. Et l'Allemagne a crée le cadre dans lequel la spéculation s'est engouffré pour justifier par la suite la création d'une monnaie unique. L'Allemagne a tout fait pour que la liberté totale des capitaux soit inscrite dans le fameux traité de Lisbonne au son article 63 du TFUE. Que ce soit les mouvenements intra ou externes à l'Union européenne d'ailleurs. le SME aurait pu marcher avec une monnaie commune soustraite à la spéculation via des contrôles de capitaux garantissant une déconnexion avec les marchés financiers de l'extérieur de la zone. Il y a des raisons pour laquelle l'Allemagne n'aimait pas le SME. En effet, ce système laissait bien des possibilités aux autres pays de rééquilibrer leur position via des dévaluations successives. Pour sécuriser l'accès des produits de leur industrie aux marcéhs de leurs voisins, ils ont tenté de faire saboter le projet. De l'union des transferts, proposée en 1977 par Roy Jenkins, il en était hors de question également. Toute union budgétaire signifierait un financement de ses membres, ne fut elle que partielle et ça les dirigeants allemands l'avaient compris. Au début de l'euro, l'accent est donc mis sur la responsabilité budgétaire de chaque pays.

En parlant de l'Allemagne, ce pays a connu une désindustrialisation pour se tourner vers la financiarisation de son économie. Le secteur financier a beaucoup gagné durant les années 1990 et 2000. Durant les années 1990, l'Allemagne se réunifie. Helmut Kohn propose à Mitterrand ce qui sera le traité de Maastricht. Le principe d'union monétaire y est entériné. Les dirigeants allemands évoquent un sacrifice de l'Allemagne et Mitterrand a cru à tort qu'il avait cloué la main de l'Allemagne sur la table de l'euro. En réalité, ce fut l'inverse. Chevènement, Séguin entre autres se sont opposés à la monnaie unique. Le passage du deutsche mark à l'euro était bordé par des précautions instituionnelles. Dans l'arrêt rendue le 12 octobre 1993, le tribuanl constitutionnel de Karlsruhe avait précisé que le passage à la monnaie unique, l'euro devait se faire dans le cadre d'une communauté de stabilité monétaire. Le fondement de la loi allemande, c'est la conception de l'union monétaire en tant que communauté de staiblité monétaire. Le principe de mutualisation des dettes est anticonstitutionnel pour la cour constitutionnelle de Karlruhe. Cela a été réeffirmée par cette même cour en septembre 2011. Impossible d'avoir une monétisation directe de la dette par les avances de la BCE.
On a toujours les élites qu'on mérite

Sarko n'a jamais caché sa posture immigrationniste

On se souvient de son discours ou il expliquait que le métissage était une obligation et que si c'était pas fait la république devait prendre des mesures contraignantes
:FatigueZoom:


Sa fille va très probablement lui ramener un noir et c'est de bonne guerre, pourtant ces décennies de folies ne nous ramèneront jamais l'homogénéité ethnique
:crazyhead:


Je pense que rien n'a changé, le français aime toujours le migrant dans la mesure ou"il bosse n'enfreint pas les lois et blablabla" mais aucune considération civilisationnelle auprès du peuple français

Je vois la différence vivant en Hongrie ou les discours dans les bars ont rien à voir et les gens te mettent tout de suite sur la table l'identité chrétienne du pays et ce que générerait le fait de vivre avec des millions de musulmans

C'est une question de conceptualisation et le français de base à grandi dans un carcan républicain qui est multiculturaliste par essence

Pour lui tout se vaut, chaque homme est ego et la culture est une question perso, rien à branler pour le pays

Les petits isolats réactionnaires n'y changeront rien

Le seul truc qui pourrait modifier la trajectoire c'est une révolution identitaire avec une dictature
:philippot_jawline:
il y a 13 heures
Y a quand même une culture commune entre les peuples européens
:Chat_bagnole:


Edit: après c'est surtout vrai pour les pays d’Europe de l’ouest donc faudrait peut-être plutôt une alliance entre ces pays là
:Chat_bagnole:
C'était le projet de base quand il y avait la France, l'Italie, le Benelux et l'Allemagne. Et ça marchait assez bien pour ce que c'était, c'est-à-dire une organisation de coopération économique. Mais déjà à l'époque l'idée derrière tout ça c'était de créer une Europe fédérale à terme.
:crazyhead:
il y a 13 heures
Pour ce qui est de l'euro, il faut parler de l'Italie qui est l'un des pays si ce n'est le pays le plus proche de la sortie de l'euro. Où l'était, puisque Salvini s'était lancé en août 2019 dans son pari fou de mettre fin avec sa coalition avec le mouvement 5 étoiles. Ce qui était prévu avant l'été 2019, c'était que l'Italie glisse un orteil en dehors de la zone euro en créant les mini BOTS. Ce sont des bons du Trésor ordinaires mais de petit taille. Si on nous dit dans les nouvelles que l'Italie a mis en circulation l'équivalent de 50 milliards d'euros en lires, on va avoir des pensées envers le dogme de l'euro irrévocable. Mais si on nous dit que c'est 50 milliards de mini BOT, ce qui revient au même, on ne va pas tilter. On va se dire que c'est de la dette d'Etat en plus. Donc l'Italie comme l'Allemagne pourrait bien sortir de l'euro de manière discrète et progressive avec une méthode qui évite les chocs. L'Italie pourrait choisir une sortie de l'euro effectuée de manière discrète. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre à certains, il est largement plus simple de sortir de l'euro que d'y entrer. Il suffit qu'un dirigeant annonce qu'il met fin au taux de change de 1 pour 1 avec les autres monnaies de la zone euro. Les jours suivant, on met en circulation les nouveaux billets qu'on aura préparé à l'avance. Et les banques font les modifications nécessaires sur les comptes des clients. Puis l'Etat sortant doit rembourser à la BCE son quote part des billets en euro. Mais c'est une opération blanche vu que les nouveaux billets remplacent les anciens. Et il doit régler la question des soldes Target qu'ils soient positifs ou négatifs. Et c'est tout. Sortir de l'euro est relativement simple mais si l'Italie veut le faire un jour, elle est obligée de bien s'y préparer parce qu'il existe trois problèmes politiques dans la pratique.

D'abord, il y a le dogme, puis l'absence de procédure de sortie de l'euro et enfin dans le cas de l'Italie, un solde Target débiteur énorme. Si l'idée des mini BOTS est sur la table, c'est que l'Italie ne se sentait pas en mesure de faire une sortie directe de l'euro. En suivant les traités, ils seraient obligés de fuir un peu comme des voleurs en faisant défaut sur les Target. Et ils seraient clairement identifiés comme étant les responsables de toutes les conséquences négatives qui pourraient en découler, pour eux comme pour les autres. Il est important pour l'Italie d'avoir donc le beau rôle tant auprès de leurs citoyens que des européens. Et pour cela il faut se faire passer pour une victime. A savoir le fait de dire que ce sont les décisions des autres qui les ont poussé à sortir de l'euro. Comme ça si la sortie réussit, ce sera grâce au courage des dirigeants italiens et si ça échoue, ce sera de la faute des autres. Et ils présenteront la sortie de l'euro comme un moindre mal. C'est pour le problème d'image un peu politicien. Mais les dirigeants italiens souffrent aussi d'un problème de légitimité pour pouvoir sortir de l'euro, du moins pour pouvoir faire une sortie directe. Déjà avant Meloni je rappelle que la coalition entre la Ligue et le mouvement 5 étoiles ont oublié de parler de la sortie de l'euro. Si bien que quand Salvini a formé son gouvernement, la nomination de l'euro critique Paolo Salvona en ministre des finances, cela a été refusé par la président de la République. Celui ci a justifié son choix en affirmant que la nomination de Salvona mènerait tôt ou tard à une sortie de l'euro. Or cela n'était pas cohérent avec le projet de réorientation de l'Europe pour lequel nombre d'électeurs avaient voté. Il ajoute que la sortie de l'euro est un sujet de première importance qui n'avait pas été débattu pendant la campagne. Il est marrant de constater encore que les européistes se soucient de la démocratie que quand ça les arrange.

En pompier pyromane, Salvini, s'il voulait sortir de l'euro, n'avait pas d'autre choix que d'attendre une situation qui lui permettra de justifier la sortie de l'euro, rendue obligatoire par la faute des autres. Suite à la crise des gilets jaunes, la commission européenne acceptait que le budget de la France ne dépasse les 3% tandis qu'elle le refusait pour l'Italie. Cette même commission européenne exigeait toujours plus de coupes dans les dépenses publiques alors que celui ci était dans les clous. En mai 2019, la commission était revenu à la charge en menaçant l'Italie d'une procédure de déficit excessif qui pouvait déboucher sur une amende de 0,2% du PIB, soit 3 milliards d'euros, à cause de l'augmentation des dépenses publiques. Car la commission estimait que l'Italie ne fournissait pas assez d'efforts pour réduire son endettement. Une fois renforcé par les résultats des élections européennes, Salvani avait annoncé la création des mini BOT la semaine suivant ses menaces, ce qui constituait un premier pas vers une sortie de l'euro. Comme la BCE avec ses QE, l'Italie se plaçait donc à la frontière de la légalité en créant une monnaie qui n'en est pas vraiment une car l'euro est resté la seule monnaie ayant cours légal et forcé dans ce pays. Soit la seule monnaie que les agents économiques n'ont pas le droit de refuser pour un paiement. Or c'est la seule chose qui donne de la valeur à ce papier monnaie. Point de privilège pour les mini BOTS qui sont émis par le Trésor et non par la banque centrale. Cela reste une monnaie fiduciaire sous forme papier. Il n'y a donc pas de compte bancaire en mini BOT, ni de création monétaire par le crédit. C'est une sorte de monnaie locale mais à l'échelle nationale. Avec un petit bonus de solidité car ce qui va donner de la valeur à ces mini BOT en l'absence de cours légal et forcé, c'est la garantie que l'Etat les acceptera pour la paiement des impôts à un valeur fixe de 1 euro pour 1 mini BOT.

Donc même si des particuliers ou des entreprises ont le droit de refuser un paiement en mini BOT, on peut toujours les fourguer à l'Etat. Cette garantie facilite la circulation. D'autant plus qu'ils ont poussé le vice en donnant une apparence à ces mini BOT. qui est bien éloignée de celle des bons du Trésor habituels. A noter que le design des mini BOT est le même que celui de l'euro. La différence entre ça et les bons du Trésor classiques sur papier est claire et nette. Même la valeur faciale des mini BOT est exprimée en euros. Le problème essentiel de l'Italie est qu'elle a mis en place une politique d'austérité budgétaire et qu'à ce moment là, l'Etat est devenu un mauvais payeur. Ce qui a fait que l'Etat italien devait à des entreprises dans le cadre de divers marchés publics à peu près 50 milliards d'euros ce qui était massif. Soit 3% du PIB italien de 2019. Le projet des mini BOT visait d'une certaine manière à redonner une capacité de circulation à cet argent qui était gelé dans l'Etat italien. L'Etat italien devait de l'argent à certaines entreprises notamment dans les travaux publics. Donc il voulait payer avec ces mini BOT originaires du Trésor. Les entreprises peuvent donc utiliser ces mini BOT pour payer leurs impôts et leurs cotisations sociales. C'est un mécanisme non seulement de compensation financière mais aussi de compensation fiscale. Ces mini BOT seront d'autant plus efficaces qu'ils circulent entre les entreprises Supposons que l'Etat paye une entreprise A avec des mini BOT ce qu'il lui doit. Et cette somme est supérieure au montant des impôts que l'entreprise A doit payer à l'Etat. Du coup avec les mini BOT qu'elle a elle peut payer une entreprise B que ce soit des produits ou des services, avec ces mini BOTS. Car l'entreprise B qui ne touchera pas ces mini BOT car elle n'est pas la victime d'une dette de l'Etat, va elle aussi pouvoir payer ses impôts.

Cela signifie avec ces 50 milliards qui circulent dans l'économie italienne. Et c'est justement ce qui s'est passé. Puisque l'Etat donne le droit aux entreprises de régler leurs impôts et leurs cotisations sociales avec ces mini BOT? on peut se demander pourquoi est ce qu'il ne donnerait pas ce même droit aux ménages. Cela permettrait aux entreprises de payer une partie de leurs salariés justement avec ces mini BOT. Une fois que l'Etat paye ses impayés aux entreprises, ces entreprises vont faire circuler les mini BOT avec d'autres entreprises. Et cela va revenir en paiement des impôts à l'Etat. Mais pour d'autres, elles vont payer une partie de salaires, bien entendu pas la totalité. Et les ménages avec cela, vont pouvoir aussi payer leurs impôts. Autrement dit, le système est d'autant plus efficace qu'il s'élargit à différents agents économiques. A partir du moment où ces mini BOT circulaient au sein de l'économie italienne, le gouvernement italien pouvait très bien dire que les euros c'est fini à leurs citoyens, et qu'ils n'utilisent à partir de maintenant que des mini BOT. Et on les redénomme lire. A ce moment là, il aurait été possible pour l'Italie de sortie de la zone euro en douceur, sans faire de drames. Mais Salvini n'était qu'un alter européiste qui exigeait simplement quelques modifications au niveau des règles liées au déficit du budget de l'Etat. Ces mini BOT étaient soit un moyen de pression dans le cadre de renégociations, ou alors un moyen de protection contre des éventuels abus monétaires de la BCE, qui peut bloquer l'accès aux liquidités des banques italiennes à tout instant. C'est ce qu'elle avait fait aux banques grecques en 2015 pour forcer Tsipras à accepter un train de réformes. De plus, Salvini devait composer avec des divergences externes comme internes car dans son parti comme dans la coalition, la sortie de l'euro ne faisait pas l'unanimité.
il y a 13 heures




:zidane_benzemonstre:


+

D'abord on peut figer les soldes Target tels quels dans les comptes des banques centrales sans qu'on n'y touche plus. Après tout dans le cadre de l'euro, l'Italie peut avoir un solde négatif de n'importe quel montant et de n'importe quelle durée sans lui demander de le solder avec des actifs un peu plus tangibles que sa propre monnaie. Ce système a produit ce que l'on connait Faire cela équivaut pour l'Allemagne à monétiser sa perte. Mais politiquement, c'est différent d'un défaut italien, car là, les deux parties se seraient entendus pour dire qu'elles ne se doivent rien. Il est peu probable que cela se passe comme cela mais c'est une option. Une solution plus juste et intelligente pour les deux parties est que l'Allemagne accepte la redénomination en monnaie nationale des soldes Target. Les 500 milliards d'euros italiens détenus par le Bundesbank deviendraient 500 milliards de lire. La lire n'ayant cours qu'en Italie, cet argent reviendrait immédiatement dans l'économie italienne. D'un autre côté, la Bundesbank enregistrerait quand même une perte à cause de la dépéciation de la lire. Mais elle serait moindre que dans le cas d'un défaut total. Enfin, une troisième solution qui peut être complémentaire, serait que l'Italie paye une partie de son solde en euros ou avec de sactifs éligibles, dans la limite de ses moyens forcément. Mais si les créanceirs sont arrangeants, les débiteurs peuvent l'être aussi. C'est tout l'intérêt de se mettre autour d'une table et de négocier : pour éviter un défaut total qui fâcherait tout le monde. C'est pour cela que les dettes Target ne sont pas vraiment des dettes. Parce que quand on parle de banques centrales, les notions de dette et de monnaie se confondent. Après tout, la monnaie, c'est de la dette. Dire de la Bundesbank qu'elle accumule les dettes de la banque centrale d'Italie ou qu'elle acccumule de la monnaie italienne, c'est pareil. C'est de la monnaie.

Mais c'est une reconnaissance de dette de la BCE. Alors quand certains experts parlent des soldes de dette Target en disant que les Espagnols et les Italiens doivent des centaines de milliards d'euros aux Allemands, ils ont raison d'une certaine manière, mais cela crée de la confusion chez le citoyen moyen. Car ce dernier ne verra pas de nuance. Et ce pour la simple et bonne raison qu'il ne sait même pas qu'il y en a une. Dans l'esprit collectif, le mot dette renvoie à cette idée bien précise et unique qu'on a pris de l'argent à quelqu'un et en échange de la promesse qu'on le lui rendra plus tard. Et si on ne tient pas cette promesse, alors on est un voleur, un mauvais gestionnaire ou alors un mauvais payeur. En bref, un irresponsable incapable de remplir des engagements qu'il avait pourtant promis de tenir. Or, le système des Target, c'est différent. Car c'est le fonctionnement normal de l'euro qui force la Bundesbank de manière mécanique à créer un euro allemand quand elle reçoit un euro italien. Et comme il y a un déséquilibre important entre ces deux pays, il y a une fuite de monnaie de l'Italie vers l'Allemagne, obligeant ainsi la Bundesbank à rempiler des palettes de billets italiens dans ses coffres pour près de 500 milliards d'euros. Et plus de 1000 milliards d'euros quand on compte tout ce qu'elle a reçu en excédent de la zone euro. Lorsque l'Italie sortira de l'euro ce qui est inévitable à mon sens, tous ces billets italiens qui sont stockés dans la Bundesbank se transformeront en lire. Ce même lire qui se dépréciera par rapport à l'euro. Or, c'est ce que les Allemands ne veulent pas. C'est pour cela que les Allemands ont fait inscrire dans les traités qu'en cas de sortie d'un Etat débiteur de la zone euro, son solde Target doit être maintenu en euros.

On peut donc résumer le système et le problème des Target en deux question fondamentales. D'abord, est ce que les Target doivent être maintenus en euros comme isncrits dans les traités? Ou alors est ce que l'on accepte qu'ils soient redénominés en monnaie nationale? La meilleure solution est la deuxième pour la simple et bonne raison que cette règle des traités est innapplicable dès que le solde Target est trop élevé. Et même quand le solde est faible, cette règle est contestable d'un point de vue politique comme d'un point de vue philosophique. Ensuite la deuxième question à se poser c'est : En cas de défaut ou de dépréciation sur les soldes Target, qui paye la perte? Est ce qu'on laisse la monnaie prendre le choc ou alors on fait appel au contribuable? Et quels contribuables? Les Allemands, les Italiens ou alors les Européens qui sont entre les deux avec la BCE? Sachant que les Allemands sont les créanciers et que les Italiens sont les débiteurs. Bien sûr, faire payer les contribuables est stupide en plus d'être injuste. Pour ce qui est des Allemands, il faut savoir qu'on nous a vanté les mérites du modèle Allemand. En réalité, c'est une fraude. Leurs habitants s'appauvrissent et la situation démographique en Allemagne est préoccupant. En plus de cela, leurs infrastructures sont vieillissantes et l'Etat n'investit plus. L'économie allemande repose sur des secteurs dépassés et elle est très dépendante des exportations. Et l'Allemagne qui était déjà en 2019 au bord de la récession est en train de connaître en 2023 la récession. Donc sans l'euro qui donne un avantage considèrable pour le commerce de l'Allemagne, son économie prendrait un certain choc. Mais si on plus on lui retire de la monnaie du système pour faire payer les Target au contribuable allemand, on bousille l'économie. Car cela veut dire contracter une économie déjà en récession et qui a besoin d'investissements publics pour maintenir la croissance et mettre à niveau les infrastructures.

L'économie allemande a également besoin d'investissements privés pour se restructurer. et s'adapter à ce nouveau contexte économique. L'Allemagne va donc devoir assumer ses choix. Elle a accepté de figer le taux de change de sa monnaie à 1 pour 1 avec des économies moins compétitives que la sienne. Il ne faut pas s'étonner que plus de deux décennies plus tard, on constate des différences et des déséquilibres énormes entre ces pays. L'euro met l'Allemagne dans un sacré dilemme. Car l'Allemagne a profité de l'euro pour booster ses exportations au détriment de ses voisins. Mais le revers de la médaille, c'est d'accumuler des centaines de millairds d'euros de monnaie centrale en provenance des pays du sud qui sont exposés à une dépréciation en cas de sortie d'un de ses Etats de la zone euro. La Bundesbank peut boucher ce trou comptable par elle même en à l'actif un reliquat Target figé indéfiniment. Ou bien en le remplaçant par des billets, ce qui revient au même. C'est sûr que cette perte ronge la valeur potentielle du nouveau mark. Mais ça c'est seulement la conséquence normale du fonctionnement de l'euro. Qui a forcé la Bundesbank à créer de la monnaie en échange d'un actif dont elle pensait à tort qu'il aurait la même valeur pour toujours. Encore une fois, la richesse ça ne se décrète pas. Ce n'est pas parce que quelqu'un a écrit dans les traités d'un euro en Allemagne vaut un euro en Italie que c'est vrai pour autant. Et ça ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les Allemands vont cependant payer un prix pour l'euro qui est bien inférieur à celui payé par les Grecs. Donc taxer les Allemands pour les Target, ça n'a aucun sens. Mais pour les Italiens, c'est la même chose. Certes cela peut sembler contre intuitif. Mais ilfaut se rappeler que l'acheteur italien a payé son fournisseur allemand. On lui a fait une facteur à l'instant T où le taux de change entre l'Italie et l'Allemagne était de 1 pour 1.

Quand il a payé, c'est terminé. Et ce n'est pas de sa faute si aujourd'hui il y a des déséquilibres dans les comptes des banques centrales. Il faut imaginer qu'on achète quelque chose à un fournisseur en dehors de la zone euro situé n'importe où mais qui accepte d'être payé en euros. La facture est payé en euros. Apparemment tout va bien mais quelques années après, le fournisseur vient te voir et dit que puisque l'euro s'est déprécié de 10% par rapport à sa monnaie, il faut payer une rallonge de 10% sur la facture. Cela n'a aucun sens. Là, c'est pareil. On ne va pas demander à un Italien de payer des années plus tard une somme qui correspond en fait à l'application d'un taux de change rétroactif sur sa facture. Et la facture ici, c'est le solde Target de l'Italie. Donc faire payer les italiens n'aurait pas de sens. Cependa,t faire payer les Européens serait encore plus idiot. Il se trouve que la BCE sert d'intermédiaire entre les banques centrales de la zone euro. D'abord quand la banque d'Italie doit 500 milliards d'euros à la Bundesbank, c'est un arrondi. Et cela ne correspond pas vraiment à la réalité. Cela peut se comprendre dans le cas d'une explosion généralisée de l'euro. Car si tout le monde fait défaut successivement sur les Target, à la fin c'est sur l'Allemagne que tout l'échafaud retombe en fin de compte. Puisque la BCE sert d'intermédiaire, l'Italie doit 500 milliards d'euros à la BCE et c'est la BCE qui les doit ensuite à la Bundesbank en majorité. Et une partie est du aux autres banques créditrices du système. Cette nuance est importante car si l'Italie fait défaut sur les Target en sortant de l'euro et que l'euro et la BCE survivent à ce choc, l'Allemagne ne sera pas la seule à devoir assumer la perte. Comme l'Italie fera défaut envers la BCE et non envers la Bundesbank, la perte sera réparti entre les actionnaires de la BCE, c'est à dire les Etats membres de la zone euro à proportion de leur part dans l'eurozone.
il y a 13 heures
On a toujours les élites qu'on mérite

Sarko n'a jamais caché sa posture immigrationniste

On se souvient de son discours ou il expliquait que le métissage était une obligation et que si c'était pas fait la république devait prendre des mesures contraignantes
:FatigueZoom:


Sa fille va très probablement lui ramener un noir et c'est de bonne guerre, pourtant ces décennies de folies ne nous ramèneront jamais l'homogénéité ethnique
:crazyhead:


Je pense que rien n'a changé, le français aime toujours le migrant dans la mesure ou"il bosse n'enfreint pas les lois et blablabla" mais aucune considération civilisationnelle auprès du peuple français

Je vois la différence vivant en Hongrie ou les discours dans les bars ont rien à voir et les gens te mettent tout de suite sur la table l'identité chrétienne du pays et ce que générerait le fait de vivre avec des millions de musulmans

C'est une question de conceptualisation et le français de base à grandi dans un carcan républicain qui est multiculturaliste par essence

Pour lui tout se vaut, chaque homme est ego et la culture est une question perso, rien à branler pour le pays

Les petits isolats réactionnaires n'y changeront rien

Le seul truc qui pourrait modifier la trajectoire c'est une révolution identitaire avec une dictature
:philippot_jawline:



Aucune différence entre Sarkozy et Mélenchon. Chaud.
:naturlichemain:





Une fois l'Italie sortie, la France comptera pour 20 à 21% de tout cela, Cela signifiera que la Banque de France ramassera jusqu'à potentiellement 21% des Target non soldés. Soit u peu plus de 100 milliards d'euros. On parle de la monnaie créée en Italie qui est allé en Allemagne et qui n'a pas fait le chemin inverse. En plus, l'Allemagne a toujours refusé de mutualiser les dettes des Etats ou tout autre mécanisme de répartition des richesses. Vu les sommes engagés, cela se comprend. Cela veut aussi pour les dettes de la Deutsche Bank La solidarité européenne, c'est avant tout quand cela arrange les élites allemandes. Si l'euro explose et que les Allemands ne sont pas contents de se ramasser des pertes sur les Target des autres, cela ne sert à rien de les blâmer. Car eux ont payé. Ce sont les conséquences du fonctionnement normal de l'euro. Les concepteurs de l'euro ainsi que sa mise en place sont clairement responsables. Helmut Kohl a d'ailleurs admis avoir imposé l'euro aux Allemands Il l'a reconnu dans une interview donné en 2002 mais publiée seulement en 2013. Il avait déclaré qu'ils auraient perdu un référendum sur l'introduction de l'euro. Et ce avec 70% d'opposition. Il a admis par la suite avoir agi comme un dictateur. Il ajoute qu'il a adopté l'euro comme un symbole de la construction européenne. Et aussi pour qu'il n'y a plus de guerre en Europe soit disant. En gros, le mec a pris une décision économique et monétaire d'envergure sur la bse d'un traumatisme émotionnel. Concrètement c'est l'euro et la construction européenne qui fait renaître le ressentiement entre les peuples européens. De plus, l'attitude non coopérative de Gerhard Schroder n'a rien arrangé. En appliquant les lois Hartz qui ont détruit le droit du travail ainsi qu'une grande partie des protections sociales allemandes pour booster la compétitivité de l'Allemagne, il a accéléré le processus de création des déséquilibres dans la zone euro.

Le refus de toute volonté d'harmonisation fiscale, sociale ou de redistribution a empêché la résorption de ces déséquilibres qui se sont accumulés sous la forme de dettes Target. Malgré les efforts de certains pays pour faire les réformes nécessaires, Si l'euro explose et que les dirigeants allemands décident de renflouer la Bundesbank en faisant appel au contribuable au lieu de faire d'autres choix certes contraire au dogme monétaire, c'est le responsabilité des dirigeants allemands. Cependant, les dirieants français ont également leur part de responsabilité puisque c'est François Mitterrand et son gouvernement qui ont également poussé pour la zone euro. Pour des raisons idéologiques et de politique intérieure. Et c'est Giscard qui avait fait rentrer la Grèce dans l'UE contre l'avis de tous d'ailleurs. On connait le résultat. Pour ce qui est du rôle de Giscard dans l'entrée de la Grèce dans l'Union européenne, il suffit de voir le documentaire intitulé : " La crise grecque, une faillite européenne " pour s'en convaincre. De plus, au moment des réformes Hartz en Allemagne, la France passait aux 35 heures. Difficile d'avoir des cohérences de politique économique au sein de la zone euro dans ces conditions. Il est en bref impossible de réaliser l'union monétaire sans union politique avec ministre général du budget et de finances à l'échelle européen. Sauf que l'union politique est elle même irréalisable en raison de l'impossibilité de s'entendre sur une base commune.
il y a 13 heures
On a toujours les élites qu'on mérite

Sarko n'a jamais caché sa posture immigrationniste

On se souvient de son discours ou il expliquait que le métissage était une obligation et que si c'était pas fait la république devait prendre des mesures contraignantes
:FatigueZoom:


Sa fille va très probablement lui ramener un noir et c'est de bonne guerre, pourtant ces décennies de folies ne nous ramèneront jamais l'homogénéité ethnique
:crazyhead:


Je pense que rien n'a changé, le français aime toujours le migrant dans la mesure ou"il bosse n'enfreint pas les lois et blablabla" mais aucune considération civilisationnelle auprès du peuple français

Je vois la différence vivant en Hongrie ou les discours dans les bars ont rien à voir et les gens te mettent tout de suite sur la table l'identité chrétienne du pays et ce que générerait le fait de vivre avec des millions de musulmans

C'est une question de conceptualisation et le français de base à grandi dans un carcan républicain qui est multiculturaliste par essence

Pour lui tout se vaut, chaque homme est ego et la culture est une question perso, rien à branler pour le pays

Les petits isolats réactionnaires n'y changeront rien

Le seul truc qui pourrait modifier la trajectoire c'est une révolution identitaire avec une dictature
:philippot_jawline:
Et d'ailleurs en parlant de Hongrie, Orban a beau être un meilleur dirigeant que Macron il y a des moments où tu te dis que même lui peut être acheté.

A un moment il avait posé son veto à l'entrée de la Suède + Finlande dans l'OTAN me semble il mais pour quelques millions débloqués par l'UE il a changé d'avis et levé le veto de la Hongrie.

Pour revenir sur l'euro.

Le dirrham était la monnaie unique du califat omeyyade. Avec la dislocation du califat, la monnaie a disparu. Pour parler des monnaies de l'époque classique, il faut évoquer Charles Quint qui est né en 1500 et qui est devenu héritier des Habsbourg en 1519 à 19 ans. Il devient empereur du Saint empire romain Germanique. Son fils, Philippe II, bénéficie des conquêtes de Charles Quint. Les Philippines sont nommés d'ailleurs en hommage à Philippe II. Et pour ce qui est des espagnols, avec tous les territoires qu'ils ont conquis jusque dans les Amériques, ils vont mettre en place ce que des spécialistes nomment la première monnaie plurinationale des temps modernes. C'était le réal espagnol. Ce réal espagnol circulait dans toutes les Amériques étant sous domination espagnole et pas seulement. Sur cette monnaie, on voit deux hémisphères, puis une couronne puis deux colonnes. La formule employée c'est Utraque Unnum ce qui veut dire : Nous sommes tous un. La volonté claire et nette est la construction d'un empire mondial. Cette monnaie avait été frappé en 1736. C'est la même pensée qu'Antiochos IV. Autour des deux colonnes préesntes sur la monnaie, on voit des guirlandes, des banderoles qui s'entourent. Avec la banderole autour de la colonne on peut y apercevoir le symbole du dollar. Car en effet, le réal espagnol était étendu dans toutes les Amériques et était utilisé notamment dans les colonies britanniques du nouveau monde. Avant les premiers dollars fabriqués à la fin du XVIIIème siècle, les colons britanniques utilisaient le réal espagnol. Et ils ont utilisé ceci comme un symbole du dollar. Le dollar qui par la suite a repris cette idée de vouloir être une monnaie mondiale, dominante avec les accords de Bretton Woods notamment.

Suite à la Révolution française de 1789, qui connait un rebondissement en 1792 avec le manifeste du duc de Brunswick, qui met à feu et à sang Paris, Ce duc assembles des troupes de toute l'Europe pour venir mater la Révolution française. Il envoie à Paris un ultimatum comme quoi il faut rétablir Louis XVI sur le trône avec les prérogatives de monarque absolu. Des français vont ensuite aux TUileries pour incarcérer Louis XVI et l'envoyer à la prison du Temps. Le 20 septembre 1792, les troupes européenns combattents les sans culottes durant la bataille de Valmy et à la surprise général, ce sont les révolutionnaires français qui en sortent vainqueurs. Dans cette bataille il y avait des latino américains notamment Francesco de Miranda qui devient un des lieutenants de Bolivar et porte les idéaux révolutionnaires français en Amérique latine. Au début du XIXème siècle, il y a la désintégration de l'empire espagnol avec des révolutionnaires qui vont se prévaloir des idéaux de la République française et de la Révolution pour proclamer leur liberté et leur indépendance. C'est la fin de la monnaie unique hispanique. Avec l'apparition du peso argentin en 1813. Le bonnet phygien est inspiré des symboles de la révolution française. En 1817, c'est le peso chilien qui fait son apparition tandis qu'en 1821 apparait le peso colombien. Par la suite, ce fut le peso péruvien en 1822. Par la suite, apparaissent le real mexicain, le peso bolivien respectivement en 1824 et en 1825. Ainsi que le bolivar vénézuélien entre 1830 et 1879 selon un processus chaotique due à l'histoire particulière du Vénézuéla. Enfin, il y aura l'émergence du Balboa panaméen. Ce dernier fut réglé en quelques semaines avec l'appui des Etats Unis. Ensuite il y avait le Kurus qui était la monnaie unique de l'empire Ottoman.

Le dirrham était la monnaie unique du califat omeyyade. Avec la dislocation du califat, la monnaie a disparu. Pour parler des monnaies de l'époque classique, il faut évoquer Charles Quint qui est né en 1500 et qui est devenu héritier des Habsbourg en 1519 à 19 ans. Il devient empereur du Saint empire romain Germanique. Son fils, Philippe II, bénéficie des conquêtes de Charles Quint. Les Philippines sont nommés d'ailleurs en hommage à Philippe II. Et pour ce qui est des espagnols, avec tous les territoires qu'ils ont conquis jusque dans les Amériques, ils vont mettre en place ce que des spécialistes nomment la première monnaie plurinationale des temps modernes. C'était le réal espagnol. Ce réal espagnol circulait dans toutes les Amériques étant sous domination espagnole et pas seulement. Sur cette monnaie, on voit deux hémisphères, puis une couronne puis deux colonnes. La formule employée c'est Utraque Unnum ce qui veut dire : Nous sommes tous un. La volonté claire et nette est la construction d'un empire mondial. Cette monnaie avait été frappé en 1736. C'est la même pensée qu'Antiochos IV. Autour des deux colonnes préesntes sur la monnaie, on voit des guirlandes, des banderoles qui s'entourent. Avec la banderole autour de la colonne on peut y apercevoir le symbole du dollar. Car en effet, le réal espagnol était étendu dans toutes les Amériques et était utilisé notamment dans les colonies britanniques du nouveau monde. Avant les premiers dollars fabriqués à la fin du XVIIIème siècle, les colons britanniques utilisaient le réal espagnol. Et ils ont utilisé ceci comme un symbole du dollar. Le dollar qui par la suite a repris cette idée de vouloir être une monnaie mondiale, dominante avec les accords de Bretton Woods notamment.
Suite à la Révolution française de 1789, qui connait un rebondissement en 1792 avec le manifeste du duc de Brunswick, qui met à feu et à sang Paris, Ce duc assembles des troupes de toute l'Europe pour venir mater la Révolution française. Il envoie à Paris un ultimatum comme quoi il faut rétablir Louis XVI sur le trône avec les prérogatives de monarque absolu. Des français vont ensuite aux TUileries pour incarcérer Louis XVI et l'envoyer à la prison du Temps. Le 20 septembre 1792, les troupes européenns combattents les sans culottes durant la bataille de Valmy et à la surprise général, ce sont les révolutionnaires français qui en sortent vainqueurs. Dans cette bataille il y avait des latino américains notamment Francesco de Miranda qui devient un des lieutenants de Bolivar et porte les idéaux révolutionnaires français en Amérique latine. Au début du XIXème siècle, il y a la désintégration de l'empire espagnol avec des révolutionnaires qui vont se prévaloir des idéaux de la République française et de la Révolution pour proclamer leur liberté et leur indépendance. C'est la fin de la monnaie unique hispanique. Avec l'apparition du peso argentin en 1813. Le bonnet phygien est inspiré des symboles de la révolution française. En 1817, c'est le peso chilien qui fait son apparition tandis qu'en 1821 apparait le peso colombien. Par la suite, ce fut le peso péruvien en 1822. Par la suite, apparaissent le real mexicain, le peso bolivien respectivement en 1824 et en 1825. Ainsi que le bolivar vénézuélien entre 1830 et 1879 selon un processus chaotique due à l'histoire particulière du Vénézuéla. Enfin, il y aura l'émergence du Balboa panaméen. Ce dernier fut réglé en quelques semaines avec l'appui des Etats Unis. Ensuite il y avait le Kurus qui était la monnaie unique de l'empire Ottoman.



C'est le genre de mec qui est parfois based mais est aussi du genre à faire monter les enchères pour empocher de l'oseille.

Et comme le dit le proverbe " Qui a bu boira" ou encore " Qui vole un oeuf vole un boeuf ".

A tout moment il risque d'accepter d'accueillir des centaines de milliers d'immigrés juste parce que l'UE lui débloquera des millions en fonds.

Bon ceci dit j'espère que ça n'arrivera pas.
:risitas_ahi:
il y a 13 heures
«Quel est l'objectif ? Ça va faire parler. Mais l'objectif, c'est relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l'a toujours connu. Et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D'ailleurs c'est la cosanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés. La France a toujours connu au cours des siècles, elle a toujours été au cours des siècles métissée. La France a métissé les cultures, les idées, les histoires. La France qui a su métisser ces cultures et ces histoires, on a construit, produit un discours universel parce-que, elle-même, la France se sent universelle dans la diversité de ses origines. Mesdames et messieurs, c'est la dernière chance. Si le volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. Mais nous n'avons pas le choix. La diversité à la base du pays doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. C’est un impératif. On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. »


Nicolas Sarkozy

Est-ce là une nouvelle forme d’eugénisme ? « Républicain », bien entendu !
:zidane_lunettes:
il y a 13 heures



Aucune différence entre Sarkozy et Mélenchon. Chaud.
:naturlichemain:





Une fois l'Italie sortie, la France comptera pour 20 à 21% de tout cela, Cela signifiera que la Banque de France ramassera jusqu'à potentiellement 21% des Target non soldés. Soit u peu plus de 100 milliards d'euros. On parle de la monnaie créée en Italie qui est allé en Allemagne et qui n'a pas fait le chemin inverse. En plus, l'Allemagne a toujours refusé de mutualiser les dettes des Etats ou tout autre mécanisme de répartition des richesses. Vu les sommes engagés, cela se comprend. Cela veut aussi pour les dettes de la Deutsche Bank La solidarité européenne, c'est avant tout quand cela arrange les élites allemandes. Si l'euro explose et que les Allemands ne sont pas contents de se ramasser des pertes sur les Target des autres, cela ne sert à rien de les blâmer. Car eux ont payé. Ce sont les conséquences du fonctionnement normal de l'euro. Les concepteurs de l'euro ainsi que sa mise en place sont clairement responsables. Helmut Kohl a d'ailleurs admis avoir imposé l'euro aux Allemands Il l'a reconnu dans une interview donné en 2002 mais publiée seulement en 2013. Il avait déclaré qu'ils auraient perdu un référendum sur l'introduction de l'euro. Et ce avec 70% d'opposition. Il a admis par la suite avoir agi comme un dictateur. Il ajoute qu'il a adopté l'euro comme un symbole de la construction européenne. Et aussi pour qu'il n'y a plus de guerre en Europe soit disant. En gros, le mec a pris une décision économique et monétaire d'envergure sur la bse d'un traumatisme émotionnel. Concrètement c'est l'euro et la construction européenne qui fait renaître le ressentiement entre les peuples européens. De plus, l'attitude non coopérative de Gerhard Schroder n'a rien arrangé. En appliquant les lois Hartz qui ont détruit le droit du travail ainsi qu'une grande partie des protections sociales allemandes pour booster la compétitivité de l'Allemagne, il a accéléré le processus de création des déséquilibres dans la zone euro.

Le refus de toute volonté d'harmonisation fiscale, sociale ou de redistribution a empêché la résorption de ces déséquilibres qui se sont accumulés sous la forme de dettes Target. Malgré les efforts de certains pays pour faire les réformes nécessaires, Si l'euro explose et que les dirigeants allemands décident de renflouer la Bundesbank en faisant appel au contribuable au lieu de faire d'autres choix certes contraire au dogme monétaire, c'est le responsabilité des dirigeants allemands. Cependant, les dirieants français ont également leur part de responsabilité puisque c'est François Mitterrand et son gouvernement qui ont également poussé pour la zone euro. Pour des raisons idéologiques et de politique intérieure. Et c'est Giscard qui avait fait rentrer la Grèce dans l'UE contre l'avis de tous d'ailleurs. On connait le résultat. Pour ce qui est du rôle de Giscard dans l'entrée de la Grèce dans l'Union européenne, il suffit de voir le documentaire intitulé : " La crise grecque, une faillite européenne " pour s'en convaincre. De plus, au moment des réformes Hartz en Allemagne, la France passait aux 35 heures. Difficile d'avoir des cohérences de politique économique au sein de la zone euro dans ces conditions. Il est en bref impossible de réaliser l'union monétaire sans union politique avec ministre général du budget et de finances à l'échelle européen. Sauf que l'union politique est elle même irréalisable en raison de l'impossibilité de s'entendre sur une base commune.
Et la redpill ultime c’est qu’il n’y a aucune différence non plus entre les libéraux et Mélenchon
:FatigueZoom:


On le voit aujourd’hui avec Zucman qui est financé par Soros, lui même main dans la main avec Macron
:Oopsi:


Les différences en terme de politique sont complètement marginales

Le but in fine c’est de piller les multinationales qui sont encore présentent et imposer une population multiculturelle sans sentiment national ce qui facilite le pillage perpétuel
:risitas_gonfle:
il y a 13 heures
L'EU pourrait être bien? Ou même là ça serait foutu?

Un jean-politique peut m'expliquer?
:Chat_bagnole:
Non, le parlement n'a aucun pouvoir réel. L'UE est une dictature au service des multinationales.

Je te conseille fortement de regarder les vidéos de Trouble Fait concernant le fonctionnement et les déboires de l'UE.
il y a 13 heures
«Quel est l'objectif ? Ça va faire parler. Mais l'objectif, c'est relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l'a toujours connu. Et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D'ailleurs c'est la cosanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés. La France a toujours connu au cours des siècles, elle a toujours été au cours des siècles métissée. La France a métissé les cultures, les idées, les histoires. La France qui a su métisser ces cultures et ces histoires, on a construit, produit un discours universel parce-que, elle-même, la France se sent universelle dans la diversité de ses origines. Mesdames et messieurs, c'est la dernière chance. Si le volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. Mais nous n'avons pas le choix. La diversité à la base du pays doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. C’est un impératif. On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. »


Nicolas Sarkozy

Est-ce là une nouvelle forme d’eugénisme ? « Républicain », bien entendu !
:zidane_lunettes:
Toujours le même bullshit FM
:risitas-mdr:


Sachant que ces abrutis n’ont absolument pas réussi à universaliser ne serait ce qu’1% des musulmans qu’ils ont importés
:selection_naturelle:


Ils gesticulent encore aujourd’hui avec l’universalisme républicain qu’ils n’arrivent absolument pas à imposer à qui que ce soit

Ça se voulait être une religion mais c’est un fait considérable
il y a 13 heures
Sous ces successeurs, cette monnaie du Kurus allait gagner une partie de l'Europe orientale, à savoir l'actuelle Grèce, l'actuelle Bulgarie, l'actuel ex Yougoslavie, l'actuel Roumanie et l'actuel Hongrie. En 1683, la poussée Ottomane avait été arrêté au siège de Vienne. Puis de 1828 à 1918, cet empire entre en décadence et cette monnaie unique est en voie d'effondrement. En 1828 apparait le Phénix grec. Les Grecs qui étaient sous domination ottomane créent cette première monnaie. Comme un symbole du renouveau de la nation grecque. Suite aux 4 années qui ont suivi, il y a eu une guerre de libération de les Grecs contre l'empire Ottoman. Puis cela a provoqué une flambée d'hyperinflation. De telle sorte que le Phenix a été abandonné puis remplacé par le drachme grec, crée en 1832. C'est cette monnaie qui a été remplacé par l'euro en 2002. Du côté des Egyptiens on a l'apparition de la livre égyptienne en 1834. Au passage, je note que les Allemands ont voulu remplace le mot ECU ' European Currency Union ) par le nom euro pour deux raisons. D'abord cela leur rappelait die Kuhe qui veut dire la vache en allemand et également Eku qui est le nom d'une marque de bière. Pour revenir à l'Egypte, l'empire Ottoman a été remplacé par la dynastie des Mamelouks. En 1867, du côté des russes, Nicolas I puis Alexandre II libèrent les Balkans de l'emprise ottomane. Les peuples libérés créent leur propre monnaie. En 1867, le leu roumain et en 1868 le dinar serbe. En 1881, on voit l'émergence du lev bulgare. En 1918, l'empire Ottoman se désintègre définitivement. Du côté de l'Empire austro hongrois, c'est à peu près la même chose puisque la Première Guerre mondiale provoque son éclatement. Cet empire avait une monnaie unique qui s'appelait la couronne. Qui avait une face écrite en allemand et l'autre face écrit en magyar, dont en langue hongroise.

A partir de 1918 et des traités successifs et des traités successifs de Sèvres qui vont redéfinir la carte de l'Europe, la monnaie unique va se désintégrer en même temps que l'empire austro hongrois. Entre 1919 et 1920, l'empire se transforme en un royaume d'abord des serbes, des slovènes et des croates. Ensuite, cela s'appellera les Slaves du sud, la Yougoslavie. Pour cette République des serbes, slovènes et croates sera crée un nouveau dinar, le dinar yougoslave. C'est la même chose pour la Tchécoslovaquie avec la fabrication de nouveaux billets sur lesquels il y a marqué Republika Ceskoslovenska. L'ensemble du processus de création de la couronne tchécoslovaque se fit en seulement trois mois. Ce pays est né d'u découpage suite aux négociations avec Clémenceau et suite aux 14 points de Wilson. Deutschosterreich signifie Autriche allemande et cette monnaie a été frappé à partir de 1919 puis mis en circulation. Cela a donné naissance aux premières couronnes autrichiennes. Puis il va y avoir les billets de couronne autrichiennes, lesquels seront remplacés suite à la grande inflation connu par l'Autriche par le schilling autrichien le 1er janvier 1925. Et cette même couronne donne naissance à la couronne hongroise. Il y a marqué Magyaroszag qui veut dire Hongrie en langue magyare en 1920. Le 4 mai 1921 soit 11 mois plus tard, le nouveau billet avec la couronne hongroise, egy korona.

Dans tous les cas, ces Etats ont affirmé leur indépendance en refusant la monnaie unique. Et malgré une faible expérience voire aucune expérience en tant que pays souverain, ils sont parvenus à créer facilement une nouvelle monnaie dans le meilleur des cas en quelques semaines. De la même manière, les empires du XXème siècle se sont désintégrés de la même manière. La roupie était la monnaie unique du sous continent indien sous domination britannique. A partir de la partition des Indes en 1947, la monnaie unique s'est désinstégré et a laissé la place à deux nouvelles monnaies. Avec la roupie indienne avec nouvelle effigie le pilier des 4 lions de l'empereur Ashoka à Sarnath. C'est un symbole bouddhiste en plus d'être le symbole de la nouvelle Inde. A l'Ouest les populations musulmanes ont formé le Pakistan. Et sa nouvelle monnaie fut la roupie pakistanaise. Les nouveaux billets furent publiés à l'effigie du fondateur du Pakistan contemporain qui est Muhammad Ali Jinah. La création de la nouvelle monnaie s'est faite en neuf mois sans que le Pakistan n'ait d'expérience en tant qu'Etat souverain et après des milliers de morts dans les affrontements. La piastre indochinoise était la monnaie unique de l'empire français en Indochine française. En 1947 il y a eu le début de la guerre de libération puis en 1954 il y a eu l'indépendance. On a vu apparaître de nouvelles monnaies. D'abord en 1947 le dong vietnamien à l'effigie de Ho Chi Minh, soit 7 années avant les accords de Genève ayant donné l'indépendance au Cambodge, au Laos et au Vietnam. En parlant de Cambodge et de Laos, leurs monnaies apparurent justement en 1954 à l'issue de ces accords avec respectivement le riel khmer et le riel laotien. A noter également l'existence du dollar des caraibes britanniques, qui était la monnaie unique des Antilles anglaises. A l'indépendance, le Rwanda et le Burundi apparurent.

Entre 1964 et 1966, l'indépendance est venu avec comme résultat le dollar de Trinidad et Tobago en 1964 ainsi que le dollar du Guyana en 1973. La même année, en 1973, le dollar de la Barbade apparait. Le shilling est africain était la monnaie unique de l'empire britannique de l'Afrique de l'est. Avec les indépendances de 1965 à 1966, il y a eu le démantèlement de ces monnaies. En 1965, c'est le dinar sud yéménite qui apparait. En 1966 ce fut au tour du shilling kényan. La même année encore, apparut ensuite le shilling tanzanien. Enfin, le shilling ougandais. Le Golfe du Persique a également connu la monnaie unique avec la roupie indienne du Golfe. Au cours des années 1960 et 1970, de nouvelles monnaies apparaissent avec les indépendances. D'abord le dinar du Koweit en 1961. Ensuite en 1965 ce fut le tour du dinar Bahreinite de l'émirat du Bahrein. L'anéne suivante en 1966, ce fut le riyal omanais du sultanat d'Oman. En 1966 encore, le riyal qatari de l'émirat du Qatar. Enfin en 1973, il y eut le dirham émirati de la fédération des Emirats Arabes Unis. Le dollar de Malaya et de Bornéo était quant à elle la monnaie unique de l'Asie du sud est britannique. Avec la fin de cet empire, on vit l'apparition du ringgit malaisien de Malaisie, puis le dollar singapourien de Singapour, le ringit de Brunei Danussalam, du sultanat de Brunei. Le Pakistan s'est à son tour désintégré en une partie ouest qui était le Pakistan et une partie est, à savoir le Bangladesh. Cela s'est produit en 1971. La guerre qui s'en suivit a été soutenu d'un côté par la Russie soviétique et d'un autre côté par la Chine et les Etats Unis. En 1972, on a assisté à la création de le nouvelle roupie pakistanaise. Puis ensuite la création du taka bangladais s'est déroulé la même année durant. Et ce en à peine une année malgré le contexte récent de guerre et le fait que ce soit l'un des pays les plus sous développés au monde.

Entre 1991 et 1994, ce fut le dinar yougoslave qui prit fin avec la kuna croate et en 1992, du mark convertible bosniaque. par la suite en 1993, ce fut l'apparition du denar macédonien. Et enfin en 2003 le dinar serbe, la Serbie étant l'héritière finale de la Yougoslavie. Et bien évidemment, il faut évoquer le rouble soviétique qui fut la monnaie unique sous l'URSS. Cette même Union Soviétique qui s'est effondré en 1991. Cette rouble soviétique avait succédé à la rouble des tsars. Entre 1990 et 1993, est crée le las letton, la Lettonie proclamant son indépendance de l'Union soviétique tôt et a fait éditer en 1990 déjà ses premiers billets. En 1991, c'est la couronne estonienne qui apparait tandis que le manat adjerbaidjanais apparait en 1992. En 1993, c'est au tour du litas lituanien. Durant la même année apparaissent également le leu moldave, le rouble biélorusse, le som khirgize ainsi que la somoni tadjike. A cela s'ajoutent le tenge kazhakstanais, le manat turkmène et le dram autrichien en 1993 également. Enfin, le soum ouzbek apparut en 1994. Avec bien évidemment la création du nouveau rouble russe que l'on connait actuellement. Il ne faut pas oublier également que la couronne Tchécoslovaque qui fut la monnaie unique des Tchèques comme des Slovaques s'est désintégré. Cette couronne qui avait été mis en place après la Première Guerre mondiale a laissé place à la couronne tchèque en 1993 ainsi qu'à la couronne slovaque, les deux étant crées le 8 février 1993 précisément. La Slovaquie est passé à l'euro à partir du 1er janvier 2009.

Il faut parler de la Charte européenne des langues régionales également. Cette charte européenne a été ratifié le 9 avril 2001. Et a reconnu 8 langues avec la sienne comprise. L'aragonais pour la province d'Aragon, l'Arabe pour pour les enclaves espagnoles de Ceuta et Menilla. Aastrien pour les Aasturies. Ensuite le basque qui est la langue officielle des pays basques. Ensuite le catalan qui est la langue co officielle aux iles Baléares et en Catalogne. Ensuite le gallicien qui est la langue co officielle de Galice. Enfin le valentien qui est la langue co officielle de la communauté valentienne. On sait aujourd'hui que cela mène à des risques d'éclatement des pays avec les vélléités d'indépendance de la Catalogne notamment.
il y a 13 heures
L'EU pourrait être bien? Ou même là ça serait foutu?

Un jean-politique peut m'expliquer?
:Chat_bagnole:
Tu as tout compris sauf certaines structures comme la CEDH qui doivent être dissoutes.

Mais si les 3 grands pays que sont la France, l'Allemagne et l'Italie ont à leur tête une droite identitaire ou ce qui s'en rapproche, l'UE suivra cette politique.
:bourdon1:
il y a 13 heures
Que si c'est une union nationaliste entre blancs
:Mouais_Jesus:
il y a 13 heures
UPR
UPR
16h
Bah il reste la problématique que y'a 27 langues différentes, 27 pays avec des peuples, des histoires et des trajectoires différentes, que s'unir c'est aussi faire en sorte que les problèmes des autres deviennent les tiens (genre aujourd'hui on se préoccupe de la sécurité de l'Estonie, en quoi ça apporte quelque chose à la France que l'Estonie aille bien
:rire:
), et que ça n'a simplement pas de sens.
:Chollima_with_Bob:
En France ça a bien été pareille avant l'arrivée l'unification.
:menfous:
il y a 13 heures
En France il y a eu un rétropédalage sur ce sujet puisque la France a décidé de ne pas ratifier cette charte. Initialement le 7 mai 1999, Chirac et Jospin l'avaient pourtant signé. La liste des langes régionales ou minoritaires de France auxquels s'appliquerait des articles de la charte avait commencé à être effectué par la commission chargée de préparer cette ratification. Mais le conseil constitutionnel a dit non. Car la langue officielle était le français et qu'elle portait atteinte aux risques d'indivisibilité de la République française, d'égalité devant la loi et d'unicité du peuple français. Pour que cette inconstitutionnalité disparaisse, Sarkozy en tant que président de la République a fait modifier notre constitution dans le cadre du plan de la modernisation des institutions de la Vème République. L'article 75 1 a été rajouté à notre constitution. Cet articule stipule que les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. Il y a cette volonté délibéré de promouvoir le régionalisme avec parfois des panneaux écrit et en français et en catalan. Avant il n'y en avait pas autant si jamais ça existait. Or, quasiment personne ne parle le Catalan. Il y a cette volonté de mettre en place une instabilité linguistique. Hollande durant sa campagne disait qu'il ferait ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. C'était dans sa promesse numéro 56. Ceux qui font cette promotion sont les mêmes comme par hasard qui tentent de tout faire pour qu'une sortie de l'UE et de l'euro soit impossible et font tout pour promouvoir le tout anglo américain dans l'éducation nationale dans l'enseignement, les dépôts de brevet, les recherches, etc.... Genevière Fioraso, ancienne ministre de l'enseignement et de la recherche sous Hollande déclairait que le français était une langue marginale et qu'il fallait autoriser l'enseignement supérieure entièrement en anglais en France.

L'ancienne ministre de la culture et de la communication sous Hollande, à savoir Aurélie FIlipetti, a déclaré que le français était une langue trop dominante et qu'il fallait développer l'enseignement du breton, de l'occitan, du catalan, etc... A noter que les indépendantistes catalans ont réclamé leur indépendance en anglais. Le 7 mars 2009, il y a eu une manifestation à Bruxelles pour une Catalogne indépendante et dans l'Union européenne. Ils ne manifestaient pas en Calatan. S'ils ne connaissent pas le Catalan, ils auraient pu manifester en espagnol. S'ils ne voulaient pas parler dans la langue de celui qui était vu comme un colonisateur, ils pouvaient manifester en français étant donné que Bruxelles est une ville francophone. Mais non, ils avaient manifesté en américain. Avec des drapeaux catalans et européens systématiquement. Le 11 septembre 2022, ce fut à Barcelone qu'une grande manifestation a eu lieu pour l'indépendance de la Catalogne.

L'union démocratique bretonne s'est présenté aux élections européenns de 2012 avec le drapeau breton. Et surtout, avec le soutien des vers EELV. Avec des personnalité comme Cohn Bendit d'ailleurs. Il est à noter que nombre d'organisations régionales font de plus en plus leur promotion en ne mentionnant plus la France. Sur une carte que les verts européens de l'European Free Alliance ont fait circulé, on a vu qu'ils ont fait circulé une carte représentant une Europe des régions ethniques. Avec l'Allemagne récupérant non seulement la Silésie mais également une partie de la République Tchèque. Je rappelle que l'union du duché de Bretagne avec le royaume de France s'est fait en 1532. Pour les Catalans, c'était le Traité des Pyrénées de 1659. Pour les Alsaciens, ce fut le traité de Westphalie de 1648 et le traité de Riswick de 1697. Pour les Corses, c'est la bataille de Ponte Novu de 1769. Pour les Savoyards, ce fut le traité de Turin de 1860. Alors que 450 agriculteurs se suicident chaque année et que 2000 personnes en France chaque jour passent sous le seuil de pauvreté, le fait que les gouvernements s'intéressent plus à fracturer le pays qu'autre chose est particulièrement révélateur.

A noter à ce sujet là que des documents secrets du gouvernement américain qui ont été déclassifiés en 2000 montrent que la communauté des services secrets américains e mené une campagne tout au long des années 1950 et 1960, afin de promouvoir l'unification européenne. Cela vient du correspondant ambrose evans pritchard le 19 septembre 2000. De plus, les dirigeants du Mouvement européen Paul Henri Spaak, ancien premier ministre belge et Robert Schuman, étaient tous traités comme des employés de leurs parrains américain. Le rôle des Etats Unis fut une opération secrète L'agent de l'ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, aussi bien que de milieux d'affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain. Le Département d'Etat jouait aussi un rôle. Une note émanant de la Direction Europe, daté du 11 juin 1965, conseille au vice président de la Communauté Economique européenne, Robert Marjolin de poursuivre de façon subreptice, l'objectif d'une union monétaire. Cette note recommande d'empêcher tout débat jusqu'au moment où l'adoption de telles propositions deviendraient virtuellement inévitables. Cela a été publié dans le Daily Telegraph le 19 septembre 2000. En 1961, on constate que Walter Hallstein a reçu le prix Charlemagne Aix le Chapelle tout comme Schuman et Spaak auparavant. C'était le premier président de la Commission européenne. Le prédécesseur de Barroso, Junker et Von Der Leyen. Hallstein ne fut pas seulement un professeur de droit mais un éminent juriste nazi. Il était membre de l'Association des Juristes Allemands Nationaux Socialistes ainsi que de l'Association Nationale Socialiste des enseignants.

Enfin, ce fut Bill Clinton qui fut élu au prix Charlemagne. Où est donc le fameux contrepoids aux américains que le PS nous vantait dans son affiche. Dans un discours effectué à l'occasion de la remise du prix Charlemagne, Bill Clinton a déclaré le 2 juin 2000 : " L'Europe est pleine de vie et résonné à nouveau au nom d'anciennes régions dont on reparle, la Catalogne, le Piémont, la Lombardie, la Silésie, la Transylvanie, etc... Non pas au nom d'un quelconque séparatisme mais dans un élan de sainte fierté et de respect de la tradition. La souveraineté régionale est enrichi de voix régionales pleines de vie qui font de l'Europe un lieux garantissant mieux l'existence de la diversité.
il y a 13 heures
Ça peut pas changer?
Impossible
il y a 13 heures
Il ne faut pas se leurrer. La construction européenne a pour conséquence l'affaiblissement de la France à l'international. D'abord par l'absorption avec comme exemple le plus flagrant des demandes de plus en plus vives pour que la France cède son siège permanent au conseil de sécurité des Nations Unies soit au profit d'un siège mixte franco allemand, soit au profit de l'UE. Ensuite, l'autre méthode utilisé est celui du démembrement. L'exemple le plus flagrant en l'occurrence est Les Groupements Européens de Coopérations Transfrontalières aussi appelés les GECT. L'ambition de ce projet réside dans la négation des frontières intra européennes. Dans l'euro région Côté d'Azur et Rhônes Alpes en France et Piérmont, le Val D'aoste et Lugire pour l'Italie, c'est particulièrement visible. Il existe des euro régions incluant uniquement des régions françaises également. Pour rappel, la France s'était retrouvé au sein de l'Union européenne seule contre la guerre en Irak. Avec deux pays hésitants, à savoir la Belgique et l'Allemagne. Tout le reste s'est prononcé en faveur de cette guerre fabriqué à partir de mensonges. La France avait sauvé le droit international et a préservé un peu de la confiance de l'ONU de 80% des pays du monde. Si la France n'avait pas eu le siège permanent et que l'UE l'avait obtenu, les Etats Unis auraient eu le feu vert du Conseil de Sécurité pour la guerre en Irak. Bizarrement ceux qui moquent de la grandeur de la France ne se moquent jamais de la grandeur des Etats Unis ou des Anglo saxons en général. On se demande d'ailleurs pourquoi. Ils agissent pour donner tout le pouvoir à un empire dirigé par Washington. Pourquoi ces mêmes personnes font tout pour créer des conflits régionaux, ethniques et linguistiques à travers l'Europe et même du monde? Ce n'est pas pour rien qu'Andrew Jackson, ancien président des US, déclarait vouloir que son pays égale les performances de Rome.

Mais tout comme l'empire romain, tout empire est voué tôt ou tard à l'effondrement. Le 23 octobre 2012 d'ailleurs, la résolution du Parlement européen sur les relations commerciales avec les Etats Unis sont révélateurs de la situation de domination commerciale. De plus, les politiques de décentralisations se font avec des complicités évidentes au sein du spectre politique, notamment ceux d'Europe Ecologie Les Verts. On remarquera sur sur une carte présenté par ces mêmes verts, en Alsace, il n'y a plus de département car c'est devenu une collectivité territoriale. Les deux départements savoyards ont également disparu. Le département des Pyrénées orientale numéro 66 a disparu. Ce département français perd son numéro et s'appelle Catalogne. De plus, le département des Pyrénées Atlantiques numéro 64 est coupé en deux avec un nouveau département béarn en jaune et un département rouge sang pour le pays Basque. Sur cette carte, le Grande Bretagne récupère la Loire Atlantique alors que Nantes est la capitale du pays de la Loire. En se prévalant de l'union de 1532, les indépendantistes bretons ne cessent de se prévaloir de la Loire Atlantique à la région de la Bretagne. Il s'agissait d'une volonté claire et nette de démantèlement de la France par un parti politique membre du gouvernement sous François Hollande. L'UDB et les écolo ont d'ailleurs proposé une collectivité territoriale unique en Bretagne. C'était en 2013 sur le modèle de ce qui devait se bâtir sur le modèle de l'Alsace et de Basque.

Je rappelle que la France est censée être indivisible en vertu de l'article 58 et son alinéa 1. Pourtant en plus de l'euro région regroupant des régions france italie, on a des gens qui promeuvent une eurorégion Aquitaine Euskadi, une euro région Alpes Méditerranée, qui promeuvent le démantèlement du tissu de la collectivité locale avec des pays de gouvernance métropolitaines comme la communauté urbaine de Lyon, des communautés d'agglomération comme celle de Saint Etienne métropole, métropole du pays Viennois.

Au delà de cela il y a cette volonté de fusionner les communes. On n'arrête pas de dire que les communes françaises sont trop petites, qu'il faut les fusionner. Mais il y a une finalité derrière tout cela, tout comme la volonté de régionaliser à tout va non seulement à l'intérieur de la France mais également de créer des régions inter pays avec notamment les exemples que j'ai donné entre la France et l'Italie, la France et l'Espagne, etc.... L'objectif est d'avoir des régions de la taille des Etats Unis. La Flamande, le Wisconsin, la Bretagne, la Corse. On veut faire les Etats Unis d'Europe poussé à l'extrême. Ce n'est pas pour rien que l'article 68 de notre Constitution concernant la faute de haute trahison du président de la République a été supprimé. La loi constitutionnelle du 23 février 2007 l'a retiré numéro 2007 238 soit quelques semaines avant l'élection de Nicolas Sarkozy à la président de la République. L'incrimination de complot contre la sûreté de l'Etat avait été retiré.
il y a 13 heures


:Gif_RISITAS_oui:
il y a 13 heures
Question que je me pose souvent aussi même si au fond j’y crois pas trop
:Dexter_autisme:
il y a 13 heures