Ce sujet a été résolu
On pourrait pas s'allier avec 2-3 pays pour conquerir l'europe et se la partager en 3 deja ?
il y a 10 heures
On a toujours les élites qu'on mérite
Sarko n'a jamais caché sa posture immigrationniste
On se souvient de son discours ou il expliquait que le métissage était une obligation et que si c'était pas fait la république devait prendre des mesures contraignantes
Sa fille va très probablement lui ramener un noir et c'est de bonne guerre, pourtant ces décennies de folies ne nous ramèneront jamais l'homogénéité ethnique
Je pense que rien n'a changé, le français aime toujours le migrant dans la mesure ou"il bosse n'enfreint pas les lois et blablabla" mais aucune considération civilisationnelle auprès du peuple français
Je vois la différence vivant en Hongrie ou les discours dans les bars ont rien à voir et les gens te mettent tout de suite sur la table l'identité chrétienne du pays et ce que générerait le fait de vivre avec des millions de musulmans
C'est une question de conceptualisation et le français de base à grandi dans un carcan républicain qui est multiculturaliste par essence
Pour lui tout se vaut, chaque homme est ego et la culture est une question perso, rien à branler pour le pays
Les petits isolats réactionnaires n'y changeront rien
Le seul truc qui pourrait modifier la trajectoire c'est une révolution identitaire avec une dictature
Sarko n'a jamais caché sa posture immigrationniste
On se souvient de son discours ou il expliquait que le métissage était une obligation et que si c'était pas fait la république devait prendre des mesures contraignantes
Sa fille va très probablement lui ramener un noir et c'est de bonne guerre, pourtant ces décennies de folies ne nous ramèneront jamais l'homogénéité ethnique
Je pense que rien n'a changé, le français aime toujours le migrant dans la mesure ou"il bosse n'enfreint pas les lois et blablabla" mais aucune considération civilisationnelle auprès du peuple français
Je vois la différence vivant en Hongrie ou les discours dans les bars ont rien à voir et les gens te mettent tout de suite sur la table l'identité chrétienne du pays et ce que générerait le fait de vivre avec des millions de musulmans
C'est une question de conceptualisation et le français de base à grandi dans un carcan républicain qui est multiculturaliste par essence
Pour lui tout se vaut, chaque homme est ego et la culture est une question perso, rien à branler pour le pays
Les petits isolats réactionnaires n'y changeront rien
Le seul truc qui pourrait modifier la trajectoire c'est une révolution identitaire avec une dictature
Sa fille non.
La tienne oui
La tienne oui
il y a 10 heures
Anthony_A3
11h



+
D'abord on peut figer les soldes Target tels quels dans les comptes des banques centrales sans qu'on n'y touche plus. Après tout dans le cadre de l'euro, l'Italie peut avoir un solde négatif de n'importe quel montant et de n'importe quelle durée sans lui demander de le solder avec des actifs un peu plus tangibles que sa propre monnaie. Ce système a produit ce que l'on connait Faire cela équivaut pour l'Allemagne à monétiser sa perte. Mais politiquement, c'est différent d'un défaut italien, car là, les deux parties se seraient entendus pour dire qu'elles ne se doivent rien. Il est peu probable que cela se passe comme cela mais c'est une option. Une solution plus juste et intelligente pour les deux parties est que l'Allemagne accepte la redénomination en monnaie nationale des soldes Target. Les 500 milliards d'euros italiens détenus par le Bundesbank deviendraient 500 milliards de lire. La lire n'ayant cours qu'en Italie, cet argent reviendrait immédiatement dans l'économie italienne. D'un autre côté, la Bundesbank enregistrerait quand même une perte à cause de la dépéciation de la lire. Mais elle serait moindre que dans le cas d'un défaut total. Enfin, une troisième solution qui peut être complémentaire, serait que l'Italie paye une partie de son solde en euros ou avec de sactifs éligibles, dans la limite de ses moyens forcément. Mais si les créanceirs sont arrangeants, les débiteurs peuvent l'être aussi. C'est tout l'intérêt de se mettre autour d'une table et de négocier : pour éviter un défaut total qui fâcherait tout le monde. C'est pour cela que les dettes Target ne sont pas vraiment des dettes. Parce que quand on parle de banques centrales, les notions de dette et de monnaie se confondent. Après tout, la monnaie, c'est de la dette. Dire de la Bundesbank qu'elle accumule les dettes de la banque centrale d'Italie ou qu'elle acccumule de la monnaie italienne, c'est pareil. C'est de la monnaie.
Mais c'est une reconnaissance de dette de la BCE. Alors quand certains experts parlent des soldes de dette Target en disant que les Espagnols et les Italiens doivent des centaines de milliards d'euros aux Allemands, ils ont raison d'une certaine manière, mais cela crée de la confusion chez le citoyen moyen. Car ce dernier ne verra pas de nuance. Et ce pour la simple et bonne raison qu'il ne sait même pas qu'il y en a une. Dans l'esprit collectif, le mot dette renvoie à cette idée bien précise et unique qu'on a pris de l'argent à quelqu'un et en échange de la promesse qu'on le lui rendra plus tard. Et si on ne tient pas cette promesse, alors on est un voleur, un mauvais gestionnaire ou alors un mauvais payeur. En bref, un irresponsable incapable de remplir des engagements qu'il avait pourtant promis de tenir. Or, le système des Target, c'est différent. Car c'est le fonctionnement normal de l'euro qui force la Bundesbank de manière mécanique à créer un euro allemand quand elle reçoit un euro italien. Et comme il y a un déséquilibre important entre ces deux pays, il y a une fuite de monnaie de l'Italie vers l'Allemagne, obligeant ainsi la Bundesbank à rempiler des palettes de billets italiens dans ses coffres pour près de 500 milliards d'euros. Et plus de 1000 milliards d'euros quand on compte tout ce qu'elle a reçu en excédent de la zone euro. Lorsque l'Italie sortira de l'euro ce qui est inévitable à mon sens, tous ces billets italiens qui sont stockés dans la Bundesbank se transformeront en lire. Ce même lire qui se dépréciera par rapport à l'euro. Or, c'est ce que les Allemands ne veulent pas. C'est pour cela que les Allemands ont fait inscrire dans les traités qu'en cas de sortie d'un Etat débiteur de la zone euro, son solde Target doit être maintenu en euros.
On peut donc résumer le système et le problème des Target en deux question fondamentales. D'abord, est ce que les Target doivent être maintenus en euros comme isncrits dans les traités? Ou alors est ce que l'on accepte qu'ils soient redénominés en monnaie nationale? La meilleure solution est la deuxième pour la simple et bonne raison que cette règle des traités est innapplicable dès que le solde Target est trop élevé. Et même quand le solde est faible, cette règle est contestable d'un point de vue politique comme d'un point de vue philosophique. Ensuite la deuxième question à se poser c'est : En cas de défaut ou de dépréciation sur les soldes Target, qui paye la perte? Est ce qu'on laisse la monnaie prendre le choc ou alors on fait appel au contribuable? Et quels contribuables? Les Allemands, les Italiens ou alors les Européens qui sont entre les deux avec la BCE? Sachant que les Allemands sont les créanciers et que les Italiens sont les débiteurs. Bien sûr, faire payer les contribuables est stupide en plus d'être injuste. Pour ce qui est des Allemands, il faut savoir qu'on nous a vanté les mérites du modèle Allemand. En réalité, c'est une fraude. Leurs habitants s'appauvrissent et la situation démographique en Allemagne est préoccupant. En plus de cela, leurs infrastructures sont vieillissantes et l'Etat n'investit plus. L'économie allemande repose sur des secteurs dépassés et elle est très dépendante des exportations. Et l'Allemagne qui était déjà en 2019 au bord de la récession est en train de connaître en 2023 la récession. Donc sans l'euro qui donne un avantage considèrable pour le commerce de l'Allemagne, son économie prendrait un certain choc. Mais si on plus on lui retire de la monnaie du système pour faire payer les Target au contribuable allemand, on bousille l'économie. Car cela veut dire contracter une économie déjà en récession et qui a besoin d'investissements publics pour maintenir la croissance et mettre à niveau les infrastructures.
L'économie allemande a également besoin d'investissements privés pour se restructurer. et s'adapter à ce nouveau contexte économique. L'Allemagne va donc devoir assumer ses choix. Elle a accepté de figer le taux de change de sa monnaie à 1 pour 1 avec des économies moins compétitives que la sienne. Il ne faut pas s'étonner que plus de deux décennies plus tard, on constate des différences et des déséquilibres énormes entre ces pays. L'euro met l'Allemagne dans un sacré dilemme. Car l'Allemagne a profité de l'euro pour booster ses exportations au détriment de ses voisins. Mais le revers de la médaille, c'est d'accumuler des centaines de millairds d'euros de monnaie centrale en provenance des pays du sud qui sont exposés à une dépréciation en cas de sortie d'un de ses Etats de la zone euro. La Bundesbank peut boucher ce trou comptable par elle même en à l'actif un reliquat Target figé indéfiniment. Ou bien en le remplaçant par des billets, ce qui revient au même. C'est sûr que cette perte ronge la valeur potentielle du nouveau mark. Mais ça c'est seulement la conséquence normale du fonctionnement de l'euro. Qui a forcé la Bundesbank à créer de la monnaie en échange d'un actif dont elle pensait à tort qu'il aurait la même valeur pour toujours. Encore une fois, la richesse ça ne se décrète pas. Ce n'est pas parce que quelqu'un a écrit dans les traités d'un euro en Allemagne vaut un euro en Italie que c'est vrai pour autant. Et ça ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les Allemands vont cependant payer un prix pour l'euro qui est bien inférieur à celui payé par les Grecs. Donc taxer les Allemands pour les Target, ça n'a aucun sens. Mais pour les Italiens, c'est la même chose. Certes cela peut sembler contre intuitif. Mais ilfaut se rappeler que l'acheteur italien a payé son fournisseur allemand. On lui a fait une facteur à l'instant T où le taux de change entre l'Italie et l'Allemagne était de 1 pour 1.
Quand il a payé, c'est terminé. Et ce n'est pas de sa faute si aujourd'hui il y a des déséquilibres dans les comptes des banques centrales. Il faut imaginer qu'on achète quelque chose à un fournisseur en dehors de la zone euro situé n'importe où mais qui accepte d'être payé en euros. La facture est payé en euros. Apparemment tout va bien mais quelques années après, le fournisseur vient te voir et dit que puisque l'euro s'est déprécié de 10% par rapport à sa monnaie, il faut payer une rallonge de 10% sur la facture. Cela n'a aucun sens. Là, c'est pareil. On ne va pas demander à un Italien de payer des années plus tard une somme qui correspond en fait à l'application d'un taux de change rétroactif sur sa facture. Et la facture ici, c'est le solde Target de l'Italie. Donc faire payer les italiens n'aurait pas de sens. Cependa,t faire payer les Européens serait encore plus idiot. Il se trouve que la BCE sert d'intermédiaire entre les banques centrales de la zone euro. D'abord quand la banque d'Italie doit 500 milliards d'euros à la Bundesbank, c'est un arrondi. Et cela ne correspond pas vraiment à la réalité. Cela peut se comprendre dans le cas d'une explosion généralisée de l'euro. Car si tout le monde fait défaut successivement sur les Target, à la fin c'est sur l'Allemagne que tout l'échafaud retombe en fin de compte. Puisque la BCE sert d'intermédiaire, l'Italie doit 500 milliards d'euros à la BCE et c'est la BCE qui les doit ensuite à la Bundesbank en majorité. Et une partie est du aux autres banques créditrices du système. Cette nuance est importante car si l'Italie fait défaut sur les Target en sortant de l'euro et que l'euro et la BCE survivent à ce choc, l'Allemagne ne sera pas la seule à devoir assumer la perte. Comme l'Italie fera défaut envers la BCE et non envers la Bundesbank, la perte sera réparti entre les actionnaires de la BCE, c'est à dire les Etats membres de la zone euro à proportion de leur part dans l'eurozone.
Deutsched
il y a 10 heures