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Ce serait la chose la plus basée de l'histoire, une fraternité entre européens back to top 1
:Monster_girl:
Ça serait tellement beau
:Rika_attrape:


il y a 13 heures
Même si on compte seulement :

Espagne, Portugal, France, Italie, Allemagne, Belgique et Pays Bas c'est chaud.

Si chaque pays n’a que deux partis (gauche ou droite), et que chacun a 50 % de chance d’être au pouvoir indépendamment.

J'ai fais le calcul, sur 1 000 ans, la probabilité que 7 pays aient simultanément le même camp politique (gauche ou droite) au pouvoir pendant environ 15 à 16 ans.
:crie2:


Et encore sur différents sujets il y aura toujours des divergences.

Même à échelle réduite l'UE serait impossible.

A noter que même sur la question du covid, l'UE a fait de la merde.
:naturlichemain:


La banque européenne d’investissement va créer un fond qui va garantir jusqu’à 200 milliards d’euros de prêts bancaires souscrits par les entreprises.
La Drance a mis en place un fond garanti de 300 milliards. Donc à l’échelle de l’ue déjà c’est faiblard comme engagement. 300 milliards pour la france contre 200 milliards pour l’ue.
Et financé par les états membres*la mutualisation des transferts entre états sera faibles par rapport aux enjeux et cette solidarité est temporaire.
Il a fallu deux semaines en plus des deux semaines pour les ministres de signer la proposition. Macron avait annoncé un fond de garanti de 300 milliards le 16 mars 2020, voté le 20 mars et mis en place le 25 mars.
Donc la réaction française et donc nationale a été bien plus efficace que la réaction européenne censé être plus efficace que tout.
En 10 jours la France a mis 300 milliards de garanti sur la table sans que l’UE n’ait pu faire la même chose en plus petit.
La commission européenne a voulu créer un plan nommé « sure » pour financer le chômage partiel à hauteur de 100 milliards d’euros.
Cette somme vient en partie de redirection du budget européen et le reste est emprunté par le sure sur les marchés financiers. Cet argent est ensuite redistribué aux états qui en feraient la demande. Ce n’est donc pas une politique de redistribution européenne mais une politique de prêts qui devront être remboursés qui ont pour seul avantage pour les pays dans une impasse d’avoir des taux d’intérêts plus faibles que les taux proposés par les marchés. Mais ce n’est pas du don et en plus de cela il n’y a pas mutualisation de remboursement. Chaque pays rembourse ce qu’il a emprunté. Le sure n’est pas du coronabond. Que ce soit en terme de montant, en terme de finalité, donc de financer vu qu’il n’y as plus de chômage partiel après le confinement.
Les 240 des 250 milliards restants viennent du MES, le mécanisme européen de la stabilité crée lors de la crise de l’euro. Donc la moitié de la somme annoncée vient d’un truc qui existait déjà depuis 2012. Donc grâce à ça on peut effectivement emprunter 700 milliards d’euros à taux bas grâce à la garantie des états qui le reprête ensuite aux états membres en fonction de divers critères. Que ce soit financer le chomage partiel, garantir le prêt des entreprises. Le but du MES est de financer à taux abs des états membres de la zone euro qui perdraient leur accès aux marchés financier suite à l’envolée de leurs taux d’intérêts comme ce fut le cas de la grèce en 2010. Sinon il auraient quitté la zone euro et de les conduires à un défaut total ou partiel sur leurs dettes souveraines entraînant par la suite de possibles faillites de banques en europe qui sont détentrices de ses dettes. Donc on n’a pas sauvé la grèce en 2020 mais plutot sauvé les banques françaises et allemandes. Le recours au MES n’est pas pertinent car les taux d’intérêts des états de la zone euro sont maintenus à des taux très bas par la BCE qui vient de créer justement en plus un nouveau programme d’achats d’actifs de 750 miilliards d’euros. L’iTalie a refusé d’avoir recours au MES. Et ils ont raison car loesqu’un état demande de l’argent du MES, il doit accepter des contreparties très lourdes qui le palce sous la tutelle budgétaire de la troika.
A travers ça ils ont mis la grèce en coupe réglé. Quand l’allemagne s’assure des garanties sur des prêts elle s’assure à être remboursée.
Une envolée des taux d’intérêts italiens peuvent faire tomber l’UE.
C’est à la zone euro de réduire les écarts des taux d’intérêts. Et faire marcher la planche à billet est l’une des dernières choses capable de maintenir artificiellement la zone euro vu que c’est du faux argent
Après je vois pas en quoi c'est si important que tout le monde soit du même bord politique, de toute façons l'europe devrait gérer les trucs qui sont a échelle européenne. Comme réguler l'immigration, les menaces militaires externes etc.
:Chat_bagnole:


Rien a voir avec le clivage gauche/droite en soit
:Chat_bagnole:
il y a 13 heures
Si on veut créer une quelconque fraternité européenne, une seule solution :

1. On dégage cette UE oligarchique et corrompue jusqu'à la moelle. + immigrationniste jusqu'à la trogne.

2. Pareil pour l'euro vu que de toute façon, certains pays comme l'Allemagne seront toujours plus avantagés par cette monnaie que les pays su Sud = invivable sur le long terme.

3. Ca veut dire dégager les véritables maîtres de l'UE, à savoir l'Etat profond américain qui est un nid de néocons, de mondialistes, et autres chenapans du genre.
:zidane_benzemonstre:


4. Si on veut faire un truc au niveau européen, ce sera en faisant en sorte que les états européens gardent leur souveraineté avec des coopérations internationales libres comme Airbus et Ariane ( même si Airbus implique pas mal les américains. Cocasse d'ailleurs de voir certains LREM pro UE parler de cet exemple alors que ça n'a rien avoir avec l'UE et qu'en plus de cela, les amerloques sont aussi impliqués. Pas de chance quand on sait que l'un des arguments principaux pour l'UE c'était faire contrepoids aux USA entre autres
:zidane_lunettes:
)


5. On fait en sorte que les lobbys et autres charognards de la finance ne parasitent plus les états européens comme ils le font actuellement.
:zidane_benzemonstre:
+ pour rappel Bruxelles est la capitale des lobbys en Europe. On met Big Pharma et la Banque avec un grand B dehors.
il y a 13 heures
Sans oublier le nombre de traités européens infâmes pour la France qu'il faudrait supprimer ( bonne chance pour cela ).
:zidane_lunettes:
moi le samedi, les benzemonstre et compagnie, je sature
:arbred:
il y a 13 heures
Impossible. Dans le meilleur des cas, on pourrait atteindre 5 mégas Etats par zones culturelles : pays latin, pays germains, pays scandinaves, pays slaves, pays baltiques.

Et même là, il y a des cas à part comme la Hongrie ou la France. Non, c'est trop compliqué
il y a 13 heures
Sans oublier le nombre de courants qu’il y a au sein même de la gauche et de la droite, à gauche il y en a qui veulent l’europe socialiste, social d’autres veulent l’europe écologique d’autres veulent l’europe des travailleurs et à droite c’est pareil on pourrait également donner des exemples comme ça.
:zidane_benzemonstre:




La France est liée au reste du monde par plus de 6 000 traités (traités bilatéraux et traités multilatéraux hors UE).
Si nous sortons de l’UE, nous sortirons de seulement 2 traités, TUE et TFUE.
De plus la France détient le troisième réseau diplomatique aux monde avec 145 consulats et 163 ambassades (juste derrière les USA et la Chine),
La France est la 6ème puissance économique,
Elle possède la 2ème zone économique exclusive au monde,
Elle est membre permanente du conseil de sécurité de l’ONU,
Elle compte plus de 26 délégations et représentations permanentes dans des organisations internationales,
Le français est la seule langue parlée sur les 5 continents avec l’anglais,
La France a près de 88 partenaires privilégié avec la Francophonie (plus de 300 millions de francophone dans le monde).
Si avec tous ses atouts, la France est trop petite ou isolé, comment font les 165 pays dans le monde qui n’ont pas fait d’Union ? Que font la Suisse, la Norvège ou l’Islande qui ne se trouvent pas dans l’Union européenne. De plus, la Suisse ne se situe ni dans l’Union européenne ni dans l’euro ni même dans l’OTAN. Pourtant, connaît-elle une asphyxie financière particulière ? Est-elle isolée du reste du monde ? Connaît-elle une situation qui puisse être comparable avec la Corée du Nord notamment ?
:zidane_lunettes:


+ Les multinationales achètent la politique européenne, achètent des députés, des commissaires, des fonctionnaires.
Par exemple, un député européen peut avoir un emploi privé et être à la solde d’un employeur qui pourrait bien être un patron d’une grande multinationale. Il peut très bien avoir des conflits d’intérêts
Guy Ferhovstadt a eu 9 emplois en plus de celui de député européen et parmi ces 9 emplois il y a celui de Sofina, c’est à dire qu’il a été payé par Sofina, un fond d’investissement financier.
Un tiers des amendements proviennent des multinationales. Un député européen est censé amender en ayant en tête l’intérêt général des européens.
C’est la même chose avec les commissaires européen.
Il est certes interdit d’acheter un commissaire européen qui ne peut pas occuper un autre emploi en même temps c’est vrai. Mais le truc c’est qu’ils promettent un emploi dans le futur.
il y a 13 heures
Le Président de la République tchèque : « Nous voulons adhérer à l’euro même si les Tchèques y sont hostiles »

Milos Zeman


www.lesechos.fr https://www.lesechos.fr/2[...]es-y-sont-hostiles-309454


Chaud.
:zidane_benzemonstre:




La Grèce a poussé un soupir de soulagement puis ils ont complètement lâchés la bride. Avec l'euro, les Grecs pourraient emprunter à tout va car c'est une monnaie qui inspirerait confiance. : une vie à crédit de l'argent facile. Jusqu'en 2008, l'euro aurait été une aubaine pour les pays du sud. Les ménages et les entreprises ont pu s'endetter auprès de leur banque à faible taux pour consommer et investir. Le but était de provoquer un rattrapage économique de ces pays. Par leurs dépenses, une partie de cet argent atterrissait dans les pays du nord. Tant que les agents économiques du nord renvoyaient une somme équivalent par la consommation et surtout l'investissement, puisqu'il y avait des opportunités, l'euro fonctionnait. Et le marché interbancaire également. Mais la confiance s'est envolée avec la crise des subprimes et les banques ont arrêté de se faire crédit entre elles.de la monnaie centrales pour deux raisons. D'abord parce que les échanges nord sud ont commencé à se déséquilibrer. Les pays du sud étant les plus exposés à la crise, les agents économiques du nord ont cessé d'investir dans ces pays et ont même commencé à rapatrier les capitaux, faisant apparaitre une dissymétrie dans les échanges entre certains pays. Les soldes débiteurs des banques du sud sur les banques du nord augmentaient sans cesse mettant en danger les banques prêteuses. Ensuite à cause de la dispersion des subprime dans l'économie à cause du processus de titrisation, un grand nombre d'actifs étaient devenus douteux voire même pourris. Même les obligations d'Etat avaient subis une dépréciation suite à l'abaissement de leur note par les agences de notation. Les banques du Nord ont donc arrêté de faire des avances de monnaie centrale aux pays du Sud. Et elles ont aussi refusé de d'être payées avec des actifs dont on était devenu incapable d'estimer la valeur réelle. A grande échelle, échanger des actifs de nature différente n'est pas très pratique.

Le marché interbancaire de la zone euro comme ceux internes aux Etats ont donc commencé à arrêter de fonctionner car les banques ne se faisaient plus confiance entre elles. Par conséquent toutes les transactions interbancaires de la zone euro se soldent maintenant par des transferts réels en monnaie centrale. Il a donc fallu augmenter le matelas. Pour maintenir la circulation de la monnaie et donc l'existence de la zone euro, les banques centrales ont été obligées d'intervenir. Elle ont fourni un énorme matelas de monnaie centrale aux banques commerciales en rachetant les actifs pourris qu'elles ne voulaient plus s'échanger entre elles. C'est ainsi que les banques centrales sont devenues les seuls intermédiaires des banques commerciales dans les transferts entre banques, et surtout entre Etats de la zone euro. C'est là qu'interviennent les soldes target. Supposons qu'un individu A ordonne à BNP un paiement chez un fournisseur qui a un compte en Allemagne. La BNP commence par détruire 100 euros de monnaie sur le compte de A. Puis elle va donner ordre à la bqneu de France de transférer 100 euros de monnaie centrale sur le compte de la Deutsche Bank. Le même schéma va se reproduire. La banque de France va détruire 100 euros de monnaie banque de France sur le compte de la BNP. Elle va les transférer à la Bundesbank qui va pouvoir créer 100 euros de monnaie centrale allemande, créditée sur le compte de la Deutsche Bank. Avec cette nouvelle monnaie centrale, la Deutsche Bank va pouvoir créditer le compte de son fournisseur de 100 euros tamponnés " Deutsche Bank ". Et celui ci va pouvoir livrer son client. La BCE sert d'intermédiaire entre les banques centrales. Ce qu'on appelle dettes target 2 c'est en fait juste la monnaie centrale française qui atterrit à l'actif de la Bundesbank pour qu'elle crée la monnaie centrale allemande dans le cadre d'un transfert de monnaie secondaire d'un système bancaire à un autre au sein de la zone euro.


Pourtant, on ne voit pas bien pourquoi on parle de dettes car l'échange est équilibré. La Bundesbank reçu un actif d'une certaine valeur puis elle en a créée un autre de même valeur. à destination des banques commerciales de son système bancaire. Et c'est vrai qu'il n'y a pas de dette car tant qu'un euro français = un euro allemand = un euro néerlandais etc... personne ne doit rien à personne. Le solde target négatif de la France ne signifie pas qu'elle doit cette somme à un autre pays. Cela signifie que l'argent crée en France par les banques commerciales a quitté le pays et se balade dans la zone euro sans avoir fait le chemin inverse. C'est seulement en cas de sortie d'un Etat de la zone euro que les soldes target deviennent des dus, qui doivent être payés entièrement, en euros, le jour même de la sortie. C'est une règle inscrite dans les traités européens et qui a été confirmée par Mario Draghi qui est l'ancien président de la BCE. C'est que ce n'est pas illogique que les soldes target 2 échappent à leur redénomination en monnaie nationale pour éviter de déséquilibrer le bilan des banques créditrices. Imaginons par exemple que la France sorte de l'euro et que le nouveau franc adopté se déprécie de 10% par rapport à l'euro. La monnaie centrale française présente sur le compte de la Bundesbank deviendrait 100 francs qui vaudraient 90 francs. Le Bundesbank constaterait alors une perte de 10 euros qui serait sûrement absorbée par son capital. Mais selon cette vigueur, si cette perte devait mettre la banque en difficulté, elle devrait être recapitalisée par l'Etat allemand, c'est à dire par les contribuables. La banque de France doit donc remplacer les 100 euros de monnaie centrale française par 100 euros de monnaie centrale de n'importe quelle autre Etat restant dans la zone euro. Pour cela, elle va vendre des francs contre des euros sur les marchés financiers.

Pour un Etat comme la France, si le solde n'est que de quelques dizaines de milliards, la dévaluation qui s'en suivrait serait relativement supportable voire même totalement indolore. Par contre, si le solde Target devait dépasser les 500 milliards d'euros, comme c'est le cas pour l'Italie, ce qui représente à peu près 25% de son PIB, on voit mal comment ils pourraient obtenir cette somme en une journée en vendant des lires. Un tel afflux de devises déséquilibrerait complètement le marché des monnaies et entraînerait une dévaluation de la lire gigantesque sans pour autant réussir à payer. On peut donc imaginer que l'Etat italien viendrait au secours de sa banque centrale pour l'aider à payer cette dette Target avec toutes sortes d'actifs acceptées par la Bundesbank, ce qui reviendrait à aller piller littéralement le contribuable italien. Il y a donc peu de chance pour qu'il choisisse cette option. En fait, face à cette somme, il est probable que le gouvernement italien fasse défaut sur tout ou partie de cette dette et que la charge en retombe sur le contribuable allemand et plus largement européen car il ne faut pas oublier que la BCE sert d'intermédiaire pour tout cela. Si on respecte à la lettre les règles des traités européens, et l'orthodoxie en rigueur dans la gestion des banques centrales, ces 2 scénarios peuvent sembler être les plus probables en cas de sortie de la zone euro d'un pays débiteur. Soit le solde est petit, et il peut payer, soit le solde est trop gros et il fait défaut. Mais si on y réfléchit bien, il est parfaitement injuste de faire payer cette somme à n'importe quel contribuable et de quelque manière que ce soit. Pour revenir à l'individu A, l'économie réelle s'arrête ici car tout le micmac entre les banques centrales et les banques commerciales n'est qu'une accumulation d'écritures comptables, qui ne sert qu'à faire circuler 100 euros d'une banque à une autre en évitant de faire apparaître de faux bénéfices ou de fausses pertes.

Dans cet exemple, la monnaie centrale crée n'a qu'une valeur fictive. Elle ne se retrouvera jamais dans l'économie réelle. Elle n'a été produite par aucun travail en amont et ne payera aucun travail an aval. Elle est destinée à tourner en circuit fermée entre les comptes des banques commerciales auprès des banques centrales pour faire circuler la monnaie crée par les banques commerciales, qui elle, est la monnaie de l'économie réelle. On pourrait remplacer les monnaies centrales par des billets de monopoly sans valeur réelle mais qui seraient simplement tamponnées par les banques centrales sans que cela ne change rien au système. C'est exactement ce qui se passe. Le Bundesbank crée 100 euros de billets monopoly allemand. La banque de France lui donne en échange 100 euros de billets monopoly français. Une fois que la Deutsche bank les a reçu sur son compte, elle crée 100 euros tamponnées Deutsche Bank qui vont servir à l'économie réelle. Dans cette situation, l'évidence saute aux yeux : la monnaie centrale et les dettes Target associées n'ont aucune valeur dans ce cas. Ce sont seulement des artifices comptables qui servent à faire circuler la monnaie d'une banque commerciale à une autre. Toutefois, si une personne ne perd pas d'argent au sens on nous l'entendons communément, il y a quand même conséquence. Car si la Bundesbank crée de la monnaie donc de la dette sans reconnaissance dette solide en contrepartie, la quantité de sa monnaie, c'est à dire sa valeur, va se dégrader. C'est pour ça qu'en cas de sortie d'un pays débiteur de la zone euro, le montant de son solde Target doit être maintenu en euros. Car pour éviter la dépréciation des actifs, c'est à dire de la monnaie centrale du pays sortant détenus par les banques centrales de l'Eurosystème.
il y a 13 heures
Si on veut créer une quelconque fraternité européenne, une seule solution :

1. On dégage cette UE oligarchique et corrompue jusqu'à la moelle. + immigrationniste jusqu'à la trogne.

2. Pareil pour l'euro vu que de toute façon, certains pays comme l'Allemagne seront toujours plus avantagés par cette monnaie que les pays su Sud = invivable sur le long terme.

3. Ca veut dire dégager les véritables maîtres de l'UE, à savoir l'Etat profond américain qui est un nid de néocons, de mondialistes, et autres chenapans du genre.
:zidane_benzemonstre:


4. Si on veut faire un truc au niveau européen, ce sera en faisant en sorte que les états européens gardent leur souveraineté avec des coopérations internationales libres comme Airbus et Ariane ( même si Airbus implique pas mal les américains. Cocasse d'ailleurs de voir certains LREM pro UE parler de cet exemple alors que ça n'a rien avoir avec l'UE et qu'en plus de cela, les amerloques sont aussi impliqués. Pas de chance quand on sait que l'un des arguments principaux pour l'UE c'était faire contrepoids aux USA entre autres
:zidane_lunettes:
)


5. On fait en sorte que les lobbys et autres charognards de la finance ne parasitent plus les états européens comme ils le font actuellement.
:zidane_benzemonstre:
+ pour rappel Bruxelles est la capitale des lobbys en Europe. On met Big Pharma et la Banque avec un grand B dehors.
1) renomer l'europe "Nouvel Empire Romain"
:CS_Rome:


2) réindustrialiser un max et mettre en pls le reste du monde grace a notre savoir faire et ingénierie masterrace
:CS_Rome:


3) offrir des terres a ceux qui font leur service militaire pour contrecarrer la crise du logement ainsi que la crise démographique (les gens avortent par-ce qu'ils ont pas accès au logement a moins d'êtres riches)
:CS_Rome:


Et là on existe
:CS_Rome:
il y a 13 heures
Si on veut créer une quelconque fraternité européenne, une seule solution :

1. On dégage cette UE oligarchique et corrompue jusqu'à la moelle. + immigrationniste jusqu'à la trogne.

2. Pareil pour l'euro vu que de toute façon, certains pays comme l'Allemagne seront toujours plus avantagés par cette monnaie que les pays su Sud = invivable sur le long terme.

3. Ca veut dire dégager les véritables maîtres de l'UE, à savoir l'Etat profond américain qui est un nid de néocons, de mondialistes, et autres chenapans du genre.
:zidane_benzemonstre:


4. Si on veut faire un truc au niveau européen, ce sera en faisant en sorte que les états européens gardent leur souveraineté avec des coopérations internationales libres comme Airbus et Ariane ( même si Airbus implique pas mal les américains. Cocasse d'ailleurs de voir certains LREM pro UE parler de cet exemple alors que ça n'a rien avoir avec l'UE et qu'en plus de cela, les amerloques sont aussi impliqués. Pas de chance quand on sait que l'un des arguments principaux pour l'UE c'était faire contrepoids aux USA entre autres
:zidane_lunettes:
)


5. On fait en sorte que les lobbys et autres charognards de la finance ne parasitent plus les états européens comme ils le font actuellement.
:zidane_benzemonstre:
+ pour rappel Bruxelles est la capitale des lobbys en Europe. On met Big Pharma et la Banque avec un grand B dehors.
Complexe car il faut des consensus dans la population

Entre une Europe de l'Est très christianisé et anti immigration et l'ouest pro migrants, très à gauche même dans sa droite, il y a un monde

C'est pas qu'une question d'élites mais de population

Le français moyen aime profondément l'africain et veut vivre avec lui, être proche de lui, se mélanger, manger du couscous, se reproduire avec ect
:FatigueZoom:
il y a 13 heures
Complexe car il faut des consensus dans la population

Entre une Europe de l'Est très christianisé et anti immigration et l'ouest pro migrants, très à gauche même dans sa droite, il y a un monde

C'est pas qu'une question d'élites mais de population

Le français moyen aime profondément l'africain et veut vivre avec lui, être proche de lui, se mélanger, manger du couscous, se reproduire avec ect
:FatigueZoom:
70% des français veulent moins d'immigration hein, c'est juste qu'on leur demande pas leur avis btg?
:Chat_bagnole:
il y a 13 heures
Après je vois pas en quoi c'est si important que tout le monde soit du même bord politique, de toute façons l'europe devrait gérer les trucs qui sont a échelle européenne. Comme réguler l'immigration, les menaces militaires externes etc.
:Chat_bagnole:


Rien a voir avec le clivage gauche/droite en soit
:Chat_bagnole:
On peut réguler l'immigration à l'échelle européenne.

Mais tenter d'imposer l'immigration massive à plusieurs états européens comme ont tendance à faire les forces qui dirigent l'UE, c'est pas trop tu l'admettras.
:zidane_lunettes:


Mon idée perso c'est que si un pays a du mal à réguler ses frontières, il peut faire appel à un autre pays européen par exemple.

Mais à par ça, c'est le genre de truc qui devrait globalement être géré plus à l'échelle nationale qu'à l'échelle européenne.

Si on commence à donner trop de pouvoirs à des instances supranationales pour gérer le truc, tôt ou tard, l'idéologie immigrationniste l'emportera, surtout quand on a les réseaux de pouvoir sorossiens qui sont là pour infiltrer les structures en question.

D'ailleurs spoiler alert, c'est déjà le cas en ce moment.
:zidane_lunettes:



Le terme de solde Target entraîne une confusion dans l'esprit des gens qui pensent qu'ils vont payer une dette à telle personne. Ce n'est pas le cas car si on devait taxer les contribuables pour payer ces dettes, cela équivaudrait à payer 2 fois la même facture. Boucher des trous de monnaie dont la valeur est fictive en ponctionnant de la monnaie dont la valeur est réelle aurait des conséquences désastreuses sur l'économie réelle et serait d'autant plus injuste. C'est n'est pas à l'individu A de payer parce que le transfert de son argent a déséquilibré le bilan de la banque centrale allemande. Les règles des traités européens ne s'applique que pour de petits soldes débiteurs. Au delà de quelques pourcents d'un PIB, cela devient difficile d'obtenir cette somme en une seule journée.

Si on en croit la Commission européenne, l'euro n 'a que des avantages. Car les consommateurs bénéficient d'un choix plus large et de prix stables. les entreprises ont plus de débouchés et elles sont libérées du risque de change ce qui aboutit à une économie stable et une croissance forte. Les marchés financiers fonctionnent mieux. l'UE pèse dans le monde. Et on se sent plus européen que jamais. C'est sûr que quand on fige les parités de monnaie c'est facile de faire disparaitre le risque de change. Quoiqu'avec le système Target 2, ce risque est simplement décalé dans le temps au moins pour une partie des transactions. Ce sont les seuls avantages.

Les Allemands ont laissé passer un petit détail. Pour permettre la circulation des euros entre les pays, ils étaient obligés. Au sein du système Target 2, en échange de sa monnaie centrale, la Bundesban ne reçoit pas des actifs sûr qui vont garder de leur valeur. Elle ne reçoit que de la monnaie centrale en provenance des monnaies de la zone euro. qui s'est accumulée pour atteindre un montant avoisinant les 1 000 milliards d'euros. Ces actifs ne rapportent rien et sont invendables. Ils sont exposés à un risque de dénomination ou de défaut majeur pourne pas dire certain. Donc selon ses propres règles de classement, la Bundesbank considère tous ses actifs comme des créances pourries irrécouvrables. Elle n'a plus qu'à attendre qu'un Etat débiteur sorte de la zone euro pour constater la perte. En d'autres termes, l'euro profite à l'exportateur allemand qui voit son activité économique se développer mais pas à l'Allemagne prise dans son ensemble parce qu'à la fin, les Allemands devront éponger les pertes d'une manière ou d'une autre. Les Allemands vont donc casquer pour les Target. Mais on est pas obligé de taxer les gens comme on pourrait le penser d'abord. Il existe une autre solution pour gérer cette perte. D'abord parce que les banques centrales sont les seuls acteurs économiques qui peuvent avoir des fonds propres négatifs sans faire faillite pour autant. Puisqu'elles sont elle même la monnaie, elle peuvent faire ce que personne d'autre ne peut faire, à savoir boucher un trou dans les comptes par une simple écriture comptable. Elle a reçu 100 euros Target et elle a crée 100 euros allemands pour son système bancaire. Si demain il y a défaut Target, et que cette créance se volatilise, elle peut monétiser cette perte en remplaçant cette créance par des billets de banque, des billets qui peuvent être réels ou virtuels.

En général, imprimer des billets sans contrepartie est inflationniste. Surtout si c'est fait pour financer des gaspillages budgétaires. Mais c'est un cas particulier avec les Target parce que la monnaie circule déjà dans l'économie allemande. Et les 1 000 milliards y sont toujours. Donc si l'afflux de monnaie en provenance des autres pays de la zone euro avait du créer de l'inflation en Allemagne, ce serait déjà le cas. En d'autres termes, remplacer les Target par des billets, cela revient à figer la situation monétaire dans un instant T. Et c'est reconnaître que les Target n'ont jamais rien valu, ou pas autant qu'on ne le pensait. C'est possible de faire ça techniquement. Mais c'est oublier l'hérésie que cela constitue aux yeux des Allemands. En effet, cela reviendrait à admettre qu'ils ont déprécié leur monnaie. Tout ça pour les pays du Sud. Le problème est que leur monnaie avait une certaine valeur quand ils sont entrés dans l'euro. Et ils comptent bien retrouver la même à la sortie. Quand la Bundesbank crée 100 euros de monnaie, c'était en contrepartiei d'un actif de valeur équivalente. Si cet actif devait perdre tout ou partie de sa valeur, il chercherait à faire payer la différence à quelqu'un pour être sûr que la monnaie conserve sa valeur. Ce raisonnement est motivé par une certaine considération idéologique. Elle n'est pas dénuée de tout sens. Mais ce raisonnement a déjà poussé les Allemands à sacrifier leur économie sur l'autel de la monnaie. Pour qu'une banque centrale ne fasse jamais de dette, les Allemands ont adopté un raisonnement très simple. Ils estiment qu'elle doive obéir aux mêmes règles de bonne gestion qu'une entreprise lambda. Et quand une entreprise lambda fait des pertes supérieurs à ses fonds propres, il faut que ses actionnaires, la recapitalisent s'ils veulent la voir continuer à fonctionner. En d'autres termes, la Bundesbank fait une grosse perte sur les Target.

L'Etat allemand verrait sa dette augmenter du même montant que cette perte. AU lieu de monétiser la perte qui a un impact sur l'économie mais déprécie la monnaie, ils vont chercher à retirer la monnaie su système comme si c'était une espèce de trop perçu. Ca permet de conserver la valeur de la monnaie. Par contre, cela contracte l'économie. Et quand on contracte une économie qui est déjà au bord de la récession, les effets peuvent être terribles. Ils considèrent qu'ils sont en train d'offrir des Mercedes aux pays du Sud sans contrepartie valable et qu'à la fin, leurs contribuables payeront la note via les impôts. Les deux solutions pour gérer les pertes ont des avantages comme des inconvénients. Dans les cas de Target, les traités et l'idéologie dominante poussent à une politique monétaire restrictive. Alors que monétiser la perte semble plus intelligente comme solution. Surtout plus logique et plus juste. Et ce d'un point de vue politique comme social. Les solutions de l'Italie pour régler ce problème des Target autre que le défaut pur et simple sont celles ci. Lors de la crise de l'euro, la BCE a eu recours à des méthodes non conventionnelles pour sauver l'euro. Et s'écarter des dogmes monétaires. Ils ont fait tourner la planche à billet. Normalement l'article 123 du TFUE interdit à la BCE de financer directement les Etats. Mais les traités ne disent rien quant aux financements indirects.
il y a 13 heures
70% des français veulent moins d'immigration hein, c'est juste qu'on leur demande pas leur avis btg?
:Chat_bagnole:
Fausse posture, ils ont toujours votés massivement pour des partis qui en importent des centaines de milliers et le couscous est dans les plats préférés des français
:risitas_gonfle:
il y a 13 heures
Fausse posture, ils ont toujours votés massivement pour des partis qui en importent des centaines de milliers et le couscous est dans les plats préférés des français
:risitas_gonfle:
En soit tu as raison.
Ceci dit il ne faut pas non plus oublier que bon nombre de français se sont fait avoir par Sarkozy qui en 2007 a fait du Le Pen sans Le Pen pour capter des voix du FN et se faire élire.

La cocufication ne s'est pas fait attendre, y compris que la question migratoire.
:crie2:



Et pour revenir à l'euro.

Il existe plusieurs origines de l'euro. Certains ont vu une réponse aux crises que le Marché commun puis l'UE avaient connus. D'autres ont vu le résultat d'une simple théorie. Le problème c'est que l'euro a toujours été quelque chose d'intrinsèquement incomplet. On peut se demander pourquoi l'euro est devenu une monnaie unique et non une monnaie commune. La monnaie commune est venue s'ajouter aux monnaies nationales, leur servir d'instrument pour les échanges à l'international pour une zone géographique donné. Il y a quelques avantages pour ce qui est de l'euro certes, au niveau d'une certaine forme de stabilité de la monnaie mais aussi au niveau de la flexibilité des taux de changes lui faisant défaut. Personne n'est obligé de fixer les rapports des taux de change entre monnaies des pays membres. Ces rapports peuvent e^tre réaujustés pour des dates données pour tenir compte des problèmes économiques particuliers de chaque pays. Cela peut être des problèmes conjoncturels comme structurels. La conjoncture concerne des événements extérieurs difficilement voire impossible à contrôler tandis que le problème structurel lui, désigne des problèmes plus contrôlables, comme l'évolution des gains de productivité. Entre ces moments de réajustement, les parités sont fixes. Cela réduit naturellement le coût des transactions liés au change pour les entreprises. C'est vrai qu'une monnaie commune demande des règles strictes limitant les mouvements de capitaux pour que seule la spéculation puisse avoir place au sein de la zone euro. La choix de la libéralisation financière quasi totale a été une erreur. Paradoxalement, ce sont les socialistes français qui ont fait cette connerie, ou du moins qui ont inspiré ces mauvais choix. Il faut se tourner vers les premières crises du système monétaire européen.

Ceux qui sont favorables à la monnaie unique ont tendance à oublier qu'ils avaient que les pays parties prenantes du SME avaient tout fait pour laisser le champ libre à la spéculation. Avant le SME il y avait le Serpent Monétaire européen qui découle du rapport Werner de 1970. Mais les Etats Unis mirent fin à la convertibilité du dollar en or aux taux de 35 dollars l'once. Du coup, les pays européens se tournèrent vers le serpent monétaire. Il fixait des marges de fluctuations aux monnaies européens et a mis fin à la "zone sterling". Les marges de fluctuations étaient de + ou 2,5%. La base de ce serpent monétaire a été évidemment le deutschmark. Mais la politique américaine se refusant à soutenir le dollar et l'impact des crises internationales comme le premier choc pétrolier ont conduit à des fluctuations brutales. Cela menaçait d'une part le deutschmark à la hausse et d'autre part le franc français, le livre sterling et la lire italienne à la baisse. Finalement, le serpent monétaire se transforme en une sorte de zone mark. La création d'une monnaie unique avait déjà été proposé par Roy Jenkins, un britannique. Il l'a proposé pour 9 pays en tout. Il parlait de budget communautaire allant à 10% du PIB des pays membres. Il s'agissait que cela soit la garantie d'une monnaie unique. Les pays refusèrent dans leur totalité. En 1979, le SME fut crée. Le système encadrait les fluctuations de monnaie autour d'un cours pivot de référence calculé à partir d'un panier de monnaies des pays membres, à savoir l'European Currency Unit. Les cours de monnaie européennes furent stabilités avec légère réevaluation du deutschmark le 23 septembre 1979. Sous Mitterrand, le franc fut dévalué à 3 reprises. Mais le tournant de la rigueur en grande partie motivé par l'européisme stabilise le franc jusqu'en 1992. Mais la peseta espagnole et la lire italiennes furent dévaluées en 1992 suite à une spéculation provoquée par l'échec du référendum au Danemark sur l'Europe.

La livre sterling quitte le SMR ensuite. En 1993, les réserves de la Banque de France sont épuisées par les spéculations. Les marges de fluctuations ont été portées de 2,5 à 15% et le SME disparut de fait à lété 1933. Certains se sont demandés si pour supprime la spéculation, il ne fallait pas avoir une seule monnaie. Cela raménerait plus de stabilité. Du moins c'est ce que certains pensaient à ce moment là. On sait que ce n'est pas le cas étant donné que la spéculation s'est déplacée des taux de change au taux d'intérêt de la dettte souveraine entre chaque pays membre. Mais au début des années 1990, on se doutait que les libertés trop importantes laissées aux marchés financiers pour la détermination du taux de change des monnaies était problématique. Un certain George Soros, qui est un spéculateur professionnel a réussit à l'emporter contre les banques centrales. Les capacités de ces banques centrales ont été saturées par les montants financiers mobilisées par les spéculateurs. Car ils avaient une liberté totale. Aujourd'hui également, sur les marchés de changes concernant les devises européennes. D'autres pays ont été épargné comme la Chine et sa monnaie, le Yuan. Le système de contrôle chinois s'est révélé plutôt efficace jusque là. Même le FMI a admis qu'il était nécessaire de contrôler les mouvements de capitaux en 2010. La crise financières de 1997 1998 avait déjà montré que c'était nécessaire. Cette libéralisation des mouvements des capitaux a pénalisé la croissance. Ce n'est pas pour rien que la Chine, un des seuls pays n'ayant pas adopté ce processus, s'en est bien sorti à ce niveau là. Car son économie s'est révélé plus stable que ce qu'il en aurait été en cas de liberté totale des mouvements de capitaux. Maurice Allias, économiste français défunt, prix Nobel de la paix l'a parfaitement démontré, que les changes flottants étaient à l'origine des désordres financiers internationaux.

Si on réintroduit ces contrôles à l'échelle mondiale, ce qui permet le retour d'un système de changes fixes ou alors contrôlées largement par les banques centrales de chaque pays, alors on n'aurait plus besoin de monnaie unique. Les élites allemandes ont voulu se servir des marchés financiers pour normaliser les politiques économiques des autres Etats combinée aux intérêts financiers du Royaume Uni qui explique l'opposition de contrôler juste ne serait ce qu'en partie les marchés financiers. La France ne l'avait pas bien perçu en l'occurrence. Et l'Allemagne a crée le cadre dans lequel la spéculation s'est engouffré pour justifier par la suite la création d'une monnaie unique. L'Allemagne a tout fait pour que la liberté totale des capitaux soit inscrite dans le fameux traité de Lisbonne au son article 63 du TFUE. Que ce soit les mouvenements intra ou externes à l'Union européenne d'ailleurs. le SME aurait pu marcher avec une monnaie commune soustraite à la spéculation via des contrôles de capitaux garantissant une déconnexion avec les marchés financiers de l'extérieur de la zone. Il y a des raisons pour laquelle l'Allemagne n'aimait pas le SME. En effet, ce système laissait bien des possibilités aux autres pays de rééquilibrer leur position via des dévaluations successives. Pour sécuriser l'accès des produits de leur industrie aux marcéhs de leurs voisins, ils ont tenté de faire saboter le projet. De l'union des transferts, proposée en 1977 par Roy Jenkins, il en était hors de question également. Toute union budgétaire signifierait un financement de ses membres, ne fut elle que partielle et ça les dirigeants allemands l'avaient compris. Au début de l'euro, l'accent est donc mis sur la responsabilité budgétaire de chaque pays.

En parlant de l'Allemagne, ce pays a connu une désindustrialisation pour se tourner vers la financiarisation de son économie. Le secteur financier a beaucoup gagné durant les années 1990 et 2000. Durant les années 1990, l'Allemagne se réunifie. Helmut Kohn propose à Mitterrand ce qui sera le traité de Maastricht. Le principe d'union monétaire y est entériné. Les dirigeants allemands évoquent un sacrifice de l'Allemagne et Mitterrand a cru à tort qu'il avait cloué la main de l'Allemagne sur la table de l'euro. En réalité, ce fut l'inverse. Chevènement, Séguin entre autres se sont opposés à la monnaie unique. Le passage du deutsche mark à l'euro était bordé par des précautions instituionnelles. Dans l'arrêt rendue le 12 octobre 1993, le tribuanl constitutionnel de Karlsruhe avait précisé que le passage à la monnaie unique, l'euro devait se faire dans le cadre d'une communauté de stabilité monétaire. Le fondement de la loi allemande, c'est la conception de l'union monétaire en tant que communauté de staiblité monétaire. Le principe de mutualisation des dettes est anticonstitutionnel pour la cour constitutionnelle de Karlruhe. Cela a été réeffirmée par cette même cour en septembre 2011. Impossible d'avoir une monétisation directe de la dette par les avances de la BCE.
il y a 13 heures
Les justifications apportées ont été nombreux. La plupart se sont révélées peu convaincantes. La plus connue fut celle de Robert Mundell. Un article de 1961 en particulier qui a attiré l'attention. Cet article est " A Theory of Optimum Currency Area " publié dans American Economic Review volume 51 numéro 3 dans ses pages 657 665. Le constat de base quoique théorique était qu'une économie dans le cadre d'un régime de libre échange et de libéralisation des capitaux, une économie ne pouvait pas voir de politique monétaire indépendante. En particulier avec une mobilité parfaite des capitaux. Aux gouvernements européens on a présenté l'argument que la politique monétaire devait se faire au niveau fédéral. Et cela partait justement d'un principe de libéralisation des capitaux et de libre échange quasi intégral. Ce n'est pas comme si la réalité donnait raison à l'article de Mundel à ce moment là. Car dans la plupart des pays il y avait encore des contrôles de capitaux. La situation de Mundell n'était pas une réalité qui s'imposait, loin de là. En fait, cela part d'une théorie présupposée, la théorie néoclassique de Léon Walras de la fin du XIXème siècle qui veut que la libre circulation des capitaux et le libéralisme économique permettent un rapprochement de l'économie au cadre de l'équilibre général, ce dernier étant justement théorisé par Walras. On a tenté de modifier la réalité pour qu'elle soit conforme à la réalité. La théorie néoclassique a également pour défauts de croire naivement à l'homogénéité des agents et des situations, sans oublier ses idées d'absence de monnaie. Malgré le manque de fondement scientifique des travaux de Mundell, ces mêmes travaux ont servi de base d'un discours ayant cherché à présenter la monnaie unique comme la solution.

Ces travaux expliquaient que la monnaie unique, soit l'euro, avait deux avantages théorique. D'abord celui de faire disparaître d'une part les incertitudes liées aux fluctuations des taux de change, et d'autre part de faire disparaître les coûts de transaction. Ensuite il y a la suppression de la concurrence entre les monnaies qui devait aboutir à une politique monétaire unique permettant à son tour plus de cohérence aux politiques économiques de la zone euro. Pour ce qui est des coûts de transactions néanmoins, il faut dire qu'ils sont importants uniquement dans le cadre d'un système de taux de change flottants et sous la pression de marchés financiers libéralisés permettant des opérations spéculatives. Mais les incertitudes comme les coûts sont réduits en situation de taux fixés pour des périodes déterminés avec des mouvements de capitaux contrôlés. De plus, concernant le deuxième avantage hypothétique, la notion de concurrence entre les monnaies implique liberté totale des capitaux. Il est possible que les Etats veuillent attirer le plus de transactions possibles sur leur monnaie par la hausse des taux d'intérêts notamment. Encore faut il que cet Etat veuille avoir le taux de change le plus élevé. Alors ce n'est pas forcément le cas, loin de là puisqu'un taux de change moins élevé signifie avoir une monnaie qui est sous évalué. Or, cela a un avantage au niveau du commerce. Le taux d'intérêt ne devient objet de concurrence entre les pays qu'en situation de liberté des capitaux. L'autre problème de Mundell c'est que dans sa théorie qui s'inscrit dans le cadre de la théorie néoclassique, il n'y a pas d'incertitude. On voit que l'hypothèse d'un défaut sur une dette est exclue mais on nous dit que les agents économiques qui ont des anticipations rationnelles vont détecter les dettes susceptibles de ne pas être remboursés, par avance. Et que les agents vont donc les éviter.

Chaque individu peut donc émettre et traiter des dettes et la fonction de banquier n'a donc aucune spécificité.

C'est la fameuse clause de transversalité qui a été expliqué par Blanchard et Fisher dans " Lectures on Macroeconomics ", Cambridge. Pour en savoir plus sur l'hypothèse de rationnalité des agents, il faut se tourner vers " The New Naoclasssical Synthesis and the Role of Monetary Policy ". En ce qui concerne les avantages de la monnaie unique, avantages supposés, ils sont mis en avant d'autant plus qu'il y aurait une zone commerciale qui serait intégrée. Or, les discours sur le Marché unique puis sur l'euro ne se sont pas révélés vrais puisque la part de la zone euro dans le commerce des pays membres varie de manière considérable. Ainsi durant le début des années 2010 on était sur du 70% pour l'Espagne mais même pas 40% pour ce qui est de la Grèce. La France était à 50%. Il faut croire que la théorie de Mundelle a suffit en elle même pour servir d'argument implacable pour justifier la mise en place de l'euro. C'est le fameux fédéralisme furtif dont parlait Philippe Villin, qui était opposé à l'euro. La théorie semblait oublier les disparités entre les régions économiques qu'entraînerai la mise en place de l'euro. Des disparités provoquées par une impossibilité de mobilité parfaite des capitaux et des travailleurs. De plus, il ne faut pas oublier de mentionner la solidarité budgétaire et fiscale. Le véritable objectif n'était pas tant économique ou l'efficacité économique. Il s'agissait de faire l'Europe et plus précisément les Etats Unis d'Europe. Encore faut il que les peuples soient d'accord. A noter que la logique repose sur l'idée selon laquelle une série de crises rendrait le fédéralisme inéluctable en Europe, tout comme les marxistes en leur temps croyaient que les crises que connaissaient le capitalisme entraîneraient une fin inéluctable. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que l'Union européenne apparait de plus en plus comme une sorte d'URSS mais version capitaliste. Je reviendrai sur ce point plus tard.

Quant bien même il n'y a pas d'homogénéité économique cependant il est possible qu'une monnaie unique puisse fonctionner. Mais les conditions pour cela sont énormes, notamment au niveau institutionnel. Il faut avoir des transferts dans les régions pénalisées à l'occasion d'un choc asymétrique. Ou alors vers les régions qui s'appauvrissent car la productivité n'est pas aussi élevée que dans d'autres régions. On le voit à l'échelle nationale puisque les régions qui sont en difficulté voient des transferts budgétaires envoyés vers cette région pour qu'il y ait un certain équilibre même si cela se fait au détriment de l'activité industriel. les transferts sont effectués car il est impossible de dévaluer pour égaliser le coût salarial réel par branche d'activité. Pour rappel, le coût salarial réel se calcule en effectuant une comparaison entre coût salarial nominal et productivité. Ensuite il faut harmoniser les revenus entre les régions par d'autre transferts budgétaires avec les transferts sociaux. C'est ainsi que fonctionnent bien des états fédéraux comme les Etats Unis ou l'Allemagne. Si cette zone économique comprend plusieurs pays, la perte de l'instrument monétaire se doit d'être compensée par la solidarité fiscale, et une solidarité élevée. Cela impliquerait des transferts massifs au sein de la zone euro, qui ne seraient pas acceptés par les populations. Car encore faut il qu'il y ait un sentiment d'appartenance collective particulier. Ainsi on parle des Etats Unis comme exemple pour l'Europe et le fédéralisme. On oublie que non seulement la population étasunienne était relativement homogène, mais qu'en plus de cela ils parlaient l'anglais dans la grande majorité des cas. De plus, ils disposaient d'une même origine à l'exception notable de la Louisiane, sans oublier la même culture. Malgré cela, pour qu'il y ait homogénéité, une guerre de Sécession terrible a eu lieu.

Même la population allemande est homogène malgré d'une part les vannes migratoires modifiant peu à peu le visage culturel de l'Allemagne et les différences qu'il y avait entre l'Allemagne de l'Ouest et l'Allemagne de l'Est. Les transferts budgétaires d'Ouest en Est avaient je le rappelle entraîné des réactions au sein de la population de l'Allemagne de l'Ouest et des réactions pas toujours positives... Autre rappel, les recettes fiscales hors cotisations sociales et prélèvements apparentés varient entre 24 et 28% du PIB des pays en question. Cela veut dire que pour créer un ensemble fédéral, il faut attribuer 50% à 60% de ces sommes selon les pays. Soit l'équivalent de 14% à 18% du PIB. Ce n'est pas comme si la contribution de chaque pays à l'Union européenne et à son budget dépassait les 1% du PIB en général.
il y a 13 heures
L'EU pourrait être bien? Ou même là ça serait foutu?

Un jean-politique peut m'expliquer?
:Chat_bagnole:
Non car nous n'avons pas de bons partis politiques à la base
:Sodomite_pazifier_:
Fournisseur officiel de concombres de Trapvador Image
il y a 13 heures
L'EU pourrait être bien? Ou même là ça serait foutu?

Un jean-politique peut m'expliquer?
:Chat_bagnole:
Ben comme disait Giscard à propos du parlement européen : c'est une chambre d'enregistrement des décisions de la commission ; et vu que la droitisation du parlement européen n'a pas débouché sur un dégagement de UVDL, il n'y a rien à espérer, d'autant qu'en qualité de commissaire, il est certain que les liens étroits avec les USA vont poser problème pour tout nationaliste honnête
:Doigt_nez:


Aussi le risque, si tout se passait comme prévu, reste de savoir quel pays va avoir le plus de représentants issus de partis nationalistes dans la commission et il est évident qu'avoir des commissaires uniquement français lèserait les autres pays, tout comme l'inverse nous lèserait nous
:Doigt_nez:
il y a 13 heures
Et en plus sur la question de l'euro, ce n'est pas comme si l'histoire ne nous enseignait pas que les monnaies plurinationales finissaient par exploser.
:zidane_benzemonstre:


L'autre argument avancé a été l'essentialisme monétaire devant entraîner la théorie dite endogène. Michel Aglieta et André Orléan ont présenté cette doctrine. Cette dernière veut que la monnaie ne soit pas seulement quelque chose d'important pour les économies capitalistes, mais carrément l'institution majeure, centrale. Et l'unification mécanismes économiques des pays de la zone euro se feraient automatiquement avec l'instauration de l'euro selon eux. Il suffit de lire leur ouvrage intitulé : " La Violence de la monnaie " publié en 1982 pour s'en rendre compte. Cependant, il faut des institutions dignes de ce nom instaurant la confiance en cette monnaie. La circulation des dettes par exemple publiques comme privées, repose sur des instruments légales ou tacites qui en garantissent le paiement dans la majorité des situations. Pas étonnant que dans les pays où ça ne fonctionnait pas, on a vu des situations de démonétisation malgré les efforts des banques centrales correspondantes pour freiner ou arrêter l'inflation.

Dès 2003, on voyait un processus de divergence parmi les pays de la zone euro. L'euro amplifiait le processus. La théorie endogène des zones monétaires se révélaient fausses. La politique des taux intérêts élevées de la BCE fut une des raisons, quoique pas la raison principale. Il y a notamment l'euro qui a été à partir de la fin de l'année 2002 surévalué. Cependant, la raison principale réside dans le mécanisme de l'euro en tant que monnaie unique qui a accéléré le processus de divergence au lieu de faire converger les économies de la zone euro comme le prétendaient certains théoriciens. Ce n'est pas comme si l'histoire n'aurait pas du nous alerter là dessus. Je rappelle que l'histoire économique démontre clairement que dès lors qu'un espace devient plus homogène économiquement via l'abolition des droits de douane à l'intérieur de la zone, via la mise en oeuvre de nouveaux moyens de communications comme les chemins de fer au XIXème siècle voire par l'instauration d'une seule et même monnaie, on a vu une divergence entre les différentes régions d'un point de vue économique. Que ce soit en France et en Allemagne d'ailleurs. Pour ce qui est de la divergence des économies de la zone euro, il faut lire l'ouvrage " Où en est la convergence des économies de la zone euro? " dans Conjoncture Paribas numéro 2 publié en mars 2008, pages 3 à 21. Ecrit par C. De Lucia. A cela s'ajoute l'impuissance de ralentir les remises en causes et les atteintes des acquis sociaux dans différents pays. Avoir une monnaie unique et tenter de l'imposer à des pays sont les structures et les conjonctures étaient hétérogènes était manifestement une mauvaise idée. A cela s'ajoute un problème de culture politique différente. Déjà, en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il faut savoir que la tradition gaullienne s'est inscrit dans un cadre particulièrement planificateur et interventionniste.
A l'inverse, l'Allemagne a plongé dans ce que l'on appelle communément l'orthodoxe libérale ou l'ordo libéralisme. De plus, le consentement à l'impôt est une base importante de la démocratie. Et seul la nation peut assurer ce cadre démocratique. Il ne faut pas s'étonner du processus de divergence étant donné quand sans politique budgétaire digne de ce nom, l'euro accélère les processus de divergence fondés sur les écarts de productivités et de coût salarial réel entre les pays de la zone euro. Certes il y a un durant un certain temps un convergence, quoique cette convergence n'a pas duré plus de 4 ans entre la fin de l'année 1997 et la fin de l'année 2001. C'est comme si les pays devaient adhérer à la zone euro et avaient fait preuve de volontarisme pour passer ce cap qu'on pensait décisif.

A cela s'ajoute le taux d'inflation différent selon les pays de la zone euro. C'est une problématique qui existe depuis 2000 déjà. Pour rappel, la base de données des Perspectives économiques de l'OCDE numéro 88 en 2011 nous donnait déjà une indication claire. Du côté de la BCE, nombre de fonctionnaires et économistes avaient affirmé que le meilleur taux d'inflation était le plus bas possible. Ils ont tenté de justifier cette affirmation en disant que les agents économiques ne sont pas victimes de l'illusion nominale, qu'ils pouvaient faire la différence entre valeurs nominales et réelles de chaque produit. En bref, les agents étaient censés selon cette vision de voir les modifications entre les valeurs nominales et réelles de chaque produit et actifs. Et donc que leur comportement était déterminé en fonction non pas de leur richesse nominale mais de leur richesse réelle. Cela signifie tout savoir ou presque sur les flux de revenu concernant la totalité de leur vie active et ce où qu'ils soient. On peut y voir des traces des théories monétaristes. Le dogme de la BCE avait pourtant déjà été contesté avec même son affirmation puisque George Akerlof et d'autres chercheurs américains de la Brookings Institution durant les années 1990 avaient montré l'existence de cette illusion nominale. Keynes avait parlait d'illusion également pour analyser son a priori positif sur l'inflation. Ainsi, il existe une augmentation de la consommation même si une augmentation instantané du revenu est suivi pour hausse lente des prix. Or, c'est cette augmentation de la consommation qui incite les entreprises à augmenter leur production et donc leurs consommations intermédiaires de matières premières et de produits semi finis. Soit une augmentation du revenu nominal augmentation en fin de compte la production qui à son tour entraîne une réduction du chômage.

Difficile également étant donné tous les facteurs structurels déterminant l'inflation qu'on puisse avoir un taux d'inflation unique pour des économiques qui possèdent des structures différentes. Cela voudrait dire que des pays ont un taux d'inflation inférieur à leur taux structurel ce qui est un frein à leur croissance.


Ainsi donc un certain Jacques Delors disait que l'euro allait entraîner une augmentation de la croissance européenne. Certains avaient même affirmé que l'euro allait provoquer un taux de croissance supérieur de plus de 1% par rapport à ce qui en aurait été avec le franc. La réalité était que la croissance fut plus faible dans la zone euro que dans les autres pays développés. La moyenne de la zone euro s'est révélé inférieur à la moyenne de l'OCDE. Quand on compare aux pays nordiques qui sont hors de la zone euro comme la Suède ou la Norvège, a différence est claire et nette. De même que par rapport à la Suisse qui, à l'instar de la Norvège n'est ni dans l'Union européenne, ni dans l'euro. La croissance du côté du Royaume Uni est plus forte avant la crise quoique légèrement plus faible durant. La différence de croissance entre la zone euro et les Etats Unis est également présente de même que la différence avec le Canada et l'Australie. Bien évidemment il y a des différences intra zone euro. Cette différence des taux de croissance dans la zone euro, on peut la mesurer de deux manières différentes, à savoir soit par l'intervalle de variation soit par l'écart type. De plus, il existe des pays qui ont développé certes une croissance élevée mais qui se sont reposés sur des bases malsaines. Que ce soit via le développement d'une bulle immobilière comme l'Espagne et l'Irlande, ou alors en acceptant qu'il y ait un déficit budgétaire important plus une large fraude fiscale pour redonner du revenu à leurs ménages comme dans le cas de la Grèce. Soit des bases qui faisaient que la croissance ne pouvait pas durer. A noter des pays qui ont réussit à être performants sur le long terme en partant sur de bonnes bases comme l'Autriche, les Pays Bas et la Finlande. Cependant, concernant les Pays Bas, il faut savoir que c'est un producteur et également un hub capital pour le gaz naturel importé. On y trouve le principal marché de gaz dit marché spot.
il y a 13 heures
UPR
UPR
16h
Bah il reste la problématique que y'a 27 langues différentes, 27 pays avec des peuples, des histoires et des trajectoires différentes, que s'unir c'est aussi faire en sorte que les problèmes des autres deviennent les tiens (genre aujourd'hui on se préoccupe de la sécurité de l'Estonie, en quoi ça apporte quelque chose à la France que l'Estonie aille bien
:rire:
), et que ça n'a simplement pas de sens.
:Chollima_with_Bob:
Les états-unis c'est plein de peuple européens différents et ça marche. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas ici. En plus l'anglais est de fait la langue "universelle" en Europe ou au moins la langue secondaire la plus parlée.
il y a 13 heures
Un bon parti se battrait pour son pays ce qui le rendrait anti UE
il y a 13 heures
Forcément, les recettes, les rentes aux Pays Bas augmentent grâce à cet état de fait. Et pour ce qui est de la Finlande, il faut savoir que durant les deux premières décennies de la zone euro, elle s'était spécialisée sur quelques productions avec Nokia même si ce dernier s'était fait dépassé par nombre de concurrents. De telle sorte que c'est l'effet d'entraînement de la Russie qui a en grande partie influé sur la croissance de la Finlande. Enfin, il y a l'Autriche, qui, quant à elle, fonctionne avec l'Allemagne en union monétaire et ce depuis la fin des années 1950. L'Autriche qui s'est spécialisé sur des niches particulières. Et c'est sa petite population de 8 millions d'habitants au moment de l'introduction de la zone euro qui le lui permet. En gros tous les pays qui n'ont pas cherché à augmenter artificiellement la croissance par des procédés dangereux ou qui ont bénéficié de circonstances exceptionnelles ont connu une croissance objectivement médiocre. On peut citer la France ou l'Italie notamment. En fait, la raison pour laquelle la France a réussit à avoir un taux de croissance similaire à la moyenne de la zone euro est parce qu'elle a procédé à une politique budgétaire de stimulation de son économie. Concernant l'Allemagne, la faiblesse de sa demande intérieure s'explique par un transfert d'une grande partie des charges payées par les entreprises vers les impôts. Et en parlant de cela, certains ont proposé quelque chose de similaire avec la TVA sociale en France. Pour revenir à l'Allemagne, les résultats ont été que d'une part les entreprises ont été accrus par la baisse des charges leur permettant d'investir ou de baisser leur prix pour un taux de profit équivalent. Ensuite on a constaté une réduction de la consommation intérieure. Cela a eu comme conséquence une réduction des importations sur le marché allemand ou du moins une limitation.

En bref, la croissance du marché intérieur allemand a été réduit volontairement tandis que la même Allemagne a transféré une partie de sa croissance vers les exportations tout en réduisant ses importations. En fait, ce sont les autres économies et notamment l'économie française qui ont tiré la croissance de la zone euro et donc de l'Allemagne. Au prix je le rappelle d'un déficit commercial considérable avec l'Allemagne. Imaginons juste que l'Allemagne ait été imité par les autres pays de la zone euro, vu que c'est un jeu à somme nul, cela n'aurait pas eu d'effet du tout. De plus, la réduction de la demande intérieure dans plusieurs pays de la zone aurait déprimé la croissance de la zone euro en elle même. De plus, l'autre raison majeure pour laquelle l'Allemagne a pu faire subir cela à son marché intérieur sans ressentir trop d'effets sur l'emploi c'est sa démographie qui était en baisse à ce moment là. Ce ne sont pas des politiques économiques nationales inefficaces comme l'Italie voire même dangereuses dans le cas de l'Espagne qui ont été le facteur numéro 1 de la crise des années 2010 au sein de la zone euro. En réalité, c'est l'Allemagne qui est le premier responsable en ayant déprimé la demande intérieure au sein de son pays. C'est à partir de ce moment là d'ailleurs que les déficits commerciaux des autres pays, notamment l'Espagne, l'Italie, la France commencent à augmenter. La conséquence de l'aggravation des conditions commerciales au sein de la zone euro a été d'une part l'augmentation de l'endettement public et d'autre part celui de l'endettement privé.

Enfin, il y a l'argument de la protection qui nous serait fournie par l'euro. Mais de quoi l'euro nous protège exactement. Pas de la croissance médiocre, ça on le sait désormais. Ensuite l'euro n'a aucunement protégé les européens de la crise économique et bancaire de 2007. Et encore moins contre la spéculation sur les taux d'intérêts après que cette même spéculation se soit reporté avec l'euro des taux de changes aux taux d'intérêt. La seule protection c'est l'absence de fluctuation des taux de change entre les pays membres de la zone euro. Mais la réalité c'est qu'il était possible de s'en protéger autrement que par l'euro. D'ailleurs en parlant de cela, il est à souligner que pour des pays comme la Grèce, l'Italie et la Portugal, l'absence de fluctuation des taux de change a été plus néfaste qu'autre chose sur leur croissance et leur économie en général. Pas pour rien que leurs dettes privées comme publiques aient explosé d'ailleurs. En effet ces pays là ne pouvaient pas dévalué alors qu'ils en auraient eu besoin avec un coût salarial réel qui s'était dégradé. Il est vrai qu'une dévaluation peut entraîner des effets négatifs que ce soit quand la dévaluation est trop forte ou alors à l'inverse quand elle n'est pas assez forte au contraire. Et si les mouvements de capitaux sont libres, il peut y avoir des phénomènes de spéculation pouvant déstabiliser ces pays. Cela peut entraîner des chutes comme des réévaluation des taux de change supérieurs par rapport à la réalité de l'économie. C'est ce qu'on appelle de l'overshooting. Car le marché n'est pas forcément le mieux à même pour déterminer la valeur d'un taux de change voire d'un bien. Il faut rappeler qu'un imprévu peut modifier largement les préférences individuelles des opérateurs sur le marché des changes. Cela conduit à des positions rationnelles par rapport aux préférences mais pas forcément par rapport à leur position sur le long terme ou à d'autres structures.

En plus d'avoir été un frein à la croissance, les mesures adoptées face à la crise de la dette souveraine menace la croissance des pays qui composent la zone euro. Il faut savoir que la Grèce a été contrainte de mettre en place un plan drastique en septembre 2011 pour avoir une aide qui lui a juste permis de parvenir à la fin de l'année ni plus ni moins. A ce moment là, 25% de la population vivait sous le seuil de pauvreté. Au même moment, l'Italie faisait le choix elle aussi, de l'austérité. Résultat cela n'a empêché ni l'augmentation des taux d'intérêts sur ses titres de dette en dix ans, ni empêché la dégradation de sa note par deux agences de notation, notamment Standard and Poor's de A+ à A le 19 septembre 2011. Les positions allemandes et française consistaient à pénaliser la consommation, enlever un peu plus de souveraineté aux Etats et aller vers plus de fédéralisme via la soumission de leur budget à une lecture par la Commission européenne au préalable. Ainsi pour sauver l'euro, les européistes se sont montrés capables d'aller vers plus de libéralisation, plus de déréglementation et surtout plus de régression sociale. Car il ne faut pas oublier que l'euro non seulement concentre les contradictions interne comme externe mais également les contradictions du néolibéralisme. Car l'euro est une dette d'un Etat virtuel émise en contrepartie des engagements sociales de cet Etat vis à vis de sa population. Cette monnaie doit servir au paiement de l'impôt. Mais il faut encore une fois un sentiment d'appartenance profond à cette communauté. Et on ne détruit pas l'histoire de nations millénaires aussi facilement en faisant passer du cadre national au cadre fédéraliste et européen.

Hors les problèmes précédents, il se trouve que l'euro exerce des contraintes sur les transactions et le commerce également en empêchant les pays qui connaissent des problèmes structurels de compétitivité de dévaluer en cas de divergence par rapport au niveau de compétitivité originel. Du coup, il y a obligation de pratiquer ce que les économistes appellent la dévaluation interne. Les contraintes s'exerce autant sur le commerce extérieur de la zone euro que dans son commerce interne de la zone.

On ne peut pas avoir la même monnaie que l'Allemagne car étant donné les courbes démographiques des deux pays, on a besoin de plus de création d'emploi et des créations d'emploi stables et rémunérateurs. Cela n'est pas possible avec un taux de change fixé à jamais entre les deux pays puisque pour créer ces emplois il faut lutter contre la désindustrialisation de la France et donc cela signifie que notre taux structurel d'inflation sera différent de celui de l'Allemagne. Dans un cadre fédéral, il faudrait que l'Allemagne subventionne la France et aussi des pays du sud de la zone euro via des transferts budgétaires massifs. Et qu'elle fasse une politique de relance qui aille à l'encontre de ses principes. De toute façon, personne quasiment ne veut faire ça dans l'échiquier politique allemand. Et quand bien même le SPD prétend être à fond fédéraliste. Pour ce qui est du commerce hors zone euro, que ce soit par le taux de change avec le dollar ou l'effet d'attractivité ou de répulsivité de la zone vis à vis des services financiers. La France est de ces pays de la zone euro dont le commerce avec les pays de l'extérieur de la zone euro est parmi les plus importants. Certains pays n'étant même pas dans la zone euro commercent bien plus avec les pays de la zone euro que certains pays de la zone euro eux même en terme de pourcentage par rapport à leur commerce notamment.
il y a 13 heures