Pourquoi les traps parlent d'eux comme si c'étaient des gonzesses

C'est toute l'enquête de ma vie, je poursuis une vérité que je ne comprend pas encore, c'est mon acte de foi envers le père, et j'emmerde la prétention des hommes, même ceux qui sont des figures d'autorité sacrées

Ce monde pourrait très bien être l'ultime épreuve, le bien présenté est le mal le plus fourbe, du moins sur des questions aussi complexes et récentes que la trans-identité

Je fais confiance à ce qui est transcendant, ce que j'observe de vrai après avoir accepté toute la souffrance que cela signifie, pas ce qu'un autre homme a dit un jour

Réel

Comment ca ? Il est pas avec moi hein


malheureusement

Aucune idée de là où tu veux en venir

Plutôt que de découvrir qui ils sont ils blablattent sur ce que je suis

Quand entre des mecs bourrus l'un nie la masculinité de l'autre ça rentre dans le registre de l'humiliation, deux possibilités alors le développement d'un kiff pour l'humiliation ou bien tout bêtement se préserver de l'humiliation en acceptant pleinement le biais par lequel elle s'exprime comme une caractéristique personnelle.

Etre un trans sans apprécier l'humiliation est possible hein

Le sais-tu toi-même

Toutes quoi ?

Il arrive qu'au bout du chemin on arrive précisément là où on l'avait commencé. Sans le savoir faire une boucle. C'est probablement à voir avec la purification.

J'accepte de me faire crucifier par une vérité qui viendra bouleverser mon paradigme que beaucoup trouvent absurde

Il est question de traps dans sa question, donc d'hommes qui se méprennent pas pour des femmes en dépit de l'auto/gynéphilie, mais pour qui il est pas rare de se féminiser dans le verbiage notamment à connotation sexuelle comme le souligne l'auteur. C'est à ça que je répond, à travers ce que je sais de moi et de la grande majorité des femboys ou traps que j'ai connu et j'en ai connu beaucoup.

Je peux pas parler pour les trans, n'ayant aucune envie de devenir trans mes motifs à être ce que je suis ne me permettent pas de comprendre ce qui pousse quelqu'un à ça, mais askip les trans le deviennent à cause d'une dysphorie de genre et il fait sens de supputer qu'une telle dysphorie trouve ses causes dans les rapports avec d'autres hommes qui peuvent faire la négation de ta masculinité, le fait d'être laissé à la traine par les autres l'impression d'être en retard quant à s'accomplir en tant qu'homme, ou le fait d'avoir des affinités amicales avec des femmes, mais c'est non exhaustif.

la réponse se trouve généralement dans les détails
pourquoi les désigne-t-on sous le terme "trap" selon toi ?

La Vérité se trouve quand on a expié toutes ses fautes. Et expier ses fautes se fait généralement dans la souffrance.

Ses propres fautes sont également les fautes de nos pères. Les mots ont été quelques peu pervertis dans notre imagerie moderne. Ils font peur.

Expier c'est un peu comme crever l'abcès.

Non je l'ai digéré

Les trans sont aussi considérés comme traps ici

Et ouai ça joue surement le rapport aux autres hommes, mais c'est surement une conséquence de quelque chose de présent avant pour moi

C'est compliqué la trans identité, et c'est même pas directement lié à la dysphorie

C'est le chemin que j'ai déjà bien entamé, donc je fais confiance

Les trans veulent être considérés comme des femmes donc la raison pour laquelle ils "parlent d'eux comme si c'étaient des gonzesses" pour paraphraser l'auteur, est toute trouvée, alors que pour les traps non, donc je pense que la distinction est faite.
Par ailleurs beaucoup de gays pas particulièrement efféminés disent "ma chatte" ou se considèrent "salope", donc ma première explication est pertinente, les trans étant une minorité absolue au final.

Bah quand on dit à un trans que la raison à son trip est autre chose que la dysphorie il nous dit "tu te rends pas compte de ce que c'est d'être dans le mauvais corps et de vouloir se trucider chaque matin pour ça", enfin beaucoup d'entre eux, donc c'est pas mal lié quand même, après chaque individu est différent et la dysphorie ne s'exprime sans doute pas de la même façon pour tout le monde.
Mais pour quitter son état naturel au profit d'une identité de genre contre intuitive à laquelle la majorité des inconnus sur notre route ne vont pas contracter, ayant pour conséquence des situations malaisantes, des délits de faciès, du dédain gratuit de la part de l'entièreté de la population psychorigide de ce monde, des galères pas possibles à trouver une situation sociale stable et des rapports non conflictuels avec les quiddams... je pense qu'il faut forcément mépriser sa condition naturelle, suffisamment pour faire le choix de s'exposer à tout ça plutôt que d'endurer sa condition de base et ce n'est pas rien.