Ce sujet a été résolu
personne mais absolument personne n'a demandé ton avis, tu peux repartir faire le ghostag cuckito
Moi je l'ai demandé donc maintenant tu te tais et tu retourne dans ta cachette le monstre
The epitome of human trash!
Zawa zawa...
il y a 16 heures
quelqu'un peut lui dire d'aller se faire voir ?
Maybe I just want to maybe...
il y a 16 heures
Perso je pense juste qu'elle est tarée quand t'as le cerveau mal câblé t'as des angles morts mais en dehors de ça elle a pas l'air plus bete qu'un autre
Quand y'a beaucoup de connection neuronales mais qu'elles sont flinguées à CE POINT, je préfère encore me fier à quelqu'un qui en a moins pour avoir une analyse pertinente du monde qui m'entoure

il y a 16 heures
Lysaelia
16h
quelqu'un peut lui dire d'aller se faire voir ?
@lys va te faire voir
what they thinking
il y a 16 heures
Il y a un an LF0T spammait ses photos en recherche d'attention, il a eu pls meufs mais non il préfère se bercer d'illusion
NON birate tu n'es pas un 0 tout tu as unequinte flush royale mais tu ne sais pas jouer
NON birate tu n'es pas un 0 tout tu as unequinte flush royale mais tu ne sais pas jouer
il y a 16 heures
Le seul truc auquel je pense avec ce tatatatan, c'est la 5e de Beethoven
Elle est plus douce et mélancolique...
J'espère pouvoir la réécouter un jour
Je suis le donut du forum
il y a 16 heures
Utilise une application
J'ai essayé "Hey Google c'est quoi ce son"
Je suis le donut du forum
il y a 16 heures
Moi je l'ai demandé donc maintenant tu te tais et tu retourne dans ta cachette le monstre
Il commence à sacrément prendre la confiance l'autre tocard là, il lui arrive quoi, il a pas assez envoyé son cul horrible aujourd'hui ?
il y a 16 heures-PEMT
t'as une licence
Jamais récupéré le diplôme tellement il me sert à rien en plus il provient de la pire université de France
il y a 16 heures-PEMT
J'ai essayé "Hey Google c'est quoi ce son"
Et c'est quoi le résultat ?
il y a 16 heures
Oui c'est certainement ça sainte on est tous fou et tu es normal 

si t'as deux minutes je viens de me rappeler du début d'une réflexion de chesterton sur la folie qui ne manque pas de charme
Commençons donc par la maison de fous ; partons de cette auberge fantastique et mal famée pour entreprendre notre voyage intellectuel. Or, si nous voulons jeter un regard sur la philosophie des gens de bon sens, la première chose à faire est de rejeter définitivement une erreur aussi énorme que répandue. Selon une très courante, l’imagination, et surtout l’imagination mystique, met en danger l’équilibre mental de l’homme. On dit communément des poètes qu’ils sont psychologiquement instables et il s’établit un vague rapprochement entre les lauriers qui couronnent la tête du poète et les brins de paille piqués dans les cheveux de l’idiot du village. Les faits, l’histoire s’inscrivent en faux contre cette opinion. La plupart des authentiques grands poètes bénéficiaient non seulement d’un esprit sain mais encore d’un sens pratique éprouvé ; si Shakespeare a jamais réellement gardé les chevaux à la porte des auberges, c’est qu’il était reconnu très compétent en la matière. Ce n’est pas l’imagination qui engendre la folie, mais bien plutôt la raison. Les poètes ne deviennent pas fous, les joueurs d’échecs le deviennent. Les mathématiciens deviennent fous, les caissiers deviennent fous, les artistes créateurs très rarement. Je n’entends pas du tout – et m’en justifierai – attaquer la logique ; je dis seulement que le danger réside dans la logique, pas dans l’imagination. La paternité artistique est aussi saine que la paternité physique. Bien plus, lorsqu’un poète a en lui quelque chose de morbide c’est, généralement, parce qu’il a un point faible dans la cervelle : un brin de rationalisme. Poe, par exemple, était réellement morbide ; non parce qu’il était poète mais parce qu’il avait un esprit purement analytique. Même le jeu d’échecs était trop poétique pour lui ; il détestait ce jeu parce qu’il était plein de cavaliers et de tours, comme un poème. Il ne cachait pas sa préférence pour les disques noirs du jeu de dames, plus proches des marques posées sur un diagramme. Le cas le plus étrange est peut-être celui du seul grand poète anglais devenu fou : Cowper. Cowper fut très précisément conduit à la folie par la logique, par l’affreuse, aliénante, logique de la prédestination. La poésie n’était pas le mal, mais le remède ; c’est elle qui le maintint en relative santé. Devant les larges étendues et les blancs nénuphars de la rivière Ouse il pouvait parfois oublier l’enfer de soif et de sang où le menait son hideux nécessitarisme. Damné par Jean Calvin, il fut presque sauvé par John Gilpin. De toutes parts nous voyons que ce n’est pas le rêve qui rend les hommes fous. Les critiques sont beaucoup plus fous que les poètes. Homère est un homme complet et plutôt posé ; ce sont ses critiques qui le revêtent d’incohérences. Shakespeare est tout à fait lui-même ; ce sont ses critiques qui ont découvert qu’il était quelqu’un d’autre. Et si saint Jean l’Evangéliste a vu apparaître dans ses visions beaucoup de monstres étranges, il n’a jamais vu de créatures aussi sauvages que l’un de ses commentateurs. Le fait général est simple. La poésie est saine parce qu’elle flotte avec aisance sur une mer sans limite ; la raison prétend traverser cette mer sans limite et, ainsi, la limiter. D’où un épuisement mental semblable à l’épuisement physique de M. Holbein. Tout accepter est un exercice, tout comprendre un effort constant. Le poète ne désire que l’exaltation, l’expansion, un monde dans lequel il puisse s’étendre. Le poète ne demande qu’à dresser sa tête dans les cieux. Le logicien, lui, cherche à enfermer le ciel dans sa tête. Et sa tête éclate.
Commençons donc par la maison de fous ; partons de cette auberge fantastique et mal famée pour entreprendre notre voyage intellectuel. Or, si nous voulons jeter un regard sur la philosophie des gens de bon sens, la première chose à faire est de rejeter définitivement une erreur aussi énorme que répandue. Selon une très courante, l’imagination, et surtout l’imagination mystique, met en danger l’équilibre mental de l’homme. On dit communément des poètes qu’ils sont psychologiquement instables et il s’établit un vague rapprochement entre les lauriers qui couronnent la tête du poète et les brins de paille piqués dans les cheveux de l’idiot du village. Les faits, l’histoire s’inscrivent en faux contre cette opinion. La plupart des authentiques grands poètes bénéficiaient non seulement d’un esprit sain mais encore d’un sens pratique éprouvé ; si Shakespeare a jamais réellement gardé les chevaux à la porte des auberges, c’est qu’il était reconnu très compétent en la matière. Ce n’est pas l’imagination qui engendre la folie, mais bien plutôt la raison. Les poètes ne deviennent pas fous, les joueurs d’échecs le deviennent. Les mathématiciens deviennent fous, les caissiers deviennent fous, les artistes créateurs très rarement. Je n’entends pas du tout – et m’en justifierai – attaquer la logique ; je dis seulement que le danger réside dans la logique, pas dans l’imagination. La paternité artistique est aussi saine que la paternité physique. Bien plus, lorsqu’un poète a en lui quelque chose de morbide c’est, généralement, parce qu’il a un point faible dans la cervelle : un brin de rationalisme. Poe, par exemple, était réellement morbide ; non parce qu’il était poète mais parce qu’il avait un esprit purement analytique. Même le jeu d’échecs était trop poétique pour lui ; il détestait ce jeu parce qu’il était plein de cavaliers et de tours, comme un poème. Il ne cachait pas sa préférence pour les disques noirs du jeu de dames, plus proches des marques posées sur un diagramme. Le cas le plus étrange est peut-être celui du seul grand poète anglais devenu fou : Cowper. Cowper fut très précisément conduit à la folie par la logique, par l’affreuse, aliénante, logique de la prédestination. La poésie n’était pas le mal, mais le remède ; c’est elle qui le maintint en relative santé. Devant les larges étendues et les blancs nénuphars de la rivière Ouse il pouvait parfois oublier l’enfer de soif et de sang où le menait son hideux nécessitarisme. Damné par Jean Calvin, il fut presque sauvé par John Gilpin. De toutes parts nous voyons que ce n’est pas le rêve qui rend les hommes fous. Les critiques sont beaucoup plus fous que les poètes. Homère est un homme complet et plutôt posé ; ce sont ses critiques qui le revêtent d’incohérences. Shakespeare est tout à fait lui-même ; ce sont ses critiques qui ont découvert qu’il était quelqu’un d’autre. Et si saint Jean l’Evangéliste a vu apparaître dans ses visions beaucoup de monstres étranges, il n’a jamais vu de créatures aussi sauvages que l’un de ses commentateurs. Le fait général est simple. La poésie est saine parce qu’elle flotte avec aisance sur une mer sans limite ; la raison prétend traverser cette mer sans limite et, ainsi, la limiter. D’où un épuisement mental semblable à l’épuisement physique de M. Holbein. Tout accepter est un exercice, tout comprendre un effort constant. Le poète ne désire que l’exaltation, l’expansion, un monde dans lequel il puisse s’étendre. Le poète ne demande qu’à dresser sa tête dans les cieux. Le logicien, lui, cherche à enfermer le ciel dans sa tête. Et sa tête éclate.
il y a 16 heures