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Que les Russes ont toujours été nul à chier dans l'art de la guerre
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Paulus cherche à contrôler la zone des usines tout le mois d'octobre durant. Une attaque en pince est montée avec au nord un premier groupement du côté de Rynok et du village de Goroditche. Il s'agit de prendre l'usine des tracteurs Djerzinsky défendue par la 112ème Division. Parvenue au fleuve, il faudra aller vers le sud. Cette pince s'appuie sur la 389ème division d'infanterie principalement. Mais au centre c'est à la 24ème Panzerdivisionen de prendre l'usine Barricades défendue par la 308ème Division tandis que la 100ème Division de chasseurs s'en prend à l'usine Octobre rouge. Cette dernière est défendue par la 112ème division de Tchouikov tandis que l'usine Barricades est défendue par la 110ème Division de chasseurs. Au sud ouest, la 295ème division d'infanterie part à l'assaut de la colline Mamaiev face à la 95ème division soviétique dirigé par le colonel Gorichny. Au sud, la seconde pince est le fait de la 71ème division d'infanterie, la meilleure de la 6ème Armée. Il faut tourner les défenses de la 13ème Division de la Garde désormais affaiblie puis ensuite enfoncer la 284ème division soviétique de Batyuk pour ensuite rejoindre la pince nord le long de la Volga. La 76ème division d'infanterie se contentera de garder la gare centrale tandis que la 14ème Panzer et la 94ème division d'infanterie restent au sud de Tsaritsa. Tchouikov face à cela tente une attaque préventive.
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il y a 2 ans
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La préparation d'artillerie début le 27 septembre à 5 heures du matin et à 6 heures, c'est l'infanterie qui charge. Quelques mètres de gagnés seulement mais le VIIIème Fliegerkorps entre en action à 8 heures et le PC de Tchouikov est fortement endommagé. Le point fortifié de la 95ème Division de Gorichny est détruit sur le sommet de la colline Mamaiev. Les bataillons doivent se replier et les brigades de chars voient leur matériel en grande partie détruits. A 10 heures 30, l'attaque allemande s'ébranle et les unités de la 6ème Armée notamment la 24ème Division Panzer franchissent les fossés antichars et les mines. La zone de vergers de Rynok tombe tandis qu'à Kourgane Mamaiev au sud, la progression se fait sentir. La 112ème Division soviétique se replie avec des pertes énormes. Les restes de la 95ème Division sont envoyés sur la pente nord est de la colline mais des tirs plongeants les touchent de plein fouet. La situation est critique côté soviétique. Tchouikov, durant la nuit du 27 au 28 septembre, reçoit 2 régiments de la 193ème Division du général Smekhotvorov. Un dépôt de munitions près de l'embarcadère explose tuant nombre de soviétiques. Le 28 au soir, les compagnies d'assaut allemandes se trouvent devant les cités ouvrières fermant tout à l'horizon du quartiers des usines vers l'ouest. Jusqu'à 3 kilomètres ont été pris dans les secteurs de progressions les plus avancées et le tout en 2 journées. Le 28 en revanche, un freinage s'effectue par manque de coordination interarmes. Seuls quelques dizaines de mètres sont pris le 29 septembre. Une attaque à la mitraillette survient lorsque près des bains et de l'école numéro 5, des russes se jettent à l'assaut avec également des épées, des poignards et des cocktails molotov. Au sommet de Mamaiev, la 295ème Division d'infanterie doit même se replier. Le dernier bataillon de 95ème division est perdue tandis que la 284ème Division perd 200 hommes.
A cause des bombardements de l'artillerie allemande comme soviétique, la zone 101 devient un no mans land. L'axe d'attaque de la 6ème Armée allemande change pour se tourner vers le saillant d'Orlovka. Soit vers le nord. En conséquence, les secteurs du Front de Stalingrad de Gordov ainsi que le Front du Sud Est d'Emerenko sont aménagés. Avant qu'ils ne fusionnent en un seul front. Le Front de Stalingrad. L'ancien Front de Stalingrad cède ses positions à un Front nouvellement crée commandé par un certain Rokossovski, le Front du Don. Au nord du faubourg de Goroditché se trouve le saillant d'Orlovka. 4 kilomètres de large pour 8 kilomètres de long dans les lignes allemandes. La 389ème Division d'infanterie, la 16ème Panzerdivision et la 60ème motorisée se trouvent près de ce saillant. Ces divisions sont dirigés respectivement par le général Magnus, le général Kohlermann et le général Gunther Angern. A cela s'ajoute la 100ème division de chasseurs du général Sanne. Il est possible de faire prisonniers un bataillon de la 112ème Division ainsi que la 115ème Brigade du colonel Andriusenko.
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il y a 2 ans
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Le Front de Stalingrad ne veut pas perdre ce saillant car important. Ce Front essaye depuis le 3 septembre de briser les défenses allemandes par le nord entre Akatovka et Kouzmichi. Une percée signifie un encerclement non seulement de la 60ème Division motorisée mais aussi de la 16ème Panzerdivision. Jusque là les assauts n'ont pas marché. Finalement, ce secteur est considéré comme étant secondaire côté soviétique alors que côté allemande, la prise du saillant sécuriserait le flanc nord de la 6ème Armée de Paulus. Le 29 septembre, l'assaut allemand commence et le 30 septembre, les 2 pinces se rejoignent derrière la garnison du saillant. Tchouikov décide de ne pas venir au secours de la brigade encerclée car il a besoin de forces ailleurs notamment pour la défense des usines. Malgré une infériorité numérique de 1 contre 5, Andriusenko et ses soldats se battent une semaine entière durant. Parmi les 500 restants qui tentent à la fin de briser l'encerclement la nuit, seulement 120 réussissent à rejoindre les unités soviétiques de la cité ouvrière de l'usine des tracteurs. Paulus a raccourci ses lignes et dispose de la 100ème division de chasseurs ainsi que la 389ème Division d'infanterie. Il tente d'achever le nord de Stalingrad et les forces s'y trouvant. Mais le Front du Don lance des attaques chaque jour face à la 60ème motorisée et la 16ème Panzerdivision. Cependant, ces attaques ne réussissent pas. La cité ouvrière et ses usines sont le dernier rempart avant. C'est là, et maintenant ou jamais, pour les 2 camps. L'issue de la bataille se décide en grande partie là. Et le 1er octobre, la 62ème Armée se retrouve à garder 15 kilomètres entre Rynok au nord et le ravin de Kroutoi à 2 kilomètres au sud de Kourgane Mamaiev. A ce moment là, les pertes sont importantes du côté des 2 camps. Sans oublier l'état de fatigue.
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il y a 2 ans
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Il ne reste pourtant que l'usine des Tracteurs, la cimenterie, l'usine Barricades, la boulangerie industrielle numéro 2, l'usine Octobre rouge, la fabrique chimique Lazur, la boucle ferroviaire de la raquette de tennis ainsi que la zone de raffinage. Même si à priori ce n'est pas si dur que ça, la topographie rend la tâche plus difficile car il s'agit d'un fractale retourné par les bombardements. D'abord l'usine globale, et le bloc d'ateliers, ensuite, l'atelier, puis, une allée de machine pour terminer par la machine elle même. Sur chaque échelle, il y a des opportunités de défenses. Avec les contournements, les passages qu'on ne voit pas forcément. C'est un ensemble d'installations, de bureaux d'administration et de plaques de métal et de béton. De plus, malgré les bombardements de l'artillerie et les bombardements aériens allemands, le trafic de la Vola ne sera jamais totalement bloqué. Sans cela, la 62ème Armée n'aurait jamais pu être approvisionné correctement et se serait à un moment donné effondré. La 39ème Division de la Garde, 42ème brigade d'infanterie, et la 92ème brigade blindée sont reçus par Tchouikov. La 39ème va défendre l'usine Octobre rouge pour relever une 193ème Division largement usée et épuisée. Le 1er octobre, une partie de la 208ème Division dirigé par le colonel Gourtiev envoyé depuis la 24ème Armée du front nord à la lisière de l'usine Barricades parviennent à empêcher une avancée allemande. Durant la nuit du 1er au 2 octobre, la 13ème Division de la Garde se fait surprendre et attaquer par la 295ème Division d'infanterie. Le front sud est assailli sur la longueur et la Luftwaffe ne peut rien faire à cause de la proximité des 2 camps. 2 compagnies de la Garde parviennent finalement à repousser l'attaque. Le 2 octobre, les citernes au dessus du PC de Tchouikov sont touchés. Le liquide enflammé dévale la colline jusqu'aux abris et la Volga. Le 5 octobre, Tchouikov déménage pour la 4ème fois son PC.


Cette fois ce sera derrière l'usine des tracteurs, et ce ne sera pas son dernier déménagement de PC. Le 3 octobre entre temps, la 6ème Armée a relancée son assaut avec comme conséquences les divisions de Gourtiev et Solobub devat céder plusieurs dizaines de mètres. L'établissement des bains change de mains plusieurs fois durant cette journée. Au même moment, les divisions de Batyuk, Guriev et Gorichny parviennent malgré les bombardements et des pertes énormes à conserver leurs positions. Durant la nuit du 2 au 3 octobre, la 37ème Division de la Garde du général Joloudev envoyée depuis la 4ème Armée de tanks nouvellement constituée depuis quelques mois passe la Volga mais sans artillerie antichar. Il s'agira pour cette unité de défendre l'usine de tracteurs. Encore une fois, elle arrive juste à temps pour stopper une attaque allemande au prix de pertes énormes pour les 2 camps? Durant la nuit du 4 au 5 octobre, la Volga est franchie par la 84ème brigade blindée qui traverse. Dans les points fixes se rangent les quelques dizaines de T 70 pour la défense tandis que des emplacements sont aménagés par des centaines d'ouvriers. Des obus piégés, des mines et des chausses trappes sont mis sur les voies de circulation probables des chars ou canon automoteur. Le 6 octobre, la pression est maintenue par la Luftwaffe et le LIème Corps. Mais l'artillerie soviétique répond de l'autre côté de la Volga. Sur demande, Tchouikov déménage une cinquième fois du côté de l'ex PC de Saraiev se situant derrière l'usine de tracteurs. Les 4 îles du fleuves doivent être défendus. De ce fait, 12 régiments de DCA sont envoyés ainsi que 12 divisions, à savoir les 45ème et 300ème qui traversent l'outre Volga. Le lendemain, le 7 octobre, Paulus devance l'assaut de Tchouikov dans l'usine des tracteurs. Et après une journée de combats et 400 sorties de la Luftwaffe, la progression est de 400 mètres tandis que les bains de la cité Ocobtre rouge changent de mains à 5 reprises.
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il y a 2 ans
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Mais voilà, Paulus échoue à chaque fois devant l'enceinte extérieure des usines. Aucune usine n'est proche d'être prise, loin de là. De plus, les munitions manquent. 100 trains entiers de munitions, obus et cartouches sont consommés rien que pour le mois de septembre. Le 8 octobre, le Groupe d'Armées B donne ordre à Paulus de reprendre l'attaque le 14 octobre au plus tard pour terminer la conquête de la zone industrielle au nord. Le XIVème Panzerkorps et le LIème Corps sont mobiliés. De son côté, le VIIIème Fliegerkorps doit encore soutenir les unités allemands au sol. Tchouikov tente une attaque le 12 octobre pour gagner de l'espace sur ordre d'Emerneko histoire que ses réserves puissent passer d'un point à l'autre sans se trouve dans la ligne de mire des snipers et mitrailleuses allemandes. Même l'artillerie allemande n'épargne âs la tête de pont soviétique. Le 37ème DIvision de la Garde ainsi qu'un régiment de la 95ème DIvision sortent de leurs retranchement de l'usine des tracteurs juste avant l'artillerie soviétique n'arrête son feu. Finalement au corps au corps, les commandos s'en sortent bien. De 200 à 300 mètres, la ligne de front est reculée par Tchouikov après 6 heures de combat. 1 200 morts. Mais le 13 octobre, en 2 heures, le terrain est repris par Paulus. SUr les lisières de Rynik et de Spartanovka, le groupe Gorokhov s'y trouve comportant les 124ème et 149ème Vrugades d'infanterie. La 112ème DIvision se trouve à leur gauche dans les bords des rivières Orlovka et Mechetka. Au aud se trouve la 37ème Division de la Garde devant l'espace en avant de la partie nord des cités ouvrières de l'usine Barricades. La partie sud de la cité est le fait de la 308ème Division qui se trouve dans le parc Skulpturny. La 193ème Division colmate l'espace entre les usines Barricades et Octobre rouge tandis qu'au sud de la poche, la 284ème Division sibérienne dirigée par le colonel Baytouk bloque l'infanterie allemande sur les pentes du Kourgna Mamaiev.


La 13ème Division de la Garde est sur le ravin de Kroutoi. Derrière la suture entre la 37ème Garde et la 308ème, au centre, se trouve la 95ème de Gorishny doté de plus de 3 000 hommes. L'ensemble de ces 8 divisions se composent d'un peu moins de 40 000 hommes.
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La matinée du 14 octobre commence par un barrage d'artillerie et un bombardement du secteur de l'usine de tracteurs. 1000 sorties de la part de la Luftwaffe. Le tout sur une zone de 5000 sur 1500 mètres Le explosions se multiplient et les bâtiments s'effondrent. La 37ème Garde, une partie de la 112ème et de la 308ème doivent subir ces bombardements. La 100ème chasseurs et la 389ème Division d'infanterie avancent lentement malgré une supériorité numérique de 4 contre 1. Il faut des canons d'assaut et des combats au corps à corps pour occuper l'entièreté d'un atelier. La 37ème Division des Gardes du colonel Jouloudev a du subir l'assaut allemand. Les brèches ouvertes dans sa défense sont exploités par les Allemands qui s'y infiltrent. Un bataillon de la Garde est encerclé par les Allemands devant le mûr d'enceinte de la briqueterie. Le général Joludev se dégage des décombes de justesse. Le lendemain durant la nuit, c'est l'usine des Tracteurs qui est encerclé depuis 3 côtés. Les fusiliers soviétiques et les miliciens affrontent l'infanterie allemande et les Panzers. Il ne reste à Tchouikov que la 95ème Division de Gorishny dans l'usine de tracteurs. Mais s'il la commet trop tôt, cela pourrait vouloir dire que les Allemands risquent d'atteindre la Volga puis encercler les unités de la 62ème Armée que ce soit depuis le nord si le point faible se trouve au nord ou depuis le sud si le point faible se trouve au sud voire un double encerclement si les 2 points sont faibles. Autant conserver la division. Finalement, la 577ème Grenadierregiment avec la 305ème Division d'infanterie détruit les défenseurs de la tuilerie avec en fin de compte 0 prisonnier. Le 15, les derniers ateliers sont aux mains des Allemands tandis que la 6ème Armée atteint la Volga sur toute la longueur de l'usine.


Depuis les faubourgs de Rynok et de Spartakova jusqu'à la rivière Orlovka, un groupement nord dirigé par le colonel Gorokhov et ses 115ème, 124ème et 149ème brigades d'infanterie ainsi que la 2ème brigade motorisée et les restes de la 112ème Division s'y accrochent. 3, 5 kilomètres sont tenus tandis que les Allemands tiennent les 4 kilomètres suivants. Sur 12 kilomètres, plus loin, se tient les restes de la 62ème Armée de l'usine Barricades au ravin Kroutoi, au bout du rouleau. Ainsi les 3 quarts des effectifs de la 37ème Division des Gardes et de la 95ème Division ont disparu en une journée. Selon Tchouikov, le 14 octobre est leur journée la plus critique dans ses mémoires à la page 198. Celui ci donne l'ordre à tout le personnel féminin de passer sur l'autre rive. Emerenko traverse le 16 octobre. Avant cela, le 15 octobre, les Panzergrenadiere sont à 300 mètres du PC de Tchouikov seulement. Mais ni la Luftwaffe ni l'artillerie ne parviennent à fournir le dernier effort. Pour la première, la proximité entre soviétiques et allemands rend la chose impossible. A l'intérieur de l'usine des tracteurs, des combats reprennent. Avec des groupes de Garde de la 37ème Division sortant des puisards et des conduites où ils s'étaient dissimulé depuis 1 journée entière au moins. Une partie de la 16ème Panzerdivision au nord essaye de réduire le groupement Gorokhov sans succès. L'artillerie soviétique venue de la rive orientale de la Volga annule les gains allemands, ces derniers comptant 30% de pertes.Mais l'assaut est relance tout de même le 17 octobre contre la tête de pont. Les commandants des 115ème et 124ème brigades demandent de pouvoir déplacer leur PC dans l'île Sporny car craingnat la rupture de leurs lignes. Tchouikov refuse. L'attaque de la 16ème Division Panzer s'arrête durant la nuit du 17 au 18 octobre. Pendant ce temps, un régiment de la 138ème Division du colonel Ivan Lioudnikov traverse le fleuve avec la 84ème brigade blindée. pour défendre Barricades.
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Le 16 octobre, l'attaque est relancée vers le sud côté allemand pour prendre l'usine Barricades mais la mauvaise coordination et le manque d'obus côté artillerie font que les Grenadiere font seulement 400 mètres durant la journée n'arrivant que sur la lisière nord de l'usine. Les Panzers sont percés par les balles spéciales de 14 et les obus de 45 le plus souvent tirés à bout portant que ce soit d'un T 70 ou d'un canon antichar. Pour ce qui est du T 70, ce sont des chars de la 84ème brigade blindée. La 14ème Division Panzer subit beaucoup de pertes avec seulement 16 chars détruits en quelques minutes. Et ce malgré le soutien intensif du VIIIème Fliegerkorps. Depuis le 13 septembre, 18 000 prisonniers 233 chars définitivement détruits pour 302 pièces d'artillerie capturés ou détruites par les Allemands. Côté allemand, on comptabilise 2 537 tués pour 311 disparus et 10 378 blessés. Un total de 13 000 pertes environ. 50% des effectifs combattants pour 15% des effectifs total. De plus, impossible que l'artillerie et l'aviation fassent autant de différence qu'auparavant. Car les destructions engendrés ne font que créer des abris supplémentaires pour les défenseurs puis gêner le passage de l'infanterie voire des blindés. Sans oublier un renforcement lent certes à cause des pertes énormes mais progressif du côté de l'aviation soviétique. De plus, durant la nuit du 16 au 17 octobre, les 2 régiments restants de la 138ème Division passent la Volga pour ensuite aller vers Barricades. Ensuite, l'attaque allemande reprend le 17 octobre avec un intense bombardement aérien du VIIIème Fliegerkorps. A la fin de cette même journée, une bonne partie de l'usine Barricades est entre les mains des allemands mais il faut attendre une semaine plus tard, 7 jours exactement, pour conquérir l'intégralité de l'usine. Le tout pour un rectagle de 500 mètres sur 1500 mètres. Il ne reste plus que l'usine Octobre rouge et l'usine chimique Lazur.
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Le retrait est de 500 mètres et un ancrage de la défense sur le mur sud de Barricades est possibles. Mais 3 semaines sont nécessaires à ce moment là pour finir les préparatifs de l'opération Uranus. Pour cela, Stalingrad ne doit pas tomber dans son intégralité. Emerenko reçoit l'ordre de renforcer les îles et la rive est au cas où la rive ouest serait perdue. Une attaque de diversion doit être menée par Rokossovski. La 64ème Armée doit être lancée sur le flanc des Allemands au sud. Il faut néanmoins attendre le 22 octobre faute de munitions. Mais entre le 19 et le 22 octobre, les attaques allemandes n'aboutissent ni à Barricades ni à Spartakova. Tchouikov pense à une faiblesse feinte. En effet, les reconnaissance nocturnes soviétiques ont fait qu'il sait que la 79ème division d'infanterie allemande est amenée devant l'usine Octobre rouge. Pour protéger cette dernière usine, Tchouikov lance les dernières forces qu'il lui reste. Ainsi un groupe d'officiers s'en va sur les arrières de l'Armée former des compagnies de coordoniers, de boulangers et de tailleurs avec l'état major de Tchouikov. Mais la 6ème Armée a donné son maximum entre le 14 et le 18 octobre de tel sorte que leurs attaques n'auront plus jamais la même puissance. Ainsi l'infanterie ne suit plus autant les attaques des avions de Richtoffen comme le lui fait savoir Fiebig le 19 octobre. Cette même journée, 2 Division d'infanterie soviétiques ainsi que 2 brigades blindées sont lancées contre la 3ème et la 60ème DIvision motorisées allemandes. Malgré un meilleur soutient aérien que lors des offensives précédentes et une intense préparation d'artillerie, peu de terrain sont gagnés et les pertes sont énormes. Plus de 600 blindés et 758 avions mis hors de combat si on en croit les Allemands entre le 13 septembre et le 16 octobre. La 19 octobre, la Front du Don au nord et la 64ème Armée au sud passent encore à l'attaque. La section sud connait un certain succès avec la moitié de Kuporosnoie pris.


Une bonne partie de l'artillerie de Paulus et de 4 Divisions sont rappelés, avec 100 chars dont la plupart des Panzers III et IV pour rétablir la situation. Le harcèlement sur les flancs allemandes est clair et net. Les efforts de la Luftwaffe dispersés. La consommation de munition atteint son point de rupture car la 6ème Armée fonctionne à flux tendu. Soit toute dépense sur un secteur du front pénalisant un autre secteur soit le secteur des usines dans ce cas ci. De plus, le 19 octobre, la pluie glacée arrive et la température commence à baisser de manière considérable. L'hiver russe du mois de novembre est sur le point d'arriver. Le 23 octobre, 2 jours après le début prévu pour cause de pluie, l'attaque allemande débute mais rencontre nombre de nids de résistances dans l'usine Barricades notamment. Sans oublier les contre attaques de Rokossovski au nord et d'Emerenko au sud. La 79ème DIvision d'infanterie se lance vers l'usine d'Octobre appuyé par la 100ème Division de chasseurs à sa droite, qui vise le ravin Banny où se situe le PC de Tchouikov à gauche par la 14ème Panzerdivision et une partie de la 305ème Division d'infanterie. Les régiments de la 79ème Division d'infanterie partent du remblai de chemin de fer longeant l'usine à l'ouest. Le secteur nord ouest de l'usine est percé en fin de journée après des combats au corps à corps avec un soutien de tout ce qui reste parmi les canons d'assaut. A cela s'ajoutent les Nebelwerfer. Un des 4 ateliers situés au nord est pris par les fantassins allemands. La 193ème Division d'infanterie soviétique commandée par le général Smekhotvorov est quasiment décimée. Les soldats soviétiques tiennent malgré tout toujours la rive depuis le roc de la falaise. De son côté, la 14ème Panzerdivision s'empare de la partie nord de la boulangerie industrielle. Pour une avancée de 400 mètres après 18 heures de combats. Le 24 octobre, la partie sud ouest et centre de l'usine est bordée.
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il y a 2 ans
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Puis, c'est le PC du 895ème régiment qui est encerclé à 18 heures durant cette journée après qu'un four ait été pris au bout de 3 heures de combat. Le PC du 1045ème régiment est détruit par les stukas allemand avec le colonel Timoshin tué sur place. Le 26 octobre, la boulangerie industrielle est prise dans son intégralité tandis que le 27 octobre, le long de la Volga derrière l'usine Octobre rouge, le flanc gauhc e de la 138ème DIvision de Lioudnikov ainsi qu'une régiment de Gourtiev de la 308ème DIvision sont submergés et doivent reculés vers le Volga qui est sutié à 400 mètres désormais. Des barricades de bois sont construits par le génie soviétique tandis que le PC de la 39ème Division soviétique est visée. U La compagnie de garde du PC d'Armée doit y être envoyée pour dégager les hommes pris sous les feux croisés. A la disposition de la 193ème Division d'infanterie soviétique au bout du rouleau, sont envoyés 2 bataillons de la 45ème DIvision du lieutenant colonel Vassili Sokolov entre Barricades et Octobre rouge. 3 jours avant, le 24 octobre, Spartakova était attaqué par les allemands avec 5 Divisions diminuées au nord de la rivière Orlovka. Il faut 2 jours de combat intense pour prendre le faubourg. La teux élevé de pertes allemandes les empêche de reprendre leur effort efficacement le 27 octobre et l'artillerie soviétique durant la nuit du 27 au 28 octobre fait des ravages depuis la rive orientale de la Volga. Les 14ème et 24ème Panzerdivivionen ne peuvent plus attaquer. Les derniers régiments de la 45ème Division soviétique passent le 30 octobre seulement. Le 29 octobre, le champ de bataille est plus calme au soir tandis que seulement quelques échanges d'armes automatiques et d'artillerie se font remarquer au 30 octobre. Une dernière attaque est tenté après que la 45ème Division soviétique soit rassemblée, entre Barricades et Octobre rouge après une préparation d'artillerie de courte durée.


Plus de 90% de Stalingrad est entre les mains allemands mais seulement 20 kilomètres de rives contre 18 kilomètres de rives à la 62ème Armée pour même pas 10% de la ville tenue. Le rapport est clairement à l'avantage des soviétiques. La direction allemande exige que le quartier industriel soit intégraliement conquise et notamment l'usine chimique Lazue. Paulus annonce qu'il faudra attendre le 15 novembre tant l'épuisement de la troupe est énorme et il lui faudra de nouvelles unités. Finalement il est décidé par Hitler et Richtofen que 5 bataillons de pionniers soient enlevés à des Divisions postées dans des secturs calmes et transportés par avion et par route Von Seydlitz Kurzbach, commandant du LIème Corps, propose de prendre les bataillons de pionniers l'usine chimique puis remonter vers le nord pour couper la Volga des défenseurs de l'usine Octobre rouge. Le plan est accepté par Paulus lequel prévoit l'assaut pour le 9 ou 10 novembre au plus tard. Le 1er novembre, la température baisse encore un peu plus avec des glaces apparaissant sur la Volga. Ainsi, il devient plus difficile pour les renforts soviétiques d'arriver. 2 régiments ainsi que la 92ème brigade d'infanteire soviétique traversent péniblement. Il y a un manque clair de munitions des 2 côtés de même que du côté de la nourriture et des vêtements d'hiver. Un groupe Schwerin est formé, Schwerin est qui le nom du chef de la 79ème DIvision d'infanterie. 2 groupes de combat le constituent avec des éléments les plus frais et les mieux armés des 14ème et 24ème Panzerdivisionen. L'objectif consiste finalement à la liquidation de la tête de pont soviétique à l'est de Barricades et d'Octobre rouge le 6 novembre 1942 tel qu'il est décidé par Hitler la même journée durant. Du coup, Von Seydlitz revoit son plan et le divise en 3 parties avec d'abord la conquête de la rive du fleuve entre le parc aux minerais et le sud ouest de la briqueterie, c'est l'opération Hubertus.
Ensuite la conquête de la rive de la Volga à l'est de l'usine Ocobtre rouge. Enfin, la conquête de l'usine chimique Lazur.
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:ronaldo_oreiller:
Le 11 novembre, l'assaut démarre avec 5 Divisions. Les combats se font souvent à proximité de l'adversaire. Au sud de l'usine Barricades, la Volga est atteinte avec l'isolement de la 138ème DIvision du général Lioudnikov. La 62ème n'est plus coupée en 2 mais en 3 parties. Malgré cela, peu de terrain ont été pris. Et ce malgré une participation active du VIIIème Fliegerkorps. A l'aviation allemande répond l'artillerie soviétique depuis l'est de la Volga. Le 13 novembre, seule la Maison des Commiassairse ainsi que 2 immeubles sont prises par la 205ème Division d'infanterie. Le 17 octobre, la 16ème Division Panzer essaye de s'emparer de Rynok . 500 mètres sont pris. Avec le fait qu'il y ait pas de renfort avant plus d'une semaine au moins côté soviétique, la ville semble clairement sur le point de tomebr dans son intégralité.
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:ronaldo_oreiller:
Et tu n'as pas fini de m'entendre.
:zizou:
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il y a 2 ans
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:ronaldo_oreiller:
Lorsque l'opération Uranus d'encerclement de Stalingrad débute le 19 novembre 1942, les résultats sont cataclysmiques pour les Allemands. En seulement quatre jours, les armées soviétiques s'étaient regroupées dans la ville de Kalatch et avaient scellé la 6e armée à Stalingrad même. Stalingrad deviendrait le tombeau de toute une armée allemande.

L'échec de Stalingrad n'a jamais été inévitable cependant. Il y avait des momentsoù les Allemands auraient pu prendre la ville, mais le coût global de l'accomplissement de la tâche aurait laissé le succès de l'opération Uranus sans entrave. L'opération Uranus elle-même était une réponse aux renseignements que les Soviétiques avaient reçus sur les ordres de bataille allemands. Il était centré sur l'exploitation des faiblesses des flancs et un repositionnement prudent des forces allemandes le long du Don ainsi que des troupes alliées aurait forcé une toute nouvelle approche pour toute offensive soviétique. Les derniers 10% de Stalingrad se sont également avérés vitaux car ils permettaient aux Soviétiques encore dans la ville d'être approvisionnés et de gagner du temps pour que Joukov et Vasilevsky organisent leur contre-offensive. Une résistance soviétique acharnée, des renseignements et une planification allemands médiocres et l'arrivée d'un autre hiver russe se sont tous combinés pour former un désastre que la Wehrmacht n'a tout simplement pas pu surmonter. Et encore plus d'un point de vue psychologique.
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il y a 2 ans
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Que les Russes ont toujours été nul à chier dans l'art de la guerre
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La bataille de Stalingrad a été l'une des pires, sinon la pire bataille de l'histoire de la guerre, menée dans les pires conditions imaginables dans le pire environnement possible pour les deux parties. Bien que la majeure partie de la bataille ait été urbaine, la portée était beaucoup plus grande que la ville et de nombreux drames importants ont été vécus à l'extérieur de la ville ainsi qu'à l'intérieur.


La résistance russe a été féroce tout au long du parcours, bien avant la débâcle allemande. Les Allemands étaient dans une position précaire bien avant d'atteindre la ville, loin de leur source d'approvisionnement mais ils étaient confiants dans la victoire. Ils avaient surmonté les problèmes qu'ils avaient rencontrés l'année précédente à l'extérieur de Moscou et étaient préparés à ce qu'ils pensaient venir. La 6e armée allemande était une armée fière, victorieuse et puissante, pleine d'expérience et de succès, mais dirigée par le général Friedrich Paulus, un homme pas particulièrement expérimenté en combats urbains et sujet à des sautes d'humeur et à des crises de dépression. La 4e armée allemande Panzer était puissante et bien dirigée par Herman Hoth, un soldat parfaitement compétent et professionnel de bout en bout.


Mais les Russes ont eu le temps de préparer un piège pour les Allemands et ont déplacé la plupart des civils hors de la ville en vue de l'assaut. Ils avaient prévu une «constellation» d'opérations nommées d'après les planètes et deux offensives majeures se déroulaient à ce moment-là, l'opération Mars à l'extérieur de Rhzev, que les Allemands ont remportée, et l'opération Uranus, l'offensive contre Stalingrad. Les Russes avaient beaucoup parié sur les deux batailles. Néanmoins, ils avaient leurs propres problèmes d'approvisionnement et de main-d'œuvre et luttaient toujours avec la motivation nécessaire pour combattre les Allemands au niveau d'homme à homme. Les Russes en avaient assez du « communisme » et Staline le savait. Il était en train de passer à une stratégie de propagande du cœur et de l'esprit de la "Mère Russie" qui commençait à s'imposer et à fonctionner, mais les soldats russes se rendaient toujours en masse aux Allemands, ne voulant pas mourir pour Staline. C'est à Stalingrad que Staline, fatigué des désertions et de la reddition de tant de troupes russes, a publié son fameux "ordre de Staline 227", qui a décrété "Pas de recul", que les troupes qui se rendraient seraient sévèrement punies et traitées comme des traîtres.

Le premier homme à se rendre compte que Stalingrad était un piège fut un général roumain nommé Pietre Dumitrescu qui avertit le haut commandement allemand du danger mais fut ignoré. Sa 3e armée a été détruite à Stalingrad mais il a échappé à la capture et a ensuite changé de camp pour se battre pour les Russes.

Lorsque les Allemands s'approchèrent de la ville, le ciel était complètement obscurci par la fumée. La ville entière était en flammes sous les bombardements constants de la Luftwaffe. Plus de 90% des bâtiments ont été détruits lors de la bataille. Cela signifiait qu'il n'y avait aucun endroit pour que l'une ou l'autre armée cherche un abri contre le froid brutal. Plus tard, quand les choses ont mal tourné et que l'hiver est devenu froid, un marché noir a vu le jour pour le bois de chauffage, où le prix d'une poutre de maison était un cheval qui pouvait être abattu et mangé. Cela donne une idée de la gravité des choses.
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il y a 2 ans
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Derrière l'armée allemande venaient des troupeaux de bovins, de bouvillons et d'autres animaux nécessaires au maintien d'une armée. Des trains chargés de chiens d'attaque et de chevaux pour tirer l'artillerie sont arrivés. Lorsque les Russes ont tendu leur piège, les Allemands ont conduit tout ce bétail dans la ville. Ils auraient besoin de manger les chiens et les chevaux plus tard pour continuer à se battre.

Les Russes ont attaqué les faibles armées roumaines et italiennes qui défendaient la frontière sud de la ville et ont provoqué un effondrement des lignes de l'Axe. La 8e armée italienne a mis en place une défense inégale mais honorable mais a été rapidement écrasée. La destruction de la 8e armée italienne est rarement mentionnée lorsque la bataille est discutée, mais cette armée était la plus grande et la plus fière que l'Italie puisse produire et sa destruction a mis fin à tout désir des Italiens de se battre et ils n'ont plus jamais déployé une force capable d'opérations offensives sérieuses.

La retraite de la 8e armée est un désastre et une calamité et mérite un livre à elle seule. Une seule division allemande puissante était tout ce qui se tenait entre les Russes détruisant toutes les armées allemandes et ses alliés, la 24e division Panzer et c'était cette division que les Russes attaquaient constamment. La perte de cette division pour toute opération offensive alors qu'elle était chroniquement liée à la résistance des Russes a paralysé les efforts de secours d'Hermann Hoth de la 4e armée Panzer puisqu'il s'agissait de sa division la plus puissante, mais il ne pouvait jamais la rappeler pour participer au secours

. Dans un autre secteur, la 11e Division Panzer, affaiblie par des combats constants à 600 kilomètres au nord, était encore capable de détruire toute une armée de chars russes et 1000 chars russes, sauvant ainsi la 4e Panzer armée allemande déséquilibrée de la destruction.

Cette bataille, qui s'est déroulée près de la rivière Chir et qui a duré un mois à elle seule, est considérée comme la meilleure action de division de l'histoire de la guerre. Dans la ville même, les troupes roumaines et italiennes isolées ont lâché leurs armes et se sont mises à l'abri derrière les troupes allemandes dégoûtées. Les Allemands n'ont pu les motiver qu'avec de la nourriture après cela, mais ils n'ont jamais été efficaces en règle générale.
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Les soldats allemands piégés ont reçu des rations courtes dès le début. La perte de la plupart des bâtiments de la ville signifiait que les soldats seraient obligés de vivre à l'extérieur pendant l'hiver froid. Des tranchées ont dû être creusées pour permettre les déplacements dans la ville détruite afin de les protéger des tireurs d'élite et des attaques au mortier. Des câbles de communication ont dû être posés maintes et maintes fois pour maintenir tous les avant-postes et l'artillerie en contact. Comme les communications ont échoué, des fusées éclairantes ont été utilisées. Les 10 000 camions qui avaient été assemblés pour se déplacer dans la ville ont dû être abandonnés, leur carburant vidangé. Ils bordaient les autoroutes s'approchant de la ville sur des kilomètres. Plus de 500 chars se trouvaient dans la zone, mais ils étaient inutiles dans la ville où ils étaient mûrs pour être ramassés au coup par coup parmi les décombres. Près de 350 chars seront capturés par les Russes après la capitulation allemande. Les Allemands les affronteront à nouveau à Kharkov et à Koursk après qu'ils aient été réparés par les Russes.

En raison de leur lenteur, les Allemands perdirent la quasi-totalité de leur artillerie lourde hippomobile aux abords de la ville et ne purent donc bombarder les Russes de l'autre côté de la Volga. Les puissances de l'Axe avaient quelque chose comme 470 000 hommes piégés dans la ville avec des rations censées durer moins de trente jours - s'ils étaient économes. Tous les grands bâtiments avec des sous-sols souterrains devaient être transformés en hôpitaux de campagne ou en centres de commandement. Paulus s'est retrouvé dans le sous-sol d'un grand magasin.

Et puis l'hiver s'est installé pour de bon. Les soldats allemands piégés à l'extérieur commencèrent à mourir de froid. Dans le froid, les hommes ont besoin de calories pour rester au chaud et se battre et ils n'en avaient pas. Mais personne ne s'attendait à ce que l'armée soit abandonnée - c'était impensable. Dans la ville, les barbiers et les dentistes allemands ont opéré jusqu'aux deux dernières semaines de la bataille. Mais la guerre d'usure est devenue de plus en plus favorable à l'Armée rouge. Les Soviétiques pouvaient ravitailler leurs hommes dans la ville, mais à grands frais puisque leurs barges de ravitaillement étaient presque constamment attaquées par les Allemands. Les Allemands ne pouvaient pas facilement se ravitailler.

Ils recevaient environ 100 à 150 tonnes par jour de ravitaillement contre un besoin de 500 à 600 minimum. Le jour le plus réussi, qui ne s'est produit qu'une ou deux fois, ils ont reçu le minimum requis. Ce n'était tout simplement pas suffisant. Et les combats étaient continus. Alors que les Allemands ont perdu un demi-million d'hommes dans la bataille, les Russes en ont perdu plus du double, plus d'un million, dans des attaques infructueuses et dans une défense désespérée.

Manstein et Paulus ont finalement convenu que la 6e armée s'évaderait un certain jour, le dernier jour où les Allemands avaient la puissance de combat pour tenter une telle évasion. Après ce jour, ils n'auraient plus le carburant pour alimenter les chars et les armes antichars nécessaires pour parcourir les quelque 50 kilomètres nécessaires pour atteindre les lignes amies - tout au long de combats constants. Et cela signifierait que tous les soldats allemands valides devraient marcher, à pied, dans le froid et la neige, pendant au moins une semaine, avec seulement la nourriture et l'eau qu'ils pourraient transporter, tandis que les chevaux restants tireraient les traîneaux des blessés. .
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il y a 2 ans
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L'évasion était contraire à la volonté d'Hitler et Manstein avait perdu le courage de défier Hitler et n'avait jamais donné l'ordre à Paulus. Pour sa part, Paulus avait ordonné la destruction d'une grande partie des fournitures allemandes restantes en vue de l'évasion pour éviter qu'elles ne tombent entre les mains des Russes, ce qu'il regretterait dans les semaines suivantes. Manstein a continué à se couvrir et en une semaine, on a su qu'il était trop tard pour que la cassure se produise. Les Allemands n'avaient qu'assez de carburant pour parcourir la moitié de la distance nécessaire et auraient dû abandonner plus de 10 000 hommes blessés, ce qui était un anathème pour eux à l'époque. Plus tard, cela deviendra un événement banal. Tous étaient destinés à mourir de toute façon.

En ville, le fusil était roi, surtout le fusil de sniper. La mort venait de n'importe quelle direction. Les lignes étaient fluides et impossibles à faire respecter. Une patrouille allemande a rapporté être revenue de la bataille pour découvrir que les Russes avaient volé leur nourriture dans la marmite. Les mortiers et les mitrailleuses étaient essentiels pour arrêter les attaques russes. La nuit était éclairée par des fusées éclairantes au magnésium et une mort instantanée. Le combat rapproché avec des couteaux et des outils de retranchement était courant. Les hommes s'arrêtaient au milieu de la bataille pour fouiller les cadavres à la recherche de nourriture ou de cigarettes et mangeaient sur place pendant que les combats faisaient rage autour d'eux.

Alors que les choses devenaient désespérées, les chiens ont été tués et mangés. Puis, quand le bétail est parti, les chevaux sont partis. Presque toutes les mobilités ont pris fin. Le froid et l'attrition rendaient très peu de véhicules disponibles. Les chars sont devenus des casemates gelées où les soldats à l'intérieur mourraient de froid parce qu'ils ne pouvaient pas bouger pour se réchauffer. Un commandant allemand pris au piège dans la poche a écrit sa tristesse lorsque son cheval privé a été emmené chez le boucher.

Les Allemands pouvaient obtenir 700 rations d'un cheval. Même les os et la peau ont été comptabilisés et bouillis. Quartiers-maîtres et bouchers devinrent des hommes importants parce qu'ils contrôlaient la nourriture. Les soldats allemands ont commencé à déterrer les animaux tués lors des combats des mois auparavant et à les manger. Un commandant raconte qu'un groupe de soldats a ébréché le corps d'un cochon qui était mort des mois auparavant, c'est une peau verte avec de la moisissure, qu'ils ont bouillie et mangée. Les soldats blessés et emmenés dans les hôpitaux ont été immédiatement triés.
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il y a 2 ans
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Au fur et à mesure que les choses s'effondraient, les Allemands devaient se tourner vers des moyens plus draconiens pour maintenir l'ordre. Pour ce faire, la feldgendarmie est devenue une force en elle-même, contrôlant les rations et étant mieux nourrie, logée et approvisionnée que le soldat moyen sur le terrain. Des patrouilles itinérantes ont été mises en place pour rechercher et exécuter des cannibales. Les communications, la production d'électricité, la livraison de carburant, l'approvisionnement alimentaire devaient tous être rigoureusement entretenus pour que l'armée puisse fonctionner. Les soldats allemands en étaient réduits à s'enrouler des chiffons autour de leurs pieds et de leur tête. Ils étaient infestés de poux piqueurs. L'action d'éliminer simplement les déchets corporels demandait un effort surhumain. Ils ont cessé d'être une armée et sont devenus des hommes désespérés, vêtus de haillons.

Lorsque les Allemands se sont finalement rendus, les derniers irréductibles se sont battus jusqu'au bout et se sont suicidés, envoyant un dernier message radio à « Vive l'Allemagne ». Des avions de reconnaissance allemands ont enregistré les soldats allemands emmenés en captivité. Près de 90 000 soldats, majoritairement allemands, se rendent début février 1943 après avoir été encerclés depuis la mi-novembre. Parmi ceux-ci, 45 000 mourraient dans un mois. Les Russes n'ont épargné aucun moyen de transport pour les soldats allemands. Ils devaient marcher trente, parfois cinquante milles jusqu'aux wagons à bestiaux qui attendaient. Il n'y avait pas d'organisation, pas de nourriture, pas d'eau et lorsque les locomotives ne se sont pas présentées, des trains entiers d'hommes sont morts de froid sur les voies de garage, entassés dans les wagons. Ils ont dû être piratés des voitures.

Le haut commandement allemand survivant a été informé que s'ils pouvaient faire démarrer leurs propres camions, ils pourraient sortir, sinon ils marcheraient avec leurs hommes. Un seul camion allemand a été mis au travail mais les mécaniciens qui ont accompli ce miracle l'ont regardé partir sans eux, bien qu'on leur ait promis de rouler. Les Russes ont ensuite traversé les hôpitaux allemands en lançant des grenades à main et des bombes à essence au passage. Les chirurgiens et infirmières allemands ont été contraints de rester à l'écart et de regarder les patients abattus. Des civils russes à l'extérieur de la ville ont rapporté qu'ils pouvaient entendre de très loin la colonne de reddition allemande qui s'approchait par les gémissements des hommes, qui ressemblaient à des bœufs abattus. Les hommes tombés sur le bord de la route ont été abattus. Les Russes ont mis en place des camps de la mort spéciaux pour les survivants de Stalingrad où des hommes mouraient constamment.

Sur les 90 000 qui se sont rendus, moins de 6 000 rentreront jamais chez eux. « Vae Victus » disaient les Romains en leur temps, « Malheur aux vaincus » et cela a clairement été montré à la fin de cette bataille.
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il y a 2 ans
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Certaines estimations parlent de

Force initiale :

270 000 Allemands
75 000 Roumains
55 000 Italiens

Forces dans et autour de la ville au max.

400 000 Allemands
145 000 Roumains
220 000 Italiens
200 000 Hongrois
40 000 volontaires étrangers (Hiwi)
Pertes:

Total : 850 000
400 000 Allemands
200 000 Roumains
130 000 Italiens
120 000 Hongrois

Au plus fort de la bataille, les Allemands employaient plus de 1 011 000 soldats à Stalingrad, se battant pour chaque centimètre carré contre l'assaut des renforts soviétiques. Si on prend en compte les pertes totales avec la force allemande totale à son apogée, le taux de pertes était de 84 %. Si on le mesure par rapport au nombre total de victimes, les Allemands ont eu environ 42 % des pertes.
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il y a 2 ans
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Concernant l'URSS, d'autres chiffres intéressants sur le sujet rapportent :

Force initiale :

187 000 Soviétiques

Force au maximum dans et autour de la ville :

1 143 000 Soviétiques

Pertes:

1 129 619 Soviétiques (478 741 tués, 650 878 blessés)
40 000 civils

Au plus fort de la bataille, les Soviétiques ont employé plus de 1 200 000 soldats dans leur contre-offensive à Stalingrad. Si on tient compte des pertes totales par rapport à la force totale à son apogée, les Soviétiques ont perdu 94% de leur force de combat totale. Si vous le mesure par rapport au nombre total de victimes, les Soviétiques ont eu 58 % des pertes au sein de leurs effectifs.

Total des pertes : estimé à 1,7-2 millions de soldats soviétiques et de l'Axe.
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il y a 2 ans