Le Moyen-âge catholique était bel et bien une époque sombre

Galilée pouvait penser ce qu'il voulait, même le pape le disait. Le problème est qu'il voulait obliger la population à le croire, et à ce que ses théories soient enseignées.

- Le Moyen-Âge du bas moyen âge au haut Moyen-Âge (~400- ~1500) aura connu très peu d'avancées scientifiques, justement c'est à partir du moment où la recherche scientifique bondi qu'on arrête le moyen-Âge pour passer à la Renaissance

Là aussi c'est une idée reçue.

Le Moyen Age a bel et bien connu des avancées scientifiques.

L'aiman est apparu XIIe siècle mentionnédans le Roman d'Enéas rédigé de 1155 à 1160.
Bouton est appparu au XIIIe siècle en Allemagne. Boutons et boutonnières ont constitué le moyen de plus pratique d'attacher ou de fermer les vêtements jusqu'à l'invention de la zip et du scratch.
Brouette apparu en 1170
Charrue apparait en Europe du Ve siècle, pour ce qui est de la charrue à soc métallique.
Filigrane a été inventé en 1282 qui a été mis au point à Bologne (Italie).
Le laminoir est apparu au XVe siècle
Les lunettes de vue sont apparus vers 1280. C'est une Invention européenne, à Florence en Italie.
Le gouvernail d'étambot est apparu vers 1180. D'ailleurs on le voit représenté dans des Eglises.
La fonte apparaît d'abord en Europe centrale vers 1150.
L'horloge a été inventé durant le XIIIème siècle. Là on parle d'horloge mécanique à balancier.
Le collier d'épaule est apparu entre VIe siècle au IXe siècle. On a eu le collier de cou du VIe siècle, le collier d'épaule du IXe siècle.
Le compas quant à lui est apparu au XIIe siècle et mentionné dans On the Natures of Things d'Alexandre Neckam à Paris vers 11905.

J'oubliais les avancées sur le plan militaire avec notamment :
Arc long anglais
Armure de plaques
Arbalète à arc en acier
Éperon
Étrier
Poudre noire en grains

" le dogme catholique promouvait l'ignorance contre le savoir, le savoir était une façon de comprendre Dieu et la nature qu'il a créée
ce qui est un pêché et ça dans tous les domaines, anatomie, mathématique, astronomie et surtout astronomie, topographie " l'ignorance de la topographie fait plaisir au seigneur " , tout le savoir (notamment d'Aristote) était stocké mais jamais étudié et tout ce qui s'écartait des écritures était banni "


Si c'est le cas, comment expliquer la présence d'universités au Moyen Age?

Pour rappel, les universités étaient des institutions de l'Eglise. Le proportion des laics parmi les maîtres et les étudiants augmenta, en particulier dans les universités italiennes et du midi notamment. De plus à Avignon durant le XVème siècle, plus de la moitié des régents en droit étaient laiques. Finis leurs études, nombre faisaient des carrières laiques. En matière d'enseignement, la papauté maintenait le monopole de l'Eglise en matière d'enseignement et de collation de la licence et une bulle pontificale était nécessaire pour la fondation du tout nouveau stadium general. Elle attendait qu'elles fournissent à l'Eglise un personnel de juristes et théologiens mais aussi qu'elles remplissent un rôle dans la vie de la chrétienté.

Au XIIIème siècle, la papauté réservait de plus en plus la faculté de théologie de Paris comme une sorte de monopole. A partir du XIVème siècle ce fut une politique de décentralisation. La plupart des universités reçurent une faculté de théologie. Cependant, à quelques exceptions, elle se ramenaient pratiquement aux écoles des couvents mendiants de la ville ainsi intégrés à l'université. La matricule de l'université d'Avignon permet par exemple de constater que de 1430 à 1478 tous les régents en théologie ont été des religieux mendiants mais aussi que sur les 271 étudiants qui s'inscrivirent dans cette faculté, 250 étaient également des mendiants. Benoit XII avait bien essayé de donner aux réguliers traditionnels le goût des études théologiques en imposant aux couvents d'envoyer un moine sur 20 aux universités mais cette réforme échoua face à la mauvaise volonté des abbés. Les clercs formés dans les facultés de théologie de l'Eglise du XIV et XVème siècles étaient par conséquent peu nombreux et appartenaient majoritairement aux ordres mendiants.

Pour ce qui est de la relation entre les Eglises et les universités à l'époque, si on met à part les ordres mendiants, l'Eglise de la fin du Moyen Age a été une église de juristes bien plus que de théologiens. Ses tâches étaient d'administrer, organiser et encadrer. C'était du à l'évolution des structures ecclésiastiques et à la politique de centralisation des papes d'Avignon. Le développement de la monarchie pontificale entraîna la multiplication des rouages administratifs qui tant au niveau local ( légats, collecteurs ) qu'au niveau central ( curie ) requéraient un personnel qualifié. Sur le modèle de Saint Siège, évêques et chapitres cathédraux améliorèrent eux aussi leur organisation administrative. Qui plus est à cette époque ce ne fut pas seulement la défense des intérêts matérielles et politiques de l'Eglise mais l'ensemble de sa mission spirituelle qui fut envisagée en termes de bonne gestion. L'inquiétude pastorale s'était calmé. Le problème même du salut était posé en termes juridiques. On attendait à cette époque que la religion vienne apporter ordre et paix aux consciences à ces temps de troubles et de guerres. L'Eglise devait être une institution visible, bien organisée. Pas tant pour prêcher l'Evangile que pour distribuer les sacrements, enseigner ses commandements qui étaient des règles de bonne vie chrétienne, en imposer le respect, au besoin par des sanctions, enfin confirmer et garantir les bonnes oeuvres des fidèles. De là, écoulait l'idée qu'on se faisait du prêtre. On ne lui demandait pas d'être un apôtre ou un prédicateur vu que les mendiants étaient là pour ça mais d'être une sorte de ministre de la liturgie et du salut. Or cette liturgie n'avait rien avoir avec la théologie, la mystique ou même la pastorale. Elle était simplement technique et droit.

"Aucune école (qui fait vraiment apprendre)"


Je n'en serai pas si sûr à ta place.

Parmi les facultés qu'il y avait au Moyan Age, il y avait :

La faculté de médecine. Même si c'était mal vu avant il est vrai car l'étude de la chaire et du sang était considéré comme étant impur.
La faculté d’arts :Y étaient enseignés la rhétorique, la linguistique, les mathématiques, la grammaire, l’astronomie et la musique.
La faculté de droit où est surtout enseigné le droit ecclésiastique. Celle d'Orléans enseignait le droit civil.
La faculté de théologie qui demande quasiment 20 ans d'études à l'époque vu que c'était la plus prestigieuse, juste devant le droit.

Tu m'étonnes que c'était sombre, ils n'avaient pas encore des Leclerc

Concernant les universités et les états, il faut savoir que les Etats existaient déjà en Europe au XIIIème siècle et avaient déjà eu des rapports avec les universités. La commune de Bologne, le roi de France, le roi d'Angleterre avaient éprouvé à quel point les universités pouvaient être de dangereux foyers d'agitations social et religieuses notamment du fait qu'elles étaient pourvues par la papauté de privilèges qui soustrayaient en grande partie à l'autorité des pouvoirs publics. Les souverains les plus modernes du XIIIème siècle comme Frédéric II ou Philippe Le Bel s'entourèrent de légistes issues des universités comme Pietro dell Vigna ancien étudiant à Bologne, Guillaume de Nogaret, professeur à Montpellier. Mais les Etats du XIIIème siècle laissèrent à l'Eglise la charge de fonder les universités et d'en déterminer les institutions, d'en assurer la discipline. Personne sauf Frederic II lorsqu'il fonda l'université de Naples en 1224 ne voyait l'intérêt de disputer à l'Eglise son monopole de l'enseignement. Et ça se comprend au vu des moyens limités de l'Etat à l'époque. En France comme en Angleterre la plupart des serviteurs de l'Etat étaient des clercs ce qui débarrassait les gouvernements du souci non seulement du leur formation mais aussi de leur rémunération. La conception des rapports entre universités et Etat se transforma progressivement au cours du XIVème siècle. L'évolution administrative des Etats en est en grande partie la cause. De même que l'évolution idéologique. Des bureaucraties complexes s'installaient. Le Parlement, la Chancellerie, la Chambre des Comptes furent des exemples de résultat de l'éclatement de l'ancienne Curia Regis. A une échelle plus réduite l'administration des cités états italiennes se compliqua tout autant. Cela entraîna de la part des Etats une plus grande demande de juristes.

" Le dogme catholique promouvait l'ignorance contre le savoir, le savoir était une façon de comprendre Dieu et la nature qu'il a créée "


Si le dogme catholique promouvait l'ignorance, comment expliquer dans ce cas que ce soit l'Europe orientale qui était plus dépourvu d'universités que l'europe occidentale qui concentrait bien plus de catholiques?

On parle souvent de caractère féodal de l'Eglise et du développement tardif de la bourgeoisie dans ces pays pour l'expliquer.

L'initiative de Charles IV roi de Bohême et roi des Romains prince de culture française et désireux de faire de la Bohême et de sa capitale le centre de l'Empire rénové pour aboutir en 1347 1348 à la création de l'université de Prague entre 1347 et 1348. Rodolphe II de Habsbourg suivit cet exemple avec la création de l'université de Vienne en 1365. Les rois de Pologne et de Hongrie également avec respectivement la création de l'université de Cracovie en 1364 et celle de Pécs en 1367.

Ensuite on a eu la période du Schisme marquée par d'autres créations d'universités. Des universités prirent partout parti pour l'un ou l'autre pape entraînant les départs des étudiants du camp et de l'obédience opposé. Les Ecossais quittèrent Oxford de même que les français quittèrent Bologne et que les Allemands partirent de Paris. Et ce sont ces déplacements de populations qui contribuèrent à la création d'universités qui étaient mi spontanées mi princières. Ainsi le roi d'Ecosse créa l'université de S Andrews au début des années 1410.

De nouvelles universités furent fondés par de Allemands ayant quitté Paris sous les encouragements des princes allemands. Notamment cela entraîne la fondation de l'université de Heidelberg en 1385 puis de celle de Cologne en 1388. Henri Langenstein relança également l'université de Vienne relançant, faisant partie de ceux qui relançaient les studia qui étaient en train de stagner. Au XVième siècle, on voyait plus systématiquement des fondations d'universités. Cela est dut au fait que chaque commune, souverain déterminé voulait créer et avoir leur université.


Notamment en France la guerre de Cent ans entraîna la création des universités de Caen en 1432, de Bordeaux en 1441 et celle de Poitiers en 1431, université armagnac fondée par Charles VII pour faire contrepoids à celle de Paris. Le comte de Provence créait également l'université d'Aix en 1409, le duc de Bourgogne celle de Dôle en 1422 et le dauphin Louis celle de Valence dans les années 1450.

" Révolution Mécanique qui commença réellement dans les années 1300 ""

Les années 1300 se situent dans ce que l'on appelle le Bas Moyen Age. Donc je ne vois vraiment pas ce que c'est censé prouvé.

"- Esclavage encore bien présent jusqu'en 900"

Pour ce qui est de l'argument de l'esclavage, il ne tient pas la route non plus.

On sait que l'esclavage est l'un des traits de caractéristiques majeurs de l'époque antique. Pourtant, à regarder nombre de manuels d'histoire, il est très peu évoqué. Que ce soit la disparition de l'esclavage au tout début du Haut Moyen Age ou de sa brusque réapparition au début du XVIème siècle. La disparition progressive de l'esclavage n'est que peu mentionné à partir du IVème siècle. On parle de servage médiéval. Mais peu voire pas du retour de l'esclave au XVIème siècle.

Ce dont beaucoup parlent, c'est le servage médiéval qui caractériserait les siècles obscurs du Moyen Age. La simple traduction du servus par esclaves dans les textes du XIIème siècles est réducteur car il n'est tenu compte ni de l'histoire du droit ni les coutumes du temps. D'abord, le servus antique et le servus médiéval n'est pas le même.

Le sens de la personne humaine entre les temps antiques et médiévaux a connu une mutation lente certes mais irréversible. Il y a eu substitution du servage à l'esclavage. Ce changement illustre par ailleurs une disparition de l'influence du droit romain vers les Vème et VIème siècle, droit romain qui reviendra en force au XVIème siècle en France.

Rien qu'en parlant des celtiques et des germaniques, ils ne connaissaient pas l'esclavage tel qu'on le pratiquait durant l'Antiquité et durant le XVIème siècle. Ils connaissaient une forme adoucie qui n'entrait pas en contradiction avec le christianisme. D'ailleurs le serf médiéval était considéré comme étant une personne et au contraire de l'époque romaine, son maître n'avait pas sur lui droit de vie ou de mort.

D'ailleurs le servage en soit n'était pas vraiment une catégorie juridique déterminée mais un état qui était lié à un mode de vie rural et terrien obéissant à des impératifs agricoles. Car il ne faut pas oublier que durant les Vème et VIème siècles, la vie s'organisait autour de la terre qui nourrissait et que le serf était celui dont on exigeait la stabilité.

Il devait le cultiver, le semer, bêcher et semer sans oublier le fait qu'il devait moissonner. Il ne pouvait pas quitter cette terre certes mais il a sa part de la moisson et le seigneur du domaine n'a pas le droit de l'expulser.

Il ne faut pas oublier le fait que le serf avait le droit de se marier et de fonder une famille ce qui signifiait que sa terre passerait à ses enfants après sa mort, sans oublier les biens qu'il aura acquis. La situation du cerf n'a pas grand chose avoir avec celle d'un esclave.

D'ailleurs les seigneurs avaient les même obligations que le serf étant donné qu'il ne pouvait pas aliéner sa terre ou la déserter. Ni la vendre d'ailleurs. Même si ces obligations se faisaient à une échelle différentes, cela n'entre pas dans la catégorie de l'esclavage en soit vu que l'esclave ne pouvait pas se marier, fonder une famille ou réclamer quoique ce soit par rapport à sa condition. Car l'esclave est objectifié. Il n'est pas considéré comme étant un être humain. Il est un sous homme.

Cependant, cela ne veut pas dire qu'être un serf était une vie de confort, loin de là. Leur affranchissement était d'ailleurs oeuvre pie quoique les plus anciens cartulaires contiennent plusieurs actes d'affranchissements ayant pour objet plusieurs centaines de serfs.

Bien sûr si le paysan considérait qu'il pouvait trouver sa vie ailleurs hors du domaine, il préférait souvent le choix de plus de libertés logiquement d'ailleurs. Lors de l'expansion urbaine à la fin du Xème siècle et durant le Xème siècle, cela s'est traduit par des demandes de pouvoir aller et venir librement parmi les serfs se trouvant sur le terroir d'une ville neuve appartenant à un seigneur. Or cette faculté était une faculté indispensable pour tout commerçant, ce qui n'était pas le cas pour les serfs.

Donc franchement je ne sais pas qui est ce Louis Rougier mais il semble vraiment errer dans les simplismes pour le coup, du moins si ce qu'il dit est vraiment ce que l'OP en présente.

Malheureusement personne ou presque ne va lire ce que tu as écrit. Nous sommes sur Internet en 2023

Pas grave.

Au moins j'aurai posé mon truc.

J'espère que je ne vais pas me prendre des posts du genre : gpaslu parce que bon j'avoue qu'à force ça en devient lassant.

Il n'y a que ça à notre époque

Quand tu développes les gens osef

Et quand tu vulgarises les 2000 testent en permanence vu qu'ils veulent mieux savoir que tout le monde et n'ont pas eu d'autorité paternelle

Quand aux gens en position d'autorité ou de "sagesse", si tu creuses un peu au delà des apparences qu'ils se donnent, bien souvent c'est vide

- Le dogme catholique promouvait l'ignorance contre le savoir, le savoir était une façon de comprendre Dieu et la nature qu'il a créée
ce qui est un pêché et ça dans tous les domaines, anatomie, mathématique, astronomie et surtout astronomie, topographie " l'ignorance de la topographie fait plaisir au seigneur " , tout le savoir (notamment d'Aristote) était stocké mais jamais étudié et tout ce qui s'écartait des écritures était banni


Bordel j'ai la flemme de répondre à chacune des inepties de l'auteur

D'ailleurs tu vois vdd il n'a servi à rien à part te faire perdre ton temps et ton énergie. L'auteur a miraculeusement disparu

Probablement un 2000 d'ailleurs. Souvent ils regardent des vidéos youtube de vulgarisation et recrachent ça comme si c'étaient des professeurs de sciences

Au moins le sujet ne sera pas 410 c'est déjà ça

Surtout le moment où il a parlé de Galilée alors que ça n'a rien avoir avec le Moyen Age.

Galilé est un moyen-âgeux

Pour répondre au reste :

Je ne parle pas de servage comme esclavage je précise
Pour le reste j'avoue être flemmard de lire et de répondre (avant la page 10 je veux dire)

" Tu dis n'importe quoi mais je n'argumente pas " je me base sur un livre, toi sur rien, je pense que le type qui parle en recrachant une vidéo yt c'est toi ici

Encore de la propagande franc-ma, étonnant

Perd pas ton temps à parler aux gens qui n'écoutent pas clé, ça en vaut pas la peine