Ce sujet a été résolu
oui notre génération est ravagée, mais est-ce de leur faute au fond ?
Moi ce qui m'inquiète c'est comment on va gérer le monde dans 20 ans avec des générations aussi connes, abruties smartphonisées, mébon on verra sur le moment je suppose
Moi ce qui m'inquiète c'est comment on va gérer le monde dans 20 ans avec des générations aussi connes, abruties smartphonisées, mébon on verra sur le moment je suppose
Les riches ( car enfants bien élevés) vont encore plus monopoliser les institutions à mon avis, enfonçant toujours plus les prolo
il y a 2 ans
j'ai commencé à parler qu'à partir de 4-5ans, jamais eu d'amis et desco
des questions ?
des questions ?
oh merde
quand je retournerai en France, j'essaierai de faire des IRL avec des kheys, tu es invité
quand je retournerai en France, j'essaierai de faire des IRL avec des kheys, tu es invité
Au plaisir ~
il y a 2 ans
oh merde
quand je retournerai en France, j'essaierai de faire des IRL avec des kheys, tu es invité
quand je retournerai en France, j'essaierai de faire des IRL avec des kheys, tu es invité
merci cleeyou
[wow]🦎 retou 🦎[/wow]
il y a 2 ans
Les riches ( car enfants bien élevés) vont encore plus monopoliser les institutions à mon avis, enfonçant toujours plus les prolo
oui certainement
On aura une véritable société à 2 vitesses je pense, ça risque d'être chaud. L'écart se creuse dès aujourd'hui, et perso je commence à le ressentir sérieusement...
On aura une véritable société à 2 vitesses je pense, ça risque d'être chaud. L'écart se creuse dès aujourd'hui, et perso je commence à le ressentir sérieusement...
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Il me semble qu'ils ont mit ça en place au collège, peut être que dans mon ancien collège ? Mais un prof m'en avait parlé, c'était peut être que en math par contre
L'école n'est peut-être pas perdue
L'école n'est peut-être pas perdue
J'en ai jamais entendu parler
Mais oui pour les maths c'est primordial
C'est jamais perdu, mais les efforts à fournir pour tout changer seront conséquent
Mais oui pour les maths c'est primordial
C'est jamais perdu, mais les efforts à fournir pour tout changer seront conséquent
il y a 2 ans
J'en ai jamais entendu parler
Mais oui pour les maths c'est primordial
C'est jamais perdu, mais les efforts à fournir pour tout changer seront conséquent
Mais oui pour les maths c'est primordial
C'est jamais perdu, mais les efforts à fournir pour tout changer seront conséquent
Ah c'était probablement que mon ancien collège car PRIVÉ évidemment
il y a 2 ans
CHAPITRE 6 : Destruction de l'ascenseur social et retour à l'Ancien régime
Auparavant, 10% des élèves des grandes écoles étaient issus de classes défavorisées. Aujourd'hui, on en est à 2%.

La première cause de cette débacle est, bien entendu, la méthode idéovisuelle ou semi-globale d'enseignement de la lecture. Cette méthode est, nous le savons, sous-optimale et sera utilisée (de façon mixte) dans toutes les écoles publiques, tandis que les écoles pour les élites utiliseront toujours systématiquement des méthodes syllabiques pures.

La "liberté pédagogique" est une absurdité, on a une méthode qui fonctionne très bien et ce depuis l'Antiquité, VS une méthode inventée dans les années 70 qui a été expérimentée et qui a donné des résultats MERDIQUES.
Blanquer, ministre de l'éducation sous Macron, a essayé de remettre le syllabique au goût du jour. Il a fait expérimenter une méthode appelée "méthode LEGO", qui est purement syllabique, dans 370 classes de CP. Le résultat a été sans appel : les enseignants ont constaté qu'ils avaient gagné plusieurs mois d'avance par rapport méthodes précédentes.


source

On en déduit, en creux, que les élèves des méthodes mixtes ont des '''MOIS DE RETARD''' par rapport à ceux qui utiliseraient des méthodes syllabiques.

Et, comme nous l'avons vu, ces méthodes mixtes mutilent la pensée de façon permanente.
C'est le premier facteur qui a permis de casser l'ascenseur social.

* * *
Globalement, il y a deux visions sur l'école qui se sont opposés depuis la Révolution : La première, plutôt issue de Condorcet, est celui du mérite personnel : le but de l'école serait d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités. Il faudrait donc opérer une sélection selon des critères objectifs de réussite.

La deuxième est la vision de la "démocratisation de la réussite". On part du principe que l'on est déterminé, donc si tu réussis


Ainsi, Louis Legrand (pédagogiste notoire cité par Brighelli) écrit :

Traduction = il supprimer tout standard, toute barre objective, il faut évaluer chaque élève selon des critères flous, au doigt mouillé, ce qui va revenir concrètement à être permissif et laisser passer tout le monde.

A cela s'ajoute le fait que l'école tire tous les élèves par le bas, en s'alignant systématiquement sur les plus nuls.
On a remarqué, à l'époque, qu'environ 20% des élèves n'arrivaient pas à suivre les cours. Dans un monde normal il n'y aurait pas de collège unique, et on pourrait les envoyer dans des filières où ils suivront un enseignement plus ralenti, adapté à eux.

Mais comme il y a le collège unique, on a décidé de baisser la barre générale pour que tout le monde puisse passer. Un 80% des élèves reçoit donc un enseignement au ralenti alors qu'ils ont les capacités de suivre un enseignement au rythme normal. Cela se traduit par des mois et des mois de retard.

La médiocrité des collèges, l'absence d'uniforme, l'absence de discipline, l'aversion au travail et l'extrémisme propulsé par la majorité des écoles publiques, est une bouillie de merde qui tire FORTEMENT les élèves vers le bas. Seuls les enfants de parents cultivés et/ou riches vont en être protégés. La sélection n'en est qu'artificielle en dépit de ma signature.

Mais dans les écoles prestigieuses, cela n'a pas lieu évidemment. On ne sélectionne que les enfants hautement capacités, donc on peut suivre un ryhtme normal et même accéléré. Le fossé se creuse donc, la majorité est tirée par le bas et les élites sont tirées par le haut. Une école à deux vitesses.

* * *
Parlons également des parcours et d'orientation. Déjà, les parcours lycée sont extrêmement mal foutus. A l'époque des 3 BACs (Scientifique, ES et littéraire), le scientifique était le seul véritable BAC potable. ES étant la voie des médiocres et L la voie des inclassables (comme l'explique brighelli). Les parents avisés envoyaient leurs enfants en S systématiquement. Aujourd'hui, le même phénomène se répète avec les matières individuelles : par exemple, tous les parents avisés feront faire des math à leur gosse.

L'orientation est complètement foirée pour la plupart des élèves. Les conseillères d'orientation sont la chose la plus inutile au monde, elles ne font que te faire passer des test sur internet et regarder vite fait une page onisep. Or l'orientation est la clé de l'avenir des enfants.

Il y a une grande ignorance de tous les parcours possibles : beaucoup de prolos ne connaissent même pas l'existence de la prépa. J'étais parmi ces prolos. Et j'ai constaté qu'on en parle pas à mon petit frère non plus, alors qu'il a 18,5 de moyenne en 3ème. Vous allez me dire que ça ne veut rien dire en 3ème car le niveau est bas, et vous avez raison, mais on pourrait quand même évoquer l'idée avec le gosse. Mais non : on ne lui parle que de la FAC, comme si c'était la seule voie pour les gamins intelligents.

Cela provoque une sélection extrêmement artificielle : les élèves à potentiel vont se retrouver à la Fac, à côté de Dylan bac L obtenu à 10,1 de moyenne qui est là pour profiter des allocs, alors que ces élèves à potentiel pourraient se donner à fond en prépa et viser une grande école. Je le rappelle : auparavant, 10% des élèves de Grandes Ecoles étaient de issus classes défavorisées. Aujourd'hui on en est à 2%. Et ce malgré la multiplication des programmes INCLUSIFS qui vont essayer de prendre quelques gueux pour se donner bonne conscience.
* * *
Conclusion sur cette partie : l'école fonctionne désormais à 2 vitesses. Mais ça va encore plus loin. A mon avis, on est en train de revenir, lentement mais sûrement, à un système d'Ancien régime où ce qui compte n'est PAS ton mérite, mais seulement ton origine sociale. On le constate avec les lycées : ce qui compte n'est pas vraiment le mérite, mais plutôt l'établissement qu'on a fréquenté. Un 13 à Stanislas sera plus valorisé qu'un 18 dans un lycée random.
Cela entraînera nécessairement une stagnation et un déclin de la société, car si on sait qu'on ne peut pas s'élever, on va juste trouver la meilleure "planque" et essayer de survivre. On voit cette tendance s'imposer clairement. On constate, encore une fois, que tous les sujets sont liés.
(Fin du Chapitre 6)
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Persoent famille de bourgeois primaire privé collège public et lycée aussi mais avec un IPS de 140
Je suis d’accord avec toi sur la majorité des points, mais tu te trompes sur le harcèlement et sur la morale chrétienne qui encouragerait au laisser faire
Ça se vois que tu n’as aucune connaissance sur la religion chrétienne, mais tout le reste est fort intéressant !
Je suis d’accord avec toi sur la majorité des points, mais tu te trompes sur le harcèlement et sur la morale chrétienne qui encouragerait au laisser faire
Ça se vois que tu n’as aucune connaissance sur la religion chrétienne, mais tout le reste est fort intéressant !
« L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. »
il y a 2 ans
CHAPITRE 7 : La discrimination contre les garçons
Sur 10 élèves en grande difficulté, il y a 7 garçons pour 3 filles.

En moyenne, les garçons représentent plus de 80 % des élèves punis et des redoublants.

56% des étudiants dans le supérieur sont des femmes.

86% des filles ont le bac, pour 76% de garçons.

A l’entrée en sixième, 87 % des filles font preuve d’une maîtrise « satisfaisante » ou « très bonne » du français à l’écrit, contre seulement 79 % des garçons.

En 2020, 93,6 % de filles ont réussi le brevet des collèges pour 87,5 % des garçons.

Sur 150 000 déscolarisés en 3ème, les 3/4 sont des garçons.

* * *
Qu'est-ce qui explique tout cela ?
Il faut déjà comprendre que, à l'époque, on distinguait clairement l'éducation des filles et l'éducation des garçons.
Les pédagoges ont voulu casser ce modèle traditionnel. Ils ont misé sur la mixité, comme si le sexe n'avait aucune importance : il fallait nier le genre, comme si on était tous des chiffres neutres, des individus égaux. Ainsi, on pourrait réduire les stéreotypes sexuels.

Une négation totale de la biologie.

Quelle est cette biologie ? Les filles ont une maturité plus précoce que les garçons, et cette maturité est marquée biologiquement (the rules

La mixité, plutôt que réduire ces stéréotypes, les a bien renforcés. Comment est-ce possible ? Eh bien, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est lié à l'immigration.

* * *
Pour comprendre cela je vais tout simplement vous laisser un paragraphe de La Farique du Crétin 2 :

Récapitulons : il y a 150 000 descos en 3ème, dont les 2/3 sont des garçons et 3/4 sont des maghrebix.

Or comme vous le savez, les maghrebix sont plus susceptibles de se faire laver le cerveau par des islamstes et autres idéologues radicaux. Ce n'est même pas une question de QI (et Dieu sait que j'accorde de l'importance au QI), mais d'origines, d'appartenance culturelle.

Quand nous avons vu la favorisation de l'extrémisme religieux, je n'ai pas mentionné un détail, quelque chose qui est très important ici : les élèves radicalisés seront toujours des garçons.

* * *
Au surplus de tout ce qu'on a traité dans le Chapitre 5, il faut indiquer une autre cause de la radicalisation : la majorité des enseignants sont des femmes, 68,3% dans l'Education nationale, allant jusqu'à 82% en primaire. Il est beaucoup plus facile pour une fille de s'identifier à son enseignant et le prendre comme modèle. Les garçons manquent ainsi de repère masculin.

A cette absence de repère masculin s'ajoute le wokisme, le féminisme forcé dans la tête des enfants, un féminisme qui va vouloir les culpabiliser, les rabaisser. Les garçons se sentent oubliés, méprisés, et ils voient bien que les filles s'en sortent mieux et ont des facilités dans tous les domaines.
Evidemment Brighelli n'en parle pas, mais sur ce forum on connaît bien le privilège féminin au XXIème siècle. Je n'ai pas besoin de développer sur ce point je pense.
Bref, les islmistes et autres tarés vont profiter de cette frustration masculine pour remplir la tête des petits avec de la merde.
L'extrémisme a donc pour conséquence de renforcer les stéréotypes sexuels, et rabaisser la femme au niveau d'un objet. Ce rabaissement s'explique, au fond, par la frustration que génère une société qui méprise les hommes et leur est hostile dès le plus jeune âge.
Cette discrimination est d'autant plus dangereuse que les hommes sont généralement plus violents que les femmes. Il est plus facile de les instrumentaliser à des buts terroristes ou violents en général : trafic de drogue, vandalisme, petite délinquance, et pour les whites

(Fin du Chapitre 7)
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Protestant
2 ans
Persoent famille de bourgeois primaire privé collège public et lycée aussi mais avec un IPS de 140
Je suis d’accord avec toi sur la majorité des points, mais tu te trompes sur le harcèlement et sur la morale chrétienne qui encouragerait au laisser faire
Ça se vois que tu n’as aucune connaissance sur la religion chrétienne, mais tout le reste est fort intéressant !
Je suis d’accord avec toi sur la majorité des points, mais tu te trompes sur le harcèlement et sur la morale chrétienne qui encouragerait au laisser faire
Ça se vois que tu n’as aucune connaissance sur la religion chrétienne, mais tout le reste est fort intéressant !
Encore un chrétien offensé, d'habitude vous n'avez pas la peau si fine.
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien précisé que ces valeurs "chrétiennes" sont tronquées et déformées. Et dans tous les cas, je ne suis pas là pour m'opposer au christianisme. Le fait est qu'on apprend aux gamins qu'il faut accepter le harcèlement et se laisser faire, c'est malsain. Que cet enseignement soit chrétien ou pas, je m'en fous au fond.
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien précisé que ces valeurs "chrétiennes" sont tronquées et déformées. Et dans tous les cas, je ne suis pas là pour m'opposer au christianisme. Le fait est qu'on apprend aux gamins qu'il faut accepter le harcèlement et se laisser faire, c'est malsain. Que cet enseignement soit chrétien ou pas, je m'en fous au fond.
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Encore un chrétien offensé, d'habitude vous n'avez pas la peau si fine.
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien précisé que ces valeurs "chrétiennes" sont tronquées et déformées. Et dans tous les cas, je ne suis pas là pour m'opposer au christianisme. Le fait est qu'on apprend aux gamins qu'il faut accepter le harcèlement et se laisser faire, c'est malsain. Que cet enseignement soit chrétien ou pas, je m'en fous au fond.
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai bien précisé que ces valeurs "chrétiennes" sont tronquées et déformées. Et dans tous les cas, je ne suis pas là pour m'opposer au christianisme. Le fait est qu'on apprend aux gamins qu'il faut accepter le harcèlement et se laisser faire, c'est malsain. Que cet enseignement soit chrétien ou pas, je m'en fous au fond.
Très bien, je comprend ton point de vue dans ce cas
Cependant, je trouve l’analyse que tu fais des harceleurs un peu trop simpliste ; je m’explique : personnellement, tous les harceleurs que j’ai pu côtoyer en primaire étaient des bourgeois blancs bien éduqués, ils harcelaient simplement par amusement et par manque de repère moraux concrets, en aucun cas ils étaient des sociopathes
L’harcèlement a toujours existé, y compris dans les milieux d’élites ou la sélection par le QI et le travail a été faite
Il y a quelque chose de naturel dans le harcèlement ; les dominants assoient toujours leur domination sur le marginal ; cependant je suis d’accord avec toi sur le fait que la nouvelle école de la république est faussement bienveillante et ne protège pas les Célestins, par flemme et couardise…
Cependant, je trouve l’analyse que tu fais des harceleurs un peu trop simpliste ; je m’explique : personnellement, tous les harceleurs que j’ai pu côtoyer en primaire étaient des bourgeois blancs bien éduqués, ils harcelaient simplement par amusement et par manque de repère moraux concrets, en aucun cas ils étaient des sociopathes
L’harcèlement a toujours existé, y compris dans les milieux d’élites ou la sélection par le QI et le travail a été faite
Il y a quelque chose de naturel dans le harcèlement ; les dominants assoient toujours leur domination sur le marginal ; cependant je suis d’accord avec toi sur le fait que la nouvelle école de la république est faussement bienveillante et ne protège pas les Célestins, par flemme et couardise…
« L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. »
il y a 2 ans
Personnellement ce que je trouve malsain ce n'est pas le harcèlement en soi, y'en aura toujours et dans tous les milieux
Mais le harcèlement des élèves même des profs envers ceux qui sont différents et qui pensent différemment, c'est vraiment une usine a clonage, une pression de conformité qui empêchent les originaux de produire de la véritable diversité
Mais le harcèlement des élèves même des profs envers ceux qui sont différents et qui pensent différemment, c'est vraiment une usine a clonage, une pression de conformité qui empêchent les originaux de produire de la véritable diversité
il y a 2 ans
CHAPITRE 8 : La génération covid
Cette partie devait apparaître tôt ou tard.
Vous le savez comme moi, cette période a été une aberration absolue. Non à cause de la pandémie en elle-même, mais à cause de la réaction de l'Etat et de la société dans son ensemble. Cette période nous a montré le pire de l'humanité ; les illusions de démocratie, de limitation de l'Etat, de l'éveil du peuple (gilets jaunes...) sont tombées définitivement et sans place au doute. Notre société est malade, non du covid, mais de soumission.



Il est encore trop tôt pour évaluer pleinement les conséquences du cobide sur les enfants. Cependant, on peut déjà délimiter quelques réflexions sur le sujet.
Nous allons analyser l'impact du cobide sur les plus petits (maternelle), puis sur les élèves de primaire, collège, et lycée.

* * *
Les plus petits : la maternelle
Les 3 premières années de vie sont fondamentales au développement de l'enfant. Ce sont les fameux 1000 premiers jours qui vont conditionner TOUTE sa vie. Son développement cognitif et affectif va être fortement déterminé par ces 1000 premiers jours ; par exemple, des mauvaises habitudes de sommeil peuvent persister tout au long de la vie, créant des troubles du sommeil permanents et très difficile à corriger.

Or a déjà mené quelques études concernant l'impact de la pandémie sur les plus petits... les résultats sont très inquiétants. Je me base sur cet article :
Résumé :

Et cela pourrait concerner des MILLIONS d'enfants dans tout l'Occident.

Pourquoi ? Manque de stimulus, anxiété des parents, isolement des enfants de son entourage familial dû au confinement, puis le masque : il rend la communication avec les adultes beaucoup moins naturelle. L'enfant ne peut pas observer les réactions faciales de ses parents lors des interactions, ce qui aura nécessairement un impact sur son développement socio-affectif.

Selon les experts, ces retards cognitifs sont rattrapables. Soit, mais seront-ils effectivement rattrapés par tout le monde ? Rien n'est moins sûr.

* * *
Primaire, collège, lycée
En novembre 2020, le masque devenait obligatoire pour les enfants, dans les écoles et lieux publics, à partir de 6 ans.

Des psychologues se sont bien sûr exprimés sur le sujet, dans une tribune sur Libération, pourtant un journal bien golem de gauche. Quand même Libération proteste, c'est que c'est grave.

Comme on pouvait l'imaginer, le port du masque est une incitation subconsciente à moins communiquer, à ne pas s'exprimer, à fermer sa gueule quoi. Comme pour les plus petits, ne pas voir les réactions faciales des adultes va les perturber et inhiber sa communication.

De plus, l'idée inconsciente que tu es un danger pour les autres, et que les autres sont un danger pour toi, renforcée par les mesures de distanciation sociale, vont encore inhiber les enfants et les pousser vers l'asociabilité.

Ces gamins portaient le masque TOUT LE TEMPS à l'école, même pendant la récréation. Il est important de souligner la souffrance physique que cela engendre :

Nous, adultes, on fait avec. Et même pour certains c'est déjà insupportable. Là on parle de gamins de 6 ans qui n'ont aucun choix, et qui pensent sincèrement que cela est nécessaire et utile.

On ajoute à cela le confinement, qui a provoqué des retards scolaires ahurissants.


L'enseignement à distance n'a pas marché : déjà les profs ont eu des difficultés à s'adapter, et se faisaient avoir par des élèves bien plus malins qu'eux. La plupart d'élèves s'en foutait et faisait autre chose à côté, et certains ont complètement décroché.

* * *
Conclusion sur le Cobide
Le cobide a renforcé encore plus la démoralisation, qui était déjà présente avant. Avec le covid, la démoralisation devient extrême. Le désengagement est fort même chez les meilleurs élèves, et comme je l'ai expliqué, cela a des impacts à très long terme : l'obsesssion pour la planque, l'aversion au travail et à tout effort.
On peut saupoudrer tout ça par une anxiété générale transmise par les parents, profs, médias, la société dans son ensemble, et on a un impact psychologique très difficile à estimer, mais qui est très très inquiétant.
Chez les collégiens et au lycéens, certains élèves sont déjà sceptiques à cet âge et se posent des questions sur l'utilité du masque. Tôt ou tard, ces gamins vont comprendre la folie de ces mesures... le réveil risque d'être dur.
En clair, les covidistes ont armé une bombe à retardement qui risque d'exploser à tout moment. Dépressions profondes et handicapantes, radicalisations politiques et religieuses, suicides, attentats "incels" : on peut s'attendre à une augmentation de tout cela chez les jeunes sur les 10 prochaines années.
Et on a revoté pour ça en 2022.
(Fin du Chapitre 8)
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Très bien, je comprend ton point de vue dans ce cas
Cependant, je trouve l’analyse que tu fais des harceleurs un peu trop simpliste ; je m’explique : personnellement, tous les harceleurs que j’ai pu côtoyer en primaire étaient des bourgeois blancs bien éduqués, ils harcelaient simplement par amusement et par manque de repère moraux concrets, en aucun cas ils étaient des sociopathes
L’harcèlement a toujours existé, y compris dans les milieux d’élites ou la sélection par le QI et le travail a été faite
Il y a quelque chose de naturel dans le harcèlement ; les dominants assoient toujours leur domination sur le marginal ; cependant je suis d’accord avec toi sur le fait que la nouvelle école de la république est faussement bienveillante et ne protège pas les Célestins, par flemme et couardise…
Cependant, je trouve l’analyse que tu fais des harceleurs un peu trop simpliste ; je m’explique : personnellement, tous les harceleurs que j’ai pu côtoyer en primaire étaient des bourgeois blancs bien éduqués, ils harcelaient simplement par amusement et par manque de repère moraux concrets, en aucun cas ils étaient des sociopathes
L’harcèlement a toujours existé, y compris dans les milieux d’élites ou la sélection par le QI et le travail a été faite
Il y a quelque chose de naturel dans le harcèlement ; les dominants assoient toujours leur domination sur le marginal ; cependant je suis d’accord avec toi sur le fait que la nouvelle école de la république est faussement bienveillante et ne protège pas les Célestins, par flemme et couardise…
Mon analyse dépasse justement le simplisme de dire : "c'est juste naturel" "ça a toujours existé" et des lieux communs de cette sorte. Bon sang, toi qui es chrétien, la paille la poutre tout ça ?
Bien entendu, les gamins vont se foutre sur la gueule à un moment. L'humain est fait de conflits. Ca ne fait pas d'un enfant un sociopathe.
La nuance c'est que d'une part, les conflits ne sont jamais à sens unique. Il y a deux parties à un conflit et la victime va toujours réagir : soit elle réagit d'elle-même, soit elle appelle quelqu'un pour l'aider. L'humain est social par nature. Nous avons tous notre tribu derrière nous, d'autant plus quand nous sommes enfants et nous avons besoin de protection.
Or le "harcèlement" est un conflit à sens unique. Le harcelé serait une victime passive sans capacité de réponse. Une victime impuissante. Bien entendu, cela n'existe pas : nous avons tous des ressources pour nous battre.
Le harcèlement est naturellement temporaire. Soit il s'arrête, soit il se mue en conflit, où les deux parties se foutent sur la gueule - que ça soit par les mains ou par d'autres moyens (ce qui est déplorable mais bon, c'est l'humain). Le harcèlement unilatéral et continu sur plusieurs mois (voir sur plusieurs années) est une aberration anti-naturelle.
Or c'est ce qu'il se passe aujourd'hui. Pourquoi ? Car on a une vision absolument aberrante et fausse de ce qu'est l'humain. Etudier les sociétés primitives, c'est très révélateur en ce sens.
Et on laisse faire par lâcheté, aussi. Pas de vagues, pas de vagues...
Bien entendu, les gamins vont se foutre sur la gueule à un moment. L'humain est fait de conflits. Ca ne fait pas d'un enfant un sociopathe.
La nuance c'est que d'une part, les conflits ne sont jamais à sens unique. Il y a deux parties à un conflit et la victime va toujours réagir : soit elle réagit d'elle-même, soit elle appelle quelqu'un pour l'aider. L'humain est social par nature. Nous avons tous notre tribu derrière nous, d'autant plus quand nous sommes enfants et nous avons besoin de protection.
Or le "harcèlement" est un conflit à sens unique. Le harcelé serait une victime passive sans capacité de réponse. Une victime impuissante. Bien entendu, cela n'existe pas : nous avons tous des ressources pour nous battre.
Le harcèlement est naturellement temporaire. Soit il s'arrête, soit il se mue en conflit, où les deux parties se foutent sur la gueule - que ça soit par les mains ou par d'autres moyens (ce qui est déplorable mais bon, c'est l'humain). Le harcèlement unilatéral et continu sur plusieurs mois (voir sur plusieurs années) est une aberration anti-naturelle.
Or c'est ce qu'il se passe aujourd'hui. Pourquoi ? Car on a une vision absolument aberrante et fausse de ce qu'est l'humain. Etudier les sociétés primitives, c'est très révélateur en ce sens.
Et on laisse faire par lâcheté, aussi. Pas de vagues, pas de vagues...
Au plaisir ~
il y a 2 ans
L'op peut décliner son parcours scolaire et professionnel ?
Ça taille les extrémistes et les gens qui veulent se planquer, mais j'ai lu que ça tentait le concours catégorie C de la fp, aya.
Perso master meef, je valide une grande partie des propos, j'ai pris l'école republicaine en pleine gueule et le déracinement est total. J'ai foiré le concours, trop sélectif et pas de méthode de travail, et un flou mental comme dit l'op, faut dire aussi que les contenus intellectuels relatifs à l'EN sont à vomir... Aucune envie de travailler et pourtant un goût de l'effort présent.
Heureusement, internet a mitigé les pertes et m'a permis de concerver un niveau intellectuel potable mais sous-développé, manque de stimulation.
Je boucle sur les jv, j'integrais les merdes woke sans y croire par incapacité à lutter contre la propagande et l'envie d'insertion sociale, enfermé dans ma chambre. Le profil est à nuancer mais globalement c'est ça, et un goût pour les thèses gnostiques luciferiennes et le protestantisme.
Heureusement, depuis que j'ai rencontré ma meuf, je m'en suis sorti, j'ai toujours eu une activité sportive socialisante à côté pour pas devenir zinzin.
Depuis je suis en reprise d'étude pour enseigner le français et j'ai pu rejeté tous les contenus nauséabonds qui m'ont été inculqués. Même si j'ai d'énorme lacune et que je complexe vraiment dessus.
Ça taille les extrémistes et les gens qui veulent se planquer, mais j'ai lu que ça tentait le concours catégorie C de la fp, aya.
Perso master meef, je valide une grande partie des propos, j'ai pris l'école republicaine en pleine gueule et le déracinement est total. J'ai foiré le concours, trop sélectif et pas de méthode de travail, et un flou mental comme dit l'op, faut dire aussi que les contenus intellectuels relatifs à l'EN sont à vomir... Aucune envie de travailler et pourtant un goût de l'effort présent.
Heureusement, internet a mitigé les pertes et m'a permis de concerver un niveau intellectuel potable mais sous-développé, manque de stimulation.
Je boucle sur les jv, j'integrais les merdes woke sans y croire par incapacité à lutter contre la propagande et l'envie d'insertion sociale, enfermé dans ma chambre. Le profil est à nuancer mais globalement c'est ça, et un goût pour les thèses gnostiques luciferiennes et le protestantisme.
Heureusement, depuis que j'ai rencontré ma meuf, je m'en suis sorti, j'ai toujours eu une activité sportive socialisante à côté pour pas devenir zinzin.
Depuis je suis en reprise d'étude pour enseigner le français et j'ai pu rejeté tous les contenus nauséabonds qui m'ont été inculqués. Même si j'ai d'énorme lacune et que je complexe vraiment dessus.
Mon topic sur la mode: https://onche.org/topic/4[...]onchois/2#message_8098287
il y a 2 ans
Pas lu, oui on sait que l'éducation nationale est formaté pour fabriquer des crétins qui seront incapables de s'élever socialement.
il y a 2 ans
Pour quand même donner un avis supplémentaire, je dirais que le problème de l'école français c'est pas que l'école, c'est la société française republicaine.
Une merde judeo-maçonnique qui a accentué le gouffre entre les "élites" et les gueux. Suffit de voir toutes les stratégies cachées existences auxquelles ont recours les parents d'élèves riches pour par exemple contourner la carte scolaire. Ou le fait que les gens paient pour mettre leurs gosses dans des ghettos dorés.
La massification était un projet absurde, l'immigration française est absurde, mais avant ça, la volonté de maintenir un système à deux finalités (une des riches et l'autre des pauvres) c'est le pire.
Le projet horizon de schiappa et darmanin montre bien leur volonté de propager la peste sur l'ensemble du territoire, pendant que les petits blancs bourgeois se maintiennent dans un entre-soi.
Et ndaye est en train de fermer les portes de sorties de la classe moyenne en massifiant le privé sous contrat trop accessible.
Une merde judeo-maçonnique qui a accentué le gouffre entre les "élites" et les gueux. Suffit de voir toutes les stratégies cachées existences auxquelles ont recours les parents d'élèves riches pour par exemple contourner la carte scolaire. Ou le fait que les gens paient pour mettre leurs gosses dans des ghettos dorés.
La massification était un projet absurde, l'immigration française est absurde, mais avant ça, la volonté de maintenir un système à deux finalités (une des riches et l'autre des pauvres) c'est le pire.
Le projet horizon de schiappa et darmanin montre bien leur volonté de propager la peste sur l'ensemble du territoire, pendant que les petits blancs bourgeois se maintiennent dans un entre-soi.
Et ndaye est en train de fermer les portes de sorties de la classe moyenne en massifiant le privé sous contrat trop accessible.
Mon topic sur la mode: https://onche.org/topic/4[...]onchois/2#message_8098287
il y a 2 ans
Faut être lucide, la France n'est qu'un réservoir à sans dents et à bourgeois contrôlé par une extrême minorité judeo-maçonnique.
Connaître le "comment ? " n'explique pas le "pourquoi ?"
Connaître le "comment ? " n'explique pas le "pourquoi ?"
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il y a 2 ans
CHAPITRE 9 : L'incompétence dans le marché du travail provoquée par l'école
Petite analyse économique.

Le taux de chômage des jeunes est "nettement supérieur" à celui du reste de la population (insee). 18,9% chez les 15-24 ans. (on ne prend en compte que les actifs et pas les étudiants/élèves)

Il faut ajouter à ce chiffre le fait que 52,6% des emplois dans cette tranche sont précaires.

On peut y ajouter aussi les services civiques, qui représentent environ 10% des jeunes de cette tranche d'âge.

On peut ajouter également le CEJ (contrat engagement jeunes), mais encore les jeunes qui ne sont simplement pas inscrits à Pôle emploi, les esclaves uber, évidemment les étudiants ne sont pas pris en compte (alors qu'ils sont précaires), et mille autres broutilles qui diminuent les chiffres du chômage.

Ah, et 2 millions d'allocataires du RSA. Oui vous avez bien lu, 2 MILLIONS de RSA distribués chaque mois

Le bilan est absolument catastrophique : une jeunesse qui ne travaille pas, vivant au crochet de l'Etat, en précarité absolue, sans avenir.

Comment expliquer cette situation aberrante ?
* * *
L'école représente, nous l'avons vu au tout début, 15 ans de formation si on commence à 3 ans et on termine à 18 ans. 12 ans pour ceux qui s'arrêtent au brevet des collèges.

Parlons CASH : ce sont 15 ans d'étude pour 0 compétences.

Notre modèle éducatif repose sur le tout théorique. L'idée est d'offrir à tout le monde des bases conceptuelles solides pour que tout le monde puisse viser haut, s'élever, devenir scientifique ingénieur ou que sais-je.

Ca marchait auparavant car on distinguait entre les élèves capables de faire des études sup et ceux qui feront des bons artisans. Il y avait 3 filières au collège, et le lycée était réservée à une minorité.

Aujourd'hui, on part du principe que tout le monde pourrait faire Polytechnique avec de la volonté. Rien n'est moins vrai. Et pour les adeptes du pavé MMA, je vous rapelle le dernier homme qui s'est confronté à un orang-outan


Et la société a besoin de l'universitaire et de l'artisan. L'intellectuel ne sera jamais capable de fabriquer un pain traditionnel de la même qualité qu'un boulanger qui aurait appris dès ses 15 ans.

Non seulement ce système est déraisonnable, mais il est mal exécuté. Le tout théorique est mal maîtrisé, à cause du large abandon du par coeur et du pédagogisme qui prône l'élève qui "construit ses propres savoirs". Résultat : des élèves qui ne sont forts ni au manuel ni à l'intellectuel. Des véritables bons à rien.

* * *
0 éducation financière, 0 éducation sur l'alimentation équilibrée et saine, 0 éducation sur les dangers des réseaux sociaux, une éducation sportive inutile (aucun enseignement sur les muscles du corps, sur l'importance de la cardio...).

Le sport devrait consister à 1h de théorie pour 1 heure de pratique, et se concentrer sur la cardio, de la gymnastique, et la musculation (légère) pour les lycéens garçons. Proposer des clubs sportifs pour le reste : la culture des "clubs" devrait être beaucoup plus présente, elle est très bénéfique.
0 éducation sur le marché du travail









Comment c'est possible qu'en 15 ans l'école parvienne à produire des jeunes avec aucune compétence, aucune valeur, bons qu'à scroller sur tiktok et se branler sur des traps ? (cash en dépit de ent's ?)
Et ces jeunes débarquent à 20 ans devant un marché du travail dont ils ne comprennent RIEN, en plus ils n'ont AUCUNE compétence concrète, souvent aucune expérience (ou expérience minable genre l'été au Mcdo), et vont devoir faire face à des boomers qui veulent sur-optimiser et vont demander 5 ans d'expérience pour laver une assiette (vu)
On ajoute à cela l'aversion pour le travail, l'obsession pour la planque... et on a des jeunes qui NE VEULENT PAS travailler de toute façon, et vont chercher toutes les combines possibles pour éviter de bosser.
De plus, la France est un pays qui n'incite pas à travailler par son système économique aberrant. Il arrive souvent que des anciens RSAistes PERDENT DE L'ARGENT quand ils se mettent à travailler. Ils gagnaient plus en vivant au crochet de l'Etat et ne foutant rien. Comment avoir envie de bosser dans ce système ?
Le peu de bosseurs qu'il reste vont immédiatement s'expatrier, car ils trouveront mille fois plus d'opportunités ailleurs et un système qui les respecte vraiment.
L'école mène la majorité vers l'échec professionnel. Qui va souvent se traduire par un échec personnel.
(Fin du Chapitre 9)
Au plaisir ~
il y a 2 ans
Putaso
2 ans
CHAPITRE 6 : Destruction de l'ascenseur social et retour à l'Ancien régime
Auparavant, 10% des élèves des grandes écoles étaient issus de classes défavorisées. Aujourd'hui, on en est à 2%.

La première cause de cette débacle est, bien entendu, la méthode idéovisuelle ou semi-globale d'enseignement de la lecture. Cette méthode est, nous le savons, sous-optimale et sera utilisée (de façon mixte) dans toutes les écoles publiques, tandis que les écoles pour les élites utiliseront toujours systématiquement des méthodes syllabiques pures.

La "liberté pédagogique" est une absurdité, on a une méthode qui fonctionne très bien et ce depuis l'Antiquité, VS une méthode inventée dans les années 70 qui a été expérimentée et qui a donné des résultats MERDIQUES.
Blanquer, ministre de l'éducation sous Macron, a essayé de remettre le syllabique au goût du jour. Il a fait expérimenter une méthode appelée "méthode LEGO", qui est purement syllabique, dans 370 classes de CP. Le résultat a été sans appel : les enseignants ont constaté qu'ils avaient gagné plusieurs mois d'avance par rapport méthodes précédentes.


source

On en déduit, en creux, que les élèves des méthodes mixtes ont des '''MOIS DE RETARD''' par rapport à ceux qui utiliseraient des méthodes syllabiques.

Et, comme nous l'avons vu, ces méthodes mixtes mutilent la pensée de façon permanente.
C'est le premier facteur qui a permis de casser l'ascenseur social.

* * *
Globalement, il y a deux visions sur l'école qui se sont opposés depuis la Révolution : La première, plutôt issue de Condorcet, est celui du mérite personnel : le but de l'école serait d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités. Il faudrait donc opérer une sélection selon des critères objectifs de réussite.

La deuxième est la vision de la "démocratisation de la réussite". On part du principe que l'on est déterminé, donc si tu réussis


Ainsi, Louis Legrand (pédagogiste notoire cité par Brighelli) écrit :

Traduction = il supprimer tout standard, toute barre objective, il faut évaluer chaque élève selon des critères flous, au doigt mouillé, ce qui va revenir concrètement à être permissif et laisser passer tout le monde.

A cela s'ajoute le fait que l'école tire tous les élèves par le bas, en s'alignant systématiquement sur les plus nuls.
On a remarqué, à l'époque, qu'environ 20% des élèves n'arrivaient pas à suivre les cours. Dans un monde normal il n'y aurait pas de collège unique, et on pourrait les envoyer dans des filières où ils suivront un enseignement plus ralenti, adapté à eux.

Mais comme il y a le collège unique, on a décidé de baisser la barre générale pour que tout le monde puisse passer. Un 80% des élèves reçoit donc un enseignement au ralenti alors qu'ils ont les capacités de suivre un enseignement au rythme normal. Cela se traduit par des mois et des mois de retard.

La médiocrité des collèges, l'absence d'uniforme, l'absence de discipline, l'aversion au travail et l'extrémisme propulsé par la majorité des écoles publiques, est une bouillie de merde qui tire FORTEMENT les élèves vers le bas. Seuls les enfants de parents cultivés et/ou riches vont en être protégés. La sélection n'en est qu'artificielle en dépit de ma signature.

Mais dans les écoles prestigieuses, cela n'a pas lieu évidemment. On ne sélectionne que les enfants hautement capacités, donc on peut suivre un ryhtme normal et même accéléré. Le fossé se creuse donc, la majorité est tirée par le bas et les élites sont tirées par le haut. Une école à deux vitesses.

* * *
Parlons également des parcours et d'orientation. Déjà, les parcours lycée sont extrêmement mal foutus. A l'époque des 3 BACs (Scientifique, ES et littéraire), le scientifique était le seul véritable BAC potable. ES étant la voie des médiocres et L la voie des inclassables (comme l'explique brighelli). Les parents avisés envoyaient leurs enfants en S systématiquement. Aujourd'hui, le même phénomène se répète avec les matières individuelles : par exemple, tous les parents avisés feront faire des math à leur gosse.

L'orientation est complètement foirée pour la plupart des élèves. Les conseillères d'orientation sont la chose la plus inutile au monde, elles ne font que te faire passer des test sur internet et regarder vite fait une page onisep. Or l'orientation est la clé de l'avenir des enfants.

Il y a une grande ignorance de tous les parcours possibles : beaucoup de prolos ne connaissent même pas l'existence de la prépa. J'étais parmi ces prolos. Et j'ai constaté qu'on en parle pas à mon petit frère non plus, alors qu'il a 18,5 de moyenne en 3ème. Vous allez me dire que ça ne veut rien dire en 3ème car le niveau est bas, et vous avez raison, mais on pourrait quand même évoquer l'idée avec le gosse. Mais non : on ne lui parle que de la FAC, comme si c'était la seule voie pour les gamins intelligents.

Cela provoque une sélection extrêmement artificielle : les élèves à potentiel vont se retrouver à la Fac, à côté de Dylan bac L obtenu à 10,1 de moyenne qui est là pour profiter des allocs, alors que ces élèves à potentiel pourraient se donner à fond en prépa et viser une grande école. Je le rappelle : auparavant, 10% des élèves de Grandes Ecoles étaient de issus classes défavorisées. Aujourd'hui on en est à 2%. Et ce malgré la multiplication des programmes INCLUSIFS qui vont essayer de prendre quelques gueux pour se donner bonne conscience.
* * *
Conclusion sur cette partie : l'école fonctionne désormais à 2 vitesses. Mais ça va encore plus loin. A mon avis, on est en train de revenir, lentement mais sûrement, à un système d'Ancien régime où ce qui compte n'est PAS ton mérite, mais seulement ton origine sociale. On le constate avec les lycées : ce qui compte n'est pas vraiment le mérite, mais plutôt l'établissement qu'on a fréquenté. Un 13 à Stanislas sera plus valorisé qu'un 18 dans un lycée random.
Cela entraînera nécessairement une stagnation et un déclin de la société, car si on sait qu'on ne peut pas s'élever, on va juste trouver la meilleure "planque" et essayer de survivre. On voit cette tendance s'imposer clairement. On constate, encore une fois, que tous les sujets sont liés.
(Fin du Chapitre 6)
C'est pour le moment la partie la plus juste et la plus intéressante.
Le public de l'EN n'est pas là pour donner une chance à tout le monde.
C'est une garderie pour les gamins, les parents soucieux enverrons leurs gosses dans le privé, avec des contenus et des méthodes très précises et approuvées.
On veut pas que vous réussissiez, on veut juste vous apprendre un certain ordre social republicain, vous faire intégrer votre PLACE.
C'est ça la redpill de l'EN, même avec 18.5 dans un lycée moyen mal côté, t'es une merde. Et t'impressionnera personne, surtout pas quand tu t'effondrera en prépa.
Le public de l'EN n'est pas là pour donner une chance à tout le monde.
C'est une garderie pour les gamins, les parents soucieux enverrons leurs gosses dans le privé, avec des contenus et des méthodes très précises et approuvées.
On veut pas que vous réussissiez, on veut juste vous apprendre un certain ordre social republicain, vous faire intégrer votre PLACE.
C'est ça la redpill de l'EN, même avec 18.5 dans un lycée moyen mal côté, t'es une merde. Et t'impressionnera personne, surtout pas quand tu t'effondrera en prépa.
Mon topic sur la mode: https://onche.org/topic/4[...]onchois/2#message_8098287
il y a 2 ans