elle se fait stériliser pour la planète et elle est super heureuse

Mais c'est logique que ton corps soit masculin tu es un homme... Qu'est ce qui te dérange la dedans ?
Pourquoi tu te sens mal d'avoir des caractères sexuels secondaires masculins?

Osef c'est elle qui mourra seule

Eh ben alors bordel
Tu veux te mutiler pour une raison que tu comprends pas ?

La gauchisme va s'éteindre ... Très heureux

J’ai dit que je ne savais pas l’exprimer, pas que je ne le comprenais pas

Et pourquoi tu parles de mutilation ?

Tu veux que je te remette la citation de Boileau ?
À cause des conséquences négatives des hormones du sexe opposé sur la santé

Concevoir ça implique que @Dagoth-Ur serait à l'origine de ses réflexions, à un niveau mental.
Or il ne conçoit pas, il constate ce qu'il ressent, ses manques, ses besoins
On peut avoir une intuition précise de ce qui se joue sans forcément avoir les mots, et comprendre la genèse et les articulations du tableau d'ensemble et pourtant en avoir une vision présente tout à fait preignante.

Après il a le temps de se prouver qu'il a tort. Je l'ai vu sur un autre topic hier expliquer qu'il y allait par étapes pour vérifier ce que ça génère chez lui et s'il ne peut pas s'arrêter à telle ou telle ou telle étape.

Par contre c'est ta situation personnelle, Dagoth, la famille et l'autonomie qui m'inquiète, on en avait parlé.

Merci d’avoir d’avoir mieux formulé ce que j’essayais de dire, j’ai vraiment du mal pour ça.

Pour ce qui est de ma famille et de l’autonomie c’est deux autres problèmes distincts, le moindre de mes problèmes c’est encore ma famille, l’autonomie c’est le plus important, dès que j’aurais l’autonomie, le reste devrait être plus facile à régler mais il faut que j’arrive à obtenir un rendez-vous chez un psychiatre pour ça.

J'avoue que parfois certains de tes arguments me laissent perplexe
Comment ça il est pas à l'origine de ses réflexions ? C'est quelqu'un d'autre qui pense pour lui ?
En résumé ça a l'air d'être un sacré bazar dans sa tête oui
Mon conseil c'est d'arrêter les conneries avant les changements irréversibles, dès maintenant idéalement

Bah t'es courageux/se (je sais pas comment tu veux que je te genre à ce stade de ton parcours) de voir ça en étapes comme ça. Pour moi c'était assez envahissant dans les premiers temps et dans la panique (j'assumais pas du tout) je faisais n'importe quoi.

Nan, t'es pas à l'origine des constats de dysphorie. C'est une sensation envahissante que tu nies au début, puis dont tu fais... le constat.
Tu peux pas évacuer ce truc.

La stratégie que tu peux adopter, c'est d'essayer de te démentir. Tu ne te vois pas comme un homme mais comme une femme ? J'ai tryhard le mode mec viril.

genre là c'est moi il y a 10 ans tout à droite.

J'en ai serré de la gonzesse.

Mais j'étais très mal dans ma peau.

Et j'ai essayé de me donner tort sur pleins de points comme ça.

Au final tu peux essayer un petit temps de te démentir, mais à un moment donné, faut savoir s'épargner trop d'errances.

Au final j'ai l'air d'une conne à finir ma transition à 40 ans (et encore j'ai une petite chirurgie du visage à faire dans 2 ans).

Je me serai fait confiance, j'aurais gagné minimum 7 ans (avant fallait avoir plus de balls encore pour transitionnel donc jsp)

Tu peux me genrer au féminin si tu veux, c’est compliqué parce que forcément je suis genrée au masculin chez moi pour l’instant, je suis un peu dans un entre-deux c’est déstabilisant

Je pense que j’organise ça en étape parce que j’ai pas vraiment d’autre solution de toute façon, je peux pas m’habiller comme je veux ou entreprendre une transition hormonale du coup je suis plus méthodique dans ma façon de faire, j’aurais sans doute totalement paniqué si j’avais eu l’autonomie pour faire ce que je veux.

C'est un argument que je ne peux pas accepter, la pensée que tu devrais être autre que toi-même vient de toi-même, sinon ça voudrait dire qu'il y a autre chose que toi en toi
Tu vas me dire : oui mais c'est compulsif, j'y peux rien
Mais en même temps tu considère la pensée que tu devrais être quelqu'un d'autre comme vraie alors que tu la décris toi-même comme un trouble, là est la contradiction