Ce sujet a été résolu
Ferme ta gueule le bngr + t'es bien un attardé spé Wikipédia, y a pas que lui qui a parlé de cette théorie mais un tas d'autres
Y a rien sur Molière le mongolien, et le vrai Molière était illettré
Y a que toi qui te ridiculises le singe, t'ouvres ta gueule sur un sujet que tu connais pas avec 50 onglets Wikipédia pour bricoler une réponse
Balance les liens au lieu de la ramener

Y a rien sur Molière le mongolien, et le vrai Molière était illettré

Y a que toi qui te ridiculises le singe, t'ouvres ta gueule sur un sujet que tu connais pas avec 50 onglets Wikipédia pour bricoler une réponse

Balance les liens au lieu de la ramener

Le débat est réglé, il me semble, et Censure
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
il y a 2 ans
Le débat est réglé, il me semble, et Censure
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Tu racontes quoi le malade ?
Complètement brisé + en PLS par rapport au topic

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il y a 2 ans
Le débat est réglé, il me semble, et Censure
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
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Va, je ne te hais point
il y a 2 ans
Je te jure que non
Je suis ni l'un ni l'autre, je m'amuse juste à me foutre de SC
Je suis ni l'un ni l'autre, je m'amuse juste à me foutre de SC
il y a 2 ans
TU es brisé le dissocié :
From "StopCensure vs LeKhey" to "StopCensure vs les alters LeKhey"
Cette destruction
https://www.msdmanuals.co[...]20l'anxi%C3%A9t%C3%A9.
"Les personnes atteintes ont deux ou plusieurs identités et des trous de mémoire sur les événements de tous les jours, les informations personnelles importantes et les événements traumatiques ou stressants, ainsi que beaucoup d'autres symptômes, y compris la dépression et l'anxiété."


From "StopCensure vs LeKhey" to "StopCensure vs les alters LeKhey"

Cette destruction

https://www.msdmanuals.co[...]20l'anxi%C3%A9t%C3%A9.
"Les personnes atteintes ont deux ou plusieurs identités et des trous de mémoire sur les événements de tous les jours, les informations personnelles importantes et les événements traumatiques ou stressants, ainsi que beaucoup d'autres symptômes, y compris la dépression et l'anxiété."

AYAAAAAA MAIS CE DÉLIRE BORDEL
il y a 2 ans
Tu confirmes être un attardé qui découvre la théorie avec ce topic, ferme ta putain de gueule et t'es un singe spé Wiki
Tu dis de la merde, y a justement rien sur Molière
Et aucune preuve concrète que Poquelin a écrit les pièces de Molière, tu brasses de l'air depuis 24H l'attardé

Tu dis de la merde, y a justement rien sur Molière

Et aucune preuve concrète que Poquelin a écrit les pièces de Molière, tu brasses de l'air depuis 24H l'attardé

Tiens tu ne prétends plus qu'il n'a jamais existé ?
C'est bien, tu évolues.
Louis XIV était le parrain de son fils Ahurin
Après tu peux dire qu' ya zéro preuve que Victor Hugo ait pas fait écrire la Légende des Siècles par la femme de chambre qui lui suçait la bite.
Molière rôdait ses textes en répétition avec sa troupe, il ajoutait un truc, en retranchait un autre, faisait évoluer les répliques en fonction des réactions du public etc...personne n'a écrit de façon aussi transparente que lui, toute la ville et toute la cour le connaissaient
Quant à Corneille mon Dieu il est à des années-lumières c'est un tout autre animal. Tu le saurais si tu les avais lus
C'est bien, tu évolues.
Louis XIV était le parrain de son fils Ahurin
Après tu peux dire qu' ya zéro preuve que Victor Hugo ait pas fait écrire la Légende des Siècles par la femme de chambre qui lui suçait la bite.
Molière rôdait ses textes en répétition avec sa troupe, il ajoutait un truc, en retranchait un autre, faisait évoluer les répliques en fonction des réactions du public etc...personne n'a écrit de façon aussi transparente que lui, toute la ville et toute la cour le connaissaient
Quant à Corneille mon Dieu il est à des années-lumières c'est un tout autre animal. Tu le saurais si tu les avais lus
il y a 2 ans
Le débat est réglé, il me semble, et Censure
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Par le milieu du fion reçut telle brisure
Qui le fera boîter j'espère, un certain temps.
Je ne puis vous cacher que j'en suis bien content
Et qu'un certain sourire éclaire mon visage
En remettant l'église au milieu du village.
Ainsi dorénavant, tu apprendras, faquin
A respecter le nom de Mestre Poquelin.
Et à laisser tranquille, aussi, le vieux Corneille
Qui dans un autre genre a fait aussi merveille.
Va, je ne te hais point
Tu racontes quoi le zinzin ?
T'es en PLS

T'es en PLS

il y a 2 ans
Putain le schizo qui s'embrouille avec ses alters
https://www.sylvie-cilieg[...]comportement%20du%20sujet.
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.

https://www.sylvie-cilieg[...]comportement%20du%20sujet.
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.


il y a 2 ans
Wilgen
2 ans
Giuseppe
Tu es brisé : https://www.sylvie-cilieg[...]comportement%20du%20sujet.
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.


il y a 2 ans
Tellement brisé qu'il prend tout les kheys lui rappelant sa brisure comme des secondaires de LeKhey
T'es en miettes Giuseppe
T'es en miettes Giuseppe
il y a 2 ans
Giuseppe qui s'est fait brisé par le forum encore une fois, ses fantasmes de soumissions dépassent les attentes...
il y a 2 ans
Wilgen
2 ans
Tellement brisé qu'il prend tout les kheys lui rappelant sa brisure comme des secondaires de LeKhey
T'es en miettes Giuseppe
T'es en miettes Giuseppe
Tu es brisé : https://www.sylvie-cilieg[...]comportement%20du%20sujet.
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.
T'es en miettes le déchet en HP
Qu'est-ce que le trouble dissociatif de l'identité ?
Le Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) été autrefois appelé Trouble de la Personnalité Multiple (TPM) puisqu'il est caractérisé par la présence de plusieurs identités ou "états de personnalités" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. On trouve souvent des amnésies sur de nombreux souvenirs car les réseaux de mémoires sont fractionnés en autant de parties distinctes, et la partie principale n'y a donc pas accès.
Quel est l'origine du TDI ? Comment se crée ce trouble ?
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type, etc. Il y a bien souvent une (ou des) expérience traumatisante à l'origine de cette fracture, comme un miroir qui se brise et dont chaque morceau reflète une partie différente de personnalité. La dissociation a pour fonction de maintenir hors de la perception consciente des parties intolérables du traumatisme. La personne est entrée en mode "survie" et se prive d'une partie d'elle-même pour continuer à survivre. Cette partie sacrifiée peut à ce moment-là devenir indépendante et créer une nouvelle identité plus ou moins bien construite (certaines parties ou identités sont donc parfois garantes d'un secret, d'un souvenir amnésié).
De manière globale, à son origine, on trouve des situations de vie très difficiles vécues pendant l’enfance. Ce sont souvent des expositions répétées à des violences, des sévices verbales et physiques et abus sexuels qui vont mener l’enfant ou le jeune adulte à se mettre dans un état dissociatif. On a pu rencontrer le même phénomène également chez les soldats qui ont combattu dans des circonstances extrêmes et vécus des scènes insoutenables.
Cette dissociation permet donc à la personne de survivre psychiquement à ce qui est insupportable. En se mettant dans un « état second », « en planant dans un autre monde », l’enfant ou l’adulte se protège et l’évènement traumatisant n’est pas mémorisé de la même manière. Il est même souvent difficilement accessible à la mémoire ce qui peut poser des problèmes à la victime au décours d’une démarche judiciaire.


T'es en miettes le déchet en HP

il y a 2 ans
C'est quoi cette théorie?
Dom Juan. A cause de l'interdiction initiale de Tartuffe, Molière a du se tourner vers autre chose. Il avait déjà mit le Misanthrope en chantier mais ne voulait pas brusquer les choses. Il pense à écrire donc une nouvelle comédie. Il voulait un sujet prêt ne demandant pas trop d'efforts d'imagination. Il le trouve avec le thème de Dom Juan. Tirso de Molina l'a mis en scène au début du XVIIème siècle dans el Burlador de Sevilla y Convidado de piedra ( Le Trompeyr de Séville et le Convié de pierre ), cette histoire de l'athée foudroyé nous était venu de France par l'intermédiaire des Italiens. 2 adaptations, l'une de Giliberto, perdue, l'autre de Cicognini, conservée, avaient popularisé le thème. Les français avaient suivi : 2 comédiens-auteurs l'avaient repris. Dorimond qui était chef de la troupe de Mademoiselle à Lyon en 1658, puis à Paris en 1661, et Villiers, à l'Hôtel de Bourgogne en 1660. Le public appréciait ces pièces mettant un scène une statue animée et se terminant par le foudroiement du libertin. Molière profite donc de l'engouement pour faire son propre Dom Juan. A noter que le théâtre du Marais devait 4 ans plus tard, en 1669 donc, jouer une comédie de Rosimond sur le même sujet. Molière écrit sa pièce en prose, se souciant peu des règles sur l'unité de temps, d'action et de lieu. Dom Juan apparaît comme une série de scènes mal liées entre elles dans une construction sans rigueur mais qui sont centrées sur le héros et contribuent chacune à éclairer le personnage. Débarrassant sa pièce des lazzi dont les Italiens l'avaient gâtée, des scènes de violence se trouvant dans les tragi-comédies de ses 2 devanciers français, il en fit une étude de caractère, une peinture vivante du libertin athée. Molière peint Dom Juan comme un grand seigneur à la recherche de la liberté sur les chemins du mal, en dehors de la voie de Dieu.
Molière complète le personnage en le transformant en hypocrite dans le dernier acte. Ce dernier avatar de Dom Juan s'accorde mal au héros des premiers actes, le montrant sensible au point d'honneur, franc jusqu'au blasphème et au cynisme. Ce Dom Juan, athée agressif et papelard hypocrite reprenait le thème de la religion et s'insérait dans la querelle de Tartuffe. Certains ont dit que Molière a emprunté certains traits au prince de Conti, frère du Grande Condé, pour peindre son Dom Juan en hypocrite. Conti était protecteur de la troupe de Molière quand celle ci était en Languedoc, dont il était gouverneur. Une conversation l'avait amené à renier ses comédiens et en avait fait un de ses membres influents de la Compagnie du Saint Sacrement, acharnée à perdre Molière. Il écrit un traité publié seulement après sa mort où il dénonce Dom Juan comme " école d'impiété ", reprochant à Molière de n'avoir opposé que le pauvre Sganarelle aux blasphèmes du héros, lui qui était familier avec la superstition qu'avec la vraie piété, et ridicule dans sa défense de la religion outragée. Malgré le dénouement moral imposée par la tradition, Dom Juan est sûr de triompher et ni la statue du Commandeur ni Sganarelle ne contre- balance assez, selon le spectateur, ses actions immorales et ses déclarations aussi impies que subversives. Le scandale a lieu après le 15 février 1665, jour où la première représentation est effectué. Durant la deuxième représentation, Molière a du faire des coupures notamment dans la scène du Pauvre où Dom Juan opposait de façon insolente " l'amour de l'humanité " à l'amour de Dieu. La pièce n'eut que 15 représentations et disparaît de l'affiche ensuite. On a parlé à tort d'une autre interdiction royale même si ça aurait été étonnant alors que Louis XIV prenait la troupe de Molière officiellement sou sa protection, dont il faisait " la Troupe du Roi " et qu'il gratifiait de 6 000 livres de pension.
Peut être que Molière s'est dit qu'il valait mieux ne pas donner de prétextes à ses ennemis pour l'attaquer étant donné que la future résurrection de Tartuffe à ce moment là risquait d'être compromis. Toujours est-il qu'il ne reprend jamais son Dom Duan et qu'il ne le publie pas de telle sorte qu'une fois mort, c'est sa veuve qui demande à Thomas Corneille d'en faire une adaptation en vers, qui fut jouée en 1677. Cette version édulcorée, émasculée, se maintient 2 siècles durant. En 1847 la Comédie-Française reprend le texte original de Molière. La pièce est publiée sans doute après quelques adoucissements dans l'édition posthume des " Oeuvres complètes de Molière " qui parait en 1682. Mais des corrections et coupures furent encore exigés, ce qui fait que l'édition fut " cartonnée ". Mais on dispose de l'exemplaire original malgré tout sur lequel travailla le lieutenant général de police, La Reynie. Ensuite, des contrefaçons faites probablement sur une copié dérobée, paraissent à Amsterdam en 1683 et à Bruxelles en 1694, contenant des passages ne se lisant pas dans le Dom Juan de 1682, même non cartonné. Le texte qu'elles donnent est le plus proche de celui de Molière. Après que la pièce est retirée du Palais Royal, un sieur de Rochemont appartenant probablement aux jansénistes, publia un " Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre. C'était un libelle reprenant contre Molière les accusations classiques d'athéisme et d'impiété, identifiant l'auteur et son héros. Ce pamphlet a eu 5 éditions différentes, toutes de 1665. Les 2 répliques à Rochemont furent :" Réponse aux observations ", sans trop d'intérêt, et " Lettre sur les observations ", plus pertinente. Peut être était elle écrit par Donneau de Visé après sa conversion au parti de Molière et qui allait écrire la " Lettre sur la Comédie de l'Imposteur ".
Peut être a-t-il pris conseil auprès de Molière pour cette défense. Dom Juan, malgré l'irrégularité des formes, est considéré comme un chef d'oeuvre et à raison. La vieille légende du Burlador, Molière l'a nourri avec ses propres réflexions sur la religion. Il a fait de Dom Juan un être complexe mais qu'on ne peut voir ou entendre sans penser au problème de la destinée humaine. Il a mêlé ) sa comédie quelques scènes relevant de la technique de la farce, mais il lui a donné une ampleur et grandeur dépassant les prédécesseurs italiens comme français dont il a pu s'inspirer. Certains ont vu dans cette oeuvre la preuve de la piété de Molière et d'autres y ont vu une indifférence religieuse relative. Des comédiens comme Jouvet ou Jean Vilar ont été attirés par le personnage qui a susciter un grand intérêt auprès du public de par son mépris hautain et son orgueil. Bien sûr la diversité des interprétations ne fait que montrer encore une fois, à quel point le personnage est fascinant et complexe.
L'amour médecin.
La pièce est écrite le 15 septembre 1665 à Versailles puis remis le 22 septembre au Palais-Royal mais sans les intermèdes et la musique de " l'incomparable Mr. Lulli ", sans doute par économie. Les moqueries contre les médecins qui ne savaient pas grand chose était déjà dans la tradition comique française avec les fabliaux, ou encore italienne, avec la commedia dell'arte dont le Docteur est un des personnages classiques. Molière n'avait qu'à puiser à droite à gauche. Les farces italiennes lui inspirent plusieurs traits, à savoir le fait que le sujet soit simple et probablement emprunté à une nouvelle de Charles Sorel, Olynthie et le dénouement est peut être inspiré de celui du "pédant joué " de Cyrano de Bergerac. Les premières railleries contre les médecins étaient lancées dans le Dom Juan de Molière mais cette fois les choses allaient être encore plus drôles car les médecins de la cour étaient visés. Des Fonandrès, c'est De Fougerais, célèbre médecin de Paris. Bahis, c'est Esprit, médecin de Monsieur. Tomès c'est d'Aquin, médecin du roi. Filerin c'est Ydelin, médecin de Madame. Ces personnages étaient parfaitement reconnaissables pour les contemporains, l'un par son bredouillement, l'autre par sa solennelle lenteur. Les acteurs étaient peut être même porteurs de masques faits à l'image des victimes. La caricature n'était pas méchante pour autant. Plus tard, Molière s'en prend à la médecine elle même et non plus seulement aux médecins. Il donne un sens philosophique à ses attaques, celui d'une défense des modernes contre les anciens. Une telle comédie faite par ordre du roi suppose une complicité de Louis XIV qui a peut être bien même proposé ce sujet à Molière. D'autant plus qu'il avait des démêlés avec d'Aquin médecin qui était son propriétaire rue Saint-Thomas du Louvre. Sous la menace d'une expulsion, il lui avait imposé une augmentation de loyer dont Mlle Molière s'était vengée en mettant à la porte du Palais-Royal la femme de d'Aquin.
Selon Guy Patin, tout Paris allait voir représenter les médecins de la cour. L'Amour médecin était souvent nommé à l'époque les Médecins. Pour les spectateurs de l'époque, il y avait cette saveur d'actualité qui fit qu'une oeuvre même relativement mineure connue le succès.
Dom Juan. A cause de l'interdiction initiale de Tartuffe, Molière a du se tourner vers autre chose. Il avait déjà mit le Misanthrope en chantier mais ne voulait pas brusquer les choses. Il pense à écrire donc une nouvelle comédie. Il voulait un sujet prêt ne demandant pas trop d'efforts d'imagination. Il le trouve avec le thème de Dom Juan. Tirso de Molina l'a mis en scène au début du XVIIème siècle dans el Burlador de Sevilla y Convidado de piedra ( Le Trompeyr de Séville et le Convié de pierre ), cette histoire de l'athée foudroyé nous était venu de France par l'intermédiaire des Italiens. 2 adaptations, l'une de Giliberto, perdue, l'autre de Cicognini, conservée, avaient popularisé le thème. Les français avaient suivi : 2 comédiens-auteurs l'avaient repris. Dorimond qui était chef de la troupe de Mademoiselle à Lyon en 1658, puis à Paris en 1661, et Villiers, à l'Hôtel de Bourgogne en 1660. Le public appréciait ces pièces mettant un scène une statue animée et se terminant par le foudroiement du libertin. Molière profite donc de l'engouement pour faire son propre Dom Juan. A noter que le théâtre du Marais devait 4 ans plus tard, en 1669 donc, jouer une comédie de Rosimond sur le même sujet. Molière écrit sa pièce en prose, se souciant peu des règles sur l'unité de temps, d'action et de lieu. Dom Juan apparaît comme une série de scènes mal liées entre elles dans une construction sans rigueur mais qui sont centrées sur le héros et contribuent chacune à éclairer le personnage. Débarrassant sa pièce des lazzi dont les Italiens l'avaient gâtée, des scènes de violence se trouvant dans les tragi-comédies de ses 2 devanciers français, il en fit une étude de caractère, une peinture vivante du libertin athée. Molière peint Dom Juan comme un grand seigneur à la recherche de la liberté sur les chemins du mal, en dehors de la voie de Dieu.
Molière complète le personnage en le transformant en hypocrite dans le dernier acte. Ce dernier avatar de Dom Juan s'accorde mal au héros des premiers actes, le montrant sensible au point d'honneur, franc jusqu'au blasphème et au cynisme. Ce Dom Juan, athée agressif et papelard hypocrite reprenait le thème de la religion et s'insérait dans la querelle de Tartuffe. Certains ont dit que Molière a emprunté certains traits au prince de Conti, frère du Grande Condé, pour peindre son Dom Juan en hypocrite. Conti était protecteur de la troupe de Molière quand celle ci était en Languedoc, dont il était gouverneur. Une conversation l'avait amené à renier ses comédiens et en avait fait un de ses membres influents de la Compagnie du Saint Sacrement, acharnée à perdre Molière. Il écrit un traité publié seulement après sa mort où il dénonce Dom Juan comme " école d'impiété ", reprochant à Molière de n'avoir opposé que le pauvre Sganarelle aux blasphèmes du héros, lui qui était familier avec la superstition qu'avec la vraie piété, et ridicule dans sa défense de la religion outragée. Malgré le dénouement moral imposée par la tradition, Dom Juan est sûr de triompher et ni la statue du Commandeur ni Sganarelle ne contre- balance assez, selon le spectateur, ses actions immorales et ses déclarations aussi impies que subversives. Le scandale a lieu après le 15 février 1665, jour où la première représentation est effectué. Durant la deuxième représentation, Molière a du faire des coupures notamment dans la scène du Pauvre où Dom Juan opposait de façon insolente " l'amour de l'humanité " à l'amour de Dieu. La pièce n'eut que 15 représentations et disparaît de l'affiche ensuite. On a parlé à tort d'une autre interdiction royale même si ça aurait été étonnant alors que Louis XIV prenait la troupe de Molière officiellement sou sa protection, dont il faisait " la Troupe du Roi " et qu'il gratifiait de 6 000 livres de pension.
Peut être que Molière s'est dit qu'il valait mieux ne pas donner de prétextes à ses ennemis pour l'attaquer étant donné que la future résurrection de Tartuffe à ce moment là risquait d'être compromis. Toujours est-il qu'il ne reprend jamais son Dom Duan et qu'il ne le publie pas de telle sorte qu'une fois mort, c'est sa veuve qui demande à Thomas Corneille d'en faire une adaptation en vers, qui fut jouée en 1677. Cette version édulcorée, émasculée, se maintient 2 siècles durant. En 1847 la Comédie-Française reprend le texte original de Molière. La pièce est publiée sans doute après quelques adoucissements dans l'édition posthume des " Oeuvres complètes de Molière " qui parait en 1682. Mais des corrections et coupures furent encore exigés, ce qui fait que l'édition fut " cartonnée ". Mais on dispose de l'exemplaire original malgré tout sur lequel travailla le lieutenant général de police, La Reynie. Ensuite, des contrefaçons faites probablement sur une copié dérobée, paraissent à Amsterdam en 1683 et à Bruxelles en 1694, contenant des passages ne se lisant pas dans le Dom Juan de 1682, même non cartonné. Le texte qu'elles donnent est le plus proche de celui de Molière. Après que la pièce est retirée du Palais Royal, un sieur de Rochemont appartenant probablement aux jansénistes, publia un " Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre. C'était un libelle reprenant contre Molière les accusations classiques d'athéisme et d'impiété, identifiant l'auteur et son héros. Ce pamphlet a eu 5 éditions différentes, toutes de 1665. Les 2 répliques à Rochemont furent :" Réponse aux observations ", sans trop d'intérêt, et " Lettre sur les observations ", plus pertinente. Peut être était elle écrit par Donneau de Visé après sa conversion au parti de Molière et qui allait écrire la " Lettre sur la Comédie de l'Imposteur ".
Peut être a-t-il pris conseil auprès de Molière pour cette défense. Dom Juan, malgré l'irrégularité des formes, est considéré comme un chef d'oeuvre et à raison. La vieille légende du Burlador, Molière l'a nourri avec ses propres réflexions sur la religion. Il a fait de Dom Juan un être complexe mais qu'on ne peut voir ou entendre sans penser au problème de la destinée humaine. Il a mêlé ) sa comédie quelques scènes relevant de la technique de la farce, mais il lui a donné une ampleur et grandeur dépassant les prédécesseurs italiens comme français dont il a pu s'inspirer. Certains ont vu dans cette oeuvre la preuve de la piété de Molière et d'autres y ont vu une indifférence religieuse relative. Des comédiens comme Jouvet ou Jean Vilar ont été attirés par le personnage qui a susciter un grand intérêt auprès du public de par son mépris hautain et son orgueil. Bien sûr la diversité des interprétations ne fait que montrer encore une fois, à quel point le personnage est fascinant et complexe.
L'amour médecin.
La pièce est écrite le 15 septembre 1665 à Versailles puis remis le 22 septembre au Palais-Royal mais sans les intermèdes et la musique de " l'incomparable Mr. Lulli ", sans doute par économie. Les moqueries contre les médecins qui ne savaient pas grand chose était déjà dans la tradition comique française avec les fabliaux, ou encore italienne, avec la commedia dell'arte dont le Docteur est un des personnages classiques. Molière n'avait qu'à puiser à droite à gauche. Les farces italiennes lui inspirent plusieurs traits, à savoir le fait que le sujet soit simple et probablement emprunté à une nouvelle de Charles Sorel, Olynthie et le dénouement est peut être inspiré de celui du "pédant joué " de Cyrano de Bergerac. Les premières railleries contre les médecins étaient lancées dans le Dom Juan de Molière mais cette fois les choses allaient être encore plus drôles car les médecins de la cour étaient visés. Des Fonandrès, c'est De Fougerais, célèbre médecin de Paris. Bahis, c'est Esprit, médecin de Monsieur. Tomès c'est d'Aquin, médecin du roi. Filerin c'est Ydelin, médecin de Madame. Ces personnages étaient parfaitement reconnaissables pour les contemporains, l'un par son bredouillement, l'autre par sa solennelle lenteur. Les acteurs étaient peut être même porteurs de masques faits à l'image des victimes. La caricature n'était pas méchante pour autant. Plus tard, Molière s'en prend à la médecine elle même et non plus seulement aux médecins. Il donne un sens philosophique à ses attaques, celui d'une défense des modernes contre les anciens. Une telle comédie faite par ordre du roi suppose une complicité de Louis XIV qui a peut être bien même proposé ce sujet à Molière. D'autant plus qu'il avait des démêlés avec d'Aquin médecin qui était son propriétaire rue Saint-Thomas du Louvre. Sous la menace d'une expulsion, il lui avait imposé une augmentation de loyer dont Mlle Molière s'était vengée en mettant à la porte du Palais-Royal la femme de d'Aquin.
Selon Guy Patin, tout Paris allait voir représenter les médecins de la cour. L'Amour médecin était souvent nommé à l'époque les Médecins. Pour les spectateurs de l'époque, il y avait cette saveur d'actualité qui fit qu'une oeuvre même relativement mineure connue le succès.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois
Le Misanthrope.
Pour certains c'est le plus gros chef d'oeuvre de Molière. Beauté de l'expression formelle, acuité du regard jeté sur la nature humaine et puissance de n'analyse psychologique sont amenés à des niveaux encore jamais vus. Depuis 1664 la pièce est pensée. Le travail en profondeur se base sur la vérification car aucune source livresque ou inspiration de la part des devanciers, hormis un passage traduit de Lucrèce et quelques rares vers de Dom Garcie de Navarre. Pourtant à une période où la cabale des dépôts épuisaient Molière ce n'était pas facile. En plus de cela, Molière divorce avec Armande Béjart. Certains ont pensé que ces épreuves personnelles ont été transmises dans le Misanthrope, que l'auteur a traduit ses réactions dans les boutades et colères d'Alceste. A cause de la privation des bénéfices de Tartuffe il devait écrire une pièce à succès. Le 4 juin 1666 la pièce est jouée au Palais-Royal dans le quel Molière joue le rôle d'Alceste et sa femme, le rôle de Célimène. La pièce a 34 représentations en sa nouveauté ce qui est honorable pour l'époque. Mais les recettes baissent ensuite et le Médecin malgré lui prend la place de du Misanthrope. Le comique était âpre et sérieux, ne provoquait pas rires ou applaudissements, se contentant de faire " rire dans l'âme ". Molière était déçu de l'incompréhension du public. Au début de 1667 la comédie parait en librairie précédée d'une lettre écrite sur la comédie du Misanthrope venant de Donneau de Visé qui avait déjà défendu Tartuffe et Dom Juan. De façon didactique et froide, il souligne les mérites de la pièce. Mlle de Scudéry dans le Grand Cyrus avait fait de lui sous le nom de Mégabate un portrait l'apparentant à Alceste. Certains disent que le duc de Montausier était l'un des premiers à féliciter Molière. Dans sa pièce, on voit que l'auteur a observé la nature humaine, qu'il a nourri de ses réflexions et de ses souffrances.
Alceste est présenté comme profondément humain. Il a continué après Molière à vivre de sa vie propre, offrant à chacune des générations suivantes selon les goûts et ses tendances, un des aspects particuliers de sa nature. L'interprétation diverse des comédiens aidant, on en est arrivé à connaître des images différentes et même opposées de l'homme aux rubans verts. Molière pensait le personnage d'Alceste comme celui d'un personnage comique. Le genre de rôles que Molière jouaient même quand ce n'étaient pas les premiers comme Orgon dans Tartuffe. Primitivement il avait donné à sa comédie le titre de " Misanthrope, ou l'atrabilaire amoureux ", soulignant le ridicule du personnage. Pour lui celui ne se soumettant pas aux respects de bienséances et des conventions, était un élément perturbateur de l'ordre social et un personnage ridicule par ses préjugés et son entêtement. Alceste était presque un ennemi du genre humain. Les raisons poussant Alceste à se dresser contre la société soulèvent néanmoins des problèmes d'ordre moral et social graves. Au point que le personnage apparait dramatique. Il a beau avoir tort sur la forme, sur le fond il semble sincère et fonde sa position sur des arguments sensibles au moraliste. Rousseau voyait un homme du bien en Alceste, ridiculisé par Molière. Mais les romantiques ont été surtout sensibles à la rigueur morale, à la vertu et l'intransigeance par lesquelles Alceste justifie son hostilité à l'égard de la société. Tout comme Musset. Le fait que Molière ait inséré sa propre colère et rancune dans le personnage d'Alceste contribue à le rendre plus douloureux.
A son insu peut être, il a fait du personnage comique le héros le plus original et humain de la comédie classique. Il a englobé cette étude de caractère dans une vraie comédie de moeurs où on retrouve avec Oronte les éternels marquis ridicules, avec Célimène le type même de la coquette, rouée et sans coeur dont le jeu cruel justifie les colères d'Alceste, Arsinoé celui de la prude aux appétits insatisfaits, aussi étrangère à l'amour vrai que la coquette. C'est tout cela qui fait la richesse de cette comédie.
Le Médecin malgré lui.
Une rumeur dit que face aux résultat mitigé du Misanthrope, Molière ait écrit très rapidement cette oeuvre. En fait la nouvelle farce de Molière est jouée le 6 août 1666 soit 2 mois après le Misanthrope, et accompagna sur l'affiche des comédies de Donneau de Visé et de Mlle des Jardins. Il faut attendre septembre à la reprise du Misanthrope, pour qu'il soit accompagne du Médecin malgré lui. Et là les recettes remontèrent. Il voulait probablement montrer au public la preuve qu'il restait le farceur que la parterre avait pour habitude d'applaudir. La moquerie des médecins est un thème qui lui avait bien réussit avec l'Amour Médecin. Le sujet vient d'un vieux comte du Moyen Age intitulé " Le vilain Mire "( Le Paysan médecin ) et l'histoire de la femme muette du Pantagruel de Rabelais. Il modernise le sujet pour y inclure des éléments de l'actualité en s 'y inspirant des querelles de ménages d'un perruquier à la mode, l'Amour et de sa femme. Ces querelles lui avaient été racontées par Boileau. Mais l'Amour Médecin lui fournissait déjà une bonne base et un bon répertoire pour les plaisanteries. D'ailleurs il est probable qu'il n'ait eu qu'à réécrire une de ses premières farces de province qu'il avait reprise à Paris sous divers titres comme " le Fagotier " en 1661, " le Fagoteux ", en 1663, ou " le Médecin par force " en 1664. Le Médecin malgré lui remporte un succès certain et durable car c'est la pièce de Molière, avec Tartuffe, qui est le plus souvent représentée à son époque. Dans la farce de Molière il a la même position que Tartuffe dans ses comédies.
Et il le mérite car même si on reste dans le domaine de l'arbitraire et de la bouffonnerie, on trouve des qualités qui seront encore plus déployées dans les Fourberies de Scapin, à savoir une pièce bien charpentée, une intrigue à rebondissements, offrant un minimum de vraisemblance, à un comique verbal étincelant où la finesse s'allie au plus gros rire, un mouvement vif, l'indication de jeux de scènes multiples dans lesquels le comédien qu'était Molière devait faire merveille. Enfin des personnages dépassant largement le stade de la marionnette. Sganarelle est un nouvel avatar du personnage. Avant il était bourgeois berné ou valet couard. Il est devenu fagotier et médecin, volontiers paillard et buveur ou parfois victime d'une femme rusée. Les paysans du Médecin malgré lui sont les frères de ceux de Dom Juan. L'homme malgré l'invraisemblance de la situation a une existence bien réelle et une présence que le jeu scénique rend plus sensible au spectateur qu'au lecteur. Ce nouveau Sganarelle ne vient plus de la tradition théâtre italienne ou espagnole mais c'est un paysan de France comme Molière en a beaucoup démontré dans ses pérégrinations provinciales, où il a minutieusement observé en même temps que le menu peuple, les représentants de la noblesse campagnarde qui animeront d'ailleurs ses prochaines comédies.
Mélicerte et pastorale comique.
MELICERTE
Louis XIV, le deuil de la Reine Mère effectué, veut offrir une nouvelle série de fêtes à la cour en son château. Cela dura 3 mois entre décembre 1666 et février 1667. Elles sont connues sous le nom de Ballet des Muses. L'argument était de Benserade, l'amuseur royal attiré : Mnémosyne, mère des Muses, menait ses filles à la cour royale de Louis XIV où tous ls Arts les accueillaient au milieu de ballets, mascarades et de divertissements auxquels toute la cour prenait part, chacune des Muses était honoré tour à tour. La troupe de Molière, l'Hôtel de Bourgogne, les Espagnols et les Italiens y étaient conviés pour animer les fêtes de leurs jeux. Pyrame et Thisbé apparaissent à Melpomène. A Thalie c'est une nouvelle comédie de Molière que Louis XIV offre. Molière écrit une pièce de circonstance sur ordre du roi. 'inspirant de l'histoire galante de Timarète et de Sésostris, conté dans le grand Cyrus de Mlle de Scudéry, il rime en hâte une " comédie pastorale héroique " qu'il joue le 2 décembre 1666. Il n'avait eu le temps de faire que 2 actes, qui en appelaient une troisième, pour transformer par une reconnaissance indispensable, le galant berger Myrtil en prince. Molière n'eut pas le temps, voire le courage de l'écrire et sa comédie reste incomplète et inédite. En 1699, de longues années après sa mort, le fils du comédie Guérin d'Estriché, qui avait épousé la veuve de Molière, voulut achever la comédie, sans pouvoir lui donner une nouvelle vie. Cette pastorale aux grâces un peu molles, soeur de la Princesse d'Elide, écrite pour le jeune baron jouant à 13 ans le rôle de Myrtil, est morte avec les fêtes royales qui lui donnaient naissance. Mais on y trouve sous la plume de Molière, un nouvel hymne à l'amour, enveloppé de musique et thème cher aux précieuses et aux princesses s'inspirant d'elle.
Mélicerte nous révèle la galanterie pastorale répandue parmi la noblesse de cour. Durant les fêtes du Saint Germain où le même thème se répétait jusqu'à l'apothéose du roi qui en marque le couronnement, à partir du 5 janvier 1667, Mélicerte a été remplacée par Pastorale comique dont n'ont été conservés que les airs chantés, où dansaient bergers, magiciens et Egyptiens, c'est à dire Bohémiens.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois