Ce sujet a été résolu
Et le fait que ça fasse plus réagir que mes pavés, c'est un exemple frappant de ce que Debord écrivait
il y a un mois
Et le fait que ça fasse plus réagir que mes pavés, c'est un exemple frappant de ce que Debord écrivait
ComplĂštement
Personne n'a réellement lu le texte, si tu glisses pas des negres et bougnoules toutes les 2 phrases c'est illisible pour ce forum
Tes pavĂ©s etaient cool en plus, ça apporte du contexte, surtout car Debord est pas forcĂ©ment trĂšs simple a comprendre (enfin sa façon d'Ă©crire mĂȘme si la le texte est clair)
Personne n'a réellement lu le texte, si tu glisses pas des negres et bougnoules toutes les 2 phrases c'est illisible pour ce forum
Tes pavĂ©s etaient cool en plus, ça apporte du contexte, surtout car Debord est pas forcĂ©ment trĂšs simple a comprendre (enfin sa façon d'Ă©crire mĂȘme si la le texte est clair)
il y a un mois
ComplĂštement
Personne n'a réellement lu le texte, si tu glisses pas des negres et bougnoules toutes les 2 phrases c'est illisible pour ce forum
Tes pavĂ©s etaient cool en plus, ça apporte du contexte, surtout car Debord est pas forcĂ©ment trĂšs simple a comprendre (enfin sa façon d'Ă©crire mĂȘme si la le texte est clair)
Personne n'a réellement lu le texte, si tu glisses pas des negres et bougnoules toutes les 2 phrases c'est illisible pour ce forum
Tes pavĂ©s etaient cool en plus, ça apporte du contexte, surtout car Debord est pas forcĂ©ment trĂšs simple a comprendre (enfin sa façon d'Ă©crire mĂȘme si la le texte est clair)
c'est le problĂšme de Debord. Il Ă©crit dans un français normal lĂ oĂč d'autres philosophes de l'Ă©poque jargonnisaient exprĂšs pour gratter de la lĂ©gitimitĂ©, mais comme il Ă©crivait "Ă chaud" il faut tout le temps contextualiser vu qu'on est plus dans le mĂȘme zeitgeist que les lecteurs de son Ă©poque
CETTE TEEN PISSE 8/10 DANS BBC ? OUI CHONG
CETTE TEEN PISSE 8/10 DANS BBC ? OUI CHONG
il y a un mois
C'est plus grave de détourner de l'argent, que de faire d'un enfant son esclave sexuelle le chauffe eau
il y a un mois
oui je vois ça
te fais pas de mal non plus, c'est pas un trÚs grand auteur de toute façon, il est du niveau d'Onfray
te fais pas de mal non plus, c'est pas un trÚs grand auteur de toute façon, il est du niveau d'Onfray
Je pense que Guy Debord est à la fois un des plus accessibles, et un de ceux qui sont toujours actuels. Et il n'a été nocif ni en idée ni en personne contrairement à De Beauvoir ou Foucault
Tu devrais lui donner une chance si l'occasion se présente
Tu devrais lui donner une chance si l'occasion se présente

il y a un mois
Morgoth
1 mois
j'ai lu rapidement, et j'ai l'impression que c'est Ă cause de ce genre de type que les choses vont mal en France
Debord est une idole des professeurs, petits bobos bienpensants et autres marxistes
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un mois
Mon plaisir.
Je pense que son analyse de l'uniformisation n'est pas fausse car elle se pose en amont des questions de race.
D'abord en rappel historique, Debord a Ă©crit dans les annĂ©es 50 Ă 90 principalement, donc Ă une Ă©poque oĂč l'immigration en France n'Ă©tait pas forcĂ©ment visible au quotidien mais oĂč l'amĂ©ricanisation de la consommation culturelle l'Ă©tait.
Pour cadrer un peu plus, le contexte, il écrit La Société du spectacle en 1967. En France tu as du yéyé sur toutes les radios jeunes. et les tubes d'Elvis qui sont arrivés en France avec quelques années de retard, des artistes comme le Golden Gate Quarter ou Ella Fitzgerald font des tournées en Europe, mais ils sont vus comme les émanations étrangÚres qu'ils sont.
Dans la presse, tu as un grand patron et politicien qui écrit Le défi américain qui explique tout ce que la France pourrait apprendre des Etats-Unis pour continuer à redresser son économie d'aprÚs-guerre.
Et de toutes maniÚre en 1967 si tu as plus de 30 ans, tu as un souvenir trÚs clair d'avoir vu l'US Army débarquer avec du coca-cola, des cigarettes manufacturées et des capotes.
Tout ce paragraphe pour dire que quand Debord écrivait, l'arabe pré-regroupement familial n'était pas visible parce que tu le croisais principalement sur les chantiers, par contre la culture américaine était absolument partout.
Pour reprendre ton exemple dans la France de 2025 les arabes sont bien visibles, mais c'est pour moi parce qu'on est aprĂšs cet apartheid soft que Debord dĂ©crit. Il a pris la forme d'une rĂ©affirmation de la religion et d'une maniĂšre d'occuper l'espace quaso sĂ©grĂ©gationniste. En dĂ©pit des diffĂ©rences que tu cites, si tu devais faire vaguement copain-copain avec un arabe, Ă©voquer One Piece ou DBZ serait un point de dĂ©part parce que c'est un sujet qui vous serait problament familier Ă tous les deux, et c'est un pur produit de la sociĂ©tĂ© du spectacle, assez uniforme pour ĂȘtre partagĂ© par des consommateurs aux profils trĂšs distincts.
Ce que Debord dit, c'est d'abord que la race chez les nazis, c'était un moyen clair de répondre à l'immigration parce qu'elle permet facilement de dessiner deux camps et donne au camp des autochtones une légitimité basée sur le sang, les mythes communs, etc. qui va faciliter l'organisation de leur "défense"
Tu viens dĂ©jĂ avec un ensemble de critĂšres qui permettent de dĂ©finir la race, et lui ce qu'il dit, c'est qu'en France c'est trĂšs difficile de mettre les gens d'accord dessus parce qu'on a pas du tout le mĂȘme hĂ©ritage culturel que les allemands sur ce sujet, qui ont un mythe fondateur qui rattache Ă une race antique, la dissolution totale des identitĂ©s rĂ©gionales et la promesse d'accomplir un destin manifeste.
Bien sûr que tout le monde est capable instinctivement de tracer une ligne entre sa couleur de peau et celle des autres, mais pour pouvoir en faire un outil efficace contre l'immigration, il faut des critÚres stricts, une mythologie et des tas de conditions politiques préalables.
De plus je soupçonne le texte d'avoir Ă©tĂ© Ă©crit dans les annĂ©es 60-80, donc Ă une Ă©poque oĂč le dĂ©bat autour des identitĂ©s rĂ©gionales Ă©tait trĂšs fort, dans un pays oĂč elles sont restĂ©es affirmĂ©es mĂȘme au travers de la rĂ©pression de la IIIe RĂ©publique, lĂ ou Bismarck a rĂ©ussi Ă "fabriquer des Allemands" et Ă offrir plus tard au nazi le terreau pour dĂ©velopper une mythologie raciale fĂ©dĂ©ratrice.
En gros résumax, Debord dit qu'en France la race c'est flou parce que c'est dans l'ADN culturel français de ne pas pouvoir bien la définir, et qu'une conscience de race vague ne suffit pas à en faire un outil politique. Cela dit il n'a pas connu la Seine-Saint-Denis qui tape des 70% de dépistage de la drépanocytose.
Bon voilĂ , giga pavax
Merci du temps que tu prendras Ă me lire
Je pense que son analyse de l'uniformisation n'est pas fausse car elle se pose en amont des questions de race.
D'abord en rappel historique, Debord a Ă©crit dans les annĂ©es 50 Ă 90 principalement, donc Ă une Ă©poque oĂč l'immigration en France n'Ă©tait pas forcĂ©ment visible au quotidien mais oĂč l'amĂ©ricanisation de la consommation culturelle l'Ă©tait.
Pour cadrer un peu plus, le contexte, il écrit La Société du spectacle en 1967. En France tu as du yéyé sur toutes les radios jeunes. et les tubes d'Elvis qui sont arrivés en France avec quelques années de retard, des artistes comme le Golden Gate Quarter ou Ella Fitzgerald font des tournées en Europe, mais ils sont vus comme les émanations étrangÚres qu'ils sont.
Dans la presse, tu as un grand patron et politicien qui écrit Le défi américain qui explique tout ce que la France pourrait apprendre des Etats-Unis pour continuer à redresser son économie d'aprÚs-guerre.
Et de toutes maniÚre en 1967 si tu as plus de 30 ans, tu as un souvenir trÚs clair d'avoir vu l'US Army débarquer avec du coca-cola, des cigarettes manufacturées et des capotes.
Tout ce paragraphe pour dire que quand Debord écrivait, l'arabe pré-regroupement familial n'était pas visible parce que tu le croisais principalement sur les chantiers, par contre la culture américaine était absolument partout.
Son analyse de l'uniformisation est juste fausse, on constate empiriquement une séparation physique et culturelle entre les musulmans et les français, les noirs et les français, etc.
Concernant la race, ce n'est pas qu'un teint de peau putain. La race c'est les traits physiques en général, surtout du visage. Il faut observer cela + les origines des parents (...)
Tu viens dĂ©jĂ avec un ensemble de critĂšres qui permettent de dĂ©finir la race, et lui ce qu'il dit, c'est qu'en France c'est trĂšs difficile de mettre les gens d'accord dessus parce qu'on a pas du tout le mĂȘme hĂ©ritage culturel que les allemands sur ce sujet, qui ont un mythe fondateur qui rattache Ă une race antique, la dissolution totale des identitĂ©s rĂ©gionales et la promesse d'accomplir un destin manifeste.
Bien sûr que tout le monde est capable instinctivement de tracer une ligne entre sa couleur de peau et celle des autres, mais pour pouvoir en faire un outil efficace contre l'immigration, il faut des critÚres stricts, une mythologie et des tas de conditions politiques préalables.
De plus je soupçonne le texte d'avoir Ă©tĂ© Ă©crit dans les annĂ©es 60-80, donc Ă une Ă©poque oĂč le dĂ©bat autour des identitĂ©s rĂ©gionales Ă©tait trĂšs fort, dans un pays oĂč elles sont restĂ©es affirmĂ©es mĂȘme au travers de la rĂ©pression de la IIIe RĂ©publique, lĂ ou Bismarck a rĂ©ussi Ă "fabriquer des Allemands" et Ă offrir plus tard au nazi le terreau pour dĂ©velopper une mythologie raciale fĂ©dĂ©ratrice.
En gros résumax, Debord dit qu'en France la race c'est flou parce que c'est dans l'ADN culturel français de ne pas pouvoir bien la définir, et qu'une conscience de race vague ne suffit pas à en faire un outil politique. Cela dit il n'a pas connu la Seine-Saint-Denis qui tape des 70% de dépistage de la drépanocytose.
Bon voilĂ , giga pavax

Merci du temps que tu prendras Ă me lire
Déjà on n'est pas d'accord sur un premier point : tu dis que DBZ et one piece sont des "purs produits de la société du spectacle".
Je ne sais pas si tu réalises à quel point cette phrase est méprisante et rabaissante. Ces oeuvres ont une véritable valeur propre, un sens, ce ne sont pas des simples shots de dopamine sans plus.
Comme si ceux qui regardent ces anime étaient des zombies aliénés sans ùme. La pente glissante vers la misanthropie est là .
Je suis le premier à détester le peuple de temps à autre, mais bordel...
Qui plus est, ces exemples viennent du Japon et non pas des USA. Ce qui contredit cette idée d'américanisation.
Plusieurs animations japonaises se sont imposées par la simple et bonne raison qu'elles ont un sens, une ùme, elles sont empreintes de vitalité.
Enfin si tu crois que DBZ et One piece suffisent à rapprocher les français des autres, tu te trompes. Il y a un fossé bien plus grand : religieux, ethnique, économique, etc.
Je ne vois pas trop comment concilier l'idée d'"apartheid" avec celle d'uniformisation, sauf à croire que cet "apartheid" est totalement artificiel et arbitraire, ce qui est faux.
Et sur la race, je crois que tu te prends trop la tĂȘte. C'est bien plus simple que ça. Il ne faut pas une "mythologie" pour savoir que la France est historiquement peuplĂ©e de blancs europĂ©ens, et qu'un noir africain ou un arabe musulman n'appartiennent pas Ă cet hĂ©ritage.
Surtout qu'il ne s'agit pas de "purifier" totalement le pays. On veut juste une majorité de blancs européens, il peut encore avoir un bon nombre d'étrangers. J'ai donné par le passé le chiffre du plafond de 10% d'étrangers, à échelle nationale, qui équivalent aujourd'hui à 6,8 millions d'extra-européens dans le pays. Perso, je trouve que c'est plus que suffisant
Du reste, merci des précisions sur le contexte, je comprends mieux. Malheureusement ça reste un écrit d'époque, comme beaucoup d'écrits politiques de nos jours.
Je ne sais pas si tu réalises à quel point cette phrase est méprisante et rabaissante. Ces oeuvres ont une véritable valeur propre, un sens, ce ne sont pas des simples shots de dopamine sans plus.
Comme si ceux qui regardent ces anime étaient des zombies aliénés sans ùme. La pente glissante vers la misanthropie est là .
Je suis le premier à détester le peuple de temps à autre, mais bordel...
Qui plus est, ces exemples viennent du Japon et non pas des USA. Ce qui contredit cette idée d'américanisation.
Plusieurs animations japonaises se sont imposées par la simple et bonne raison qu'elles ont un sens, une ùme, elles sont empreintes de vitalité.
Enfin si tu crois que DBZ et One piece suffisent à rapprocher les français des autres, tu te trompes. Il y a un fossé bien plus grand : religieux, ethnique, économique, etc.
Je ne vois pas trop comment concilier l'idée d'"apartheid" avec celle d'uniformisation, sauf à croire que cet "apartheid" est totalement artificiel et arbitraire, ce qui est faux.
Et sur la race, je crois que tu te prends trop la tĂȘte. C'est bien plus simple que ça. Il ne faut pas une "mythologie" pour savoir que la France est historiquement peuplĂ©e de blancs europĂ©ens, et qu'un noir africain ou un arabe musulman n'appartiennent pas Ă cet hĂ©ritage.
Surtout qu'il ne s'agit pas de "purifier" totalement le pays. On veut juste une majorité de blancs européens, il peut encore avoir un bon nombre d'étrangers. J'ai donné par le passé le chiffre du plafond de 10% d'étrangers, à échelle nationale, qui équivalent aujourd'hui à 6,8 millions d'extra-européens dans le pays. Perso, je trouve que c'est plus que suffisant
Du reste, merci des précisions sur le contexte, je comprends mieux. Malheureusement ça reste un écrit d'époque, comme beaucoup d'écrits politiques de nos jours.
Au plaisir ~
il y a un mois
c'est le problĂšme de Debord. Il Ă©crit dans un français normal lĂ oĂč d'autres philosophes de l'Ă©poque jargonnisaient exprĂšs pour gratter de la lĂ©gitimitĂ©, mais comme il Ă©crivait "Ă chaud" il faut tout le temps contextualiser vu qu'on est plus dans le mĂȘme zeitgeist que les lecteurs de son Ă©poque
CETTE TEEN PISSE 8/10 DANS BBC ? OUI CHONG
CETTE TEEN PISSE 8/10 DANS BBC ? OUI CHONG
il y a un mois
Debord est une idole des professeurs, petits bobos bienpensants et autres marxistes
oui c'est bien ce qu'il me semblait, merci de confirmer mon impression
il y a un mois
Il a raison.
Les français, en tant qu'entité, ont bien plus participé à la destruction du socle culturel que les immigrés
Les français, en tant qu'entité, ont bien plus participé à la destruction du socle culturel que les immigrés
il y a un mois
J'attaque les idées et les postures.
Mais dans tous les cas, la frontiÚre est trÚs fine. Je ferais trÚs attention avec ça. J'essaye, perso, de toujours lier mes idées à des postures. Si je crois que la France se fait grand remplacer, je dis qu'il faudrait une réemigration. Ne pas faire comme ça c'est la porte ouverte à la dissonance cognitive
Mais dans tous les cas, la frontiÚre est trÚs fine. Je ferais trÚs attention avec ça. J'essaye, perso, de toujours lier mes idées à des postures. Si je crois que la France se fait grand remplacer, je dis qu'il faudrait une réemigration. Ne pas faire comme ça c'est la porte ouverte à la dissonance cognitive
Je suis d'accord sur le fait qu'il faille incarner ses idées mais le plus important est de le faire dans son champ d'action et ne pas compter sur des parties ou des volontés politiques comme il a pu le dire
il y a un mois
RealCalliopa
1 mois
Il a raison.
Les français, en tant qu'entité, ont bien plus participé à la destruction du socle culturel que les immigrés
Les français, en tant qu'entité, ont bien plus participé à la destruction du socle culturel que les immigrés
Les immigrés ne sont pas des français ?
il y a un mois
gpalu ton pavé de con l'op
La vérité il faut mettre tout le monde dehors
La vérité il faut mettre tout le monde dehors

il y a un mois
- La société du spectacle est un prédateur pour les autochtones et les immigrés. Elle les déracine tous pour en faire des consommateurs uniformes
- REGARDER LE GAUCHISSE IL AIME LES NĂGRES
- REGARDER LE GAUCHISSE IL AIME LES NĂGRES
il y a un mois
oui c'est bien ce qu'il me semblait, merci de confirmer mon impression
J'aime bien regarder les titres pour me faire une idée :
https://fr.wikipedia.org/[...]iki/Contre_le_cin%C3%A9ma
https://fr.wikipedia.org/[...]lements_en_faveur_de_Sade
ça sent le bobo qui veut se la jouer anti-systÚme
ça sent le bobo qui veut se la jouer anti-systÚme
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un mois
Il a raison. Pour ceux qui n'ont pas compris, le type critique l'immigration mais il critique encore plus l'état d'esprit actuel qui permet cette immigration.
En gros, il traite les causes comme on traiterait Nemesis. Un collectif qui ne veut pas de non Européens mais qui veut continuer à vivre une décadence qui tuerait tout autant nos pays.
En gros, il traite les causes comme on traiterait Nemesis. Un collectif qui ne veut pas de non Européens mais qui veut continuer à vivre une décadence qui tuerait tout autant nos pays.
il y a un mois
Siyo222
1 mois
Voila une vraie analyse de l'immigration, on est loin de l'analyse Zemmourienne ou gauchiste, pour info le texte date de 1985, c'est long donc ça sera en 2 posts
Guy Debord : « Tout est faux dans la âquestion des immigrĂ©sâ »
Tout est faux dans la âquestion des immigrĂ©sâ, exactement comme dans toute question ouvertement posĂ©e dans la sociĂ©tĂ© actuelle ; et pour les mĂȘmes motifs : lâĂ©conomie â câest-Ă -dire lâillusion pseudo-Ă©conomique â lâa apportĂ©e, et le spectacle lâa traitĂ©e.
On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ?
Naturellement, le vĂ©ritable immigrĂ© nâest pas lâhabitant permanent dâorigine Ă©trangĂšre, mais celui qui est perçu et se perçoit comme diffĂ©rent et destinĂ© Ă le rester. Beaucoup dâimmigrĂ©s ou leurs enfants ont la nationalitĂ© française ; beaucoup de Polonais ou dâEspagnols se sont finalement perdus dans la masse dâune population française qui Ă©tait autre. Comme les dĂ©chets de lâindustrie atomique ou le pĂ©trole dans lâOcĂ©an â et lĂ on dĂ©finit moins vite et moins âscientifiquementâ les seuils dâintolĂ©rance â les immigrĂ©s, produits de la mĂȘme gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siĂšcles, des millĂ©naires, toujours. Ils resteront parce quâil Ă©tait beaucoup plus facile dâĂ©liminer les Juifs dâAllemagne au temps dâHitler que les maghrĂ©bins, et autres, dâici Ă prĂ©sent : car il nâexiste en France ni un parti nazi ni le mythe dâune race autochtone !
Assimilation contre multiculturalisme ?
Faut-il donc les assimiler ou ârespecter les diversitĂ©s culturellesâ ? Inepte faux choix. Nous ne pouvons plus assimiler personne : ni la jeunesse, ni les travailleurs français, ni mĂȘme les provinciaux ou vieilles minoritĂ©s ethniques (Corses, Bretons, etc.) car Paris, ville dĂ©truite, a perdu son rĂŽle historique qui Ă©tait de faire des Français. Quâest-ce quâun centralisme sans capitale ? Le camp de concentration nâa créé aucun Allemand parmi les europĂ©ens dĂ©portĂ©s. La diffusion du spectacle concentrĂ© ne peut uniformiser que des spectateurs. On se gargarise, en langage simplement publicitaire, de la riche expression de âdiversitĂ©s culturellesâ. Quelles cultures ? Il nây en a plus. Ni chrĂ©tienne ni musulmane ; ni socialiste ni scientiste. Ne parlez pas des absents. Il nây a plus, Ă regarder un seul instant la vĂ©ritĂ© et lâĂ©vidence, que la dĂ©gradation spectaculaire-mondiale (amĂ©ricaine) de toute culture.
Ce nâest surtout pas en votant que lâon sâassimile. DĂ©monstration historique que le vote nâest rien, mĂȘme pour les Français, qui sont Ă©lecteurs et ne sont plus rien (1 parti = 1 autre parti ; un engagement Ă©lectoral = son contraire ; et plus rĂ©cemment un programme â dont tous savent bien quâil ne sera pas tenu â a dâailleurs enfin cessĂ© dâĂȘtre dĂ©cevant, depuis quâil nâenvisage jamais plus aucun problĂšme important. Qui a votĂ© sur la disparition du pain ?). On avouait rĂ©cemment ce chiffre rĂ©vĂ©lateur (et sans doute manipulĂ© en baisse) : 25 % des âcitoyensâ de la tranche dâĂąge 18-25 ans ne sont pas inscrits sur les listes Ă©lectorales, par simple dĂ©goĂ»t. Les abstentionnistes sont dâautres, qui sây ajoutent.
Certains mettent en avant le critĂšre de âparler françaisâ. Risible. Les Français actuels le parlent-ils ? Est-ce du français que parlent les analphabĂštes dâaujourdâhui, ou Fabius (« Bonjour les dĂ©gĂąts ! ») ou Françoise Castro (« Ăa tâhabite ou ça tâeffleure ? »), ou B.-H. LĂ©vy ? Ne va-t-on pas clairement, mĂȘme sâil nây avait aucun immigrĂ©, vers la perte de tout langage articulĂ© et de tout raisonnement ? Quelles chansons Ă©coute la jeunesse prĂ©sente ? Quelles sectes infiniment plus ridicules que lâislam ou le catholicisme ont conquis facilement une emprise sur une certaine fraction des idiots instruits contemporains (Moon, etc.) ? Sans faire mention des autistes ou dĂ©biles profonds que de telles sectes ne recrutent pas parce quâil nây a pas dâintĂ©rĂȘt Ă©conomique dans lâexploitation de ce bĂ©tail : on le laisse donc en charge aux pouvoirs publics.
LâamĂ©ricanisation de la France
Nous nous sommes faits amĂ©ricains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misĂ©rables problĂšmes des USA, de la drogue Ă la mafia, du fast-food Ă la prolifĂ©ration des ethnies. Par exemple, lâItalie et lâEspagne, amĂ©ricanisĂ©es en surface et mĂȘme Ă une assez grande profondeur, ne sont pas mĂ©langĂ©es ethniquement. En ce sens, elles restent plus largement europĂ©ennes (comme lâAlgĂ©rie est nord-africaine). Nous avons ici les ennuis de lâAmĂ©rique sans en avoir la force. Il nâest pas sĂ»r que le melting-pot amĂ©ricain fonctionne encore longtemps (par exemple avec les Chicanos qui ont une autre langue). Mais il est tout Ă fait sĂ»r quâil ne peut pas un moment fonctionner ici. Parce que câest aux USA quâest le centre de la fabrication du mode de vie actuel, le cĆur du spectacle qui Ă©tend ses pulsations jusquâĂ Moscou ou Ă PĂ©kin ; et qui en tout cas ne peut laisser aucune indĂ©pendance Ă ses sous-traitants locaux (la comprĂ©hension de ceci montre malheureusement un assujettissement beaucoup moins superficiel que celui que voudraient dĂ©truire ou modĂ©rer les critiques habituels de âlâimpĂ©rialismeâ). Ici, nous ne sommes plus rien : des colonisĂ©s qui nâont pas su se rĂ©volter, les bĂ©ni-oui-oui de lâaliĂ©nation spectaculaire. Quelle prĂ©tention, envisageant la prolifĂ©rante prĂ©sence des immigrĂ©s de toutes couleurs, retrouvons-nous tout Ă coup en France, comme si lâon nous volait quelque chose qui serait encore Ă nous ? Et quoi donc ? Que croyons-nous, ou plutĂŽt que faisons-nous encore semblant de croire ? Câest une fiertĂ© pour leurs rares jours de fĂȘte, quand les purs esclaves sâindignent que des mĂ©tĂšques menacent leur indĂ©pendance !
Le risque dâapartheid ? Il est bien rĂ©el. II est plus quâun risque, il est une fatalitĂ© dĂ©jĂ lĂ (avec sa logique des ghettos, des affrontements raciaux, et un jour des bains de sang). Une sociĂ©tĂ© qui se dĂ©compose entiĂšrement est Ă©videmment moins apte Ă accueillir sans trop de heurts une grande quantitĂ© dâimmigrĂ©s que pouvait lâĂȘtre une sociĂ©tĂ© cohĂ©rente et relativement heureuse. On a dĂ©jĂ fait observer en 1973 cette frappante adĂ©quation entre lâĂ©volution de la technique et lâĂ©volution des mentalitĂ©s : « Lâenvironnement, qui est reconstruit toujours plus hĂątivement pour le contrĂŽle rĂ©pressif et le profit, en mĂȘme temps devient plus fragile et incite davantage au vandalisme. Le capitalisme Ă son stade spectaculaire rebĂątit tout en toc et produit des incendiaires. Ainsi son dĂ©cor devient partout inflammable comme un collĂšge de France. » Avec la prĂ©sence des immigrĂ©s (qui a dĂ©jĂ servi Ă certains syndicalistes susceptibles de dĂ©noncer comme âguerres de religionsâ certaines grĂšves ouvriĂšres quâils nâavaient pu contrĂŽler), on peut ĂȘtre assurĂ©s que les pouvoirs existants vont favoriser le dĂ©veloppement en grandeur rĂ©elle des petites expĂ©riences dâaffrontements que nous avons vu mises en scĂšne Ă travers des âterroristesâ rĂ©els ou faux, ou des supporters dâĂ©quipes de football rivales (pas seulement des supporters anglais).
Mais on comprend bien pourquoi tous les responsables politiques (y compris les leaders du Front national) sâemploient Ă minimiser la gravitĂ© du âproblĂšme immigrĂ©â. Tout ce quâils veulent tous conserver leur interdit de regarder un seul problĂšme en face, et dans son vĂ©ritable contexte. Les uns feignent de croire que ce nâest quâune affaire de âbonne volontĂ© antiracisteâ Ă imposer, et les autres quâil sâagit de faire reconnaĂźtre les droits modĂ©rĂ©s dâune âjuste xĂ©nophobieâ. Et tous collaborent pour considĂ©rer cette question comme si elle Ă©tait la plus brĂ»lante, presque la seule, parmi tous les effrayants problĂšmes quâune sociĂ©tĂ© ne surmontera pas. Le ghetto du nouvel apartheid spectaculaire (pas la version locale, folklorique, dâAfrique du Sud), il est dĂ©jĂ lĂ , dans la France actuelle : lâimmense majoritĂ© de la population y est enfermĂ©e et abrutie ; et tout se serait passĂ© de mĂȘme sâil nây avait pas eu un seul immigrĂ©. Qui a dĂ©cidĂ© de construire Sarcelles et les Minguettes, de dĂ©truire Paris ou Lyon ? On ne peut certes pas dire quâaucun immigrĂ© nâa participĂ© Ă cet infĂąme travail. Mais ils nâont fait quâexĂ©cuter strictement les ordres quâon leur donnait : câest le malheur habituel du salariat.
Guy Debord : « Tout est faux dans la âquestion des immigrĂ©sâ »
Tout est faux dans la âquestion des immigrĂ©sâ, exactement comme dans toute question ouvertement posĂ©e dans la sociĂ©tĂ© actuelle ; et pour les mĂȘmes motifs : lâĂ©conomie â câest-Ă -dire lâillusion pseudo-Ă©conomique â lâa apportĂ©e, et le spectacle lâa traitĂ©e.
On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ?
Naturellement, le vĂ©ritable immigrĂ© nâest pas lâhabitant permanent dâorigine Ă©trangĂšre, mais celui qui est perçu et se perçoit comme diffĂ©rent et destinĂ© Ă le rester. Beaucoup dâimmigrĂ©s ou leurs enfants ont la nationalitĂ© française ; beaucoup de Polonais ou dâEspagnols se sont finalement perdus dans la masse dâune population française qui Ă©tait autre. Comme les dĂ©chets de lâindustrie atomique ou le pĂ©trole dans lâOcĂ©an â et lĂ on dĂ©finit moins vite et moins âscientifiquementâ les seuils dâintolĂ©rance â les immigrĂ©s, produits de la mĂȘme gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siĂšcles, des millĂ©naires, toujours. Ils resteront parce quâil Ă©tait beaucoup plus facile dâĂ©liminer les Juifs dâAllemagne au temps dâHitler que les maghrĂ©bins, et autres, dâici Ă prĂ©sent : car il nâexiste en France ni un parti nazi ni le mythe dâune race autochtone !
Assimilation contre multiculturalisme ?
Faut-il donc les assimiler ou ârespecter les diversitĂ©s culturellesâ ? Inepte faux choix. Nous ne pouvons plus assimiler personne : ni la jeunesse, ni les travailleurs français, ni mĂȘme les provinciaux ou vieilles minoritĂ©s ethniques (Corses, Bretons, etc.) car Paris, ville dĂ©truite, a perdu son rĂŽle historique qui Ă©tait de faire des Français. Quâest-ce quâun centralisme sans capitale ? Le camp de concentration nâa créé aucun Allemand parmi les europĂ©ens dĂ©portĂ©s. La diffusion du spectacle concentrĂ© ne peut uniformiser que des spectateurs. On se gargarise, en langage simplement publicitaire, de la riche expression de âdiversitĂ©s culturellesâ. Quelles cultures ? Il nây en a plus. Ni chrĂ©tienne ni musulmane ; ni socialiste ni scientiste. Ne parlez pas des absents. Il nây a plus, Ă regarder un seul instant la vĂ©ritĂ© et lâĂ©vidence, que la dĂ©gradation spectaculaire-mondiale (amĂ©ricaine) de toute culture.
Ce nâest surtout pas en votant que lâon sâassimile. DĂ©monstration historique que le vote nâest rien, mĂȘme pour les Français, qui sont Ă©lecteurs et ne sont plus rien (1 parti = 1 autre parti ; un engagement Ă©lectoral = son contraire ; et plus rĂ©cemment un programme â dont tous savent bien quâil ne sera pas tenu â a dâailleurs enfin cessĂ© dâĂȘtre dĂ©cevant, depuis quâil nâenvisage jamais plus aucun problĂšme important. Qui a votĂ© sur la disparition du pain ?). On avouait rĂ©cemment ce chiffre rĂ©vĂ©lateur (et sans doute manipulĂ© en baisse) : 25 % des âcitoyensâ de la tranche dâĂąge 18-25 ans ne sont pas inscrits sur les listes Ă©lectorales, par simple dĂ©goĂ»t. Les abstentionnistes sont dâautres, qui sây ajoutent.
Certains mettent en avant le critĂšre de âparler françaisâ. Risible. Les Français actuels le parlent-ils ? Est-ce du français que parlent les analphabĂštes dâaujourdâhui, ou Fabius (« Bonjour les dĂ©gĂąts ! ») ou Françoise Castro (« Ăa tâhabite ou ça tâeffleure ? »), ou B.-H. LĂ©vy ? Ne va-t-on pas clairement, mĂȘme sâil nây avait aucun immigrĂ©, vers la perte de tout langage articulĂ© et de tout raisonnement ? Quelles chansons Ă©coute la jeunesse prĂ©sente ? Quelles sectes infiniment plus ridicules que lâislam ou le catholicisme ont conquis facilement une emprise sur une certaine fraction des idiots instruits contemporains (Moon, etc.) ? Sans faire mention des autistes ou dĂ©biles profonds que de telles sectes ne recrutent pas parce quâil nây a pas dâintĂ©rĂȘt Ă©conomique dans lâexploitation de ce bĂ©tail : on le laisse donc en charge aux pouvoirs publics.
LâamĂ©ricanisation de la France
Nous nous sommes faits amĂ©ricains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misĂ©rables problĂšmes des USA, de la drogue Ă la mafia, du fast-food Ă la prolifĂ©ration des ethnies. Par exemple, lâItalie et lâEspagne, amĂ©ricanisĂ©es en surface et mĂȘme Ă une assez grande profondeur, ne sont pas mĂ©langĂ©es ethniquement. En ce sens, elles restent plus largement europĂ©ennes (comme lâAlgĂ©rie est nord-africaine). Nous avons ici les ennuis de lâAmĂ©rique sans en avoir la force. Il nâest pas sĂ»r que le melting-pot amĂ©ricain fonctionne encore longtemps (par exemple avec les Chicanos qui ont une autre langue). Mais il est tout Ă fait sĂ»r quâil ne peut pas un moment fonctionner ici. Parce que câest aux USA quâest le centre de la fabrication du mode de vie actuel, le cĆur du spectacle qui Ă©tend ses pulsations jusquâĂ Moscou ou Ă PĂ©kin ; et qui en tout cas ne peut laisser aucune indĂ©pendance Ă ses sous-traitants locaux (la comprĂ©hension de ceci montre malheureusement un assujettissement beaucoup moins superficiel que celui que voudraient dĂ©truire ou modĂ©rer les critiques habituels de âlâimpĂ©rialismeâ). Ici, nous ne sommes plus rien : des colonisĂ©s qui nâont pas su se rĂ©volter, les bĂ©ni-oui-oui de lâaliĂ©nation spectaculaire. Quelle prĂ©tention, envisageant la prolifĂ©rante prĂ©sence des immigrĂ©s de toutes couleurs, retrouvons-nous tout Ă coup en France, comme si lâon nous volait quelque chose qui serait encore Ă nous ? Et quoi donc ? Que croyons-nous, ou plutĂŽt que faisons-nous encore semblant de croire ? Câest une fiertĂ© pour leurs rares jours de fĂȘte, quand les purs esclaves sâindignent que des mĂ©tĂšques menacent leur indĂ©pendance !
Le risque dâapartheid ? Il est bien rĂ©el. II est plus quâun risque, il est une fatalitĂ© dĂ©jĂ lĂ (avec sa logique des ghettos, des affrontements raciaux, et un jour des bains de sang). Une sociĂ©tĂ© qui se dĂ©compose entiĂšrement est Ă©videmment moins apte Ă accueillir sans trop de heurts une grande quantitĂ© dâimmigrĂ©s que pouvait lâĂȘtre une sociĂ©tĂ© cohĂ©rente et relativement heureuse. On a dĂ©jĂ fait observer en 1973 cette frappante adĂ©quation entre lâĂ©volution de la technique et lâĂ©volution des mentalitĂ©s : « Lâenvironnement, qui est reconstruit toujours plus hĂątivement pour le contrĂŽle rĂ©pressif et le profit, en mĂȘme temps devient plus fragile et incite davantage au vandalisme. Le capitalisme Ă son stade spectaculaire rebĂątit tout en toc et produit des incendiaires. Ainsi son dĂ©cor devient partout inflammable comme un collĂšge de France. » Avec la prĂ©sence des immigrĂ©s (qui a dĂ©jĂ servi Ă certains syndicalistes susceptibles de dĂ©noncer comme âguerres de religionsâ certaines grĂšves ouvriĂšres quâils nâavaient pu contrĂŽler), on peut ĂȘtre assurĂ©s que les pouvoirs existants vont favoriser le dĂ©veloppement en grandeur rĂ©elle des petites expĂ©riences dâaffrontements que nous avons vu mises en scĂšne Ă travers des âterroristesâ rĂ©els ou faux, ou des supporters dâĂ©quipes de football rivales (pas seulement des supporters anglais).
Mais on comprend bien pourquoi tous les responsables politiques (y compris les leaders du Front national) sâemploient Ă minimiser la gravitĂ© du âproblĂšme immigrĂ©â. Tout ce quâils veulent tous conserver leur interdit de regarder un seul problĂšme en face, et dans son vĂ©ritable contexte. Les uns feignent de croire que ce nâest quâune affaire de âbonne volontĂ© antiracisteâ Ă imposer, et les autres quâil sâagit de faire reconnaĂźtre les droits modĂ©rĂ©s dâune âjuste xĂ©nophobieâ. Et tous collaborent pour considĂ©rer cette question comme si elle Ă©tait la plus brĂ»lante, presque la seule, parmi tous les effrayants problĂšmes quâune sociĂ©tĂ© ne surmontera pas. Le ghetto du nouvel apartheid spectaculaire (pas la version locale, folklorique, dâAfrique du Sud), il est dĂ©jĂ lĂ , dans la France actuelle : lâimmense majoritĂ© de la population y est enfermĂ©e et abrutie ; et tout se serait passĂ© de mĂȘme sâil nây avait pas eu un seul immigrĂ©. Qui a dĂ©cidĂ© de construire Sarcelles et les Minguettes, de dĂ©truire Paris ou Lyon ? On ne peut certes pas dire quâaucun immigrĂ© nâa participĂ© Ă cet infĂąme travail. Mais ils nâont fait quâexĂ©cuter strictement les ordres quâon leur donnait : câest le malheur habituel du salariat.
Le mythe de la race autochtones commence Ă prendre de l'ampleur
il y a un mois
Lorsque je vois "l'argumentaire" de l'auteur sur plusieurs pages, et à quel point le 3/4 des contradicteurs sont teubés, je me dis que ce pays est vraiment irrécupérable.
Debord est d'une attitude méprisable et celle-ci semble bien refléter l'arriération intellectuelle qui le pousse à parler des nations comme d'un putain de supermarché ("ah bah il y a plus d'exclusivités Auchan donc Auchan n'existe plus lol")... mais il a raison.
Debord est d'une attitude méprisable et celle-ci semble bien refléter l'arriération intellectuelle qui le pousse à parler des nations comme d'un putain de supermarché ("ah bah il y a plus d'exclusivités Auchan donc Auchan n'existe plus lol")... mais il a raison.
il y a un mois
Déjà on n'est pas d'accord sur un premier point : tu dis que DBZ et one piece sont des "purs produits de la société du spectacle".
Je ne sais pas si tu réalises à quel point cette phrase est méprisante et rabaissante. Ces oeuvres ont une véritable valeur propre, un sens, ce ne sont pas des simples shots de dopamine sans plus.
Comme si ceux qui regardent ces anime étaient des zombies aliénés sans ùme. La pente glissante vers la misanthropie est là .
Je suis le premier à détester le peuple de temps à autre, mais bordel...
Qui plus est, ces exemples viennent du Japon et non pas des USA. Ce qui contredit cette idée d'américanisation.
Plusieurs animations japonaises se sont imposées par la simple et bonne raison qu'elles ont un sens, une ùme, elles sont empreintes de vitalité.
Enfin si tu crois que DBZ et One piece suffisent à rapprocher les français des autres, tu te trompes. Il y a un fossé bien plus grand : religieux, ethnique, économique, etc.
Je ne vois pas trop comment concilier l'idée d'"apartheid" avec celle d'uniformisation, sauf à croire que cet "apartheid" est totalement artificiel et arbitraire, ce qui est faux.
Et sur la race, je crois que tu te prends trop la tĂȘte. C'est bien plus simple que ça. Il ne faut pas une "mythologie" pour savoir que la France est historiquement peuplĂ©e de blancs europĂ©ens, et qu'un noir africain ou un arabe musulman n'appartiennent pas Ă cet hĂ©ritage.
Surtout qu'il ne s'agit pas de "purifier" totalement le pays. On veut juste une majorité de blancs européens, il peut encore avoir un bon nombre d'étrangers. J'ai donné par le passé le chiffre du plafond de 10% d'étrangers, à échelle nationale, qui équivalent aujourd'hui à 6,8 millions d'extra-européens dans le pays. Perso, je trouve que c'est plus que suffisant
Du reste, merci des précisions sur le contexte, je comprends mieux. Malheureusement ça reste un écrit d'époque, comme beaucoup d'écrits politiques de nos jours.
Je ne sais pas si tu réalises à quel point cette phrase est méprisante et rabaissante. Ces oeuvres ont une véritable valeur propre, un sens, ce ne sont pas des simples shots de dopamine sans plus.
Comme si ceux qui regardent ces anime étaient des zombies aliénés sans ùme. La pente glissante vers la misanthropie est là .
Je suis le premier à détester le peuple de temps à autre, mais bordel...
Qui plus est, ces exemples viennent du Japon et non pas des USA. Ce qui contredit cette idée d'américanisation.
Plusieurs animations japonaises se sont imposées par la simple et bonne raison qu'elles ont un sens, une ùme, elles sont empreintes de vitalité.
Enfin si tu crois que DBZ et One piece suffisent à rapprocher les français des autres, tu te trompes. Il y a un fossé bien plus grand : religieux, ethnique, économique, etc.
Je ne vois pas trop comment concilier l'idée d'"apartheid" avec celle d'uniformisation, sauf à croire que cet "apartheid" est totalement artificiel et arbitraire, ce qui est faux.
Et sur la race, je crois que tu te prends trop la tĂȘte. C'est bien plus simple que ça. Il ne faut pas une "mythologie" pour savoir que la France est historiquement peuplĂ©e de blancs europĂ©ens, et qu'un noir africain ou un arabe musulman n'appartiennent pas Ă cet hĂ©ritage.
Surtout qu'il ne s'agit pas de "purifier" totalement le pays. On veut juste une majorité de blancs européens, il peut encore avoir un bon nombre d'étrangers. J'ai donné par le passé le chiffre du plafond de 10% d'étrangers, à échelle nationale, qui équivalent aujourd'hui à 6,8 millions d'extra-européens dans le pays. Perso, je trouve que c'est plus que suffisant
Du reste, merci des précisions sur le contexte, je comprends mieux. Malheureusement ça reste un écrit d'époque, comme beaucoup d'écrits politiques de nos jours.
Merci d'avoir pris le temps de me lire,
Ma formule "pur produit de la société de consommation paraßt dure", mais ça ne veut pas nécessairement dire que je traite ces oeuvres avec mépris :
Ce sont des purs produits de la sociĂ©tĂ© du spectacle parce qu'elles mettent en scĂšne des valeurs universelles qui parlent Ă chacun Ă travers toutes les cultures, comme un monomythe moderne (endurance face Ă l'adversitĂ©, importance de la loyautĂ© et de l'amitiĂ©, etc.) dans une forme qui les rend accessibles au travers de canaux de distribution standardisĂ©s (TV, Streaming). C'est dĂšs le moment oĂč tu ne choisis plus une histoire mais quel produit consommer (i.e. "Sur Netflix, je regarde One Piece ou DBZ ?") que tu arrives dans la sociĂ©tĂ© du spectacle pour Debord.
Filons cette idée avec l'exemple qui avait été donné plus haut.
Le jeune muzz va Ă la mosquĂ©e, pas le blanc. Tout les sĂ©pare dans les habitudes, la vision du monde, et pourtant ils consomment de la mĂȘme maniĂšre en gĂ©nĂ©ral. Un smartphone, un abonnement Netflix, Spotify pour la musique, etc..) Pour Debord, la sociĂ©tĂ© du spectacle c'est n'avoir le choix qu'entre des produits diffĂ©rents sur un mĂȘme canal qui dicte leur format. Il a quelque part prĂ©dit les fitres algorithmiques qui te proposent toujours un contenu qui te plaĂźt, mais que tu verras toujours Ă travers la mĂȘme fenĂȘtre
Dans mon prĂ©cĂ©dent post je ne porte aucun projet, j'explique les Ă©crits de Debord sur la race, parce qu'il y a tout un contexte qui Ă©tait Ă©vident Ă l'Ă©poque oĂč il l'a Ă©crit mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Il est bien Ă©videmment optimiste de penser qu'on va combler le fossĂ© entre natifs et immigrĂ©s avec des Ă©pisodes de One Piece, mais le fait que ça constitue une refĂ©rence commune Ă travers l'ethnie est un exemple de l'unformisation des canaux.
Sur la race enfin, tu peux faire une expérience assez simple : essaye de développer tes idées ou tes critÚres dessus ici et observe à quel point le consensus est difficile
Bonne lecture encore
Ma formule "pur produit de la société de consommation paraßt dure", mais ça ne veut pas nécessairement dire que je traite ces oeuvres avec mépris :
Ce sont des purs produits de la sociĂ©tĂ© du spectacle parce qu'elles mettent en scĂšne des valeurs universelles qui parlent Ă chacun Ă travers toutes les cultures, comme un monomythe moderne (endurance face Ă l'adversitĂ©, importance de la loyautĂ© et de l'amitiĂ©, etc.) dans une forme qui les rend accessibles au travers de canaux de distribution standardisĂ©s (TV, Streaming). C'est dĂšs le moment oĂč tu ne choisis plus une histoire mais quel produit consommer (i.e. "Sur Netflix, je regarde One Piece ou DBZ ?") que tu arrives dans la sociĂ©tĂ© du spectacle pour Debord.
Filons cette idée avec l'exemple qui avait été donné plus haut.
Le jeune muzz va Ă la mosquĂ©e, pas le blanc. Tout les sĂ©pare dans les habitudes, la vision du monde, et pourtant ils consomment de la mĂȘme maniĂšre en gĂ©nĂ©ral. Un smartphone, un abonnement Netflix, Spotify pour la musique, etc..) Pour Debord, la sociĂ©tĂ© du spectacle c'est n'avoir le choix qu'entre des produits diffĂ©rents sur un mĂȘme canal qui dicte leur format. Il a quelque part prĂ©dit les fitres algorithmiques qui te proposent toujours un contenu qui te plaĂźt, mais que tu verras toujours Ă travers la mĂȘme fenĂȘtre
Dans mon prĂ©cĂ©dent post je ne porte aucun projet, j'explique les Ă©crits de Debord sur la race, parce qu'il y a tout un contexte qui Ă©tait Ă©vident Ă l'Ă©poque oĂč il l'a Ă©crit mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Il est bien Ă©videmment optimiste de penser qu'on va combler le fossĂ© entre natifs et immigrĂ©s avec des Ă©pisodes de One Piece, mais le fait que ça constitue une refĂ©rence commune Ă travers l'ethnie est un exemple de l'unformisation des canaux.
Sur la race enfin, tu peux faire une expérience assez simple : essaye de développer tes idées ou tes critÚres dessus ici et observe à quel point le consensus est difficile
Bonne lecture encore

il y a un mois