Ce sujet a été résolu
Je suis pas italien mais je prends, j'adore les Pasolini à la crème
J'ai une obsession similaire pour l'alignement en perspective de colonnes ou toute forme verticale / horizontale. Je me suis souvent fait des tableaux et impressions très fortes en tête, en classe par exemple, en observant ces amas d'aciers des chaises et tables vides, qui formaient par le jeu aléatoire de leur présence et de leur vide, de leur rétrécissement ou agrandissement suivant leur distance par rapport à moi, où leur flou par rapport à leur décentrage, des tableaux changeants, des vagues immobiles, des grandes bandes de cathédrales gothiques, qui supportaient même dans leur chair si commune le poids de sentiments qui m'écrasaient comme s'ils montaient dans leur tournoiement visuel jusqu'au ciel qui envoyait ses armées de malheurs
il y a 5 heures
chelou le nom du sticker
This land is worth more than the industries that want it.
il y a 5 heures
aujourd’hui je me suis fait agresser par une vipère et vous comment vous allez ?
il y a 5 heures
Même quand j'essayais de regarder ailleurs pour éviter cette vision anormale, cette tâche infernale et imaginaire qui supportait matériellement dans son enchevêtrement phosphénique mes malheurs, en regardant mes feuilles ou à l'extérieur au loin, comme des tentacules plates et fluides d'amibes mouvantes me rappelaient la présence de la Chose et mon âme s'y adjoignait irrésistiblement par un filet invisible tiré de mon visage vers ce maelstrom.
Je passais au tableau en racontant des théories de plus en plus oppressantes et abstraites alors que dans l'assemblée des regards ennuyés ou curieux d'entendre l'étudiant silencieux. Se dégageait, de plus en plus immense et vombrissant, comme assis, hilare et sans-gêne, la chose de mon imagination. Cette masse de chaises déployait grotesquement ses planches et ses courbes, les tables insolentes par leur décalage inégal et infiniment divers de leurs pieds étaient alignés dans le vide, comme une forêt d'absurdité caustique sans plus aucune signification que celle de la torture de mon âme. Je me sentais comme à moitié endormi, entendant ma propre voix au loin, couverte par l'atmosphère terrifiante de l'entité. Les autres élèves alignaient leurs visages pétrifiés comme dans de la cire, éclairés par le reflet bizarre du rétroprojecteur. Je me sentais comme dans une de ces horribles nuits de l'ancien théâtre du Grand-Guignol, où un public tourbeux se serrait des coudes, les yeux avides, comme ensorcelés par l'horreur d'un malheur triomphant.
Après le cours de la semaine suivante, d'où j'étais absent, c'était un cours de littérature anglaise, un camarade de promotion m'envoyait un poème de la part de la professeur, une irlandaise aux longs cheveux roux, au visage aux proportions torturées et noueuses, avec une grâce indéfinissable malgré son âge, c'était "Oracle" du poète irlandais Seamus Heaney
Je passais au tableau en racontant des théories de plus en plus oppressantes et abstraites alors que dans l'assemblée des regards ennuyés ou curieux d'entendre l'étudiant silencieux. Se dégageait, de plus en plus immense et vombrissant, comme assis, hilare et sans-gêne, la chose de mon imagination. Cette masse de chaises déployait grotesquement ses planches et ses courbes, les tables insolentes par leur décalage inégal et infiniment divers de leurs pieds étaient alignés dans le vide, comme une forêt d'absurdité caustique sans plus aucune signification que celle de la torture de mon âme. Je me sentais comme à moitié endormi, entendant ma propre voix au loin, couverte par l'atmosphère terrifiante de l'entité. Les autres élèves alignaient leurs visages pétrifiés comme dans de la cire, éclairés par le reflet bizarre du rétroprojecteur. Je me sentais comme dans une de ces horribles nuits de l'ancien théâtre du Grand-Guignol, où un public tourbeux se serrait des coudes, les yeux avides, comme ensorcelés par l'horreur d'un malheur triomphant.
Après le cours de la semaine suivante, d'où j'étais absent, c'était un cours de littérature anglaise, un camarade de promotion m'envoyait un poème de la part de la professeur, une irlandaise aux longs cheveux roux, au visage aux proportions torturées et noueuses, avec une grâce indéfinissable malgré son âge, c'était "Oracle" du poète irlandais Seamus Heaney
il y a 5 heures
j'ai cherché, d'où venait tes stickers
Des stickers normaux pour un forum normal
This land is worth more than the industries that want it.
il y a 4 heures
Trop cool, jpensais que tu n'étais allée qu'à Rome, c'était bien ?
Dommage qu'il n'ait pas lui aussi sa statue devant la galerie
Dommage qu'il n'ait pas lui aussi sa statue devant la galerie
Vous devez être au niveau 50 pour voir ce message.
il y a 4 heures
Fait comme femme cookie sinon elle est en plein travaux là elle refait toute la façade
Je rampe dans l'ombre sans pouvoir ni vouloir comprendre, car ce que je cherche nous trouve de lui-même dans notre humiliation sous son immensité
il y a 4 heures
C'est bon merci d'avoir extrait le peu de milk d'aujourd'hui les blablatants
il y a 4 heures
C'est bon merci d'avoir extrait le peu de milk d'aujourd'hui les blablatants
il y a 4 heures
t'as mal orthographié pylones dans le dernier
Rigole monsieur l'antipyloniste
This land is worth more than the industries that want it.
il y a 4 heures
Écrire dans le vide, pour le vide, sur du vide, le dernier stade avant la folie
il y a 4 heures