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On sera comme ça lui et moi
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Tarait
È inutile chiamare, non risponderà nessuno
:Blason_Blabla:
il y a 3 jours
change de PP je vais tout le temps te confondre avec ElBouclador sinon
:(
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Trop belle mais les cheveux sont pas noirs
:Mouais_Jesus:
È inutile chiamare, non risponderà nessuno
:Blason_Blabla:
il y a 3 jours
change de PP je vais tout le temps te confondre avec ElBouclador sinon
:(
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Wtf trop bo !
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il y a 3 jours
@simplette j'ai écouté l'entrevue avec polony, j'ai trouvé qu'elle disait beaucoup de choses que je trouve de bon sens mais dont je m'étonne avec elle que presque personne n'ait conscience. ça m'a fait penser que globalement quand on écoute les intellectuels et les artistes contemporains ce genre de discours sur l'opposition entre liberté individuelle et structure sociale, cette importance donnée à l'art, à l'aura, à la beauté, ce rejet de la technicité au nom du coeur de l'homme, etc. c'est aussi ce qui ressort de la philosophie (Marion, Ricoeur, Baudrillard...) de la poésie (Cheng, Houellebecq (d'une certaine manière)) de la sociologie (Guilbert, Illouz, Durand, Maffesoli...).
il y a tout un courant plein d'idées pro-spiritualité ou au moins contraires aux principes de la société moderne dans les intellectuels publics mais bizarrement ça n'a aucune influence sur le débat public et tout reste soumis aux lois de l'économie, de la consommation, de la jouissance et de la médiocrité
il y a 3 jours
change de PP je vais tout le temps te confondre avec ElBouclador sinon
:(
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trofor
:chatfloreuh:
:Blason_Blabla:
:chatfloreuh:
il y a 3 jours
Trop belle mais les cheveux sont pas noirs
:Mouais_Jesus:
vzi toi
:chatfloreuh:
:Blason_Blabla:
:chatfloreuh:
il y a 3 jours
vzi toi
Le pouvoir lui est monté à la tête
:CS_Roi:
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il y a 3 jours
Lys
Lys
3j
@simplette j'ai écouté l'entrevue avec polony, j'ai trouvé qu'elle disait beaucoup de choses que je trouve de bon sens mais dont je m'étonne avec elle que presque personne n'ait conscience. ça m'a fait penser que globalement quand on écoute les intellectuels et les artistes contemporains ce genre de discours sur l'opposition entre liberté individuelle et structure sociale, cette importance donnée à l'art, à l'aura, à la beauté, ce rejet de la technicité au nom du coeur de l'homme, etc. c'est aussi ce qui ressort de la philosophie (Marion, Ricoeur, Baudrillard...) de la poésie (Cheng, Houellebecq (d'une certaine manière)) de la sociologie (Guilbert, Illouz, Durand, Maffesoli...).
il y a tout un courant plein d'idées pro-spiritualité ou au moins contraires aux principes de la société moderne dans les intellectuels publics mais bizarrement ça n'a aucune influence sur le débat public et tout reste soumis aux lois de l'économie, de la consommation, de la jouissance et de la médiocrité
Plus long stp
Surhomme
il y a 3 jours
Lys
Lys
3j
@simplette j'ai écouté l'entrevue avec polony, j'ai trouvé qu'elle disait beaucoup de choses que je trouve de bon sens mais dont je m'étonne avec elle que presque personne n'ait conscience. ça m'a fait penser que globalement quand on écoute les intellectuels et les artistes contemporains ce genre de discours sur l'opposition entre liberté individuelle et structure sociale, cette importance donnée à l'art, à l'aura, à la beauté, ce rejet de la technicité au nom du coeur de l'homme, etc. c'est aussi ce qui ressort de la philosophie (Marion, Ricoeur, Baudrillard...) de la poésie (Cheng, Houellebecq (d'une certaine manière)) de la sociologie (Guilbert, Illouz, Durand, Maffesoli...).
il y a tout un courant plein d'idées pro-spiritualité ou au moins contraires aux principes de la société moderne dans les intellectuels publics mais bizarrement ça n'a aucune influence sur le débat public et tout reste soumis aux lois de l'économie, de la consommation, de la jouissance et de la médiocrité
Résumé ?
:Lydra_prout_puant:

On a pas tous 144 de QI
Je suis la reine des mouches
il y a 3 jours
Trop belle mais les cheveux sont pas noirs
:Mouais_Jesus:
pffffff Image
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il y a 3 jours
Le pouvoir lui est monté à la tête
:CS_Roi:
:CS_legionnaire:
:Reine_pastek:
:CS_legionnaire:
È inutile chiamare, non risponderà nessuno
:Blason_Blabla:
il y a 3 jours
pffffff Image
Chad
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il y a 3 jours
pffffff Image
J'adore
Littéralement moi
Je suis la reine des mouches
il y a 3 jours
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il y a 3 jours
J'adore
Littéralement moi
Toi c'est
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Du coup
:(
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il y a 3 jours
Plus long stp
En écoutant les intellectuels et les artistes contemporains, on est souvent frappé par la convergence de leurs discours autour d’un certain nombre de thèmes majeurs : l’opposition entre liberté individuelle et structures sociales écrasantes, la valorisation de l’aura, de la beauté, de l’émotion humaine, le rejet de la technicité froide au nom de l’irréductible intériorité de l’homme. Ces voix, bien qu’hétérogènes dans leurs disciplines et leurs styles, forment un véritable courant de pensée critique vis-à-vis des fondements idéologiques de la modernité occidentale : le primat de l’économie, l’idéal de performance, la glorification du progrès technique, et l’atomisation des individus sous couvert de liberté.

On retrouve cette tonalité chez de nombreux penseurs et créateurs : en philosophie, Jean-Luc Marion redonne à la phénoménologie une portée spirituelle en réhabilitant la notion de don et en se méfiant de la réduction objectivante du monde ; Paul Ricoeur plaide pour une herméneutique du sujet, capable de conjuguer responsabilité et imagination ; Jean Baudrillard, dans un autre registre, révèle la vacuité d’un monde dominé par les simulacres, où la réalité s’efface derrière l’hyperréalité des signes. En poésie, des auteurs comme François Cheng, dans une veine profondément spirituelle, réconcilient beauté, sagesse et transcendance, tandis que Michel Houellebecq, bien qu’ironique et souvent désespéré, dénonce le vide affectif et existentiel produit par l’ultra-libéralisme individualiste.

La sociologie critique participe aussi de ce mouvement. Eva Illouz a analysé l’emprise de la rationalité économique jusque dans la sphère intime ; David Le Breton et Jean-Didier Urbain, de manière différente, ont montré comment le corps, les loisirs, les relations sont traversés par des logiques de marchandisation ou de contrôle social ; Michel Maffesoli, quant à lui, appelle à un retour au sensible, au tribalisme postmoderne, au lien émotionnel et communautaire comme réponse à la désagrégation des grands récits modernes.

Ce qu’on pourrait appeler le “courant contre-moderne” (non pas réactionnaire, mais critique des fondements idéologiques de la modernité capitaliste et technicienne) semble donc vivace, prolifique, fécond. Il occupe même une place importante dans les milieux intellectuels, universitaires ou littéraires. Pourtant, ce courant semble impuissant à modifier en profondeur le débat public ou les choix politiques. Malgré une production dense et cohérente d’analyses, d’alertes, de propositions alternatives, c’est toujours la logique de la performance économique, de la consommation, de la rentabilité et de la jouissance immédiate qui domine l’espace public, la politique, les médias, voire l’éducation.

Cette dissonance mérite qu’on s’y arrête. Comment expliquer que des discours porteurs de valeurs profondément humaines, souvent largement partagés dans les milieux cultivés, restent sans effet sur l’organisation concrète du monde ? Comment se fait-il que la pensée qui défend l’âme, le lien, la beauté, l’invisible, la lenteur, la gratuité, soit marginalisée ou moquée, quand celle qui vante l’optimisation, la quantification, le “management” et la compétition est partout hégémonique ?

Plusieurs hypothèses peuvent être avancées.

D’abord, il y a la question de la médiatisation. Le système médiatique dominant privilégie les discours simples, rapides, émotionnels, clivants — tout ce que ne sont pas les analyses fines, complexes, nuancées de ces penseurs. La temporalité du spectacle est incompatible avec la profondeur de la pensée. Les intellectuels qui refusent la simplification se retrouvent relégués à des espaces marginaux, tandis que les experts compatibles avec les logiques de marché — économistes, ingénieurs sociaux, communicants — envahissent les plateaux télé.

Ensuite, il y a la question de la technocratie. Le monde contemporain est dominé par des logiques gestionnaires, juridiques et techniques. L’intellectuel, s’il ne fournit pas de solutions immédiatement applicables, est perçu comme inutile. Or, la pensée critique ne vise pas l’efficacité à court terme ; elle questionne, elle décale, elle ouvre des brèches. Mais le pouvoir, qu’il soit politique ou économique, n’a que faire de ces brèches. Il cherche de la prévisibilité, du contrôle, des indicateurs. En cela, il exclut spontanément tout ce qui échappe à la quantification.

Il y a aussi une forme d’intériorisation des normes de la société de consommation par les citoyens eux-mêmes. Même ceux qui se sentent mal à l’aise dans ce monde dominé par l’économie sont souvent pris dans ses rets. Les discours critiques sont entendus, parfois même aimés, mais rarement suivis d’effets concrets. L’art, la littérature, la philosophie deviennent des refuges esthétiques ou existentiels, mais peinent à irriguer les pratiques quotidiennes ou les choix collectifs.

Enfin, on pourrait évoquer le cynisme ambiant, qui tient lieu d’idéologie dominante. Beaucoup savent que le monde tel qu’il va est absurde, injuste ou destructeur — mais cela n’empêche pas de continuer à y participer, faute d’alternative crédible ou de volonté de rupture. Le cynisme protège du désespoir, mais il empêche aussi l’engagement. L’individu postmoderne, informé, lucide, mais désarmé, devient spectateur de sa propre aliénation.

Ainsi, malgré la richesse d’un courant intellectuel porté vers la réhabilitation du spirituel, du symbolique, du relationnel, c’est un autre langage — celui de l’économie, du divertissement, de la technoscience — qui structure la réalité effective. La pensée critique ne meurt pas, mais elle est neutralisée. On la lit, on l’admire, parfois même on l’enseigne — mais on ne l’applique pas. Elle reste confinée aux marges du monde, comme une sagesse muette dont on ne saurait que faire dans un monde devenu sourd.

Et pourtant, il se pourrait que ce courant minoritaire, invisible aux radars des décideurs, soit porteur d’une vérité profonde, peut-être appelée à resurgir lorsque les impasses de la modernité technico-économique deviendront trop criantes. Dans les plis de la culture contemporaine, à l’ombre du vacarme, il s’écrit une autre vision du monde : plus lente, plus humaine, plus fragile aussi — mais peut-être, au fond, plus réelle.
il y a 3 jours
Toi c'est
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Du coup
:(
nn attend
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il y a 3 jours
@Pastque avec la bonne canette c'est mieux Image
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il y a 3 jours
J'adore
Littéralement moi
Tu vois bien que c moi
È inutile chiamare, non risponderà nessuno
:Blason_Blabla:
il y a 3 jours
Tu vois bien que c moi
ça rend trop bien en pp
:rire:
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il y a 3 jours