Ce sujet a été résolu
gay un peu krkrkrkr
Je suis le forumeur le plus hétérosexuel du topic
il y a 2 mois
non
il y a 2 mois
Merci de confirmer encore une fois que tu n'en es pas une
On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La Fontaine ; mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l’oreille ni sur la page, me rebutaient. D’ailleurs, ces histoires d’animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le cœur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d’un vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d’un enfant : c’est du fiel, ce n’est pas du lait pour les lèvres et pour les cœurs de cet âge. Ce livre me répugnait ; je ne savais pas pourquoi. Je l’ai su depuis : c’est qu’il n’est pas bon. Comment le livre serait-il bon ? l’homme ne l’était pas. On dirait qu’on lui a donné par dérision le nom du bon La Fontaine. La Fontaine était un philosophe de beaucoup d’esprit, mais un philosophe cynique. Que penser d’une nation qui commence l’éducation de ses enfants par les leçons d’un cynique ? Cet homme, qui ne connaissait pas son fils, qui vivait sans famille, qui écrivait des contes orduriers en cheveux blancs pour provoquer les sens de la jeunesse ; qui mendiait dans des dédicaces adulatrices l’aumône des riches financiers du temps pour payer ses faiblesses ; cet homme dont Racine, Corneille, Boileau, Fénelon, Bossuet, les poëtes, les écrivains ses contemporains ne parlent pas, ou ne parlent qu’avec une espèce de pitié comme d’un vieux enfant, n’était ni un sage ni un homme naïf. Il avait la philosophie du sans-souci et la naïveté de l’égoïsme. Douze vers sonores, sublimes, religieux d’Athalie m’effaçaient de l’oreille toutes les cigales, tous les corbeaux et tous les renards de cette ménagerie puérile. J’étais né sérieux et tendre ; il me fallait dès lors une langue selon mon âme.
il y a 2 mois
De toute façon les Parisiens n'y connaissent rien en cuisine c'était sur.... Ça prépare des plats tout fait au micro-onde...
il y a 2 mois
tiboudchou ça va aller viens câlin
Tu fais un câlin à un mec de 30 ans
Surhomme
il y a 2 mois
Paindividu
2 mois
Sois plus laconique Lys
c'est pas de moi c'est du plus grand homme du XIXème siècle
il y a 2 mois
c'est pas de moi c'est du plus grand homme du XIXème siècle
Et bah il devrait condenser sa pensée ce petit orgueilleux
Surhomme
il y a 2 mois
On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La Fontaine ; mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l’oreille ni sur la page, me rebutaient. D’ailleurs, ces histoires d’animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le cœur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d’un vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d’un enfant : c’est du fiel, ce n’est pas du lait pour les lèvres et pour les cœurs de cet âge. Ce livre me répugnait ; je ne savais pas pourquoi. Je l’ai su depuis : c’est qu’il n’est pas bon. Comment le livre serait-il bon ? l’homme ne l’était pas. On dirait qu’on lui a donné par dérision le nom du bon La Fontaine. La Fontaine était un philosophe de beaucoup d’esprit, mais un philosophe cynique. Que penser d’une nation qui commence l’éducation de ses enfants par les leçons d’un cynique ? Cet homme, qui ne connaissait pas son fils, qui vivait sans famille, qui écrivait des contes orduriers en cheveux blancs pour provoquer les sens de la jeunesse ; qui mendiait dans des dédicaces adulatrices l’aumône des riches financiers du temps pour payer ses faiblesses ; cet homme dont Racine, Corneille, Boileau, Fénelon, Bossuet, les poëtes, les écrivains ses contemporains ne parlent pas, ou ne parlent qu’avec une espèce de pitié comme d’un vieux enfant, n’était ni un sage ni un homme naïf. Il avait la philosophie du sans-souci et la naïveté de l’égoïsme. Douze vers sonores, sublimes, religieux d’Athalie m’effaçaient de l’oreille toutes les cigales, tous les corbeaux et tous les renards de cette ménagerie puérile. J’étais né sérieux et tendre ; il me fallait dès lors une langue selon mon âme.
il y a 2 mois
il y a 2 mois
Bonne idée selon vous d’aller en vélo et rentrer en vélo autour de l’entraînement ?
il y a 2 mois
Pogo
2 mois
Bonne idée selon vous d’aller en vélo et rentrer en vélo autour de l’entraînement ?
Avec cette chaleur...
Surhomme
il y a 2 mois
j'admire beaucoup le style de La Bruyère mais j'ai du mal à rentrer dans les principaux moralistes moi aussi, le seul dont je trouve qu'il parvient vraiment à engager son coeur tout à fait c'est Joubert
https://fr.wikisource.org[...]sais_et_maximes_(Joubert) qui a plein de fort belles idées, mais c'est du temps de Châteaubriand où on commençait à mettre du sentiment partout
il y a 2 mois