Ce sujet a été résolu
Prochaine fois on parlera de l'album le plus influent de la Pop Française (il est pas forcément connu du grand public mais il a eu énormement d'impact sur les artistes qui ont suivi)
il y a 3 mois
N'empeche, l'o.p, avec tout ce materiel tu pourrais faire un petit livre sympa
https://www.youtube.com/w[...]p;ab_channel=MrMuseLyrics
il y a 3 mois
DuckDanny
3 mois
N'empeche, l'o.p, avec tout ce materiel tu pourrais faire un petit livre sympa
Ahi merci mais ça sentirait l'arnaque
Le partager gratuitement ici c'est déjà plus honnête
Le partager gratuitement ici c'est déjà plus honnête
il y a 3 mois
Gainsbourg est un exemple de succès international par exemple
Alors on en parle ici
Serge Gainsbourg a donc créé l'album le plus influent de la Pop Française et c'est pas forcément un album connu si on connait que vaguement le bonhomme
Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg sorti en 1971
Tout d'abord si vous avez la vision de Gainsbourg comme un alcoolo qui raconte des conneries en interview et dit des trucs pervers, sachez qu'il ne l'a pas toujours été, et était même l'exact inverse au départ
Gainsbourg vient d'un mouvement musical des années 50/60 qui s'appelle "La Rive Gauche", c'est un terme de gros Parisix qui décrit le mouvements de chanteurs parolier (appelés des "Chansonniers") qui font des représentations dans les cafés théâtres du sud de la seine
Les Chansonniers de la Rive Gauche étaient connus pour leur texte à l'humour noir, un peu mélancolique, un peu cynique et très bohème
Dans cette liste on peut compter des chanteurs comme Brassens, Ferré, Gréco ou Vian... Et Gainsbourg à ses débuts donc.
Son premier tube c'était le Poinçonneur des Lilas qui est typiquement de ce style.
Sauf que ce style Gainsbourg le trouvait trop chiant, il s'intéressait au Rock, au Reggae et au Funk. Il change donc son image et adopte de plus en plus l'image la plus connue qu'on a de lui, le vieux poète poivrot...
Il rencontre aussi Jane Birkin qui va suivre toutes ses nouvelles lubies, sa lubie la plus grosse qu'il a faite suite à sa transformation étant la chanson Je t'aime... moi non plus, à la base prévue pour être chantée par Brigitte Bardot mais finalement chantée par Jane Birkin
"Je vais et je viens entre tes reins"
Cette chanson est caractérisée par le fait d'être giga obscène où Jane Birkin gémit dans le micro, la chanson étant limite un porno audio. A l'époque ça avait fait un énorme scandale tant c'était inédit d'être aussi indécent.
Même le Vatican avait banni la chanson.
D'ailleurs pour l'anecdote, Jane Birkin avait pas confiance en sa qualité d'interprète et se pensait moins sulfureuse que Bardot et aurait dit à Serge :
“Je n’arriverai jamais à faire les gémissements comme Bardot, mais je peux essayer.”
Elle a eu raison d'essayer vu le succès
Et Histoire de Melody Nelson sort 2 ans après le scandale. Gainsbourg a donc une réputation bien acquise de mec dérangé.
Inspiré par ce qu'on a vu voir dans les posts précédant, il décide de sortir un des premier album "concept"... Qui va évidemment parler de sexe
L'histoire de d'album c'est la rencontre entre un self-insert de Gainsbourg qui rencontre une gamine de 15 ans (qui s'appelle Melody Nelson du coup) durant un accident de voiture à Londres. Il tombe amoureux de la gamine, ils vivent une liaison breve et Melody meurt dans un accident d'avion.
Voilà le pitch de dégen que Gainsbourg propose et il donnera tout pour concrétiser ce projet.
Il décide de collaborer avec le compositeur Jean-Claude Vannier qui va choisir de rendre l'instru presque orchestrale par dessus ce thème pour rendre ça encore plus bizarre...
Et de collaborer avec Herbie Flowers pour les compos à la basse.
Donc ça aborde la culpabilité, l'obsession, la sexualité, la mort, le détournement de mineure...
Bon en vérité Melody Nelson n'a jamais existé, c'est un personnage joué par Jane Birkin dans l'album (c'est d'ailleurs elle sur la jaquette)
Donc voici Melody, la chanson où Gainsbourg rencontre la gamine durant l'accident de voiture
La Valse de Melody est vraiment la plus dérangée de l'album, Gainsbourg raconte son fétiche de voir une gamine danser nue avec juste un peignoir dans un hotel
https://www.youtube.com/watch?v=NubfMoFg7C0
Et voici la chanson où Melody meurt dans l'accident d'avion, Gainsbourg se met à voir les avions comme une divinité, comme les tribus des îles au Pacifiques qui pensaient que les cargos des colons étaient des divinités, d'où le terme "cargo culte"
Si vous préférez écouter l'album pour sa musicalité car vous voulez découvrir le talent de Vannier, c'est la musique à écouter.
https://www.youtube.com/watch?v=6NYIobY8aW0
Après c'est plus un album à écouter en entier du début à la fin, je rends pas hommage en postant les liens youtube, il fait même pas 30 min, et ça sera un voyage qui va pas laisser indifférent.
Si l'album est pas giga connu ni giga rentable, il a eu énormément d'influence pour sa musique, plein d'artistes l'ont remixé, Jay-Z (dans le Grey Ablum), Portishead, Tricky, Air, Beck...
Son aspect d'être un des plus vieux et des plus connus des "albums concept" Français, en plus de son influence sur les artistes connus qui ont créé des succès commerciaux avec, rend sa situation originale (en plus de son propos louche)
Dites moi si vous voulez d'autres albums ou artistes Français dont vous voulez un pavé.
Serge Gainsbourg a donc créé l'album le plus influent de la Pop Française et c'est pas forcément un album connu si on connait que vaguement le bonhomme
Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg sorti en 1971
Tout d'abord si vous avez la vision de Gainsbourg comme un alcoolo qui raconte des conneries en interview et dit des trucs pervers, sachez qu'il ne l'a pas toujours été, et était même l'exact inverse au départ
Gainsbourg vient d'un mouvement musical des années 50/60 qui s'appelle "La Rive Gauche", c'est un terme de gros Parisix qui décrit le mouvements de chanteurs parolier (appelés des "Chansonniers") qui font des représentations dans les cafés théâtres du sud de la seine
Les Chansonniers de la Rive Gauche étaient connus pour leur texte à l'humour noir, un peu mélancolique, un peu cynique et très bohème
Dans cette liste on peut compter des chanteurs comme Brassens, Ferré, Gréco ou Vian... Et Gainsbourg à ses débuts donc.
Son premier tube c'était le Poinçonneur des Lilas qui est typiquement de ce style.
Sauf que ce style Gainsbourg le trouvait trop chiant, il s'intéressait au Rock, au Reggae et au Funk. Il change donc son image et adopte de plus en plus l'image la plus connue qu'on a de lui, le vieux poète poivrot...
Il rencontre aussi Jane Birkin qui va suivre toutes ses nouvelles lubies, sa lubie la plus grosse qu'il a faite suite à sa transformation étant la chanson Je t'aime... moi non plus, à la base prévue pour être chantée par Brigitte Bardot mais finalement chantée par Jane Birkin
"Je vais et je viens entre tes reins"
Cette chanson est caractérisée par le fait d'être giga obscène où Jane Birkin gémit dans le micro, la chanson étant limite un porno audio. A l'époque ça avait fait un énorme scandale tant c'était inédit d'être aussi indécent.
Même le Vatican avait banni la chanson.
D'ailleurs pour l'anecdote, Jane Birkin avait pas confiance en sa qualité d'interprète et se pensait moins sulfureuse que Bardot et aurait dit à Serge :
“Je n’arriverai jamais à faire les gémissements comme Bardot, mais je peux essayer.”
Elle a eu raison d'essayer vu le succès
Et Histoire de Melody Nelson sort 2 ans après le scandale. Gainsbourg a donc une réputation bien acquise de mec dérangé.
Inspiré par ce qu'on a vu voir dans les posts précédant, il décide de sortir un des premier album "concept"... Qui va évidemment parler de sexe
L'histoire de d'album c'est la rencontre entre un self-insert de Gainsbourg qui rencontre une gamine de 15 ans (qui s'appelle Melody Nelson du coup) durant un accident de voiture à Londres. Il tombe amoureux de la gamine, ils vivent une liaison breve et Melody meurt dans un accident d'avion.
Voilà le pitch de dégen que Gainsbourg propose et il donnera tout pour concrétiser ce projet.
Il décide de collaborer avec le compositeur Jean-Claude Vannier qui va choisir de rendre l'instru presque orchestrale par dessus ce thème pour rendre ça encore plus bizarre...
Et de collaborer avec Herbie Flowers pour les compos à la basse.
Donc ça aborde la culpabilité, l'obsession, la sexualité, la mort, le détournement de mineure...
Bon en vérité Melody Nelson n'a jamais existé, c'est un personnage joué par Jane Birkin dans l'album (c'est d'ailleurs elle sur la jaquette)
Donc voici Melody, la chanson où Gainsbourg rencontre la gamine durant l'accident de voiture
La Valse de Melody est vraiment la plus dérangée de l'album, Gainsbourg raconte son fétiche de voir une gamine danser nue avec juste un peignoir dans un hotel
Et voici la chanson où Melody meurt dans l'accident d'avion, Gainsbourg se met à voir les avions comme une divinité, comme les tribus des îles au Pacifiques qui pensaient que les cargos des colons étaient des divinités, d'où le terme "cargo culte"
Si vous préférez écouter l'album pour sa musicalité car vous voulez découvrir le talent de Vannier, c'est la musique à écouter.
Après c'est plus un album à écouter en entier du début à la fin, je rends pas hommage en postant les liens youtube, il fait même pas 30 min, et ça sera un voyage qui va pas laisser indifférent.
Si l'album est pas giga connu ni giga rentable, il a eu énormément d'influence pour sa musique, plein d'artistes l'ont remixé, Jay-Z (dans le Grey Ablum), Portishead, Tricky, Air, Beck...
Son aspect d'être un des plus vieux et des plus connus des "albums concept" Français, en plus de son influence sur les artistes connus qui ont créé des succès commerciaux avec, rend sa situation originale (en plus de son propos louche)
Dites moi si vous voulez d'autres albums ou artistes Français dont vous voulez un pavé.
il y a 3 mois
Alors on en parle ici
Serge Gainsbourg a donc créé l'album le plus influent de la Pop Française et c'est pas forcément un album connu si on connait que vaguement le bonhomme
Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg sorti en 1971
Tout d'abord si vous avez la vision de Gainsbourg comme un alcoolo qui raconte des conneries en interview et dit des trucs pervers, sachez qu'il ne l'a pas toujours été, et était même l'exact inverse au départ
Gainsbourg vient d'un mouvement musical des années 50/60 qui s'appelle "La Rive Gauche", c'est un terme de gros Parisix qui décrit le mouvements de chanteurs parolier (appelés des "Chansonniers") qui font des représentations dans les cafés théâtres du sud de la seine
Les Chansonniers de la Rive Gauche étaient connus pour leur texte à l'humour noir, un peu mélancolique, un peu cynique et très bohème
Dans cette liste on peut compter des chanteurs comme Brassens, Ferré, Gréco ou Vian... Et Gainsbourg à ses débuts donc.
Son premier tube c'était le Poinçonneur des Lilas qui est typiquement de ce style.
Sauf que ce style Gainsbourg le trouvait trop chiant, il s'intéressait au Rock, au Reggae et au Funk. Il change donc son image et adopte de plus en plus l'image la plus connue qu'on a de lui, le vieux poète poivrot...
Il rencontre aussi Jane Birkin qui va suivre toutes ses nouvelles lubies, sa lubie la plus grosse qu'il a faite suite à sa transformation étant la chanson Je t'aime... moi non plus, à la base prévue pour être chantée par Brigitte Bardot mais finalement chantée par Jane Birkin
"Je vais et je viens entre tes reins"
Cette chanson est caractérisée par le fait d'être giga obscène où Jane Birkin gémit dans le micro, la chanson étant limite un porno audio. A l'époque ça avait fait un énorme scandale tant c'était inédit d'être aussi indécent.
Même le Vatican avait banni la chanson.
D'ailleurs pour l'anecdote, Jane Birkin avait pas confiance en sa qualité d'interprète et se pensait moins sulfureuse que Bardot et aurait dit à Serge :
“Je n’arriverai jamais à faire les gémissements comme Bardot, mais je peux essayer.”
Elle a eu raison d'essayer vu le succès
Et Histoire de Melody Nelson sort 2 ans après le scandale. Gainsbourg a donc une réputation bien acquise de mec dérangé.
Inspiré par ce qu'on a vu voir dans les posts précédant, il décide de sortir un des premier album "concept"... Qui va évidemment parler de sexe
L'histoire de d'album c'est la rencontre entre un self-insert de Gainsbourg qui rencontre une gamine de 15 ans (qui s'appelle Melody Nelson du coup) durant un accident de voiture à Londres. Il tombe amoureux de la gamine, ils vivent une liaison breve et Melody meurt dans un accident d'avion.
Voilà le pitch de dégen que Gainsbourg propose et il donnera tout pour concrétiser ce projet.
Il décide de collaborer avec le compositeur Jean-Claude Vannier qui va choisir de rendre l'instru presque orchestrale par dessus ce thème pour rendre ça encore plus bizarre...
Et de collaborer avec Herbie Flowers pour les compos à la basse.
Donc ça aborde la culpabilité, l'obsession, la sexualité, la mort, le détournement de mineure...
Bon en vérité Melody Nelson n'a jamais existé, c'est un personnage joué par Jane Birkin dans l'album (c'est d'ailleurs elle sur la jaquette)
Donc voici Melody, la chanson où Gainsbourg rencontre la gamine durant l'accident de voiture
La Valse de Melody est vraiment la plus dérangée de l'album, Gainsbourg raconte son fétiche de voir une gamine danser nue avec juste un peignoir dans un hotel
https://www.youtube.com/watch?v=NubfMoFg7C0
Et voici la chanson où Melody meurt dans l'accident d'avion, Gainsbourg se met à voir les avions comme une divinité, comme les tribus des îles au Pacifiques qui pensaient que les cargos des colons étaient des divinités, d'où le terme "cargo culte"
Si vous préférez écouter l'album pour sa musicalité car vous voulez découvrir le talent de Vannier, c'est la musique à écouter.
https://www.youtube.com/watch?v=6NYIobY8aW0
Après c'est plus un album à écouter en entier du début à la fin, je rends pas hommage en postant les liens youtube, il fait même pas 30 min, et ça sera un voyage qui va pas laisser indifférent.
Si l'album est pas giga connu ni giga rentable, il a eu énormément d'influence pour sa musique, plein d'artistes l'ont remixé, Jay-Z (dans le Grey Ablum), Portishead, Tricky, Air, Beck...
Son aspect d'être un des plus vieux et des plus connus des "albums concept" Français, en plus de son influence sur les artistes connus qui ont créé des succès commerciaux avec, rend sa situation originale (en plus de son propos louche)
Dites moi si vous voulez d'autres albums ou artistes Français dont vous voulez un pavé.
Serge Gainsbourg a donc créé l'album le plus influent de la Pop Française et c'est pas forcément un album connu si on connait que vaguement le bonhomme
Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg sorti en 1971
Tout d'abord si vous avez la vision de Gainsbourg comme un alcoolo qui raconte des conneries en interview et dit des trucs pervers, sachez qu'il ne l'a pas toujours été, et était même l'exact inverse au départ
Gainsbourg vient d'un mouvement musical des années 50/60 qui s'appelle "La Rive Gauche", c'est un terme de gros Parisix qui décrit le mouvements de chanteurs parolier (appelés des "Chansonniers") qui font des représentations dans les cafés théâtres du sud de la seine
Les Chansonniers de la Rive Gauche étaient connus pour leur texte à l'humour noir, un peu mélancolique, un peu cynique et très bohème
Dans cette liste on peut compter des chanteurs comme Brassens, Ferré, Gréco ou Vian... Et Gainsbourg à ses débuts donc.
Son premier tube c'était le Poinçonneur des Lilas qui est typiquement de ce style.
Sauf que ce style Gainsbourg le trouvait trop chiant, il s'intéressait au Rock, au Reggae et au Funk. Il change donc son image et adopte de plus en plus l'image la plus connue qu'on a de lui, le vieux poète poivrot...
Il rencontre aussi Jane Birkin qui va suivre toutes ses nouvelles lubies, sa lubie la plus grosse qu'il a faite suite à sa transformation étant la chanson Je t'aime... moi non plus, à la base prévue pour être chantée par Brigitte Bardot mais finalement chantée par Jane Birkin
"Je vais et je viens entre tes reins"
Cette chanson est caractérisée par le fait d'être giga obscène où Jane Birkin gémit dans le micro, la chanson étant limite un porno audio. A l'époque ça avait fait un énorme scandale tant c'était inédit d'être aussi indécent.
Même le Vatican avait banni la chanson.
D'ailleurs pour l'anecdote, Jane Birkin avait pas confiance en sa qualité d'interprète et se pensait moins sulfureuse que Bardot et aurait dit à Serge :
“Je n’arriverai jamais à faire les gémissements comme Bardot, mais je peux essayer.”
Elle a eu raison d'essayer vu le succès
Et Histoire de Melody Nelson sort 2 ans après le scandale. Gainsbourg a donc une réputation bien acquise de mec dérangé.
Inspiré par ce qu'on a vu voir dans les posts précédant, il décide de sortir un des premier album "concept"... Qui va évidemment parler de sexe
L'histoire de d'album c'est la rencontre entre un self-insert de Gainsbourg qui rencontre une gamine de 15 ans (qui s'appelle Melody Nelson du coup) durant un accident de voiture à Londres. Il tombe amoureux de la gamine, ils vivent une liaison breve et Melody meurt dans un accident d'avion.
Voilà le pitch de dégen que Gainsbourg propose et il donnera tout pour concrétiser ce projet.
Il décide de collaborer avec le compositeur Jean-Claude Vannier qui va choisir de rendre l'instru presque orchestrale par dessus ce thème pour rendre ça encore plus bizarre...
Et de collaborer avec Herbie Flowers pour les compos à la basse.
Donc ça aborde la culpabilité, l'obsession, la sexualité, la mort, le détournement de mineure...
Bon en vérité Melody Nelson n'a jamais existé, c'est un personnage joué par Jane Birkin dans l'album (c'est d'ailleurs elle sur la jaquette)
Donc voici Melody, la chanson où Gainsbourg rencontre la gamine durant l'accident de voiture
La Valse de Melody est vraiment la plus dérangée de l'album, Gainsbourg raconte son fétiche de voir une gamine danser nue avec juste un peignoir dans un hotel
Et voici la chanson où Melody meurt dans l'accident d'avion, Gainsbourg se met à voir les avions comme une divinité, comme les tribus des îles au Pacifiques qui pensaient que les cargos des colons étaient des divinités, d'où le terme "cargo culte"
Si vous préférez écouter l'album pour sa musicalité car vous voulez découvrir le talent de Vannier, c'est la musique à écouter.
Après c'est plus un album à écouter en entier du début à la fin, je rends pas hommage en postant les liens youtube, il fait même pas 30 min, et ça sera un voyage qui va pas laisser indifférent.
Si l'album est pas giga connu ni giga rentable, il a eu énormément d'influence pour sa musique, plein d'artistes l'ont remixé, Jay-Z (dans le Grey Ablum), Portishead, Tricky, Air, Beck...
Son aspect d'être un des plus vieux et des plus connus des "albums concept" Français, en plus de son influence sur les artistes connus qui ont créé des succès commerciaux avec, rend sa situation originale (en plus de son propos louche)
Dites moi si vous voulez d'autres albums ou artistes Français dont vous voulez un pavé.
Super cool clé ! Je regarde ça demain à tête reposée

il y a 3 mois
Prochaine fois on parlera de 3 album du groupe le plus influent d'un genre un peu obscur qui s'appelle le Krautrock
il y a 3 mois
Allez on va parler du groupe le plus influent du Krautrock, aucun n'a vraiment eu autant d'impact qu'eux dans ce genre, c'est parti pour parler de 3 albums de Can
Tago Mago de Can sorti en 1971
Bon parlons déjà du Krautrock, c'est un sous-genre du Rock Experimental, donc du rock qui sort vraiment de l'ordinaire quitte à vraiment paraitre sans mélodie ou sans rythme lié au Rock. Mais il se differentie du Rock Experimental pour en être une version plus numérique, plus synthétique et surtout plus improvisée dans sa composition.
Can n'est pas le groupe de Rock Experimental le plus connu (The Velvet Underground ou Swans leur met une vitesse), mais dans le Krautrock, ils sont clairement les piliers.
Petite présentation :
Assis de gauche à droite :
Holger Czukay le bassiste
Michael Karoli le guitariste
Irmin Schmidt le claviériste
Jaki Liebezeit le batteur
et debout en haut le chanteur Damo Suzuki
Ca c'est la composition de Can au moment de l'album Tago Mago qui est leur deuxième, mais au moment de leur premier album Monster Movie, ils avaient un autre chanteur que je vous présente :
Voici Malcolm Mooney. Il a donc porté le groupe avec sa voix pendant tout le premier album de Can.
Mais, comme beaucoup de rockeur dans ce topic visiblement, il était pas mal dérengé dans sa tête.
Mais contrairement autres chanteurs dont j'ai parlé, la drogue avait rien à voir là dedans. Mooney était cliniquement fou, même son psychiatre appuyait ça.
Fou dans le genre à répéter pendant 6 heures la même phrase en boucle pendant l'impro d'une de leur chanson. (c'est pas une blague la chanson s'appelle Yoo Doo Right, elle a réduit l'enregistrement à 20 minutes mais il a réellement dit une seule phrase pendant 6 heures non stop !
)
Un moment il avait dépassé les bornes quand il avait écrit partout dans le studio d'enregistrement "UPSETTERS". Sur les murs, les papiers, les meubles...
Bref Malcolm était sérieusement timbré et sous le conseil de son propre psychiatre, il a du quitter le groupe... en partant sans prévenir aux Etat-Unis !
Can subjugué par le chaos qu'était leur ancien chanteur doivent s'en trouver un nouveau dans leur groupe et rencontrent dans un café, un japonais qui jouait de la guitare, c'était Damo Suzuki. Ils lui demandent si il veut rejoindre le groupe, Damo dit oui, et LE SOIR MEME ils sont sur scène avec lui sans répet et Damo choque tout le monde.
Il a un style très mystique, très progressif, et surtout il pratique ce qu'on appelle la glossolalia.
La glossolalia, c'est un mot de rockeur hipster pour dire du skat, ou du charabia. En gros des phonèmes qui n'ont pas de sens mais donnant un côté mystique et de nouvelles sonorité au chanteur. Et Damo Suzuki est une référence de cette pratique
Mais la raison de pourquoi Damo Suzuki faisait ça... c'est car il savait pas du tout parler Anglais ni parler Allemand, donc il improvisait des phrases qui veulent rien dire pour que ça sonne bien en chanson ahi
Donc cette bande de champion décident de faire un album et ont pour idée de privatiser un chateau en Allemagne (le Schloss Nörvenich), mais ils avaient que l'argent pour réserver le chateau, pas les meubles.
Donc comme des vieux squateurs ils posent leur matos de musique et d'enregistrement dans le château vide et font une grosse session concert interminable full enregistrée dans un vieux magnéto qu'ils avaient (comme Portishead oui)
Et Holger Czukay, qui était le mixer du groupe, au lieu d'utiliser un outil informatique comme tout le monde à l'époque, il décidait de mixer les musiques en découpant les bandes avec une paire de ciseaux
Tago Mago est né dans ce laboratoire bizarre, et dans un format très rare à l'époque, un double vinyle, 4 faces donc.
Tagomago d'ailleurs c'est une île vers Ibiza connue pour avoir eu plein de rituels occultes à l'époque, ce qui est lié au thème que Can voulait donner.
Dans la face A on a Oh Yeah une musique experimentale où Damo chante à l'envers, un texte semblant parler du monde à l'envers... bref un truc bien mystique quoi :
Le gros chef d'oeuvre adoré de plein d'artistes dans cet album c'est Halleluhwah, qui est une grosse impro du groupe de 18 minutes, ou Jaki Liebezeit boucle un rythme à la batterie pendant que les autres membres rajoutent leur touche de temps en temps, Damo y dit pas un mot audible que des cri des grognements
:
Pour la face C on a qu'un titre, Aumgn, et je sais pas comment décrire ça... C'est même plus de la musique, juste un bordel ambiant qui peut évoquer des images...
https://www.youtube.com/watch?v=OiG6wY55i2A
Et c'est même pas la musique la plus bizarre de l'album car je vous présente Peking O en Face D, où là c'est une sorte de noice japonaise louche où Damo devient le joker
https://www.youtube.com/watch?v=fMd6r0numSY
Bref à la sortie de Tago Mago ça avait pas fait d'énorme ventes, c'était un succès plus underground qui saluait l'audace d'être aussi bizarre dans son style. Mais même les fans de Rock Experimental trouvaient ça trop improvisé, trop étrange. C'est que des décanies plus tard que les fans de noise ont trouvé la perle à l'intérieur
Cet album est celui qui a popularité une version encore plus étrange du Rock Experimental qu'ils appelleront Krautrock, en hommage aux Allemands que sont Can.
Mais ils ne vont pas s'arrêter là.
Tago Mago de Can sorti en 1971
Bon parlons déjà du Krautrock, c'est un sous-genre du Rock Experimental, donc du rock qui sort vraiment de l'ordinaire quitte à vraiment paraitre sans mélodie ou sans rythme lié au Rock. Mais il se differentie du Rock Experimental pour en être une version plus numérique, plus synthétique et surtout plus improvisée dans sa composition.
Can n'est pas le groupe de Rock Experimental le plus connu (The Velvet Underground ou Swans leur met une vitesse), mais dans le Krautrock, ils sont clairement les piliers.
Petite présentation :
Assis de gauche à droite :
Holger Czukay le bassiste
Michael Karoli le guitariste
Irmin Schmidt le claviériste
Jaki Liebezeit le batteur
et debout en haut le chanteur Damo Suzuki
Ca c'est la composition de Can au moment de l'album Tago Mago qui est leur deuxième, mais au moment de leur premier album Monster Movie, ils avaient un autre chanteur que je vous présente :
Voici Malcolm Mooney. Il a donc porté le groupe avec sa voix pendant tout le premier album de Can.
Mais, comme beaucoup de rockeur dans ce topic visiblement, il était pas mal dérengé dans sa tête.
Mais contrairement autres chanteurs dont j'ai parlé, la drogue avait rien à voir là dedans. Mooney était cliniquement fou, même son psychiatre appuyait ça.
Fou dans le genre à répéter pendant 6 heures la même phrase en boucle pendant l'impro d'une de leur chanson. (c'est pas une blague la chanson s'appelle Yoo Doo Right, elle a réduit l'enregistrement à 20 minutes mais il a réellement dit une seule phrase pendant 6 heures non stop !
Un moment il avait dépassé les bornes quand il avait écrit partout dans le studio d'enregistrement "UPSETTERS". Sur les murs, les papiers, les meubles...
Bref Malcolm était sérieusement timbré et sous le conseil de son propre psychiatre, il a du quitter le groupe... en partant sans prévenir aux Etat-Unis !
Can subjugué par le chaos qu'était leur ancien chanteur doivent s'en trouver un nouveau dans leur groupe et rencontrent dans un café, un japonais qui jouait de la guitare, c'était Damo Suzuki. Ils lui demandent si il veut rejoindre le groupe, Damo dit oui, et LE SOIR MEME ils sont sur scène avec lui sans répet et Damo choque tout le monde.
Il a un style très mystique, très progressif, et surtout il pratique ce qu'on appelle la glossolalia.
La glossolalia, c'est un mot de rockeur hipster pour dire du skat, ou du charabia. En gros des phonèmes qui n'ont pas de sens mais donnant un côté mystique et de nouvelles sonorité au chanteur. Et Damo Suzuki est une référence de cette pratique
Mais la raison de pourquoi Damo Suzuki faisait ça... c'est car il savait pas du tout parler Anglais ni parler Allemand, donc il improvisait des phrases qui veulent rien dire pour que ça sonne bien en chanson ahi
Donc cette bande de champion décident de faire un album et ont pour idée de privatiser un chateau en Allemagne (le Schloss Nörvenich), mais ils avaient que l'argent pour réserver le chateau, pas les meubles.
Donc comme des vieux squateurs ils posent leur matos de musique et d'enregistrement dans le château vide et font une grosse session concert interminable full enregistrée dans un vieux magnéto qu'ils avaient (comme Portishead oui)
Et Holger Czukay, qui était le mixer du groupe, au lieu d'utiliser un outil informatique comme tout le monde à l'époque, il décidait de mixer les musiques en découpant les bandes avec une paire de ciseaux
Tago Mago est né dans ce laboratoire bizarre, et dans un format très rare à l'époque, un double vinyle, 4 faces donc.
Tagomago d'ailleurs c'est une île vers Ibiza connue pour avoir eu plein de rituels occultes à l'époque, ce qui est lié au thème que Can voulait donner.
Dans la face A on a Oh Yeah une musique experimentale où Damo chante à l'envers, un texte semblant parler du monde à l'envers... bref un truc bien mystique quoi :
Le gros chef d'oeuvre adoré de plein d'artistes dans cet album c'est Halleluhwah, qui est une grosse impro du groupe de 18 minutes, ou Jaki Liebezeit boucle un rythme à la batterie pendant que les autres membres rajoutent leur touche de temps en temps, Damo y dit pas un mot audible que des cri des grognements
Pour la face C on a qu'un titre, Aumgn, et je sais pas comment décrire ça... C'est même plus de la musique, juste un bordel ambiant qui peut évoquer des images...
Et c'est même pas la musique la plus bizarre de l'album car je vous présente Peking O en Face D, où là c'est une sorte de noice japonaise louche où Damo devient le joker
Bref à la sortie de Tago Mago ça avait pas fait d'énorme ventes, c'était un succès plus underground qui saluait l'audace d'être aussi bizarre dans son style. Mais même les fans de Rock Experimental trouvaient ça trop improvisé, trop étrange. C'est que des décanies plus tard que les fans de noise ont trouvé la perle à l'intérieur
Cet album est celui qui a popularité une version encore plus étrange du Rock Experimental qu'ils appelleront Krautrock, en hommage aux Allemands que sont Can.
Mais ils ne vont pas s'arrêter là.
il y a 3 mois
Après je comprends le bad buzz, c'était un album qui voulait vraiment être aggressif, ne pas plaire à tout le monde et faire réagir, ils cherchaient les controverses et ils l'ont eu
il y a 3 mois
Can ça reste un pilier d' avant garde musical, les mecs partent de trucs genre ceci début 70 plutôt rock, jazz etc
Pour terminer dans l' expérimental avec en apotheose un album hommage en 1997
Ou on retrouve des gens aussi variés comme Brian Eno, Sonic Youth ou Carl Craig pour remixer les morceaux d' un groupe qu' ils considèrent tous comme une influence majeure dans leur propre carrière musicale.
Le morceau "...and more" sorti en 1976 que j' ai posté plus haut, juste retouché par Westbam ça sonne comme un morceau électronique 20 ans après et l' évidence d' avoir été 20 ans avant déjà dans le game d' un style et genre musical qui n' existait pas encore.
En tout cas, je fav le topax
Pour terminer dans l' expérimental avec en apotheose un album hommage en 1997
Ou on retrouve des gens aussi variés comme Brian Eno, Sonic Youth ou Carl Craig pour remixer les morceaux d' un groupe qu' ils considèrent tous comme une influence majeure dans leur propre carrière musicale.
Le morceau "...and more" sorti en 1976 que j' ai posté plus haut, juste retouché par Westbam ça sonne comme un morceau électronique 20 ans après et l' évidence d' avoir été 20 ans avant déjà dans le game d' un style et genre musical qui n' existait pas encore.
En tout cas, je fav le topax
On aura donc l'occasion d'aborder les albums de leur âge d'or en détail
il y a 3 mois
il y a 3 mois
Oggysan
3 mois
Allez on va parler du groupe le plus influent du Krautrock, aucun n'a vraiment eu autant d'impact qu'eux dans ce genre, c'est parti pour parler de 3 albums de Can
Tago Mago de Can sorti en 1971
Bon parlons déjà du Krautrock, c'est un sous-genre du Rock Experimental, donc du rock qui sort vraiment de l'ordinaire quitte à vraiment paraitre sans mélodie ou sans rythme lié au Rock. Mais il se differentie du Rock Experimental pour en être une version plus numérique, plus synthétique et surtout plus improvisée dans sa composition.
Can n'est pas le groupe de Rock Experimental le plus connu (The Velvet Underground ou Swans leur met une vitesse), mais dans le Krautrock, ils sont clairement les piliers.
Petite présentation :
Assis de gauche à droite :
Holger Czukay le bassiste
Michael Karoli le guitariste
Irmin Schmidt le claviériste
Jaki Liebezeit le batteur
et debout en haut le chanteur Damo Suzuki
Ca c'est la composition de Can au moment de l'album Tago Mago qui est leur deuxième, mais au moment de leur premier album Monster Movie, ils avaient un autre chanteur que je vous présente :
Voici Malcolm Mooney. Il a donc porté le groupe avec sa voix pendant tout le premier album de Can.
Mais, comme beaucoup de rockeur dans ce topic visiblement, il était pas mal dérengé dans sa tête.
Mais contrairement autres chanteurs dont j'ai parlé, la drogue avait rien à voir là dedans. Mooney était cliniquement fou, même son psychiatre appuyait ça.
Fou dans le genre à répéter pendant 6 heures la même phrase en boucle pendant l'impro d'une de leur chanson. (c'est pas une blague la chanson s'appelle Yoo Doo Right, elle a réduit l'enregistrement à 20 minutes mais il a réellement dit une seule phrase pendant 6 heures non stop !
)
Un moment il avait dépassé les bornes quand il avait écrit partout dans le studio d'enregistrement "UPSETTERS". Sur les murs, les papiers, les meubles...
Bref Malcolm était sérieusement timbré et sous le conseil de son propre psychiatre, il a du quitter le groupe... en partant sans prévenir aux Etat-Unis !
Can subjugué par le chaos qu'était leur ancien chanteur doivent s'en trouver un nouveau dans leur groupe et rencontrent dans un café, un japonais qui jouait de la guitare, c'était Damo Suzuki. Ils lui demandent si il veut rejoindre le groupe, Damo dit oui, et LE SOIR MEME ils sont sur scène avec lui sans répet et Damo choque tout le monde.
Il a un style très mystique, très progressif, et surtout il pratique ce qu'on appelle la glossolalia.
La glossolalia, c'est un mot de rockeur hipster pour dire du skat, ou du charabia. En gros des phonèmes qui n'ont pas de sens mais donnant un côté mystique et de nouvelles sonorité au chanteur. Et Damo Suzuki est une référence de cette pratique
Mais la raison de pourquoi Damo Suzuki faisait ça... c'est car il savait pas du tout parler Anglais ni parler Allemand, donc il improvisait des phrases qui veulent rien dire pour que ça sonne bien en chanson ahi
Donc cette bande de champion décident de faire un album et ont pour idée de privatiser un chateau en Allemagne (le Schloss Nörvenich), mais ils avaient que l'argent pour réserver le chateau, pas les meubles.
Donc comme des vieux squateurs ils posent leur matos de musique et d'enregistrement dans le château vide et font une grosse session concert interminable full enregistrée dans un vieux magnéto qu'ils avaient (comme Portishead oui)
Et Holger Czukay, qui était le mixer du groupe, au lieu d'utiliser un outil informatique comme tout le monde à l'époque, il décidait de mixer les musiques en découpant les bandes avec une paire de ciseaux
Tago Mago est né dans ce laboratoire bizarre, et dans un format très rare à l'époque, un double vinyle, 4 faces donc.
Tagomago d'ailleurs c'est une île vers Ibiza connue pour avoir eu plein de rituels occultes à l'époque, ce qui est lié au thème que Can voulait donner.
Dans la face A on a Oh Yeah une musique experimentale où Damo chante à l'envers, un texte semblant parler du monde à l'envers... bref un truc bien mystique quoi :
Le gros chef d'oeuvre adoré de plein d'artistes dans cet album c'est Halleluhwah, qui est une grosse impro du groupe de 18 minutes, ou Jaki Liebezeit boucle un rythme à la batterie pendant que les autres membres rajoutent leur touche de temps en temps, Damo y dit pas un mot audible que des cri des grognements
:
Pour la face C on a qu'un titre, Aumgn, et je sais pas comment décrire ça... C'est même plus de la musique, juste un bordel ambiant qui peut évoquer des images...
https://www.youtube.com/watch?v=OiG6wY55i2A
Et c'est même pas la musique la plus bizarre de l'album car je vous présente Peking O en Face D, où là c'est une sorte de noice japonaise louche où Damo devient le joker
https://www.youtube.com/watch?v=fMd6r0numSY
Bref à la sortie de Tago Mago ça avait pas fait d'énorme ventes, c'était un succès plus underground qui saluait l'audace d'être aussi bizarre dans son style. Mais même les fans de Rock Experimental trouvaient ça trop improvisé, trop étrange. C'est que des décanies plus tard que les fans de noise ont trouvé la perle à l'intérieur
Cet album est celui qui a popularité une version encore plus étrange du Rock Experimental qu'ils appelleront Krautrock, en hommage aux Allemands que sont Can.
Mais ils ne vont pas s'arrêter là.
Tago Mago de Can sorti en 1971
Bon parlons déjà du Krautrock, c'est un sous-genre du Rock Experimental, donc du rock qui sort vraiment de l'ordinaire quitte à vraiment paraitre sans mélodie ou sans rythme lié au Rock. Mais il se differentie du Rock Experimental pour en être une version plus numérique, plus synthétique et surtout plus improvisée dans sa composition.
Can n'est pas le groupe de Rock Experimental le plus connu (The Velvet Underground ou Swans leur met une vitesse), mais dans le Krautrock, ils sont clairement les piliers.
Petite présentation :
Assis de gauche à droite :
Holger Czukay le bassiste
Michael Karoli le guitariste
Irmin Schmidt le claviériste
Jaki Liebezeit le batteur
et debout en haut le chanteur Damo Suzuki
Ca c'est la composition de Can au moment de l'album Tago Mago qui est leur deuxième, mais au moment de leur premier album Monster Movie, ils avaient un autre chanteur que je vous présente :
Voici Malcolm Mooney. Il a donc porté le groupe avec sa voix pendant tout le premier album de Can.
Mais, comme beaucoup de rockeur dans ce topic visiblement, il était pas mal dérengé dans sa tête.
Mais contrairement autres chanteurs dont j'ai parlé, la drogue avait rien à voir là dedans. Mooney était cliniquement fou, même son psychiatre appuyait ça.
Fou dans le genre à répéter pendant 6 heures la même phrase en boucle pendant l'impro d'une de leur chanson. (c'est pas une blague la chanson s'appelle Yoo Doo Right, elle a réduit l'enregistrement à 20 minutes mais il a réellement dit une seule phrase pendant 6 heures non stop !
Un moment il avait dépassé les bornes quand il avait écrit partout dans le studio d'enregistrement "UPSETTERS". Sur les murs, les papiers, les meubles...
Bref Malcolm était sérieusement timbré et sous le conseil de son propre psychiatre, il a du quitter le groupe... en partant sans prévenir aux Etat-Unis !
Can subjugué par le chaos qu'était leur ancien chanteur doivent s'en trouver un nouveau dans leur groupe et rencontrent dans un café, un japonais qui jouait de la guitare, c'était Damo Suzuki. Ils lui demandent si il veut rejoindre le groupe, Damo dit oui, et LE SOIR MEME ils sont sur scène avec lui sans répet et Damo choque tout le monde.
Il a un style très mystique, très progressif, et surtout il pratique ce qu'on appelle la glossolalia.
La glossolalia, c'est un mot de rockeur hipster pour dire du skat, ou du charabia. En gros des phonèmes qui n'ont pas de sens mais donnant un côté mystique et de nouvelles sonorité au chanteur. Et Damo Suzuki est une référence de cette pratique
Mais la raison de pourquoi Damo Suzuki faisait ça... c'est car il savait pas du tout parler Anglais ni parler Allemand, donc il improvisait des phrases qui veulent rien dire pour que ça sonne bien en chanson ahi
Donc cette bande de champion décident de faire un album et ont pour idée de privatiser un chateau en Allemagne (le Schloss Nörvenich), mais ils avaient que l'argent pour réserver le chateau, pas les meubles.
Donc comme des vieux squateurs ils posent leur matos de musique et d'enregistrement dans le château vide et font une grosse session concert interminable full enregistrée dans un vieux magnéto qu'ils avaient (comme Portishead oui)
Et Holger Czukay, qui était le mixer du groupe, au lieu d'utiliser un outil informatique comme tout le monde à l'époque, il décidait de mixer les musiques en découpant les bandes avec une paire de ciseaux
Tago Mago est né dans ce laboratoire bizarre, et dans un format très rare à l'époque, un double vinyle, 4 faces donc.
Tagomago d'ailleurs c'est une île vers Ibiza connue pour avoir eu plein de rituels occultes à l'époque, ce qui est lié au thème que Can voulait donner.
Dans la face A on a Oh Yeah une musique experimentale où Damo chante à l'envers, un texte semblant parler du monde à l'envers... bref un truc bien mystique quoi :
Le gros chef d'oeuvre adoré de plein d'artistes dans cet album c'est Halleluhwah, qui est une grosse impro du groupe de 18 minutes, ou Jaki Liebezeit boucle un rythme à la batterie pendant que les autres membres rajoutent leur touche de temps en temps, Damo y dit pas un mot audible que des cri des grognements
Pour la face C on a qu'un titre, Aumgn, et je sais pas comment décrire ça... C'est même plus de la musique, juste un bordel ambiant qui peut évoquer des images...
Et c'est même pas la musique la plus bizarre de l'album car je vous présente Peking O en Face D, où là c'est une sorte de noice japonaise louche où Damo devient le joker
Bref à la sortie de Tago Mago ça avait pas fait d'énorme ventes, c'était un succès plus underground qui saluait l'audace d'être aussi bizarre dans son style. Mais même les fans de Rock Experimental trouvaient ça trop improvisé, trop étrange. C'est que des décanies plus tard que les fans de noise ont trouvé la perle à l'intérieur
Cet album est celui qui a popularité une version encore plus étrange du Rock Experimental qu'ils appelleront Krautrock, en hommage aux Allemands que sont Can.
Mais ils ne vont pas s'arrêter là.
Bordelient un topax qui parle de Can
Et si on parle avant garde musicale, un petit live de Kraftwerk en 1970, suffit de regarder les reactions du public, peu de gens était readyent
Et si on parle avant garde musicale, un petit live de Kraftwerk en 1970, suffit de regarder les reactions du public, peu de gens était readyent
il y a 3 mois
Tchekinsky
3 mois
Parlons de l'album contenant ce tube
Ege Bamyası de Can sorti en 1972
On est un an après la création de Tago Mago, Can se sent sur une bonne voie, le groupe fonctionne bien, Damo apprend l'anglais, ils ont un peu de thune pour se louer un studio d'enregistrement.
Ils y tournent un single qui s'appelle Spoon qui est leur premier vrai gros succès.
Leur musique a même été utilisé pour être le générique d'une série policière Allemande, une serie de 3 saison qui s'appelle Das Messer, grâce à cette serie ils ont une célébrité nationale et ça les chauffe pour faire tout un album.
Et comme ce sont de sacrés génies, leur prochain album est inspiré par... une boite de conserve
Comme l'indique la jaquette. Ils ont trouvé cette boite de conserve dans une épicerie turque à Cologne et ont trouvé la sonorité marrante et ça a été le titre de leur nouvel album ahi
Ege Bamyası ça veut littéralement dire "haricots okra de la mer Égée", ce qui aura absolument rien à voir avec leur chansons.
Sauf que au moment de l'enregistrement de l'album, le studio qu'ils ont loué se fait inonder.
C'est la dégringolade, rien peut se passer comme prévu. Ils vont devoir trouver un plan B, et leur plan B sera désastreux...
Ils partent enregistrer dans une salle de cinéma où ils y vivent, ils dorment sur les sieges et enregistrent leur musique entre les séances... de films de cul
C'est donc littéralement au milieux de la branlette de tous les gooner d'Allemagne que les musiques les plus cultes de Can à pu se réaliser, imaginez l'odeur...
ça doit être pour ça que Can décide de faire moins dans l'expérimental comparé à Tago Mago
C'est pour cette raison aussi que Ege Bamyası a eu plus de succès que Tago Mago, la musique était bien plus accessible au grand public
Donc voici Spoon, le tube qui a donné l'idée à Can de faire un deuxième album suite à ce succès
:
Si vous préférez le style de Tago Mago on a Soup, la musique qui ressemble plus à Aumgn et Peking O, ou ça commence bien rythmé et mélodique puis le groupe fait n'importe quoi en mettant des bruits blancs, des cris, des coups de feu
:
Et si vous préférez les chansons plus pop on a I'm So Green qui dénote totalement de leur style
:
Mais le plus gros succès, c'est évidemment Vitamin C, qui a fait décoller le groupe encore plus que Spoon ne l'avait déjà fait
:
https://www.youtube.com/watch?v=DmF-LsJptNk
Grâce à cet album, Can passe de groupe Allemand local pas très connu, à groupe mondial qui a buzzé partout même chez les non germanophones.
C'est leur album qui a eu le plus de popularité, quand on parle de Can on pense en premier à cet album, mais c'est pas celui qui a eu le plus d'influence, on en parlera au prochain post
Maintenant vous savez que l'album le plus connu du Krautrock a été tourné dans un cinéma miteux qui pue le foutre
Ege Bamyası de Can sorti en 1972
On est un an après la création de Tago Mago, Can se sent sur une bonne voie, le groupe fonctionne bien, Damo apprend l'anglais, ils ont un peu de thune pour se louer un studio d'enregistrement.
Ils y tournent un single qui s'appelle Spoon qui est leur premier vrai gros succès.
Leur musique a même été utilisé pour être le générique d'une série policière Allemande, une serie de 3 saison qui s'appelle Das Messer, grâce à cette serie ils ont une célébrité nationale et ça les chauffe pour faire tout un album.
Et comme ce sont de sacrés génies, leur prochain album est inspiré par... une boite de conserve
Comme l'indique la jaquette. Ils ont trouvé cette boite de conserve dans une épicerie turque à Cologne et ont trouvé la sonorité marrante et ça a été le titre de leur nouvel album ahi
Ege Bamyası ça veut littéralement dire "haricots okra de la mer Égée", ce qui aura absolument rien à voir avec leur chansons.
Sauf que au moment de l'enregistrement de l'album, le studio qu'ils ont loué se fait inonder.
C'est la dégringolade, rien peut se passer comme prévu. Ils vont devoir trouver un plan B, et leur plan B sera désastreux...
Ils partent enregistrer dans une salle de cinéma où ils y vivent, ils dorment sur les sieges et enregistrent leur musique entre les séances... de films de cul
C'est donc littéralement au milieux de la branlette de tous les gooner d'Allemagne que les musiques les plus cultes de Can à pu se réaliser, imaginez l'odeur...
ça doit être pour ça que Can décide de faire moins dans l'expérimental comparé à Tago Mago
C'est pour cette raison aussi que Ege Bamyası a eu plus de succès que Tago Mago, la musique était bien plus accessible au grand public
Donc voici Spoon, le tube qui a donné l'idée à Can de faire un deuxième album suite à ce succès
Si vous préférez le style de Tago Mago on a Soup, la musique qui ressemble plus à Aumgn et Peking O, ou ça commence bien rythmé et mélodique puis le groupe fait n'importe quoi en mettant des bruits blancs, des cris, des coups de feu
Et si vous préférez les chansons plus pop on a I'm So Green qui dénote totalement de leur style
Mais le plus gros succès, c'est évidemment Vitamin C, qui a fait décoller le groupe encore plus que Spoon ne l'avait déjà fait
Grâce à cet album, Can passe de groupe Allemand local pas très connu, à groupe mondial qui a buzzé partout même chez les non germanophones.
C'est leur album qui a eu le plus de popularité, quand on parle de Can on pense en premier à cet album, mais c'est pas celui qui a eu le plus d'influence, on en parlera au prochain post
Maintenant vous savez que l'album le plus connu du Krautrock a été tourné dans un cinéma miteux qui pue le foutre
il y a 3 mois
Allez on termine l'arc Can, désolé des non post j'ai eu des soucis IRL que j'ai expliqué dans un topic
Future Days de Can sorti en 1973
Au moment de la sortie de Future Days, Damo Suzuki se sent... désintéressé par le monde de la musique, pas spécialement de drama avec les membres de Can, juste Damo qui s'est remis en question sur sa vie
Et les autres membres historiques de Can l'ont bien compris, Damo ne s'en cachait pas, alors ils ont décidé de faire tout un album d'adieu pour ce chanteur qui a marqué à jamais ce groupe et le Krautrock
L'album est le pinacle de leur mysticisme ambiants qui a bien défini Can, c'est un style qu'adorait Damo et le groupe a tout donné pour qu'il soit satisfait par ça
Comme In Utero est un album qui marque la fin pour Kurt Cobain, ou Master Of Puppets marque la fin de Cliff Burton, Future Days marque les adieux à la scène publique de Damo Suzuki
Le titre qui sonne le plus comme un adieu est clairement Bel Air, c'est la musique la plus planante et ambiante de Can le but de la musique était de parler de "ce qu'il y a après la vie", petit message sur la vie qu'aura Damo après la musique
L'album ouvre sur une musique dans le même ton qui donne son nom à l'album, où ça réussi à être un mélange entre le Krautrock et la musique ambiante (en 1973 on rappelle)
:
Mais la musique de Future Days qui a eu le plus de succès c'est Moonshake, qui était le Spoon de cet album, le buzz en single avant l'album complet :
Alors qu'est devenu Damo Suzuki après ça ?
C'est là que ça devient drôle
Il épouse une bibliothécaire allemande et devient témoin de Jéhovah
Pendant 10 piges il ne touche plus du tout à la musique, jusqu'en 1980 où il trouve une idée très originale pour reprendre sa passion pour la musique sans tomber dans le côté mercantille
Il crée le Damo Suzuki's Network, il fait le tour des villes Allemandes, sympathise avec les musiciens locaux et fait des concerts temporaires avec eux toujours en improvisant ses chants
De son propre aveux il trouvait ça génial, chaque concert était une expérience differente, un moment unique qui ressemblait à rien d'autre dans sa vie
Un vrai nomade de la musique
Il fait ça pendant 10 ans avant de redevenir témoin de Jéhovah
Sauf qu'en 2019 il a chopé un cancer du colon mais a visiblement survécu jusqu'à aujourd'hui bien qu'il prenne beaucoup soin de lui car il sa santé est toujours aussi fragile
(ERRATUM, il est mort y'a un an de son cancer du colon, je viens de l'apprendre
)
Et le reste de Can alors ?
Ils ont continué 6 ans à faire des nouveaux albums mais qui étaient certes des succès (ils avaient toujours leur fans) mais moins étranges, moins planants
Bien qu'ils fassent un album avec Malcolm Mooney de retour au chant ahi, son psychiatre devait pas être au courant
Finalement le groupe se dissous en 1979 sans gros drama, juste usés par les autres visions des membres et tous voulaient faire un peu autre chose
Jaki Liebezeit a joué dans d'autres groupes, il joue avec Brian Eno, Depeche Mode ou Burnt Firedman, il sera actif dans la musique jusqu'à sa mort soudaine en 2017 d'une pneumonie, ça avait fait un buzz immense pour les fans de Krautrock
Michael Karoli a quasi disparu, il bossait un peu avec Irmin Schmidt mais sera globalement dans l'anonymat (sans doute volontaire) jusqu'à sa mort d'un cancer en 2001
Irmin Schmidt lui a composé plein de BO de films Allemands, ça sera son activité principale, et se fait une carrière solo, il est toujours vivant et est le vecteur principal des communications autours de Can, il a même sorti une biographie qui raconte cette aventure qu'était ce groupe
Holger Czukay lui a vraiment eu une carrière prolifique après ça, il a fait plein d'albums solo très respectés chez les fans de Krautrock et de musique électro mais il va décéder en 2017 de circonstances pas trop expliqués, on l'a juste retrouvé mort dans son appartement à Cologne
Et Malcolm Mooney, est toujours vivant, bien que peu public, il a été artiste peintre en plus de la musique et s'est beaucoup consacré à ça ces dernières années, quand il pete pas des câbles comme à l'époque (il doit juste bien prendre ses médicaments
)
C'était donc l'histoire de Can, un groupe précurseur de Krautrock qui a influencé bien plus de genre
Future Days de Can sorti en 1973
Au moment de la sortie de Future Days, Damo Suzuki se sent... désintéressé par le monde de la musique, pas spécialement de drama avec les membres de Can, juste Damo qui s'est remis en question sur sa vie
Et les autres membres historiques de Can l'ont bien compris, Damo ne s'en cachait pas, alors ils ont décidé de faire tout un album d'adieu pour ce chanteur qui a marqué à jamais ce groupe et le Krautrock
L'album est le pinacle de leur mysticisme ambiants qui a bien défini Can, c'est un style qu'adorait Damo et le groupe a tout donné pour qu'il soit satisfait par ça
Comme In Utero est un album qui marque la fin pour Kurt Cobain, ou Master Of Puppets marque la fin de Cliff Burton, Future Days marque les adieux à la scène publique de Damo Suzuki
Le titre qui sonne le plus comme un adieu est clairement Bel Air, c'est la musique la plus planante et ambiante de Can le but de la musique était de parler de "ce qu'il y a après la vie", petit message sur la vie qu'aura Damo après la musique
L'album ouvre sur une musique dans le même ton qui donne son nom à l'album, où ça réussi à être un mélange entre le Krautrock et la musique ambiante (en 1973 on rappelle)
Mais la musique de Future Days qui a eu le plus de succès c'est Moonshake, qui était le Spoon de cet album, le buzz en single avant l'album complet :
Alors qu'est devenu Damo Suzuki après ça ?
C'est là que ça devient drôle
Il épouse une bibliothécaire allemande et devient témoin de Jéhovah
Pendant 10 piges il ne touche plus du tout à la musique, jusqu'en 1980 où il trouve une idée très originale pour reprendre sa passion pour la musique sans tomber dans le côté mercantille
Il crée le Damo Suzuki's Network, il fait le tour des villes Allemandes, sympathise avec les musiciens locaux et fait des concerts temporaires avec eux toujours en improvisant ses chants
De son propre aveux il trouvait ça génial, chaque concert était une expérience differente, un moment unique qui ressemblait à rien d'autre dans sa vie
Un vrai nomade de la musique
Il fait ça pendant 10 ans avant de redevenir témoin de Jéhovah
Sauf qu'en 2019 il a chopé un cancer du colon mais a visiblement survécu jusqu'à aujourd'hui bien qu'il prenne beaucoup soin de lui car il sa santé est toujours aussi fragile
(ERRATUM, il est mort y'a un an de son cancer du colon, je viens de l'apprendre
Et le reste de Can alors ?
Ils ont continué 6 ans à faire des nouveaux albums mais qui étaient certes des succès (ils avaient toujours leur fans) mais moins étranges, moins planants
Bien qu'ils fassent un album avec Malcolm Mooney de retour au chant ahi, son psychiatre devait pas être au courant
Finalement le groupe se dissous en 1979 sans gros drama, juste usés par les autres visions des membres et tous voulaient faire un peu autre chose
Jaki Liebezeit a joué dans d'autres groupes, il joue avec Brian Eno, Depeche Mode ou Burnt Firedman, il sera actif dans la musique jusqu'à sa mort soudaine en 2017 d'une pneumonie, ça avait fait un buzz immense pour les fans de Krautrock
Michael Karoli a quasi disparu, il bossait un peu avec Irmin Schmidt mais sera globalement dans l'anonymat (sans doute volontaire) jusqu'à sa mort d'un cancer en 2001
Irmin Schmidt lui a composé plein de BO de films Allemands, ça sera son activité principale, et se fait une carrière solo, il est toujours vivant et est le vecteur principal des communications autours de Can, il a même sorti une biographie qui raconte cette aventure qu'était ce groupe
Holger Czukay lui a vraiment eu une carrière prolifique après ça, il a fait plein d'albums solo très respectés chez les fans de Krautrock et de musique électro mais il va décéder en 2017 de circonstances pas trop expliqués, on l'a juste retrouvé mort dans son appartement à Cologne
Et Malcolm Mooney, est toujours vivant, bien que peu public, il a été artiste peintre en plus de la musique et s'est beaucoup consacré à ça ces dernières années, quand il pete pas des câbles comme à l'époque (il doit juste bien prendre ses médicaments
C'était donc l'histoire de Can, un groupe précurseur de Krautrock qui a influencé bien plus de genre
il y a 3 mois
On restera en Allemagne pour parler d'un groupe qui a bien influencé l'électro progressif (oui ça existe, oui c'est le groupe auquel vous pensez)
il y a 3 mois
Topic fav ! Merci de partager tout cela @oggysan.
J'ai pas encore tout lu donc désolé si tu les traites déjà mais voici quelques idées en vrac: Alice in chains, rage against the machine, l'album des rolling stones enregistré en France lorsqu'ils fuyaient le fisc anglais, Bob Marley, Amy Winehouse, buena vista social club...
J'ai pas encore tout lu donc désolé si tu les traites déjà mais voici quelques idées en vrac: Alice in chains, rage against the machine, l'album des rolling stones enregistré en France lorsqu'ils fuyaient le fisc anglais, Bob Marley, Amy Winehouse, buena vista social club...
il y a 3 mois
Je valide à fond ce sujet !
¡Esta serpiente marina MATÓ a un Celestino! https://streamable.com/fmjgjb 

il y a 3 mois
On reste dans l'Allemagne, on va parler d'un autre gros groupe
C'est parti pour deux albums de Kraftwerk
Trans Europa Express de Kraftwerk sorti en 1977
Tout d'abord je vous rappelle l'état de l'Allemagne dans les années 70...
A cette époque post seconde guerre mondiale, l'Allemagne est divisée en deux, et la jeunesse qui n'a pas connu la guerre commence à se rebeller (plus que par chez nous, on rappelle que les gosses voyaient leur parents comme de véritables nazis
)
En plus de ça, après le buzz des Beatles, le rock d'Angleterre buzz énormément et les Allemand sont hyper hermétiques à ça vu que c'est un peu à cause des Anglais qu'ils sont dans cet état.
Et la musique à la mode en Allemagne fait pas rêver, c'était le Schlager Allemand, une sorte d'équivalant à nos variété Française, où des chanteurs romantiques font des chansons stupides sur l'amour et le soleil
Bref l'Allemagne n'a pas encore son style de musique et galère à se trouver une identité.
Arrive donc le Krautrock, popularisé surtout grâce à Can, mais un autre groupe va commencer dans ce style avant de varier, c'est dans ce contexte qu'arrive Kraftwerk
Alors faisons les présentations :
De gauche à droite :
Wolfgang Flür batteur électronique
Karl Bartos auteur et melomane
Florian Schneider cofondateur, experimentateur, flutiste et vocodeur
Ralf Hütter cofondadeur, leader artistique, claveriste
Et ce groupe à une idée en tête, faire un contre-pied du Rock Anglais qui cartonnait à cet époque. Le Rock Anglais propose un son brute, de la guitare électrique, un côté anarchiste violant, et bien Kraftwerk fera un pur contraire.
Ils vont se créer une image sérieuse, lisse, sobre, électronique, en n'utilisant jamais de guitare et Flür créera lui même le PAD pour remplacer la batterie classique.
Le sex drogue et rock'n roll sera pas de mise chez eux, ils seront des humains presque robotiques osant quand même manifester des émotions dans devenir des sauvages
Et ils s'installent dans un studio qu'ils ne quitteront jamais, le Kling Klang à Düsseldorf où ils y feront même les pochette de leur albums eux-même.
Ils sortent deux albums qui ont été un succès et ont déjà commencé leur carrière sur un bon pied. Le groupe est posé, formé, roddé pour faire ce qui leur ressemble et ils vont créer TEE (Trans Europa Express).
TEE parle de train.
Ce n'est pas une blague, on est dans une Allemagne post guerre et le groupe Allemand sensé influencer les jeunes est fasciné par les trains et sur l'éffiacité de ces machines
TEE parle à travers l'image du train comment l'Europe est fantasmée pour Kraftwerk, une Europe efficace, futuriste, sans guerre.
Cet album, en plus d'influencer plein de musiciens connus genre Joy Division, New Order (c'est pareil), Depeche Mode, Aphex Twin ou Daft Punk ; il a surtout marqué la jeunesse Allemande des années 70 voulant se démarquer artistiquement dans leur pays et montrer leur désir d'un futur optimiste pour l'Europe de cette époque
Le tube phare de cet Album c'est celui dont il porte le nom :
J'ai plein d'anecdotes sur cette musique, déjà il y a une phrase un peu connue prononcée qui est :
"From station to station, back to Düsseldorf city / Meet Iggy Pop and David Bowie."
Pendant longtemps personne ne sait à quoi ils font référence, jusqu'à une interview de Bowie qui avoue avoir discuté avec les membres de Kraftwerk quand il a fait sa mythique tournée à Berlin (j'en reparlerai de celle là). Les mecs ont tellement fasciné David Bowie que même lui leur a fait une dédicace dans une de ses chansons
:
Donc visiblement cet album à des marques de Iggy Pop et David Bowie dans la compo...
Et la musique TEE a été samplée dans Planet Rock de Afrika Bambaataa, ce qui créera un genre nommé "l'électro hip-hop", oui ça existe
Ensuite si vous voulez être sûr que le thème du train est dans cet album vous pouvez écouter Metal on Metal :
https://www.youtube.com/watch?v=fyLh7vFMqL0
Et si vous voulez comprendre quelle vision Kraftwerk avait sur l'Europe et son futur idéal vous pouvez essayer de comprendre Europe Endless :
https://www.youtube.com/watch?v=Ms6kC-3yq0k
Bref TEE est un album pionnier de la jeunesse Allemande en quette d'identité à une époque tendue, si vous connaissez un Allemand en âge d'être ado en 70 il sourira si vous lui faites mention de TEE car c'est sûrement tout ce qui a porté sa jeunesse
ça ou un autre album de Kraftwerk dont je parlerai au prochain post
C'est parti pour deux albums de Kraftwerk
Trans Europa Express de Kraftwerk sorti en 1977
Tout d'abord je vous rappelle l'état de l'Allemagne dans les années 70...
A cette époque post seconde guerre mondiale, l'Allemagne est divisée en deux, et la jeunesse qui n'a pas connu la guerre commence à se rebeller (plus que par chez nous, on rappelle que les gosses voyaient leur parents comme de véritables nazis
En plus de ça, après le buzz des Beatles, le rock d'Angleterre buzz énormément et les Allemand sont hyper hermétiques à ça vu que c'est un peu à cause des Anglais qu'ils sont dans cet état.
Et la musique à la mode en Allemagne fait pas rêver, c'était le Schlager Allemand, une sorte d'équivalant à nos variété Française, où des chanteurs romantiques font des chansons stupides sur l'amour et le soleil
Bref l'Allemagne n'a pas encore son style de musique et galère à se trouver une identité.
Arrive donc le Krautrock, popularisé surtout grâce à Can, mais un autre groupe va commencer dans ce style avant de varier, c'est dans ce contexte qu'arrive Kraftwerk
Alors faisons les présentations :
De gauche à droite :
Wolfgang Flür batteur électronique
Karl Bartos auteur et melomane
Florian Schneider cofondateur, experimentateur, flutiste et vocodeur
Ralf Hütter cofondadeur, leader artistique, claveriste
Et ce groupe à une idée en tête, faire un contre-pied du Rock Anglais qui cartonnait à cet époque. Le Rock Anglais propose un son brute, de la guitare électrique, un côté anarchiste violant, et bien Kraftwerk fera un pur contraire.
Ils vont se créer une image sérieuse, lisse, sobre, électronique, en n'utilisant jamais de guitare et Flür créera lui même le PAD pour remplacer la batterie classique.
Le sex drogue et rock'n roll sera pas de mise chez eux, ils seront des humains presque robotiques osant quand même manifester des émotions dans devenir des sauvages
Et ils s'installent dans un studio qu'ils ne quitteront jamais, le Kling Klang à Düsseldorf où ils y feront même les pochette de leur albums eux-même.
Ils sortent deux albums qui ont été un succès et ont déjà commencé leur carrière sur un bon pied. Le groupe est posé, formé, roddé pour faire ce qui leur ressemble et ils vont créer TEE (Trans Europa Express).
TEE parle de train.
Ce n'est pas une blague, on est dans une Allemagne post guerre et le groupe Allemand sensé influencer les jeunes est fasciné par les trains et sur l'éffiacité de ces machines
TEE parle à travers l'image du train comment l'Europe est fantasmée pour Kraftwerk, une Europe efficace, futuriste, sans guerre.
Cet album, en plus d'influencer plein de musiciens connus genre Joy Division, New Order (c'est pareil), Depeche Mode, Aphex Twin ou Daft Punk ; il a surtout marqué la jeunesse Allemande des années 70 voulant se démarquer artistiquement dans leur pays et montrer leur désir d'un futur optimiste pour l'Europe de cette époque
Le tube phare de cet Album c'est celui dont il porte le nom :
J'ai plein d'anecdotes sur cette musique, déjà il y a une phrase un peu connue prononcée qui est :
"From station to station, back to Düsseldorf city / Meet Iggy Pop and David Bowie."
Pendant longtemps personne ne sait à quoi ils font référence, jusqu'à une interview de Bowie qui avoue avoir discuté avec les membres de Kraftwerk quand il a fait sa mythique tournée à Berlin (j'en reparlerai de celle là). Les mecs ont tellement fasciné David Bowie que même lui leur a fait une dédicace dans une de ses chansons
Donc visiblement cet album à des marques de Iggy Pop et David Bowie dans la compo...
Et la musique TEE a été samplée dans Planet Rock de Afrika Bambaataa, ce qui créera un genre nommé "l'électro hip-hop", oui ça existe
Ensuite si vous voulez être sûr que le thème du train est dans cet album vous pouvez écouter Metal on Metal :
Et si vous voulez comprendre quelle vision Kraftwerk avait sur l'Europe et son futur idéal vous pouvez essayer de comprendre Europe Endless :
Bref TEE est un album pionnier de la jeunesse Allemande en quette d'identité à une époque tendue, si vous connaissez un Allemand en âge d'être ado en 70 il sourira si vous lui faites mention de TEE car c'est sûrement tout ce qui a porté sa jeunesse
ça ou un autre album de Kraftwerk dont je parlerai au prochain post
il y a 2 mois
Oggysan
3 mois
On restera en Allemagne pour parler d'un groupe qui a bien influencé l'électro progressif (oui ça existe, oui c'est le groupe auquel vous pensez)
Euh... up ? Passke moi j'ai plus de lecture passionnante à me mettre sous la dent là.
ZE seule chaîne YT 100% burnée !
il y a un mois