Les PHILOSOPHES "il ne faut pas beaucoup lire"

je dois dire quoi pour te satisfaire ?

C'est une analogie de merde et il n'est pas question de ne rien vivre à côté de toute façon.

Va expliquer ça à des chercheurs en math, physique aussi.

Après, il faut une majorité de golems sous éduqués pour consentir à une vie d'esclave, donc beaucoup seront d'accord avec les exemples que t'avances.

tu te sens supérieur à la masse parce que tu as lu et sucé gouluement Evola recrachez ce qu'à dit ton auteur préféré, ça n'enlève rien au fait que tu n'as pas eu le cheminement personnel qui t'a fait arrivé à l'aboutissement d'une réflexion.

Comme Schopenhaur le dit, les gens qui lisent n'ont plus la capacité à formuler leur propre réflexion, ça devient des être passif qui avalent et recrachent

Comme Schopenhaur le dit, les gens qui lisent n'ont plus la capacité à formuler leur propre réflexion, ça devient des être passif qui avalent et recrachent

une vrai réflexion en accord avec ton être profond est instinctive, tu veux vraiment développé ta pensée ? Tu vas faire des randonnées en forêt sans personne solo et tu laisses ton esprit divaguer selon tes pensées, et c'est pas en lisant un auteur (qui a d'ailleurs écrit son livre en faisant lui même des randonnnées la plupart du temps) que tu vas progresser humainement

comme je l'ai dis, moi aussi je suis un être dégénéré qui a trop lu par le passé, mais ça se soigne en arrêtant de lire et en ayant des phases d'instrospection profonde

je peux accorder la seconde assertion (même si je ne pense pas que camus ait prétendu que l'interprétation qu'il fait du mythe ait été celle des grecs) mais je mets un point d'honneur à dénigrer la fraude qu'est le vieux pétersbourgeois mélodramatique

C'est pas Evola qui parle de ça le low.

Je fais un constat.
Que tu valides en citant Schopenhauer.

je pense que fondamentalement, un Mongole analphabète qui baisait à couille rabattu, qui tuait des mecs à la pelle et qui voyageaient à cheval à travers les steppes avait probablement une réfléxion sur la vie bien plus profonde sur la vie que nous, les sous êtres du monde moderne qui passont notre temps à lire des mecs plus intelligents que nous

je ne suis seulement ni russe ni orthodoxe dans l'âme, je ne sens rien devant des exposés psychologiques mal réussis, ni devant un étalage quasi zolien de la misère, ni devant le manque d'esprit de la haute société russe, ni devant les descriptions pénibles de saint-pétersbourg, ni devant les discours de l'avant-garde nihiliste russe, ni devant la médiocrité du projet et des motivations de raskolnikov, ni devant les remords gratuits, ni devant les saintes prostituées, ni devant les épanchements lacrymatoires, ni devant la rhétorique orientale, ni devant le mythe de l'inquisiteur, ni rien, pour moi c'est un échec total, dans l'esthétique, le sentiment, la prose, la philosophie et la spiritualité

Effectivement si tu ne les a jamais lu...

j'ai jamais compris le délire russophile, pour moi c'est un peuple dont la culture est un mélange entre une orthodoxie grecque qui ne me parle pas du tout et un mauvais pastiche de la haute culture d'Europe de l'ouest, je ne trouve pas spécialement de richesse ou de profondeur à ses auteurs, et le fameux mal-être russe, je ne l'ai jamais compris. peut-être que j'y serais plus sensible si je connaissais l'orthodoxie mais toutes ces histoires de grégoire palamas et de philocalie des père neptiques ça m'ennuie profondément, je me résigne à abandonner la russie, ce n'est pas pour moi, c'est pour les colroulins et les étudiants en lettres modernes qui veulent imiter la profondeur de vue

l'élévation chez dostoïevski me paraît toujours aussi superficielle que la catabase, comment imaginer une personnalité plus superficielle que celle de Raskolnikov ? comment se sentir transporté avec lui à la lecture du passage de la résurrection de Lazare ? on tombe d'un lieu commun dans l'autre. je n'ai de toutes façons jamais été sensible à cette école qui veut trouver les cimes spirituelles dans l'obscénité et la bassesse, le seul a avoir fait émerger l'une de l'autre d'une façon qui m'a parlé c'est Huysmans, et je le préfère à toute la Russie réunie. pour ce qui est de la psychologie, je n'ai pas de souvenirs très nets, mais je ne me souviens de rien qui m'ait paru génial, une petite mise en scène de la détresse existentielle nihiliste, un petit malaise subi à cause d'une réminiscence causée par une conversation avec telle personnage, une petite compassion facile au détour d'une image d'Épinal de la misère, rien que de vu et revu, et qu'on n'ait tous déjà imaginé à 12 ans

j'ai lu les Démons aussi, deux tentatives deux échecs ça a fini de me dissuader

basse propagande tu ne m'auras pas j'ai des foules d'autres lectures à faire qui ont l'air autrement plus courtes, plus belles et plus riches

Je lis pas, je suis pas vax, je cautionne pas le clivage gentils / méchants pour les guerres, je cautionne pas le progressisme dans on ensemble,.... De toute façon les golems qui lisent liront que des trucks de merde main steam ou de philosophes FM qui veulent la deconstruction de nos valeurs et de notre libre arbitre donc osef.

c'est justement parce que ces fdp ont lu beaucoup qu'ils peuvent, si t'en lis que 10 y'a de grande chance que ça soit la même idéologie et tu fini matrixed

dis-moi plutôt ce qui te plait dans la russie, j'ai du mal à imaginer le moindre attrait à cette culture

Bah non , tu peux lire plusieurs courants