InscriptionConnexion
choah
choah
1 an
L'austérité budgétaire désigne les politiques d’assainissement budgétaire qui consistent dans une plus grande rigueur dans la tenue des comptes publics. Selon le mainstream, l'austérité empêcherait la relance économique et la croissance. Cette idée suppose, bien sûr, que le niveau de dépenses publiques reste insuffisant pour garantir un « minimum vital » de croissance.

Selon les détracteurs des dits « plans de rigueur », la baisse des dépenses publiques a un impact négatif sur le croissance et le PIB, entraînant par là une précipitation dans une récession. (l'idée de @putaso)
Une rigueur, pas une réduction.
Je vous aime tous
:love:
Tu ne fais pas exception

il y a un an
Une rigueur, pas une réduction.
tiens t'as ton copain @evola

tu pourrais bien t'entendre avec lui vu que vous êtes tout les deux autistes.
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
choah
choah
1 an
tiens t'as ton copain @evola

tu pourrais bien t'entendre avec lui vu que vous êtes tout les deux autistes.
Il ne parle pas et je ne fais qu'utiliser les définitions.

Définitions qui invalident ton idéologie.
Je vous aime tous
:love:
Tu ne fais pas exception

il y a un an
Il ne parle pas et je ne fais qu'utiliser les définitions.

Définitions qui invalident ton idéologie.
c'est bien pour ça que vous vous entendrez bien
:chat_pouce:


parle lui en MP, je suis sûr que tu pourrais devenir pote avec lui
:chat_pouce:
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
Très intéressant, merci pour ton topic.
:tp:
https://cnews.boats Juif qui parle, bouche qui ment.
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
Conclusion : L'appauvrissement des nations


Comme vous pouvez le voir, l'Angleterre ne s'en sort pas mieux que la France. Dans tous les domaines elle s'est fait enculer à peu près au même niveau. En revanche il y a une grande différence, et même deux grandes différences :

:d)
L'Angleterre a toujours conservé sa monnaie. Elle a donc la souveraineté monétaire, contrairement à la France qui est soumise à l'euro et à la BCE.

:d)
L'Angleterre n'est plus dans l'UE, elle n'est pas soumise à Bruxelles.

Libre, souveraine, l'Angleterre arrive à faire pire que nous. Le problème ici, c'est la vision politique. Economiquement, une doctrine stupide qui lèche les bottes des gros capitalistes. Socialement, une doctrine condescendante, méprisante du petit peuple qui n'aurait pas son mot à dire.
:macron-meprisant:


L'exemple de l'Angleterre nous montre que même en cas de Frexit et de libération de l'euro, tout dépendra de la politique qu'on choisira de mener. En ce sens, le néolibéralisme est le pire piège possible, surtout pour les droitards. Et c'est très important de le noter, car ce sont les droitards qui changeront la situation en France. Ne tombez pas dans ce piège.


Au plaisir.

Partie 3/3
Sans parler de leurs bouffes pourries et du ciel gris, je n'ai jamais compris l'engouement autour de ce pays
This land is worth more than the industries that want it.
il y a un an
Glock
Glock
1 an
Sans parler de leurs bouffes pourries et du ciel gris, je n'ai jamais compris l'engouement autour de ce pays
do you speak english ?
:)
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
Le titre donne déjà envie. Je vais lire
:Non_Leclerc_bouche:
Achetez à prix Leclerc
il y a un an
Glock
Glock
1 an
Sans parler de leurs bouffes pourries et du ciel gris, je n'ai jamais compris l'engouement autour de ce pays
Surcôté j'ai l'impression. Mais je n'y suis jamais allé, j'ai juste de la famille là-bas
:tomochat:
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
Glock
Glock
1 an
Sans parler de leurs bouffes pourries et du ciel gris, je n'ai jamais compris l'engouement autour de ce pays
"Temps de merde, bouffe dégueu, Marie Poppins de mes deux."
Bac +5, RSA mais je compte évoluer, bientôt l'AAH
:bdb:
il y a un an
@Putaso très intéressant comme sujet.

Effectivement il ne faut pas cracher sur tout et au contraire, il faut aller chercher le bon là où il se trouve.

Que ce soit de l'extrême gauche à l'extrême droite, tout en restant mesuré une fois que l'on établi un constat lu un choix.
il y a un an
La théorie du Roosellement Image

C'est se penser comme une source d'eau qui démarre de nulle part, là où il n'y a rien, c'est à dire les pauvres, et elle ruisselle pour finir là où il y a toute l'eau, la mer, ce sont les plus grosses fortunes.

:Leclerc_Prie:
Achetez à prix Leclerc
il y a un an
Intéressant.

Le néolibéralisme à la margaret thatcher et à la ronald reagan c’est pourri pour résumer.
Le néolibéralisme c’est la préférence du marché à l’état pour résumer
Il n’y a rien de foncièrement nocif dans les marchés ou dans l’initiative ou dans l’entreprise privée lorsque ces principes sont appliquées de manière appropriée.

>

Si les salaires n’augmentent pas et qu’il n’y pas de tension dans l’économie oui effectivement une hausse de la dépense publique peut améliorer l’emploi
Si la chine a réussie c’est qu’elle s’est tournée vers les marchés financiers certes mais pas en copiant les méthodes occidentales en matière
de néo-libéralisme est une pseudo-théorie qui n'est qu'un faux nez des lobbies des grandes entreprises et des grands financiers, justifiant privatisations, baisses d'impôts et déréglementations qui ne profitent vraiment qu'aux plus aisés et à leurs firmes : c'est une mise en forme théorique qui conduit à prôner l'ensemble de ces mesures qui ne font qu'accroître les inégalités sans pour autant bénéficier à l'économie globale d'un pays et du monde.

>

la crise financière de 2007-2008, la délocalisation des richesses et du pouvoir, dont les Panama Papers nous offrent un simple aperçu, le lent effondrement de la santé publique et de l’éducation, La pauvreté, l’effondrement des écosystèmes,

Pour le néolibéralisme, la seule caractéristique déterminante dans les relations humaines est la libre concurrence non réglementée.

Les services publics doivent être privatisés, la fiscalité non réglementée, le marché non réglementé, les impots pour les riches doivent être réduits,
Pour Hayek ,’l’état providence, la planification par le gouvernement conduisait au totalitarisme.
Le mont Pelerin Society, première organisation à soutenir le libéralisme fut soutenu par des millionnaires
A partir des années 1970 avec les crises économiques, l’effondrement des politiques keynésiennes, les thèses néolibérales ont commencé à prendre parce qu’avant c’était marginal.
C’est en gros la liberté pour les puissants mais aux détriments des faibles.
Lorsque l’économie laissez faire mena à 1929, La théorie keynésienne était là, pareil dans les années 1970 avec le néolibéralisme présent pour remplacer a politique kéynésienne mais après 2008 il n’y avait rien.

>

Plus le rôle de l’État se réduit, plus notre capacité à changer le cours de nos vies par le vote se réduit.

Le néolibéralisme génère peu de richesse. Au contraire, il la redistribue vers le haut entre les mains des élites dirigeantes. Harvey appelle cela « l’accumulation par dépossession ».
« L’argument principal de l’accumulation par dépossession repose sur l’idée que lorsque les gens n’ont plus la capacité de fabriquer des choses ou de fournir des services, ils mettent en place un système qui extrait la richesse d’autres personnes », selon Harvey. « Cette extraction devient alors le centre de leurs activités. L’une des façons d’y parvenir est de créer de nouveaux marchés de produits de base là où il n’y en avait pas auparavant. Par exemple, lorsque j’étais plus jeune, l’enseignement supérieur en Europe était essentiellement un bien public. De plus en plus [ce service et d’autres] sont devenus une activité privée. Le service de santé. Bon nombre de ces domaines que vous considéreriez comme n’étant pas des marchandises au sens ordinaire du terme deviennent des marchandises. Le logement pour la population à faible revenu était souvent considéré comme une obligation sociale. Maintenant, tout doit passer par le marché. Vous imposez une logique de marché à des secteurs qui ne devraient pas être ouverts au marché. »
La déréglementation a permis au système financier de devenir l’un des principaux centres d’activité redistributive par la spéculation, la prédation, la fraude et le vol », écrit Harvey dans son livre, peut-être le compte-rendu le meilleur et le plus concis de l’histoire du néolibéralisme. « La promotion des actions, les montages de Ponzi, la destruction structurée des actifs par l’inflation, le dépouillement des actifs par le biais de fusions et d’acquisitions, la promotion de niveaux d’endettement qui réduisent des populations entières même dans les pays capitalistes avancés à un niveau d’endettement de servage. Sans parler de la fraude des entreprises, de la dépossession d’actifs, des razzias de fonds de pension, de leur décimation par les actions et des effondrements d’entreprises par le crédit et les manipulations boursières, tout cela est devenu l’élément central du système financier capitaliste. »
Le terme « néolibéralisme » a été inventé lors d’une réunion à Paris en 1938. Deux délégués, Ludwig von Mises et Friedrich Hayek, ont alors défini les contours de cette idéologie. Tous deux exilés d’Autriche, ils considéraient la social-démocratie, illustrée par le New Deal de Franklin Roosevelt aux États-Unis et par le développement progressif du welfare en Grande-Bretagne, comme les manifestations d’un collectivisme de même nature que le nazisme et le communisme.
Dans La Route de la servitude, publié en 1944, Hayek a notamment souligné que toute forme de planification par un gouvernement conduisait inexorablement, en écrasant l’individualisme, à un contrôle social de type totalitaire. Tout comme Bureaucratie, le livre de Mises, La Route de la servitude a été énormément lu. Il a notamment attiré l’attention de certains très riches, qui ont vu dans cette philosophie une occasion de se libérer de la réglementation et de l’impôt. Lorsqu’en 1947, Hayek fonde la première organisation de promotion de la doctrine du néolibérale – la Société du Mont Pelerin – il est soutenu financièrement par des millionnaires et par leurs fondations.
Avec leur aide, il commence à créer ce que Daniel Stedman Jones décrit dans Les Maîtres de l’Univers comme « une sorte d’Internationale néo-libérale » : un réseau transatlantique d’universitaires, d’hommes d’affaires, de journalistes et de militants. Les riches bailleurs de fonds du mouvement financent une série de groupes de réflexion pour affiner et promouvoir l’idéologie. Parmi eux, l’American enterprise Institute, la Heritage foundation, le Cato institute, l’Institut des affaires économiques, le Centre des études politiques et l’Institut Adam Smith. Ils financent également des postes et des départements universitaires, en particulier dans les universités de Chicago et de la Virginie.

Dans un premier temps, en dépit du financement somptueux de sa promotion, le néolibéralisme est resté en marge. Le consensus d’après-guerre était quasi universel : les prescriptions économiques de John Maynard Keynes étaient largement appliquées, le plein emploi et la réduction de la pauvreté étaient des objectifs communs aux États-Unis et à une grande partie de l’Europe occidentale, les taux d’imposition supérieurs étaient élevés et les gouvernements cherchaient avant tout des résultats sociaux, en développant de nouveaux services publics et des filets de sécurité.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois
Je up.

Et que les crises économiques ont frappé des deux côtés de l’Atlantique, les idées néolibérales ont commencé à s’infiltrer dans le grand public. Comme le faisait remarquer Friedman, « lorsque le moment s’est présenté de changer d’orientation … il y avait une alternative toute prête qui attendait ». Avec l’aide de journalistes sympathisants et de conseillers politiques, des éléments du néolibéralisme, en particulier ses prescriptions dans le domaine de la politique monétaire, ont été adoptés par l’administration de Jimmy Carter aux États-Unis et par le gouvernement de Jim Callaghan en Grande-Bretagne.
Après que Margaret Thatcher et Ronald Reagan eurent pris le pouvoir, le reste suivit : réductions d’impôts massives pour les riches, écrasement des syndicats, déréglementation, privatisations, externalisation, concurrence dans les services publics. Grâce au FMI, à la Banque mondiale, au traité de Maastricht et à l’Organisation mondiale du commerce, les politiques néolibérales ont été imposées – souvent sans le consentement démocratique des populations – dans une grande partie du monde. Le plus remarquable a été leur adoption par les partis qui appartenaient autrefois à la gauche : le Labour et les Démocrates, par exemple. Comme le fait remarquer Stedman Jones, « il est dur d’imaginer aucune autre utopie qui ait été aussi pleinement réalisée ».

Il peut sembler étrange qu’une doctrine glorifiant le choix individuel et la liberté ait été promue avec le slogan « il n’y a pas d’alternative ». Mais, comme Hayek l’a fait remarquer lors d’une visite au Chili de Pinochet – l’une des premières nations où le programme néolibéral a été complètement appliqué – « ma préférence personnelle penche vers une dictature libérale plutôt que vers un gouvernement démocratique dénué de libéralisme ». La liberté que le néolibéralisme offre et qui semble si séduisante lorsqu’elle est exprimée en termes généraux, signifie la liberté pour le brochet, et non pour les vairons.
La liberté syndicale et la négociation collective signifie la liberté d’amputer les salaires. La liberté de la réglementation signifie la liberté d’empoisonner les rivières, de mettre en danger les travailleurs, d’imposer des tarifs iniques d’intérêt et de concevoir des instruments financiers exotiques. La liberté de l’impôt signifie la liberté de s’extraire de la redistribution des richesses qui permet de sortir des gens de la pauvreté.
Comme le montre Naomi Klein dans La théorie du choc, les théoriciens néolibéraux ont préconisé d’utiliser les crises pour imposer des politiques impopulaires pendant que les gens étaient distraits comme, par exemple, à la suite du coup d’État de Pinochet, de la guerre en Irak et de l’ouragan Katrina, que Friedman a décrit comme « une occasion de réformer radicalement le système éducatif » à la Nouvelle Orléans.
Lorsque les politiques néolibérales ne peuvent pas être imposées directement aux pays en interne, elles le sont iau niveau international, par le biais des traités commerciaux incorporant des ISDS ( juridictions privées ad hoc dédiées au règlement des différends investisseur-État : voir à ce sujet une longue interview sur le TAFTA ici ) qui peuvent faire pression pour supprimer des protections sociales et des législations environnementales. Lorsque les Parlements de certains États ont par exemple voté pour restreindre les ventes de cigarettes, protéger l’approvisionnement en eau des compagnies minières, geler les factures d’énergie ou empêcher les firmes pharmaceutiques de voler l’état, des multinationales ont attaqué les États concernés au tribunal, souvent avec succès. La démocratie se réduit ainsi à un théâtre.
Un autre paradoxe du néolibéralisme est que la concurrence universelle repose sur la quantification universelle et la comparaison. Le résultat est que les travailleurs, les demandeurs d’emploi et les services publics de toute nature sont soumis à un ergotage procédurier, étouffant le régime d’évaluation et de surveillance, afin d’identifier les « gagnants » et de punir les « perdants ». La doctrine que Von Mises avait proposée pour nous libérer du cauchemar bureaucratique de la planification en a plutôt fabriqué un.
Le néolibéralisme n’a pas été conçu comme un self-service à visée d’extorsion, mais il en est rapidement devenu un. La croissance économique a été nettement plus lente dans l’ère néolibérale (depuis 1980 en Grande-Bretagne et aux États-Unis) qu’elle ne l’était dans les décennies précédentes, sauf pour les très riches. L’inégalité dans la distribution des revenus et la répartition des richesses, après 60 années de résorption, a augmenté rapidement depuis, en raison de l’écrasement des syndicats, des réductions d’impôt, de la hausse des loyers, des privatisations et de la dérégulation.
La privatisation ou la marchandisation des services publics tels que l’énergie, l’eau, les trains, la santé, l’éducation, les routes et les prisons a permis aux entreprises de mettre en place des péages, des loyers ou des dépôts de garantie, payables par le usagers par les gouvernements.
Au bout du compte, ces rentes ne sont ni plus ni moins que des revenus du capital, désignés d’une autre façon. Lorsque vous payez un prix artificiellement gonflé pour un billet de train, seule une partie du prix sert à rémunérer les opérateurs, les dépenses d’énergie, les salaires ou l’amortissement du matériel roulant. Le reste, c’est ce qu’on vous ponctionne.
Ceux qui possèdent et dirigent les services privatisés ou semi-privatisés du Royaume-Uni amassent des fortunes prodigieuses en investissant peu et en facturant cher. En Russie et en Inde, les oligarques ont acquis des actifs de l’État à des prix dérisoires. Au Mexique, Carlos Slim a obtenu le contrôle de presque tous les services de téléphonie, et il est rapidement devenu l’un des hommes les plus riches du monde.
La financiarisation, comme le note Andrew Sayer dans Why We Can’t Afford the Rich, a eu un impact similaire. « Comme la rente », soutient-il, « l’intérêt est… un revenu du capital obtenu sans aucun effort ». Comme les pauvres deviennent plus pauvres et les riches plus riches, les riches acquièrent de plus en plus le contrôle d’un autre outil essentiel : la monnaie. Le paiements d’intérêt, à une écrasante majorité, permet un transfert financier des pauvres vers les riches. Comme les prix de l’immobilier et le retrait de l’État pèsent sur les personnes endettées (exemple : le remplacement des bourses d’études par des prêts aux étudiants), les banques et leurs dirigeants s’enrichissent à leur détriment.

Selon Sayer, les quatre dernières décennies ont été marquées par un transfert de richesse non seulement des pauvres vers les riches, mais également parmi les riches, depuis ceux qui gagnent de l’argent en fournissant de nouveaux produits ou services vers ceux qui en gagnent en contrôlant les actifs existants, en récoltant des loyers, des intérêts ou des gains de capital. Le revenu acquis a été supplanté par les revenus du capital non acquis.
Mais partout, les politiques néolibérales se heurte à des défaillances du marché. Les banques sont devenues « too big to fail », et des sociétés privées sont désormais chargées de fournir les services publics. Comme souligné par Tony Judt, le raisonnement d’Hayek a omis le fait que les services publics vitaux n’avaient pas le droit de s’effondrer, ce qui signifie que la concurrence ne peut pas suivre son libre cours. Dès lors, le monde du business prend les profit les bénéfices, mais les États conservent les risques.

Or plus l’échec apparaît comme grand, plus l’idéologie se radicalise. Les gouvernements utilisent les crises du néolibéralisme lui-même pour l’approfondir, s’en servant comme occasion de réduire les impôts, de privatiser les services publics restants, d’agrandir les trous dans les filets de sécurité sociale, de déréglementer les sociétés et de re-réglementer les citoyens. La haine de soi de l’État plante maintenant ses crocs dans l’ensemble des services publics.

L’effet le plus dangereux du néolibéralisme ne réside peut-être pas les crises économiques mais les crises politiques qu’il génère. Dans la mesure où le domaine de l’État se réduit, notre capacité à changer le cours de nos vies par le vote se réduit également. A la place, la théorie néolibérale affirme que les gens peuvent exercer leur liberté choix en orientant leurs dépenses. Mais certains ont plus à dépenser que d’autres : dans la grande démocratie du consommateur ou de l’actionnaire, un vote n’équivaut pas à un autre vote. Le résultat est une déresponsabilisation des pauvres et de la classe moyenne. Comme les partis de droite et de l’ex-gauche adoptent des politiques néolibérales similaires, la déresponsabilisation tourne à la privation effective des droits. Un grand nombre de personnes ont été exclues de fait du débat politique.

Chris Hedges note que « les mouvements fascistes s’appuient sur une base constituée non non des actifs mais des inactifs politiques, des « perdants » qui sentent, souvent à raison, qu’ils n’ont aucune voix ni aucun rôle à jouer ». Lorsque le débat politique ne s’adresse plus à lui, le peuple devient sensible aux slogans, symboles et sensations qui le remplacent. Pour les admirateurs de Trump, par exemple, les faits et les arguments semblent sans importance.
Judt explique pour sa part que lorsque le maillage épais des interactions normales entre les individus et l’État se réduit à l’exercice de l’autorité et à l’obéissance, la seule force qui nous reste et nous lie est le pouvoir décuplé de l’État. Le totalitarisme que Hayek craignait tant est plus susceptible de voir le jour dans une situation où les gouvernements ayant perdu l’autorité morale qui découle de la fourniture des services publics, sont réduits à « cajoler, menacer et finalement contraindre les gens à leur obéir ».
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois
:chat_lunettes:


Tout comme le communisme, le néolibéralisme est une sorte de Dieu déchu. Mais la doctrine zombie continue sa route en bringuebalant. L’une des principales raisons est son l’anonymat, ou plutôt une série de choses qu’on omet de nommer.
Des bailleurs de fonds invisibles maintiennent en vie la doctrine invisible de la main invisible. Lentement, très lentement, nous commençons à découvrir l’identité de quelques-uns d’entre eux. Nous constatons que l’Institut des affaires économiques, qui s’est opposé avec force dans les médias à toute nouvelle réglementation de l’industrie du tabac, a été secrètement financé par la British American Tobacco depuis 1963. Nous découvrons que Charles et David Koch, deux des hommes les plus riches le monde, ont fondé l’institut qui a lui-même mis sur pied le mouvement Tea Party. Nous constatons que Charles Koch, en fondant l’un de ses groupes de réflexion, avait noté que « dans le but d’éviter les critiques indésirables, la façon dont l’organisation est contrôlée et dirigée ne doit pas être largement diffusée ».
Les concepts utilisés par le néolibéralisme dissimulent souvent plus qu’ils ne désignent. « Le marché » sonne comme un phénomène naturel, tout comme pourraient l’être comme la gravité ou la pression atmosphérique. Mais il se heurte à des relations de pouvoir. Ce que « le marché veut » tend à signifier « ce que les entreprises et leurs patrons veulent » Le terme « investissement », comme le note Sayer, peut désigner deux choses très différentes. La première est le financement d’activités productives et socialement utiles. La deuxième est le simple achat d’actifs existants pour percevoir des intérêts, des dividendes et des gains en capital. En utilisant le même mot pour différentes activités, on « camoufle les sources de richesse », ce qui conduit à confondre la création de richesse et la ponction opérée sur la richesse.
Il y a un siècle, les nouveaux riches étaient décriés par ceux qui avaient hérité leur argent. Les entrepreneurs ont cherchaient la reconnaissance sociale en se faisant passer pour des rentiers. Aujourd’hui, la relation a été inversée: les rentiers et les héritiers se présentent comme entrepreneurs. Ils prétendent avoir gagné leur revenu qui n’est que prélevé.
Cette confusion verbale s’ajoute à l’absence de nom et de lieu qui caractérise le capitalisme moderne, et le modèle de la franchise qui garantit que les travailleurs ne savent pas pour qui ils triment. Certaines entreprises sont enregistrées à travers un réseau de régimes offshore si complexe que même la police ne peut pas en découvrir les véritables propriétaires. Des montages fiscaux embobinent les gouvernements. Des produits financiers sont créés, si complexes que personne n’y comprend rien.
L’anonymat du néolibéralisme est jalousement protégé. Ceux qui sont influencés par Hayek, Mises et Friedman ont tendance à rejeter le terme, clamant – non sans justesse – qu’il n’est aujourd’hui utilisé que de façon péjorative. Mais ils ne nous proposent aucun terme substitutif. Certains se décrivent comme libéraux ou libertaires classiques, mais ces descriptions sont à la fois trompeuses et curieusement dissimulatrices, comme si elles suggéraient qu’il n’y a rien de nouveau depuis la La Route de la servitude, Bureaucratie ou le travail classique de Friedman Capitalisme et liberté.
On doit bien convenir qu’il y a quelque chose de remarquable dans le projet néolibéral, du moins tel qu’il existait à ses débuts. Il constituait une philosophie innovante promue par un réseau cohérent de penseurs et de militants ayant un plan d’action clair. Il était patient et persévérant. La route de la servitude est devenue la voie vers le pouvoir.
Le triomphe du néolibéralisme reflète d’ailleurs l’échec de la gauche. Lorsque l’économie du laissez-faire a conduit à la catastrophe en 1929, Keynes a conçu une théorie économique globale pour la remplacer. Lorsque la formule keynésienne de relance par la demande a atteint ses limites dans les années 70, une alternative était prête, le néolibéralisme. Mais lorsque celui-ci a semblé s’effondrer en 2008 il n’y avait … rien. Voilà pourquoi le zombie continue de marcher. La gauche n’a produit aucun nouveau cadre général de la pensée économique depuis 80 ans.
Chaque invocation de Lord Keynes est un aveu d’échec. Proposer des solutions keynésiennes aux crises du XXI° siècle revient à ignorer trois problèmes évidents: il est difficile de mobiliser les gens sur de vieilles idées; les défauts du keynésianisme révélés dans les années 70 n’ont pas disparu; surtout, les keynésiens n’ont rien à dire au sujet d’une préoccupation nouvelle et de première importance : la crise environnementale. Le keynésianisme fonctionne en stimulant la demande des consommateurs pour promouvoir la croissance économique. La demande des consommateurs et la croissance économique sont les moteurs de la destruction de l’environnement.

Hayek et le néo libéralisme


Friedrich August von Hayek naît en 1899 à Vienne, dans une famille d’intellectuels. A son retour du front italien en 1918, il entame des études de droit et de sciences politiques à l’université de Vienne, où il deviendra lui-même enseignant après avoir été l’élève du libéral Ludwig von Mises.
Meurtrie par l’explosion de l’empire austro-hongrois, l’Autriche souffre alors d’une inflation galopante et d’une instabilité politique qui inquiètent le jeune prof. En 1931, dans «Prix et production», il réfute les arguments avancés par Keynes pour sortir de la crise de 1929 : pour lui, vouloir rétablir le plein-emploi par une politique d’expansion monétaire fait courir le risque d’une envolée des prix et crée les conditions d’un chômage futur. Cette analyse le fait remarquer par la London School of Economics où il est recruté comme professeur. En 1938, lors de l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie, il demande puis obtient la nationalité britannique. S’écartant un temps de la recherche pure, il publie en 1944, «La Route de la servitude», un ouvrage polémique dans lequel il attaque avec force le socialisme et sa version «light», la planification d’Etat, mais aussi le dirigisme des fascistes.
Face au keynésianisme triomphant des Trente Glorieuses, Hayek s’est toujours posé comme le promoteur inlassable des idées libérales. En 1947, il fonde la Société du Mont-Pèlerin (Suisse), un think tank favorable à l’économie de marché, qui compte à l’époque une trentaine de membres dont les Français Maurice Allais («prix Nobel» d’économie) et Bertrand de Jouvenel. Trois ans plus tard, il devient professeur à l’université de Chicago. En 1962, il rentre en Europe et donne des cours à l’université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), puis à celle de Salzbourg (Autriche), où il enseignera après sa retraite. «Nobélisé» sur le tard, en 1974, pour des travaux datant des années 1930, il s’éteint à l’âge respectable de 93 ans.
SES THÉORIES
L’œuvre de Friedrich Hayek est celle d’un lutteur , ponctuée de succès et de revers mais toujours inspirée par la volonté d’ébranler les postulats de Keynes – qui fut pourtant un ami – et les fondements du socialisme, dont il estime qu’ils reposent tous deux sur une erreur intellectuelle, une fausse conception du monde. D’où cette triple réflexion, qu’il mène de front sur l’économie, les sciences et le rôle de la société et de l’Etat.
Le point de départ est son aversion pour l’inflation, «le mal économique absolu», qui le rapproche des monétaristes, notamment de Milton Friedman. Hayek affirme qu’une politique monétaire expansionniste – un accroissement de la masse monétaire, par l’usage de la «planche à billets» ou d’autres leviers – donne l’illusion d’un retour à la croissance et d’une baisse du chômage. Illusion, estime-t-il, car si la création monétaire entraîne effectivement une baisse des taux d’intérêt, donc une relance des investissements et de l’activité, elle développe à terme plusieurs effets pervers, comme des distorsions dans la structure des prix qui, au final, déstabilisent les entreprises et provoquent un chômage encore plus massif qu’avant.
D’où vient cet aveuglement ? D’une conception biaisée de l’économie, dénonce Hayek dans «Scientisme et sciences sociales, essai sur le mauvais usage de la raison » (1952). Le scientisme, explique-t-il, c’est «l’imitation servile de la méthode et du langage des sciences». Or, selon lui, les sciences dures – la physique, les maths – et les sciences sociales – comme l’économie – n’ont absolument rien à voir. «L’application des méthodes des sciences exactes aux sciences sociales en fait des disciplines objectivistes qui ne prennent pas en compte la diversité des interprétations individuelles et la subjectivité des faits sociaux», avance l’Autrichien. En clair, la plupart des actes d’un citoyen-salarié-consommateur ne sont pas des faits objectifs qu’on peut réduire à des équations ou à des formules mathématiques. Toutes les tentations planificatrices, qu’elles soient socialistes, fascistes ou interventionnistes, sont donc vouées à l’échec parce qu’elles ne sont que «l’application des principes de la mécanique à l’ensemble de la société.»
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois
:chat_lunettes:


Dans la pensée hayekienne, l’économie n’est pas un monde clos où un organisme d’Etat calcule la meilleure allocation possible des ressources puis impose aux entreprises et aux individus le résultat de ses calculs. C’est un système ouvert où de nouvelles demandes et offres se créent sans cesse. Dans ces conditions, seul le marché libre et concurrentiel, qui encourage l’initiative individuelle, peut favoriser la croissance et déterminer la meilleure distribution des revenus. Un autre penseur du libéralisme, Raymond Aron, disait : «Les hommes font leur histoire, même s’ils ne savent pas l’histoire qu’ils font.» Sous la plume de Hayek, cela donne : «Les réalisations économiques sont le résultat des actions des hommes, mais non de leurs intentions.» Conclusion : l’économie échappe nécessairement à la planification rationnelle, celle des Etats comme celle des hommes. Il développe cette thèse et, plus largement, celle de la supériorité du libéralisme dans «La Constitution de la liberté » (1960), l’une de ses œuvres majeures. Mieux vaut privilégier, écrit-il, «une tradition qui a passé le test du temps qu’une quelconque autorité politique.»
Mais Hayek va plus loin, en établissant un lien direct entre le fonctionnement d’une économie libre et le système politique. Dans «Droit, législation et liberté» (trois volumes publiés entre 1973 et 1979), il expose son idée maîtresse selon laquelle le marché est l’unique instrument non contraignant qui permette de coordonner les actions d’individus qui ne se connaissent pas. L’ordre spontané qui en découle, appelé «catallaxie» – du grec «katallatein», qui signifie échanger –, constitue à ses yeux le socle le plus solide d’une société libre. La raison des hommes ne suffit pas : les variables économiques et les rapports entre individus changent trop vite et trop souvent pour qu’un gouvernement décide à un moment donné que tel plan est meilleur que tel autre. Seul le marché peut organiser les activités humaines. Et comme son mystère et sa complexité nous dépassent, ne feignons pas de le mettre en ordre : «La liberté laissée à chacun d’utiliser les informations dont il dispose pour poursuivre ses propres desseins est le seul système qui permette d’assurer la mobilisation la plus optimale possible de l’ensemble des connaissances dispersées dans le corps social», assure Hayek. Les régimes communistes, dit-il encore, ont montré à l’extrême cette impuissance de la raison.
Dans l’un de ses derniers ouvrages, «La Présomption fatale, les erreurs du socialisme » (1988), ce chantre du laisser-faire dresse le bilan accablant de cette volonté de démiurge qui anime les planificateurs. Selon lui, il ne suffit pas de défendre le libéralisme : il faut œuvrer sans relâche pour affaiblir l’Etat. Car, «laisser la loi aux mains de gouvernants élus, conclut Hayek, c’est confier le pot de crème à la garde du chat».

Il faut déjà comprendre la révolution inégalitaire dans le monde occidental et ses origines. Dans sa dimension théologique, sociale et raciale. Durant la Renaissance, il y a eu une rupture théologico-anthropologique avec Martin Luther. Le luthérianisme abandonne la théologie des actes au profit de la théologie de la grâce qui est le versant religieux de l’inégalitarisme anthropologique qui a gagné les régions de l’Allemagne où le luthérianisme s’est répandu et implanté. Si le Saint-Empire romain germanique a perduré plus de huit siècles (962-1806), c’est parce que la structure familiale inégalitaire n’était pas encore établie dans l’espace germanique. Je rappelle que les Mérovingiens et les Carolingiens étaient étrangers à cette primogéniture et avaient partagés leur royaume entre leurs fils.
Pas étonnant que le déclin du Saint Empire romain germanique commence avec la révolution de Luther sur le plan religieux. C'est justement une révolution inégalitaire qu'on peut définir par le rejet du catholicisme. Une séparation avec l'Eglise romaine qui représente l'universel et l'égalité. Et le protestantisme accentue les inégalités l'inégalitarisme germanique entravé par le catholicisme. Car le catholicisme considère les hommes comme égaux. C'était une révolution paysanne mais aussi une révolution d'étendant d'ouest en est.
La répression fut impitoyable : les révoltés furent battus à Frankenhausen, en mai 1525 ; Müntzer, prisonnier, fut décapité. Il y aura en tout plus de 100 000 morts. La révolte des paysans part du sud de l’Allemagne, plus égalitaire (et qui est restée catholique) que le Nord, gagné par la réforme protestante. Martin Luther, avec une verve méprisante, tirant sa source de l’inégalitarisme vétérotestamentaire, appela à écraser la révolte. Il écrit son Exhortation à la paix à propos des douze articles de la paysannerie souabe. Luther avançait que les deux royaumes étaient mis en péril par la révolte :
« Cette affaire est d’importance et périlleuse. Elle concerne tout ensemble le royaume de Dieu et le royaume du monde – car si cette révolte devait se propager et l’emporter, les deux royaumes périraient, en sorte que ni le gouvernement temporel ni la Parole de Dieu ne survivraient mais qu’il s’ensuivrait une destruction éternelle de toute l’Allemagne. »
Luther qualifie les paysans et leurs meneurs de « faux prophètes » et « prophètes assassins » qui ont berné la populace. Le titre de chrétien que s’arrogent les insurgés est blasphématoire, car selon lui, « il ne convient à aucun chrétien de se réclamer du droit et de lutter pour lui-même, mais de souffrir l’injustice et de supporter le mal ; il faut s’en tenir à cela… »
Source : B. Cottret, Histoire de la réforme protestante, XVIIe-XVIIIe siècle, Perrin, 2001, p. 66.
« La colère et la rigueur du pouvoir sont aussi nécessaires pour le peuple que le manger et le boire.
Si l’on avait, dès le début, suivi mon conseil, lorsque la révolte a commencé, et immédiatement sacrifié un ou cent paysans en frappant sur leurs têtes… on aurait sauvegardé bien des milliers de gens. »
Il est facile de voir que Luther, qui renait la loi, utilisait pourtant cette même loi, celle de l'Ancien Testament et son inégalitarisme fondamental contre le message de Jésus notamment face aux marchands du Temple.
Pas étonnant que nombre de princes et de bourgeois aient appuyé Luther puisque ce même Luther se mettait du côté des riches et des puissances contre les pauvres et les petits.

Car oui, la Réforme est belle et bien bourgeoise.
Jean Calvin accentue par la suite fortement l’inégalitarisme protestant, en faisant un retour plus radical que Luther à la Bible hébraïque.
Calvin reprend à la lettre la Torah, selon laquelle « Yahvé poursuit les crimes des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 20:5).
« Dieu, non seulement punit les méchants et les contempteurs de sa majesté en leur personne propre, mais cette vengeance s’étend jusqu’aux enfants. Il est vrai que nous trouverons ceci étrange à notre sens, mais il a déjà été déclaré ci-dessus comme Dieu peut punir les enfants des méchants sans leur faire tort. Et pourquoi ? Nous sommes tous maudits en Adam, et n’apportons que condamnation avec nous du ventre de la mère. » (Jean Calvin)
Source : OC 34, col. 484 : 100e sermon sur Jb. Bernard Cottret, op. cit. p. 348 note 80.
La structure familiale inégalitaire, qui engendre des systèmes politiques et des idéologies racistes et ethnocentrées, englobe un certain nombre de peuples, y compris les juifs, qui avaient été vus comme étant des ennemis majeurs par l’Allemagne nazie. « Il est assez pathétique de constater, écrit Emmanuel Todd, que les systèmes familiaux allemand et juif sont semblables dans leurs traits essentiels. Ces deux peuples sont remarquables par leur particularisme idéologique, qu’il soit politique ou religieux. »
Source : Emmanuel Todd, La troisième planète – Structures familiales et systèmes idéologiques, Paris, Seuil, 1983, p. 71.
www.amazon.fr https://www.amazon.fr/Tro[...]déologiques/dp/2020063417

« Si le communisme selon le Manifeste est le modèle hébraïque auquel il ne manque que Dieu, j’ajouterai, au risque de passer pour un "antisémite notoire", que le nazisme selon Mein Kampf (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu…
Hitler n’a jamais nié que Dieu ait fait des Juifs, dans l’Antiquité, son "peuple élu". Sa thèse est que les Juifs ont failli à leur mission en condamnant à mort Jésus [...] Mais Dieu a choisi un autre peuple, celui des Allemands (des Germains, fine fleur des Aryens) pour être désormais son nouveau "peuple élu". Avec Hitler pour "guide". Comme l’avait été Moïse.
Le Führer emprunte à l’idéologie biblique la valeur suprême accordée à la "pureté", ce qui entraîne la prohibition des mélanges, des mélanges ethniques avant tout [...]
Deux ans après son arrivée au pouvoir, Hitler promulgue les "lois de Nuremberg" (1935), dont la première est ainsi libellée : ’1 – Les mariages entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdits.’
Hitler reprend aussi au modèle hébraïque la conviction, étrangère aux Grecs, qu’une doctrine assurée de devenir la vérité doit refuser de se confronter à d’autres doctrines ou de cohabiter avec elles…

Il décrit "le Juif" et "l’Allemand" comme des frères ennemis engagés dans une rivalité qui ne pourra connaître qu’un vainqueur.

En effet, Hitler a ainsi écrit : "Le Juif est en toutes choses le contraire de l’Allemand et il lui est cependant apparenté au point qu’on pourrait les prendre pour deux frères… Quelle lutte s’engage entre eux et nous ! L’enjeu est tout simplement la destinée du monde… Il ne peut y avoir deux peuples élus. Nous sommes, nous, le peuple de Dieu… Deux mondes s’affrontent, l’homme de Dieu et l’homme de Satan." »
Source : file:///C:/Users/33601/Downloads/CITE_065_0003.pdf
www.cairn.info https://www.cairn.info/re[...]e-cites-2016-1-page-3.htm
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois
:chat_lunettes:


books.google.fr https://books.google.fr/b[...]an."%20»&f=false

L'effondrement du catholicisme, ce n'est pas seulement au XVIIème ou XVIIIème siècle. Le concile de Vatican II a été un véritable clou dans le cercueil.
A partir des années 1980, c'est le tournant vers le néolibéralisme d'essence anglo américain. Fini l'économie mixte et la tradition colbertiste voulant de la libre entreprise se combinant avec un état fort.
Les inégalités sociales et économiques n'ont fait qu'augmenter. Tout cela se traduit par un mépris de la classe dominante pour le reste de la société.
Source : Emmanuel Todd, La Lutte des classes au XXIe siècle
Pas étonnant qu'on ait eu toute cette violence à l'égard des gilets jaunes venant des classes populaires sous Macron. Sans oublier les insultes envers ceux qui ne sont rien, selon Macron.
Et la résultat est qu'une oligarchie dirige l'Occident et que cette oligarchie se voit quasiment comme une sorte de race supérieure. Une race supérieure en guerre contre les peuples, vus comme des races inférieures. Je rappelle d'ailleurs que Yuval Noah Harari, conseiller de Klaus Schwab a divisé le monde en 2 catégories. D'un côté, les dieux, de l'autre les inutiles.
Ce n'est pas étonnant non plus de voir la manière dont l'Etat Israélien traite les civils de Gaza et les Palestiniens en général comme une sous humanité. De la même manière, il n'est pas étonnant que l'Ukraine sous Porochenko puis Zelensky traitait les russophones du Donbass comme une sous humanité russe. Et la période du covid a permis de voir de quelle genre de ségrégation était capable les covidistes fanatiques. Et la victoire de l'inégalitarisme judéo protestant est en grande partie ce qui explique cette inégalitarisme de l'Occident sur le plan interne comme sur le plan externe.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 9 mois