Ce sujet a été résolu
bah argumente
Bah il suffit de lire ce qu'il ecrit sur le liberalisme et el famoso "neoliberalisme" pour voir que l'op ne sait pas de quoi il parle.
il y a un an
Je me suis déjà fait traiter de communiste parce que je ne cire pas les pompes des capitalistes
Très bon topic khey


il y a un an
TL;DR : le néolibéralisme adopte le postulat qu’un être humain n’a pas besoin de revenus pour assurer sa survie, sinon le concept de « marché du travail » se pète la gueule. Tout est dit sur la qualité scientifique de cette religion théorie.
Sinon, petit correction : les politiques menées en Angleterre ou ailleurs ne sont pas néolibérales (ou en tout cas plus), c’est de l’ordolibéralisme. D’où le côté matraquer la gueule du prolo quand il lève les yeux, et dépenser le PIB d’un pays d’Afrique dans la surveillance de la population.
Sinon, c’est intéressant que tu adaptes ton discours à un public de droite, mais bon, ce que tu décris est conceptualisé depuis les années 1840, ça s’appelle la lutte des classes.
Sinon, petit correction : les politiques menées en Angleterre ou ailleurs ne sont pas néolibérales (ou en tout cas plus), c’est de l’ordolibéralisme. D’où le côté matraquer la gueule du prolo quand il lève les yeux, et dépenser le PIB d’un pays d’Afrique dans la surveillance de la population.
Sinon, c’est intéressant que tu adaptes ton discours à un public de droite, mais bon, ce que tu décris est conceptualisé depuis les années 1840, ça s’appelle la lutte des classes.
Le concept de « marché du travail », ou plus precisement l'hypothese de la liberté de l'employé de negocier son travail à son employeur, c'est le liberalisme tout court hein. Le neoliberalisme c'est pas ca.
il y a un an
Oui, tu as raison : c'est de l'ordolibéralisme, qui pour moi est encore une mutation aberrante du néolibéralisme, un peu comme une lignée de consanguins
En revanche le concept de lutte de classes me paraît relativement inadapté à la situation actuelle... mais ça mériterait un autre topic
En revanche le concept de lutte de classes me paraît relativement inadapté à la situation actuelle... mais ça mériterait un autre topic
Une lignée de consanguins, très apte description.
Pour moi, la lutte des classes est on ne peut plus d’actualité. On retrouve aujourd’hui tous les mêmes éléments que dans les « époques » sociales précédentes à l’approche des crises, avec une hyperclasse (ici la bourgeoisie financière) qui vit dans un monde complètement différent du reste de la population (leurs lieux de vie, leurs écoles, leurs boulots sont séparés, parfois même physiquement), et qui pour maintenir ce mode de vie, va user de tous les moyens que lui offre le pouvoir pour siphonner la richesse produite par le travail des autres.
Ça mériterait beaucoup plus de détails, mais pour moi, c’est une erreur de croire qu’on est sortis de la lutte des classes. Ça ne veut pas dire qu’il faut appliquer à la lettre le programme de Marx et Engels, qui reste fortement ancré dans le contexte des années 1840, mais en termes d’analyse des évolutions sociales et politiques, l’outil « lutte des classes » fonctionne toujours aussi bien. Et on ne réglera jamais le problème si on ne regarde pas la cause en face.
Pour moi, la lutte des classes est on ne peut plus d’actualité. On retrouve aujourd’hui tous les mêmes éléments que dans les « époques » sociales précédentes à l’approche des crises, avec une hyperclasse (ici la bourgeoisie financière) qui vit dans un monde complètement différent du reste de la population (leurs lieux de vie, leurs écoles, leurs boulots sont séparés, parfois même physiquement), et qui pour maintenir ce mode de vie, va user de tous les moyens que lui offre le pouvoir pour siphonner la richesse produite par le travail des autres.
Ça mériterait beaucoup plus de détails, mais pour moi, c’est une erreur de croire qu’on est sortis de la lutte des classes. Ça ne veut pas dire qu’il faut appliquer à la lettre le programme de Marx et Engels, qui reste fortement ancré dans le contexte des années 1840, mais en termes d’analyse des évolutions sociales et politiques, l’outil « lutte des classes » fonctionne toujours aussi bien. Et on ne réglera jamais le problème si on ne regarde pas la cause en face.
il y a un an
Oui, tu as raison : c'est de l'ordolibéralisme, qui pour moi est encore une mutation aberrante du néolibéralisme, un peu comme une lignée de consanguins
En revanche le concept de lutte de classes me paraît relativement inadapté à la situation actuelle... mais ça mériterait un autre topic
En revanche le concept de lutte de classes me paraît relativement inadapté à la situation actuelle... mais ça mériterait un autre topic
L'ordoliberalisme est conceptualisé a la premiere moitié du XXeme siecle, mais est selon toi une mutation d'une politique economique qui a débuté dans les années 80 (Donc postérieur à l'ordoliberalisme) . Bref, tu ne sais pas de quoi tu parles.
il y a un an
Putaso
1 an
L'Angleterre : pays du tiers-monde attaché à Londres
source :
Récemment, des élections législatives ont eu lieu en Angleterre, assez éclipsées par nos propres élections.
Le parti du Labour (les gaucho) ont écrasé les Conservateurs :
412 sièges contre 121, une atomisation totale, on est loin du fragile NFP avec Hollande et Cucksmann, obligé de faire alliance avec Macron pour ne pas se faire détruire par le RN
Pourquoi cet écrasement aussi dur par les Labour? Hé bien le parti Conservateur (la droite) est au pouvoir au Royaume-Uni depuis 2010. 14 ans de gouvernement de droite néolibérale donc...
* * *
Politique d'austérité : il faut rembourser la dette et équilibrer les comptes
Depuis 2010, le budget des gouvernements locaux anglais a été réduit DE MOITIE. Pourquoi ? Afin de résorber le déficit public et de rembourser la sacro-sainte dette de la crise de 2008. Vous savez, cette dette provoquée par l'avarice des gros banquiers ? Hé bien c'est l'anglais lambda qui va devoir payer.
Résultat de cette politique :



On a baissé le budget de l'éducation (-10 milliards), supprimé 1/3 des services pour la jeunesse (ils n'ont qu'à se bouger le cul ces feignasses
Il en résulte un délabrement généralisé. Des hôpitaux, des écoles où les toits s'effondrent. Il y aurait des écoles qui ne survivraient que parce que l'entreprise de construction aurait la gentillesse de payer la réparation des toits effondrés
Tout ça est fait pour rembourser la dette et équilibrer les comptes. Il n'y a pas d'autre idée derrière, c'est juste une question d'avoir les bons chiffres sur une feuille de papier.
Exemple de politique néolibérale absurde et injuste : Taxe sur les handicapés
Je vous ai dit que, selon le néolibéralisme, il faudrait réduire les taxes des riches et tout le monde s'enrichirait. Le résultat de cette idée est qu'il faut taxer les classes moyennes et les pauvres. Eux on s'en bats les couilles, ils ne génèrent pas de richesse.
Cela mène a des politiques LUNAIRES, comme une taxe sur les personnes handicapées. Explication :

Le but était d'incentiver ces gens à déménager vers une maison plus petite, réduisant ainsi le montant desdits APL. Problème : les gens ayant une chambre vide sont souvent des personnes handicapées qui ont besoin d'une chambre pour y déposer du matériel médical. Et il paraît que 2/3 des personnes touchées par la pénalité étaient handicapés, soit 330 000 personnes environ
Concrètement cette mesure a été une taxe sur les handicapés.

Stagnation des salaires, appauvrissement de l'Angleterre
Si les salaires britanniques avaient suivi la tendance pre-2008, les Anglais auraient 11 000£ de plus par an.

Pour que vous vous fassiez une idée du désastre, vers la fin de cette décennie, la famille moyenne en Pologne ou en Slovénie aura un pouvoir d'achat supérieur à celui d'une famille Anglaise.

Le PIB aurait augmenté de 0,9% en France en 2023. En Angleterre c'est 0,5% d'augmentation, alors qu'ils sont en dehors de l'Union Européenne, ET ILS ONT LA SOUVERAINETE MONETAIRE contrairement à la France qui se fait enculer par le
Les personnes souffrant de malnutrition en Angleterre auraient triplé depuis 2010, et l'augmentation concernerait notamment la carence en fer :

L'auteur de la vidéo donne un autre exemple mais là je vous avoue que j'hésite. Selon lui (et sa source), 6% des enfants au Royaume Uni n'auraient pas de lit pour dormir, donc ils dormiraient par terre. De plus, 9% des gosses devraient partager leur lit avec quelqu'un d'autre. Là honnêtement je ne sais pas, je trouve que c'est un peu fort les gosses qui dorment par terre, mais je le signale au cas où

la source :
* * *
Le système de santé britannique est nul à chier
Constitué il y a 75 ans, le système de santé britannique, appelé NHS, est apparemment nul à chier.








Mais ce n'est pas tout. Les salaires pour les médecins débutants sont inférieurs en Angleterre qu'en France. Et ce n'est pas une petite différence :

Comparaison :
10 000 balles de plus en France

Comme vous pouvez le constater, le pouvoir d'achat des infirmières et autres baisse, remonte un peu en 2020 pour motiver les infirmiers pendant le covid puis redescend brutalement, on a plus besoin de vous les gueux hop hop hop on rembourse la dette nationale

* * *
Insécurité
Le pourcentage des crimes (connus) qui finissent en justice :
5% ou moins pour les cambriolages, les agressions, vandalisme, vol de voiture et autres. En gros, tu as 95% de chances de t'en sortir en faisaint un cambriolage en Angleterre
Certains avocats gagneraient 12 000£ par an, même le réalisateur de la vidéo s'est arrêté pour vérifier parce qu'il ne pouvait pas y croire. On parle de 12000 balles par an pour des AVOCATS, moins du SMIC en France

On ajoute à cela les migrants, qui ont protagonisé les fameux grooming gangs, des groupes de violeurs de mineures couverts par la police, car ils avaient peur de se faire traiter de racistes. Les grooming gangs ont été dénoncés par Tommy Robinson à l'époque, un brit qui s'est fait arrêter immédiatement par la police et mis en prison (comme quoi la justice est rapide quand elle le veut hein
Souvenez-vous : les frontières sont mauvaises pour le commerce, donc il faut les ouvrir telle Juliette ouvrant ses jambes à son ex copain qui l'a frappée et abandonnée quand elle était enceinte.
On remarquera aussi que, depuis le Brexit, l'immigration non-européenne a augmenté.
Libertés de plus en plus faibles
Ah, le néolibéralisme : l'Etat devrait totalement se retirer dans le domaine économique, mais lorsqu'il s'agit de réprimer les citoyens il est là
Ici, on sort de la doctrine strictement néolibérale. Car le marché - les grosses corporations, les gros capitalistes - est la perfection absolue, certes : mais les gueux, le petit peuple est con. Il faut le guider, lui dire ce qui est bien et ce qui est mal. Evidemment, si ces gens étaient cohérents idéologiquement, ils laisseraient les gens tranquilles. Mais ils pensent avoir le devoir de sauver le petit peuple de ses vices




la baisse du budget des services publiques et gouvernements locaux me fait furieusement penser au rôle des énarques dans les ARS en France qui ont géré les hosto comme des comptables, en réduisant la qualité des services mais en finissant par pallier le manque de main-d'oeuvre motivée par des primes pour tout et n'importe quoi 

il y a un an
Une lignée de consanguins, très apte description.
Pour moi, la lutte des classes est on ne peut plus d’actualité. On retrouve aujourd’hui tous les mêmes éléments que dans les « époques » sociales précédentes à l’approche des crises, avec une hyperclasse (ici la bourgeoisie financière) qui vit dans un monde complètement différent du reste de la population (leurs lieux de vie, leurs écoles, leurs boulots sont séparés, parfois même physiquement), et qui pour maintenir ce mode de vie, va user de tous les moyens que lui offre le pouvoir pour siphonner la richesse produite par le travail des autres.
Ça mériterait beaucoup plus de détails, mais pour moi, c’est une erreur de croire qu’on est sortis de la lutte des classes. Ça ne veut pas dire qu’il faut appliquer à la lettre le programme de Marx et Engels, qui reste fortement ancré dans le contexte des années 1840, mais en termes d’analyse des évolutions sociales et politiques, l’outil « lutte des classes » fonctionne toujours aussi bien. Et on ne réglera jamais le problème si on ne regarde pas la cause en face.
Pour moi, la lutte des classes est on ne peut plus d’actualité. On retrouve aujourd’hui tous les mêmes éléments que dans les « époques » sociales précédentes à l’approche des crises, avec une hyperclasse (ici la bourgeoisie financière) qui vit dans un monde complètement différent du reste de la population (leurs lieux de vie, leurs écoles, leurs boulots sont séparés, parfois même physiquement), et qui pour maintenir ce mode de vie, va user de tous les moyens que lui offre le pouvoir pour siphonner la richesse produite par le travail des autres.
Ça mériterait beaucoup plus de détails, mais pour moi, c’est une erreur de croire qu’on est sortis de la lutte des classes. Ça ne veut pas dire qu’il faut appliquer à la lettre le programme de Marx et Engels, qui reste fortement ancré dans le contexte des années 1840, mais en termes d’analyse des évolutions sociales et politiques, l’outil « lutte des classes » fonctionne toujours aussi bien. Et on ne réglera jamais le problème si on ne regarde pas la cause en face.
C'est vrai, ce n'est pas un outil à jeter. Tout ce que tu dis est juste, c'est indéniable.
Néanmoins je crois que cet outil a une fâcheuse tendance à éclipser d'autres réalités qui sortent des rapports strictement économiques. Par exemple l'influence de la religion ou de la tradition, des considérations géopolitiques, les questions psychologiques (voir la Ponérologie politique), etc.
En somme je ne crois pas que nous soyons sorti de la lutte des classes, mais ce n'est pas le coeur du problème pour moi
Néanmoins je crois que cet outil a une fâcheuse tendance à éclipser d'autres réalités qui sortent des rapports strictement économiques. Par exemple l'influence de la religion ou de la tradition, des considérations géopolitiques, les questions psychologiques (voir la Ponérologie politique), etc.
En somme je ne crois pas que nous soyons sorti de la lutte des classes, mais ce n'est pas le coeur du problème pour moi
Au plaisir ~
il y a un an
la baisse du budget des services publiques et gouvernements locaux me fait furieusement penser au rôle des énarques dans les ARS en France qui ont géré les hosto comme des comptables, en réduisant la qualité des services mais en finissant par pallier le manque de main-d'oeuvre motivée par des primes pour tout et n'importe quoi 

Les Anglais ont un problème similaire paraît il, tous les médecins se barrent en Australie
Peut être que c'est pour ça que leur migration extra européenne a augmenté : pour pallier l'émigration des docteurs qui en avaient marre de se faire baiser
Peut être que c'est pour ça que leur migration extra européenne a augmenté : pour pallier l'émigration des docteurs qui en avaient marre de se faire baiser
Au plaisir ~
il y a un an
la taxe sur les handicapés m'a fait écarquiller les yeux, quelle folie
Super topic sinon, ça m'a appris plein de chose (+ les questions et post pertinents suite à celui ci aussi )
Super topic sinon, ça m'a appris plein de chose (+ les questions et post pertinents suite à celui ci aussi )
Forgot that inside the icon there's still a young girl from
il y a un an
Putaso
1 an
Conclusion : L'appauvrissement des nations
Comme vous pouvez le voir, l'Angleterre ne s'en sort pas mieux que la France. Dans tous les domaines elle s'est fait enculer à peu près au même niveau. En revanche il y a une grande différence, et même deux grandes différences :


Libre, souveraine, l'Angleterre arrive à faire pire que nous. Le problème ici, c'est la vision politique. Economiquement, une doctrine stupide qui lèche les bottes des gros capitalistes. Socialement, une doctrine condescendante, méprisante du petit peuple qui n'aurait pas son mot à dire.
L'exemple de l'Angleterre nous montre que même en cas de Frexit et de libération de l'euro, tout dépendra de la politique qu'on choisira de mener. En ce sens, le néolibéralisme est le pire piège possible, surtout pour les droitards. Et c'est très important de le noter, car ce sont les droitards qui changeront la situation en France. Ne tombez pas dans ce piège.

Au plaisir.
Partie 3/3
ils vont s'en sortir, ils peuvent créer de l'inflation pour rembourser ce qu'il leur reste de dettes ce qu'on ne peut pas faire côté français à cause de la monnaie et d'une économie qui est déshabituée à vivre en circuit fermé (en tout cas sur ce qui est essentiel)
Pour le côté immigration, c'est vrai que c'est pas terrible de prime abord même après le Brexit, mais comme tu le sais, en refusant les Polaks de faire du dumping ils ont réussi à remotiver l'embauche des Anglais, donc à redonner un peu de sens... Seul problème désormais : l'immigrationisme du Labour qui est une plaie ouverte sur l'Angleterre et le fait qu'ils n'aient pas quitté la CEDH et le conseil de l'Europe qui entravent via leur conseil constitutionnel toutes les expulsions possibles, ce que les Tories ont essayé de négocier mais en vain
ce qui est super néanmoins, c'est que la France sait quoi faire du coup au niveau de ses institutions et de celles de l'UE pour régler tous problèmes : FREXIT + réduire les pouvoirs du Conseil constitutionnel (dont CDG ne voulait pas à la base)

Pour le côté immigration, c'est vrai que c'est pas terrible de prime abord même après le Brexit, mais comme tu le sais, en refusant les Polaks de faire du dumping ils ont réussi à remotiver l'embauche des Anglais, donc à redonner un peu de sens... Seul problème désormais : l'immigrationisme du Labour qui est une plaie ouverte sur l'Angleterre et le fait qu'ils n'aient pas quitté la CEDH et le conseil de l'Europe qui entravent via leur conseil constitutionnel toutes les expulsions possibles, ce que les Tories ont essayé de négocier mais en vain

ce qui est super néanmoins, c'est que la France sait quoi faire du coup au niveau de ses institutions et de celles de l'UE pour régler tous problèmes : FREXIT + réduire les pouvoirs du Conseil constitutionnel (dont CDG ne voulait pas à la base)

il y a un an
la baisse du budget des services publiques et gouvernements locaux me fait furieusement penser au rôle des énarques dans les ARS en France qui ont géré les hosto comme des comptables, en réduisant la qualité des services mais en finissant par pallier le manque de main-d'oeuvre motivée par des primes pour tout et n'importe quoi 

et en exploitant les internes aussi vu que ça marchait pas trop leur machin
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il y a un an
Les Anglais ont un problème similaire paraît il, tous les médecins se barrent en Australie
Peut être que c'est pour ça que leur migration extra européenne a augmenté : pour pallier l'émigration des docteurs qui en avaient marre de se faire baiser
Peut être que c'est pour ça que leur migration extra européenne a augmenté : pour pallier l'émigration des docteurs qui en avaient marre de se faire baiser
c'est hyper dangereux de faire ça ; je ne sais pas si ils ont aussi le numerus clausus mais une chose est certaine : quant on importe un médecin étranger, on finit toujours par importer sa patientèle
ça aussi, refaire des médecins, ne serait-ce que par l'apprentissage pratique serait excellent ; permettre des voyages d'études à Cuba en cas de manque de place dans les universités françaises par exemple pourrait être formateur

ça aussi, refaire des médecins, ne serait-ce que par l'apprentissage pratique serait excellent ; permettre des voyages d'études à Cuba en cas de manque de place dans les universités françaises par exemple pourrait être formateur

il y a un an
ils vont s'en sortir, ils peuvent créer de l'inflation pour rembourser ce qu'il leur reste de dettes ce qu'on ne peut pas faire côté français à cause de la monnaie et d'une économie qui est déshabituée à vivre en circuit fermé (en tout cas sur ce qui est essentiel)
Pour le côté immigration, c'est vrai que c'est pas terrible de prime abord même après le Brexit, mais comme tu le sais, en refusant les Polaks de faire du dumping ils ont réussi à remotiver l'embauche des Anglais, donc à redonner un peu de sens... Seul problème désormais : l'immigrationisme du Labour qui est une plaie ouverte sur l'Angleterre et le fait qu'ils n'aient pas quitté la CEDH et le conseil de l'Europe qui entravent via leur conseil constitutionnel toutes les expulsions possibles, ce que les Tories ont essayé de négocier mais en vain
ce qui est super néanmoins, c'est que la France sait quoi faire du coup au niveau de ses institutions et de celles de l'UE pour régler tous problèmes : FREXIT + réduire les pouvoirs du Conseil constitutionnel (dont CDG ne voulait pas à la base)

Pour le côté immigration, c'est vrai que c'est pas terrible de prime abord même après le Brexit, mais comme tu le sais, en refusant les Polaks de faire du dumping ils ont réussi à remotiver l'embauche des Anglais, donc à redonner un peu de sens... Seul problème désormais : l'immigrationisme du Labour qui est une plaie ouverte sur l'Angleterre et le fait qu'ils n'aient pas quitté la CEDH et le conseil de l'Europe qui entravent via leur conseil constitutionnel toutes les expulsions possibles, ce que les Tories ont essayé de négocier mais en vain

ce qui est super néanmoins, c'est que la France sait quoi faire du coup au niveau de ses institutions et de celles de l'UE pour régler tous problèmes : FREXIT + réduire les pouvoirs du Conseil constitutionnel (dont CDG ne voulait pas à la base)

Sur le long terme ils s'en sortiront oui. C'est les anglais quand même, ils sont malins, ils finiront par comprendre ce qu'il faut faire.
Là ils ont la base indispensable, soit : la souveraineté monétaire et réglementaire (avec les nuances européennes que t'as mentionné..). Alors ils s'en sortiront ces enculés d'anglais
Là ils ont la base indispensable, soit : la souveraineté monétaire et réglementaire (avec les nuances européennes que t'as mentionné..). Alors ils s'en sortiront ces enculés d'anglais
Au plaisir ~
il y a un an
et en exploitant les internes aussi vu que ça marchait pas trop leur machin
Sur les internes, effectivement les types sont juste des apprentis, ils pourraient juste apprendre et faire une partie du service, mais là encore je soupçonne les effets néfastes du numerus clausus... ça combiné à la perte de lits toujours aggravée, ça commence à faire beaucoup de contradictions et ça ressemble de plus en plus à des rustines pour conserver la paix sociale dans les hostos le temps de les privatiser 

il y a un an
Putaso
1 an
Bonsoir, mes chers kheyons.
Beaucoup de droitards se font piéger par le néolibéralisme. Ils ne comprennent pas trop ce que ça veut dire, mais ils sont à faveur de ça. Pourquoi ? Car les gaucho sont CONTRE, et les gaucho sont une excellente boussole qui indique le sud.
Par conséquent, quand un gaucho est CONTRE quelque chose, tu es presque sûr que cette chose est bonne, saine et vraie.
Néanmoins, même une horloge cassée donne l'heure deux fois par jour. C'est le cas des gaucho avec le néolibéralisme.
Cette doctrine économique est dogmatique, stupide et rapporte des mauvais résultats. Le cas le plus parlant est celui de l'Angleterre. Pourquoi l'Angleterre ? Car ils ont gardé leur souveraineté monétaire, donc le contrôle total de leur économie - contrairement à la France par exemple, qui n'a qu'un contrôle partiel.
Le néolibéralisme à partir des années 80
Vous avez sûrement entendu parler de Margaret Cela cher (Thatcher
), première ministre britannique de 1979 à 1990. On l'associe souvent au président Américain Ronald Reagan, qui a été au pouvoir à la même période (de 1981 à 1989).
Enfin, vous constaterez qu'on se situe à la même époque du tournant de la rigueur de 1983, opéré par François Mitterrand, qui lui était censé être de gauche mais bon…
Le monde atlantique (Amérique du nord / Europe) applique à peu près la même politique économique qu'il convient d'appeler néolibéralisme.
Or qu'est-ce que le néolibéralisme ?
C'est un mutant dégénéré du libéralisme : une version plus dogmatique, plus extrémiste, moins nuancée, et jamais vraiment mise en application jusqu'aux années 80.
Attention : il faut nettement distinguer le néolibéralisme du libéralisme.
Il est très important de comprendre cela : le libéralisme est une réalité décrite par Adam Smith. Il ne l'invente pas, il l'observe et retranscrit ce qu'il se passe, en en déduisant des principes généraux.
C'est toute l'économie moderne qui émerge à partir de la Renaissance. Explorateurs et conquistadors, marchands des Compagnies Orientales, colons des Amériques : les européens voyagent aux quatre coins du monde et expérimentent des nouveaux modèles économiques, des nouvelles façons de faire, de commercer, de gouverner. La conquête du Nouveau Monde a été un tournant décisif. On a ainsi pu voir ce qui ne marchait pas (le modèle ringard Espagnol) et ce qui marchait (le modèle des colonies britanniques, future USA).
Adam Smith ne fait qu'observer toutes ces expériences et en tirer les conclusions logiques.
Le néolibéralisme, en revanche, est un système théorique qui ne s'appuie PAS sur l'économie réelle, mais sur de la statistique et des concepts idéalistes. Concrètement ce sont des universitaires dans leur chambre puant le sperme qui s'inventent une vie
Et pour preuve, le néolibéralisme s'oppose souvent au libéralisme, aussi stupide que ça puisse paraître. En réalité, le néolibéralisme est régressif : on revient à des idées que dénonçait Adam Smith lui-même. C'est un retour en arrière, à des idées ringardes qui mènent à la ruine des nations.
Les dogmes du néolibéralisme
Selon le néolibéralisme :
L'Etat est le mal absolu. Rien de bon ne peut sortir de lui. Il faut donc limiter ses dépenses au strict minimum, et laisser le libre marché un maximum de marge de manœuvre.
Le marché est la perfection incarnée. Rien de mauvais ne peut sortir du marché. Si quelque chose de mauvais sort du marché, c'est la faute à l'Etat. Si quelque chose de bon sort de l'Etat, c'est grâce au marché.
Monétairement : l'Etat ne peut pas émettre la monnaie, car l'Etat est le mal absolu. Il faut donc transférer cette compétence à une banque (qu'on appellera "banque centrale"). Cette banque prêtera de l'argent à l'Etat avec intérêt. Ce dernier devra donc le rembourser : il sera ainsi soumis par la dette, tel un dreamer de 40 ans enchaîné à son hypothèque payant une pension alimentaire à Juliette la RH qui te pose la question à l'entretien : si tu étais un animal lequel serais tu ? Et qui a pris la garde du petit Jérôme lors du divorce car son père serait un "pervers narcissique".
"Théorie du ruissellement" : c'est l'idée que les plus riches finissent TOUJOURS par enrichir tout le monde autour d'eux, car ils achètent des choses, ils embauchent, etc - la richesse finirait par "ruisseler" vers le reste de la société. Conclusion : il faut réduire les taxes des plus riches et tout le monde s'enrichira.
Libre-échange sans limite. Les frontières sont mauvaises pour le commerce, donc il faut idéalement les abolir, n'instaurer aucune limite au libre-échange entre nations.
Dogme de la balance commerciale. Démoli en 1776 par Adam Smith, puis re-flingué en 1803 par Jean-Baptiste Say, le dogme de la balance commerciale revient au XXIème siècle tel un Célestin harcelé qui veut prendre sa vengeance.
Ce dogme a plusieurs déclinaisons. Selon la première, il faudrait avoir une balance commerciale positive pour s'enrichir. Qu'est-ce que ça veut dire ? Hé bien qu'il faut vendre plus qu'on achète, gagner plus d'argent qu'on en perd.
Ensuite, selon la deuxième déclinaison, il faudrait toujours que l'Etat équilibre ses comptes, ou qu'il fasse un surplus. Ses recettes et ses dépenses doivent être à l'équilibre, idéalement avec un surplus. Tout déficit public est une mauvaise gestion de l'argent, et la preuve que l'Etat est le mal absolu. Regardez-le, il ne sait pas tenir un budget ! Il vit au-dessus de ses moyens !
Les deux sont fausses. En réalité on s'en fout d'avoir une balance commerciale positive, ça peut même être une mauvaise chose. En outre, équilibrer le déficit public est techniquement impossible, sauf à avoir une balance commerciale très positive et à serrer massivement les budgets - ce qui mène nécessairement à une dégradation de l'économie réelle. J'ai la flemme de détailler tout ça maintenant, ça mérite un autre topic ; mais on en verra les résultats concrets avec le cas de Angleterre. :royalcr7:
Il y aurait plus à dire, mais voilà tout pour une définition basique de ce que l'on peut appeler "néolibéralisme".
Partie 1/3
Beaucoup de droitards se font piéger par le néolibéralisme. Ils ne comprennent pas trop ce que ça veut dire, mais ils sont à faveur de ça. Pourquoi ? Car les gaucho sont CONTRE, et les gaucho sont une excellente boussole qui indique le sud.
Par conséquent, quand un gaucho est CONTRE quelque chose, tu es presque sûr que cette chose est bonne, saine et vraie.
Néanmoins, même une horloge cassée donne l'heure deux fois par jour. C'est le cas des gaucho avec le néolibéralisme.
Cette doctrine économique est dogmatique, stupide et rapporte des mauvais résultats. Le cas le plus parlant est celui de l'Angleterre. Pourquoi l'Angleterre ? Car ils ont gardé leur souveraineté monétaire, donc le contrôle total de leur économie - contrairement à la France par exemple, qui n'a qu'un contrôle partiel.
* * *
Présentation du Néolibéralisme
Le néolibéralisme à partir des années 80
Vous avez sûrement entendu parler de Margaret Cela cher (Thatcher
Enfin, vous constaterez qu'on se situe à la même époque du tournant de la rigueur de 1983, opéré par François Mitterrand, qui lui était censé être de gauche mais bon…
Le monde atlantique (Amérique du nord / Europe) applique à peu près la même politique économique qu'il convient d'appeler néolibéralisme.
Or qu'est-ce que le néolibéralisme ?
C'est un mutant dégénéré du libéralisme : une version plus dogmatique, plus extrémiste, moins nuancée, et jamais vraiment mise en application jusqu'aux années 80.
Attention : il faut nettement distinguer le néolibéralisme du libéralisme.
Il est très important de comprendre cela : le libéralisme est une réalité décrite par Adam Smith. Il ne l'invente pas, il l'observe et retranscrit ce qu'il se passe, en en déduisant des principes généraux.
C'est toute l'économie moderne qui émerge à partir de la Renaissance. Explorateurs et conquistadors, marchands des Compagnies Orientales, colons des Amériques : les européens voyagent aux quatre coins du monde et expérimentent des nouveaux modèles économiques, des nouvelles façons de faire, de commercer, de gouverner. La conquête du Nouveau Monde a été un tournant décisif. On a ainsi pu voir ce qui ne marchait pas (le modèle ringard Espagnol) et ce qui marchait (le modèle des colonies britanniques, future USA).
Adam Smith ne fait qu'observer toutes ces expériences et en tirer les conclusions logiques.
Le néolibéralisme, en revanche, est un système théorique qui ne s'appuie PAS sur l'économie réelle, mais sur de la statistique et des concepts idéalistes. Concrètement ce sont des universitaires dans leur chambre puant le sperme qui s'inventent une vie
Et pour preuve, le néolibéralisme s'oppose souvent au libéralisme, aussi stupide que ça puisse paraître. En réalité, le néolibéralisme est régressif : on revient à des idées que dénonçait Adam Smith lui-même. C'est un retour en arrière, à des idées ringardes qui mènent à la ruine des nations.
Les dogmes du néolibéralisme
Selon le néolibéralisme :






Ce dogme a plusieurs déclinaisons. Selon la première, il faudrait avoir une balance commerciale positive pour s'enrichir. Qu'est-ce que ça veut dire ? Hé bien qu'il faut vendre plus qu'on achète, gagner plus d'argent qu'on en perd.
Ensuite, selon la deuxième déclinaison, il faudrait toujours que l'Etat équilibre ses comptes, ou qu'il fasse un surplus. Ses recettes et ses dépenses doivent être à l'équilibre, idéalement avec un surplus. Tout déficit public est une mauvaise gestion de l'argent, et la preuve que l'Etat est le mal absolu. Regardez-le, il ne sait pas tenir un budget ! Il vit au-dessus de ses moyens !
Les deux sont fausses. En réalité on s'en fout d'avoir une balance commerciale positive, ça peut même être une mauvaise chose. En outre, équilibrer le déficit public est techniquement impossible, sauf à avoir une balance commerciale très positive et à serrer massivement les budgets - ce qui mène nécessairement à une dégradation de l'économie réelle. J'ai la flemme de détailler tout ça maintenant, ça mérite un autre topic ; mais on en verra les résultats concrets avec le cas de Angleterre. :royalcr7:
Il y aurait plus à dire, mais voilà tout pour une définition basique de ce que l'on peut appeler "néolibéralisme".
Partie 1/3
C'est un pavé intéressant j'ai pas tout lu mais je retournerai le lire plus tard mon khays
il y a un an
Putaso
1 an
Bonsoir, mes chers kheyons.
Beaucoup de droitards se font piéger par le néolibéralisme. Ils ne comprennent pas trop ce que ça veut dire, mais ils sont à faveur de ça. Pourquoi ? Car les gaucho sont CONTRE, et les gaucho sont une excellente boussole qui indique le sud.
Par conséquent, quand un gaucho est CONTRE quelque chose, tu es presque sûr que cette chose est bonne, saine et vraie.
Néanmoins, même une horloge cassée donne l'heure deux fois par jour. C'est le cas des gaucho avec le néolibéralisme.
Cette doctrine économique est dogmatique, stupide et rapporte des mauvais résultats. Le cas le plus parlant est celui de l'Angleterre. Pourquoi l'Angleterre ? Car ils ont gardé leur souveraineté monétaire, donc le contrôle total de leur économie - contrairement à la France par exemple, qui n'a qu'un contrôle partiel.
Le néolibéralisme à partir des années 80
Vous avez sûrement entendu parler de Margaret Cela cher (Thatcher
), première ministre britannique de 1979 à 1990. On l'associe souvent au président Américain Ronald Reagan, qui a été au pouvoir à la même période (de 1981 à 1989).
Enfin, vous constaterez qu'on se situe à la même époque du tournant de la rigueur de 1983, opéré par François Mitterrand, qui lui était censé être de gauche mais bon…
Le monde atlantique (Amérique du nord / Europe) applique à peu près la même politique économique qu'il convient d'appeler néolibéralisme.
Or qu'est-ce que le néolibéralisme ?
C'est un mutant dégénéré du libéralisme : une version plus dogmatique, plus extrémiste, moins nuancée, et jamais vraiment mise en application jusqu'aux années 80.
Attention : il faut nettement distinguer le néolibéralisme du libéralisme.
Il est très important de comprendre cela : le libéralisme est une réalité décrite par Adam Smith. Il ne l'invente pas, il l'observe et retranscrit ce qu'il se passe, en en déduisant des principes généraux.
C'est toute l'économie moderne qui émerge à partir de la Renaissance. Explorateurs et conquistadors, marchands des Compagnies Orientales, colons des Amériques : les européens voyagent aux quatre coins du monde et expérimentent des nouveaux modèles économiques, des nouvelles façons de faire, de commercer, de gouverner. La conquête du Nouveau Monde a été un tournant décisif. On a ainsi pu voir ce qui ne marchait pas (le modèle ringard Espagnol) et ce qui marchait (le modèle des colonies britanniques, future USA).
Adam Smith ne fait qu'observer toutes ces expériences et en tirer les conclusions logiques.
Le néolibéralisme, en revanche, est un système théorique qui ne s'appuie PAS sur l'économie réelle, mais sur de la statistique et des concepts idéalistes. Concrètement ce sont des universitaires dans leur chambre puant le sperme qui s'inventent une vie
Et pour preuve, le néolibéralisme s'oppose souvent au libéralisme, aussi stupide que ça puisse paraître. En réalité, le néolibéralisme est régressif : on revient à des idées que dénonçait Adam Smith lui-même. C'est un retour en arrière, à des idées ringardes qui mènent à la ruine des nations.
Les dogmes du néolibéralisme
Selon le néolibéralisme :
L'Etat est le mal absolu. Rien de bon ne peut sortir de lui. Il faut donc limiter ses dépenses au strict minimum, et laisser le libre marché un maximum de marge de manœuvre.
Le marché est la perfection incarnée. Rien de mauvais ne peut sortir du marché. Si quelque chose de mauvais sort du marché, c'est la faute à l'Etat. Si quelque chose de bon sort de l'Etat, c'est grâce au marché.
Monétairement : l'Etat ne peut pas émettre la monnaie, car l'Etat est le mal absolu. Il faut donc transférer cette compétence à une banque (qu'on appellera "banque centrale"). Cette banque prêtera de l'argent à l'Etat avec intérêt. Ce dernier devra donc le rembourser : il sera ainsi soumis par la dette, tel un dreamer de 40 ans enchaîné à son hypothèque payant une pension alimentaire à Juliette la RH qui te pose la question à l'entretien : si tu étais un animal lequel serais tu ? Et qui a pris la garde du petit Jérôme lors du divorce car son père serait un "pervers narcissique".
"Théorie du ruissellement" : c'est l'idée que les plus riches finissent TOUJOURS par enrichir tout le monde autour d'eux, car ils achètent des choses, ils embauchent, etc - la richesse finirait par "ruisseler" vers le reste de la société. Conclusion : il faut réduire les taxes des plus riches et tout le monde s'enrichira.
Libre-échange sans limite. Les frontières sont mauvaises pour le commerce, donc il faut idéalement les abolir, n'instaurer aucune limite au libre-échange entre nations.
Dogme de la balance commerciale. Démoli en 1776 par Adam Smith, puis re-flingué en 1803 par Jean-Baptiste Say, le dogme de la balance commerciale revient au XXIème siècle tel un Célestin harcelé qui veut prendre sa vengeance.
Ce dogme a plusieurs déclinaisons. Selon la première, il faudrait avoir une balance commerciale positive pour s'enrichir. Qu'est-ce que ça veut dire ? Hé bien qu'il faut vendre plus qu'on achète, gagner plus d'argent qu'on en perd.
Ensuite, selon la deuxième déclinaison, il faudrait toujours que l'Etat équilibre ses comptes, ou qu'il fasse un surplus. Ses recettes et ses dépenses doivent être à l'équilibre, idéalement avec un surplus. Tout déficit public est une mauvaise gestion de l'argent, et la preuve que l'Etat est le mal absolu. Regardez-le, il ne sait pas tenir un budget ! Il vit au-dessus de ses moyens !
Les deux sont fausses. En réalité on s'en fout d'avoir une balance commerciale positive, ça peut même être une mauvaise chose. En outre, équilibrer le déficit public est techniquement impossible, sauf à avoir une balance commerciale très positive et à serrer massivement les budgets - ce qui mène nécessairement à une dégradation de l'économie réelle. J'ai la flemme de détailler tout ça maintenant, ça mérite un autre topic ; mais on en verra les résultats concrets avec le cas de Angleterre. :royalcr7:
Il y aurait plus à dire, mais voilà tout pour une définition basique de ce que l'on peut appeler "néolibéralisme".
Partie 1/3
Beaucoup de droitards se font piéger par le néolibéralisme. Ils ne comprennent pas trop ce que ça veut dire, mais ils sont à faveur de ça. Pourquoi ? Car les gaucho sont CONTRE, et les gaucho sont une excellente boussole qui indique le sud.
Par conséquent, quand un gaucho est CONTRE quelque chose, tu es presque sûr que cette chose est bonne, saine et vraie.
Néanmoins, même une horloge cassée donne l'heure deux fois par jour. C'est le cas des gaucho avec le néolibéralisme.
Cette doctrine économique est dogmatique, stupide et rapporte des mauvais résultats. Le cas le plus parlant est celui de l'Angleterre. Pourquoi l'Angleterre ? Car ils ont gardé leur souveraineté monétaire, donc le contrôle total de leur économie - contrairement à la France par exemple, qui n'a qu'un contrôle partiel.
* * *
Présentation du Néolibéralisme
Le néolibéralisme à partir des années 80
Vous avez sûrement entendu parler de Margaret Cela cher (Thatcher
Enfin, vous constaterez qu'on se situe à la même époque du tournant de la rigueur de 1983, opéré par François Mitterrand, qui lui était censé être de gauche mais bon…
Le monde atlantique (Amérique du nord / Europe) applique à peu près la même politique économique qu'il convient d'appeler néolibéralisme.
Or qu'est-ce que le néolibéralisme ?
C'est un mutant dégénéré du libéralisme : une version plus dogmatique, plus extrémiste, moins nuancée, et jamais vraiment mise en application jusqu'aux années 80.
Attention : il faut nettement distinguer le néolibéralisme du libéralisme.
Il est très important de comprendre cela : le libéralisme est une réalité décrite par Adam Smith. Il ne l'invente pas, il l'observe et retranscrit ce qu'il se passe, en en déduisant des principes généraux.
C'est toute l'économie moderne qui émerge à partir de la Renaissance. Explorateurs et conquistadors, marchands des Compagnies Orientales, colons des Amériques : les européens voyagent aux quatre coins du monde et expérimentent des nouveaux modèles économiques, des nouvelles façons de faire, de commercer, de gouverner. La conquête du Nouveau Monde a été un tournant décisif. On a ainsi pu voir ce qui ne marchait pas (le modèle ringard Espagnol) et ce qui marchait (le modèle des colonies britanniques, future USA).
Adam Smith ne fait qu'observer toutes ces expériences et en tirer les conclusions logiques.
Le néolibéralisme, en revanche, est un système théorique qui ne s'appuie PAS sur l'économie réelle, mais sur de la statistique et des concepts idéalistes. Concrètement ce sont des universitaires dans leur chambre puant le sperme qui s'inventent une vie
Et pour preuve, le néolibéralisme s'oppose souvent au libéralisme, aussi stupide que ça puisse paraître. En réalité, le néolibéralisme est régressif : on revient à des idées que dénonçait Adam Smith lui-même. C'est un retour en arrière, à des idées ringardes qui mènent à la ruine des nations.
Les dogmes du néolibéralisme
Selon le néolibéralisme :






Ce dogme a plusieurs déclinaisons. Selon la première, il faudrait avoir une balance commerciale positive pour s'enrichir. Qu'est-ce que ça veut dire ? Hé bien qu'il faut vendre plus qu'on achète, gagner plus d'argent qu'on en perd.
Ensuite, selon la deuxième déclinaison, il faudrait toujours que l'Etat équilibre ses comptes, ou qu'il fasse un surplus. Ses recettes et ses dépenses doivent être à l'équilibre, idéalement avec un surplus. Tout déficit public est une mauvaise gestion de l'argent, et la preuve que l'Etat est le mal absolu. Regardez-le, il ne sait pas tenir un budget ! Il vit au-dessus de ses moyens !
Les deux sont fausses. En réalité on s'en fout d'avoir une balance commerciale positive, ça peut même être une mauvaise chose. En outre, équilibrer le déficit public est techniquement impossible, sauf à avoir une balance commerciale très positive et à serrer massivement les budgets - ce qui mène nécessairement à une dégradation de l'économie réelle. J'ai la flemme de détailler tout ça maintenant, ça mérite un autre topic ; mais on en verra les résultats concrets avec le cas de Angleterre. :royalcr7:
Il y aurait plus à dire, mais voilà tout pour une définition basique de ce que l'on peut appeler "néolibéralisme".
Partie 1/3
il y a un an
Entre inexactitudes, cherry picking, épouvantails et absurdités, c'est vraiment un topic de merde déguisée sous un vernis de sujet travaillé.
Bac +5, RSA mais je compte évoluer, bientôt l'AAH
il y a un an