Il n'y a rien de plus humiliant que le salariat

La constitution des hommes en sujets libres clamée par la déclaration des droits de l'homme n'a eu pour effet que de pervertir l'idée de liberté ; tuer l'homme pour ne le réduire qu'à un sujet économique, l'homme est désormais astreint libre de vendre sa puissance de travail. Le citoyen est, face au marché, un individu abstrait de toutes ses qualités particulières (sexe, âge, origine, richesse…), une abstraction réelle dont la seule réalité est d’avoir quelque chose à vendre

Dans le même mouvement, le citoyen était, face aux décisions politiques, abstrait de toutes ses qualités particulières. L’égalité démocratique ne les prend pas en compte, et ne considère le citoyen que comme le sujet d’une volonté politique abstraite, réputée libre, et qui doit s’exprimer par le vote (« un homme, une voix »). Ainsi, le principe démocratique redouble l’invention du sujet économique par l’invention du sujet politique ; l’être-pour-le-travail est redoublé par un être-pour-le-vote

L’émergence du sujet politique n’est que l’autre face de la constitution du sujet économique, et manifeste le « remodelage » moderne des individus. Ce « remodelage » est effectué sous la domination d’un principe devenu, après la Révolution, principe social : le principe bourgeois du marché, où se rencontrent, d’une manière réputée libre, des individus réduits à des abstractions. Des individus qui, dans le domaine économique, se reconnaissent sous la forme de marchandises, et qui, dans le domaine politique, se reconnaissent sous la forme de bulletins de vote. Dans l’un comme dans l’autre cas, il n’y a que la manifestation du fétichisme d’une société dominée par les abstractions d’un spectacle omniprésent.Loin d’être des leviers de l’émancipation humaine, loin même d’être des moyens d’expression pour ceux qu’on réduit à être des citoyens, les « farces électorales » (comme disait Marx) ne sont rien de plus qu’une caractéristique dérisoire des sociétés spectaculaires

Et que les hommes pseudo-viriles sont en fait totalement féminisés.

Même logique avec la séduction, puisque les deux semblent aller de pair et avoir nombre de similitudes en ces temps troubles

y en a marre putain

les rsaiste du forum qui t'expliques comment faire tomber le système alors que c'est des bons à rien

C'est vos choix de métiers qui sont humiliants, vous taffez tous dans des bureaux ou en informatique ou dans des tafs manuels entre 4 murs, fallait choisir un taf qui plait, selecao

Que dire de plus

perso --> forumeur pro sur onche, je gagne 10€ par post ou cancer

Aucun taf n'est intéressant, tant que c'est en rapport avec la modernité c'est avilissant
Hormis l'artisanat

Vivre de l'aide sociale c'est pas mieux pour rappel

Ceci, mais on ne risque pas de voir la fin du cycle avant plusieurs décennies
La vie cette sale race

Selon quelle norme de valeurs ? Celle des cucks qui pensent ne pas être des parasites en étant bénéficiaires de la puissance de milliers d'esclaves pour garantir leur confort de vie au quotidien, rouages modernes qu'ils seraient incapable de mettre eux-même en oeuvre ?
Pour s'accrocher à un semblant de fierté et d'autonomie ?

JE VEUX LA VIE NOMADE EN ESPRIT ET CORPS

MARCHER TOUJOURS ET NE JAMAIS SE FIXER

Ouais enfin bon l'esclavage a jamais été la joie. A rome on se foutait même de ta gueule en faisant une journée où tu pouvais faire semblant d'être le maître, mais du coup pas vraiment sinon on te le faisait payer le lendemain. C'était quand même humiliant.

L'op a raison.

vision profondément gauchiste et matérialiste de la vie

marx en serait content

les embouteillages aussi d'ailleurs

Le seul mode de vie véritablement humain

Non justement, l'artisanat est une initiation spirituelle
Il n'y a rien de spirituel dans les travaux modernes

C'était les golems de l'époque qui étaient esclave

À notre époque même les saints et les héros sont obligés de trimer

l'artisanat en tant qu'initiation spirituelle est perdu

il ne reste que l'art martial