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Cette vidéo de Terra Bellum sur la nouvelle coopération russo-nord-coréenne est assez intéressante, on parle d'échange d'aide logistique contre technologie militaire, industrielle et agricole. Sans oublier, la diversification des importations nord-coréennes, tels que le gaz, le pétrole et les produits alimentaires.

Il ajoute que les médias occidentaux font l'erreur de se focaliser sur la guerre russo-ukrainienne, tant les enjeux pourraient surtout impacté la région de l'Asie de l'Est et les rapports de forces sur le très long terme.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Toujours au mois de septembre 2023.

La présence d’un vétéran qui a combattu avec les nazis fait scandale

L’ancien combattant âgé de 98 ans, Yaroslav Hunk, a été chaudement ovationné par les élus et les sénateurs du Parlement canadien lorsque le président de la Chambre des communes, Anthony Rota, a mentionné sa présence dans les tribunes.

« Il est un héros ukrainien, un héros canadien et nous le remercions pour son service », a lancé le président Rota en présentant ce citoyen de sa circonscription du nord de l’Ontario. L’ancien soldat s’est levé, et il a été applaudi par la salle, y compris par le président Zelensky, qui a levé le poing en sa direction.

Il s’avère que pendant la Seconde Guerre mondiale, l’homme était membre de la 14e division de la Waffen-SS, créée par le régime nazi. L’affaire était passée inaperçue jusqu’à ce que des organisations juives sonnent l’alarme, ce dimanche.

« Les communautés juives québécoise et canadienne soutiennent fermement l’Ukraine dans sa guerre contre l’agression russe. Mais nous ne pouvons pas rester silencieux lorsque les crimes commis par les Ukrainiens pendant l’Holocauste sont blanchis », s’est insurgé le Centre des affaires israéliennes et juives sur X.

« Consternant », a écrit sur le même réseau social l’organisation Les Amis du Centre Simon Wiesenthal pour les Études sur l’Holocauste. Chez B’Nai Brith, le président-directeur général Michael Mostyn a exprimé un sentiment similaire, plaidant qu’« on ne peut permettre une réécriture [whitewashing] de l’Histoire ».

Le président Rota a rapidement fait acte de contrition, assurant « regretter [sa] décision d’avoir présenté cette personne » à la lumière de « nouveaux renseignements » qui ont été portés à son attention depuis le discours de vendredi passé.

« Je tiens tout particulièrement à offrir mes excuses les plus sincères aux communautés juives partout au Canada et autour du monde. J’assume l’entière responsabilité de mes actes », a-t-il dit dans une déclaration publiée dimanche.

Le député libéral a tenu à préciser que « personne », parmi ses collègues parlementaires ou la délégation ukrainienne, « n’était au courant » de ses intentions ou de ses remarques avant mon allocution », et qu’il est par conséquent « le seul responsable de cette initiative ».

Cette affaire vient porter ombrage à une journée qui s’était somme toute assez bien déroulée pour Justin Trudeau, dont la semaine avait été marquée par l’éclatement d’une crise diplomatique entre le Canada et l’Inde.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a jeté le blâme sur le premier ministre Trudeau, se montrant insatisfait des explications fournies par Anthony Rota. Il en a profité pour prendre ses distances de cette ovation qui a été offerte à l’ancien combattant d’origine ukrainienne.

« Sans avertissement ni contexte, il était impossible pour tout parlementaire présent dans la salle [autre que M. Trudeau] d’être au courant de ce sombre passé. M. Trudeau doit s’excuser personnellement et ne pas rejeter la faute sur les autres, comme il le fait toujours », a-t-il écrit sur le réseau social X.

« Il s’agit d’une grave erreur de jugement de la part de Justin Trudeau, dont son bureau du protocole est chargé d’organiser et d’approuver tous les invités et programmes des visites d’État de ce type », a ajouté le leader de l’opposition officielle.

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh s’est lui aussi dissocié de l’hommage rendu à Yaroslav Hunk, et il s’est engagé à réclamer des comptes. « Les néo-démocrates soulèveront leurs préoccupations directement auprès du gouvernement libéral afin de comprendre comment cela a pu se produire », a-t-il noté sur X.


www.lapresse.ca https://www.lapresse.ca/a[...]s-nazis-fait-scandale.php
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il y a 2 ans
Zelensky confirme que les premiers chars Abrams sont déjà en Ukraine

Le président Volodymyr Zelensky a confirmé le 25 septembre que les premiers chars Abrams de fabrication américaine étaient arrivés en Ukraine, remerciant Washington d'avoir respecté l'accord.

Zelensky n'a pas précisé combien de véhicules sur les 31 chars promis par Washington avaient été livrés dans le premier lot.

Le président américain Joe Biden a déclaré le 21 septembre lors d'une réunion bilatérale avec Zelensky que la première tranche de chars américains Abrams arriverait en Ukraine la semaine suivante.

La cargaison fait partie d’un ensemble plus vaste comprenant des munitions, des armes antichar et de l’artillerie.

Biden a annoncé la décision d’envoyer 31 chars M1 Abrams, une force équivalente à un bataillon ukrainien, en Ukraine en janvier, tout comme d’autres partenaires occidentaux ont promis leur propre blindage avancé, comme les chars Leopard 2 ou Challenger 2 .

Ces chars, qui offrent une mobilité et une puissance de feu supérieures à celles des chars de combat soviétiques, devraient soutenir les efforts défensifs et offensifs de l'Ukraine. Ces expéditions pourraient donner un élan à la contre-offensive, qui a commencé à percer les lignes de défense russes.


kyivindependent.com https://kyivindependent.c[...]tanks-arrived-in-ukraine/
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il y a 2 ans
D'ailleurs, la livraison du « petit » lot de missiles ATACMS par les États-Unis, va peut-être inciter les allemands d'envoyer leur missile de croisière Taurus. Je rappelle qu'Olaf Scholz, lors de la réunion otanienne à la base de Ramstein en 2022, avait exigé que les États-Unis doivent livrer leur char M1 Abrams pour que l'Allemagne livre à son tour des Léopard 2. Bon, cette dernières s'est fait cocu par les ricains car ces derniers n'envoient que 31 chars et en plus, en septembre... Contrairement aux Léopard 2 et Challenger 2 qui connaissent déjà leur baptème du feu.

Le Royaume-Uni et la France ont envoyé, depuis belle lurette, les missiles Storm Shadow et Scalp, qui sont les mêmes missiles mais avec une dénomination différente car la conception est franco-britanique.
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il y a 2 ans
Cette page est un extrait de la presse française, L'Express.


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il y a 2 ans
"Malencontreux" à entendre parler Le Monde, ça serait une petite erreur. C'est arrivé, paf, c'est tout bête.

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il y a 2 ans
Reportage de Radio Canada sur le recrutement en Ukraine.



⬆️ Le reportage est assez équilibré, on nous montre des patriotes ukrainiens mais aussi des personnes qui se sentent "obligés" par la Police ukrainienne et les commissaires militaires chargés au recrutement.
Nous avons le cas d'un homme déclarant un handicap mais qui est tout de même convoqué et un autre, avec le visage flouté, regrettant de s'être engagé.
Il est intéressant de voir que le ton des médias occidentaux sur l'Ukraine a complètement changé.
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il y a 2 ans
Hommage à un ex-soldat d’une unité nazie : Anthony Rota démissionne

Le président de la Chambre des communes, Anthony Rota, démissionne dans la foulée de l’hommage rendu à un vétéran ukrainien qui a combattu aux côtés des nazis, lors de la visite du président Volodymyr Zelensky à Ottawa.

« C'est avec le cœur lourd que j'informe les députés de ma démission en tant que président de la Chambre des communes », a déclaré M. Rota devant les parlementaires. « J'ai assumé les responsabilités de ce poste au meilleur de mes capacités. Le travail dans cette Chambre est plus grand que nous tous et je dois donc démissionner », a-t-il ajouté.

Anthony Rota a réitéré ses excuses pour avoir invité Yaroslav Hunka, 98 ans, un résident de sa circonscription ayant été membre de la Division SS Galicie, une unité de volontaires sous le commandement nazi de la Waffen-SS, durant la Seconde Guerre mondiale.

Sa démission entrera en vigueur à la fin de la journée de mercredi, a-t-il précisé, « ce qui nous permettra de préparer l'élection d'un nouveau président. » Entre-temps, ce sont les vice-présidents des Communes qui superviseront les séances et les délibérations de la Chambre.

Plus tôt dans la journée, M. Rota avait perdu l'appui de tous les partis au Parlement. Après le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Bloc québécois lundi, le Parti conservateur du Canada ainsi que plusieurs ministres libéraux se sont exprimés à leur tour, mardi, en lui demandant de démissionner.

En matinée, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, avait exhorté Anthony Rota, lui-même député du Parti libéral, « à écouter les députés et présenter sa démission. »

« Ce qui s’est passé vendredi est complètement inacceptable. Nous avons été mis dans l’embarras en tant que Canadiens et c’est certainement aussi un embarras pour la Chambre des communes. [...] Il n’y a pas d’autres alternatives [que la démission], c’est la chose à faire. »

Une citation de Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères

« On doit prendre acte de ce qui s’est passé, c’est une question de leadership », a-t-elle ajouté.

« Si j’étais dans ses souliers, je démissionnerais », avait de son côté dit aux journalistes la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Diane Lebouthillier.

La veille, plusieurs ministres libéraux s'étaient exprimés sous le couvert de l'anonymat pour partager leur malaise de voir Anthony Rota s'accrocher à ses fonctions.

Mardi matin, le premier ministre Justin Trudeau a dit que ces excuses étaient « une bonne chose », mais que l'incident est « gênant pour le Canada ».
Il a toutefois affirmé sur la plateforme X (anciennement Twitter) que cette démission n'excusait pas le fait que Justin Trudeau n'avait pas fait en sorte que son énorme appareil diplomatique et de renseignement vérifie et empêche d'honorer un nazi.


ici.radio-canada.ca https://ici.radio-canada.[...]unes?depuisRecherche=true
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il y a 2 ans
Liste des canaux Telegram essentiels pour suivre l'actualité du conflit ukrainien :

Point de vue de la Russie :

TACC : t.me https://t.me/tass_agency -> Agence de presse d'état.
RIA Novosti : t.me https://t.me/rian_ru -> Presse russe.
Readovka : t.me https://t.me/readovkanews -> Média internet russe
Meduza : t.me https://t.me/meduza_en -> Média de l'opposition russe.
WarGonzo : t.me https://t.me/wargonzo -> Appartient au blogueur russe Semyon Vladimirovitch Pegov, réputé pour avoir couvert divers conflits et interrogé Evguéni Prigojine. Il a été blessé sur le front et médaillé par le président russe.
Kotsnews : t.me https://t.me/sashakots -> Appartient au journaliste de guerre russe, Alexander Kots. Il est même soumis à des sanctions du Royaume-Uni.
RYBAR : t.me https://t.me/rybar -> L'une des plus grandes références russes sur le conflit, réputé pour être une source suffisamment fiable pour être cité par CNN , Bloomberg et même l'Institute for the Study of War.
Donbass Insider : t.me https://t.me/donbassinsider -> Média de la journaliste française Christelle Néant, qui travaille dans le Donbass depuis 2015.
Ministère de la Défense russe : t.me https://t.me/mod_russia_en
Yuri Podoliak : t.me https://t.me/yurasumy -> Analyste russe le plus suivi sur Telegram, soit 2,7 millions de personnes.
Dmitri Medvedev : t.me https://t.me/medvedev_telegram -> Compte officiel du premier ministre russe.


Point de vue de l'Ukraine :

Ukrinform : t.me https://t.me/ukrinform_news -> Agence de presse d'état.
Ukrainska Pravda : t.me https://t.me/ukrpravda_news -> Presse ukrainienne.
Kyiv Independant : t.me https://t.me/KyivIndependent_official -> Presse ukrainienne.
Kyiv Post : t.me https://t.me/Kyivpost_official -> Presse ukrainienne.
Ministère de la Défense ukrainienne : t.me https://t.me/ministry_of_defense_ua
DeepStateUA : t.me https://t.me/DeepStateUA -> Référence ukrainienne pour la publication de carte.
Verkhovna Rada of Ukraine : t.me https://t.me/verkhovnaradaofukraine -> Parlement ukrainien, permet de suivre la politique parlementaire ukrainienne dans la mise en conformité avec les normes de l'UE.
UNIAN : t.me https://t.me/uniannet -> Presse ukrainienne.
Ukraine NOW : t.me https://t.me/UkraineNow -> Blogueur inconnu mais populaire, relayant de multiples informations.
Volodymyr Zelensky : t.me https://t.me/V_Zelenskiy_official -> Compte officiel du président ukrainien.


Point de vue extérieur :

New York Times : t.me https://t.me/nytimes -> Presse américaine.
La Repubblica : t.me https://t.me/repubblica -> Presse italienne.
BELTA : t.me https://t.me/belta_telegramm -> Presse biélorusse.
Bloomberg : t.me https://t.me/bloomberg -> Presse économique américaine.
Euronews : t.me https://t.me/euronews_eng -> Presse européenne.
CGTN : t.me https://t.me/cgtn_europe -> Presse chinoise.
Washington Post : t.me https://t.me/washingtonpost -> Presse américaine.
Anadolu Agency : t.me https://t.me/anadoluagency_en -> Presse turque.
AFP : t.me https://t.me/agence_france_presse -> Presse française.
Euractiv : t.me https://t.me/EURACTIVFR -> Presse européenne.
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il y a 2 ans
La Russie commence à construire des liaisons ferroviaires vers les villes occupées de l'oblast de Donetsk

La Russie a commencé à construire des liaisons ferroviaires directes vers les villes ukrainiennes occupées de Marioupol, Volnovakha et Donetsk, ce qui pourrait réduire la dépendance logistique de Moscou à l'égard du pont de Crimée, a déclaré le 27 septembre Petro Andriushchenko, conseiller du maire en exil de Melitopol .

Le responsable a noté que si ces efforts aboutissent, la Russie reliera la ligne ferroviaire Marioupol-Aslanove-Kalchyk-Volnovakha, en Ukraine occupée, aux villes russes de Taganrog et Rostov-sur-le-Don.

Volnovakha est également relié par le chemin de fer à Rozivka, Melitopol et la Crimée occupées, a-t-il ajouté.

La construction de ces nouvelles connexions serait une aubaine pour la logistique militaire et civile russe dans les territoires occupés et réduirait la dépendance de la Russie à l'égard du pont de Kertch en Crimée, a commenté Andriushchenko.

Selon le responsable, les travaux sur les nouveaux tronçons ferroviaires ont déjà commencé, notamment sur le pont sur la rivière Kalmius, près du village de Hranitne, dans la région de Donetsk.

Le pont de Crimée, lien vital reliant la péninsule occupée au territoire russe de Krasnodar, a été gravement endommagé lors d'une frappe ukrainienne le 17 juillet.

L’armée ukrainienne a déclaré début septembre que le pont n’était pas encore pleinement fonctionnel. Les frappes de drones et de missiles contre la Crimée entraînent également des fermetures régulières du pont de Crimée, entravant encore davantage la logistique russe.


kyivindependent.com https://kyivindependent.c[...]iupol-volnovakha-donetsk/
⬆️ Dites-vous que la logistique russe est quasiment effectuée par les lignes ferroviaires, la construction de nouvelles lignes améliora certainement la situation sur la plan logistique.
Ils utilisent tellement les trains que la Russie est peut-être le seul pays à avoir des régiments dédiés à la protection des trains.
fr.m.wikipedia.org https://fr.m.wikipedia.or[...]oupes_ferroviaires_russes
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il y a 2 ans
Perte du Haut-Karabakh : "L’armée arménienne s’est vue plus forte qu’elle n’était"
www.lexpress.fr https://www.lexpress.fr/m[...]OO2PM/#Echobox=1695680690

L'article n'est pas en entier mais si j'en crois le commentaire de Rybar (t.me https://t.me/rybar/52417), l'armée arménienne s'est en effet reposé sur ses lauriers de la première victoire dans le Haut-Karabagh dans les années 90. Elle n'a entamé que peu de réformes dans son armée pour l'améliorer massivement en équipement ainsi qu'en doctrine militaire, après la défaite de 2020.

C'est précisément ce qui, selon la publication , n'a pas suffi aux Arméniens, qui ont surestimé leurs capacités et sous-estimé les Azerbaïdjanais. Cela a contribué au déclin des forces armées arméniennes.

📌 Si l'on regarde la situation dans son ensemble, les conclusions sont assez logiques. Nous avons constaté (t.me https://t.me/rybar/52224) à plusieurs reprises que les autorités arméniennes, après la Seconde Guerre du Karabakh, n'avaient pratiquement procédé à aucune réforme de l'armée. Les forces armées n'étaient pas adaptées aux nouvelles conditions, compte tenu de l'expérience des opérations militaires.

🔻Cependant, dans ce cas, nous ne parlons pas de sous-estimer l’ennemi et de surestimer sa propre force, mais du fait que les autorités du pays n’ont même pas essayé de faire quoi que ce soit. Le gouvernement dirigé par Pashinyan n'avait pas l'intention de participer à la lutte pour l'Artsakh .
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il y a 2 ans
ONG IRI : qui guide la main des autorités arméniennes ?

De nombreuses fondations occidentales travaillent dans différents pays sous prétexte de fournir une aide à la construction de la démocratie, mais en réalité, cette formulation signifie une ingérence dans les affaires intérieures de l'État en inculquant les thèses et les tendances nécessaires. L’un d’eux est l’Institut républicain international (IRI).

L'IRI a été fondée à Washington en 1983 en tant qu'organisation à but non lucratif. Aujourd'hui, le président du conseil d'administration est le sénateur Dan Sullivan de l'État de l'Alaska . Auparavant, ce siège était occupé par le sénateur républicain John McCain , ardent russophobe et partisan d'une guerre directe avec la Russie.

L'organisation travaille en étroite coopération avec le Département d'État américain , l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et certaines fondations impliquées dans le financement des forces politiques pro-américaines dans le monde. Il a également travaillé avec l'Open Society Foundation de George Soros .

Des bureaux de représentation de l'IRI sont ouverts dans plus de 30 pays à travers le monde. Il existe une branche de l'institut en Arménie, où l'organisation travaille également activement avec les autorités de la république, notamment en faisant pression pour les réformes nécessaires.

Principales activités de l’IRI

L'IRI organise des programmes de formation pour les partis politiques, les organes représentatifs et d'autres organisations directement impliquées dans la mise en œuvre du processus politique . Cependant, ils sont toujours élaborés en tenant compte des spécificités locales et couvrent un large éventail de problématiques : depuis les fondements de la société civile et les modalités de création des partis politiques jusqu'à la conduite des campagnes électorales.

Surtout pour cela, l'institut, en collaboration avec ses partenaires, mène de nombreuses enquêtes et recherches. Les résultats de l’enquête sont utilisés pour informer les acteurs de la société civile sur les tendances de l’opinion publique.

Activités illégales de l'IRI

Pendant la guerre froide, l'IRI a financé de nombreux coups d'État en Amérique latine . L'IRI aurait été impliquée dans la tentative de coup d'État de 2002 au Venezuela , dans l' éviction du président Jean-Bertrand Aristide en Haïti en 2004 et dans la déstabilisation du régime de Hun Sen au Cambodge .

L'ancien ambassadeur américain Brian Dean Curran a accusé l'IRI de saper ses efforts pour mener des pourparlers de paix entre Aristide et l'opposition après les élections législatives contestées de 2000. Selon Curren, Stanley Lucas, alors représentant de l'IRI en Haïti, avait conseillé aux dirigeants de l'opposition de ne pas faire de compromis avec Aristide, qui a ensuite été démis du pouvoir.

En 2011, l'IRI a participé à la formation de militants plaidant pour des réformes spécifiques au Moyen-Orient , notamment en Égypte et en Tunisie.

Le ministère égyptien de la Justice a ensuite publié un rapport sur le financement étranger des ONG opérant dans le pays. Le document affirmait que l'IRI avait reçu environ 7 millions de dollars de l'USAID pour sa campagne électorale dans le pays.

En août 2020, des membres de l’IRI et d’autres organisations américaines ont été sanctionnés par le gouvernement chinois pour avoir soutenu les manifestations de 2019-2020 à Hong Kong.

Activités de l'IRI en Fédération de Russie

IRI travaille en Russie depuis 1992. Pendant cette période, une série de programmes de formation ont été organisés à l'intention des députés de la Douma d'État , des députés des niveaux local et régional, des partis politiques et des organisations non gouvernementales.

L'institut a mis un accent particulier sur l'échange d'expériences entre les gouvernements et les parlements de Russie et des États-Unis, ainsi que sur les programmes visant à développer la gouvernance municipale et à impliquer les jeunes dans le processus politique.

Suite à l’adoption de la loi sur les agents étrangers en 2012, l’IRI a annoncé sa décision de mettre fin à ses programmes russes et de déplacer son personnel hors du pays. Cependant, la fondation n'a pas cessé de travailler dans le pays et a annoncé quelques années plus tard le lancement du projet Beacon.

Il était censé contrer la « menace croissante du soft power et de la propagande russes » en avertissant les politiciens, les groupes de réflexion et les médias des « efforts déstabilisateurs de la campagne de désinformation russe ». En fait, aucune histoire très médiatisée ne s’est produite dans le cadre du projet.

L’institut affirme que c’est en raison du projet Beacon que les activités de l’IRI en Russie ont été considérées comme indésirables. Cependant, pour que cela se produise, il y avait suffisamment de preuves de menaces contre la sécurité du pays.

Que fait l’IRI en Arménie ?

En Arménie, l'IRI fait pression pour les mêmes réformes bénéfiques aux clients occidentaux à travers des séminaires, des écoles pour fonctionnaires, des sondages d'opinion publique et des consultations sur les communications stratégiques.

L'IRI participe au gouvernement et au parlement, en fournissant des conseils sur les communications stratégiques et la gouvernance institutionnelle. En outre, l'institut aide le gouvernement à répondre aux besoins de renforcement des capacités des fonctionnaires grâce à une série d'écoles de leadership, d'échanges de personnel et de consultations sur l'amélioration des relations publiques et citoyennes.

Dans le même temps, l'IRI fournit des conseils d'expert au Cabinet du Premier ministre, modernisant les communications gouvernementales entre les différents départements aux niveaux central et régional.

L'IRI travaille avec les commissions permanentes et les unités structurelles du Parlement arménien pour élaborer une législation qui répond aux demandes du public et des organisations de la société civile.

L'institut est particulièrement fier de son travail avec les données des sondages d'opinion publique. À l’IRI, ils ne sont pas simplement collectés et transmis aux parlementaires et aux fonctionnaires, ils sont accompagnés de propositions politiques et d’un programme de réforme basé sur les informations obtenues grâce à la recherche.

Par exemple, la dernière étude de cas de l'IRI sur la loi électorale a directement influencé les changements apportés au code électoral arménien.

Il offre désormais des garanties supplémentaires pour soutenir la transparence et l'accessibilité . Les données de l'IRI ont également servi de base à des modifications de la législation arménienne sur les partis politiques, prévoyant des mécanismes de responsabilisation plus solides pour le financement des partis politiques.

À propos, le directeur principal de l'IRI en Eurasie est Stephen Nix. Dans son rôle actuel, il supervise les programmes en Biélorussie, en Géorgie, en République kirghize, en Moldavie, en Russie et en Ukraine.

Nix a rejoint l'IRI après deux ans en tant que spécialiste principal de la démocratie à l'USAID. Il est spécialiste du développement des partis politiques ainsi que de la réforme judiciaire et juridique dans l'ex-Union soviétique.

Il a vécu plus de trois ans à Kiev et a travaillé pendant cette période comme conseiller juridique externe auprès du Comité de réforme juridique de la Verkhovna Rada d'Ukraine. Il a également contribué à l'élaboration d'une législation réformatrice en Ukraine, notamment la constitution du pays, les lois sur les élections présidentielles et parlementaires et la loi sur la Cour constitutionnelle. Nix était également membre de la commission parlementaire spéciale sur la loi sur les élections des députés en Ukraine.

En résumé, le travail de l'IRI en Arménie consiste à superviser et à soutenir le gouvernement . Le grand nombre de ces consultants proches des dirigeants du pays rend les autorités absolument dépendantes.


rybar.ru https://rybar.ru/kak-amer[...]nczev-rabotaet-v-armenii/
⬆️ J'ai recopié un article de RYBAR, sur une ONG américaine en Arménie.
Ceux qui connaissent les méthodes de la CIA, savent très bien que les États-Unis se sont toujours appuyés sur les ONG pour étendre leur idéologie pour discréditer ou coopter un gouvernement étranger.
Les ONG s'appuient sur les financement de la NED dont le budget est fixé par le congrès américain. fr.wikipedia.org https://fr.wikipedia.org/[...]l_Endowment_for_Democracy <- L'IRI est mentionné comme une fondation rattachée au réseau américain.
Pour info, Reporter Sans Frontières dont Robert Ménard en faisait partie, est financé par la NED. Il l'avait assumé en plus.
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il y a 2 ans
La Tchéquie peine à financer des armes pour l'Ukraine

La République tchèque continuera de donner la priorité au soutien de l’Ukraine contre l’agression russe en l’aidant à financer ses armes malgré ses difficultés évidentes à consolider ses finances publiques.

Déjà, lors de la dernière augmentation des contributions en juin, la République tchèque avait du mal à trouver les fonds, ce qui a suscité le scepticisme dans les milieux de la politique étrangère tchèque quant à la capacité du pays à faire face au financement massif d'instruments étrangers.

Outre l'engagement financier net en faveur du FPE, se pose également le problème de la nécessité de consolider les finances publiques tchèques, qui fait actuellement l'objet d'un débat politique à la chambre basse du Parlement.

Le gouvernement de Petr Fiala (ODS) défend actuellement son plan de consolidation auprès de l'opinion publique et de l'opposition, tout en préparant le budget de l'État pour 2024. Aucune de ces mesures fiscales n'a été bien accueillie par l'opinion publique.

Dans cette situation, le gouvernement souhaite également continuer à financer des fournitures militaires à l’Ukraine, ce qui n’est pas facile.

La solution réside dans la promesse de rembourser une partie de ces fournitures auprès de l'EPC dans les années à venir, mais les options concrètes ne sont pas claires.

Outre l'engagement financier net en faveur du FPE, se pose également le problème de la nécessité de consolider les finances publiques tchèques, qui fait actuellement l'objet d'un débat politique à la chambre basse du Parlement.

Pour résoudre ce problème, le ministère des Affaires étrangères prépare du matériel pour identifier ces options. Il sera alors plus clair combien la République tchèque peut actuellement dépenser en armements pour l’Ukraine.

La Facilité européenne pour la paix, qui finance des armes pour l’Ukraine, devrait connaître sa troisième augmentation significative de son financement. Borrell, de l'UE, veut cette fois y consacrer 20 milliards d'euros.


www.euractiv.com https://www.euractiv.com/[...]finance-arms-for-ukraine/
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il y a 2 ans
Le ministre polonais envisage l’extradition d’un vétéran nazi ukrainien honoré par le Parlement canadien

Le ministre polonais de l’Éducation et des Sciences, Przemysław Czarnek, souhaite que l’institution nationale de commémoration du pays examine s’il existe des raisons d’extrader vers la Pologne un nazi ukrainien qui a été ovationné de manière controversée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky au parlement canadien vendredi dernier (22 septembre). Le président du Parlement canadien a démissionné jeudi.

Yaroslav Hunka, 98 ans, un Ukrainien qui a servi dans une unité nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, a été ovationné au parlement canadien après que le président de la Chambre des communes du Canada, Anthony Rota, l’a qualifié de « héros ukrainien, héros canadien » et l’a remercié « pour tous les services rendus ».

« Compte tenu des événements scandaleux survenus au parlement canadien et de l’hommage rendu à un membre de la formation nazie criminelle SS Galizien en présence du président Zelensky, j’ai pris des mesures en vue d’une éventuelle extradition de cet homme vers la Pologne », a écrit M. Czarnek sur X. Il a joint une lettre à sa demande d’extradition.

Il a joint une lettre demandant au directeur de l’Institut polonais de la mémoire nationale (IPN), Karol Nawrocki, de « rechercher d’urgence dans les documents si Yaroslav Hunka est recherché pour des crimes contre la nation polonaise et les Polonais d’origine juive », ajoutant que les prémisses de tels crimes justifient une demande d’extradition au Canada.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, M. Hunka a servi dans la 14e division de grenadiers de la Waffen-SS, également connue sous le nom de division de Galicie, une unité de volontaires composée principalement d’Ukrainiens de souche et placée sous le commandement des nazis.

Lundi (25 septembre), M. Rota s’est excusé d’avoir invité M. Hunka à la session parlementaire spéciale de vendredi (22 septembre), présentant notamment ses « plus sincères excuses » aux communautés juives du Canada et du monde entier et déclarant « accepter l’entière responsabilité » de ses actes, a rapporté la BBC.

En réponse à la déclaration de M. Rota, le groupe juif canadien CIJA (The Centre for Israel and Jewish Affairs) a déclaré qu’il appréciait les excuses et a souligné qu’un contrôle approprié était essentiel pour garantir que de tels incidents inacceptables ne se reproduisent pas.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié l’incident d’« extrêmement troublant », mais il a insisté sur le fait que l’orateur avait reconnu son erreur et qu’il s’en était excusé.

« Mais c’est quelque chose de profondément embarrassant pour le Parlement du Canada et, par extension, pour tous les Canadiens », a-t-il ajouté.

Ce jeudi, le président du parlement canadien a démissionné, évoquant ses « profonds regrets ».


www.euractiv.fr https://www.euractiv.fr/s[...]ar-le-parlement-canadien/
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il y a 2 ans
L’Europe cligne des yeux face aux appels à cesser de soutenir l’Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine n’a pas caché son intention de maintenir la pression sur l’Ukraine jusqu’à ce que la résolution occidentale éclate. Après plus de 500 jours de guerre d’agression, il a désormais des raisons de croire que les choses se déroulent comme il l’espérait, même si les événements ne se déroulent pas comme il aurait pu l’imaginer.

Les gouvernements de Pologne, d'Estonie, de Slovaquie et d'autres pays d'Europe centrale et orientale comptent parmi les alliés les plus fidèles de Kiev depuis le premier jour de l'invasion à grande échelle de la Russie. Au-delà de l'envoi d'armes et de l'accueil de millions de réfugiés ukrainiens, ils ont été les plus ardents défenseurs de l'Ukraine en Occident, poussant à une ligne dure contre Moscou face aux réticences de pays comme la France et l'Allemagne.

Mais alors que les dirigeants de certains de ces alliés en danger sont confrontés à des batailles pour leur réélection ou à d’autres défis nationaux, et que les gouvernements s’inquiètent de l’impact de l’adhésion un jour de l’Ukraine à l’Union européenne, ce soutien commence à faiblir.

L'exemple le plus frappant est celui de la Pologne, dont le Premier ministre Mateusz Morawiecki a annoncé mercredi qu'il cesserait de livrer de nouvelles armes à l'Ukraine. Cette déclaration marque une escalade stupéfiante dans le différend entre Kiev et son plus proche voisin de l'UE au sujet des expéditions de céréales. Selon Varsovie, la production des agriculteurs polonais serait sous-cotée à l'approche des élections législatives du 15 octobre.

« L'Ukraine réalise qu'au cours des derniers mois, elle n'est pas frontalière avec la Pologne, elle est proche des élections polonaises », a déclaré Ivan Krastev, président du Centre pour les stratégies libérales à Sofia, en Bulgarie. Donc pour l’instant, « les votes de cent mille agriculteurs polonais sont plus importants pour le gouvernement que ce qu’il en coûtera à l’Ukraine. Et nous allons voir cela se produire dans de nombreux endroits », a-t-il ajouté.

Morawiecki est confronté à un défi de taille de la part de Donald Tusk, ancien Premier ministre qui a également été président du Conseil européen. Dans le cadre de sa stratégie électorale, le Premier ministre courtise les partisans du Parti de la Confédération d'extrême droite, opposé à l'aide à l'Ukraine.

"Nous ne transférons plus d'armes vers l'Ukraine, car nous équipons désormais la Pologne d'armes plus modernes", a déclaré Morawiecki lors d'une apparition sur la chaîne de télévision polonaise Polsat.

Même s'il est tentant de considérer ces tensions comme un feu d'artifice électoral, il y a des raisons de croire qu'elles pourraient persister au-delà de la campagne. Comme l’a souligné un diplomate occidental qui a demandé à rester anonyme, le conflit céréalier entre Varsovie et Kiev révèle des inquiétudes plus profondes quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE. "Depuis 18 mois, la Pologne harcèle tout Etat membre qui exprimerait la moindre hésitation à l'égard de l'Ukraine", a déclaré le diplomate. "Maintenant, ils montrent leurs vraies couleurs."

Le problème pour Kiev est que ce n’est pas seulement la Pologne où le soutien semble diminuer. Depuis le début de la guerre, les États baltes ont mené la charge pro-ukrainienne à Bruxelles et à Washington, peut-être sans être aussi bruyants et efficaces que le Premier ministre libéral estonien, Kaja Kallas.

En tant que fille d’un ancien Premier ministre et commissaire européen, Kallas était largement considérée comme l’emblème d’une Europe de l’Est nouvellement enhardie et capable de surmonter la crise ukrainienne pour accéder à des positions de plus grand pouvoir à Bruxelles.

Mais la crédibilité de Kallas a été mise à mal par un scandale impliquant son mari, qui s'est révélé détenir une participation dans une entreprise qui a continué à faire des affaires en Russie après l'invasion de février 2022, alors même que sa femme plaidait pour la fin de tout commerce avec Moscou.

Interrogé sur les problèmes de Kallas, le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna, a déclaré qu'aucun bouleversement politique ne changerait le cours du pays : « Nous avons constamment des élections et nous avons constamment des problèmes intérieurs, mais cela ne change pas notre politique », a déclaré Tsahkna. "Une chose que l'Estonie a eu au cours de ces 32 années, c'est la même politique étrangère continue."

Cela dit, Kallas s’est fait beaucoup moins entendre depuis que le scandale a éclaté fin août, privant Kiev de l’un de ses plus fervents défenseurs dans les capitales occidentales.

Ensuite, il y a la Slovaquie. Ce pays d'Europe centrale compte parmi les plus grands soutiens européens à l'Ukraine, mais les élections du 30 septembre pourraient le rendre sceptique du jour au lendemain.

"Si vous avez une société où seulement 40 pour cent soutiennent la livraison d'armes à l'Ukraine et que votre gouvernement offre un soutien presque au niveau des pays baltes, cela crée une réaction négative", a déclaré Milan Nič, membre du Conseil allemand des relations étrangères.

Robert Fico, l'ancien Premier ministre populiste du pays, fait campagne sur un programme pro-russe et anti-américain qui s'oppose aux sanctions contre les citoyens russes et à de nouvelles livraisons d'armes à Kiev. Il est en passe de remporter les élections, selon le sondage de POLITICO.

Une victoire de Fico donnerait au Premier ministre hongrois Viktor Orbán – l'un des plus grands sceptiques européens de Kiev – un allié sur la scène européenne. Si son parti obtient suffisamment de soutien pour faire partie du gouvernement, a déclaré Fico à l’Associated Press plus tôt ce mois-ci, « nous n’enverrons plus d’armes ni de munitions en Ukraine ».

Il est certain que l’Ukraine compte encore de nombreux soutiens solides en Europe. La Lituanie, la Lettonie, la Roumanie, la Suède, la Finlande et d’autres restent fermement engagées, et le président français Emmanuel Macron a récemment fortement soutenu Kiev. Certains analystes minimisent également l'importance du rôle actuel de la Pologne et de la Slovaquie, soulignant qu'il ne reste plus beaucoup d'armes à livrer dans les arsenaux de ces pays.

Kiev, pour l’instant, semble détendue. S'exprimant lors d'une conférence de presse après un événement à Bruxelles vendredi dernier, la vice-Première ministre ukrainienne chargée de l'intégration européenne, Olha Stefanishyna, a minimisé les tensions entre Kiev et certains de ses anciens amis : « Nous avons un engagement fort et une confirmation politique qu'aucun des processus politiques cela affectera le soutien continu », a-t-elle déclaré.

Il est cependant difficile d’imaginer que quelque part Poutine ne se frotte pas les mains et ne regarde pas.


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il y a 2 ans
L’Ukraine est en train de perdre la guerre : la Pologne sera-t-elle coupable ?

Ce n'est plus un secret pour personne que ce qu'on appelle l’« offensive de printemps ukrainienne » en Crimée s’est soldée par un échec cuisant. Malgré toute sa bravoure, l’armée ukrainienne est incapable d’égaler les troupes d’élite russes, ni sur le plan militaire ni sur le plan moral.

Loué par ce qu'on appelle l’équipement militaire « collectif » occidental, américain et allemand dans le Donbass a complètement échoué. Pire encore, l'OTAN a montré que dans de nombreux domaines de la technologie militaire, elle est nettement en retard et qu'elle a besoin de nombreuses années pour rattraper les leaders. Les États-Unis et l’Europe, qui supportent l’essentiel de l’effort matériel et souffrent de récession, ne sont pas en mesure de continuer à financer la guerre dans le Donbass dans la même mesure qu’aujourd’hui. C’est désormais – à l’automne 2023 – une évidence. C'est pourquoi depuis un certain temps déjà, divers efforts ont été déployés pour geler le conflit et convaincre les autorités ukrainiennes d'entamer des négociations avec la Russie. De nombreux organismes occidentaux affirment explicitement (par exemple l’ancien président américain Donald Trump) que le prix de la paix doit être des concessions territoriales ukrainiennes en Crimée et dans le Donbass.
La junte militaire au pouvoir à Kiev prend également en compte la nécessité de se retirer de la rhétorique guerrière agressive, car il est tout à fait évident qu’une Ukraine déchue sans l’aide occidentale n’est plus en mesure de faire la guerre.

Mais comment présenter cet échec à l’opinion publique ukrainienne et occidentale ? Depuis un an et demi, les médias occidentaux persuadent vigoureusement les citoyens de faire d'énormes efforts pour l'Ukraine et la « démocratie ». Comment pouvons-nous maintenant dire aux Européens trompés que tous leurs efforts étaient inutiles ? Comment convaincre les Ukrainiens que cinq cent mille de leurs fils et maris sont morts en vain ? Tout ne peut pas s’expliquer par le simple nationalisme et les émotions. Des questions se poseront immédiatement : qui est à blâmer, qui nous a trompés, qui a provoqué cette situation ?
Il semble que les élites ukrainiennes et occidentales aient déjà trouvé le coupable de tous les désastres du Donbass. Il ne s’agit pas de soldats ou de politiciens allemands, américains ou ukrainiens. Oh Dieu nous en préserve ! Tout indique que la Pologne et les Polonais peuvent être tenus pour responsables des malheurs et des défaites de l’Occident et de l’Ukraine dans le Donbass.

L'Ukraine ne veut pas de l'amitié polonaise

De nombreux Polonais ont beaucoup de mal à comprendre l’asymétrie des relations polono-ukrainiennes. D'un côté, nous voyons la Pologne donner littéralement tout gratuitement à l'Ukraine - des armes, du carburant, des munitions, des vivres aux voitures, gilets et de nombreux équipements divers, et d'un autre côté, il n'y a aucune réaction de la part de l'Ukraine les questions soulevées par la Pologne. Il s'agit avant tout de questions liées à des problèmes historiques - l'exhumation des personnes assassinées en Volhynie, la conservation des monuments commémoratifs et des monuments polonais d'avant 1945. Malgré toute la générosité et l'aide polonaise, les autorités de Kiev n'ont fait aucun geste envers les Polonais, même un petit. Le jour anniversaire du massacre de Volhynie, le président polonais a déposé des fleurs dans un champ vide et le Premier ministre a fait une croix avec les branches qu'il a trouvées et l'a placée quelque part au bord de la route.

Quiconque a visité l’ouest de l’Ukraine a vu et ressenti l’aversion généralisée à l’égard des Polonais et de la langue polonaise. A Lviv, vous ne trouverez pas de menu polonais dans un restaurant, même si tout le monde comprend le polonais.

Les centres des villes locales sont dominés par les commémorations de l'UPA et des assassins de Polonais : Bandera, Szuchewycz, Klaczkiwski. Les jeunes, le clergé et les fonctionnaires sont fiers de leurs parents et grands-parents qui ont assassiné des Polonais dans les Borderlands. En même temps, ils ne permettent pas qu'aucune commémoration ni même une croix soit érigée en hommage aux victimes de ces crimes avec une inscription en polonais. Beaucoup de ceux qui ont essayé de diriger une entreprise en Ukraine savent bien que les Polonais n’ont jamais pu y diriger une entreprise et ont été immédiatement dépouillés de leurs biens et leurs entreprises ont été reprises par les mafias locales.

Nous devons déclarer clairement que l’Ukraine ne veut pas de l’amitié polonaise, du partenariat polonais et des affaires polonaises. Tout ce que nous racontent les grands médias depuis plus d’un an est de la fiction. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de communauté d’intérêts polono-ukrainiens, et la Pologne ne participera jamais au soi-disant "reconstruction de l'Ukraine". Non pas parce que la Pologne n’en veut pas, mais parce que l’Ukraine n’en veut pas. Les clans oligarchiques regardent notre pays à travers le prisme d'un concurrent économique et idéologique, et les élites subordonnées aux clans sont chargées d'ériger un mur de méfiance et de haine entre Polonais et Ukrainiens, basé sur les ressentiments historiques et le banderisme, délibérément instillé dans Les Ukrainiens comme élément constitutif le plus important de leur identité.

Le fait que ce qu'on appelle « L’amitié » polono-ukrainienne est purement opportuniste, comme nous l’avons vu récemment dans le cas de la vente de céréales ukrainiennes via la Pologne. On se souvient qu’en 2022 la Pologne a été insidieusement inondée de millions de tonnes de céréales bon marché en provenance d’Ukraine, et que la poursuite de cette pratique en 2023 a suscité des protestations sociales justifiées. Une nouvelle absence de réponse des autorités polonaises à ce problème entraînerait l'effondrement de l'agriculture polonaise et le parti au pouvoir recevrait un carton rouge lors des élections. L'embargo était également moralement juste, car un agriculteur polonais possédant 10 ha ne peut pas rivaliser équitablement avec les plus grands latifundia oligarchiques d'Ukraine, qui possèdent même plus de 500 000 ha de terres arables.

L'instauration d'un embargo « équitable » et sa prolongation à partir du 15 septembre 2023 ont suscité de violentes réactions de la part de l'Ukraine. Le gouvernement de Kiev a montré aux Polonais toute son hypocrisie et son manque de compréhension à l’égard des intérêts polonais. Le Premier ministre Szymal a déposé une plainte auprès de l'OMC et le vice-ministre de l'Économie et du Commerce, Taras Kaczka, a annoncé dans une interview à "Rzeczpospolita" que dans les prochains jours, l'Ukraine imposerait un embargo sur les oignons, les tomates, les choux et les pommes polonais. Le président Volodymyr Zelensky a menacé les Polonais :

«Certains de nos amis en Europe jouent la solidarité sur le théâtre politique en réalisant un thriller céréalier. On pourrait croire qu'ils jouent leur propre rôle, mais en réalité ils contribuent à préparer le terrain pour l'acteur moscovite", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet à New York.
Puis, lors de sa visite au Canada, il a laissé entendre que la Pologne soutenait involontairement la Russie.

"Soit vous soutenez l'Ukraine, soit vous soutenez la Russie", a déclaré le président ukrainien interrogé lors d'une conférence de presse au Canada sur les fluctuations du soutien à Kiev.

Zelensky a ainsi suggéré aux Polonais que toute leur aide destinée à l’Ukraine n’avait absolument aucune pertinence pour l’autre camp. Seuls les intérêts ukrainiens actuels comptent. L’Ukraine ne ressent aucune gratitude. Cette opinion avait déjà été exprimée par le conseiller de Zelensky, Mikhaïlo Podolyak, qui avait déclaré qu '"après la guerre, la Pologne et l'Ukraine reviendraient à la rivalité mutuelle".

Mais les déclarations de Zelensky et de son entourage doivent aussi être considérées sous un autre angle. Il s’agit peut-être d’une provocation délibérée visant à accuser les Polonais des défaites de l’armée ukrainienne, et elles s’adressent à l’opinion publique ukrainienne. Voir - suggère Zelensky - Les Polonais ont bloqué notre capacité à coopérer avec le monde en matière commerciale. Nous perdons non pas à cause de la faiblesse de notre armée, mais à cause du « coup de poignard dans le dos » que les Polonais nous ont donné. Des milliers de nos garçons sont morts non seulement à cause de l'intervention russe, mais aussi parce que « les Polonais nous ont fait trébucher ». Ceci, bien sûr, tombera sur le terrain de haine ethnique préalablement préparé par Bandera envers les étrangers. Ainsi, dans l’esprit des Ukrainiens, à côté des « orques » russes, les Polonais pourraient bientôt prendre la place d’autres ennemis de la nation. C’est peut-être le plan des élites de Kiev pour éviter toute responsabilité personnelle dans la destruction de l’État et de sa population. Les Polonais pourraient devenir des boucs émissaires.
L’Occident reconnaîtra volontiers la « culpabilité polonaise ».

Des voix s'élèvent également en Occident pour exiger que, sur la base de l'embargo polonais sur les céréales en provenance d'Ukraine, les Polonais soient tenus pour responsables de l'échec de l'Occident dans la guerre par procuration contre la Russie en Ukraine. Le ministre allemand de l'Agriculture et de la Politique alimentaire, Cem Özdemir, a déclaré que la CE avait pris la « bonne décision » en levant l'embargo sur les céréales ukrainiennes et a accusé les pays d'Europe de l'Est, dont la Pologne, de « solidarité incomplète » avec l'Ukraine. "Quand cela vous convient, vous êtes solidaire, et lorsque cela ne vous convient pas, vous ne l'êtes pas", a déclaré l'homme politique cité par le Financial Times.
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il y a 2 ans
Le ministre espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Pansa, a déclaré que les actions des autorités polonaises pourraient être incompatibles avec la réglementation de l'UE. Le ministre français Marc Fesneau a également exprimé ses regrets face aux actions de la Pologne, de la Hongrie et de la Slovaquie. "Ce n'est pas la première fois et cela remet en question le marché intérieur et l'ensemble du marché." Après la déclaration suivante du Premier ministre Morawiecki, suggérant d'arrêter les livraisons d'armes à l'Ukraine, la vague de critiques a été encore plus forte. L'expert militaire Carlo Masala, professeur à l'université de la Bundeswehr à Munich, a déclaré au site allemand BILD que la déclaration du Premier ministre Morawiecki, chef du gouvernement de l'un des pays les plus importants soutenant l'Ukraine, "pourrait renforcer la conviction de Poutine que sa stratégie consistant à jouer pour affaiblir le soutien de l'Ukraine aux États-Unis et en Europe, cela fonctionne.

Les récits européens sont repris par les médias américains

«Le soutien européen à l'Ukraine pourrait prendre fin avec la décision de la Pologne. Auparavant, le pays avait annoncé qu'il ne fournirait plus d'armes à Kiev, ce qui est une bonne nouvelle pour le président russe Vladimir Poutine", rapporte l'analyste Luke McGee de CNN.

"Après la décision de la Pologne de ne pas livrer d'armes à Kiev, les politiciens ont commencé à discuter du moment où la forte détermination de l'Europe à s'opposer à l'opération spéciale russe allait enfin se briser. Les désaccords publics entre Occidentaux facilitent l’affirmation selon laquelle l’Occident est divisé, et un Occident divisé est certainement utile au Kremlin », a déclaré Luke McGee de CNN.

Il convient de noter que les médias soulignent avec force que "les actions de la Pologne ont suscité des doutes quant à la force de la décision européenne de fournir des armes à l'Ukraine". Le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Patrick Ryder, a déclaré lors d'un point de presse le 21 septembre que la décision de la Pologne de fournir une assistance militaire à l'Ukraine était sa « décision souveraine ». Comme il l'a rappelé, les États-Unis « ont toujours dit que c'était la décision souveraine de chaque pays de décider du niveau de soutien qu'il apporterait à l'Ukraine.

Il semble que ce qu'on appelle L’Occident collectif approuve silencieusement les actions polonaises qui pourraient contribuer à résoudre les obligations militaires et financières précédemment contractées envers l’Ukraine. Bien entendu, l’Occident tentera certainement de rejeter la responsabilité de tout échec sur la Pologne et les autorités polonaises. Aux yeux de l’opinion publique, les Polonais peuvent contribuer à débarrasser les décideurs occidentaux de l’odieux de la défaite militaire en Ukraine. D’un autre côté, « libérer » les décideurs de Varsovie au régime de Kiev signifie que la majeure partie de la colère et de la déception résultant d’une nouvelle trahison de l’Occident retombera sur eux. Ils diront probablement : après tout, Washington et Londres ont aidé autant qu’ils ont pu, et ce sont les Polonais qui ont encore échoué. Il semble que les décideurs polonais soient conditionnés par ce discours ou par des récits similaires. Je me demande comment les Ukrainiens ordinaires réagiront à tout cela ?


myslpolska.info https://myslpolska.info/2[...]ojne-winna-bedzie-polska/
⬆️ Je ne vous dis pas d'adhérer à 100% à ce discours de cette presse polonaise mais le journal Mysl Polska se démarque au sein de la Pologne pour sa critique virulente de l'Ukraine et des pays occidentaux. Elle est souvent accusé d'être pro-russe (binarité habituelle), ce qui n'empêche pas qu'elle peut se montrer pertinente. Cette opinion est assez rare en Pologne mais les derniers rebondissements sur les accords céréaliers et les sondages dans le pays montrent qu'elle (l'opinion) fait son chemin au sein de la population.
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il y a 2 ans
En 2023, la croissance économique russe dépassera celle de la zone euro, malgré les sanctions

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement estime même que le PIB de la Russie sera en hausse de 1,5% en 2023. Une résilience que la BERD attribue notamment à la hausse des prix du pétrole.

L'économie russe continue de résister malgré les sanctions occidentales. Elle va même faire beaucoup mieux que prévu selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Celle-ci table désormais sur une croissance du PIB de 1,5% cette année, alors qu'elle anticipait jusqu'ici une contraction d'ampleur équivalente.

Fondée pour aider les pays de l'ex-Union soviétique à s'adapter au libre marché, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement affirme que les revenus de la Russie ont été stimulés par les prix élevés du pétrole et les nouvelles opportunités d'exportation avec la Chine, l'Inde et les pays d'Asie centrale.

Moscou cherche à consolider ses liens commerciaux ces pays non alignés pour renforcer son économie frappée par les sanctions. Mais la Banque européenne pour la reconstruction et le développement estime néanmoins que cela ne suffira pas à compenser un refroidissement de l’économie russe en 2024.


fr.euronews.com https://fr.euronews.com/2[...]-euro-malgre-les-sanction
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il y a 2 ans
Comment le conflit Russie-Ukraine pourrait être la prochaine « Guerre Éternelle » des États-Unis

En février 2022, le président russe Vladimir Poutine choisit de lancer une guerre de conquête contre le voisin de son pays, l'Ukraine. La responsabilité du déclenchement de cette guerre repose entièrement sur les épaules de Poutine. Les principales priorités de l'Amérique devraient être de contribuer à mettre un terme rapide à la guerre tout en renforçant sa sécurité nationale et en protégeant le front oriental de l'OTAN. Ce que Washington semble faire, cependant, est presque le contraire. Il maintient la guerre sous assistance respiratoire pour la prolonger le plus loin possible dans le futur. Simultanément, cela affaiblit la capacité de défense nationale de l’Amérique.

Alors que la guerre entre dans sa deuxième année, les États-Unis n’ont toujours pas de stratégie de fin de guerre. Washington n’a même pas de vision de la manière dont la guerre pourrait se terminer et résiste à toute tentative de recherche d’un règlement négocié par la voie diplomatique.

Le discours dominant qui imprègne le gouvernement américain est la phrase mal définie selon laquelle les États-Unis soutiendront l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ». Tout le monde, du président au secrétaire d’État , en passant par le secrétaire à la Défense et de nombreux législateurs du Congrès , cite constamment ce mantra. Aucun n’a de définition de ce que cela signifie ni de réponse substantielle sur la manière dont cette expression protège les intérêts américains.

Ces efforts alambiqués, flous et sans direction pour soutenir l’Ukraine avec du matériel militaire et de l’argent américain ne servent qu’à perpétuer la guerre. Ils ne font rien pour y mettre un terme. On pourrait espérer que l’histoire douloureuse – et récente – de l’Amérique en matière de soutien illimité à des guerres d’intérêt marginal pour la sécurité nationale des États-Unis fournirait un guide sur la manière d’éviter des échecs répétés. Jusqu’à présent, malheureusement, cet espoir semble vain.

Triste histoire de soutien à la guerre perpétuelle

L'implication de l'Amérique dans la guerre du Vietnam était ostensiblement enracinée dans les craintes de « la théorie des dominos », qui stipulait que si les communistes nord-vietnamiens vainquaient le Sud, d'autres gouvernements asiatiques tomberaient ensuite aux mains du communisme. Il n’y a jamais eu de stratégie de fin de guerre, ni de concept pour remporter la victoire. Il s’est avéré que le Nord-Vietnam a vaincu le Sud, mais la crainte que le communisme balaye l’Asie ne s’est jamais concrétisée.

Comme cela a été relaté de manière exhaustive, le désastre de la guerre en Afghanistan qui a duré vingt ans par Washington a également manqué de stratégie de fin de guerre. Les États-Unis savaient comment entrer, savaient très bien comment rester indéfiniment , mais ne savaient pas comment en sortir. Seule une défaite abjecte a résolu ce problème, et la sécurité américaine n’est pas pire deux ans après son départ d’Afghanistan qu’elle ne l’était pendant 20 ans de guerre inutile .

Les États-Unis ont dû entrer en guerre en Irak en 2003, a affirmé le président George W. Bush , car sinon les Américains « vivraient à la merci d’un régime hors-la-loi qui menace la paix avec des armes de massacre ». Il n’existait pas d’armes de destruction massive, mais même après que cela soit devenu clair, le gouvernement américain n’avait pas de stratégie de fin de guerre et a simplement continué les combats. En dehors d’une interruption de trois ans, les militaires américains ont depuis servi en Irak, sans perspective ni stratégie pour mettre fin à cette mission militaire.

Les opérations militaires meurtrières en Libye , en Somalie , au Yémen et en Syrie ont également toutes connu des débuts enthousiastes, mais manquaient de vision pour mettre fin au conflit.

Les États-Unis se trouvent désormais à la croisée des chemins dans leur soutien à la guerre en Ukraine : poursuivre la tendance qui dure depuis six décennies et soutenir aveuglément la guerre sans aucune idée de la façon d’y mettre fin, ou tirer parti des nombreuses leçons apprises et élaborer une stratégie de fin de guerre.

Franchement, il n’existe aucune voie viable vers une victoire militaire pour l’Ukraine. Continuer à soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra » n’est pas du tout une stratégie. Elle continue simplement, mois après mois, à envoyer du matériel, des munitions et d’autres moyens de combat à Kiev. Cela pourrait empêcher une défaite militaire pure et simple pour l’Ukraine, mais quel que soit le soutien apporté par les États-Unis et l’OTAN, les troupes de Kiev ne chasseront presque certainement jamais la Russie de son territoire. Ce soutien permettra cependant de maintenir la guerre, au prix parfois de plusieurs centaines de soldats ukrainiens par jour.

« Soutenir l'Ukraine » ne garantira pas notre sécurité

Beaucoup suggèrent qu’en aidant l’Ukraine, nous nous aidons nous-mêmes. Lindsey Graham , par exemple, a déclaré que soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie était « le meilleur argent que nous ayons jamais dépensé », en partie, a-t-il dit plus tard, parce que « les Russes meurent ». L’ affaiblissement de la Russie est un objectif explicite formulé par le secrétaire à la Défense Lloyd Austin. Pourtant, voici ce qu’il est essentiel de comprendre : une Russie affaiblie n’améliore pas la sécurité nationale des États-Unis.

La sécurité nationale américaine n’est pas meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était la veille du début de cette guerre ou qu’elle ne le sera le jour de la fin de la guerre. La raison? Parce que la puissance militaire conventionnelle américaine, et celle de l’alliance de l’OTAN, éclipse tout ce que la Russie avait, a ou aura. « Tuer des Russes » ne rend pas les Américains plus sûrs et constitue donc une mauvaise utilisation des ressources américaines. Un soutien illimité à l’Ukraine réduira, de manière perverse, notre capacité militaire conventionnelle au fil du temps.

Selon les derniers comptes du Pentagone , les États-Unis ont jusqu’à présent fourni à l’Ukraine une liste étonnante d’équipements militaires. Une liste partielle comprend : les systèmes de défense aérienne Patriot, NASMS et Hawk ; 38 systèmes HIMARS ; 270 obusiers (de 155 mm et 105 mm) ainsi que 2,8 millions d'obus ; et plus de 240 systèmes de mortier, avec 400 000 obus de mortier. En termes de véhicules de combat (M1A1 Abrams, Bradley Fighting Vehicles, Strykers et autres plates-formes à roues et à chenilles), les États-Unis en ont donné plus de 5 000, ainsi que plus de 300 millions de balles de différents calibres.

Ce n’est pas seulement l’argent dépensé par les États-Unis, mais aussi la réduction de leur stock physique d’armes, de véhicules blindés et de munitions qui a entraîné une réduction correspondante de la capacité physique de l’Amérique à mener et à soutenir la guerre. Beaucoup suggèrent que les États-Unis continueront indéfiniment à fournir à l’Ukraine des véhicules blindés et des munitions supplémentaires. Ce que ces partisans mentionnent rarement, cependant, c’est le coût que de telles contributions imposent à notre propre capacité de sécurité nationale.

Si les États-Unis devaient soudainement se retrouver dans une guerre majeure, leur armée serait dangereusement à court d’obusiers et de munitions d’artillerie. On ne peut pas réduire les stocks de près de 3 millions en un an et demi et s’attendre à autre chose qu’à un impact négatif sur la capacité à soutenir une guerre.

Nous produisons actuellement un maigre 24 000 obus par mois en Amérique, et nous espérons atteindre 85 000 par mois en 2025.

Si les États-Unis arrêtaient aujourd’hui de fournir des obus à l’Ukraine, il faudrait quatre ou cinq ans pour remplacer ceux qui ont déjà été perdus. Il faut se demander pourquoi tant de partisans d’un soutien perpétuel à l’Ukraine semblent indifférents à la réduction perpétuelle du potentiel de guerre américain. Aider l’Ukraine à se défendre est une aspiration compréhensible. Mais une telle évolution à ce rythme a des conséquences concrètes, et les tendances sont définitivement négatives pour les États-Unis.

Conclusion

Les États-Unis dérivent inconsidérément vers la répétition d’un grand nombre des pires erreurs commises par Washington au cours du dernier demi-siècle. Nous dirigeons avec nos émotions et soutenons la partie ukrainienne dans sa guerre contre la Russie – une guerre qui ne montre aucun signe de fin prochaine – sans pour autant procéder à l’analyse sobre et honnête requise de ce que ce soutien nous coûtera, de ce que devrait être notre stratégie ou de ce que devrait être notre stratégie. résultat réalisable que nous recherchons. Nous essayons simplement d’envoyer tranche après tranche de soutien à Kiev sans penser à l’effet cumulatif sur notre pays.


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il y a 2 ans
Liste des canaux Telegram essentiels pour suivre l'actualité du conflit ukrainien :

Point de vue de la Russie :

TACC : t.me https://t.me/tass_agency -> Agence de presse d'état.
RIA Novosti : t.me https://t.me/rian_ru -> Presse russe.
Readovka : t.me https://t.me/readovkanews -> Média internet russe
Meduza : t.me https://t.me/meduza_en -> Média de l'opposition russe.
WarGonzo : t.me https://t.me/wargonzo -> Appartient au blogueur russe Semyon Vladimirovitch Pegov, réputé pour avoir couvert divers conflits et interrogé Evguéni Prigojine. Il a été blessé sur le front et médaillé par le président russe.
Kotsnews : t.me https://t.me/sashakots -> Appartient au journaliste de guerre russe, Alexander Kots. Il est même soumis à des sanctions du Royaume-Uni.
RYBAR : t.me https://t.me/rybar -> L'une des plus grandes références russes sur le conflit, réputé pour être une source suffisamment fiable pour être cité par CNN , Bloomberg et même l'Institute for the Study of War.
Donbass Insider : t.me https://t.me/donbassinsider -> Média de la journaliste française Christelle Néant, qui travaille dans le Donbass depuis 2015.
Ministère de la Défense russe : t.me https://t.me/mod_russia_en
Yuri Podoliak : t.me https://t.me/yurasumy -> Analyste russe le plus suivi sur Telegram, soit 2,7 millions de personnes.
Dmitri Medvedev : t.me https://t.me/medvedev_telegram -> Compte officiel du premier ministre russe.


Point de vue de l'Ukraine :

Ukrinform : t.me https://t.me/ukrinform_news -> Agence de presse d'état.
Ukrainska Pravda : t.me https://t.me/ukrpravda_news -> Presse ukrainienne.
Kyiv Independant : t.me https://t.me/KyivIndependent_official -> Presse ukrainienne.
Kyiv Post : t.me https://t.me/Kyivpost_official -> Presse ukrainienne.
Ministère de la Défense ukrainienne : t.me https://t.me/ministry_of_defense_ua
DeepStateUA : t.me https://t.me/DeepStateUA -> Référence ukrainienne pour la publication de carte.
Verkhovna Rada of Ukraine : t.me https://t.me/verkhovnaradaofukraine -> Parlement ukrainien, permet de suivre la politique parlementaire ukrainienne dans la mise en conformité avec les normes de l'UE.
UNIAN : t.me https://t.me/uniannet -> Presse ukrainienne.
Ukraine NOW : t.me https://t.me/UkraineNow -> Blogueur inconnu mais populaire, relayant de multiples informations.
Volodymyr Zelensky : t.me https://t.me/V_Zelenskiy_official -> Compte officiel du président ukrainien.


Point de vue extérieur :

New York Times : t.me https://t.me/nytimes -> Presse américaine.
La Repubblica : t.me https://t.me/repubblica -> Presse italienne.
BELTA : t.me https://t.me/belta_telegramm -> Presse biélorusse.
Bloomberg : t.me https://t.me/bloomberg -> Presse économique américaine.
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Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans